Intéressant billet de mon ami David Desgouilles sur l'histoire Julien Aubert - Sandrine Mazetier. Je partage avec lui le grotesque de cette sanction, et ce féminisme punitif ridicule.
David rappelle que la députée Sandrine Mazetier était de celles qui pratiquaient l'ultra-féminisme ridicule. En février 2013, elle a expliqué avoir saisi le gouvernement "pour faire débaptiser l'école maternelle, qui renvoie trop, selon elle, à l'image de la seule mère".
J'avais écrit un billet à l'époque pour soupirer devant ce féminisme extrémisme.
Pour rappel, c'est ce féminisme crétin qui s'attaquait à la grammaire. "en vrac, un combat pour que dans la grammaire française, ça soit la fin de l'emprise du masculin sur le féminin. Que l'on dise "les hommes et les femmes sont belles", "elle fait beau" au lieu de "il fait beau", etc... Un combat qui va vraiment faire avancer la société."
C'est le grand féminisme qui a supprimé "Mademoiselle" dans l'administration. Les femmes sont sauvées.
Et donc ce féminisme qui maintenant met des amendes à des députés qui respectent la grammaire et la langue française. La prochaine fois, ça sera un coup de pied dans les couilles pour être dans la bonne norme idéologique actuelle ?
Je pense modestement que Sandrine Mazetier ne défend pas la cause qui est la sienne par cet acte punitif vis à vis du (bon) député Julien Aubert (que je soutiens). Elle aurait gagné à moins de sectarisme et moins d'autoritarisme dans sa présidence.
Mais c'est bien, on en parle. Chacun se fera son opinion, et chacun aura son ou sa ridicule. Je suis convaincu que la cause du féminisme ne sortira pas grandi de cette affaire, mais c'est un autre problème...