lundi 23 avril 2012

Sentiments électoraux de premier tour

Quelques sentiments sur le premier tour qui s’est passé hier. Analyses non, sûrement pas. Juste des sentiments personnels.

J’étais de dépouillement. Pendant que j’ouvrais les enveloppes, je n’avais pas trop le temps d’aller jouer sur les sites belges ou sur Twitter. Le dernier bulletin ayant été ouvert vers 19h50, j’ai reçu les résultats par push, à 20 heures, alors que j’allais en direction du bar du bureau de vote avec la femme du maire, et un copain adjoint.

Ma première réaction a été la surprise de voir la différence entre Hollande et Sarkozy. L’UMP officielle peut tourner le résultat dans tous les sens, c’est un mauvais premier tour pour le président. Après, je pourrais reprendre 5 ans de billets de blog où j’exprimais ma frustration réelle d’électeurs (et élus) de droite, devant une méthode de présidence et des choix contestables.
Bizarrement, la première chose à laquelle j’ai pensé, c’était l’EPAD, l’histoire de Jean Sarkozy. J’ai l’impression que ce fut le début de la chute. Peut-être n’en suis-je pas loin.

Ensuite, les résultats globaux sont arrivés sur mon iPhone, pendant que je me servais un verre de blanc. Le Pen très haut, presque 20%. Vus les résultats de mon village, et de ceux aux alentours qui m’étaient parvenus, je n’étais pas surpris. Le Gard a mis Le Pen en tête. Et au niveau national, elle est très haute.
Puis le résultat de Jean-Luc Melenchon, décevant pour ses supporters. Pas pour moi. Je confesse : j’ai souris lorsque j’ai vu que les premières estimations donnaient un Melenchon à moins de 11%. Et j’ai repris un verre de blanc…
J’ai repensé à la campagne déguelasse du Front de Gauche chez moi, qui ont collé de partout, et n’importe où. Pire que le Front National, qui en terme de pollution étaient les numéros 1. Ils furent battus… Et j’ai souri, encore une fois, de voir Le Pen si loin devant Melenchon… Une campagne qui se base sur l’insulte, je ne peux pas. D'ailleurs, il aura été amusant de voir Jean-Marie Le Pen remplacé par Jean-Luc Mélenchon sur ce coté là... L'outrance qui remplace l'outrance. Pas sur que la démocratie et la république y gagnent, mais est ce leurs principales préoccupations ?
Des fois il y a une morale électorale. Et voir Mélenchon loin des scores promis, c’est une bonne morale…

Je m’étonnais de ne toujours pas voir Bayrou sur mon iPhone. Le voir dans le ventre très mou de ce premier tour m’a fait de la peine. Je parlais de morale tout à l’heure. Là, il y en a moins… J’ai longtemps dit ici ce que je pensais de Bayrou, de son discours, et de son projet pour le futur. Le résultat a été pour moi quelque chose qui m’a déçu. Rien de plus à dire…

Sinon que mon leitmotiv politique a été battu en brèche par ce premier tour… En rentrant du bureau de vote, j’en parlais à mon meilleur ami au téléphone. J’ai toujours pensé qu’en politique, celui qui gagnait était celui qui rassemblait le plus grand monde. Et j’ai toujours pensé que le rassemblement se faisait au centre, en récupérant un tous ceux de son camp, et un peu du camp d’en face, pour faire le 51% qui fait que notre tête arrive à 20 heure sur TF1.
Je me suis trompé. Hollande a fait une campagne à gauche, où tout ce qui était de droite devait se prendre des coups de pieds dans la bouche. Sarkozy a été dirigé par Buisson, ce qui veut dire beaucoup de choses pour les initiés qui lisent nos modestes blogs. Et sont arrivés 3 et 4 les frères et sœurs siamois Le Pen & Mélenchon, qui se combattent pour la forme mais qui sont les mêmes.
Donc mon idée de « une campagne se gagne au centre » s’est prise une maroufle d’enfer. Je me suis trompé. Ca arrive. Souvent même…

Je termine par les petits candidats. Le faible score des verts et Joly m’ont offert l’occasion d’un délicieux rosé une fois rentré à la maison. Me dire qu’ils peuvent avoir des ministres et 30 députés me glace le sang, mais ça sera un autre débat…
Le score très modeste de Nicolas Dupont-Aignan ne m’a pas laissé indifférent. Parce que beaucoup de valeurs communes avec lui, et une affection personnelle réelle. Après il y a des élections. Qu’il soit candidat était quelque chose de légitime. Après, sa campagne et ses positions ont été ceux qu’elles ont été…

Rien à dire sur Poutoux, Arthaud et Cheminade. Ils ont bouffé du « temps de parole » et de l’argent public pour rien. Je pensais que leurs candidatures ne servaient à rien. Je le pense encore plus…

Après, il y a demain. Demain, pour moi, c’est un départ à Lisbonne. Une pause : l’entre-deux tours se fera sans moi.
Mais le premier tour est passé. Enfin…

(l’image est une photo que j’avais prise en 2002, depuis le premier bureau de vote que j’ai tenu, dans mon village d’enfance… C’était la vue que j’avais depuis la petite fenêtre à côté de moi… Ce château est mon Mont du Faucon… C’est important de savoir d’où on vient… Moi, je viens de là)

Joyeux anniversaire Nicolas @jegoun

Offrons une bière à notre ami Nicolas : il saura quoi en faire. Joyeux anniversaire !

vendredi 20 avril 2012

Affiches de campagne...


J'ai juste trouvé ça très drôle...
Une connerie reçu cette après-midi par mail, avant de partir en weekend...



 Bonne fin de campagne...


Dimanche, c'est jour d'élection

Je serai mobilisé toute la journée de dimanche pour tenir un des bureaux de vote de mon village. Peut être aurais je un peu le temps d’une visite au bureau de mon ancien village, mais l’urne sera l’objet clef de ma fin de semaine.
J’avais écrit mercredi un billet pour remarquer que je m’étais peu (voire pas du tout) exprimé sur la campagne de l’élection présidentielle. Peut-être puis je essayer de m’atteler à l’écriture de quelques uns de mes sentiments, en ce dernier jour de campagne officielle…

Il y a 5 ans, j’avais fait une galerie de 12 portraits, chacun sur un des candidats de la présidentielles. J’avais bien aimé cet exercice, que j’aurais aimé réitérer cette année, si la motivation et l’inspiration eurent été présentes. Je concluais chacun de ces billets, où j’exprimais mon ressenti par rapport au candidat, en disant si oui ou non ce dernier avait une chance de recevoir mon vote.

Si j’avais répété l’exercice, j’aurais été très rapide sur Jacques Cheminade, Philippe Poutou, Nathalie Arthaud. Je trouve ces candidatures inutiles, et de nature à décrédibiliser l’élection présidentielle.
Je ne dirais rien de plus sur Cheminade, qui n’apporte rien. Philippe Poutou me parait faire une meilleure campagne sur la fin (le début était une catastrophe), mais sur les idées et l’idéologie, rien de différent de Nathalie Arthaud (qui a toujours l'air méchante et pleine de haine, c'est usant). Était ce la peine d’en avoir deux, voire trois avec Jean-Luc Mélenchon ?

Jean-Luc Mélenchon, j’ai souvent écrit sur lui. J’ai détesté la campagne de ses militants, qui ont fait pire que le Front National localement en collant de partout et n’importe où. Une campagne déguelasse. Après, sur le discours du candidat, il est évident qu’un candidat qui insulte (Le Pen, Sarkozy, etc…) et cherche constamment l’outrance, cela ne me convient pas.
J’ai été souvent choqué par la manière dont Mélenchon et ses amis traitaient ceux avec qui il était en désaccord. Je me demande ce qu’il se passerait, coté « liberté d’expression », et même liberté tout court, si ces gens là arrivaient au pouvoir…
Après, il aura fait une campagne remarquable. Et son score sera haut. Le moins possible j’espère, mais quoi qu’il en soit cela sera une réussite.

Eva Joly est l’autre coté de la pièce. Une campagne consternante, qui s’est terminé par un show que j’ai trouvé personnellement affligeant. Pauvres norvégiennes ménopausées, qui ne méritaient pas ça…
Je suis foncièrement en désaccord avec les idéologies des verts, sur pleins de points (sociétal, politique, scientifique, industriel…). Je serai ravi si le score de leur candidate était le plus bas possible.

Je termine le portrait des gens de gauche par le favori François Hollande. Je ne voterai pas pour lui, aussi parce qu’il prévoit de gouverner avec les verts, et qu’un gouvernement comportant des Aubry, Montebourg, Royal, avec une influence notable de la gauche de la gauche, ne me convient pas.
Pour autant, j’ai souvent exprimé de la sympathie pour le bonhomme. Je n’oublie pas la manière dont ses « amis » socialistes lui avait craché à la figure, lors de la dernière présidentielle. La manière dont Royal l’avait traité le soir des législatives. Aujourd’hui, ces mêmes qui lui jetaient des coups de pied à la figure lui baisent la main, lui qui va leur redonner les clefs du pouvoir. Le monde est remarquable… Et cela prouve que l'on ne meurt jamais en politique...

L’électeur de droite que je suis n’a plus que quatre choix possibles.
Évacuons de suite le premier. Marine Le Pen. Je n’ai jamais voté Front National, je ne commencerai pas dimanche. Non que cela soit un scandale ou une infamie de voter Le Pen. Pas plus, en tous cas, que de voter Melenchon ou Arthaud. Pas moins non plus. J’ai trop de désaccord avec elle sur des valeurs ou des idées pour lui accorder mon suffrage.
Il me reste les trois derniers candidats, pour qui j’hésite toujours au moment où j’écris mon billet.

Nicolas Dupont-Aignan, j’ai toujours eu de la sympathie pour l’homme, que je trouve courageux. Mais il y a plusieurs mais… D’abord, je n’ai pas envie d’un vote de témoignage. Et NDA est une candidature de témoignage, dont les quelques pourcents n’amèneront aucun infléchissement d’une politique.
Ensuite parce que je ne me suis jamais considéré « souverainiste ». Euro-sceptique, je l’ai été longtemps, et sur bien des points je le suis toujours. J’ai voté non en 2005. Si le référendum avait lieu demain, peut être mon vote serait différent. Parce que j’ai peut être changé. Sortir de l’euro me parait être une mauvaise idée.
Enfin, je n’ai pas aimé sa boutade (j’espère que ça en est une) « je pourrais prendre Marine Le Pen premier ministre ». Pour certains, il y a un raccourci « eurosceptique + droite = extrême droite », et cette déclaration valide cette caricature. Je n’ai pas aimé.

Pour autant, il représente quelque chose que j’ai envie d’encourager. NDA est foncièrement républicain, et il défend des valeurs à droite qui me parlent. Peut être que je voterai pour lui.

Nicolas Sarkozy, je l’ai suffisamment critiqué durant son mandat pour glisser son nom dans l’urne dès le premier tour comme si de rien n’était. Je n’ai pas été fan de sa campagne. Campagne sans programme. Que fera-t-il s’il est réélu ? Je n’ai toujours pas compris, et je ne sais pas si le candidat le sait lui-même…
Après, je préfère un gouvernement composé de gens de droite, même UMP, qu’une nouvelle gauche plurielle. Même si cela implique de garder le même président. Aujourd’hui, je ne sais pas.
Voter pour Sarkozy dès le premier tour reste une possibilité. Mais il y a là encore beaucoup de « mais », et une relation que j’ai avec lui qui n’a jamais été simple. Mais j’ai l’impression que dans la droite gaulliste, chiraquienne et républicaine, nous sommes nombreux dans ce cas…

Reste François Bayrou. Disons le tout net, c’est celui que je préfère des dix, mais sa campagne est pour la Déception avec un grand « d ». J’ai le souvenir d’un meeting qu’il tenait en début Mars. Au même moment sur Foot +, Marseille se faisait humilier à Evian. Je zappais entre le match, et son meeting qu’il tenait sur l’Europe. J’avais l’impression de deux vides qui se télescopaient…
J’ai l’impression que François Bayrou a toujours tiré à coté, durant la campagne. Oui, je partage totalement son constat, ses alarmes, ses mises en garde. Mais je n’ai toujours pas compris quelles étaient ses proposition, quel était son programme, quelles étaient ses idées fortes.
Si, y a son idée de référendum quelques jours après les élections présidentielles. Comme si une élection ne suffisaient pas à avoir une légitimité suffisante pour agir, comme s’il fallait demander encore une fois aux électeurs : « vous êtes sur ? ».

Impression d’une campagne à coté. Et c’est dommage, parce qu’il me plait bien cet homme. Mais le lien avec le peuple ne s’est pas fait. Sans doute de sa faute : il n’est jamais rentré dedans la campagne. Pourtant pour moi, c'était le meilleurs, tant par sa stature, sa personnalité, son discours, et ses valeurs.
Là aussi, François Bayrou est une possibilité de vote. Mais toujours les « mais »… Et ils sont nombreux.

Reste la possibilité de l’abstention. Mais étant présent au bureau de vote, ça me serait idiot. Un vote blanc ou nul ? Là encore inutile. Et pourtant, si mon choix n’est toujours pas fait dans l’urne, il faudra bien la prendre en compte, cette éventualité…

En 2002 et en 2007, j’avais voté la dernière heure. Cette année, sans doute ferais je pareil. Et de toutes manières, quelque sera mon choix, ça sera le mien. Celui d’un citoyen qui va voter, en sachant qu’après les législatives, la situation a d’immenses chances de ne pas être bien meilleure…

Sinon, pour les photos, c'est la Crête. Pourquoi ? Pour rien. Peut être parce que je pars quelques jours en vacances au lendemain du premier tour. Ça sera très bien...

le changement, c'est maintenant sur Blogger...

Blogger a changé... Deux jours avant le premier tour de l'élection présidentielle. Et ça fait drôle, ça me fait drôle.
Je dois être conservateur, sans aucun doute. Je n'aime pas ce changement, je n'aime pas ce nouveau blogger. Comme je n'ai pas aimé le nouveau Wikio, et la disparition de ces labs qui me manquent aujourd'hui, et qui font que l'activité de blog, en plus à cette période très militante, ne m'est plus agréable. Et perd de l'intérêt pour moi.

J'avais ouvert mon blog en Novembre 2004. Cela fait 8 ans que j'avais la même page d'accueil sur Blogger. Une habitude qui s'en va, c'est dommage. 
Drôle et triste impression qu'en ce moment, beaucoup d'évènements (somme toute insignifiants en absolu) se liguent pour me détourner des blogs... 

Enfin bon, tout ceci n'est pas bien grave...

mercredi 18 avril 2012

Prendre du recul (la fuite)

Cela fait plus d’un mois que je ne blogue pratiquement plus. En tous cas pas sur la politique. Nous sommes en pleine campagne électorale. Sur bien des blogs on parle politique. Sur le mien, force est ce constater que... bon non.

Il ne s’agit pas d’un choix délibéré de ma part. La campagne, sans me passionner éperdument, m’intéresse. Parce que j’aime la politique. Parce que je suis un citoyen. Un peu plus engagé que la moyenne sans doute, mais citoyen quand même, avec le même droit (et devoir) de vote. Et parce que l’élection présidentielle reste, avec la législative derrière, l’élection reine. Enfin parce que les enjeux sont suffisamment importants pour que cette campagne le soit, importante.
Mais je n’en parle pas. Parce que l'envie n'est pas là. Parce que je suis spectateur passif de cette campagne. Parmi les 10 candidats, aucun ne m’a donné cette envie d’engager mon blog à le soutenir. C’est mon droit. Comme c’est le droit d’autres de mes amis ou compagnons d’utiliser leur blog pour soutenir ou combattre un candidat.

Depuis la tuerie de Toulouse, je me suis mis à l’écart de la campagne électorale via le net, les blogs, Twitter. Au début, c’était par obligation. Une grippe carabinée, avec une fièvre de cheval, me décourageait d’aller faire un tour sur mon ordinateur ou mon ipad. Regarder la télé était la seule chose que je pouvais à peu près faire, et sur les chaines informations, la matière était là.
Ensuite, il y avait mon ressenti personnel par rapport au web. Ce que je lisais sur le web, en fin de cette semaine, me mettait très mal à l’aise. Pour ne pas dire plus. Sans doute ce que je lisais sur Twitter ou les blogs que je fréquente (ou fréquentais) n’étaient pas bien différent de ce que je supportais en début d’année. Mais juste un ressenti personnel, que j’avais exprimé dans un billet au début du mois de Mars. Peut être étais je arrivé à une saturation, au plus mauvais moment.
Je n'y arrivais plus, je ne supportais plus. Certains billets me paraissaient méchants. Certains tweet me paraissaient abjects. Et le pire, c'est que je prenais presque ça à cœur. A y penser la nuit. A songer à une réponse ou réaction de ma part. Après quelques jours à presque 40°C de fièvre, il fallait un peu calmer la machine...

Le fait était là. A un mois de l’élection présidentielle, après le surmenage grippal, j’ai eu le burn-out du web 2.0. Je ne me souviens pas la dernière fois que je suis allé sur Twitter, mais c'était y a un moment. Et aujourd'hui, je n’éprouve pas l’envie d’y aller. Ce n'était pas le cas y a quelques semaines...

Quant aux blogs, l’activité du mien est proportionnellement équivalente au temps que je passe sur la blogosphère. Le lien « tout marquer comme lu » de mon Google Reader connait le pointeur de ma souris par cœur. Je lis toujours, via ma blogroll, les blogs de ceux que j’aime bien, ou qui sont pour moi plus que des blogueurs. Sans forcément réagir.
Mais bon, la période est ce qu’elle est. Elle n’est pas propice, pour moi, à une activité sur le net qui fait que je prends du plaisir, c’est tout. Et ce n’est pas grave.

Pourquoi en écrire un billet ? Peut être parce que je reste un peu blogueur malgré tout, et que l’envie d’écrire ce que je peux ressentir reste quand même un peu présent, même s’il est bien moindre qu’avant.
Aussi parce que certains copains de web m’ont simplement demandé, par message privé, si j’allais bien, et si mon absence était due à quelque chose en particulier. Je les rassure. Je suis épuisé, c’est vrai (parce qu’une vie personnelle et professionnelle à coté qui est ce qu’elle est, avec quelques soucis qui font que je n'ai pas envie d'en rajouter d'autres), mais je vais bien. Bébé Faucon est un bonheur quotidien, nous préparons avec Falconette quelques jours de repos à Lisbonne.
Du repos... Après les deux dimanches où je tiendrais le bureau de vote de mon village, ça me fera du bien, le repos...

Il est vrai que physiquement et moralement, les choses font que je préfère, aujourd’hui, prendre du recul par rapport à un net qui, mine de rien, pompe de l’énergie quand le plaisir est moins là. Politiquement, je ne me sens pas, aujourd’hui, capable de polémiques. Pleins de choses pourraient me faire réagir, mais je n'arrive pas à les mettre sur Word. Et certains billets pourraient "mériter" (quelle prétention de ma part) un commentaire. Mais non...
Il y a quelques temps, je prenais du plaisir à la discussion, à la confrontation. Aujourd'hui, je n'y vois que polémiques, trolls, et j'ai envie de le fuir.

La fuite, c'est le mot que j'ai mis entre parenthèse dans mon titre. Recul, c'est beau comme mot, ça fait bien, ça fait "noble". Mais soyons honnête, j'ai envie de fuir une période où, je le pense, il est impossible de discuter "normalement", amicalement j'aurais envie de dire.

L'arrivée prochaine et probable des socialistes et de leurs alliés verts ou communistes au pouvoir ne m'enchante pas du tout. A quoi bon écrire sur le sujet, si c'est pour prendre une salve de trolls ou de commentaires acerbes de ce que j'avais appelé, il y a un certains temps, la "pravdasphère" de gauche. Je me souviens des commentaires m'incitant à "la mettre en sourdine"... Ne surtout pas critiquer ceux qui arriveront bientôt au pouvoir... Sous peine de subir le même sort qu'un rédacteur en chef du Figaro, ou de fonctionnaire trop "marquée à droite" ?
A coté de ça, je ne suis pas fan de Nicolas Sarkozy. Je n'ai pas aimé son mandat, et je n'aime pas sa campagne. La "sarkosphère" est dense que la blogosphère de gauche ou antisarkozy. Elle n'en demeure pas moins désagréable lorsqu'elle veut défendre son poulain en mordant ceux qui ont l'outrecuidance de penser que le président candidat de l'UMP officielle est peut être un petit peu critiquable, et que son impopularité peut aussi être compréhensible à droite.

Fuite, sans aucun doute. Je n'ai pas envie de ces polémiques. Mes états d'ame n'ayant aucune espèce d'importance, tout ceci n'est pas bien grave...
J'essaierai peut être d'écrire un billet sur la présidentielle d'ici le premier tour. Mais si ce n'est pas le cas, ça ne sera pas un drame. Je mettrai une photo du chaton qui vient nous visiter, et je parlerai du rosé 2011 de mon ami de Lirac... (il est divin)

lundi 16 avril 2012

Prendre de la hauteur

Un moment que je n'ai pas parlé de politique... Ce n'est pas un drame, je n'ai rien à dire.

Alors je parle d'un chat, qui squatte mon jardin. Qui est adorable. Il y a plusieurs chats qui trainent par chez nous, mais ce petit chaton est le seul qui veuille se faire caresser par mes douces mains allergiques à ces mignons minous.

Et tout à l'heure, surprise en levant les yeux au ciel, en direction de mon toit...

Il était bloqué le pauvre petit biquet. Et il tournait, miaulait. J'ignore comment il a réussi à grimper sur mon toit, et sans doute lui aussi... Mais le fait est là.

Alors j'ai pris une échelle. Et l'allergique au chat que je suis n'a écouté que mon coeur, qui ne peut pas ne pas battre quand il voit ces mignons petits minous.
Bon, j'ai pris mon appareil photo aussi : ça peut faire un billet de blog que je pensais...

Et finalement, en ce dimanche avant une élection présidentielle, j'en ponds un billet sans grand intérêt sur un chat qui se balade dans mon jardin...

Et pourtant je l'aime bien ce billet... Et je l'aime bien ce chat.

Parler politique, je laisse l'activité à mes copains qui croient en un camp ou un candidat. Ou qui veulent absolument la défaite d'un camp ou d'un candidat.
Ce n'est pas mon cas. Je pense savoir contre qui je voterai. Je ne sais pas qui aura mon suffrage. Et finalement ce n'est pas bien important, ça ne changera pas la face du monde, de mon pays, de mon village, savoir pour qui je voterai, ou pas.

Et quelque part, j'imagine que le petit chat s'en cognait complétement de cette question, à cet instant où il se demandait comment descendre...

dimanche 15 avril 2012

Se préparer à Hollande ? (un dimanche soir sous la pluie)

Alors Falconette a eu la bonne idée de nous faire boire de le champagne du mariage devant quelques tulipes, qui évoquent immanquablement la Hollande.
Petite touche de sourire, à l'issue d'un très beau weekend au milieu de châteaux de la Loire, où j'aurais assisté à un mariage placée sous la protection d'Athéna et de ses chevaliers...Et qui que soit le prochain président, mon bébé continuera à sourire. Je continuerai à boire des coups le soir avec les amis et les gens que j'aime. Et il faudra continuer à se battre pour essayer d'être heureux.

Sinon Marseille a gagné la Coupe, à l'issue d'un match de merde mais seule la victoire est belle. Merci Didier Deschamps, et merde aux Winners et à ces pseudos supporters qui font honte à mon club.
Et il tombe de la neige fondue en bord d'Auvergne. Ce soir, Saint-Etienne est sous la pluie. Un petit passage sur les chaines d'infos et sur quelques blogs (que je sache ce qu'il s'est passé à Vincennes et à la Concorde quand même), une saucisse pomme de terre accompagné d'un rouge de chez moi...

Le reste, on verra ça dans la semaine. Je me coucherai tôt ce soir...

samedi 14 avril 2012

Passage à Romorantin...

Petit passage dans une ville que je connais très peu, mais que j'aime beaucoup. Pour le mariage d'une amie importante pour moi. Une preuve que le net est un outil merveilleux, qui permet des rencontres merveilleuses...Je n'avais jamais remarqué que cette capitale de la Sologne avait des ressemblances très fortes avec l'Isle sur Sorgues, ou d'autres "Venise provençales" comme il est de coutume d'appeler ces villes noyées par des multiples canaux et rivières...
Un joli weekend. Le sénateur-maire était en forme, et autant ému qu'émouvant. La soirée va se continuer dans un château de la Loire. J'aurais des photos...

Si mon équipe de foot de cœur pouvait rapporter un titre en Provence, le weekend serait vraiment merveilleux...

mercredi 11 avril 2012

La France rurale oubliée...

Intéressante infographie du Parisien de ce dimanche. Qui montre l’intérêt que les candidats à la présidentielles portent à certains départements.

Comme le dit le titre, il y a les départements courtisés. Et les autres… Il y a ce que l’on appelle communément « la banlieue ». Avec tout ce que cela comporte comme sous-entendus, comme images d’Epinal. Il y a ce « marathon de la banlieue » de François Hollande ce weekend. La visite de Sarkozy en Drancy. Et les autres, pour qui la banlieue, c’est the place to be.

Et il y a les autres… Mon Vaucluse par exemple, où je suis né. Aucune visite. Avignon, le Lubéron, le Ventoux, ses vins, ses villages, ne méritent pas de visite ou d’attention. Mais c’est bien connu : les problèmes sont « dans les banlieues », sûrement pas en campagne ou dans les villages.
Cette France rurale qui n’intéresse pas. La Lozère par exemple, où c’est bien connu il n’y a aucun problème de délinquance, de chômage, de mal-être ou de malaise. La Creuse, où tout va bien. Et il est bien connu qu’en Ardennes, coté emploi tout va parfaitement bien.

« Les politiques ne s’occupent pas de la banlieue », qu’on entend dire et redire, en rap ou en vers, ici et là. Je me demande s’ils s’intéressent aussi à la France rurale, qui souffre autant que celles des « quartiers »…

Il y a les départements et les zones de France courtisées. Et y a les autres…

mardi 10 avril 2012

Le cirque Melenchon

Le Front de Gauche ont a décidé de faire une campagne à la sale, en collant n'importe où. Visiblement, ça marche dans les sondages. Ça pollue et ça détruit nos paysages, mais ça donne des voix visiblement.

Et aussi ça donne des photos qui m'amusent. Cette dernière, sous le pont pour aller dans mon village d'enfance, m'a bien amusé...
La politique est un drôle de cirque... Je ne sais pas quel genre de clown est Jean-Luc Melenchon. Il y en a des moins rigolos que d'autres, des clowns. Des candidats aussi.

Bah... Demain, Jean-Luc Melenchon sera remplacé par Marine Le Pen. Les militants du Front de Gauche et ceux du Front National se battant pour savoir lesquels parviendront à mieux polluer les campagnes et nos jolis paysages... Tout ça pour finir en troisième position : c'est bien dommage...

samedi 7 avril 2012

vendredi 6 avril 2012

Vendredi saint

Pizza aux fruits de merEt pizza au saumon.
Le rosé sera un de Roquemaure, un rosé de chez moi.

Vendredi saint. Pas de viande, mais on mangera bien quand même.