Depuis l'annonce du retour de Zinedine Zidane en Equipe de France, nous avons tout entendu. Les cris de joie, l'agacement de certains. Sur les explications du retour (car tout le voulait expliquer), toutes les rumeurs ont courru. Les rabats-joie jamais content et raleur (bien à la française) de critiquer l'appat de l'argent ("ah : il a du palper un paquer pour revenir !") ou l'influence des sponsors. D'autres allaient jusqu'à parler d'intervention venant "de plus haut". Le président de la République !!! (enfin, vraiment cela avait été le cas, vu son influence et sa réussite au niveau du référendum, Paris 2012, le budget européen, etc... bon... enfin, j'dis ça, j'dis rien...). Par contre, personne n'avait osé arguer l'intervention divine...
Et ben si ! Zidane l'a fait. Une nuit, il s'est réveillé et a entendu une voix. Sa femme ? Non, elle dormait profondément. Une voix lui demandant de revenir en Equipe de France... Dans son interview sur France Football, c'est ce qu'il raconte en tous cas.
J'aime bien Zidane. Je n'ai pas aimé sa sortie (pour moi, c'était "déserter" son pays, et il devait, de ce fait, rendre sa légion d'honneur), mais j'aime l'homme, sa carrière, le joueur. Son discours m'a plu aussi. "Je ne suis pas le Messie", il ne sauvera pas la nation tout seul. Avec Thuram déjà, ça a de la gueule.
Mais là, il nous fait quoi Zidane ? Il dit qu'il n'est pas le Messie, mais là il se comporte en "Messiah", en vrai messager de Dieu... Dieu lui dit quoi ? Reprend le maillot, et montre le chemin aux Givet, Schillaci, Evra, Meriem, Malouda et consort, vers l'eden d'outre Rhin, vers la Coupe du Monde...
Je trouvais qu'on en faisait un peu beaucoup avec le retour de Zidane. Les unes dans les journaux 'la France reprend confiance' et le patacés réel dû à son retour devenait lassant. J'en étais pas au niveau de lassitude du retour de Florence Aubenas, mais bon. Et là, v'la'ti pas qu'il nous la joue "messager divin". Euh, j'avais connu un Zidane beaucoup plus modeste. Et là, malheureusement, avec le coup du "Salut les filles, c'est Dieu qui m'envoie pour qu'on se qualifie", il ne va pas falloir qu'il se loupe l'ami Zizou. Si c'est pas de la pression...
Sinon au lieu du paradis, c'est le purgatoire qui va l'attendre... Et nous n'aurons plus que nos larmes, déjà bien taries, pour nous soulager...
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