dimanche 8 mai 2005
Propangadum ou référendum ?
Force était de constater, en regardant cette émission de France 5 (en tous points remarquables), que la réponse était d'une rare évidence. Oui, les médias, dans leurs ensembles, peuvent être accusés d'un "oui-ouisme" assez prononcé. C'est leur droit.
Mis était ce bien la peine, dans ce cas là, de mettre en place un référendum si un seul et unique choix est possible ? Sommes nous dans une démocratie d'opinion si l'opinion contraire à celle du "politiquement correct" ne peut s'exprimer de manière égalitaire ?
Que l'on soit pour ou contre ce texte, force est de constater que cette campagne pose des questions sur les relations entre les médias et l'opinion, et sur les divergences idéologiques qui peuvent ou non s'exprimer.
L'excellent Eric Zemour, du Figaro, a fait dans l'émission de France 5 une analogie avec les évenements de l'élections présidentielles de 2002. Entre les 2 tours, j'avais, pour ma part, était géné de cette propgande d'état pour l'élection de Jacques Chirac, contre Jean-Marie LePen. J'étais convaincu pour ma part, de qui il fallait voter. Pour autant, j'ai été géné de voir la présentation médiathique (et intellectuelle) des choses. Il y a une position officielle, correcte. Et une impure. Certes, nous ne sommes pas dans le cas extrème de 2002, mais tout de même...
Pourrons nous continuer longtemps dans cette voie là ? Cela semble difficile. En tous cas, en cas de "non" au référendum, la voie parlementaire sera celle utilisée, à défaut du référendum. Dommage pour notre démocratie, mais un référendum sans débat, avec un seul choix possible, est ce vraiment un référendum ?
J'avais exprimé, il y a deux mois, ma peine de voir ce débat confisqué par une idéologie dominante. Ma peine est intacte. Je ne sais toujours pas ce que je vais voter, mais je suis un peu frustré tout de même. Tant pis, et dommage...
Excellent weekend...
Non, plus sérieusement... Ce seul pont du mois de Mai (qui sera un mois de travail cette année...) aura été agréable pour moi. Le temps fut clément (quoique venteux), j'ai eu une compagnie trés agréable... Finalement, bonheur simple et idiot.
Pourtant, demain, je reprends le travail. Retour dans le bonheur de "l'Entreprise", ce monde où mon épanouissement passe largement aprés l'approvisionnement régulier de mon compte en banque... Ce qui est plus cynique, plus réaliste. Ce qui est dommage aussi. Mais là est une autre discussion.
Enfin... J'ai vu sur la météo que cette semaine serait moins agréable question climat. Donc j'aurais un peu moins de regret de retourner au travail. Il faut bien une consolation quelconque... Mais ce fut tout de même un chouette weekend. Et j'en suis heureux.
lundi 2 mai 2005
Le retour du Jordy
Honnêtement, que l'on ait Henri Leconte (qui était mon tennismen préféré comme Olmeta était mon gardien de but vedette quand j'étais jeune), trois mannequins que je ne connaissais ni d'Adams ni d'Eve, une ancienne star de Sitcom sans culotte, Véronica Loubry, une jetsetteuse à la con (à qui je n'accorde aucune légitimité), un pathétique Philippe Risole ou un danseur (la star avec Riton et Régine de cette cession...), c'est normal, c'est le jeu. Mais Jordy...
Donc nous savons (oui, j'ai regardé samedi soir, en zappant avec une insipide finale de Coupe de la Ligue) que Jordy a maintenant 17 ans. Avant c'était un bébé (et c'était dur), maintenant c'est un adolescent. Et c'est encore plus dur d'être un adolescent, en plus quand on va s'amuser dans une ferme de TF1 avec des vaches, des cochons, et une baronne d'opérette. et l'inquiétude que j'ai est de savoir combien de temps pourra tenir le pauvre petit ancien bébé face aux voraces se trouvant devant lui. Entre la baronne, la Régine, et les quelques poufs bien senties, difficile de ne pas imaginer une attaque bien peu singulière dans la grange, entre la vache et le kangourou (oui, il y a un kangourou maintenant à la ferme...)
Mais je suis content tout de même. Content de voir que Jordy va bien. Oh, il n'a pas l'air bien futé, mais je ne lui demande pas de me parler de la Constitution. De même que je suis content de voir que Lionel va bien. Je suis par contre surpris que l'ont ai pas pensé à lui pour la Ferme. Peut être aurait on pu révé à François Léotard aussi... Non, il était chez Michel Drucker. Un autre ressucité de ce weekend Saint de Fête du Travail, où finalement beaucoup ressucitte.
Pour finir, j'ai voulu lire le journal ce matin. En effet, j'espérais qu'Edouard Balladur, Edith Cresson, Jean-Pierre Madère et André Lamy auraient fait l'actualité ce weekend. Mais non. Le miracle n'a pas lieu pour tout le monde.
Enfin, cette année, je ne regarderai pas la Ferme je pense. Y a plus Pascal Olmeta, et ils n'ont pas voulu prendre Jean-Pierre Papin... Mais m'en fout. Le référendum, c'est plus interressant ^____^
vendredi 29 avril 2005
Le retour du Jeudi
Excepté la phrase du dépité que je suis et que je répète souvent à mes "amis" supposés de mon camps ("j'en viendrais presque à regretter le gouvernement Jospin), je ne pense pas pouvoir être soupçonné de quelconque connivence ou sympathie pour Lionel Jospin. Ma première réaction au soir du 21 Avril 2002, à 20h00, était même de me réjouir de sa défaite (avant de relativiser gravement une minute plus tard). Et ensuite, je ne pouvais que dénoncer le lachage réel des troupes qui était indigne de quelqu'un se présentant comme un Grand Homme d'Etat (ou Grand Homme tout court). Enfin, ses déclarations successifs, ses petites tribunes dans le Monde, ses interventions sur Europe 1, bref tout ce qui s'apparentait à un retour mais qui n'en était pas un, me laissait plutot de glace. J'écoutais avec attention, mais le constat d'un homme froid, sans capacité à revenir, admettre, et ensuite corriger ses erreurs, ne pouvait pas ne pas me déplaire.
Et pourtant hier soir, j'ai trouvé Lionel Jospin bon. Voire même brillant.
Ma première réaction, suite à l'émission, était de me poser la question suivante. Est ce la médiocrité conjuguée de la majorité actuelle et de l'opposition qui m'ont fait trouver Lionel Jospin bon ? OU plutot, est ce la comparaison cruelle entre la blague affligeante du Président de la République face aux choristes qui rendait la prestation de Lionel Jospin convaincante et réussie ? En tous cas, j'ai trouvé quelqu'un qui parlait d'Europe. Je ne suis pas d'accord avec tout (loin de là), mais j'ai trouvé des arguments valables (soit dit en passant, aprés le Maire Socialiste d'une ville du Centre, mais qui plaidait plutot en faveur du non quand bien même il votait oui, M. Jospin aura été le seul qui m'ait vraiment semblé parler d'Europe, de manière construite et intellectuellement argumentée).
Est ce que je voterai oui à l'issue de cette émission. Pour l'instant, mon sondage personnel reste encore en faveur du non. Mais quand même mon écart interne se réduit, et c'est tant mieux.
Mon bilan sur la prestation du Jospin nouveau ? Je l'ai trouvé comme le Jospin ancien, c'est à dire que c'est du Jospin. Pourtant, ma vision de lui est différente. Ses défauts, que je trouvais insupportables, me semblent plus tolérables. Mais, et je le répète, en comparaison avec une attitude que je trouve arrogante (et à la limite d'un certains autisme) de l'Equipe Raffarin, la vision de Lionel Jospin est différente. Je l'ai donc trouvé bon, Lionel Jospin. Mais de mon point de vue. J'ai trouvé sa prestation louable. Intellectuellement, je ne l'approuve pas sur l'ensemble des points, mais ce qui dit est juste, défendable, quand bien même nous pouvons débattre. Mais c'est ça la politique. C'est plus simple de débattre avec Lionel Jospin qu'avec l'arrogance violente d'Elisabeth Guigou (qui quitte la vie politique si le non passe, c'est c'est un argument pour le non !) ou avec le poujadisme décadent d'un Olivier Besancenot ou Noel Mamère.
En conclusion ? Je trouve dramatique qu'en face de la majorité la plus médiocre de la 5eme République, nous ayons une opposition risible et sans charisme. Alliant poujadisme avec lutte d'appareil et égocentrisme coupable en cette période là. Le centre du problème n'est pas le soucis d'égo à l'intérieur du parti, mais l'avenir tel qu'on le veut, tel qu'on le voit. Avoir une ligne de conduite, face à laquelle on adhère ou on s'oppose, c'est selon et c'est la règle de la démocratie. Actuellement, ni majorité, ni opposition, encore moins gouvernement, n'ont une ligne clairement définie. La gestion des affaires se fait au jour le jour, sans cap, sans rien. Lionel Jospin et son gouvernement avait une ligne de conduite, que j'ai combattu démocratiquement (et modestement bien sur) certes, mais qui été claire.
En tous cas, le retour du printemps et des beaux jours rappelent de doux souvenirs. Elles étaient bien agréables ces présidentielles quand même, et c'est bien, comme l'avait joliment dit ce sacré Lionel, de s'ébrouer dans le pré de la démocratie. C'est beau le printemps.
mardi 26 avril 2005
Jouer avec les dates
Le 26 Avril est, je l'ai appris hier, le jour où la Centrale de Tchernobyl a explosé. Bigre, quelle métaphore pour parler d'un jour d'entre deux tours d'élections présidentielles, qui a une place prépondérante et décisive dans ma vie et dans mon histoire. 26 avril, un jour que je ne pense pas oublier de sitot.
Si j'en parle aujourd'hui, en quelques phrases car je ne veux pas trop m'épancher là dessus, c'est d'abord pour signaler que comme dans toutes chronologies historiques, une date est souvent, par la suite, surplanté par une autre. Pour moi, ma révolution d'octobre a eu lieu le 19. Cette date a surplanté celle d'Avril, mais ne l'a pas remplacé, ne l'a pas effacé. Il y a toujours eu une Tchernobyl dans mon esprit (et dans mon coeur), qui s'est déroulé 3 mois plus tard.
Maintenant, je ne regrette rien de ce qui s'est fait. Cela reste pour moi un beau souvenir. Et je vis à présent des moments merveilleux avec cette personne d'Octobre. Pour autant, je n'oublie pas. Je ne voudrais pas refaire le passé d'Avril, mais quand même. Les murs de plombs sont peut être un peu de trop.
Enfin, quoiqu'il en soit, je vais essayer de profiter de mon dernier jour de vacances avant de retourner dans mon Tchernobyl professionnel. Ca m'amuse déjà beaucoup moins...
Extrait du dictionnaire de JF Kahn : De Gaulle (Charles)
"L'homme de toutes les fulgurances. Incarna un temps, presque seul, le génie d'une Nation qui avait perdu même l'esprit. un Don Quichotte, mais dont la France eut été sa dulcinée, et dans une Europe qui aurait presque été conquise et opprimée par les moulins à vent. Ayant libéré la France, il s'offrit un extra, 18 ans plus tard, en libérant l'Algérie. Pour la Corse, il n'eut pas eu le temps.
L'homme de la Droite le plus détesté de la vraie droite et de la fausse gauche. Las fascistes le ratèrent, mais pas les sénateurs.
Il demanda à l'OTAN de suspendre ses vols (en France), condamna la guerre du Viet Nam peu de temps avant les USA. Refusa de laisser les loups de la finance sans muselière au milieu du poulailler de l'économie libre. Pour cette raison, les médias anglo-saxons le décrétèrent "boplchévique".
On lui reprocha son "je vous ai compris" prononcé à Alger. Or, les communistes, qui le combatirrent sans merci, l'avaient trés bien compris et la plupart de ceux qui le soutinrent ne le comprirent jamais. (...)
Il avait scandaleusement cautionné un coup d'Etat en Mai 68. Chirac fut son châtiment, ses amis affairistes son chemin de croix et le RPR son purgatoire.
Ayant rétabli la démocratie, restaurer la République, combattu le fascisme sans aucune compromission et marqué, dès le premier jour, sa solidarité avec Israel, il fut normal et naturel qu'on l'accusât (surtout la droite de la social-démocratie) d'être un dictateur anti-républicain quasi fascite et antisémite".
Je trouve ce texte fabuleux...
Pour le plaisir, à la page "Martine Aubry" (là, c'est pas la même catégorie, mais c'est savoureux) :
"Est capable, dans la même foulée, de comparer la misère des français sous la droite à celle des habitants du BurkinaFaso, puis de stigmatiser le
"populisme" et la "démagogie" de quiconque ne partage pas ses opinions. La pruve qu'on peut être français et impossible".
je ne partage pas l'intégralité des convictions de JF Kahn, mais sur les valeurs et l'esprit, j'adore ce personnage. Et je pense que je vais l'acheter, son dictionnaire.
Bonne journée à vous.
jeudi 21 avril 2005
Un drôle d'anniversaire
C'était le 21 Avril 2002.
Je me souviens de cette journée d'élection présidentielle. J'étais beau en cravatte bleue sur chemise bleue ce jour là. Je tenais le bureau de poste de mon village, avant d'aller faire un tour du canton avec mon ami ex-futur conseiller général. Je me souviens de ce jour lumineux, de ce soleil qui brulait ma veste de costume. Mes lunettes de soleil ne pouvaient par contre pas m'empecher de voir, d'entrappercevoir, cette drole de fin de journée.
A 17 heure 15, je n'avais toujours pas voté. J'avais plusieurs choix possibles... Avec 16 candidats, je n'avais que l'embarras du choix. Pourtant, mon poulain de départ n'était même pas présent sur les starting blocks. Mais voilà, il se trouve que la crainte d'un deuxieme tour Le Pen - Jospin a fait jour dans mon esprit. Tout cette journée, je sentais que la division des voix à droite, associé à un certain rejet du candidat présidentiel, causerait ce résultat. J'ai donc fait le vote "utile", et bon... Je n'en suis pas fier, mais c'est comme ça.
Je n'ai pas eu totalement tort finalement... Le Pen était bien au deuxieme tour, mais pas avec le président. Mais plutot le premier ministre. Je me souviens ma surprise au vue des résultats. Mais qui n'a pas été surpris ce soir là.
Aujourd'hui, j'y pense car c'est d'époque. Je revois notre élite avec les têtes d'enterrement errer sur les plateaux de TF1. D'abord accuser les français d'être des idiots (ce que je trouve insupportable comme démarche), ensuite s'auto-accuser. Faire pénitence. A juste titre : Le Pen n'est pas arrivé au deuxieme tour par hasard. On a vu fleurir par la suite l'esprit de Mai, celui d'une France unie, d'une classe politique qui avait 'bien compris la leçon', on ne les reprendrait plus. Et le président, plébiscité, serait celui de toute la France, pour mener une politique de réforme juste, efficace, et dans l'interet de tous les français et de cette république si mal en point.
Le constat, trois ans aprés, est implacable. Le 29 Mai risque de faire place au 21 Avril. 2 ans aprés le plébiscite du 5 Mai, la majorité présidentielle venait de perdre les régionales. Et là, le NON risque de l'emporter, emportant majorité parlementaire et opposition. Tous dans le même sac. Non, la leçon n'a pas été comprise, du moins c'est que les français, cette pauvre "France d'en bas", est en train de ressentir.
Pour revenir à ce 21 Avril 2002, j'aimerais revenir sur deux constats qui, à l'époque, m'avait valu des discussions contradictoires (mais toujours interressantes) avec des amis proches, mais pas du même avis.
1 - A propos des manifestations anti Le Pen dans les rues.
J'ai toujours grandit avec l'idée que la rue ne peut se substituer aux urnes. Les urnes ont mis LePen deuxieme de l'élection. Il est donc légitimement le challenger du premier arrivé. Même si cela déplait à beaucoup. Mais voir les rues remplies de monde (dont certains abstentionnistes) pour contester un résultat d'élection, cela me gène . Quand bien même j'admettais, je comprenais, et surtout je partageais leur émoi, je n'étais pas d'accord du tout sur la forme que devais prendre cette opposition.
Mon avis sur les extremes est trés ferme. Le seul moyen de combattre les extremes lorsqu'on est un parti (ou un militant, ou un élu) dit "modéré" (je dirai plutot gouvernemental), c'est d'être légitime. La légitimité s'acquiert pas la force de ses actes et de ses convictions. La légitimité s'acquiert sa probité morale et intellectuelle. La légitimité provient de se force à ne pas se faire dépasser par le populisme et la facilité démagogique. Les extremes n'ont aucune autres raisons d'êtres que la faiblesse du centre (gauche + droite) gouvernemental. C'est le phénomène du balancier : lorsque les parties traditionnels et modérés sont forts, les extremes sont faibles. Lorsque les parties traditionnels sont faibles, contestables et contestés, les extremes sont forts. Les extremes n'ont aucune autre force que la faiblesse de leur adversaire. Par conséquent, pour les éteindre, ce n'est pas bien compliqué. Et pas la peine en tous cas du désolant spectacle de la rue.
2 - Extreme droite ET estreme gauche
Le Pen au deuxieme tour est un évenement. Mais le score de l'extreme gauche est, à mon avis, tout aussi inquiétant. Le score de l'extreme droite (20 %) + extreme gauche (10 %) donne un tiers de suffrages pour les extremistes. Je ne compte pas le tiers d'abstentionnisme... Cela donne bien peu de crédits, de suffrage, d'adhésion (et finalement de légitimité...) aux partis dit traditionnels...
Je trouve qu'Olivier Besancenot n'a rien de plus agréable ou sympathique que Bruno Megret. Et je trouve Arlette Laguiller aussi détestable que Bruno Gollnish. Entre le fascisme de droite et le fascisme de gauche, je n'ai pas envie de choisir. Et je trouve simplement navrant de voir la relative sympathie (pour ne pas dire conivence) de l'opinion médiathique vis à vis de l'extreme gauche. Et je n'accepte pas une seule seconde de voir ce même Olivier Besancenot venir me donner des leçons de républicanisme et de démocratie à 20 heures, à la télévision. Les tenants de la révolution permanente venir m'expliquer comment je dois me comporter, cela m'horripile.
Finalement, la gauche gouvernementale est en train, actuellement, de se rendre compte de ce point là. Aprés s'être fait devancer par l'extreme droite nationaliste aux élections présidentielles, ils se trouvent phagocités par une certaine idéologie radicale et gauchisante. La démagogie est la gangrène qui se développe lorsque le pouvoir idéologique "légitime" est faible et contesté.
Tout ça pour dire que le 29 Mai sera sans doute un nouveau coup de bambou sur la classe politique nationale. Cela ne serait pas bien grave, si ce n'est qu'à chaque baffle, la République en prend un coup. Et les hommes politiques passent et ne sont pas éternels. La République et la Nation, elle, déjà un peu plus... Et c'est dommage qu'elle essuie les platres d'une incompétence générale. Et je ne pense pas que ce soit poujadiste de dire cela. Triste plutot... Trés triste.
Enfin, et pour finir. A titre purement personnel, j'ai bien aimé cette période. Chouette période que le printemps 2002.
samedi 16 avril 2005
SaintSeiya
J'ai ouvert il y a peu le chapitre 10 de la deuxième partie d'Arion. Arion est une fiction que j'ai commencé à écrire à décembre 2000. Bientot 5. Cela faisait un an que je faisais partie de la communautée, à l'époque florissante et pour moi trés enrichissante et agréable, des fans de SaintSeiya. Une communautée Internet qui n'a pas eu vocation pour moi à remplacer mes amis de mon école d'ingénieur que je venais de quitter, mais qui s'y est fort bien substitué. A cet époque là, mes compagnons proches étaient soit politique, soit "SaintSeiya".
5 ans donc. Cette série était une passion. Elle m'a en tous cas permis de connaitre des gens fabuleux. De Marseille à Romorantin en passant par Paris, Lyon, la Lorraine, Bruxelles, Mons, Geneve aussi. Que de souvenirs dus à un dessin animé d'enfance. Souvenirs merveilleux de visites de musée de Bruxelles, à m'émerveiller devant des oeuvres et des peintres dont je n'avais jamais entendu parler. Souvenirs fantastiques de whisky glace le soir, en rentrant triste du travail à Marseille. Souvenir fantastiques de Cartoonist à Toulon, à une terrasse de café à regarder les achats de la journée. Souvenirs douloureux aussi. Un jour d'été qui ne s'oublira jamais. Un 11 septembre injuste et douloureux. Des gens que j'aimais, mais que je ne verrai plus. Mon ami d'Outre-Quiévrain que je n'oublierai pas de sitot...
Tout ça, ça part de SaintSeiya. C'est d'abord une série. Puis ensuite des conversations d'internet, des soirées sur IRC à refaire le monde. Puis des contacts réels. Parfois magiques, parfois douloureux, parfois aussi insipides. Parfois, il se passe plus. Des histoire d'amour éphèmeres et douloureuses. D'autres qui durent dans le temps. Des belles, et des difficiles à avaler. Bref, la vraie vie.
Mais une chose est sure. Je ne remercierai jamais assez ce petit japonais du doux nom de Masami Kurumada d'avoir pondu ce manga, puis cette série. Il ne le sait peut être, mais des coeurs et des ames se sont liés grace à lui. Rien que pour ça, il mérite tous les remerçiements du monde, pour avoir rendu au moins quelques personnes heureux.
dimanche 10 avril 2005
Lancer des messages en l'air ?
En ce moment, nous sommes en période référendaire, de débat. Aussi, j'essais, modestement, d'utiliser ce nouveau média pour exprimer ce que je ressens. Sur l'Europe, sur le débat en lui même, et sur le reste. J'aime bien cette utilisation. Elle me permet de dire des trucs, et de recevoir des commentaires parfois approbateurs, parfois critiques, toujours constructifs, de gens que pour la plupart j'aime bien en plus. C'est chouette...
Mais de même, j'imagine que j'envoie quelques mots pour des personnes que je ne vois plus, parfois même qui ne sont plus là. Je ne sais pas si ces quelques mots lancés sur la grande toile arriveront aux destinations que je souhaite, mais tant pis, je les jette.
Enfin, je l'aime bien ce blog. C'est un bel outil, le "blog". Puissent quelques unes de ces graines lancées en l'air permettrent à quelques arbustes de pousser. Plus tard peut être...
dimanche 3 avril 2005
la fin d'une époque
D'abord car François Mittérand a, pour moi, représenté la France. Je n'étais pas d'accord avec ce qu'il représentait et avec ses amis, mais je le respectais. Cela a été le seul président de la République, la seule incarnation de la République, que j'ai connu. Pour moi, il était la France. Et ce jour de mes 18 ans, je me suis senti un peu seul.
Aujourd'hui, le parallèle est évident. Un peu plus peut être. Sans être pratiquant, je suis plutot croyant et plutot d'inspiration chrétienne. Aussi, là encore, la disparition de celui qui a représenté "l'Eglise" depuis ma naissance, le seul Pape que je n'ai jamais connu, ne peut me laisser indifférent. Et aujourd'hui, je me sens tout bizarre. Un peu comme si un repère assez fondemental venait de s'écrouler. Comme si un mur porteur de ma chambre venait de céder. Forcément, cela provoque des gravats.
Je ne me la jouerai pas ni larmoyant, ni donneur d'hommage aujourd'hui. La Une de tous les quotidiens dominicaux rendant suffisament hommages à ce grand homme. Je voulais simplement exprimer mon sentiment égoiste. Aujourd'hui, une partie de moi meurt aussi un petit peu. Je suis né en fin 77'. Et ai été baptisé sous son début de règne. 27 ans, c'est long, toute une vie. En tous cas un peu la mienne.
Maintenant, comme on dit, la vie continue. C'est trés égoiste comme message, et égocentrique. Mais je pense que beaucoup de mes proches amis sont un peu dans cet état d'esprit aussi. On vient de perdre un homme que finalement on croyait immortel. Une icone qui ne pouvait jamais partir, une image qui ne pouvait jamais s'effacer. Oh non, je pense qu'elle ne s'effacera pas de sitot dans nos mémoires. Modestement, je souhaite bien du courage au prochain Pape. Il devra être brillant pour passer derrière 27 ans d'histoires.
Drole de weekend tout de même. Drôle de weekend...
samedi 2 avril 2005
Le calme
J'ai des excuses. D'abord, une grande activité touristique ces derniers temps. Cette semaine, l'Aube. Puis le weekend d'avant, un weekend de reve (le mot est faible) chez une amie que j'adore à Romorantin. Je parlerai un autre jour de Plutarque et d'Atoros. Et la semaine passée encore, Agen, et Bordeaux. Donc faire un weekend chez soit, ce n'est pas quelque chose de scandaleux. Cela me permet de revoir des personnes que finalement je ne vois que trés peu alors que j'habite théoriquement à coté. Cela me permet surtout de souffler (beaucoup) et réflechi (beaucoup moins).
Même... Je suis devant le blog, j'aurais plein de chose à dire, et je ne le fais pas. Car je ne sais pas par où commencer, et surtout, surtout... Surtout j'ai envie de me mettre dans ma couette, et de ne pas en ressortir. Pourtant, tellement de chose à dire. Sur l'Europe d'abord et ce référendum qui arrive et qui ne me motive toujours pas, moi le militant prés à débattre et à défendre mes convictions, le micro dans une main et le pot de colle avec pinceau et affiche de l'autre... J'aurais aimé sincérement être convaincu de voter oui, et pourtant je vais sans doute voter non. Et je suis incapable d'avoir la motivation de défendre cette position niniste, qui est pourtant cohérente et défendable.
Comment s'appelle ce sentiment où on a l'impression que toutes les montagnes autour de nous ne servent à rien, et qu'il est autant utile de rester tapi dans sa vallée ? Comment s'appelle cette sensation où rien ne nous motive, sinon de fermer la porte qu'on a devant soit ? Ce n'est pas une déprime puisque je suis plutot heureux. J'ai des amis merveilleux - dans le Gard, à coté de Lyon, dans le Loir et Cher - et ailleurs, une amie adorable, un travail qui ne me motive pas (et franchement m'abat chaque jour de plus en plus) mais les armes pour pouvoir changer de route et de chemin, en gros l'avenir devant moi. Donc je ne suis pas déprimé, non. Disons plutot que c'est une depression passagere. Du calme dans la chambre, dans ma tête, dans mes veines, aprés les tempetes de ces dernières semaines, et avant les prochaines échéances qui s'approchent à grands pas.
Le calme, c'est bien des fois...
mardi 22 mars 2005
FullMetal Alchemist... un grand dessin animé...
Je ne vais pas raconter l'histoire de cette série. Le "pitch" est simple, il s'agit de deux jeunes alchimistes qui ont commis une grande erreur : vouloir ressuciter leurs meres. L'un des deux en a perdu un bras et une jambe, remplacés par un organe mécanique. L'autre a tout simplement perdu son corps, et les pouvoirs d'alchimiste de son frere lui ont permis de lui lier l'ame à une grosse armure ancienne. S'en suit, à la suite de cela, 52 épisodes où les deux freres vont essayer de trouver la "pierre philosophale" qui leur permettra de retrouver leurs corps.
Cette série est une merveille. Et Canal + nous la propose tous les soirs, en clair, et dans un doublage que je trouve finalement pas mal du tout. Certes, les puristes pourront crier, mais j'ai tellement entendu pire... Je suis en tous cas heureux de voir à une heure de grande écoute, une aussi merveilleuse série. Pourquoi ? Car j'aime le dessin animé japonais. Le défendre n'est pas une monce affaire aprés que Dorothée ait, dans son club, mis le mercredi aprésmidi, vars 15h30 à la sortie de Catéchisme, Ken le Survivant entre Jem et les Bisounours. Non, l'animation japonaise et le manga, ce n'est pas que du cul, du sexe, et de la violence. C'est des choses superbes, des musiques envoutantes, des personnages tout en nuance, des histoires fabuleuses et des dessins de grandes qualités.
FullMetal Alchemist aprés Noir et GTO, Canal + a proposé là (avec des doublages de qualités inégales) trois supers séries, qui montrent chacune un pan différent du panel de l'animation japonaise. Des musiques fabuleuses dans Noir ou FMA. Des personnages attachants dans chacune des séries. Mais pas de violences gratuites, pas de sexes écoeurants, pas tous ces clichés que semblent parsemer avec une délectation sadique des Télérama ou autres grands esprits "plus intelligents que tout le monde". Je suis vraiment heureux de Canal montre parmi ce qui se fait de mieux dans l'animation japonaise. Je suis vraiment heureux.
J'aime l'animation japonaise. Combien d'amis ais je rencontré grace à SaintSeiya et à ce monde là ? De Marseille à Romorantin en passant par l'Outre-Quivrain, Paris, ou en remontant le Rhone, parfois presque jusqu'à sa source, combien de souvenirs ? On évolue tous, mais ma passion pour l'animation japonaise et la manga n'a pas fléchi, bien au contraire. Et cela va au delà du simple épisode de "Samurai 7" que je vais regarder en attendant que mon voyage se termine. Cela va au délà de ça car derrière il y a des amis que j'aime vraiment. Certains m'ont quitté, un en tous cas de manière définitive et bien involontaire. Il reste dans mon coeur, en bonne place. L'aurais je rencontré, lui et tout les autres, sans Les Chavaliers du Zodiaque, en restant aux simples clichés véhiculés par de grands esprits ?
Pour en revenir à FMA, Animeland disait dans son dernier numéro que cette série, aprés DBZ et Evangélion, allait marquer les esprits. Je le souhaite aussi.
Merci à Canal + de contribuer d'abord à montrer la qualité des productions japonaises. Et ensuite de nous donner ce plaisir de gouter à FMA, une des rares dernieres séries à avoir réussi à me tirer quelques chougnettes larmes.
dimanche 20 mars 2005
Cotes et Match...
Voilà, c'était tout. Maintenant, je vais m'employer à comprendre comment marche le système de post de photo sur ce site. Cela ne doit tout de même pas être trop trop compliqué, tout de même...
lundi 14 mars 2005
Retour sur les manifs lycéennes...
Je crois que c'était au début du mois de Décembre, à l'issue d'un "100 minutes pour convaincre", que François Fillon avait présenté les grandes lignes de sa "grande réforme pour l'école". J'étais, à l'époque, en Lorraine, pour le travail. Je n'avais pas regardé cette émission, j'étais en effet chez une amie que j'aime beaucoup. Mais le matin, j'ai écouté l'intervention du Ministre. Et avant les premières interventions politiques et syndicales, je me souviens de l'impression et de l'émotion qui survenaient en moi. L'abattement, le dépit... Comment un grand débat national sur l'école avait il pu déboucher sur autant de vide ? Il faut savoir lire, écrire, compter... ben merde, ça méritait véritablement tant de tremblemets ! J'ai peut être compris un peu ce que signifiait l'expression gouvernementale "il faut à présent des politiques !". Luc Ferry était débarqué, on avait François Fillon, pour lequel j'ai en plus plutot de la sympathie. Mais comme on avait remplacé Allegre par Lang, je voyais les mêmes effets : on ne fait plus rien que de la molesse. Surtout ne rien brusquer, surtout ne pas bouger... Surtout pas.
C'est pourquoi dire que je stupéfait par ces manifestations lycéennes, ce n'est rien par rapport à ce que je ressens. Et je suis doublement indigné, ou interloqué plutot. Ou plutot interloqué ET indigné :* "Interlocation" : Comment autant de vide peut il provoquer autant de remous ? (le pseudo physicien que je suis s'interroge un peu... remarquez, avant la matière, qu'y avait il ? peut être du vide...) ;* Indignation : comment peut on parvenir à "manipuler" (le verbe est lancé) autant de jeunes gens avec autant de vide, avec rien...
Est ce que les manipulateurs d'opinion, ceux qui dirigent la foule, sont vraiment brillants et charismatiques ? Auquel cas, bravo... Mais dire que François Hollande, Jean-Marc Ayraud, Bernard Thibault ou Gerard Aschieri sont "charismatiques" et/ou "brillants", ca me fait vraiment mal... Est ce que alors les lycéens sont des idiots ? Posons nous franchement la question...
Je ne pense pas. Mais lorsqu'on est lycéen, on a des idées assez tranchées, arretées, pour ne pas dire extrémistes et franchement idiotes parfois. Je le sais, j'ai été "jeune" aussi. Et je suis tout aussi conscient que parfois mes idées sont un peu naives ou idiotes. Mais j'ai cette conscience... Je me souviens que lycéens, je ne jurais que par le libéralisme et la capitalisme. "Libéral" était pour moi un compliment. Et j'avais des modèles absolus que j'étais pret à défendre contre tout. Les choses ont bien changé...
Qu'entend t'on dans les corteges lycéens ? Lorsque le caméraman interroge un jeune chevelu bouclé avec une écharpe verte et un pull en laine, ce dernier répond "on est contre la libéralisation de l'école". D'accord... Ca veut dire quoi ? "ben on veut que le bac soit le même à Sarcelles et à Neuilly !". Oui, c'est bien, c'est un slogan, mais ça veut dire quoi ? "Ben que c'est pas Seillieres qui doit diriger l'éducation nationale". Seilliere... Oui, je l'ai entendu son nom. C'est le Voldemort de la société français dont-on-prononce-le-nom quand on ne sait pas quoi dire. Mais encore ? "ben on veut pas non plus des flics dans les établissements"... C'est tellement touchant de sincérité ce dire lorsque la caméra se détourne de notre ami chevelu pour voir les jeunes casseurs venir faire leurs marchés de portable et d'écharpe Lacoste dans les travées des manifestants...
Non, plus sérieusement, c'est bien beau ces idées lancées à la va vite, qui sont jolies, mais où il n'y a rien derriere. Le "libéralisme de l'éducation", ca ne veut rien dire. Si par contre ca veut dire que c'est peut être une bonne idée qu'aprés un cursus scolaire, les jeunes aient un travail et ne soient pas parqués dans des facultés ou dans des filieres sans aucun autre débouché que le touchage de minima sociaux d'assitance publique, franchement je suis pour le libéralisme à l'école. Je joue l'avocat du diable, j'exagere, mais exagérons face aux exagérations.
Enfin, dernier point sur lequel je veux réagir. Le "bac qui vaut la même chose de partout" est au moins la même lubie égalitairement naive que le "pas de sélection à l'entrée de l'université" ! Il y a dix ans, lorsque j'ai eu mon bac, je me suis vu demandé mes bulletins de notes jusqu'à la seconde... Lorsque François Fillon veut introduire une dose de "controle continu" dans le bac, il y est déjà dans les faits. Car le bac n'est qu'une clé, un passage. Ce qui est important, même si c'est impoli de le dire, c'est ce qu'il y a derrière le bac. Et là encore, le bac ne suffit pas. En fac, en prépa, n'importe où, le travail fait sur une longue durée compte. Le seul bac, c'est nécessaire, mais pas suffisant.
Par contre, une chose qui est sure, c'est que la personne qui a la volonté, qui travaille, qui se donne, qu'elle soit de Neuilly, de Sarcelles, de Roquemaure ou du lycée Technique de Bagnols/Ceze comme je l'ai été, elle y arrivera. Le travail, l'implication personnelle, où qu'on soit, qu'importe soit notre origine, notre lieu de naissance, notre statut social. Là est la réussite.
Ensuite, ces débats idéologiquement naifs qui proposent un chimérique Mai 68' pour la enieme fois, c'est sympathique. Mais on avance, on se bat. Et on y arrive.
Enfin, ce n'est que mon modeste avis de quelqu'un qui est passé par l'école républicaine, par une petite province, par un college et lycée de facture modeste. mais qui ne pense pas avoir si mal réussi que ça... Mais il s'est bougé le petit. Il s'est bougé...
samedi 12 mars 2005
Un jour ou l'autre, je le sais bien. Dieu reconnaitra les chiens
"Tu as de la chance, toi au moins. La souffrance ne t'atteint pas, l'émotion c'est pour les humains".
Pourquoi je parle de ça ? D'abord parce que j'adore les chiens. Mes grands parents, chasseurs, avaient lorsque j'étais petit, un chenil rempli de chiens adorables. J'avais l'impression que ces boules de poils étaient en fait des boules d'amour. J'adorais m'allonger sur la terrasse, et me faire conjointement lipper pas les rayons de soleil et par les langues de mes amis les chiens. Une affection réelle, sans aucune arrières-pensées. Et une affection, une amitié, qu'ils ne risquent pas de trahir. Une fidélité sans taches. Je ne dirais jamais que je préfère les chiens aux humains, mais on a encore beaucoup à apprendre d'eux...
Hier soir, je suis arrivé à Saintetienne, chez mon amie. Et bon, Max n'était plus là... Max était un chien que je connaissais depuis plus de deux ans. Au premier abord, il pouvait faire peur. Gros, bruyant, costaud, le chien de garde par exellence. Mais c'est un chien, et lorsque le chien tu y vas en voulant le prendre dans tes bras, il n'est plus méchant. Le chien arrive à lire dans le coeur des gens, et il faut croire que lors de notre première rencontre, mon coeur n'était pas animé ni de peur, ni de sentiments hostiles ou contestables...
"l'amour dans le coeur d'un chien, c'est le plus bel amour qu'il soit"
Le chien auquel je pense est mort il y a quelques jours. Je savais, on savait, que ce n'était qu'une question de temps. Mais bon, la maladie est pareille pour les humains et pour les chiens : les issues ne sont jamais vraiment favorable... Et donc ce chien est mort cette semaine.
Il a été remplacé par un autre chien. Avec les animaux, c'est plus facile qu'avec les humains. On peut facilement les remplacer, les faire occuper le panier vide. mais dans le coeur, est ce pareil ? La réponse est évidente, c'est non. Je ne l'ai pas remplacé dans mon coeur, et je ne suis pas le seul. les propriétaires de ce chien mort cette semaine ne l'ont pas effacé de leur coeur et ne l'ont pas remplacé. Mais ce nouveau chien, plus petit, féminin aussi (c'est une chienne) n'aura pas vocation à remplacer l'ancien. Il se rajoutera dans nos coeurs. Mais l'ancien restera vivant tant qu'on y pensera, tant qu'on ne l'oubliera pas.
"Un jour ou l'autre, je le sais bien. Dieu reconnaitra les chiens".