jeudi 28 juillet 2011

Très dure journée...

J'ai appris, cette après-midi, quelques instants après avoir mis en ligne un billet bêtement politique, une nouvelle très douloureuse. La mort de quelqu'un, que je ne connaissais que via les blogs et cette blogosphère riche et hétérogène...
Je ne connaissais que très peu le Coucou, pourtant je pense qu'on se respectait, peut être même qu'on s'appréciait. On ne votait pas pareil, mais on partageait certaines valeurs. Et puis je sais qu'on avait des amis communs, et ça crée toujours un lien qui fait que si on s'était vu, on se serait sans doute apprécié.

J'écrivais hier, un an après la mort de grand-père, un billet sur la mort. Je disais que non, elle ne nous appartient pas, notre mort. Mais elle laisse les gens qu'on aime comme des cons, avec une douleur dans le ventre qui fait qu'ils continuent à vivre (parce que merde), mais bon. Avec une douleur dans le ventre quand même...

Tout à l'heure, alors que je rentrais d'un conseil intercommunal, un ami très proche m'apprenait que sa maman venait de faire un AVC. Et que les docteurs ne lui donnaient plus que quelques heures à vivre... "Plus aucun clignotant au vert", qu'il me disait, avec sa lucidité qui contribue à sa force...

Finalement un an après la mort de mon grand père, je n'aurais appris que des mauvaises nouvelles. Quand je suis rentré tout à l'heure et que j'ai donné le bain à bébé, j'ai pensé à bien des choses...
Et j'ai pensé aux gens que j'aime qui ne sont plus là. Mais j'ai pensé aussi aux gens qui sont encore là, et pour qui il faut être présent. Qu'ils soient bébé, en train de perdre sa maman, ou qu'ils viennent de perdre un ami ou un parent proche...

Je te fais un gros Coucou d'ici... Et je t'embrasse...

La CGT a besoin de vacances…

J’ai entendu ce matin à la radio une nouvelle qui m’a laissé sans voix : je croyais, au départ à une plaisanterie. Mais non…
La CGT a manifesté hier à Paris Plage pour « un droit aux vacances et aux loisirs pour les précaires », avec comme revendication phare des « chèques vacances pour les chômeurs ».

Au départ, sincèrement, j’ai cru à une blague.
Le chômage augmente depuis Avril (avec la publicité qu’en font les blogs de gauche… bon, ils ont oublié de relayer sa baisse continue en début d’année mais bon…). Les cas de malaise de salariés au travail se multiplient : le mal-être au travail est une réalité, tellement occulté… Et on ne parlera pas du pouvoir d’achat des salariés, qui ne cesse de se dégrader avec à coté des prix qui continuent d’augmenter.
Et la classe moyenne ? Ce n'est pas avec ce type de proposition qu'elle va se sentir davantage considérée, et moins vache à lait (et "persécutée").

La CGT a fait visiblement le choix d’un autre combat… On peut le déplorer, et rêver d’avoir de véritables syndicats qui défendent réellement le travail et ceux qui travaillent. Parce que pour l'instant, peut être peut on considérer que ce n'est pas franchement le cas...

mercredi 27 juillet 2011

C'est vrai qu'elle ne nous appartient pas, la mort...

J’ai lu un billet sur la mort qui m’a vraiment laissé sans voix… Et pourtant, j’avais envie de l’évoquer, tellement il m’a parlé…

C’est Zette qui l’a mis en avant, dans un de ces 3 C régulier. Il est tiré du « Blog de Sandra », un blog que je ne connaissais pas. Et le titre est à la fois juste, beau, et d'une cruelle évidence : « la mort ne nous appartient pas ».

Je trouve ce billet est magnifique. Il parle simplement de la mort. Celle qui rode autour de nous. Celle dont on sait que de toutes manières on croisera fatalement sa route, la vie étant une histoire qui se finit toujours mal…

Et donc Sandra, qui parle de la manière dont elle a considéré, pendant longtemps sa mort (« Je n'ai jamais vraiment pensé à la façon dont j'allais mourir. »), a cette remarque qui m’a vraiment touché très fort :
« Mais depuis que je suis maman, les choses ont changé. La peur parfois me glace le sang, la peur est là.
Oui, cette peur de le laisser derrière moi, sans sa maman........ »
Je crois avoir toujours pensé à la mort. Parfois, j’ai essayé d’en parler ici. Avec mes mots, maladroits… La mort des autres, de ceux que j’aime, de ceux qui me sont proches. L’an passé, j’ai vraiment su ce que c’était de perdre des gens qu’on aime très fort : cela fait un an aujourd’hui que mon papy nous a laissé.
Il aurait pu connaitre son arrière petit fils, qui porte son prénom en deuxième position. Mais mon papy, qui a déjà loupé notre mariage, est mort avant…

« Cette peur de le laisser derrière moi, sans sa maman… ». Sans son papa. Ces mots de Sandra m’ont fait l’effet de ce glaçon que le crétin viendra glisser dans votre dos, entre la colonne et la chemise. Sauf qu’il n’y avait derrière moi aucun crétin. Juste une vérité, une réalité.
Je ne sais pas si j’ai peur de la mort. Je ne sais pas si j’ai peur de ma mort. Je ne sais même pas si j’ai peur de laisser mon fils et ma femme tout seul.

Par contre, égoïstement, je me suis rendu compte en lisant ce billet que j’avais peur, parfois, de ne pas le voir grandir, de partir avant. Peur que ses papys et ses mamys, qui sont là tous les quatre, ne puissent le voir grandir.
En fait, je me rends compte d’un – légitime – égoïsme… Et je n’en souffre aucune honte.

C’est drôle de penser à la mort aujourd’hui, et d’avoir envie d’en écrire un billet. Quand je me suis levé, je ne me suis pas souvenu tout de suite de la date, de l’anniversaire de la mort de mon grand-père que j’aimais vraiment. J'ai juste trouvé qu'il pleuvait beaucoup pour une fin de mois de Juillet...
Et puis là, quand les mots ont commencé à s’écrire sur cette page Word qui fera quelques instants plus tard le billet que certains sont en train de lire, je me suis souvenu…

Je souhaite juste que mon fils puisse profiter aussi longtemps que moi de ses papys, de ses mamys, de ses parents. Et qu’ils puissent longtemps le voir grandir longtemps, bien longtemps…

Parce que s’il est vrai que la mort ne nous appartient, la vie oui… Profitons en autant que possible…

lundi 25 juillet 2011

Vide....

Ce lundi matin est d'un calme terrifiant... Tout comme ma blogroll, mon Google Reader est d'un vide effrayant...

Oh, ci et là on trouve un billet qui traite de la tragédie norvégienne, et de certains commentaires abjects qui pullulent sur le net. Bien sur, on retrouve quelques hommages à Amy Winehouse (dire que je ne connais aucune de ses chansons).

Mais sinon, ce matin, c'est vide. Vide comme un journal l'Equipe entre la fin du Tour de France et la reprise du championnat de France. Vide comme ces couloirs dans lesquels je déambule ce matin sans tomber sur grand monde.
Vide comme mon esprit, ma motivation...

Ca sent les vacances tout ça...

vendredi 22 juillet 2011

Jour de rêve... (et merveilleuses Alpes)

Fan de la une de l'Equipe d'aujourd'hui, autant que j'ai été fan de la montée du Galibier hier après-midi...Le vélo et Tour de France c'est chouette. Voeckler et Roland sont magnifiques...

Mais je me demande si ce que j'aime par dessus tout, ce ne sont pas tout simplement ces Alpes qui sont vraiment magnifiques...Un billet sans rien d'autres qu'une d'Equipe, et qu'un peu de montagne (ci dessus le lac de Serre Ponçon, visité mercredi par le Tour)...

jeudi 21 juillet 2011

Le cas Banon ouvert tout l’été…

J’avais écrit, au moment où Tristane Banon avait porté officiellement (et très opportunément) plainte contre DSK, toute la suspicion que j’avais à son égard. Un peu la même impression qu’être en face d’un bon petit vautour qui se dit « tiens ? Le gars là bas en bas saigne encore un peu, je peux peut être me régaler d’un petit steak de bras avant que ça finisse de cicatriser : allons y gaiement, personne n’y verra rien… ».

Et puis les choses ont quelque peu évolué dans mon esprit. Non que je considère que DSK soit forcément ce coupable qui doit être égorgé en place publique : je continue à penser que cette histoire n’est peut être qu’un coup de pub. Et je continue à penser que la présomption de culpabilité est chez Tristane Banon.
Encore moins que je valide l’affirmation de François Hollande, qui hurle à la « manipulation politique » : elle a bon dos, cette manipulation politique. Que François Hollande, qui n’a peut être pas été le meilleur premier secrétaire de l’image du Parti Socialiste (mais bon, apparemment il n’a pas bourré d’urnes lui…), voit exploser devant lui des bombes qu’il n’a pas voulu éteindre lors de son mandat, c’est son problème. Qu’il hurle au complot aussi d’ailleurs, et si ça le rend un peu ridicule et, de fait, beaucoup moins présidentiable également…

Non, ces derniers jours m’ont rendu Tristane Banon beaucoup plus sympathique, même touchante. Parce qu’un nouveau personnage est arrivée dans l’histoire, et l’a beaucoup ouvert dans les médias : sa maman Anne Mansouret.
J’ai le souvenir de son interview aux Grandes Gueules d’RMC info, vraiment stupéfiante. Cette mère décrivait sa fille d’une manière vulgaire (évoquant ses « plans cul »...), et semblant l’instrumentaliser et la sacrifier pour sa propre carrière politique. Il est bon de rappeler que maman demeure aujourd’hui encore conseiller général et vice président socialiste d’un conseil régional : ce n’est pas n’importe qui.
Et donc hier maman revient sur le devant de la scène, parlant de manière très classe de la manière brutale donc elle a été culbutée par DSK. Oui, j’utilise des mots vulgaires et rabaissant pour la femme (que les féministes extrémistes qui se sont régalées ces derniers jours me pardonnent, ou m'oublient), mais ce n’est pas moi qui ait commencé…

Et donc au milieu de ce cabanon bien sordide, la fille. CC met en avant ce livre qu’avait écrit Tristane Banon, en 2003. Le titre est joli : « j’ai oublié de la tuer ». CC narre sa rencontre, à l’époque, dans la délicieuse ville de Chambery, avec Tristane Banon. Qui, dans ce livre, parle des rapports particuliers et houleux qu’elle a eu avec sa mère…

Aujourd’hui, je ne sais pas si Tristane Banon est victime de DSK. Mais qu’elle soit une victime, ça ne me fait aucun doute. Déjà des ambitions d’une maman qui voulait être, il y a peu, candidate aux primaires socialistes pour la présidentielle.

En tous cas, ce cabanon est bien glauque. Cette histoire de plainte risque de polluer la vie politique (et pas uniquement le PS) pendant un bon petit moment. C’est dommage.
Aussi et surtout pour Tristane Banon, qui risque de voir coller sur elle une image déplorable pendant de biens longues années. Je ne suis pas sur qu’elle le mérite. Pour sa mère en tous cas, je serais moins sympathique…

mercredi 20 juillet 2011

Des jours où, décidément, non...

Il y a des matins où on n’arrive pas. Mal à la tête, mal au ventre. Mal au cœur aussi. Pourquoi ? Des fois on ne sait pas. Mais on a le moral dans les chaussettes. L’envie de partir se réfugier au fond de son lit. Sans raisons particulières. Il fait beau en plus…

Ce matin, j’étais parti pour répondre à ce tag sur l’autocensure que l’on s’inflige dans ses blogs. Les sujets dont on refuse de parler. J’étais parti pour parler de ça, en remarquant que finalement je ne refuse pas de parler de moi, de ce que je ressens… Mais je ne ferai pas ce billet aujourd’hui.

J’ai un peu la même réaction que mon ami Nicolas, dont la taille du cœur est à peu près équivalente au volume de bière et de vin qu’il s’enfile lors de sympathiques soirées d’été, sur une terrasse du Gard ou du Val de Marne. J’ai été touché par des billets ce matin, qui ont contribué à me chambouler un peu plus : j’étais déjà pas mal…

D’abord c’était un billet de mon amie CC, qui est une fille que j’apprécie beaucoup. Je mets un lien sur son blog premium, politique. Peut être aussi parce que son jardin n’est pas fait pour des liens à tout va. Mais elle a écrit un billet qui m’a profondément ému.
Qui ne mérite pas plus de commentaires ici, parce que ce n’est pas le but. Je n’ai pas su commenter là bas, je ne ferai pas des tonnes ici. Mais le ventre, qui avait déjà une boule bien costaude, a repris un coup…

Ensuite, je suis allé chez l’adorable Shaya. Elle est bien cette fille, et il est bien ce blog, qui parle de chose vraiment humaine… Parfois ses coups de blues, écrits avec une finesse que j’envierai presque. Aujourd’hui, le billet était vraiment à la fois beau, à la fois dur. Et oui, parfois il n'y en en effet que des mauvais choix...
Il faisait écho à un billet d’un blog que je ne connaissais pas, chez Belapoizon. Deux billets qui ont contribué à mon moral très sombre aujourd’hui, mais deux billets très beau. Sur un sujet dur, la maladie…

Oui, il y a des jours comme ça, où l’esprit est embrumé par biens des nuages. Des jours où on aimerait ne voir personne. Tout autant qu’on espérerait un appel, un mail, un signe, de certaines autres personnes. Un jour où on ne sait pas ce qu’on fout là, et où on aimerait bien disparaitre…

Demain, ça devrait aller mieux…

mardi 19 juillet 2011

Quel candidat PS être vous (et quel UMP aussi) ?

Puisqu'il pleut dehors, autant jouer. Notre ami Antidote, blogueur gaulliste que je trouve sympathique et dont les valeurs me sont proches, nous propose un test digne des meilleurs Mickey Parade ou Journal de Mickey de notre enfance. Amusons nous !

Le premier test s'intitule : "quel candidat à la primaire socialiste êtes vous". Il est drôle.
Juste une paire de question, pour vous laisser le plaisir d'aller le faire...
Vous adoptez un chien
♦ - Un bouledogue
♥ - Un grand caniche
◊ - Un setter
ο - Un Saint-Bernard
♣ - Un lévrier espagnol

Quand vous étiez petit, vous souhaitiez devenir
♦ - Infirmière-chef, pour prendre soin
◊ - Procureur de la République, pour faire embastiller les malfaisants
♥ - Présidente de l’association des parents d’élèves
♣ - Footballeur, pour être célèbre
ο - Représentant de commerce, receveur des postes ou boulanger, un type normal, quoi
Et donc le résultat vous montrera si vous être plutôt l'Obama du Poitou (fraternité et démocratie, et bien sur ouverture à fond les ballons, sont les deux mamelles de votre action) ou l'Obama de la Bresse, par exemple. C'est amusant.

Et comme mon ami gaulliste en ces temps pluvieux, il nous propose un deuxième test :
"de quelle tendance UMP êtes vous ?".

Avec, comme question par exemple :
1. Quand vous étiez petit :
◊ - Vous souhaitiez devenir comptable.
♣ - Vous vouliez devenir policier. Ou douanier.
♥ - N’importe quel métier, du moment qu’il y soit question de concorde nationale, d’union, et de lutte contre les ferments de la division.
♦ - Chef. De n’importe quoi, mais chef. Et célèbre aussi. Très célèbre.
ο - Fonctionnaire, pour servir l’Etat.

Votre petite dernière vous annonce que son petit ami est musulman et qu’il vient dîner ce soir
♦ - Vous accusez le coup. Puis, au cours du dîner, vous promettez au jeune homme une investiture de l’UMP aux prochaines élections législatives afin de promouvoir sa communauté.
◊ - Vous l’accueillez, plein de gravité, et vous excusez de tout ce qu’ont pu raconter certains membres de l’UMP si peu fidèles aux valeurs auxquelles vous croyez.
♥ - Vous lui rappelez, entre la poire et le fromage, le grand combat de Jacques Chirac contre l’extrême-droite et lui assurez que Nicolas Sarkozy s’inscrit dans la continuité de son prédécesseur.
♣ - L’air gourmand, vous vous hâtez de préparer l’apéritif. Vous servirez un Bourgogne accompagné de rondelles de saucisson de montagne.
ο - Qu’il soit musulman, catholique, mécréant ou écologiste, vous vous méfiez de tout ce qui approche votre fille.
Ainsi, nous pourrons savoir si nous sommes plutôt proche de la France éternelle, du rêve des comptes équilibrés, ou tout simplement sans aucune ligne idéologique autre que celle de prendre le pouvoir...

En attendant dimanche et les rébus du Coucou, jouons un peu en espérant que la pluie s'arrêtera vite de tomber, et que le ciel redeviendra plus clément...

lundi 18 juillet 2011

Horreur à la capitale...

Vu sur le fil info de msn.com... C'est affreux...

Pauvre Paris...

Ségolène Royal m'invite à la rejoindre...

Je dois souffrir d’une addiction à Ségolène Royal. Chaque fois qu’elle parle, il me vient cette incontrôlable envie de parler d’elle. Et forcément, quand Ségolène Royal, en plus, parle de moi et m’invite à la rejoindre, je ne peux rester silencieux et fermer ma gueule

Donc ce weekend Ségolène Royal faisait parler d’elle. Elle ne propose pas comme une copine d’augmenter le budget de la culture en prenant une partie du salaire des heures supplémentaires du couillon qui bosse, non. Ségolène Royal parlait politique, en proposant un rassemblement jusqu’à la droite gaulliste.
Mais tiens : c’est chez moi ça ? A ce moment, je dois cesser d’avoir des jugements négatifs vis-à-vis à de Ségolène Royal, et écouter ce qu’elle à dire. Peut être, nonobstant tout le mal que je pense d’elle, elle me proposera quelque chose qui politiquement, peut m’intéresser.

Alors j’écoute : « en cas de victoire aux primaires, je m’engage à rassembler. d'abord les socialistes, ensuite les écologistes, l'extrême gauche, les centristes humanistes, mais aussi la droite gaulliste ». Et là tiens, je retombe sur terre. Pas lourdement car je n’étais pas monté bien haut. Mais… Mais c’est non à la gentille et aimable proposition de Ségolène Royal.

C’est non car je pense qu’il y a des rassemblements qui ne peuvent pas se faire, qui ne doivent pas se faire. Mon coté intolérant sans doute... (mais bon, je suis de droite aussi, ne me demandez pas de n’être qu’amour et bons sentiments).

Ségolène Royal veut commencer son rassemblement par les écologistes. Ceux des très tolérants qui balancent des seaux de purins sur Nicolas Hulot, qui vandalisent des champs d’OGM, qui veulent supprimer le 14 Juillet. Ou les autres ? Parce que dans le premier cas, déjà, ça sera non.
Mais ensuite, j’entends que Ségolène Royal veut récupérer l’extrême gauche. Celle de Mélenchon (qui sera probablement ministre socialiste en cas de victoire) ? ou celle des Poutoux, Besancenot, Laguiller ? Là, déjà, c’est non pour moi. Ratisser large, c’est bien. Mais rester sur un même spectre de valeur commune, c’est mieux.
Après, mes amis centristes humanistes sont invités dans ce grand bazar à la gloire de la candidate. Je ne sais pas s’ils iront ou pas (y a-t-il des places à prendre ?). Mais bon, si on est invité à une table où on peut parler de tout, sauf de politique, mouais bof.

En tous cas ça sera sans moi. Mais merci de l’invitation, Mme Royal.

Et sur le reste, je préfère ce type de débat et de polémique, à celles sur les « propositions citoyennes de Joly », et les torrents de haine (de part et d’autres) qui en ont découlé…

dimanche 17 juillet 2011

Quelques soupirs d'un fin de weekend...

C’était la mode, lors de ce long weekend (pour ceux qui ont pris un pont), de demander « alors, vous faites quoi ? ». Un tag qui permet de voir, quand on passe faire un tour du Wikio Backlink, que la maladie de la liste de lien qui ne sert pas à grand-chose et vous anonymise joyeusement n’a pas disparu. Ce n’est pas grave…

Non, ce weekend, je n’ai pas fait grand-chose. Je pourrais mettre une photo de barbecue, ou de verre de bière vide… Ça serait un joli résumé.

Finalement, n’avoir pas trop été sur les blogs et les flux d’actualité ne m’aura pas fait de mal. Parce qu’en cette fin de semaine, les donneurs de leçons s’en sont donnés à cœur joie… J’en aurais vu, des morceaux de marouaille dire à des morceaux de brie ou de camembert qu’ils sentent un peu fort…

Évidemment la polémique politicienne à deux francs, avec cette proposition « citoyenne » d’Eva Joly, qui a vu ci et là des réactions. Pas toutes du meilleur gout. A droite notamment, certains réactions étaient ridicules. Se taire aussi, c'est bien : ça évite de dire des conneries. Mais à gauche aussi, c'était remarquable...
Je retiendrais, pour ma part, une nouvelle fois les « indignations » d’une certaine partie de la gauche. Martine Aubry a donc été choquée par Fillon, par Chevènement… Elle a le droit. De même qu’on a le droit de trouver sa posture, par certains côtés, assez affligeante.

Pour ma part, c'est certains soutiens à la position d'Eva Joly qui m’ont choqué... Et certains billets à la fois haineux et pleins de leçons de tolérance vis à vis de tout ce qui n'est pas de gôche.
Je suis toujours impressionné par cette certaine gauche (la vraie hein) qui passe son temps à "vomir" à propos de tout et sur rien... Et qui donnent des leçons de tolérance à la terre entière, avec un peu de bile sur le bord des lèvres (ils viennent de vomir on rappelle). C'est leur droit.
Mais il faut avoir l'estomac solide : voir tous ces indignés professionnels passer leur temps à vomir, ça me donnerait presque envie de vomir...

En tous cas, nous verront certains clivages surgir durant cette campagne, et qui à mon avis dépasseront les classiques auxquels nous sommes habitués… Mais si la campagne, à gauche, est du niveau que l’on a vu ce weekend (flatterie du boboisme de base, insulte vis-à-vis de tout ce qui n'est pas de gauche et de ceux qui apprécient certaines traditions républicaines), je serais serein du côté de l’UMP ce soir…

Le monde du foot a également ses donneurs de leçons… Jean-Michel Aulas est extraordinaire. Je ne rappellerai jamais assez l’ensemble de son œuvre. C’est pourquoi je suis très amusé de lire sa réaction : « Je trouve que Puel manque de dignité »…
Que Jean-Michel Aulas considère qu’une tierce personne « manque de dignité », cela m’amuse.

Mais je pense que le meilleur donneur de leçon, c’est mon ami Romain Blachier qui l’a eu… En ayant reçu un mail de menace de la part du producteur d’Afida Turner, suite à un de ses vieux articles… Un article de Romain qui se passe de commentaire, mais qui se lit avec délice.

Avoir passé ce weekend du 14 Juillet loin de mon PC n’était pas une mauvaise chose.
La semaine qui vient sera difficile… Personnellement (des échéances qui me stressent un petit peu beaucoup…). Mais aussi sur les blogs. Je crains que si la tendance de ce weekend se poursuit, l’ambiance sur les blogs risque d’être vraiment mauvaise… Mais bon, 2012 arrive à grands pas. C’est bien… Mais ça risque d'être dur...

samedi 16 juillet 2011

Mes musiques de l'été

Encore une merveilleuse idée de notre ami Lolobobo, sympathique animateur de notre blogosphère : proposer notre chanson de l'été. Une chanson qui a marqué un de nos étés, et nous est chère...
Nous avons déjà été quelques unes et quelques uns à répondre à cette merveilleuse idée.

Pour aider Lolobobo à faire sa playlist, je lui propose une chanson d'un chanteur bien de chez moi. J'ai souvent parlé de Ricoune, mais c'est vrai que ces chansons me rappellent mes fêtes du Gard bien de chez moi.

Cette chanson que je mets en lien évoquera peut être quelque chose à la sétoise Julie. Sur l'air du Vino griego (ou Pena baiona pour les fans de rugby), Ricoune nous propose sa vision des fêtes de la Saint Louis. Cette chanson me fait toujours vibrer, et lorsqu'il la chante en live dans un de mes fêtes de villages, accompagné par son orchestre ou par la péna locale, j'avoue beaucoup d'émotion...

Et puisque un faucon qui ne parlerait pas d'une chanson japonais dans un billet musical ne serait pas un vrai faucon, je mets en ligne une deuxième chanson...

Rien à voir. Un animé que je viens de terminer et qui m'a aussi donné beaucoup d'émotion : Angel Beats, une merveille de 2010 (Homer : note le !). Sans doute le meilleur animé que j'ai vu depuis Black Butler.
Une petite chanson bien rock tiré du cet animé, un peu musical sur les bords. Du girl band "Girl Dead Monster", cette chanson s'appelle Crow SOng. Et j'adore la version live...
J'autorise Lolobobo à ne pas l'inclure dans sa playlist estivale, mais perso j'aime beaucoup...

Et que continue cette chaine durant tout l'été...

vendredi 15 juillet 2011

Joly proposition citoyenne à la mord moi le zouzou...

J'adore Europe Ecologie - Les Verts. Enfin, surtout les militants : grâce à eux, au revoir l'épouvantail Nicolas Hulot (qui aurait pu faire électoralement un joli score), bonjour l'épouvantable Eva Joly. Qui fera probablement un score à la Parti Communiste Français, entre 1 et 2%, et ça m'ira très bien de voir les faibles revenir à des scores électoralement bas.

Aujourd'hui, Eva Joly fait une proposition extraordinaire : supprimer le défilé militaire du 14 Juillet, pour le remplacer par un "défilé citoyen". Un truc qui ne veut rien dire du tout, mais qui plaira à certains qui aiment les "trucs citoyens" bien couleur rose rouge...
Cela va sans dire que cela me gonfle, ces "trucs citoyens" qui ne veulent rien dire, et qui ont une connotation qui me déplait fortement.

Nous entrons en débat électoral, donc tout candidat à la droit de proposer tout et n'importe quoi. Surtout n'importe quoi. Eva Joly veut faire une campagne écolo bien très à gauche, bien lui fasse. Je ne voterai pas pour elle, mais il n'était pas prévu qu'elle cherche à me convaincre.

Par contre, j'ai trouvé hier le défilé militaire, que j'ai suivi à la télé en donnant le biberon, très beau et très émouvant. Ca m'emmerderait de le voir remplacé par une "fête solidaire citoyenne" qui plaira à deux trois gauchistes de salle à manger en mal d'idéal...
Et qu'Eva Joly continue encore toute la campagne comme ça. Cela ne fera pas revenir Nicolas Hulot (quoique chez les verts on ne sait jamais), et ça fera un score infinitésimal pour ces verts rouge qui m'ira très bien...

mardi 12 juillet 2011

Message très personnel, d'un 12 Juillet comme les autres...

Il suffit souvent d’une chanson, qui rappelle une époque, un souvenir. Qui est lointain : 2002, c’est bien avant-hier. Mais qui reste présent, quand une étincelle vient redonner un peu de lumière… La chanson qui passe sur mon winamp, alors que je vais aller me coucher, et une chanson de Jean-Jacques Goldman. « Je voudrais vous revoir » en est le titre, et le texte est vraiment beau.
Nous sommes un 12 Juillet. Et si 1998 m’a vu faire la fête, 2002 c’était autre chose…

Je sais que la question ne devrait pas se poser. Elle n’est pas taboue, elle est simplement inutile. Mais des fois, je me demande si je suis lu par cette personne… Je me demande si quelque part entre le Creusot ou le pays de Gex, elle passe ici parfois. Je me le demande…

Si elle passait, elle verrait qu’Orphée a quitté le monde des enfers depuis bien longtemps. Sans rancune, sans tristesse, rien...
Elle verrait que je suis un heureux mari, un heureux papa. Elle verrait que Falconette est une personne fabuleuse.
Elle verrait que politiquement, je suis toujours celui qui avait reçu de sa voix le résultat de l’élection de Mai 2002.
Elle verrait que malgré des moments de doute, malgré des moments de franches tristesses l’année dernière, et des moments de douloureuses mélancolies, je suis un garçon heureux aujourd’hui.

Elle saurait aussi, si elle me lisait, que malgré tous les moments où mon ventre s’est noué devant certains souvenirs, je n’en veux à personne. Surtout pas à elle. A moi un peu des fois, parce que des erreurs on en fait, et j’en ai accumulé un certain nombre. Mais s’il y a eu de la colère à certains moments, de la douleur aussi, aujourd’hui il n’y a plus rien. Sinon un regard qui se perd dans le vague, et qui se dit que des fois, vraiment, on se prend la tête et le moral pour pas grand chose...

Aujourd'hui, il n'y qu'un esprit qui aime parfois à vagabonder sur les bords de ce chez Lac Léman. Un esprit apaisé aussi. Avoir retrouvé une chère amie de la fin de mon enfance, et avoir trouvé un semblant de réponse à des inquiétudes qui me taraudaient depuis tant de temps m’ont forcément rendu différent.

Et avoir rencontré, de près, la mort de proches, m’a fait grandir. Aujourd’hui je suis père : ça tombe bien, je me sens adulte réellement depuis finalement peu de temps.

Si elle passait à proximité de ma maison, elle saurait enfin que je préfère finalement garder les bons souvenirs, même s’il y en a eu aussi des douloureux. Même si je les ai bien souvent ressassé, et que quelques parts ce soir, ceux sont eux qui font que je mets sur clavier ces quelques mots.


Si elle passait à proximité de ma Maison du Faucon, elle serait bien reçue...

Ce (très) bon député Dosière

J'avais déjà écrit ici tout le bien que je pensais du député de l'Aisne René Dosière. Ce dernier a eu, en 2007, la grande surprise de voir que son parti, le délicieux Parti Socialiste, n'avait pas la même sympathique que moi (qui suis de droite) pour son travail : il lui avait mis en face un candidat officiel. Mais René Dosière, fort d'un bilan de député remarquable, a été réélu.

Il a déposé il y a peu deux amendements, que je juge pour ma part, en tant qu'élu local, et en tant que citoyen (non, décidément je n'aime plus l'utilisation qui a été faite de ce joli mot... j'en chercherai un autre), très pertinents :
  • Obliger les collectivités territoriales à passer par une délibération pour attribuer des avantages en nature aux élus (voiture de fonction avec chauffeur, téléphone portable, logement de fonction…) ;
  • Suppression de l’écrêtement, qui permet aux élus cumulant plusieurs fonctions, et dont l’indemnité est plafonnée à 1,5 fois le montant de l’indemnité parlementaire, de redistribuer le surplus d’indemnité qu’il ne peuvent pas percevoir, à d’autres élus de la collectivité concernée.
Des règles de bons sens. Dont je suis surpris qu'elles n'existent pas encore...

Ces amendements ont été retoqués par le Sénat. Probablement le seront ils aussi par l'assemblée nationale.

Pendant ce temps, les candidats extrémistes de tous bords se régalent : ils ont une élection présidentielle à préparer, et vu tout ce qu'on leur donne à manger en ce moment...