La première image qui m’est venu à l’esprit, lorsque j’ai eu
la triste nouvelle cette après-midi, c’était la cathédrale de Fourvière. C’est
con, c’est idiot, mais je me dis qu’après ces 5 ans passés ensemble, sous sa
protection, juste en dessous, nous sommes un peu ces enfants…
Je joue un peu le malin, le romantique bête, qui cherche l’image
et symbole à chaque évènement, mais non…
Mes premières images, c’était d’abord mon ami à qui je pense
très fort depuis quelques jours, quand j’ai su que le sablier commençait à égrener
ces derniers grains de sable. C’est lui et sa fille, parce qu’ils restent, et
que je les aime vraiment. Je les aimais tous les trois, mais ils ne sont plus
que deux. Et bon…
Je me sens con devant mon Blogger. J’ai envie d’écrire
quelque chose, mais je n’arrive pas. Et de toutes manières, ce
que je pourrais écrire finalement, ça ne servirait à rien. Ca serait lourd, ça
serait con, et ça serait loin de ce que je ressens vraiment ce soir dans mon cœur,
dans mon ventre.
Mais ce que je ressens, finalement, on s’en bat les alibofis.
Ou les couilles (c’est la même chose). Ce qui compte, c’est la peine de mon ami
et de sa fille. C’est la peine de leurs parents à tous les deux.
Ils n'ont jamais mérité ça.
Ils n'ont jamais mérité ça.
Ce qui compte, c’est que nous sommes un de moins ce soir sur
cette Terre. Qu’il y a de quoi être en colère, être réellement « indigné »,
pour reprendre ce mot à la con qui ne veut rien dire quand il est porté par des pseudos révolutionnaires à deux balles. Parce que bordel c’est pas juste.
Ce qui compte, c'est qu’il y a de quoi être triste ce soir. Vraiment.
Ce qui compte, c'est qu’il y a de quoi être triste ce soir. Vraiment.
En tous cas ce soir je suis vraiment triste… Je m’en fous de
la Cathédrale de Fourvière. Mais le Transbordeur (et le gros Lulu tout nu sur
la scène) ou le 3615 pages blanches sur le Minitel, c’est pas joli sur un
billet. Et finalement, la Madame qui est sur la Cathédrale, elle aura une
personne formidable dont elle devra s’occuper.
Mais si elle a cinq minutes, qu’elle protège aussi ceux qui
restent…
C’était un dimanche affreux. Mais ma douleur n’a rien à voir
avec celle de ceux à qui je pense.
De celui à qui je pense très fort ce soir… (et qui me pardonnera ce titre à la con, en hommage à une idole commune...)