Je n'ai pas envie de jouer à chercher le titre de la mort qui tue pour ce billet. Parce que certains sont considérablement plus doués que moi. Parce que je suis déjà crevé, la semaine pas encore vraiment démarrée...
Le coup de poing de Berlusconi, ou plutôt le traitement sélectif de l'affaire, fait parti de ces choses qui au mieux m'affligent et me font soupirer. Au pire qui me dépriment profondément, car elles mettent vraiment en avant que la société dans laquelle je vis est d'une intolérance rare...
Je suis affligé et scandalisé par ce coup de poing. On n'aime ou pas Berlusconi. J'aime son club de foot. Moins l'homme politique qu'il est, et qui représente ce que je n'aime pas dans la droite au sens large. Sarkozy est de cette essence BerlusconoBushiste. Ca ne me plait pas.
Mais Berlusconi est élu. Légitime. De la même manière que Nicolas Sarkozy en France, ou Zapatero en Espagne. Elu. Et dans ce sens là, agresser une personne élue est quelque chose qui me révulse. Et je ne trouve aucune circonstance atténuante à ce genre d'acte...
Là où je suis triste (c'est le mot, triste), c'est de ma balade sur ma blogosphère. Beaucoup de personnes de gauche. Beaucoup de silence ce matin, mais c'est lundi, attendons le lever du soleil. Mais aussi beaucoup de sourire, presque satisfaits.
Je me pose une première question quand je vois ces tentatives de légitimation (au pire), d'atténuation de ce qui s'est passé.
Je me pose une première question. Que se serait il passé si c'était un dirigeant de gauche qui avait été victime d'un bourre pif ? Si ça avait été Lula, Zapatero, Bachelet au Chili, Prodi il y a quelques années ? Et même si ça avait été Barack Obama ? N'aurait on pas eu un phénomène de "lutte contre l'intolérance et le fascisme rampant", qui serait venu déferler pour condamner cet acte ? J'aurais trouvé ça logique, et je m'y serais modestement associé. Mais je constate qu'à part quelques sourires ci et là, je ne vois rien de tout ça aujourd'hui.
Le nez d'un dirigeant socialiste vaut il plus cher pour certains que le nez de Berlusconi ou Sarkozy ?
Après, certains pensent que la violence amènant la violence, rien d'anormal à ce que Berlusconi soit victime de cette violence. En plus Berlusconi est de droite, donc fatalement vecteur de violence ! Rien d'anormal donc, qu'il soit victime de cette violence...
Sur le fond, ça me choque terriblement. Aussi parce qu'au risque de choquer ceux qui pensent que Sarkozy, Besson et Hortefeux sont les suppots d'un fascime rampant, je ne vois pas en quoi l'Italie de Berlusconi est plus violente pour ceux qui souffrent que l'Italie de Prodi, l'Espagne de Zapatero, la France de Jospin.
Et quand bien même certains pensent que cette violence est innaceptable, il y a des urnes pour contester. Pas la poing, pas cette violence typique de ces partis violents que certains prétendent combattre en employant les mêmes armes...
Enfin, que dire quand j'entends de la bouche de certains, ouvertement de cette gauche tolérante et donneuse de leçons, "putain, ça fait du bien, j'avais envie de lui coller une baffe moi aussi ?". Entendu ce matin par exemple à une machine à café... Envie de vite tourner les talons. Que dire de ça ?
C'est bien, c'est sympa, c'est rigolo. En plus Berlusconi et Sarkozy ils ont des sales de gueule de droite, on a envie de les frapper, c'est logique... Mais prenons le problème dans l'autre sens : quelle serait la réaction de ceux qui auraient bien voulu en mettre une à Berlusconi si l'autre en face soupirait un "pétard, je mettrais bien une claque à la Royal ou un coup de boule à la Aurby ou au Delanoé...". Ne recevrions nous pas (à juste titre d'ailleurs) des accusations aussi violentes que macho, facho, ou je ne sais quoi témoignant de cette indignation franche et sincère ?
Finalement, une simple question... Un coup de poing dans le nez de quelqu'un dont on ne partage pas les opinions politiques est il moins grave pour certains qu'une coup de tête à quelqu'un qu'on soutient ? Et peut on légitimement appeler à combattre la violence et l'intolérance en admettant soit même manquer farouchement de cet humaniste que l'on demande à autrui ?
J'espère lire chez certains, notamment proche de l'Italie, des billets condamnant ce qui s'est passé. Car on ne peut pas combattre la violence par la violence.
Je dis ça en assumant ma sensibilité. Fidel Castro ne m'est pas plus sympathique que Pinochet, et la violence de gauche aussi innaceptable que l'intolérance de droite...
Et je pense que si toutes les personnes dont la politique est contestée devait avoir son nez cassé, il y aurait la queue dans les hopitaux... Et non, ce n'est jamais une victoire des démocrates de voir quelqu'un issu des urnes se faire violenter.
Sinon, il fait froid. Et j'en ai déjà marre de cette semaine... Elle sera longue...
(quelques billets sur lesquels je me suis exprimés. De copines et copains dont je ne partage pas forcément la position, mais que j'aime beaucoup et avec qui c'est chouette de discuter... CC, Romain et Peuples)
Le coup de poing de Berlusconi, ou plutôt le traitement sélectif de l'affaire, fait parti de ces choses qui au mieux m'affligent et me font soupirer. Au pire qui me dépriment profondément, car elles mettent vraiment en avant que la société dans laquelle je vis est d'une intolérance rare...
Je suis affligé et scandalisé par ce coup de poing. On n'aime ou pas Berlusconi. J'aime son club de foot. Moins l'homme politique qu'il est, et qui représente ce que je n'aime pas dans la droite au sens large. Sarkozy est de cette essence BerlusconoBushiste. Ca ne me plait pas.
Mais Berlusconi est élu. Légitime. De la même manière que Nicolas Sarkozy en France, ou Zapatero en Espagne. Elu. Et dans ce sens là, agresser une personne élue est quelque chose qui me révulse. Et je ne trouve aucune circonstance atténuante à ce genre d'acte...
Là où je suis triste (c'est le mot, triste), c'est de ma balade sur ma blogosphère. Beaucoup de personnes de gauche. Beaucoup de silence ce matin, mais c'est lundi, attendons le lever du soleil. Mais aussi beaucoup de sourire, presque satisfaits.
Je me pose une première question quand je vois ces tentatives de légitimation (au pire), d'atténuation de ce qui s'est passé.
Je me pose une première question. Que se serait il passé si c'était un dirigeant de gauche qui avait été victime d'un bourre pif ? Si ça avait été Lula, Zapatero, Bachelet au Chili, Prodi il y a quelques années ? Et même si ça avait été Barack Obama ? N'aurait on pas eu un phénomène de "lutte contre l'intolérance et le fascisme rampant", qui serait venu déferler pour condamner cet acte ? J'aurais trouvé ça logique, et je m'y serais modestement associé. Mais je constate qu'à part quelques sourires ci et là, je ne vois rien de tout ça aujourd'hui.
Le nez d'un dirigeant socialiste vaut il plus cher pour certains que le nez de Berlusconi ou Sarkozy ?
Après, certains pensent que la violence amènant la violence, rien d'anormal à ce que Berlusconi soit victime de cette violence. En plus Berlusconi est de droite, donc fatalement vecteur de violence ! Rien d'anormal donc, qu'il soit victime de cette violence...
Sur le fond, ça me choque terriblement. Aussi parce qu'au risque de choquer ceux qui pensent que Sarkozy, Besson et Hortefeux sont les suppots d'un fascime rampant, je ne vois pas en quoi l'Italie de Berlusconi est plus violente pour ceux qui souffrent que l'Italie de Prodi, l'Espagne de Zapatero, la France de Jospin.
Et quand bien même certains pensent que cette violence est innaceptable, il y a des urnes pour contester. Pas la poing, pas cette violence typique de ces partis violents que certains prétendent combattre en employant les mêmes armes...
Enfin, que dire quand j'entends de la bouche de certains, ouvertement de cette gauche tolérante et donneuse de leçons, "putain, ça fait du bien, j'avais envie de lui coller une baffe moi aussi ?". Entendu ce matin par exemple à une machine à café... Envie de vite tourner les talons. Que dire de ça ?
C'est bien, c'est sympa, c'est rigolo. En plus Berlusconi et Sarkozy ils ont des sales de gueule de droite, on a envie de les frapper, c'est logique... Mais prenons le problème dans l'autre sens : quelle serait la réaction de ceux qui auraient bien voulu en mettre une à Berlusconi si l'autre en face soupirait un "pétard, je mettrais bien une claque à la Royal ou un coup de boule à la Aurby ou au Delanoé...". Ne recevrions nous pas (à juste titre d'ailleurs) des accusations aussi violentes que macho, facho, ou je ne sais quoi témoignant de cette indignation franche et sincère ?
Finalement, une simple question... Un coup de poing dans le nez de quelqu'un dont on ne partage pas les opinions politiques est il moins grave pour certains qu'une coup de tête à quelqu'un qu'on soutient ? Et peut on légitimement appeler à combattre la violence et l'intolérance en admettant soit même manquer farouchement de cet humaniste que l'on demande à autrui ?
J'espère lire chez certains, notamment proche de l'Italie, des billets condamnant ce qui s'est passé. Car on ne peut pas combattre la violence par la violence.
Je dis ça en assumant ma sensibilité. Fidel Castro ne m'est pas plus sympathique que Pinochet, et la violence de gauche aussi innaceptable que l'intolérance de droite...
Et je pense que si toutes les personnes dont la politique est contestée devait avoir son nez cassé, il y aurait la queue dans les hopitaux... Et non, ce n'est jamais une victoire des démocrates de voir quelqu'un issu des urnes se faire violenter.
Sinon, il fait froid. Et j'en ai déjà marre de cette semaine... Elle sera longue...
(quelques billets sur lesquels je me suis exprimés. De copines et copains dont je ne partage pas forcément la position, mais que j'aime beaucoup et avec qui c'est chouette de discuter... CC, Romain et Peuples)
FalconHill,
RépondreSupprimerLe coup de poing est évidemment condamnable (je n'en parle pas dans mon blog - d'ailleurs je ne parle de rien, la flemme !). Il n'empêche qu'aucun autre dirigeant politique (pas même notre président) n'a la personnalité de Berlusconi et ne fait les mêmes conneries médiatiques.
C'est vrai Nicolas, c'est vrai. Et je dis ça en ne supportant pas Berlusconi.
RépondreSupprimerMais ça me gonfle d'en entendre certains te dirent que le ségobashing c'est intolérable, et sourire devant ce coup de poing dans le pif d'un vilain pas beau de droite. Qu'aurions nous entendu si cela avait été l'inverse.
Bonne semaine Nicolas !
Quand un élu est agressé, c'est toute la démocratie qui prend un poing dans la gueule.
RépondreSupprimerAurélie Fillippeti l'a déjà dit : le PS a besoin d'une fessée ... et moi sur mon blog je parle de pied au c... qui se perdent ...
RépondreSupprimerla question qu'on pourrait peut être se poser est qui fait violence à qui ?
qu'ils soient de droite ou de gauche, ils en méritent tous bien une ... c'est bien pour ça d'ailleurs que tout le monde se marre ... ou presque !
@Paul : ta proposition serait exacte si nos élus se comportaient comme des démocrates !
RépondreSupprimerJe déteste Berlusconi, comme bien des femmes je suppose, l'horrible vieux macho qu'il est me répugne.
RépondreSupprimerMais tu as parfaitement raison, le fait qu'il soit tabassé car élu est une insupportable négation de la démocratie.
Le fait aussi que le traitement fait par l'actualité est différent selon que la personne est "persona grata" ou non par des blogueurs/journalistes est stupide
j'avais écrit mon sujet vendredi, suis pas du lundi, mais pense que je vais rajouter un billet à ce propos. J'ai été scandalisée par les injures qui pleuvent sur Johnny, voire les souhaits de sa mort (vues sur You tube) uniquement car il est ami avec Sarkosy...
Cela relève de la même démarche et c'est en fait est un signe d'extrémisme, de gauche, banalisé. Toute violence et extrémisme sont à combattre de la même manière.
@ Mirabelle : non, parce que ce qui est important en fin de compte, ce n'est pas qu'untel ou untel soit au pouvoir, mais que le consensus démocratique nous permette de vivre sans violence.
RépondreSupprimer@Paul : je te réitère ma question : qui fait violence à qui ??? faut arrêter d'être angélique comme ça !
RépondreSupprimeret ça ? ce n'est pas une violence ( entre autres ?) :
RépondreSupprimerhttp://www.lemonde.fr/politique/article/2009/12/14/la-facture-de-la-communication-de-l-elysee-passee-au-crible_1280138_823448.html#xtor=RSS-3208
C'est toi qui est angélique Mirabelle. La violence que tu dénonce, c'est le choix du peuple ; celle que tu soutiens, c'est le fascisme rampant.
RépondreSupprimerBonne journée.
@Paul : restons courtois ! il ne faut pas se méprendre ... je n'ai pas dit que je suis pour ... j'ai dit qu'ils le cherchent bien ! rien de plus ... il ne faut pas énerver le peuple, c'est toujours dangereux ... et ils l'ont un peu oublié !
RépondreSupprimerJe vais vous laisser discuter tranquillement (fermez juste la porte en partant hein)
RépondreSupprimerQuand même mes réponses :
Paul : oui, tu as raison;
Mirabelle : mmm... pas très d'accord avec toi.
Maintenant, tu dis "si nos élus se comportaient en démocrates", mais rien que le fait d'accepter le jeu de l'élection fait que ceux sont, de fait, des démocrates.
Et je préfère une démocratie imparfaite à un régime où c'est le plus fort en bras qui gagne. Et où c'est le plus violent qui gouverne.
Lady : on a les mêmes indignations aujourd'hui...
Sinon mirabelle et Paul, ne tombons pas dans l'agression et dans le Godwinisme.
Sur ce coup là, celui qui a vu son nez cassé est le même que les italiens ont majoritairement mis au pouvoir. Et je trouve ça scandaleux. Ca aurait été Zapatero, Sarkozy ou Royal, ça aurait été pareil pour moi et je trouverais ça tout aussi scandaleux.
Et non, la violence n'est pas du tout légitime Mirabelle. La facture de l'Elysée est scandaleuse, et bien votons aux régionales, votons en 2012.
Sinon on fait quoi ? On renverse le pouvoir par la violence. Pour mettre qui à la place, une personne légitime pourquoi, par quoi ?
Le peuple vote. La partie du peuple qui joue les gros bras ne fait pas parti de mon peuple en tous cas.
Restons des démocrates dans les mots et dans les actes Mirabelle...
100% d'accord avec ce billet, Faucon !
RépondreSupprimerC'est dans la suite de ce que je t'écrivais ce week-end (heu, je crois que c'est à toi, la flemme de rechercher...) : on commence par des mots, on en est très contents, on en rigole avec les copains et puis un taré passe à l'acte...
Je crois que je suis complètement has been, tant pis pour moi !
Estelle92
PS (sans jeu de mot, continue, on peut être de gauche et apprécier (de plus en plus) ton blog.
Fabien, je souscris totalement.
RépondreSupprimerMême si Berlusconi est un type détestable, il a été élu démocratiquement, et s'il mérite un coup de pied au cul, c'est dans les urnes (et non dans les burnes) qu'il doit le recevoir
bof, entre Bush qui esquive une godasse et Berlusconi qui se prend ça dans la tronche, je me pose surtout des questions concernant le niveau des gardes du corps des grands hommes politiques...
RépondreSupprimerJe trouve très pertinente cette note du Faucon.
RépondreSupprimerOlivier, Homer, Hervé, merci.
RépondreSupprimerBonne semaine
J'avais zappé Estelle. Non, nous ne sommes pas has been, nous n'aimons pas la violence de notre société et de notre classe politique. Et l'intolérance généralisée nous fatigue...
RépondreSupprimerEt en plus de ça nous sommes de couillons de démocrates attachés à certaines valeurs républicaines... Oui, ça fait un peu has been quand on y réflechit. Mais tant pis.
Bonne semaine :)
"Un coup de poing dans le nez de quelqu'un dont on ne partage pas les opinions politiques est il moins grave pour certains qu'une coup de tête à quelqu'un qu'on soutient ? "
RépondreSupprimerDe fait oui. La tolérance n'existe pas en fait, ce que je déplore.
Tout à fait d'accord, cette violence est inacceptable et je dirais la même chose pour Sarkozy. Mais on peut aussi voir le revers de la médaille quand on a trop joué de "sa belle gueule" et que la réalité revient comme un boomerang.
RépondreSupprimerJ'écrivais hier soir: "Tiens, Berlusconi a perdu de sa belle gueule : un coup de poing le renvoie à sa vérité : un clown triste."
Est-ce indécent de dire cela? Est-ce de la sympathie pour la violence? Je ne crois pas... Juste une analyse du spectacle, tragédie ou farce, dont Berlusconi est un spécialiste.
Avec cette histoire on se dit que l'entartage est définitivement mort... et c'est bien dommage.
RépondreSupprimerPlus sérieusement, je suis complètement d'accord avec toi, la république doit être, quelque part, sanctifiée ainsi que leurs représentants car élus, quels qu'il soit (hélas), par le peuple. Comme je l'ai dit précédemment, c'est pas demain la veille qu'on aura une république irréprochable.
Hermes : ""Tiens, Berlusconi a perdu de sa belle gueule : un coup de poing le renvoie à sa vérité : un clown triste." Est-ce indécent de dire cela? Est-ce de la sympathie pour la violence? Je ne crois pas"
RépondreSupprimerHermes, je trouve qu'une personne comme Ségolène Royal par exemple, ou Arnaud Montebourg, sont des cabots qui se régalent de jouer avec leurs images. Aurais tu écrit la même chose que pour Berlusconi ?
Pecky : oui, finalement c'était pas si mal que ça l'entartage, c'est vrai.
Non, une République irréprochable l'est aussi de part son peuple, ou ses peuples...
Pas le moral en ce moment, c'est vrai
hohé ... vous me lisez mal ... ou je m'exprime mal, je ne sais pas ... bon, je ne sais plus comment le dire ... je ne dis pas que c'est bien, je dis que c'est inéluctable dans des moments de crise, il y aura toujours des énervés pour faire des gestes pareils... les politiques devraient retenir les leçons de l'histoire, c'est tout ... à se comporter comme ils le font, ils prennent des risques ! et pour cela, je ne les défendrais pas... mais je ne dis pas non plus que c'est bien ...
RépondreSupprimerSalut tout à fais d'accord. Berlusconi ou pas un coup de poing sur un élu c'est lamentable. C'est un signe très inquiétant de la monté d'une extrème gauche virulente. Allez voir sur le site de Villepin. C'est que ça.. insulte anti UMP, anti Sarko, appel à la révolution, appel à l'émeute. Et personne ne trouve à redire! Chez Villepin c'est pire que chez Melenchon et besansenot.
RépondreSupprimerSalut le faucon
RépondreSupprimerje suis entièrement d'accord avec toi.
Pourtant tu sais que je n'aime pas Berlusconi!
C'est sa mort politique que je souhaite pas sa mort réelle!
Je n'aime pas ce déferlement de violence, je n'aime pas ces applaudissements.
Mirabelle : je te connais un petit peu (j'aime bien tes pages politiques), et je sais un peu ce que tu penses :)))
RépondreSupprimerJe crois que tu t'es pas forcément bien exprimée, mais sans doute n'avons nous pas totalement compris non plus.
Tu as raison quand tu dis que ceux qui prennent des risques en jouant allègrement avec la liste jaune (au hasard Royal, Sarkozy, etc... berlusconi donc) risquent plus qu'une simple branlée dans les urnes. Pourtant, on ne peut pas, on ne doit pas, accepter çea.
Pas de soucis gentille Mirabelle. Tu n'es pas une fasciste, pas de soucis :))
Philippe : oui, c'est grave.
Après, l'anti sarkozysme ? Non, y a une réaction de débat contradictoire. J'ai dis la même aux fanatiques de Royal hier, pareil avec Sarkozy. Ne confondons pas contradictions et acharnement négatif.
Celeste : merci de ton commentaire (je t'attendais un peu, mais je ne me faisais pas de cauchemar, je savais que tu condamnerai ^^)
Comme je t'ai expliqué sur mon blog, aucun sourire, aucune satisfaction chez moi. La violence me fait horreur. Cependant, je ne suis pas étonnée de cette violence, c'est tout.
RépondreSupprimerBises
CC,
RépondreSupprimerJ'avais bien compris ça, après discussion. Et je partage ton "non étonnement". S'il arrive pareille chose à certains chez nous, je serai affligé mais pas forcément étonné.
Non, j'ai cité les gens qui m'ont réflechir un peu plus que prévu à ce sujet ce matin. Mais pas les gens avec qui je ne suis pas en franc désaccord.
Sinon, ça n'a rien à voir, mais courage : plus que 4 jours (soupir)
Bonne semaine
désolé une envie comme cela ! mais ce n'est pas bien .
RépondreSupprimerC'est pas très honnête de rebondir sur la fin d'un texte quand au début je proclame mon refus de toute violence.
RépondreSupprimerPour Royal, la comparaison est douteuse: cette femme, que je ne soutiens plus, ne s'est jamais rendue coupable des mêmes violences verbales que Berlusconi.
Même chose pour Montebourg.
Spectaculaires, oui, mais ne jouant pas des tensions et de la haine avec ce mépris de celui qui s'est emparé de tous les pouvoirs!
Mais je le redis et le souligne: Je n'accepte aucune violence et si Berlusconi doit prendre un coup c'est dans les urnes et par l'intelligence d'un peuple.
Pas mieux.
RépondreSupprimerPeuples : non c'est pas bien. Comme de la part de la couillon de droite, c'est pas bien d'avoir ces mêmes envies vis à vis de Besancenot, Royal, Aubry, ou Delanoé.
RépondreSupprimerMais tu le sais : tout va bien.
Hermes : j'ai mal répondu à ton billet alors. Parce que justement ce que j'ai retenu chez toi c'est le refus de toute violence.
Désolé.
Il vaut mieux que je réagisses à ton "si Berlusconi doit prendre un coup c'est dans les urnes et par l'intelligence d'un peuple".
C'est beau, c'est juste, et je suis tout à fait d'accord !
(j'ai toujours été nul en résumé, pardon Hermes ^__^)
Ferocias : youpi :)
Sinon, 32 commentaires, c'est mon record. Merci à vous !
Je me suis permise de taguer ton blog pour une bonne cause :
RépondreSupprimerhttp://aliciabx.blogspot.com/2009/12/coup-de-gueule-pour-les-sans-abris.html
Mais les autres internautes ne sont pas exempts, lol.
Merci, pour eux.
Alicia,
RépondreSupprimerOui, c'est vrai...
Tiens ! Je n'étais pas abonné aux commentaires ici !
RépondreSupprimerNicolas,
RépondreSupprimerPétard, t'as loupé :)
Vous avez raison de vous insurger ainsi. Cette banalisation du politiquement correct aux couleurs de gauche devient indigeste.Quand cessera-t-on ce militantisme permanent totalement stérile, sauf à accepter l'idée défendue alors par Allende "Pour un journaliste de gauche, le devoir suprême est de servir non pas la vérité, mais la révolution"? D'ailleurs c'est fianlement bien ce qu'a dit Obama, que d'autant considèrent comme un modèle, parmi ces bien-pensants, quand il parle de droit à la guerre, pour un prix Nobel de la paix.
RépondreSupprimerSur BFM, cette réflexion surréaliste d'un invité qui se demandait s'il n'était pas bizarre que Berlusconi n'ait pas été plus discret une fois frappé, et que cela correspondait bien à sa nouvelle stratégie de communication victimaire après ses récents déboire judiciaires.
Citoyen,
RépondreSupprimerJ'avais entendu cette réaction sur BFM. J'en suis resté estomaqué.
Comme d'avoir vu sur quelques endroits, des messages félicitant ce jeune con qui a frappé, avec regrets qu'il n'ait pu faire plus...
Les instants d'intolérance de quelques uns qui pronent la tolérance à tout va, qui hurlent devant la brutalité de l'état policier fasciste qui brise un doigt de Besancenot et félicitent le coup de poing dans Berlusconi, ça me gonfle...
Pauvre société, vraiment...