lundi 11 janvier 2010

L'hygiénisme extrémiste me gonfle : vive Jacques Dutronc !

C'est le nouveau trip du moment. Les dogmatiques anti-cigarettes ont trouvé leur nouvelle tête de Turc : l'immense Jacques Dutronc.

L'Association "Droit des Non Fumeurs" n'a rien trouvé de mieux que de porter plainte devant le CSA, pour dénoncer les images montrant Jacques Dutronc en train de fumer dans un JT de France 2. En effet, y avait trop de gros plans sur le chanteur fumant un immense cigare. Et c'est bien connu, comme les gens sont des gros idiots, ils vont tous se précipiter chez le marchand de tabac (quand y aura plus de neige dans les rues), pour acheter des immenses cigares, et "faire comme Jacques Dutronc".
Nous sommes des ânes, nous les citoyens... heureusement que des associations de dogmatiques hygiénique sont là pour nous dire comment qu'il faut qu'on vive, et qu'est ce qu'elles sont les bonnes et belles images qu'on a le droit de voir pour notre santé...

Et moi, j'ai juste envie de dire qu'ils m'emmerdent ! Que j'en ai marre de cette société où deux trois supers intelligents nous disent ce qu'on doit voir, regarder, manger, boire. Comment on doit vivre pour mourir en bonne santé. Je ne suis pas fumeur, mais j'ai pas envie qu'on me cache la vérité.
J'ai envie de voir Dutronc fumer. J'ai envie de voir la photo avec Brel, Brassens et Ferré et tout plein de cigarettes. J'ai envie de voir les réunions de Grenelle en 68', avec le pouvoir et les syndicats en train de négocier à la fumée des gitanes. J'ai envie de voir Coco Channel fumer dans le métro parisien. J'ai envie de voir Gainsbourg chanter la javanaise avec la clope au bec. J'ai envie de voir la vie, la vraie. Celle où on meurt à la fin...
Et j'ai pas envie qu'on m'emmerde. J'ai pas envie que ces associations extrémiste m'empêchent de voir la vie. Droit de non fumeur oui. Mais droit de voir la vie, la vraie.

Ca me donnerait presque envie de commencer à fumer, ces extrémistes de la vie en bonne santé ! En tous cas, ça me rappelle un bon petit sketch...

dimanche 10 janvier 2010

Vulgarité contre suffisant mépris : vive la politique

J'avais cité le nécessaire Frédéric Lefebvre dans un billet où je souriais devant la vodka qui faisait remarquer au cognac qu'il était très alcoolisé... J'aime beaucoup, avec un sourire jaune, la réaction de l'inestimable Jean-Paul Huchon...

Ce dernier, président sortant socialiste de la région Ile de France, trouve généreux et honorable de stigmatisé la "vulgarité", et du sarkozysme, et de sa rivale Valérie Pécresse. Le site "les Indiscrets" fait remarquer que la candidate UMP est "prête à tout" (à vraiment tout ? non ! ne ressortez pas les maillots de bains de Valérie Pécresse dans Voici, merci !) pour ravir la présidence de l'Ile de France.
Et quelque part, on pourrait faire un "mmmm" en préférant refermer la porte, et ne pas prendre part à un débat qui se passe à Paris... Surtout quand on est du Languedoc, et qu'on a un Georges Frêche comme président (qui n'en loupe jamais une question vulgarité...)

Et puis on continue de lire le papier qui cite les mots du bon Huchon. "La vulgarité, c'est une absence de culture et au fond des jugements à l'emporte-pièces. Si j'ai bien compris les goûts culturels de Nicolas Sarkozy, je pense que Carla Bruni lui a fait beaucoup de bien. Elle est un plus ouvert à des auteurs plus difficiles. Didier Barbelivien n'est peut-être pas une référence"

Si je me suis toujours senti assez éloigné de la gauche politique, c'est que je ne supporte pas son mépris insupportable. Qui considère, entre autre, que la seule bonne culture, c'est "sa" culture. On raille le coté people d'un Sarkozy supporté par Bigard et Halliday, et on se loue qu'Anne Hidalgo lance sa campagne entourée d'Alain Chamfort ou Jean-Michel Ribes.

Que le meilleurs gagne en Ile de France... Mais il ne faudrait pas que cette suffisance insupportable fasse perdre la tête à la gauche francilienne quand même. Personnellement, ça ne me dérangerait pas que l'huile du Sarkozysme parisien prenne une rouste. Mais je ne reprendrai peut être pas de deuxième part du dessert si cette gauche insupportable qui l'emporte...

L'humilité... ce n'est jamais un défaut en politique, l'humilité...

samedi 9 janvier 2010

Nouvelle polémique en vue : prochain président de Cour des Comptes...

Les choses sont évidentes. Quelque soit le choix de Nicolas Sarkozy pour remplacer Philippe Seguin à la cour des comptes, ce choix sera critiquable, critiqué. Analysé sous le prisme de "fait du Roi qui nomme un proche", proche qui sera automatiquement sous la coupe de l'Elysée. Même si cette personne nommée est intègre, compétente, à fortiori "de gauche", ce choix sera l'objet de terribles coups de semonces.

Le Figaro donne une liste de noms pour remplacer Philippe Seguin à la cour des comptes. Un remplacement interne, par la nomination d'un technicien, est envisagée. Parions qu'elle sera sujette à cette critique évidente : "on met en place un pantin sans charisme qui ne fera ni ombre ni vagues"...
C'est aussi pour ça que le journal cite un employé de la cour des comptes, qui relève que l'opinion a pris l'habitude d'une haute personnalité pour siéger à cette présidence... Le journal donne deux autres noms : Alain Lambert et Didier Migaud. Pourquoi pas... Ceux seraient deux personnes dont la compétence n'a pas être remise en cause...
Le journal parle aussi d'Alain Juppé. Je ne le souhaite pas pour ma part. Je préfère personnellement le savoir sur la place politique...

Il y a une personne que je verrais assez bien à ce poste. Un emmerdeur qui m'est sympathique. Le député René Dosière. Un député dont le travail de traque des dépenses inutiles, surtout du coté de l'Elysée, a été remarquable. Et récompensée par son camp socialiste d'une non-investiture aux dernières élections législatives... Le PS est incroyable, mais ce n'est pas l'objet du billet.
Oui, René Dosière, même si le nom est moins clinquant et brillant que d'autres, ferait un honorable président de la coup des comptes.

Je lisais encore ce matin l'article de Marianne de samedi dernier : "qui a peur de Philippe Seguin". Et aujourd'hui nous parions sur qui va le remplacer... Le coté éphémère de la vie devrait nous donner à tous cette humilité... On trace des ambitions, ne sachant si on sera toujours là pour les assouvir.

En 2012, serons nous toujours vivant, pour voter ce que l'on aura à voter aux élections présidentielles ?

vendredi 8 janvier 2010

Roquemaure sous la neige (chez moi)

Billet rapide... Flemme. Froid aussi. Et le froid ça empêche l'écriture... Donc on mettra des photos, d'un pavillon gardois qui se réveille sous 30 cm de neige...

Ce matin, quand on s'est levé avec Falconette, on était ravi... L'image donné à 6h30 du matin, c'était ça...
Et puis dès que la nuit est partie, notre jardin s'est révélé comme suit... Mrs Clooney et Nicolas auront probablement une pensée estivale...
Notre ami Gaël s'est inquiété pour l'écureuil. Je ne saurais dire avec certitudes s'il va bien. J'imagine qui est allé jouer avec le caribou, l'ours et l'élan. Par contre, j'attends les premiers pingouins qui viendront jouer sur la bâche de la piscine : j'essaierai de prendre une photo...

Lors vers 9h30, nous nous sommes équipés de la combinaison de ski réglementaire, mon chemin se présentait comme ça...Actuellement, à 14h30, la neige continue encore de tomber. Je suis tout fatigué tout flapi. J'avais envie d'écrire sur François Mitterrand. En fait exhumer le texte que j'avais écrit le jour de sa mort. Sans doute en fin de journée...

Là, je ne suis pas au travail. Les routes sont impraticables, et risquent de l'être tout le weekend. Mon antenne satellite est HS. Je n'ai pas Canal Sat via Internet, donc pas de télé. En plus, je me suis rendu compte que je n'avais de décodeur TNT à la maison, et que de toutes manières l'antenne râteau sur le toit n'a aucune liaison dans ma salle à manger...
Donc pas de télé. Des DVDs sans doute... Ou la suite de la lecture du Peur Noire d'Harlan Coben, que j'ai commencé hier. J'adore Myron Bolitar...

Non, j'ai super froid en fait. On va remettre du bois dans la cheminé je crois...

jeudi 7 janvier 2010

Pensées qui se baladent, autour de Philippe Seguin et du reste...

(pour les images, envie de mettre des images d'automne... Parce que pas la pêche... la prochaine fois, je mettrai de la neige, promis...)

Ce matin, alors que je roulais tranquillement vers le boulot, les yeux se baladant sur un thermomètre qui indiquait -7°C depuis 15 minutes, je songeais à écrire un billet sur la commission Zelnick. Parce que ça faisait longtemps que je n’avais pas parlé d’HADOPI, et que tout ce qui tourne autour du sujet m’intéresse. Et aussi parce que comme mon copain Hashtable, je suis effaré et affligé de voir cette insupportable caractéristique française, qui confine à la caricature bestiale. Un problème ? On crée une commission. Celle-ci donnera la solution : une nouvelle taxe. Cette fois ci, sur la publicité sur Internet…
C’est n’importe quoi. Les réactions aussi sont affligeantes. Celle de la SACEM. Elle est « déçue ». Pensez vous… La SACEM est déjà bénéficiaire des taxes sur la copie privée. Mais le gâteau est merveilleusement bon, donc croquons encore un peu dedans, et rajoutons une taxe…

Oui, ça aurait pu faire un joli billet… Mais j’avoue n’avoir finalement que faire des taxes, d’HADOPI, de cette identité française dont on se passerait bien… Oui, je m’en fous…

Non, Philippe Seguin est mort. Tout le monde en a parlé aujourd'hui et je ne serai pas original ? Je m'en moque de ça encore... Philippe Seguin est mort, ça m'a profondément attristé...
Tranchante comme Excalibur, j’ai appris cette nouvelle ce matin vers 8h30… Pas via Twitter ou les blogs, non… Juste en visitant le site Internet du Figaro pour lire les articles… Brutalité et soudaineté de la nouvelle. Philippe Seguin est mort. Point. Maintenant on va commencer à bosser… Ben non, ce matin je n’aurais pas été très efficace, mais de ça on s’en moque…



J’ai passé un moment sur Twitter et sur les blogs. Et puis non, je suis parti de là. Oui, il y avait des gens tristes. Sincères. Des gens de droite et de gauche qui lui rendaient hommage. Parfois, un humour ironique que j’ai eu du mal, ce matin, à apprécier, voire même à accepter. On peut rire de tout, mais ce matin je n’avais pas envie d’en rire… Donc on ferme doucement la porte, et on s'en va.

Et puis il y a eu des réactions qui m’ont affligé. Ou attristé. Ou les deux.
Je sais très bien que la politique n’est vraiment pas le monde où respect, tolérance et compassion sont les plus présents. Oui, Seguin était de droite. Pour certains de gauche, cela suffit. « Il est de droite, alors m’en fous ». Je caricature. Pas tant que ça… Des fois, c'était pire... Ben oui, "de droite, donc fatalement un salaud". On ne va pas pleurer sur un salaud alors qu'il y a la faim dans le monde, et patati, et patata... Je caricature encore... Tant que ça ?
On parlera de ces appels au respect et à la tolérance plus tard… Mais entre Sarkozy et certains apôtres de cette sélective tolérance « uniquement avec leurs idées », je crois que je préfère de loin encore Nicolas Sarkozy et ses sbires… Mais c'est un autre débat...

Et puis j’ai lu aussi des remarques qui se voulaient sans doute drôles, mais que j’ai trouvé malsaines. Et là encore intolérantes, et franchement nauséabondes. « Seguin est parti, dommage que ce soit lui et non pas d’autres personnalités de droite »… Des noms de sortis. Certains dont la disparition me toucheront également. Et même...
Non, il y a des réactions bêtes, idiotes, connes. Blessantes. On dit souvent que ces convictions politiques naissent souvent contre autre chose. C’est en parti mon cas. Une des raisons pour lesquelles je me considère de droite, c’est aussi ce rejet d’une certaine gauche sectaire et franchement intolérante…
Je ne tire pour ma part aucune gloriole d'avoir été franchement triste le 8 Janvier 1995, quand Mitterrand est mort. J'avais écris ce billet rappelant ce jour là... Mais je crois que j'aurais été triste de ne pas avoir été triste...


Je ne ferai pas d’hommage grandiloquent sur Philippe Seguin. A coté de la petitesse quotidienne, j’ai lu des billets qui m’ont touché. Je parlais de la gauche que je ne supporte pas. Il y a celle dont je me sens très proche. Celle de Nicolas, Olivier, Romain ou Hypos, pour ne citer qu’eux (il y en a d’autres). Désolé de vous citer, j’espère que cela n’entachera pas trop ce « brevet de gauche » indispensable à certains pour être fréquentable… Le respect n'a jamais empêcher de critiquer les positions politiques d’une personne, et n'a jamais porté atteinte au combat politique. Le beau, le noble...

Beaucoup d’autres hommages que j’ai trouvé touchant. La réaction de Laurent Pinsolle est belle. Le Chafouin aussi. Pour Jean-François Kahn, Seguin est l’anti-Kouchner par excellence… Formule efficace, tellement juste…
Jolie aussi la réaction de Toréador également. Sur ce billet, Toréador parle d’une personne qu’il a rencontré personnellement…


Je n’ai jamais eu la joie et la chance de rencontrer Philippe Seguin. Je ne l’ai même jamais vu. Je me souviens avoir loupé un meeting de campagne qu’il donnait dans ma région, en 1995. Je n’avais « que » 17 ans. Et dans nos villages, pas de métro ou de rer pour aller dans les villes aux alentours… J’aurais aimé, je crois, le voir en vrai. Lui serrer la main. J’aurais aimé…

Mon parcours politique m’a pourtant amené à m’éloigner de cet homme, qui a compté pour moi enfant. J’avais 14 ans lors du débat de Maastricht. Vraiment le moment où je me suis passionné pour ce monde, ce milieu. Et à ce moment où, déjà, je me sentais proche de la droite gaulliste. Aurais-je voté non à ce référendum ? Je ne sais pas… Franchement je ne sais pas. N’empêche, j’ai été séduit par ces débats. Je n’ai pas le souvenir du débat Seguin Mitterrand. Je me souviens de mon père, trouvant Seguin nul et falot. L’histoire expliqua pourquoi…

Par la suite, ce fut la période 1993-95. Cela me fait sourire quand je commente ci et là les divisions au sein du parti socialiste… Je suis né alors que les militants RPR avaient à choisir entre papa et maman, entre Chirac et Balladur… Pour moi, c’était entre Pasqua et Seguin, entre Juppé et Léotard, des personnes que j’ai beaucoup apprécié. J’aurais choisi, si j’avais eu l’âge de voter, le camp Chirac. Et j’aurais assumé les regrets venant après…

Philippe Seguin a été une de mes boussoles quand j'étais enfant. Un Président d’Assemblée Nationale grandiose. Un orateur extraordinaire. Une personne qui me rendait fier d’être de droite. Cela n’a pas empêché mes éloignements.
En 1999’ d’abord. Nous sortons d’élections régionales pitoyables. Certaines présidences de régions sont conservées à droite grâce à des jeux obscurs avec le Front National. Quand je vois aujourd’hui Georges Frêche et la gauche languedocienne, j’ai davantage de bienveillance pour Jacques Blanc, mais c’est un autre débat.
Nous sommes en 1999’. Philippe Seguin doit, normalement, conduire la liste d’union RPR – Démocratie Libérale aux élections européennes. Avant cela, il propose un obscur changement de nom du RPR. Les militants lui répondent « on garde RPR ! », il en prend acte. Mais bon…
Pour ma part, je suis davantage séduit par un vote Pasqua a ces élections européennes… Elections qui verront Seguin laisser tomber l’affaire, et laisser la tête de liste à Nicolas Sarkozy. Les jeunes générations oublient trop souvent que l’histoire de Sarkozy s’est construite dans la trahison, les crachats qui lui ont été lancés au visage, et les défaites. Celle de l’élection européenne de 1999’ en est une, forte et cuisante. Philippe Seguin en est un des responsables, à son corps défendant.
Moi aussi. Avec presque 12% des électeurs, j’ai préféré voter pour Charles Pasqua…

Deuxième épisode où je n’ai pas suivi Seguin, et où je l’ai même fortement désapprouvé, c’est les élections municipales de 2001. Je déteste les parachutages. Et Philippe Seguin s’est prêté à cet exercice… Maire d’Epinal, il souhaite conquérir Paris. La défaite sera lourde, et légitime quelque part… A ce moment, je suis élu dans mon village d’enfance, et un de mes hérauts de jeunesse quitte la vie politique par une dure défaite. Les choses sont dures…

Après, Philippe Seguin deviendra ce qu’il est depuis. Une sorte de référence, une boussole. Le type de personnage qui rappelle que ces énarques, que l’on aime à vilipender, ceux ne sont pas forcément des plaies en politique… Aujourd’hui, nous avons des avocats et des publicitaires pour présider aux affaires de l’Etat. Y gagnons nous vraiment au change ?



Certains, même à gauche, voyaient en Philippe Seguin un possible rempart contre le Sarkozysme
Je lisais hier soir le Marianne de samedi, qui consacrait une double page à Philippe Seguin… Le titre est terrible aujourd'hui : "Qui a peur de Philippe Seguin"...

Pour Daniel Bernard, auteur de l'article, « A 66 ans, cet admirateur de Churchill et de Gaulle est encore trop jeune pour renoncer à un ministère de crise ou à un déménagement vers le Conseil Constitutionnel ». Donc, cela expliquait que même s’il portait des coups, ceux-ci auraient pu avoir encore plus de sévérité s’il ne ménageait pas la présidence…
Il n’avait peut être pas renoncé, mais le destin est cruel… Destin chambreur, qui dans la même semaine nous pose la décoration au grade de Chevalier de la Légion d’honneur de Daniela Lumbroso, et le décès d’un serviteur de l’Etat qui l’aura toujours refusé (son père, mort pour la France, ne l’ayant jamais reçu…). Chambreur, le destin…

Voilà, tout ça s’arrête aujourd’hui donc. Philippe Seguin est mort. Un grand oncle qui a été un de nos idoles et modèles quand on était enfant. Qu’on a admiré, profondément. Après, on grandit. On s’émancipe. Puis après on revient. On retrouve cet œil d’enfant en regardant cet homme qu’on voyait immense étant petit.
Et puis un jour il disparaît. Brutalement… Je crois que ce qui me marque le plus dans cette disparition, c’est la brutalité de la chose… Philippe Seguin serait mort d’une longue maladie, cela serait autant douloureux mais probablement n’y aurait il pas cette émotion, que je crois sincère aujourd’hui dans le pays. Et pas uniquement dans les yeux de François Fillon.


La brutalité de la disparition… Certains articles m’amuseraient presque. « Hier, il était en pleine forme » qu’ils disent… Oui, avant qu’il meure il était vivant, c’est vrai. D’autres diront qu’il est mort en bonne santé. J’en suis ravi…

Mais là encore c’est dingue combien on touche au coté éphémère des choses… Quand je vais rentrer chez moi, il va peut être neigé. Ou la route sera peut être glissante. Et en allant au vœux du personnel municipal, zou une plaque de verglas et bing un platane, plus de faucon. Ceux qui m’ont vu au travail cette après-midi ne comprendront pas : j’étais vivant avant de mourir… Et en bonne santé en plus (à part le dos tout laid et un petit mal de tête…).
Brutal. Peut être pour ça qu’on est, que je suis, autant sonné…


Et politiquement, on peut aussi se poser la question de l’impact… Flèche a rappelé que le Conseil Constitutionnel devait être renouvelé en Mars. Et se posait des questions sur son indépendance, resterait elle la même avec des pions de Sarkozy ? La question se pose aussi dans le cas de la Cour des Comptes, restera elle autant indépendante ?
Il est évident qu’une des prochaines polémiques sera la nomination du successeur de Philippe Seguin à la Cour des Comptes. Il aurait du rester Président jusqu'en 2012... Quelque soit le choix, parions que la polémique sera immense. Immense… Ca ne sera sans doute pas Jean Sarkozy, mais qu’importe : le choix sera fatalement entaché de ce soupçon : il sera moins indépendant, à la botte du pouvoir en place…
On va encore s’amuser sur les blogs…

La soirée sera courte ici, dans la maison du Faucon. Je n’irai pas, je pense, sur Twitter. J’irai aux vœux du personnel municipal, et je me coucherai tôt. De toute manière, je me suis déjà levé avec la tête brumeuse. Fiévreuse ? Peut être… En tous cas, il me tarde que la journée soit finie. Il me tarde…

Une journée laide et paradoxale. Les stars politiques de la journée auront été deux hommes d'état en puissance. Jospin et Seguin. Tous deux retirés des affaires... Et aujourd'hui, finalement, je termine ma journée en soupirant devant le retrait de ces deux hommes d'état. Qui ont laissé la France aux mains de star académiciens de la politique...
Et un soupir devant ce paradoxe triste... Ceux qui président aujourd'hui (majorité ou opposition) aux affaires de l'Etat sont moins des hommes d'Etat que des hommes d'affaires, ou de communication. Et je trouve ça triste ce soir, vraiment triste...

Une laide journée que ce 7 Janvier… Laide journée pour la France. Laide pour la droite dont je suis, et dans laquelle je me trouve de plus en plus seul et orphelin. Non, laide journée…
Il parait que cette nuit il neige… Ca ira peut être mieux ?

La saint Raymond... (Goethals !)

Aujourd'hui, c'est la Saint Raymond. Pour moi, une sale journée... Saint Raymond... Raymond... N'est ce pas un des prénoms les plus détestés par ceux qui aiment le football... ?
Et puis avant Domenech, la France a connu une immense Raymond. La partie Provençale essentiellement mais pas que... Il venait de cette Belgique que j'aime tellement... Qui m'a fait rencontrer une personne exceptionnelle, un ami à qui on pense bien souvent...

Pensée à Raymond Goethals... Un autre grand homme...

Philippe Seguin est mort !

Je viens de lire l'information, comme ça, en buvant mon café...

Je n'ai pas envie de rire. J'ai même un soudain mal de gorge, là... Au ventre aussi... Et une envie de fermer mon bureau, et de ne voir personne de la journée...

Merde... Je crois que je suis triste ... Vraiment... Vraiment.

Papa ? Ca marche comment le Wikio ?

Papa... Comment ça marche le Wikio !?
Papa... Comment on fait les bébés ?

A cette question simple et compliqué, une belle réponse (venant à pied par la Chine).
Le numéro 1 du Wikio Chine, Olivier de Marketing en Chine, a pondu un excellent billet sobrement titré : Comment marche le Wikio.

A faire lire dans les cours de récréation...

mercredi 6 janvier 2010

Deux reflexions sur les blogs

Avant d'aller se coucher, deux billets de deux copains de blogs, parlant de leur vision du blog et de cette fameuse "zinfluence".
  • Nicolas (un numéro 1 du Wikio dont on peut être fier, je le suis en tous cas) pond un joli billet : "Je veux bien faire la révolution mais pas ce soir, j'ai bistrot". Un excellent post sur cette zinfluence qui excite certains, en fait fantasmer d'autres...
  • Rimbus pose la question suivante : "quel avenir pour les blog en 2010 ?". Billet appelant à l'optimisme, mais sans se départir d'une indispensable humilité...
Deux visions des blogs à laquelle j'adhère plutôt... Elements de réflexion, avant d'aller se coucher... (moi, j'y vais là... claqué...)

Saint Seiya est immortel... Un chouette bilan 2009

J'aime Saint Seiya.

C'est comme ça. Je pourrais disserter sur le pourquoi, le comment, et le reste. Ca durerait des heures, ça ne serait pas très interressant... J'aime Saint Seiya, c'est une partie de moi, de ma vie, de mon histoire... Et de mon futur aussi, parce que cette année qui vient de s'écouler vient encore de le montrer : Saint Seiya est une œuvre immortelle...

Tous les ans, mon amie Alaiya présente le bilan annuel de Saint Seiya. Donc cette fois, bilan d'une année 2009 encore une fois très riche. Ca fera plaisir à Olivier, Homer, Fabrice, et tous ceux qui comme moi aiment Saint Seiya...
Pour petit rappel, Masami Kurumada a publié ses premières planches de Saint Seiya en 1986...

Je vous laisse entre les mains adorables d'Alaiya, son bilan est bien foutu. Mais en résumé rapide, l'année 2009 a été celle de l'opus "Lost Canvas".


Le rythme de diffusion de ces OAV est lent : deux épisodes tous les 36 du mois. Mais sur les 8 premiers sortis, on voit quand même que c'est du bon. Avec de nouveaux chevaliers d'or qui parviennent à réhabiliter ceux qui seront leurs successeurs. Albafica et Aphrodite sont deux porteurs de l'armure d'or du Poisson différents...
Une tristesse quand même : Alaiya nous rappelle que les droits ont été achetés en France par AB Distribution... Ceux qui aiment l'animation japonaise gardent un triste souvenir de la manière dont cette grande société a traité certaines oeuvres... En privilégiant d'autres valeurs que la qualité et le respect du fan... On verra.

Pendant ce temps, le manga continue à être publié en France par Kurokawa, et ma foi c'est un très bon boulot... Surtout que la mangaka qui dessine Lost Canvas fait plutôt, je trouve, un chouette boulot. On sent le manga de fan. Et j'aime ça...

Ca me rappelle la belle époque des fanfictions... J'écrivais Arion... Pour mon plaisir. Pour d'autre aussi... C'était vieux tout ça...

Et puis après ça j'arrête. Je vous laisse entre les délicieuses mains d'Alaiya. Parce que Saint Seiya cette année, ça n'a pas été que Lost Canvas. Toujours des figurines. Le retour de Kurumada avec Next Dimension. Et encore un peu de Saint Seiya G. Et toujours une communauté de fan extraordinaire et talentueuse. Une communauté qui aura toujours une réelle place dans mon cœur, même si...

Dans cette communauté de fan, une adresse pour sourire. Un fanartiste avec un talent de fou, Saboten. C'est fort, c'est hilarant, c'est génial...

C'est Saint Seiya. Un univers dont les fans font partie intégrante. Un univers qui ne cesse de vivre, de s'étendre...

Pour conclure, une AMV que j'ai trouvé sur Youtube, efficace... Outre le petit coucou à une grande amie de Saga, cette vidéo marie la compositrice Yuki Kajiura et Saint Seiya. La chanson, "a song for storm and fire", est tirée de l'animé Tsubasa Chronicle. Et le résultat final n'est pas mal du tout...


Et demain, on reparlera politique... Ou pas.

Quand le munster qui dit au roquefort "tu sens pas bon toi..."

Les communiqués de presse m'amusent toujours. Celui là est amusant : Frederic Lefebvre dénonce "l'aveuglement idéologique" du PS

Qu'importe le sujet (là, la burqa). Là simplement, la critique m'amuse... Lefebvre qui dénonce un "aveuglement idéologique", c'est extraordinaire... Le bonhomme Michelin qui reproche à Casimir d'avoir un gros ventre, c'est toujours quelque chose d'amusant...
C'est la politique politichienne... La belle. Celle qui fait, entre autre, que les gens croient de moins en moins en la parole politique, en les hommes politiques. Celle qui fait qu'un jour, y a eu un 21 Avril, et que c'est pas fini.
Vive la politique...

mardi 5 janvier 2010

Bilan du mois de décembre 2009 (oui, c'est un nombril)

La faire simple cette analyse du mois de décembre 2009. Parce que pas forcément envie, ce mois ci, de trop passer de temps sur mon nombril…

Nombre de visite : Ca baisse. 5918 visites. J’en avais 6554 le mois dernier. Tant pis. Y a moins de billets aussi (52). Et même des jours (enfin, un) où je n’ai rien pondu sur mon blog. Comme quoi on peut se soigner aussi…

Classement Wikio : Là, j’attends. Sans impatience. Normalement le nouvel algo devrait me faire perdre des places. Rien de choquant : 7eme au général en Décembre, difficile de faire mieux je crois…
Attendons. Allez lire chez Coucou, il y a le classement politique. Avec un chouette numéro 1, et pas mal de copains.
Et comme tous les mois, c’est marrant. Ca nous amusera un peu. Ca en ennuiera certains aussi. Ca fera parler. Vive le Wikio.

Les apporteurs de visites : Tiens, je vais moins faire de lien ce mois ci. Ca sera plus rapide.
Wikio est de loin en tête (je mets les moteurs de recherche hors concours). C’est con mais ça me fait plaisir. Oui, j’aime finalement bien la blogosphère version Wikio, quand bien même cela fait « bien » dans certains cénacles de supers intelligents, de la dénigrer.

Ensuite, j’ai en vrac, et dans l’ordre, l’Hérétique (je le cite car ça fait longtemps que je l’ai plus cité, et je l’aime bien le gars). Nicolas the number one le suit. Si on cumule tous ces blogs, il est numéro un de chez numéro 1 mais bon…
Après ils suivent hashtable, elmone, Hermes, Lady Waterloo, Zgur, le Post, les bills, Rebus, Disparitus, Yann Savidan, les vaches libérales, et l’ami de Valence. Merci à vous.

Les mots clefs : Ce mois ci, c’est encore falconhill et saint seiya lost canvas en tête. Amusé aussi, une recherche accolée « le faucon + mon village ». Des gens qui me veulent du bien ? Ou peut être pas… Enfin, quelques recherches sur Walter Birsa, Ségolène Royal, sms à la con, et demeure toujours quelque part Raymond Domenech

les billets les plus lus :
Finalement, j’ai l’impression qu’il a été drôlement long ce mois… On part du tirage au sort de la Coupe du monde de football : une éternité. Y avait du Frêche aussi dedans. Et après… ?
Ca passe un mois. Vite et doucement à la fois…

Et maintenant ? : On va continuer à bloguer, tant qu’on prend du plaisir… Et puis quand on en aura marre, on fera autre chose…

Pas facile à écrire ce billet ce mois ci… Enfin, coté motivation je parle. Techniquement, je n’ai pas mis de lien, donc ça va plus vite…
Mais c’est toujours un exercice intéressant à faire. Un recul sur le mois précédent. Après avoir fait un recul sur l’année, ça parait bête… Mais bon.

Allez, rendez vous le mois prochain…
(Vive les blogs)

lundi 4 janvier 2010

Triste pôle emploi...

Passer voir Guy Birenbaum (ou l'écouter à la radio) est toujours un plaisir. En plus le gars est sympa (je l'apprécie beaucoup en tous cas).
Mais des fois, on repart de chez lui avec un mal de bide dont la cause est moins la soupe du soir que le contenu du billet. Qui montre aujourd'hui une administration à qui il manque décidément quelque chose... A choisir entre : bon sens, baffes, décence, sérieux, etc...


Le Pôle Emploi... Rappelons nous de cet organisme né de la fusion entre ANPE et ASSEDIC. Qui commence par coup d'éclat : logo facturé 500 000 euros. Grrr...
Mais quand l'indécence et le ridicule se disputent la vedette, tout est possible disait quelqu'un... Et donc on obtient ce truc, présenté par Guy Birenbaum...


Non, ce n'est pas une blague...

Un ancien ministre de l'éducation nationale avait parlé de "dégoulinant de bêtise", à propos d'un truc qui voyait des ministres promettre de "changer le monde"... Bêtise, on y est en plein dedans là...
Sauf que là, ça ne me fait pas rire... Non, ça ne me fait pas rire...

L'année commence à fond, à fond, à fond... (soupir)

Bilan du mi-quinquenat de Ségolène Royal...

Imaginons que Ségolène Royal l'ait emporté en 2007... Rêve pour certains. Cauchemar pour moi.

Une copine du Village, la sympathique Agathe, a imaginé un bilan du quinquennat Ségolène Royal à mi-mandat.
C'est chouettement écrit. Et ça me semble assez juste, malheureusement... Cela confirme la tristesse du deuxième tour de 2007, qui valide mon sentiment que le 21 Avril 2002 n'était nullement le fond du puit, mais le début d'un tunnel politique et sociétal dans lequel on se balade toujours avec le sourire et une frontale qui marche mal...

En question subsidiaire, aurais je appelé à un No Ségolène Day ? Pas plus que je n'admets cette idée de NoSarko Day. Je reprends une phrase assez claire du copain Dagrouik : on ne démissionne pas un élu.
Par contre, j'espère que j'aurais été un opposant bruyant, apportant un peu d'efficacité...

Enfin, on en est pas là. Ségolène Royal a été battue par Nicolas Sarkozy. Mais le billet de l'amie Agathe est très bon. Merci à elle !

dimanche 3 janvier 2010

Le frioul, et quelques soupirs...

J'aurais pu parler aujourd'hui du No Sarkozy Day. De ce texte cosigné avec pleins d'amis de blogs (j'aime beaucoup cette liste). Je relaierai l'appel demain sans doute... Parce que ce soir j'avoue que j'ai pas trop envie de politique... Pas trop envie de polémique. Non, pas trop envie...

Ce soir, je me souviens qu'il y a une semaine, j'avais un dos en béton. La veille, j'avais couru une heure pour tenter d'éliminer les trop nombreux excès de Noël. Et ce jour ci, je rentrais d'une divine après-midi à Marseille, entre Frioul, Notre Dame de la Garde et petits quartiers gorgés de souvenirs...

Aujourd'hui, je me souviens juste que le soleil était aussi brillant que le vent était froid. Mais la mer était belle...

Demain matin reprend le train-train. Ecouter RTL ou RMC en allant au boulot. Peut être un petit tour sur Europe ou les Radio France... Un truc qui va me titiller, me gonfler, et me donner l'envie de ce billet du matin tôt, très tôt, quand je suis le seul à entrer dans mon bâtiment.
Demain, tout recommence. 2010 c'est comme 2009. Mal de dos en moins j'espère, et quelques moments joyeux en plus...