mardi 30 mai 2006

Fétons l'amnistie-ce

3 commentaires personnels pour faire suite à la vague d'indignation (pas forcément illégitime) qui ont fait suite à l'amnistie de Guy Drut par Jacques Chirac (qui décidément n'en est plus à une prés... et aprés on s'étonne d'un antichiraquisme primaire de fin de mandat...)

  • Qui se souvient du 21 Avril 2002 (et à un certains degrés des têtes d'enterrement de l'élite politique y a exactement un an et un jour...) ?
  • C'est évident que vu la force de lobbyng et l'efficacité de Guy Drut pour "Paris 2012", il eut été "irresponsable" (dixit Chirac) et un peu dommage de se passer d'une telle influence efficace et redoutable au sein du CIO... ;
  • Peut être ais je une chance de me faire amnisitié de y a quinzes jours, quand je me suis fait flashé en 6 heures du matin à Cherbourg pour mon travail... (130 au lieu de 110... soupir d'une double voie qui n'en était pas une).

Pour finir, la "noix d'honneur" (pour paraphraser le coincoin enchainé) que je décernerai volontier à Monseigneur Galouzeau de Villepin :

"Je ne vois pas où y a matière à polémiquer"

Bon, il faudrait l'enlever maintenant le Monsieur au cheveux gris... (faut plus rester devant le micro monsieur hein...).

mercredi 24 mai 2006

Trahison amoureuse

Cela arrive à tout le monde. Ca fait mal, trés mal, sur le coup. Encore plus lorsque l'on ne s'y attend pas. On vit dans un pseudo bonheur, ou plutot une illusion de bonheur. Avec l'être aimé(e). On croit que tout va bien, et on fait même des projets. Projets d'être avec lui (elle), on se fait des films vers le futur. Et surtout, on est bien et apaisé, car on sent que tout est possible, car on sent qu'on peut aller loin.

Surtout, depuis le temps qu'on attendait... Soit parce qu'on était seul, pensant que l'amour était impossible. Soit parce qu'on passait de branches en branches, sans trouver cet arbre qui nous allait, ou qui voulait bien de nous. Et là, on a trouvé, on pense avoir trouvé... C'était pas facile, mais ça y est...

Mais voilà. Alors que notre coeur et notre esprit est apaisé, en face ce n'est pas le cas, et c'est le chaos. Parfois, une tierce personnne (parfois que l'on connait) arrive et met en branle son propre bonheur. En séduisant la personne aimé(e), en la volant, en la dérobant. Parfois, on ne voit pas que l'on est peut être pas l'être désiré et aimé que l'on croyait être pour l'autre, et que la réciproque n'était pas exacte.

Et un matin (ou un soir), tout est fini. On ne comprend pas, mais voilà. La personne part avec un (une) autre. La personne vous quitte, parce que vous n'êtes pas celui qu'il faut. Est ce une trahison ? Je ne sais pas, mais ça fait mal.

Ce matin, en lisant ma revue de presse, j'ai pris acte du départ de Jean Fernandez de l'OM. Je ne m'y attendais pas... Aprés une finale de coupe de France, aprés une fin de championnat fabuleuse, je me voyais réver au futur. Enfin la stabilité. Et puis patratra... Une jeunesse Auxerroise me (nous) l'a volé. Ca fait drole...

Enfin, pour terminer l'histoire sur une pensée positive, il arrive qu'un ange se pose alors que tout semblait perdu. On se croit en enfer, prés à accepter un supplis d'Hades, et Pandore apparait, pour te dire non. Et tu te retrouves heureux, parce que cet ange est arrivé alors que tu ne t'y attendais pas... Si cet ange s'appelle Didier Deschamps ou Laurent Blanc, peut être y a t'il matière à espérer... Mais quand même, il est pénible mon OM, il est pénible...

mardi 23 mai 2006

5 cafés

Mardi, 10 heures, et de 5... Ca fait un peu beaucoup, et pourtant je reste toujours aussi mou.

Sans doute pour 10h20, je prendrai un thé noir (oui, c'est une bonne idée ça).

C'était la vie merveilleuse d'un faucon en entreprise qui retournerait bien dans son nid.

vendredi 19 mai 2006

Fin de semaine

C'est bientot le weekend... Je suis en train de finir ma semaine avec un mal de crane terrible. Je viens de visiter quelques sites et blogs de gens que j'aime bien (et dont la réciproque n'est malheureusement pas toujours évidente, mais il faut vivre avec), et mes quelques blogs préférés. Et franchement, vivement le weekend. Ce soir, j'irai à Carrefour (passionnant), un peu à Leader Price aussi (merveilleux), et j'acheterai Pro Evolution Soccer 5 car il est soldé à 20 euros, et car j'ai envie (palpitant, n'en jetez plus, c'est le Da Faucon Code...). Et puis dodo, car je suis épuisé, et puis weekend calme, au soleil j'espère.

Je me rends compte combien ce que j'écris est passionnant, et est bien à l'image de mes sentiments et de mes sensations en ce moment. J'ai eu certes presque trois semaines de vacances, un peu émaillés d'une grippe estivale, mais je suis crevé, épuisé. Pourtant, tout va bien pour moi, si ce n'est que je me sens fatigué. Mon actualité à moi est celle d'un faucon qui est loin d'être malheureux, mais qui plus il avance, mois il semble progresser. Plus il semble un peu fataliste et abattu. J'ai vraiment du mal à me battre pour changer déjà ma situation (professionnelle, amicale... affective elle va bien), et pour me battre. Y a pas si longtemps, je collais, je faisais des discours, j'intervenais sur des forums internet, dans mon canton. Et je me battais. Dans ma vie, dans mon boulot, pour exister, et pour défendre des valeurs en lesquelles je croyais. Je me battais, contre ceux ou celles qui soit m'ignoraient, soit me faisaient mal. J'essayais de répondre coup pour coup, du moins de me défendre.

Là... Ben là, franchement, je n'ai même plus envie de me battre, et j'attends que ça passe. Je suis un peu comme en début de semaine dans le train. Je suis parti d'Avignon, j'allais à Cherbourg via. Et entre ? Ben j'attendais... Je n'allais pas sauter du train en marche quand même... (Cherbourg où j'ai quand même réussi à me faire flasher à 7 heures du matin à 130 au lieu de 110 km/h... j'ai vraiment pas de bol en ce moment, mais même là ben tant pis, je n'arrive même pas à m'énerver).

Quelque part, j'envie la meilleure amie de ma compagne, qui est une fille que j'adore. Elle arrive encore à s'énerver violement contre des choses qui l'énervent (par exemple hier, ce fameux non vote à l'assemblée, cf post de hier). Moi, je reste fataliste, presque béat... Enfin, je ne vais pas seriner pleins de choses avec ça... je vais plutot finir ma semaine par parler de deux trois trucs qui m'ont fait réagir cette semaine dans l'actualité. Je faisais ça y a pas longtemps...

* Les 23 de Domenech pour la Coupe du Monde et le final de l'OM
Pour ceux qui étaient sur Mars, c'est du foot. Je suis triste pour l'OM, mais je persiste à croire qu'une League des Champions aurait été un peu injuste par rapport à Lilles, et aurait été catastrophique aussi. Vu les dirigeants marseillais, leurs têtes auraient enflé, et on aurait eu une catastrophe... non, restons humble, construisons...

Pour la liste des 23, je suis content pour Ribery, pour Barthez, pour Cissé. Le reste ? Ben on verra bien. De toutes manieres, on est 60 millions de sélectionneurs, et il y en a qu'un d'officiel, donc...

Sinon, merveilleuses 20 premières minutes lors de Barcelone - Arsenal... Dommage que l'arbitre ait ensuite tout gaché...

* La CGT à la SNCM, une belle bande de mafieux macho...

Non seulement les syndicalistes de cette entreprise sont parmis les gens les plus archaiques de France (imposer par exemple la préférence Corse dans les emplois, ou la préférence syndicale, c'est normalement un délit, mais là on accepte). Mais en plus la plupart sont des monstres et des sous hommes. Témoins cet article dans le Parisien de mercredi qui montre que certains syndicalistes se "partagaient" des employées féminines entre mecs, sur le bateau. Et si une ne voulait pas, on l'enfumait, la vilaine... Scandaleux. Là, tiens, j'arrive à m'offusquer et à m'énerver. C'est bon signe (merci la CGT corse...).

* Etre ingénieur en 2006 alors qu'on aimerait bien être un poète...

Là, je plaisante bien sur. Mais vendredi dernier, la réunion de service m'a mis en face d'un nouveau soucis dans mon boulot. A partir de Juin, je n'aurais plus vraiment de boulot... J'ai eu deux ans à fond, avec pléthore de projets, menés pour la plupart à bien. Cela s'est sanctionné par une santée qui a explosé, et par des petits camarades qui ont récupéré les gateaux et les récompenses, pendant que l'on me coupait gentiment les ailes.

Est ce que je suis ennuyé ? Même pas... Je me demande toujours si je suis fais pour ce genre de métier, pour travailler avec ce genre de personnage. Mais comme j'ai dit plus haut, j'ai même pas envie de me battre. A quoi bon ? Il y a des gens que je ferais payer un jour, enfin c'est ce que je dis : je n'ai jamais réussi à être un méchant... Pour quelqu'un qui voulait faire de la politique, j'ai réussi à me faire balader au boulot, dans ma vie personnelle à qui j'ai trop voulu donné, et aprés ? Aprés je suis comme un idiot. J'avais des ambitions, et je me retrouve comme le docteur Tenma dans Monster.

Mais bon, je suis heureux. J'ai quand même des amis que j'aime. Je ne suis pas seul. Et bon, déjà, se refaire dans son cocon. Et aprés, le faucon se réenvolera... Pour l'instant, il a pas envie de trop reprendre des coups... Pardon.

Voilà, c'était mes - longues - réflexions à deux balles de fin de semaine. Semaine fatiguante, c'est loin le Cotentin. Mais pourtant, quand je suis chez moi, dans ma maison, dans mon foyer, je suis heureux comme ça faisait longtemps que je ne l'ai été. Finalement, mettons ça sur une certaine fatigue morale. Ca se reconstruit, et je suis peut être un peu exigeant de vouloir aller plus vite que la musique.

PS : un sondage en début de semaine, du CSA-Le Parisien. Seulement 1/4 des français sont heureux d'aller à leur travail.

jeudi 18 mai 2006

Une nouvelle honte pour l'Assemblée

Rien à voir avec le vote sur la censure. Cette clownerie pseudo démocratique, qui a vu le président du groupe UMP se comporter en déplorable caporal en chef arrogant et menaçant, qui a vu aussi le courage de certains (Bayrou), la triste lacheté d'autres, était affligeante. Elle donnait déjà une vilaine image de la France. Enfin, non, ce n'est pas ce vote qui donnait cette vilaine image, mais plutot la cause de cette censure.

Et aujourd'hui, nouvelle triste action de la part de l'Assemblée. Le vote (sur proposition socialiste, pour une nouvelle fois en deux jours j'étais d'accord avec les socialistes...) sur les sanctions pour les négationnistes du génocide arménien a été ajourné. Et reporté à siné die. Pas important pour JeanLouis Debré... Et surtout ne pas froisser l'ami Turc.

J'étais en Turquie y a 3 semaines, et j'ai aimé ce pays. Donc je suis d'autant plus sereil pour dire ce que j'en pense. Mais je trouve minable, simplement minable, cette nouvelle couardise du plus haut de l'Etat. Enfin, couardise ou simple mépris ? Nouvelle occasion raté de redorer un blason qui est vraiment terne.

Pourtant, Dieu sait que je l'aime, la France... Mais là, bouh.

samedi 13 mai 2006

Et Chirac est même en train de louper ça...

Finalement, Jacques Chirac aurait pu laisser un nom dans l'histoire de France. Celui qui a "réintroduit l'ours dans les Pyrénées"... Ca devient un bordel au moins aussi risible et déplorable qu'un CPE pyrénéen... Encore une affaire menée d'une main de Maitre par l'éxecutif. Mais le ministère de l'environnement a dit rester "ferme" à l'introduction des Winnies Slovènes...
Quand ça veut pas, ça veut pas...

vendredi 12 mai 2006

Quelques liens supplémentaires

La période politique s'y prete, mais j'ai mis en avant quelques blogs d'éditorialistes que j'apprécie beaucoup, dans ma liste de lien.

Bien sur, à tout seigneur tout honneur, le blog de Jean Michel Apathie, qui reste pour moi LE journaliste politique du moment. Un accent qui va avec sa verve et sa pertinence.

Ensuite, deux chroniqueurs à l'émission de RTL "on refait le monde". Le premier estr Guy Birenbum, qu'on a pu voir quelque fois sur Canal +. Cet éditeur avait écrit un livre sur les connivences nombreuses et parfois troublantes entre politique et journaliste. C'est le premier à avoir sorti la liaison entre un ministre (Borloo) et une journaliste (Shoenberg), et il a une vision de la société que je ne partage pas toujours, mais qui reste pertinente et originale.

Ensuite, Bertrand Delay. Cet homme qui a voté non au dernier référendum est un journaliste que j'ai du mal à classer. Par contre, ces prises de position sont tout sauf 'politiquement correct', mais elle n'en demeure pas moins argumentée et interressante.

Enfin, Christophe Barbier. Le directeur adjoint de la rédaction de l'Express coanime avec l'excellent Eric Zemour la meilleure émission de débat politique du Paf en ce moment sur ITV (ma préféré en tous cas, "Ca se dispute"... qui est aussi l'émission préférée de Bernard Tapie tiens...). Son blog, "Elysée 2007", est tout un programme... Le carnet de l'élection reine de l'année prochaine... Ben on va se régaler.

Et bien sur, mes blogs et les sites des gens que j'aime bien. Et mes sites préférés...

Nicolas, vas t'en

Rapide message pour exprimer non pas un sentiment, mais un souhait, réel. Le Président de la République, confortablement assis dans son trone suréaliste, a confirmé et conforté le Premier Ministre. Tout le monde (le monde...) voit que nous sommes sur une crise de régime sans précédent. Plus aucune règle n'est respectée, c'est un grand n'importe quoi... Mais l'executif reste accrocher au pouvoir comme une moule à un rocher malgré une grosse tempete. Pour l'exercer, ce pouvoir ? Même pas, puisqu'il n'y a plus de pouvoir.

Pauvre France avec une élite déliquescente... Maintenant, il faut que quelqu'un fasse un geste. Je ne suis pas un fan absolu de Nicolas Sarkozy, quand bien même j'ai de la sympathie pour lui et pour son discours. Mais maintenant, il faut qu'il parte... Pour lui, c'est évident qu'il sera en mesure réelle d'incarner cette "rupture" avec ces pratiques et cette caste chiracomafieuse en quittant un navire infesté de rats. Ensuite, pour la France... Arretons ce cirque. La France n'est plus gouvernée, et il faut un electrochoc, même minime...

C'est mon souhait : que le numéro 2 s'en aille. Et qu'il y ait une crise politique ? Pourquoi pas, de toute manière, rien ne sera pire que maintenant...

Depuis le 21 Avril 2002, y a t'il des choses qui ont réellement changé ? Oui... Ca me parait pire aujourd'hui.

jeudi 11 mai 2006

Retour dans le monde réel

Mardi, alors que je prenais tranquillement mon petit dejeuner (arrosé de cortisone pour retrouver un peu de peps et de voix), mon téléphone personnel sonna. Mon chef me demandait si cela ne me dérangeait pas de revenir un jour plus tot de congés, pour filer un coup de main sur une offre (que finalement on n'aura probablement pas). Comme je suis gentil et serviable, d'autres diront laches et franchement minables, j'y suis allé. Ainsi, je n'ai pas eu ce stress post rentrée, puisque celle ci a été avancée...

Hier, néanmoins, j'ai rattrapé cette journée de "perdue" (franchement, vu l'épanouissement qui est le mien dans ce boulot, ce n'est pas une journée "gagnée", sinon pour mon compte en banque...) par une ballade avec le chien du voisin dans les vignes, et par le marché à Sérignan. Et donc aujourd'hui, c'est la "vraie" reprise, à mon bureau, avec mon PC, mon téléphone, et mes faxs.

Finalement, tout recommence comme avant. Pour avoir une voiture (que pour se déplacer professionnellement), c'est la croix et la bannière. Je ne reviendrai pas sur les promesses qui m'avaient été faites mais en bon chiraquien que je fus : "les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent"... Et je continue à voir des traffics d'influence de gens qui profitent d'un système en utilisant des méthodes pas des meilleures. Je continue à voir que les taches que j'avais laissé pendant mes vacances n'ont pas été faites, mais les responsables auront probablement une augmentation le mois prochains, puisqu'ils sont de ceux qui suivent dans ce système. Je continue de voir que j'ai des clients pénibles, qui n'ont rien d'autres à faire que finalement emmerder leurs fournisseurs ("prestataires" est le mot délicatement employé dans le merveilleux monde d'EDF). Et je continue à voir que décidément je ne m'épanouis pas dans cette ambiance de placard, et que finalement, vite, la sortie...

Bah... La semaine prochaine, je pars trois jours à Cherbourg. Et puis aprés... ? Ben aprés, on verra bien. Enfin, en tous cas, c'est encore avec plein d'optimisme que je reviens au boulot. C'est pas chouette, c'est pas bon, c'est franchement négatif, voire nauséabon. Il faut se prendre en main. C'est ce que je fais. Maintenant, attendons les résultats, les graines ont été plantées dans le sol, il parait que le printemps permet à la nature de s'éveiller et aux fleurs de pousser...

mardi 9 mai 2006

Moment de lucidité à l'Elysée... Finale de Coupe de France

Je suis peut être un poujadopopulo. Mais cet exaspérant autisme élyséen d'un président qui ne voit et ne comprends plus le pays dans lequel il vit (Chirac et les choristes, Avril 2005 : "mais je ne vous comprends pas...") me traumatise. Dire que j'ai collé pour ça... (et le soir, je bois, dure la vie d'un déçu du Chiraquisme). Enfin, plus sérieusement, Chirac, mais surtout son entourage et ses multiples "conseillers" (de Villepin étant pas le plus pire, la dissolution, c'est lui...), je n'ai plus pour eux des sentiments trés courtois. Si j'étais un peu impertinent, je dirais que toutes et tous sont bêtes à manger du foin... (mais je suis gentil et poli).

Pourtant, de retour de Turquie, la lecture d'une brève du Point m'a montré une lumière... Je n'ai pas assisté, pour cause de kebabs turcs, à la défaite de mon OM en finale de la Coupe de France. J'ai donc loupé ça :
Ecran Noir
Craignant les sifflets du public de la finale de la Coupe de France de football, OM-PSG, le service de communication de l'Elysée a demandé que la présentation des joueurs au président de la République ne soit pas diffusé sur les écrans du Stade de France.
Rappelez moi juste quelque chose... C'était pas "82%" de gens qui l'ont remis à l'Elysée, le bonhomme ? Enfin, j'étais en Turquie, je n'ai pas eu à siffler (ni à pleurer). En tous cas, voilà quelque chose qui me rassure un peu sur notre éxecutif politique. Ils se rendent quand même compte combien ils sont ridicules et combien l'envie du peuple de les envoyer loin (pas sur les roses quand même... laissons Hollande tranquille) est bouillonante.

PS : la photo a été prise sur le merveilleux et hilarant site "les Cahiers du Football", que je mettrais en lien aussi. Et la légende de cette photo était : "Le moment précis où Jacques Chirac transmet son sens de la gagne et du geste juste à Taye Taïwo".

Nicolas Sarkozy à Nimes : discours brillant...

J'ai reçu l'invitation pour la réunion à Nimes, mais bon... Les invitations de l'UMP, revoir toute cette bande de faux culs qui passent de Balladur à Pasqua, puis sont les meilleurs amis de Chirac avant de tomber dans les bras de Sarkozy, ça va bien. Les notables politiques, ou les femmes à mari friqué maquillée comme des murs de villa et avec une intelligence digne d'un chanteur de rap bourré, ca m'a bien suffit. (Enfin, je dis Nimes, à Marseille c'était pareil, et je pense que si je descends à Avignon, je ne verrai pas mieux).

Je viens de voir le discours de Sarkozy sur ITélévision. Brillant, vraiment brillant. Et scotchant aussi. Philippe Teysson l'a dit lors du débat post-discours : Il a parlé de la France, mais de toutes la France. De son histoire, de son passée, de sa force. Un discours d'espoir, et un discours d'entrée en campagne (car ça y est, il est parti, vraiment parti) d'un trés trés haut niveau.

Bien sur, les commentaires de populismes viendront forcément dans les commentaires. Car il a tenu un discours résolument de droite. Appelant les électeurs qui en ont marre de cette "droite qui s'excuse de ne pas être de gauche". Alors oui, àa change de la tiédeur Chiraquienne ou des discours mielleux et angéliquement niais d'un Mamere ou d'un Julien Dray. Mais bon, je suis de Droite, et ça ne me dérange pas de ne pas avoir honte de ne pas être de gauche.

Par contre, Nicolas Domenach a relevé à juste titre que son discours manquait peut être d'envie de justice. Il y avait dans le discours Sarkozyste une idée force qui était 'relever la France'. Redonner la fierté à la France, mais une vraie fiertée. Celle que j'ai eu du mal à expliquer à un ami il y a peu (être fier d'être français), mais qui finalement ne s'explique pas, mais se ressent. Cette force qui émane de ce pays et de ses enfants...

Mais Domenach a raison, la force doit s'accompagner de justice. Et ensuite, ce n'est pas la part 'de gauche' du Faucon qui s'exprime, mais plutot la part Gaulliste. Une France ferme, mais une France juste. Et vice versa. Les deux doivent aller de pair.

Enfin, je ne sais pas si je voterai Sarkozy. Normalement, je devrai... Bien sur, des aspects extra politique me géne. Mais me dire qu'enfin, on peut tourner la page de Chirac et de son clan, ça ne me dérange pas. Mais ce soir, j'ai aimé la politique, et j'ai compris pourquoi je me suis engagé étant jeune. J'avais lu et entendu des gens me parler de la France. J'avais lu De Gaulle, Debré, Pompidou, Chaban, Peyrefitte... Plus tard, j'ai rencontré Seguin, Pasqua, Michel Noir, Gallo. Des gens qui parlaient la France. Je suis peut être un idiot, un irrésistible et insupportable idiot, mais c'est peut être ça qui me fait vibrer.

Tant pis... Je vis avec.

lundi 8 mai 2006

Je peux plus parler...

C'est dingue... Aprés la fievre, les maux de tête, et les courbatures, c'est ma gorge qui fait des siennes... En plus d'avoir mal à en mourrir, et de me nourrir depuis deux jours qu'avec des soupes et des "Perles de Lait", ben je n'arrive plus à parler... Me voilà beau.

Hier, je recevais un couple d'amis de Lyon que j'aime beaucoup (mes meilleurs amis lyonnais sans doute), avec leur petit garçon mimi comme tout. Ben j'arrivais pas à parler. Quelle frustration pour un bavard comme moi. Maintenant, ne pas parler évite de dire des conneries, et c'est pas mal.

Enfin, là avant les cérémonies du 8 Mai, je passe par le bureau de M. le Maire, qui est aussi mon médecin de famille. ON ne parlera pas de Clearstream (du moins pas moi...), mais bon, s'il peut un peu me doper. Car mercredi, je reprends le boulot, et ça c'est pas drole du tout.

Voilà, c'était les histoire du Faucon en Mai. Qui s'amuse bien à ne plus parler (remarquez, ca repose certaines personnes... soupir)

vendredi 5 mai 2006

Coup de barre

Pourtant, je suis toujours en vacances, et le soleil vient de se lever. Je recommence à faire assidument du vélo, et je me trouve assez performant. Hier, nous sommes allés acheter du Lirac, et à part un petit "report" de mon avenir professionnel, ca ne va pas si mal.

Et pourtant, cette nuit, une grosse fievre est venue pourrir cette fin de vacances. Un début de grippe, qui m'a fait délirer cette nuit, m'empechant de dormir et m'ammenant sur des chemins assez bizarres. Des retours 4 ans, voire 10 ans, en arrière. Des choses totalement idiotes et inconcevables, en tous cas qui font toujours mal : normal, on a de la fievre. Et les rares moments où j'ai pu paisiblement dormir, je voyais cet évenement qui a durement touché la belle famille de ma soeur : un suicide est toujours quelque chose d'atroce, j'ai des amis qui connaissent ça.

Et enfin, pour aller plus loin dans ce coup de barre, aujourd'hui, une envie de rien. Je me rends compte que depuis le début de la semaine, je n'ai pratiquement rien fait. Envoyer aucun mail aux gens que j'aime, ne serait ce que pour leur dire "et, je suis rentré, ouh ouh, occupez vous de moi un peu". Rien... Un coup de barre de fin de vacances, qui n'annonce rien de bon.

Enfin, si Marseille accroche la troisieme place du championnat, cela sera un mal pour un bien.

Voilà, c'était un message trés mou, demain je parlerai de Clearstream et de la Turquie. Si je ne suis pas cloué au lit bien sur.

mardi 2 mai 2006

Retour de Turquie

Ca y est, les vacances sont finies. Vacances Turque, qui m'ont ammené d'Antalya jusqu'au centre de l'anatolie, en passant par la Cappadoce. Vacances rythmées et intenses, mais vraiment agréables. Qui se sont terminées sur une goélette, où j'ai appris la défaite de Marseille et les déboires de Dominique Villepin. Vacances finies quand bien même je ne retourne au boulot que mercredi prochain.

Mon amie regarde, sur notre grande télé, les photos prises sur les cartes mémoires. Plus de 950 photos dont certaines agrémenteront sans peine mon petit blog. Une ambiance vraiment agréable avec des gens biens, sympas, et interressants. Hier, en quittant l'avion avec mon amie, les lyonnais du font de l'avion nous saluaient. C'était presque poignant. Hier matin, autour de la piscine, c'était l'échange des mails. Je suppose qu'en colonie de vacances, c'était pareil... A 10 ans, nous nous échangions les adresses, promettant pleins de lettres qui n'auront jamais franchi le seuil de la boite au lettre communale. Mais un mail, c'est tellement simple...

Et ce matin ? J'ai bu un café, un vrai. Je lis mes mails, regarde une semaine d'actualité. Hier soir, la Nissan de mon amie ne voulait pas démarrer sur le parking de Marignane. Signe du destin que la semaine sera mauvaise (pourtant, j'attends plein de nouvelles importantes pour moi...) ? Ou que les vacances ne sont pas encore finies ? En tous cas, à quelques instants d'aller faire les "courses à Carrefour", le temps est triste et maussade. Mon portable professionnel est éteint depuis une semaine, et je vais le rallumer. Et puis voilà.

Cette photo est la dernière prise hier soir. L'avion qui nous a rammené. Lorsque l'Ile de Porquerolle s'est présentée à nous, j'étais quand même content... Mais bon, même si Marseille est superbe vue d'avion, drole de mal au coeur...

Je viens d'écouter le seul message eu sur mon portable. Deux autres, mais vite coupés, j'avais mis un message d'absence qui a du en décourager certains. Là, je vais rappeler au boulot, et puis on verra bien.


Voilà, fin de vacances. Début de la deuxieme partie, plus studieuse. Mais bon... Y aura pas mal de réflexions "turques" sur mon petit blog. Oh là, j'aurais voulu écrire pleins de choses, mais je me rattraperai.

lundi 24 avril 2006

Avant de partir en Turquie

La petite carte que je poste a été récupérée sur le site de Marmara. C'est en gros le trajet que nous allons faire cette semaine. Dans deux heures, j'aurais pris la route, direction Marseille l'aéroport. Et dans 12 heures, nous atterirons à Antalya, en Turquie.

Là bas, mon portable ne passera pas. Là bas, je n'aurais pas Internet. le seul lien avec la "technologie" ? Mon PC Pocket, qui ne va pas sur Internet, mais qui me permettra d'écouter "Blue Dream" ou "Souvenir Attention Danger" dans les airs si j'ai le mal du pays. Mais comme je pars en vacances, tout devrait bien se passer. Quoique ce relatif isolement me fait un peu peur. Déjà, Marseille pourra gagner la finale de la Coupe de France, je ne serai au courant que trois jours aprés. Pourvu que Chirac ne dissolve ou ne démissionne pas pendant mon absence.

Sinon, pourquoi la Turquie ? Pourquoi pas... Mon avenir professionnel proche va se jouer pendant que je serai à l'étranger. J'avais envie de voir autre chose, loin. Ben voilà. Nous ferons les Mont Taurus, nous ferons la Capaddoce, nous nous baignerons dans des volcans, nous verrons une ancienne civilisation antique, et c'est sympa.

Parce que la Turquie, franchement, c'est pas mon pays favori. La meilleure amie de ma compagne, d'origine arménienne, nous a fait remarquer, pince sans rire, que nous partions le jour de la commémoration du génocide arménien en plus. C'est pas malin, c'était surtout pas voulu. Et même... Allez voir un pays dans lequel se trouve Troie et quelques uns des plus beaux monuments de la civilisation grecque, cela ne m'empechera pas d'avoir mes avis et mes convictions. Je ne porterai pas de TShirt demandant la reconnaissance du Génocide ou mettant en avant mon opposition formelle à voir la Turquie dans l'Union Européenne. Mais je serai heureux de voir des paysages que je ne connais pas.

Et puis la prochaine fois, nous ferons Chypre, la Crete... Et nous terminerons par la Grece. Car ce coin là de l'Europe, le Sud Est, décidément, je suis fan et j'adore...

Il n'empeche... Il n'empeche que là, je stresse un peu. J'ai pris mes livres, mais bon... Comment se passera le "boulot" pendant mon absence ? Je m'en fous, mais comme je sais que je souffrirai en rentrant le 10 Mai, autant s'en préoccuper un peu. La "commission" se passera t'elle bien pour moi, et m'ouvrira t'elle les portes d'un avenir professionnel plus radieux ? Et Marseille, que vont ils faire ?

Allez, c'est normal de stresser un peu. Mais c'est à la fois du stress et de l'excitation. C'est pas mal ça. Et puis l'interet, c'est de se faire des souvenirs.

Et quand je reviendrai, je pourrais m'épancher, sur mon blog, un peu sur mes pensées. Ca fait un moment que je n'ai parlé de moi et de ceux que je ressens en ce moment... Quand le mois d'Avril touche à sa fin, quand le printemps est vraiment là, je suis toujours un peu nostalgique... Des souvenirs, que je n'oublierai peut être jamais, de moment de réel bonheur, ou parfois de franche tristesse. Mais bon, en ce moment je suis 'heureux' (avec toutes les précautions...), profitons en tranquillement.

Et bonnes vacances. Bonnes vacances... (portez vous bien les gens que j'aime).

vendredi 21 avril 2006

Wouf Wouf


Wof wof. Wof.

(c'était un message engagé d'avant vacances)

Youpi vs Bouh

Hier soir, joie et tristesse.

Joie de la victoire marseillaise. Enfin, on ira au Stade de France en finale, et c'est génial. Dernière finale de l'OM ? j'étais encore au collège...

Tristesse, car je serai en vacance en Turquie la semaine prochaine... Franchement, j'espere que ce samedi soir, dans le hall de l'hotel, ou dans le bouiboui local où on ira manger notre Kebab, y aura la premiere chaine française et pas un insipide Galataysaray - Tranbzonspor...

Et un peu tristesse aussi car cette grosse télé qui est dans mon salon a rendu l'ame hier. Cadeau de mon papy, cette télé qui va sur ces 16 ans... Le premier match sur Canal +, un PSG - Sochaux de la période Susic, je l'ai vu sur cette télé. C'est un soir de match qu'elle aura péri. Un soir où Marseille est allé en finale.

Mais bon, dans l'ensemble... Dans l'ensemble, je suis drolement content. Des moments de joie bete et simple, c'est bien.

samedi 15 avril 2006

Dragon Ball

Depuis que le fils de mon voisin m'a prété l'excellent Dragon Ball Z Budokai Tenshi sur PS2, j'ai l'impression de revenir dans ma jeunesse. J'adore Dragon Ball, et ce jeu est le jeu dont j'ai toujours révé... Et je reve que les Chevaliers du Zodiaque me permettent un jeu pareil.

Aprés avoir refait toute la Saga Dragon Ball Z sur PlayStation II, je me refais tous les mangas de Dragon Ball. Le premier, dont vous voyez la couverture, est le premier manga que j'avais acheté. Je passais mon bac à l'époque, et c'était autour du mois d'Avril 1995'. François Mitterand était encore président, et j'avais 17 ans.

Pour remonter encore plus loin, j'avais 9 ans lorsque j'ai vu le premier épisode de Dragon Ball au Club Dorothée. Je revois cette premiere image, qui est d'ailleure la première du manga, où Sangoku marche sur un rondin. Je passais en premiere année lorsque j'ai vu le dernier épisode de Dragon Ball Z, je dépassais les 20 ans. Et j'ai vu ce même Sangoku, papa de deux garçons qui avaient bien vieilli, grand pere même de la petite Pan, partir avec Oub. Pour le "dernier" épisode.

Maintenant, je regarde la suite, Dragon Ball GT, que je n'avais pas encore vu. La magie n'est plus là, mais quand même... J'aurais grandit avec Sangoku quelque part. J'ai passé des mercredis aprés midi de Terminale, avec ma premiere petite amie, à regarder l'épisode du matin. Et c'était super.

Dragon Ball, ça restera quand même dans mon coeur.

vendredi 14 avril 2006

Mé kékidi ?

Phrase de Thierry Breton, ministre de l'economie et des Finances, à l'assemblée nationale la semaine derniere :

" on est pas ici chez les toutouyoutous !"
Question : c'est quoi un toutouyoutou ? A lire Marianne cette semaine, personne n'a vraiment compris... Ces énarques, ces grands penseurs et ces grands patrons, en un mot, cette élite, elle est vraiment d'un autre niveau que le notre... Perso, j'arrive pas toujours à les comprendre... (je suis heureux de voir qu'ils ne se comprennent pas toujours non plus entre eux, ça me rassure).

mardi 11 avril 2006

A Sylvain Wiltord

"Je suis un footballeur satisfait.Ma famille est en bonne santée. Mais j'ai encore un manque en moi : je suis seul dans ma vie et c'est dur de ne pas pouvoir partager ma réussite de joueur avec quelqu'un. Comme tous les hommes, l'accomplissement de tous mes efforts, ce n'est pas vivre seul. Voilà pourquoi je ne suis pas un homme heureux"

Cette apostrophe digne d'un William Scheller triste est celle du footballeur internationnal de Lyon Sylvain Wiltord. Lorsque ce dernier était une tête de mule prétentieuse et qu'il claquait but sur but dans le Bordeaux Champion de 1999, je me souviens, lors d'un match à Gerland, notre attitude à mon ami David et à moi... Le ballon lui collait au pied, il réalisait des passes justes sans contrôles... Je crois que c'est le meilleurs footballeur que j'ai vu en vrai.

Par la suite, il a vieilli, il a muri. Maintenant, c'est un homme humble mais ambitieux. Un professionnel, humainement comme sportivement. Et c'est un modèle. Enfin, c'est un homme qui a tout pour être heureux. La notoriété, le talent, la réussite, et donc forcément l'argent, en plus d'un palmares fabuleux. Et pourtant...

Et pourtant, il dit ne pas être heureux. Et ce n'est pas un "caprice de star". France football a réagit avec "moquerie" à cette déclaration de Sylvain Wiltord. Moi, elle me touche, et elle me le rend encore plus sympathique, encore plus humain. Elle me montre qu'un homme peut changer, ou que la manière dont on le voit peut évoluer...

Il me touche Wiltord. Il m'émeut quand je le vois jouer car je le trouve vraiment trés bon et indispensable à Lyon et à la France. Mais en plus, dans ce regard mutin, ben y a peut être un truc que je ne peux pas définir, mais... Mais qui le rend humain. Et j'aime les gens humain. Quoique qu'on peut être humain et heureux, ce n'est pas incompatible

Enfin, c'est sympa de parler d'autre chose que des emmerdes d'un boulot où on a vraiment des clients (et certains dirigeants) franchement pénibles et qui donnent mal au ventre, et d'autre chose que da la tristesse sincére qui est la mienne de voir notre beau pays ingouverné...

dimanche 9 avril 2006

Si même Giscard le dit...

"désorganisation des institutions a atteint un niveau inconnu"
C'est le titre de la dépeche du service politique de Yahoo! qui m'a donné envie de parler de cet article. Car voilà une des premieres fois depuis longtemps où j'approuve à 100 % ce que dit Giscard.

Oui, la France n'est plus gouverné. Oui, Chirac, qui promulge une loi en demandant de ne pas l'appliquer, est totalement hors la loi et hors constitution. Le Monde avait même titré qu'il pouvait être poursuivi pour "haute trahison". Oui, cet homme a dévoyé les instutions, et a mis la France dans l'état profondément déplorable qui est aujourd'hui le sien. Il n'y a plus de regles du jeu, plus rien... C'est n'importe quoi...

Quelque part, Giscard sait ce que sont les institutions, et sait ce qu'est "la France". Il en a été le Président, pas le meilleurs, mais avec ce qu'on voit de Chirac, pas le pire non plus... Dommage de voir un "gaulliste" mettre la France dans un tel état.

Vivement 2007 !!! Pour la France, vivement 2007 (et demain, Villepin va parler du CPE... Pauvre France...)

mercredi 5 avril 2006

Villepin, ou les 101 couleuvres

C'est l'éditorialiste Guy Birenbum qui, lundi soir, a eu cette phrase qui, je trouve, résume merveilleusement ma pensée un peu brouillonne.
"Villepin a déclaré devant la presse, les députés, que jamais le CPE ne serait modifié, ne serait vidé de sa substance, ou ne serait retiré... Et le voila plus que modifié, complétement vidé de sa substance, et en passe d'être retiré. Quand on est un homme comme il le prétend, on démissionne. Et là non, il reste en place, comme si de rien était. Et une nouvelle fois la classe politique s'en trouve profondément entachée... Villepin, et la politique, en serait sorti grandit d'avoir mis fin à ses fonctions".
Je ne reviendrai pas sur mon post "multiples trahisons", mais la crise de pouvoir que l'on vit n'est rien en face du désaveu flagrant qui touche nos politiques. A force de trahison, et de privilégier carrière et destin personnel, on en perd le respect de ses concitoyens, et pire leur confiance...

Rendez vous en 2007... Mais on risque, une nouvelle fois, de paraitre surpris en face d'un prochain tsunami politique.

dimanche 2 avril 2006

Vu d'en haut, les photos

Ce texte sera trés "skyblog", avec quelques photos. Les photos dont je vous avais parlé lors du dernier 'vu d'en haut'. Qui se voulait presque être une conversation avec le premier, qui date du mois de Mars 2005. Voici donc quelques photos prises dans l'avion Marseille - Bruxelles, un mois de Mars 2006, avant que le printemps n'arrive...

1ere image... Aprés quelques tentatives de prises de vue, j'ai réussi tant bien que mal à prendre une photo que je trouve pas trop mal. Par contre, lorsqu'on pose l'appareil photo, rien à dire. Le paysages est divin. Ici, je pense me trouver entre Valence et Lyon, en suivant le Rhone. Mais la prochaine photo...

Là, je suis au dessus des Alpes. Cela me rappelle le chemin pris la premiere fois que j'avais pris l'avion. C'était au retour du Voyage de fin d'Etudes. A 23 ans, je n'aurais pas été précoce ici non plus. Nous revenions de Tunisie, et nous rentrions à Lyon.

Sans faire trop de détours dans mes souvenirs, cette image me plait beaucoup. On est peu de choses face à la grandeur de la nature...

Là, c'est Geneve et le Lac Leman. J'avoue, mon coeur a battu d'un drole de tempo lorsque j'ai reconnu ce lac. Je suis allé deux fois à Genève. La premiere fois, il parait que j'avais 1 an et demi. Je n'ai pas grand souvenir... La deuxieme, j'avais 25 ans, et je pense me souvenir toute ma vie de ce weekend d'entre deux tours. Le Lac Leman, les Montagnes autour, le jet d'eau, et cette ville qui ne semble n'appartenir à aucun pays, aucune nation... Non, j'ai aimé Genève.

C'était chouette de passer dessus Geneve. Trés chouette.

L'image est quelconque. Mais j'aime cette aile d'avion ensolleillée, avec cette plaine enneigée. Là, nous ne sommes plus dans les Alpes. Je pense que nous survollons une plaine germanique, avant d'arriver en Belgique. En tous cas, ca reste joli...


Et la dernière image... ben c'est le fameux verre d'eau dont j'avais parlé dans mon mail cité plus eau... C'est bien ridicule, mais voilà un "4 heures" à plein de metre d'altitude. Avec un verre de jus de pomme, miam...

Voilà les quelques photos prises en altitudes. la semaine prochaine, je me ré-épancherai sur des choses un peu plus "sérieuses"... Bonne semaine à tous ceux qui me lisent (les pauvres... enfin, je vous dis sincérement merci de me lire ^___^)


vendredi 31 mars 2006

Et le président Chirac va parler...

Ce soir, je reçois le Maire de mon village à manger. Mais je pense que je serai devant ma télé à 20 heures, quand le "President de la Republique" parlera...

J'ai déjà parlé, en début de semaine, de tout le mal sincére que je pensais de Jacques Chirac. Quand j'emploie le terme "président de la république" et que je vois sa pale figure pourtant bronzée, le gaulliste que je continue à être a un peu mal au ventre. Mitterand était un président. Chirac non. Comme on disait de Giscard en étant moqueur "VGE n'a pas été président, il a été ridicule...". Je dirai les mêmes choses de lui...

Donc ce soir, d'aprés JeanMichel Apathie sur un superbe article dans son blog (le 29 Mars 2005), Jacques Chirac promulgera le CPE et prendra ainsi tout le monde de vitesse. La loi sera applicable, et lundi les premiers contrats pourront être signés. Sur le fond, j'ai déjà exprimé ici ma position, contrastée, sur le CPE ("il est inconcevable pour moi de pouvoir assurer à quelqu'un un emploi à vie", m'avait un jour dit un ami maintenant chef d'entreprise). Sur la forme, politiquement, ce qui se passe en ce moment est un pied de nez aux 21 Avril et 29 Mai. Comme si l'histoire ne devait laisser aucune leçon. ON continue de plus belle, et encore plus betement.

Nouvelle trahison de Jacques Chirac et de son gouvernement. La loi "Fillon" sur la modernisation sociale de 2004 mettait, en préalable à tout ce qui touchait de prés ou de loin au code du travail, le "dialogue social". Là, le gouvernement a lui même sabordé la loi qu'il avait lui même adopté en 2004, et bien sur les parlementaires, des larbins qui ne représentent finalement plus rien, se couchent sans rien dire et commentent un acte finalement "hors la loi". Aprés, quand on voit avec quel mépris sont considérés les lois elles même adoptées quelques mois plus tot par les mêmes personnes (Larcher, Borloo...), comment veut on que les gens croyent en la politique ? Et on s'étonne que Le Pen soit au second tour d'une présidentielle...

Finalement, ce soir j'écouterai Chirac, avec une nouvelle fois un espoir que cet homme qui était pour moi une icone quand j'étais gamin (le Chirac gaulliste, avec ses lunettes...), se révele être enfin un président. Mais j'imagine qu'une nouvelle fois, guidé par ses conseillers qui malheureusement ne connaissent pas la France, il se comportera en politicard pas bien brillant...

Lucchini avait sorti une phrase merveilleuse à vivement dimanche, et pourtant tellement triste. Cette phrase, Denis Jeambar de l'Express l'a mise en conclusion de son édito. Je la mettrai modestement en conclusion de mon post.

"Y aura t'il un jour quelqu'un qui saura et pourra nous rassembler, nous français ?".

mercredi 29 mars 2006

Allez l'Olympique Lyonnais

Je sais que ce soir, dans ma chambre d'hotel, je ne serais pas dans l'état du gamin de 13 ans il y a... 15 ans déjà. Marseille, aprés un match aller merveilleux où Papin avait ébloui San Siro, se qualifiait en quart de finale de la Coupe d'Europe des Clubs Champions (c'était la derniere) grace à un but venu d'ailleurs de Waddle. Ce soir là de Mars 1991, l'OM battait le grand Milan. Et deux ans plus tard, c'était en finale que celui ci tomberait...

Depuis, j'avoue, j'aime beaucoup Milan. Pourtant ce soir, je serai derrière Lyon. Rien à dire, sinon que pour tous ceux qui aiment le foot, et qui ont Lyon dans leur coeur (5 ans d'études, plus d'années encore de souvenirs...), ce soir sera une belle soirée.

Dans ma chambre d'hotel, je vibrerai un peu... Ca sera pas une vilaine soirée.

(bizarrement, je n'ai meme pas envie de parler ni du CPE, ni du mepris que j'ai pour certains gauchistes utopiques et limites fascistes dans leur démarche totalitaire, et encore moins du mepris que j'ai pour cette majorite parlementaire qui, decidement, ne represente plus rien...)

Bonsoir de Cherbourg

A l'heure où la France est en colère, où la France a peur, je suis à Cherbourg, aprés un bref passage à Dunkerque... Comme un peu trop souvent pendant mes déplacements professionnels, j'ai froid et je suis crevé. 2 heures de route et 5 heures de train hier, 5 heures de route aujourd'hui, et 5 heures de route vendredi matin tot, ca fait un peu beaucoup pour le pauvre idiot que je suis.

Enfin, je suis là devant une jolie mer, au pied de Falaise qui surplombent la Manche, c'est joli. Mais bon, profiter du printemps provencal ne me dérangerait pas outre mesure. Bah, ça sera ce weekend...

Voilà, c'était juste un coucou de Normandie, pour mettre un mot sur mon blog. Je suis crevé, mais content d'avoir une connection qui marche. Ca change...

samedi 25 mars 2006

80000, 85, 39, 11 et 2

Les chiffres de la semaine :

80000 : ma Clio, dont le crédit vient de s'achever ce mois ci, vient de dépasser les 80000 km. Depuis que je l'ai, j'ai donc fait 75200 km, mais le compte est moins rond.

85 : Le nombre d'euros que nous couté notre nouvelle imprimante - telecopieur... Si j'arrive à faire ce put*** de réseau sans fil entre nos deux PCs, je serai bien content...

39 : le nombre de degré de mon modeste corps cette semaine, mercredi... Une bronchite grippale en début de printemps, youpi.

11 : Le nombre d'heure que j'ai dormi cette nuit. Cette semaine, ca aura été pas mal...

2 : le nombre de kilos pris lors de ma raclette le weekend dernier + le nombre pour la raclette de ce soir. Mais les soirées avec des gens qu'on aime et qui ne vous deteste pas, ca n'a pas de prix...

mardi 21 mars 2006

Multiples Trahisons

Cela pourrait être le titre d'un film ou d'un roman de Jonh Grisham. Il s'agit simplement d'un constat que je me suis fait, à midi, à la lecture du dernier Marianne, et suite à l'invitation de JF Copé hier soir au "Grand Journal" de Canal +. Ce dernier était triste de constater que, décidément, le politique avait mauvaise presse, et qu'il était difficile de s'engager. Il a raison. Etant moi même un militant (enfin, ancien, mais toujours avec des convictions que je compte défendre) et un modeste élu local, je constate la difficulté de la tache. Lors de mon engagement derrière mon candidat RPR aux cantonalles de 98', combien ais je vu d'anciens copains se détourner de moi ? De la famille me fermer leur porte, et des anciens parents de copains qui ne me serraient même plus la main quand j'allais acheter le Midi Libre...

Pourtant, force est de constater que, bien avant ce 21 Avril qui a été une baffe pour beaucoup, certaines personnes n'ont rien fait pour inciter les gens à respecter et à avoir confiance en la politique. Je pourrais parler de pleins d'hommes politiques, élus, ministres, qui ont dévoyé cette fonction. Le livre de FranzOlivier Giesbert qui montrent une classe d'élite dirigeante mettant plus d'énergie dans la conquete que dans l'exercice efficace du pouvoir en est un nouvel avatar.

Mais un homme, malheureusement, me semble caricaturale cristalliser tout ce que les gens ne supportent plus dans cette classe politique. Jacques Chirac, le premier d'entre eux... Quand je parle de multiple trahison, je ne parle pas des coups de couteaux qu'il a planté à Chaban, Giscard, Pasqua. Ca, c'est de la cuisine interne. Certes, cela ne sent pas bien bon, mais au final on s'en fout... Non, c'est la trahison du "peuple français" qui est un peu plus dure... Faisons une liste rapide :
  • Elu en 95' sur un thème "fracture sociale" qu'il dévoit en décembre en imprimant une politique de rigueur, critère de Maastricht oblige ;
  • Désavoué en 97' sur une dissolution ratée. Il n'en tirera aucune conclusion : on est parti pour 5 ans de cohabitation ;
  • Elu en 2002 à 82 %. Un "front uni". Quelle en est la conclusion ? Aucune : le gouvernement Raffarin sera un gouvernement malheureusement autiste et corporatiste (alors qu'il y avait la chance d'un renouveau de la politque... l'esprit de Mai cher à Raffarin se sera bien vite tari, réforme des retraites, canicules et Lundi de Pentecote, entre autre, passant par là) ;
  • Nouveau désaveux cinglant aux régionales de 2004. Sans conséquence...
  • Et encore une beigne : le référendum de 2005. De là, un nouveau gouvernement qui dit "avoir entendu l'appel du peuple", un retour à une politique gaulisto-sociale, que doit incarner Villepin... un CNE et un CPE plus tard, nouvelle trahison...
Finalement, Chirac est il l'unique responsable de ce dégout de tout le monde pour la politique ? Bien sur que non... Malheureusement, il accumule pas mal de casserolles politiques... Résultats, même les Fabius et StraussKahn se font huer dans les manifs, souvent par des abrutis d'extremes gauches n'ayant aucune idée, ni aucune envie de savoir, de ce que sont les "responsabilités", la responsabilité du pouvoir.

Bref, en cette journée pluvieuse, j'avais envie de déverser un peu mon fiel sur Chirac. J'ai collé pour lui en 95', et je portais, en réaction aux 'jeunes communistes' à l'entrée du lycée des Eyrieux, un sympathique TSHirt "les jeunes avec Chirac, mangez des pommes". J'aurais du choisir Balladur... Enfin, j'ai moi aussi été bien trahis. Un amour trahis, ce n'est jamais bon...

jeudi 16 mars 2006

En direct (différé...) de Bruxelles...

Bruxelles - 18h

A l'intérieur de l'aéroport de Zaventen. J'attends mon Bruxelles - Marseille de 20 heures, et en attendant, pendant que l'OM jour à Bruxelles, je bois une Leffe brune 50 cl (un vrai demi !) en mangeant des petits trucs apéritifs bien sympathiques... J'ai trouvé une prise de courant, et c'est chouette. je suis épuisé d'avoir presque traversé la Belgique (hier plein Est - Sud, aujourd'hui plein Ouest, il ne me manque plus que le Nord est Anvers et Liege, et j'aurais tout vu !). et c'est marrant.

Marrant et dépaysant. J'ai acheté du chocolat en parlant en anglais, et en payant par Carte bleu. Il a fallu que je signe le reçu et que je présente une piece d'identité. Ici, si France Football coute 20 centimes plus cher qu'en France, l'Equipe vous est facturé le double (les salops...). Par contre, les demis de bieres font vraiment un demi litre. Et les gens sont sympathiques et adorables. J'ai toujours adoré les belges, et j'ai eu des amis (un ami) belges merveilleux. Leur accent, outre le fait qu'il me le rappelait, est plein de chaleur. les belges sont des gens fabuleux, si les français pouvaient être pareils...

J'ai également vu le quatrieme roman de Dan Brown, dont le titre anglais est (de souvenir) Digital Fortress. Et puis je me suis baladé dans cette place que mon pere connait par coeur. D'ailleurs, dans le ring, j'y pensais beaucoup à mon papa, qui ne cesse de me parler de ce Zaventen qu'il fréquente mensuellement... Chaque fois, il nous rammene du chocolat. Je ferai pareil demain en allant voir ma maman. Oh, cela ne suffira pas à ce que mes parents soient fiers de moi (soyons pas idiot...), mais moi, ça me fait plaisir d'avoir le sentiment de marcher presque sur les traces de mon papa, dans un Pub où je l'imagine avoir déjà bu pas mal de bières... Ca me fait plaisir. Je l'aime bien, mon papa...

Sinon, je me sens quand même pas mal dépaysé... Passer Dunkerque, on change vraiment de pays et de langue. Autant Dinant et Namur m'évoquaient un peu la France, autant Bruges, Ostende, Aalst, me semblait vraiment un pays étranger. J'aurais voulu prendre les sorties Affligen et Grimbergen, qui m'évoquent presque autant qu'un Rasteau et Lirac de chez moi, ou un Pomerol et Gevrey Chambertin de plus haut. Mais non, j'ai pris le "Ring", le périphérique Bruxellois. Quand même, j'ai souris en écoutant mon papa me dire "avant 17 h 30, sinon tu ne bouges plus...". Diantres, les bouchons du Ring Bruxellois m'ont quand même paru bien léger par rapport à ceux du Périph parisien...

Finalement, ce soir je serais dans mon lit à minuit. Un peu crevé, mais content. Professionnellement, ce fut une journée de merde. Mais humainement sympa. j'aurais voulu exprimé une nouvelle fois un mécontement réel mais maintenant fataliste à mon chef, mais il sera en RTT. Je ne l'appelerai donc pas pour lui dire que franchement, maintenant, peut être pourrions nous songer à un licenciement amical. On attendra mardi, parce que lundi, ce sera moi qui serait en RTT. Avec de toutes manières la conviction que mon téléphone sonnera... Mais si je l'éteins... Merde quand même :)

Enfin, content de ces deux jours dans le Nord. Ardennes, Flandre, Belgique et PAs de Calais, des coins que je ne connaissais pas. Maintenant, c'est fait. Finalement, avant de partir de cette société, j'aurais voyager. Et c'est bien... Ca forme la jeunesse...
Avion : 20h
L'aéroport est incroyablement logn. en plus, la porte d'embarquement était à l'autre bout de l'aéroport. Presque 2 km de marches (avec les tapis roulant). Et maintenant, je regarde toute la Belgique illuminée... Presque plus beau qu'en plein jour de voir toutes ses lumières...
C'est con. J'adore la France, mais que j'aime la Belgique...
Marignane - 22 heures
Premier contact avec la France : les odeurs de pins et de chènes. Nous sommes en Provence. Il fait froid, mais ça sent bon... J'adore la Belgique, mais je préfère mon chez moi... Allez, au lit mainenant.

mercredi 15 mars 2006

Bonsoir du Nord

Soirée à Gravelines, dans le Nord, entre Calais et Dunkerque. Derniere Centrale Nucleaire EDF à visiter... Aprés, je peux "quitter" le milieu EDF. Mon Dieu, que j'aimerais le quitter, ça ce n'est pas une nouveautée. Mais quand même, c'est bien de se dire qu'on a fait toutes les Centrales EDF de France, et ça fait drole de se dire qu'il n'y en a plus à voir... A la fin du mois, je serai à coté de Cherbourg (Flamanville, qui accueillera l'EPR), et aprés... ? Aprés, j'espere que cela sera fini, du coté de la société où je suis en tous cas.

EN effet, une fois arrivé dans cette bourgage du Nord, nouvelle couleuvre à avaler. Nouvelles plutot... Des formations que l'on me propose pendant mes vacances, mises à l'écart d'un nouvel organigramme. Bah, je m'en fous (ils le paieront...). Et puis un de mes anciens chefs de chantier qui m'appelle pour me dire qu'il démissionne, suite à des coups de Trafalgar trés tordus de notre même direction, avec un arrêt maladie de deux mois pour cause de profonde dépression. Cela m'ennuit déjà plus. j'ai été malade en partie à cause du travail, mais ça va... Par contre, toucher à l'être humain, ça m'amuse moins, beaucoup moins... Ils vont un peu trop loin.

Enfin, je parlerai de ma société un autre jour... C'est vrai que je peux comprendre les jeunes et les gens dans la rue, lorsqu'on voit des Directions et des hierarchies avec aussi peu de principes, de vertues et de moralités humaines... C'est dommage.

Non, je vais juste finir mon coucou Nordique. Il fait froid, mais le coin est charmant. Quoique Gravelines ne soit vraiment pas une jolie ville. Enfin bon...

Allez, ce soir je retrouve un ancien ami de promotion. Peut être pour une "réconciliation", qui me ferait presque plaisir. Qui en appelerait d'autres, qui sait... Enfin, les cartes ne sont pas toujours dans mes mains. Là, elles le sont. Alors jouons !

mardi 14 mars 2006

PS au message de tout à l'heure

Depuis, j'ai fait un peu de route. Avec une Opel Astra immatriculée en Belgique, j'ai fait le "ring" de Bruxelles, jusque dans les Ardennes. Et j'ai vu ces panneaux Belges, j'ai presque senti Bruxelles qui me disait "tu te souviens ?". Oui, je me souvenais... Sur Bel RTL, les gens parlaient avec l'accent. L'accent de Liege, l'accent de Namur. L'accent de Mons, où je passerai demain pour aller à Dunkerque.

Si t'avais été là, je me serai arreté, pour que tu m'offres un peu de coca. Mais bon... Bisous mon ami d'OutreQuievrain. J'ai pas à traversé la France pour penser à toi (oh non j'ai pas besoin de ça), mais quand je passe la frontière, permet moi de te faire un petit coucou...
Bon, je vais me coucher maintenant...

Vu d'en haut (2)

Ou comme un écho à un message écrit il y a un an. Même endroit... Un cockpit d'avion... A combien d'altitude ? Aucune idée... La seule chose que je vois, c'est que je suis au dessus du Ventoux en ce moment... Ah là là, si seulement je n'avais pas ce soleil aveuglant, j'aurais pris une photo rare et belle... Mais non... Enfin, j'ai quand même pris quelques prises de vues en arrivant au dessus de la Drome des montagnes... Ca neige, et c'est vraiment beau.

Il y a exactement un an (ou presque), je parlais de ma discussion avec ce sénateur RPR qui allait modifier la constitution à Paris pour un référendum perdu par le Pouvoir en place. De Gaymard, et de mon travail insignifiant... Je pourrais parler aujourd'hui des alpes enneigées, que je viens de prendre en photo. Putain, que c'est beau... Que c'est beau.

Je vais à Bruxelles. Demain, je serai à Givet, en plein dans les Ardennes, pour une réunion avec un client. Pour "rendre service", car je ne connais rien au Dossier. Je l'ai lu ce matin avant de partir... Aprés que la date de la réunion ait été confirmée par le client... Bref, un départ un peu en fanfare, par préparé... Et je reviendrai jeudi soir, à minuit, aprés passage par Gravelines, à coté de Dinkuerque. Youpi.

Là, l'hotesse vient de m'ammener le "gouter". Jus de pomme (elle voulait me proposer du vin blanc... on est 17 heures... quand même), et un assortiment de trucs bizarres. Un Mars (!), un sandwich à la tomate (!!), et de l'eau en gobelet (ça, je prend en photo... nous en rirons plus tard). Enfin, le plus interressant se passe dehors. Merveilleux paysages, en écoutant des musiques de Yuji Kajiura qui me donnent des frissons, et me font vraiment penser que nous sommes petits... Alors qu'est ce qu'ils nous emmerdent au boulot, tous ces cons ? Qu'est ce que j'emmerde avec ces histoires d'amour d'enfance qui ne passent pas, ou de relations bizarres et idiotement passionnées avec des gens que j'aime vraiment, mais qui se trouvent des histoires par le plus misérables de mes actes... Au dessus du Lac Leman (..), justement, je pense que cela est bien ridicule. Au final, nous mourrons tous de toutes hmanières, et nous ne sommes vraiment pas grand chose en face de ce genre de chose...

Bon, c'est con ce que je dis. Mais c'est tellement beau ce 'Lac de Geneve'. Je ne vais pas revenir sur des souvenirs vieux de 4 ans, mais ca me rappelle le Marseille - Bale de Mai 2002... Je passais dessus cette mer Suisse, et bouh, déjà je ne me sentais pas fier. On est petit, mais c'est bien parfois d'être petit. Enfin, je me dis aussi que j'aurais de belles et jolies photos, youpi (oui chérie, ne cherche pas ton appareil photo, c'est moi l'ai... message personnel...)

Le thé vient d'arriver. Oui, avec le sandwich, c'est Tea Time. Et c'est toujours aussi beau dehors cette neige. Et cette foret enneigées. Suis je encore en Suisse ? Oh, surement... Mais bientot je devrias etre en Allemagne. Enfin, c'est trop joli. Bouh, dommage que je n'ai pris mon cable d'appareil, je ne pourrais mettre ces photos en ligne ce soir. Tant pis. Mais que je me sens ridicule avec mon appareil photo, et mon PC (et mon sandwich à la tomate..). Enfin, ridicule peut être, mais je m'en fous. C'est tellement agréable de voir ces paysages.

Finalement, je parlerais du CPE un autre jour. De mes frustrations au travail qui s'atténue devant des perspectives excitantes. Des gens que j'aime, qui em sont fidèles, et à qui je resterai fidèle. Et finalement je parlerai un autre jour de toute ces choses dont j'ai envie de parler, de reparler. Le Faucon revient et redéploie ses ailes... Je recommence à voir devant, à faire des projets, à retrouver une ambition et personnelle, et collective. Tant pis si certaines personnes ne veulent plus de mon amitié, je trouve ça et injuste et idiot, mais tant pis. j'avancerai. Tant pis si certains sont médiocres, égoistes, opportunistes. Tant pis si je travaille avec certains gens sans morales et qui continuent à me faire du mal, ils le paieront un jour. Je continuerai ma route dans changer de direction, ni de morale.

Bigre, c'est fou ce qu'un voyage à pleins de km d'altitudes fait dire des conneries. Mais bon, tant pis, ça sert à ça un blog aussi. A laisser s'épancher les conséquences morales d'une pressurisation peut être excessive de la cabine. Allez, l'hotesse vient de m'ammener un chocolat. Je vais regarder un épisode de Xenosaga (ou le premier episode d'Angel HEart, tiens...). Et puis suite la prochaine fois. Au retour peut être

lundi 13 mars 2006

Une soirée au Stade Velodrome

Le Stade Vélodrome est une enceinte magique... C'est magnifique. Hier soir, nous sommes allés voir Marseille - StEtienne. Mon cadeau de la Saint Valentin. Sympathique, non ? Romantique en tous cas...

Hier soir, le Stade était plutot plein malgré le vent glacial. Ah... Le Stade Vélodrome a été construit pour que l'on puisse voir la mer depuis les tribunes... Dommage que le soir, en hiver, il fasse nuit et il fasse froid. Parfois, certains décideurs devraient être baffés... Enfin bon. Malgré le vent glacé, et malgré les pieds tout froid en fin de partie, le Stade Vélodrome est un bel endroit. Et il est encore plus beau quand il se joue une belle pièce, et que les acteurs sont brillants. Hier soir, si les Stéphanois ont été médiocres, les marseillais ont joué, à mon modeste avis, leur meilleurs match de la saison. C'était pas la passion de la Corogne, mais c'était rapide, intelligent... Non, belle équipe. Enfin, je ne vais pas parler football là, mais plutot de ce que j'ai retenu "du Stade".

D'abord, un constat. Le "supporter marseillais de base" est au moins aussi con que le supporter lyonnais, parisien, stéphanois aussi, "de base". Dedans tout ça, il y a le terme "de base" trés fort. il faut voir ces kops, jolis, mais à la limite d'une secte. Tous ensemble à faire le même geste, télécommandé par on ne sait quoi. Bien sur, vous avez toujours la paire d'abrutis torse nu. Il fait - 2°C en plein vent, demain ils seront malades comme des chiens, mais c'est pas grave. Le pire est qu'ils en sont fier.

Devant nous, nous avions le "crétin" de base. Jeune, en jogging, et presque méchant. Un bon petit puceau crétin qui doit peut être se faire frapper la semaine au lycée, mais qui se défoule dans le Stade. Il était assez loin du terrain (cf les photos), mais il me faisait peur : j'avais l'impression qu'il voulait aller sur la pelouse mettre une mendale à l'arbitre, cet enculé (1ere fois) qui avait en plus été trés pro marseille hier soir... Derrière nous, il y a avait un vieux intelligent, mais trés con en fait. "C'est immanquable !" le pénalty aretté par le Gardien Stéphanois. "Immanquable" l'occasion stoppé par ce même gardien devant Maoulida. Et vas y que je commente fort, que je casse un Pagis qu'une heure avant j'avais encensé, et que je suis trés con. C'est marrant un stade, on a l'impression que tous (moi compris), notre QI diminue subitemment de 50 % lorsqu'on entre dans cette enceinte.

Aprés le puceau lycéen, un autre puceau, de 7 ans celui là. Normal là. Ce qui est moins normal, c'est qu'il y allait gaiment. UNe vraie petite racaille. Un visage d'ange, mais vas y que je te traite le pauvre défenseur de StEtienne qui réussit un tacle un peu brusque "d'enculé !". Je me suis demandé où avait il appris ce mot, et en entendant le père complimenter l'arbitre par des mots pleins de nuances et de tact.

Tout en nuance aussi les chants des virages. Le jamais surprenant, mais toujours vulgaire "oh hisse enculé !". Un peu plus d'originalité lorsque le kop chantait d'une seule voix, sur une musique entrainante : "la mère de Jannot -- est une salo - ohohpe" (pauvre dame...). Lorsque ces mêmes virages ont lancé le classique "Janot, Janot, on t'en--cule". A un moment, je me suis même surpris à enlever mon bonnet et à demander à mon amie "euh, ils enculent qui là ?". Je n'avais pas reconnu le nom du joueur. Mais en fait, c'était "les verts", qu'ils enculaient d'une manière générale. oh, ben on va faire un paquet global tant qu'on y est !

Les chants des supporters... C'est idiot, mais j'avais le souvenir de Vélodrome où les chants étaient plus originaux. J'ai le souvenir de la reprise du petit ane blanc (chanson que je chantais en primaire) qui, pour tirer la charette, il mettait tout son coeur. Reprise de jolies chansons comme "Go West", "Santiano", et pleins de classique, ou parfois originaux. Là, c'était plus du "on encule" à tour de bras (ou à tour d'autre chose...). Enfin, en tous cas, il y a risque de luxation ou de claquage, et pas du dos comme Barthez (à force d'honorer tout le monde pendant 90 minutes...).

Mais bon, le soir, en quittant Marseille, un petit pincement au coeur. J'ai vécu pendant plus de deux ans la tour en face du Stade. Le Grand Pavois... Et avant le match, j'étais à vider la bouteille de Whisky aux bons Enfants. Avec des souvenirs pleins le coeur, et une peine toujours pas effacée... Cette mutation forcée qui m'a fait quitter Marseille au début de 2004. Bah, tout se paye, et peut etre suis je en train de facturer certaines choses là... Mais ça, c'est une autre histoire.

PS : les deux photos. La premiere est aprés le premier but de Pagis. Et la deuxieme, c'est le pénalty loupé par ce même Pagis. Enfin, magnifique soirée...

samedi 11 mars 2006

Soirée ardéchoise, simple et agréable

Ce matin, en me levant, j'ai eu le désagréable constat de voir qu'un Jean vieux de deux ans m'allait que difficilement... J'ai eu beau faire un repas de midi frugal, un peu de courses à pied, la soirée a réduit à néant mes minables efforts. L'Ardeche est un merveilleux département. Sauf que les terrines, patés, soupes à base de lard, saucisson, et autre cremes de marrons, c'est violent. Calorique et violent.

Mais la soirée fut bonne, avec des gens que j'aime.

Demain soir, Marseille StEtienne au Vélodrome. Avec apéritif chez ma meilleure amie. Je vais retrouver mon whisky, et je sais que les glaçons sont au frais. Finalement, je me dis que peut être, en ce moment, la roue commence à tourner. Et que merde, tous ces gens qui n'ont reussi qu'à me faire de la peine et à me toucher au coeur, peut etre qu'un jour ils se trouveront en bas de la roue...

Enfin, je ne souhaite de malheurs à personne. Mais acceptions juste notre simple bonheur, à nous. De savoir qu'on est aimé et apprécié de gens qu'on aime et qu'on apprécie. Quand bien même cela soit caloriquement déplorable et diétetiquement scandaleux. Mais ça, c'est un autre débat...

jeudi 9 mars 2006

Soupirs... Fatigue et envie de partir

Plein milieu de l'aprésmidi, et la seule chose que je trouve à faire est de venir pianoter sur mon blog. Je suis au bureau, affalé sur ma chaise, et je n'ai qu'une seule envie : quel l'horloge tourne, et tourne vite. Pour rentrer à la "maison", et aller me coucher. Est ce les deux verres de blanc (pardon...) accompagnant la choucroute de midi qui m'assoment ? Même pas, puisque ce matin, je n'ai jamais eu l'impression d'emmerger, malgré quatres cafés. 4 cafés, + 2 l'aprésmidi, + 2 verres de blanc + 1 choucroute =... = j'ai envie d'aller me coucher.

D'où me vient cette fatigue ? Je ne sais pas. Lassitude devant un travail qui ne m'interresse pas ? Devant un avenir ici que je sais bouché, par ma faute, et par celle de gens sans éthique ni morale ? Il y a beaucoup de ça, c'est évident... Mais cela ne fait pas tout. Fatigue morale, devant des évenements personnels, des retours vers le passé et des présents parfois amers ? Il y a de ça sans doute, quand bien même je me sois fait à certaines réalités, dures à accepter, mais il faut parfois être fataliste. Fatigue physique sinon ? Ben oui, j'ai fait du sport ce weekend et cette semaine... Et mon pauvre petit corps n'est pas trés athlétique... Oui, il y a de ça.

mais il y a aussi le fait que mes nuits, quoique pleines, ne sont pas reposantes. Je ne fais pas de cauchemars : plutot même des reves agréables. Mais le matin,je me leve encore plus crevé que la veille au soir. Et les journées, forcément, je rame...

Alors je reve un peu à ces paysages marseillais, qui me manquent quand même. A ces moments où je me dis que mes jours dans cette société arrivent à leur terme peut être, je ne peux m'empecher de me revoir en 2002. J'arrivais à Marseille. Quelle chouette année. Des moments trés durs, mais au final, cette année restera une grande année pour moi. Même si une de mes meilleures amies que j'adore m'a dit qu'il fallait un peu que j'arêtte de trop me tourner vers moi même et vers mon passée... (mais on ne se refait pas quand bien même on essait...).

Enfin, ça ne change rien au soucis du moment. Je suis épuisé, je n'avance pas, et j'ai envie d'aller me coucher... Aller, encore une heure, et je m'en vais. En plus, ce soir, j'ai coiffeur. Bah, je somnolerai en me faisant tripoter les cheveux...

dimanche 5 mars 2006

les mots de la fin de weekend

Mon weekend dernier fut difficile. Celui là aura été calme. Mon amie est partie chez ses parents, et je me suis retrouvé seul. Face à moi même, face à quelques fantomes. Face aussi à un PSG - OM qui m'a redonné une certaine confiance en la nature humaine et en les qualités d'abnégations qui sont tellement souvent mis comme part négligeable... Mais face à moi même surtout.

Hier, je suis allé courrir une heure dans des massifs Vauclusiens. J'ai pensé à ces mots que je devais mettre dans ce blog... et aujourd'hui, 24 heures aprés, je ne sais pas quoi dire. Je me trouve tellement idiot.

En fait, je résumerai pas une seule chose. Cette semaine où je me suis encore une fois trouvé face à mes interrogations, j'ai vu que j'avais des gens qui m'aimaient. Ca tombe bien, je les adore aussi. De Roquemaure à Marseille en passant par Paris, j'ai des gens sur qui je peux compter. Moi l'idiot, le faible, le pas fort, je ne suis pas seul. Et au sein même de la maison dans laquelle je vis maintenant, je le vois tous les jours : je ne suis pas seul. J'aimerais dire aussi, à ces gens qui m'aiment, que eux non plus ne sont pas seuls. et que merde, un faucon, ça tombe pas comme ça.

Je ne suis pas un Minot de Marseille. Seulement un enfant de Provence, un gosse du Rhone. Et un couillon qui a toujours envie d'avancer. Et je sais, je ne suis pas seul. Alors fonce mon con, fonce, et ne t'arêtte pas.

La prochaine fois, je parlerai de Freche, de l'OM encore, de la Droite Gaulliste qui n'existe plus, du poulet, de SaintSeiya. Et du reste... La prochaine fois, je reviendrai. Là, je vais me coucher par contre. Désolé, mais j'ai un Dan Brown à lire, et une dure semaine à préparer.

Merci à toutes (toutes) et à tous.

vendredi 3 mars 2006

La solitude...

On va encore dire que je suis un sale idiot de mélancolique... j'écoutais cette chanson automne 2000. C'était avant que je connaisse des personnes merveilleuses de la Communautée SaintSeiya. Je sortais de l'école, et je roulais sous la pluie en écoutant ce CD de Florent Pagny que je venais d'acheter, un samedi de Novembre de Boom ECAM.

Ce soir, en pensant au weekend qui m'attend, je me dis que cette chanson qui vient de repasser sur Winamp tombe drolement...

J'devais avoir dix ans
Quand j'me suis dit maint'nant
A personne, je dirai plus rien
Même si ça me fait du bien
J'ai pas t'nu ma promesse
Et les soirs de détresse
Quand le blues a retrouvé mon adresse
A des paumés d'un soir
J'raconte mon désespoir
Mais je sais bien que personne n'écoute
Oui je sais que personne n'écoute

La solitude
Ça s'apprend
La solitude
Ça s'apprend
C'est pour une femme qui vous ment
Pour un ami qui vous vend
La solitude
Combien d'fois j'suis parti
Seul au milieu de la nuit
Combien d'fois j'ai tendu les mains
Pour dire à quelqu'un
Je t'aime, à toi je tiens
Mais je sais bien que personne n'écoute
Oui je sais bien que personne n'écoute

La solitude
Ça s'apprend
La solitude
Ça s'apprend
C'est pour une femme qui vous ment
Pour le chagrin d'un enfant
La solitude
C'est comme la peur
On vit avec, mais on en meurt
La solitude
Je connais ceux qui veulent
A tout prix vivre seuls
C'est vivre dans un désert
Le cœur froid comme la pierre
Et moi j'veux pas
Non j'veux pas

La solitude
Ça s'apprend
La solitude
Ça s'apprend
C'est pour une femme qui vous ment
Pour un ami qui vous vend
La solitude
C'est comme le vent
Quand c'est trop fort
Ça vous rend...
La solitude
C'est pour une femme qui vous ment
Pour un ami qui vous vend
La solitude
La solitude

samedi 25 février 2006

Y a t'il quelqu'un... ?


Y'a t'il quelqu'un ici qui m'aime??

C'est la fin d'un rêve Austerlitz
La journée s'achève Austerlitz
Sur le flamboyant sacrifice
De tes fils Austerlitz

Un homme seul parfois est un homme de coeur
Les hommes sont des loups quand ils sont à plusieurs
Et quand de mon va-tout, et quand de mon banco
Je suis rentré vainqueur au soir de Marengo
Je n'étais plus le même.

Même mon frère Joseph avait vendu ma peau
Et des plumes de l'aigle il coiffait son chapeau
Et c'est d'un coeur déçu, vieilli que je revins
Et que le Général, dit place au souverain
Je ne suis plus le même.
A part le Dieu du Ciel
y'a-t'il quelqu'un qui m'aime

A part le Dieu du Ciel

Y'a-t'il quelqu'un qui m'aime..

Serge Lama a pris les traits de Napoléon dans de merveilleuses chansons. Ce soir, je ne suis pas Napoléon, mais j'ose presque me poser cette question. J'en ai honte, parce que je sais qu'il y en a, des gens qui m'aiment... Je n'ai pas eu d'Austerlitz, mais beaucoup de Waterloo. Quant à mon pont d'Arcole, je l'attends encore. Pourtant... Pourtant merde, je me la pose cette question.

Cette photo a été prise le weekend dernier au Musée d'Orsay de Paris. Napoléon filant vers l'éternité. Il en avait, des gens qui l'aimait lui... J'en aurais peut être été. Je ne sais pas. Je ne sais plus, mais bon ce soir y a foot, donc ne cherchons pas à savoir...

mercredi 22 février 2006

Envie de mourrir ?

En tous cas, c'est quasiment comparable à une volonté ou une tentative de suicide l'exercice auquel je vais me livrer dans quelques instants. La matinée a, une nouvelle fois, été difficile et éprouvante. Et j'ai faim. J'ai envie de manger un sandwich au Poulet, au Leclerc de Bollène. Visiblement, je ne tiens visiblement pas plus à la vie que ça, et en plus j'aime vraiment le poulet, la pintade, le chapon, le canard, et toutes ces volailles et oiseaux à plumes que je dévore avec plaisir.

Manger de la volaille, ce n'est pas interdit par le Coran. Pas de risque donc de déchainer des tombereaux de protestations dans certains pays en manque de raison. Par contre, manger de la volaille, cela risque d'être aussi mal vu que de dévorer cigarettes ou de boire du vin. Peut on manger un sandwich au poulet avant de reprendre le travail ? Est ce que je risque un dépistage ? J'en parlerai à mon médecin du travail, et probablement au CHSCT de ma société... Voilà un sujet important, peut on manger une aile de poulet à midi ? Sujet beaucoup plus important que d'autres, comme le moral au plus bas de certains employés, comme les arrêts maladies qui augmentent, comme les vagues de démissions qui témoignent de quelque chose qui peut s'apparentrer à un mal être.

Enfin, voilà, j'irai manger du poulet à midi. Et en plus, comme j'aime bien être seul, j'irai lire l'Equipe et le Canard en mangeant le long de l'étang de Pierrelatte. Avec un peu de chance, je me ferai piquer par un moustique, et je vais souffrir et de la grippe du poulet, et du virus du moustique.

A part ça, qui c'est qui a dit qu'en ce moment, j'étais un peu un gothique suicidaire ^___^ ? Bon, je vais écouter de l'Evanescence avant de partir manger... Bon appétit.

lundi 20 février 2006

Jour de RTT

Aujourd'hui, j'étais en RTT. Je parlerai plus tard, dans la semaine, de ce weekend à Paris. J'ai rencontré des gens que j'aime vraiment. D'autres que je ne connais que trés peu, mais que j'aimerais sans doute tout autant. Et j'ai rencontré aussi d'autres personnes qui n'ont pas d'autres soucis que leur propre égo, leur propre nombril. Bah, ce genre de personne, j'en rencontre tous les jours... Il n'empeche, le weekend fut magnifique. Nous avons visité le musée d'Orsay, qui est un bel endroit. Et nous avons, bien évidemment, fait crépiter l'appareil photo. Ici, une photo prise en noir et blanc (nous nous sommes pris pour des vrais photographes) de la Tour Eiffel. Photo que je trouve trés réussie... Comme ce weekend. Ce fut un beau weekend.

Aujourd'hui, lundi, j'étais donc en "RTT", aprés un début d'année vraiment difficile. J'ai pris le train ce matin, et je suis arrivé dans ma Provence vers 14 heures. Et là, tout a commencé. Ou plutot tout a recommencé.

C'est d'abord des clients ou des fournisseurs. Qui appellent sur mon téléphone portable professionnel. Je laisse sonner. Demain, je rappelerai. Mais déjà, le mal de ventre, je l'ai eu plus tôt qu'un dimanche soir. Je pense que demain sera une dure journée. Puis, sur mon téléphone personnel, le directeur général de ma société. Un de ceux qui me fait vivre des vilains moments. Pourquoi ais je décroché ? Pour apprendre des choses pas agréable.

J'aurais pu répondre : "euh, vous appelez sur ma ligne personnelle, je suis avec mon amie, et accessoirement...". Mais non. Sois je suis lache, sois je suis con (je n'utilise pas l'hypothèse comme quoi je serais "professionnel", voyons...), mais j'ai répondu, et j'ai travaillé pour essayer de "rendre service". Ou de m'en sortir. Ou je ne sais pourquoi. Et le soir, j'étais crevé. Je suis allé faire les courses hebdomadaires à Carrefour, bien sur. Mais quand même. Il restait dans ma gorge le soir de l'amertume, et un mal au ventre trés fort. Car je sais que ma semaine sera dure, que des jalons ne seront pas atteints, et qu'une nouvelle fois, les gens qui me jugent me jugeront mal. Ou me jugeront comme ils ont l'habitude de faire. En partant du principe que 'c'est mauvais'.

Et surtout, j'ai mal au ventre devant ce métier où finalement il faut le vivre à 100%. Sauf que je n'adhère pas au projet de ma direction. Et je suis donc (logiquement devrais je dire...) absent lorsque les revalorisations de salaire, les grattifications, et autres avantages et remerciements, sont de rigueurs. Comme toujours. Bon, soit. De là à ce que l'on me traine dans une boue qui ne rajeunit pas, cela devient moyen.

Enfin, là encore je me plains. Disons que je vide mon sac. Et avant que mon ami Xav me dise "casse toi", je vais lui répondre. Il a raison, et je sais qu'il a raison. En ce moment, mon énergie est plus à voir ce qu'il y a ailleurs. La Direction actuelle ne changera pas, et je ne pense pas pouvoir changer. Pas pouvoir faire plus, ou pas pouvoir agir de cette manière ironique et cynique qui serait bien vu par certains pontes de chez moi. Donc le Faucon s'envolera. Mais avant, il se battra.

Car j'ai peut être mal de partout ce soir, au ventre et au coeur, mais je compte me battre. Avec mes armes, des armes modestes. Je tomberai sans aucun doute, des plus forts que moi n'ont pas résisté. Par contre, le soir, je peux me voir dans une glace. Parfois avec des yeux mouillés, mais avec une petite fiertée qui me fait dire "merde...". Merde, c'est le mot.

Petite reflexion sur Javier Solana

Javier Solana représente la voix de l'Europe à l'étranger. Un 'oui' à la Constitution l'aurait fait être nommé "Ministre des Affaires Etrangeres" de l'Europe. Et ce DousteBlabla des 25 a, la semaine dernière, présenté à tous les pays arabes les "excuses" de l'Europe, pour cette fameuse affaire des caricatures.

J'aurais souhaité imaginer un Couve de Murville exigeant des excuses de la part des autorités de pays qui ont vu leur population bruler et saccager - pour ne pas employer le terme "prophaner"- des ambassades danoises, françaises, ou plus généralement européenne. Mais non, le représentant à l'étranger de l'Europe va se "coucher" en se confondant d'excuses au nom de l'Europe, pour des dessins franchement minables (Cabu, Plantu et Petillon n'ont aucun soucis à se faire) qui ont déchainé des colères fanatiques et totalement irationnelles.

Des députés UDF s'en sont émus au parlement européens. Personnellement, cette repentance permanente commence à m'énerver sérieusement. Notamment parce que j'estime n'avoir aucune excuse à présenter à personne, en particulier au peuple arabe et musulman. J'estime par contre, en tant qu'européen, mériter quelques excuses pour ces déferlements de colères et de haines injustifiées. Je n'ai commis aucun crime, et l'Europe n'a commis aucun crime.

L'auto-flagellation continue avec le groupe Carrefour. Qui, dixit le Canard Enchainé, va jusqu'à afficher des pancartes en Egypte présentant 'ses excuses au nom de l'Europe', et venez acheter des pates dans non magasins quand même.

Je trouve cela humiliant. Et cette auto humiliation se paiera de toutes manières à un moment ou à un autre. Et j'avoue avoir peur de ce moment. Car entre les "faucons" (désolé...) américains qui ne réflechissent qu'avec les armes et la forces, et les mulots européens qui se répendent en excuses et en repentace, demandant presque pardon d'exister, cela serait bien qu'il y ait une voix médiante. Une voix raisonnable, mais néanmoins ferme. Enfin, lorsque l'on a plus ni morale, ni idéal, sur quoi rester ferme ? Pessimiste ? Oui, c'est vrai.

jeudi 16 février 2006

Bientot le weekend, retour sur GundamSeed

C'est drole comme ce soir, j'ai à la fois envie de parler, et de ne rien dire. La semaine, professionnellement, aura encore une nouvelle fois été trés dure. Plus de brimades cette fois ci, mais beaucoup de travail. Pour ma société, avec la remise d'offre qui engagent mon entreprise pour presque 8 ans, avec des chiffres qui font mal à la tête. Et puis à coté, des petites merdes de machines qui ne marchent pas à Blayais, ou de reunions que l'on veut m'organiser en début de semaine prochaine à Cherbourg.

Enfin, demain c'est le weekend. Je vais reprendre le train pour la premiere fois depuis plus de 6 mois. Pas pour le travail, mais pour un weekend à Paris. Je verrais une de mes meilleures amies, celle qui a fait les quelques dessins que je poste souvent. Et je dépenserai les points "grand voyageur" accumulés pendant mes voyages l'an passé.

Sinon, juste un sujet que je vais évoquer rapidement. Je viens de finir de regarder un animé (dont une des chasons passe en ce moment dans Winamp) : Gundam Seed. Une nouvelle fois, je me rend piteusement compte de la tristesse de mon vocabulaire. Mais ne pas voir passer 50 épisodes comme ça, avoir les musiques en tête toute la journée, et ressentir des frissons en voyant certaines scènes qui donnent des larmes, cela veut dire que j'ai vraiment aimé.

Mon amie voulait voir Gundam Seed car je lui ai dit que c'était l'animé qui fut remplacé par le merveilleux FullMetal Alchemist. Et elle voulait voir ça, ce que c'était ce truc qui avait tout rafflé dans les animésgrandprix au Japon. ON a vu, et ouf ! C'est du trés trés bon.

Et pour moi, ben j'ai trouvé ma nouvelle idole. Avant, je restais amoureux de la petite Kirika de Noir (que je ne draguerai pour rien au monde : une balle perdue est si vite arrivée...). Là, la petite Kagari, je monterai dans les plus puissants Gundam pour elle (mais je ne dois pas le dire trop fort, je risque de me faire engueler aprés ^__^). Il n'empeche, cette petite blondinette impulsive mais mignone et avec un coeur gros comme ça, je l'ai adoré. Et quand je repense à elle, bouh... (elle me fait pas le même effet que Lucie de la Stat Academy, mais bon).

Enfin, courage, bientot le weekend...