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Bienvenue chez moi
Pourtant, une journée (et 50 cl de Côtes du Ventoux Rosé...), je suis moins enthousiaste. Pourquoi ? Simplement parce que (je suis lache, ça doit être pour ça...), j'ai peur d'être déçu. J'ai des amis qui m'ont parlé de Napoléon. Et qui m'ont dit que ça s'était terminé par Waterloo...
Bon, le gaulliste (oui, je suis gaulliste) que je suis leur parle de 1958... de ce retour, de l'installation de la Veme République, du retour de la France dans les grandes nations. Du retour de la confiance, des 30 glorieuses, de la naissance de Jonnhy Halliday... Ces mêmes amis rabats-joies me répondent, en riant, que si c'est pour avoir un Chirac 30 ans aprés, c'était bien la peine...
Bref, je plaisante, mais tout de même, le retour de Zidane me fait plaisir. J'ai entendu hurler des gens dire 'qu'il ne tenait pas sa parole'... Bah, il n'y a que les crétins qui ne changent pas d'avis... Et peut être que Lionel Jospin (l'autre "immense recours de la France, ami(e)s socialistes que vous embrasse et pense trés fort à vous, sans ironie, c'est sincere) terminera, aprés le merveilleux congrés du Mans (24 heures de folie !) qui se prépare, sa retraite à l'Ile de Ré. Mais Jospin, depuis pas longtemps, je l'aime bien (j'y dois quelque chose... je le lui paierai en l'affrontant quand il reviendra en politque, mais en l'affrontant à la loyale :) ).
Quelque part, il s'agit d'une particularité française. Nous pensons, depuis la nuit de temps, qu'il existe un "messie", un "homme providentiel", qui peut tout changer. Ce fut les RObespierre et autres révolutionnaires. Ce fut Napoléon. Pour la gauche française, ce fut Mitterand... Celle là même qui reve du Jospin providentiel.
Plus récemment, en pleine déroute algérienne et déliquescence de la République, c'était de Gaulle. Qui, comme Zidane en 98', fut l'homme providentiel de 40'. Zidane peut il faire un come back à la de Gaulle ? Remarquez, entre celui qui défila dans les Rues de Paris en 44' et celui qui revient en 58' comme le sauveur de la nation, il s'est écoulé 14 ans... Là, cela ne fait qu'un an...
Pour revenir à Zidane, un argument souvent entendu est qu'avec Zidane, la France s'est quand même plantée en 2002 (sacré été...) et 2004. Objection votre honneur : en 2002, Zidane était blessé à la cuisse... Et en 2004, Zidane a sauvé la France en évitant un nouveau Waterloo contre les anglais...
Finalement, je me dis, pour en revenir au football... Que le seul retour qui me ferait vraiment plaisir (sans parler de celui de Papin, qui était mon idole de jeunesse...), ce serait celui de Lilian Thuram. Pour moi, c'est le meilleur joueur frnçais du moment. Humainement, comme Zizou, c'est une perle. Et c'est une footballeur merveilleux. Si lui revient... Ben si lui revient, je reprendrai un quart supplémentaire de Côtes du Ventoux pour feter ça.
"Tu vas devoir mettre en jeu la chose la plus importante pour toi"Le nouveau dessin animé que j'ai commencé à voir la semaine dernière s'appelle Mai-Hime. Il s'est terminé il y a peu au Japon. Et pour l'instant, aprés avoir juste vu l'épisode 8 (on en est au début), j'ai mal au ventre et presque envie de pleurer. Suis je une petite "femelette" qui pleure facilement en regardant "les oiseaux se cachent pour mourrir" ? Bien sur que non. Mais un bel épisode de dessin animé accompagné d'une musique envoutante et enchanteuse suffit à faire exploser la pierre qui entoure mon coeur...
"Mais cette chose la plus importante pour toi, ce n'est pas forcément ta vie..."
"pas de français ont été identifiés".
J'ai beau savoir
Ne plus y
croire
Je ne veux qu'elle
Je ne veux qu'elle
J'ai beau chercher
D'autres à rêver
Je ne veux qu'il
Je ne veux qu'il
Et même
si
Nos raisons nous séparent
Même si l'on vit cet amour comme un art
Même si parfois on fait semblant d'y croire
Autant le vivre même un peu
Et même si
On garde nos manteaux
Même si la fin arrive un peu
trop tôt
J'aurais vécu d'avoir voulu ta peau
On aura aimé pour de beau
J'ai beau me dire
Q'il faut partir
Je ne veux qu'il
Je ne
veux qu'il
J'ai beau chercher
D'autres à rêver
Je ne veux
qu'elle
Je ne veux qu'elle
Et même si
Nos raisons nous séparent
Même si l'on vit cet amour comme un art
Même si parfois on fait semblant
d'y croire
Autant le vivre même un peu
Et même si
On garde nos
manteaux
Même si la fin arrive un peu trop tôt
J'aurais vécu d'avoir
voulu ta peau
On aura aimé pour de beau
Et même si
J'ai beau
savoir
Nos raisons nous séparent
Même si l'on vit
Ne plus y croire
Cet amour comme un art
Même si parfois
Je fais semblant d'y croire
Je ne veux qu'elle
Autant le vivre même un peu
Je ne veux
qu'elle
"Sarkozy, qui aime le cycliste, devrait savoir à qui il s'attaque. J'ai gagné
deux tours de France, et lui pas encore une seule étape".
La journée de hier a vraiment été bizarre, et ce matin encore je suis un peu dans les vaps de la veille... Le fait aussi d'avoir été trés tot ce matin à la gare pour être encore plus tot ce matin au travail provoque en moi une sorte de somnolence bizarre et presque fatiguante encore...
C'est vrai que ce matin je me suis levé tôt. C'est vrai que hier la journée a vraiment été physiquement (on a quand même courru le soir avec mon amie, et à un rythme élevé j'ai trouvé) et émotionnellement rude. C'est vrai que nous nous sommes couchés tard (et quelle fin à Dolmen, un peu déçu quand même...). C'est vrai qu'enfin, mes soucis de tête qui cogne et de ventre qui fait mal ne passent pas. Pourtant, ce matin, je suis vraiment dans un drole d'état. Je ne sais pas trop quoi penser, sinon que j'ai du travail à faire. Et j'ai pas la peche, tout simplement... Est ce les "évenements" de hier, qui me restent encore en tête ? Est ce futur proche de l'autre coté du Rhone qui m'excite autant qu'il m'angoisse ? Est ce autre chose ?
J'ai l'impression d'être, en ce moment, entre deux mondes. Et c'est bizarre cette impression où tout peut basculer d'un moment à l'autre. C'est comme un 3 jeu partout au 5 sets en finale de Rolland-Garros. Tout peut se jour à ce moment là...
Maintenant, je ne suis pas seul à penser à ça. Il y a d'abord celle qui va non pas franchir un fleuve mais au moins deux (trois en rajoutant la Seine...). Et ce n'est pas anormal d'être angoissé. D'autres amis et amies aussi vont voir leurs vies évoluer. Et c'est normal, c'est dans la logique des choses. Et est ce choquant ? Bien sur que non... Cela peut faire peur.
Pourtant, j'ai pu me rendre compte hier comment finalement la vie et le bonheur sont des choses simples. Je parle du bonheur personnel, et là chacun peut avoir sa propre interprétation des choses. Mais dans ce que j'appelle mon "bonheur", il y a la possibilité d'avoir pret de moi les gens qui me sont chers. Hier, j'ai retrouvé deux personnes très chères à mon coeur et à mon souvenir. Hier, j'étais avec une personne - la personne - qui m'est le plus important. Elle est partie ce matin, mais dans un mois elle ne partira plus. Il y a quelques semaines, c'est une autre personne importante pour moi qui m'a redonné un signe amical de vie. Et j'ai mes amis, mes proches, pas loin. Et le mail est si rapide. Et le téléphone est si simple.
Finalement, je suis tout bizarre aujourd'hui, alors que j'ai - presque - tout pour être heureux, je me trouve tout mou. Encore fatigué. Peut est ce qu'il est encore trés - trop - tôt.
Enfin, il n'empeche, je vais aller travailler. Il est encore tôt, il fait frais, et j'ai eu, par ce début de journée clair, ce Mont Ventoux pour m'accompagner sur la route d'Avignon à mon lieu de travail. Ce Ventoux sous lequel je continuerai d'habiter. Toujours plus près de lui, lui qui est si grand. Au moins, je suis sur que lui, il ne partira pas. Ca reste une valeur sure, et c'est important...
Bonne journée
Et ce n'est pas du tout celui que je pensais... Je suis triste, c'est le Commissaire Moulin le coupable, et le Juge Cordier aura finalement été plus fort...
Enfin, mine de rien et comme me l'a fait remarqué ma tendre compagne, oui, je suis un bon public. Qualité ou défaut ? Je réfléchirai à ça un peu plus tard... Là, il est tot, et mine de rien, ça fait déjà un moment que je suis au boulot (soupir...). J'écrirai ce soir je pense (tellement de choses en tête là...).
Les courreurs du Tour de France vont cet aprésmidi grimper les grands cols des Pyrénées. Je vais quant à moi fermer tous les volets, m'enfermer dans ma chambre, et dormir devant l'effort de ces géants de la montagne. Cette semaine se termine comme elle a commencé : par une grosse fatigue. Est ce les 35°C à l'ombre de la terrasse de mes parents ? Est ce la proximité d'un retour au travail demain qui met déjà en branle mon estomac ? Où est ce, tout simplement, cette "grosse fatigue" qui ne s'atténue pas ?
J'ai passé une calme semaine. De part une présence fort agréable à mes cotés, de part une semaine de repos forcée mais pas désagréable, j'ai pu calmer un peu la machine. Mes maux de têtes sont moins fréquents et moins violents. Par contre, aujourd'hui, je suis épuisé...
C'est qu'il fait chaud... Cela doit être l'explication. Donc à cela, il y a deux possibilités. La première, expérimentée par ma tendre amie, qui est de plouffer dans une piscine à 30°C. Et l'autre, la mienne, qui est de m'allonger sur une couette à somnoler devant un Tour des Pyrénées, volets fermés.
Je vais opter pour la deuxieme proposition. Bonne aprésmidi à tous...