la mélancolie, je l'ai déjà dit, c'est un de mes pires défauts.
Aussi, aujourd'hui, le déplacement professionnel trés rapide que j'ai fait à Marseille n'aura pas été sans incidence sur mon petit coeur. Déplacement rapide, pour une réunion qui s'annonçait apre et rude, et qui n'a été qu'une formalité vite emballée. Par contre, pourquoi suis je repassé devant le Rond Point du Prado où j'y ai habité pendant plus de deux ans ?
Peut être pour profiter de ce retour bref (à peine 2 heures dans la cité phocéenne) pour me souvenir de ce que j'ai laissé. Malgré moi, car si tout avait pu continuer, je serais resté à Marseille. Revoir ce quartier, qui n'est en fait qu'un grand boulevard routier, mais où j'étais si bien.
Je ne suis pas repassé par Notre-Dame-du-Mont car je n'avais pas le temps, je devais retourner à Pierrelatte... Mais là bas aussi j'ai laissé quelque chose, ou plutot quelqu'un, qui me manque les soirs comme ça. Je sais que j'ai toujours une bouteille de whisky qui m'attends. Elle ne m'attends pas seule, elle m'attends avec une amie qui aura toujours été là, depuis ce premier jour où j'ai posé mes valises à Marseille. Qui aura toujours été là quand je me fourvoyais dans des broutilles de peines de coeur, ou dans des questionnements et des doutes professionnels. Et qui, malgré la distance que je sais réelle, est toujours là.
Oui, j'ai laissé pleins de choses à Marseille. J'ai construit aussi des souvenirs, dans cet appartement au 22eme étage que j'ai laissé une veille de Saintvalentin. Tout un symbole quand la chanson "To Be In Love" de Macross passe sur mon ordinateur... Non, j'en ai eu des merveilleux moments à Marseille. Des terriblements tristes aussi. Le dernier que j'ai là bas est affreux. Mais j'aurais l'occasion d'en reparler. Car j'ai laissé vraiment des choses qui me manquent à Marseille...
C'est à l'évocation de souvenirs plus pénibles qui me feraient presque couler autre chose des yeux que des larmes de fatigue (et voilà en plus que mon Winamp me joue l'ouverture du film Abel de SaintSeiya...) que j'évoque mon deuxieme retour dans les souvenirs de la journée. On repart 10 ans en arrière, 10 ans que je n'avais plus vu cette amie que j'ai revu aujourd'hui.
Je me suis revu au collège, au lycée un peu aussi. Et puis cette amie d'enfance est partie suivre ses parents. Et le hasard du web m'a fait la retrouver, et en plus pas loin de chez moi. C'est beau je trouve. Ca file un coup de vieux de voir que la petite fille qu'on a quitté a bien grandi. Et ca met son évolution en relief aussi. Le gros pas beau du lycée a peut être laissé la place à quelqu'un de différent.
Quelqu'un de nostalgique, qui se pose beaucoup de questions parfois idiotes. Mais quelqu'un qui, par la force des choses, et grace à des gens que j'ai rencontré et qui sont fabuleux (pensée à une en particulier..), est loin d'être malheureux.
Sur ces paroles cuculapraline tout plein (que j'ai été miel guimauve ce soir, l'état de mon coeur), je vais me coucher devant Monaco Eindhoven. Bonne nuit...
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