Retour d'une semaine à 2000 m d'altitudes. Joies de marches avec l'After foot dans les oreilles en montant, avec la cheville et le dos qui tient.
Joie des moments de rien, juste lire en deux minutes Aujourd'hui en France pour faire le mot croisé.
Joie de se faire baiser à Uno par la famille, mais de leur mettre des branlées au Petit Bac. Je vais acheter un Trivial Poursuite post je ne sais plus bien quand, celui que j'ai date de l'URSS (mais est il démodé vu l'actualité).
Hier j'ai eu deux moments particuliers. Un appartement à la montagne c'est chouette, mais petit. Je me suis levé d'un endroit sacré (le poète l'appelera une cabane au fond du jardin) un peu vite. Un meuble. Bing, choc sur la tête. Des étoiles... Une journée hier par bien car un choc sur la tête, ça fait mal.
Et le soir... Rennes Marseille. J'ai Ligue1+, tout va bien. Rennes à 10, carton rouge. et à la 92eme minute coup de poignard. But de Rennes. Aie... Déjà crise à Marseille.
Parlons foot, j'ai trouvé l'équipe mieux en défense. Mais en attaque rien, pauvre. Il faisait chaud ? Pour Rennes aussi. Rongier et Merlin m'ont donné des regrets...
Ce soir retour dans le Gard. Je viens de regarder le thermomètre : 31°C. C'est beaucoup. La piscine ne me rafraichit pas. Mais content d'être rentré.
Je ne parlerai du fiasco diplomatique franco - russe. Nous avons des mauvais en France. Par contre quand on pense aux droits de douane où notre représentante Ursula Von der Leyen nous a fait qu'on a ouvert les fesses devant un brochet...
Un brocher, dans notre langage, c'est une personne qui a une grosse bouche et une petite queue. Trump est un brochet. Fantastique, mais brochet quand même. Le petit russe est venu, il l'a tourné, retourné, re-retourné. Et retour à Moscou. Ca s'appelle le Rennes Marseille de hier soir. Sauf qu'en Ukraine des gens meurent.
J'ai chaud. J'ai encore deux semaines de vacances. Je prépare la suite. Elle sera particulière (mes amis parlent de "vacances à la Faucon", le tour de sous préfecture. Quand j'irais à la présidentielle, je dirai que j'ai été élu, que j'ai travaillé, et que je connais la France, moâ).
Ce soir coup de mou. Coup de chaud.
Un brochet! :o) Je ne connaissais pas cette expression, merci de me la faire découvrir. Ca fait plusieurs fois que tu me fais découvrir des analogies rigolotes que je replacerai sans doute dans une conversation.
RépondreSupprimerSinon, il s'est passé un truc récemment question diplomatie franco-russe? J'ai dû louper quelque chose, il me semblait que çà fait bien 2 ans que les relations sont devenues glaciales et les échanges réduits à leur strict minimum.
J'adore cette expression. Elle doit venir du Moscato Show et de Di Méco, et elle veut dire tellement de choses.
SupprimerJe l'ai employé en CSE devant le directeur de mon établissement, en le traitant de brochet. Mais avec le sourire, c'est passé et ça a fait rire.
Diplomatie franco-russe toujours zéro absolu de ce que je sache. Avec les USA, c'est plus le côté "mets moi du sel sur les plaies, j'aime ça" sur du Cure. Avec un baillon boule dans la bouche.
La politique internationale c'est quel chose...
Pas sûre que je comprenne mieux mais bon. Il n'y a rien à discuter avec Poutine. On parle d'une puissance impérialiste qui acquiert des territoires par la force et mène une guerre d'agression. Et qui désigne clairement la France comme un ennemi par procuration (je les cite) depuis qu'elle livre des armes à l'Ukraine. Je ne voir pas très bien quelle diplomatie on peut mener face à ces gens-là, et l'apaisement capitulard tu sais ce que j'en pense ;-)
RépondreSupprimerMoi non plus je partage. Et je vais faire ces relations que tu aimes, c'est comme discuter avec Hitler. Ca ne sert à rien.
SupprimerJ'avais été fasciné de voir que le Brochet Trump pensait se faire la vipère Poutine. Y a 10 classes d'écarts.
Après j'ai mes contradictions. J'aime la Russie, ce pays, ce peuple. Je déteste ses dirigeants que je considère pas comme des adversaires, mais comme des ennemis. Au même niveau que les islamistes.
Je partage avec toi l'opinion sur l'apaisement "bite qui tombe...". Reprennons les baillons boules.
L'Alaska viendra dans les livres d'histoires comme Munich. Sans Dalladier et je ne sais plus l'autre gars.
Mais on n'y va pas, on les invite. Et ils nous le mettent profond. Champions la première puissance du monde.
L'Europe n'est pas brillante (la France encore moins avec le Castor Junior président par effraction), mais on a vu une Masterclass. L'occident s'est fait prendre en levrette avec du sable de rivière. Ca fait mal...
Je mets des images. Je ne vais pas les soumettre à Chat GPT :) Merci Juliette
Poutine ? c'est John mc Cain, le rival malheureux du catastrophique Obama qui en parlait le mieux, lorsqu'on lui demandait ce qu'il lisait dans son regard : " trois lettres : KGB".
RépondreSupprimerEn réalité Poutine, c'est le rapport de force à l'ancienne: 100.000 morts ne lui font pas peur, rappelant en cela le mot cynique qu'on attribuait à Staline : " la mort d'un homme est une tragédie, celle d'un million d'hommes est une statistique."
Si j'étais Balte, je me ferais du mouron pour mon avenir..
A côté, le déplacement à Washington du petit train de dirigeants européens, augmenté de Zélenski, sous la houlette de notre flamboyant président, est ridicule et témoigne de notre impuissance d'Européens.
Enfin Trump.. on le savait versatile mais, à ce point, je vais finir par le croire aussi clownesque que sa caricature, s'il continue de se croire en piste pour le prix Nobel de la paix.
Galatine.
Oui, ca donne une image particulière de la 7eme compagnie qui va voir Trump. Un peu du grand ridicule. J'espère que ça ne sera qu'une impression mais j'ai un peu peur.
SupprimerPoutine c'est loin d'être une belle personne. Pourtant, quand j'allais en Russie pour le travail et que je discutais avec des russes, ils ont tellement été humilié par la période Eltsine que pour eux ils représentent beaucoup.
Les russes forment un peuple formidable. Ils ont été dirigés par des gens horribles. A part Gorby...
Quant à Trump... Un clown dangereux
Hélàs l'Europe ne fait pas le poids face à Trump, c'est la vérité. Des décennies de subordination aux USA, chose contre laquelle pas mal de dirigeants français ont toujours mis en garde (à commencer par De Gaulle) ont mené à cet état de fait. Mais pour ma part je remercie les chefs d'Etat qui accompagnent Zelensky, ne fût-ce que pour l'assurer de leur soutien à l'Ukraine, répéter que les négociations ne peuvent pas se faire sans lui. Est-ce que cela aura un effet sur le terrain? On peut effectivement en douter. Mais cela a le mérite de montrer un front uni.
RépondreSupprimerQuand on a un pote qui se fait casser la gueule par un vilain méchant, on lui manifeste son soutien, ne fût-ce que moral, on lui dit: tu n'es pas seul. Pour lui, pour son peuple qui est sous les bombes, pour son armée qui tient tête envers et contre tout. Ce n'est pas une démonstration d'impuissance, loin s'en faut. L'impuissance serait de détourner le regard. On ne détourne pas le regard sous prétexte qu'on n'y changera rien, pas avec un allié en difficulté. Fermer sa gueule ne ferait qu'encourager Poutine dans ses vélléités expansionnistes.
Si c'est çà être la 7ème compagnie ridicule, comptez moi dedans. Je ne me joindrai pas au concert des moqueries.
Soutien total à Macron, Merz, Starmer, Meloni, Stubb et von der Leyen dans leur démarche.
L'Europe est faible à l'extérieur et se met des boulets au pied à l'intérieur, c'est fascinant. Nous espérions que la crise permettrait une défense européenne avec un binome franco-britannique.
SupprimerJe pense que la solution n'est pas dans l'UE (Vonderleyen est pathétique) mais justement sur un trio france Angleterre Allemagne.
Tu as raison par contre, cela a le mérite de montrer à notre pote qu'on le soutien.
Par contre dans mon commentaire comme dans mon billet il n'y a pas de moquerie, simplement des images. Ca ne me dérange pas non plus d'être dans la 7eme compagnie, mais je sais très bien qu'en allant voir le Brochet qui nous l'a mis à l'envers y a 15 jours et s'est écrasé devant PalpaPoutine, ça risque de ne pas être brillant.
Mais il aurait pire de ne rien faire.
Je crois qu'une défense européenne avec un binôme franco-britannique qui pilote le tout et a une force de dissuasion nucléaire commune est ce qu'il faut faire. Mais cela ne se fera pas en un jour. Un discours intéressant et incisif du sénateur Claude Malhuret résume bien ce que je pense de Trump et de l'avenir de l'Europe:
Supprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=G-lh0TUTtvI&t=78s
Je me souviens de l'intervention de ce sénateur. Et nous avions trouvé intéressant la démarche franco anglaise sur la défense européenne. Mais ça ne sera fera ni en un jour, et je pense que cela se fera hors de l'institution européenne
Supprimer