dimanche 25 septembre 2005

Je veux l'ADSL et Canal + !

J'ai déménagé, j'en ai quelque fois parlé ici. Dans une maison neuve... Cela a été dur avant d'aménager mais ça y est, nous y sommes depuis deux semaines. Il y a tout pour être heureux : un cadre superbe, la maison est grande est belle, et même ma cave à vin est à présente prete et amménagé. Il manque actuellement deux choses qui, mine de rien, ma sont d'un rare indispensable :

* l'ADSL. France Telecom est venu jeudi, pour constater que le propriétaire de la maison, un bel incapable dont la connerie est plus fatiguante que reposante, n'a pas pensé à raccorder la maison au réseau... Je suis donc chez mes parents pour jouir un peu de l'Internet, et faire mes activités à moi... Mardi, tout devrait, normalement, être pret...
* Canal + : Hier, l'installateur de la parabolle est venu. Moi, j'étais ici, sur Internet... Sauf que le soir, content comme tout, je me prépare à acheter le match Marseille - Metz sur Foot + quand je vois l'écran noir avec le point rouge... La parabole ne recevait rien... Oualou le match... Heureusement qu'une tablée d'ami superbe, agrémenté d'un vin de mon copain de Lirac, m'a permis une chouette soirée.

Finalement, ceux ne sont que des détails... Mais ca m'emmerde... Je serai encore obligé demain d'envoyer un fax au propriétaire et à l'agence, et c'est pénible. Enfin, c'est bien d'être chez soi (mais quand mon PC m'aura accompagné, là je serai vraiment chez moi).

vendredi 23 septembre 2005

Une ligne droite tortueuse vers 2007...

Que se passerait il si Nicolas Sarkozy, en vue de la prochaine campagne présidentielle, proposait l'éventualité d'une rencontre, d'un rapprochement, avec Jean-Marie Le Pen ? Le tolé serait inimaginable (et pour ma part pas forcément injustifié).

Laurent Fabius, ancien premier ministre de la République et "présidentiable" possible pour le camps socialiste, a pour sa part, déclaré chez JeanMichel Apathie (RTL, son blog pour rappel) :

Question: Vous pouvez parler avec José Bové, mais vous ne pouvez pas parler avec
Olivier Besancenot !
Réponse: Mais on peut tout à fait parler avec Monsieur
Besancenot !
Q: Mais vous ne l'avez pas fait !
R: Je le ferai à
l'occasion.
Q: Vous le ferez à l'occasion ?
R:Mais il ne s'agit pas de
préparer une échéance gouvernementale.


Finalement, pour ce dernier, une alliance, ou du moins un rapprochement avec José Bové et Olivier Besancenot et plausible. Cela ne semble choquer personne, y compris au sein d'un PS (qui ne s'est pas déplacé à l'invitation du premier ministre Villepin en Juin à cause de l'invitation lancé au Front National) qui décidément ne sait plus à quel sein se vouer...

Ce même JMApathie s'était, la semaine passée, interrogeait sur la relative légitimité que les médias donnaient à Olivier Besancenot. Cette personne qui prone une politique extreme et trés dure plaisantait gaiement sur le plateau du "Grand Journal" de Canal +, aux coté de l'imitateur Gérald Dahan, sous le regard approbateur de Michel Denisot. JMApathie avait posé cette question toute bête : "qu'aurait on dit si à coté de Dahan avait plaisanté Le Pen, Megret, voire même Villier ?". Finalement, et je l'ai déjà stygmatisé à de nombreuses reprises sur mon forum, en France, l'extreme gauche est plus fréquentable que l'extreme droite pour la classe médiatique. Cela me navre profondément.

Concernant la stratégie de Laurent Fabius, je n'ai pas de commentaires à faire. Je l'ai trouvé courageux pour le référendum (sa position était un quitte ou double réel). Je trouve que sa fuite en avant est dangereuse pour la crédibilité même d'une classe politique qui n'en a plus aucune... Le SMIC à 1500 € brut par mois ? En voilà une idée qu'elle est idéologiquement bonne... Pragmatiquement ? Ca, on verra bien...

Enfin, la préparation des échéances de 2007 risque d'être... agitée... (soupir).

mercredi 21 septembre 2005

Un message de mitemps

Je suis ce soir dans mon village d'enfance, celui où je suis élu, pour venir voir Toulouse-Marseille. C'est la mitemps, et mon équipe perd actuellement 1-0. Le score est faible et peut se rattraper, mais le visage de mon équipe est à mon image...Fatiguée et sans grande peche. Esperons qu'à la mitemps, Jean Fernandez remettra les pendules à l'heure.

Finalement, pourquoi est ce que j'écris ce message ? Pour pas grand chose, sinon pour mettre un petit mot sur ce blog que j'aime bien... Normal, c'est le mien. Et pour signaler quand même la douleur de ne pas avoir Internet chez soi. En effet, à Sérignan où j'habite depuis une semaine et demi, France Télécom, service public à caractere privé mais monopolistique en rase campagne, ne se déplace que 10 jours aprés qu'on les appelle. Et puis 3 jours de plus pour qu'il rebranche une connection ADSL... Si j'habitais toujours Marseille, je pourrais demander au 9 Telecom de RLDreyfus, ou à Free, de venir faire plus vite. Mais non, Sérignan, Vaucluse des Papes, est encore sous la coupole monopolistique de France Télécom....

Suis je pour autant pour une totale libre concurrence des services ? Le libéral républicain que je suis se pose encore la question... Mais là, j'y réflechirai un autre jour si vous le voulez bien. Là, je vais voir la deuxieme mitemps qui va bientot reprendre...

Et en plus, les glaçons dans mon verre de scotch doivent avoir fini de fondre...

dimanche 18 septembre 2005

Un dimanche dans le lit...

Oh, ça faisait bien un mois ou deux que je n'avais pas été épuisé comme ça... il faut coire que l'addition de problèmes professionnels (qui deviennent graves...), d'un déménagement pas évident, d'un déplacement difficile à Langres et à Lyon, de soucis relationnels avec sa famille et du froid qui arrive avant même la fin de l'été, a déjà eu raison de mon pauvre petit physique chétif et bien ridicule...

Le résultat est éloquent. En plus d'une petite fievre pénalisante, je ne parviens pas à rester longtemps debout... Alors je suis resté dans mon lit gardois, pendant que mon amie est montée en pays forézien... Dans une famille elle aussi touchée par des soucis de santée.

Finalement, je "profite" de cette indisponibilité pour regarder un classique de l'animation japonaise. Berserk, un dessin animé aux premiers abords faisant l'éloge d'une vulgaire violence à la Ken le Survivant. Mais qui, aprés quelques épisodes, possède des profondeurs qui me plaisent bien. Un chouette scénario, une histoire bien ficelée où se melent politique, héroic fantasy, et personnages trés attachants. Bref, un bon animé que je ne voulais pas regarder, et qui finalement se révèle être une belle surprise...

Finalement, tout n'aura pas été noir comme ses nuages qui viennent en plus me cacher mon soleil ce weekend. Mais je trouve quand même, sans vouloir en rajouter dans la plainte systématique, que le destin est pas trés sympathique avec moi en ce moment...

Enfin, demain matin, l'entretien avec mon "Directeur Général" me permettra peut être soit d'obscurcir définitivement mon ciel, soit m'offrira un peu plus de lumière... en tous cas, je retourne me coucher, en attendant le match Marseille - Troyes... (là, j'espere aussi un peu de lumière, Dieux phocéens...). Et je retourne voir le maintenant 19eme épisode de Berserk (ça avance !)

PS : je parlerai politique (Nicolas ou Dominique ?) et Star Academy (Emily ou Magalie) une prochaine fois... Non sans trouver, tout de même, quelques petites similitudes amusantes...

jeudi 15 septembre 2005

Tout le monde change...

Si c'est Keane, un groupe dont j'adore l'album, qui le dit, peut être est-ce vrai...

C'est de l'anglais, et je ne comprends que trés peu et trés mal l'anglais... Pourtant, j'adore cette chanson. Outres les souvenirs qu'elle m'évoque, elle dit finalement quelque chose de trés vrai. Tout le monde change... Y compris moi.

J'étais mardi soir dans une kébaberie du vieux Lyon dessous mon école. A part l'autocollant "ECAM 1900 - 2000 - L'expérience au service du futur" qui semblait faire que le temps s'était aretté depuis 2000, tout me montrait que j'avais changé... Que Lyon avait changé, jouant et battant le Réal de Madrid (il est loin le premier tout pitoyable contre les Slovènes de Maribor...). Que même ma perception de Lyon avait changé, avec ma premiere nuit dans cette ville dans un hotel...
Que j'avais changé à la veille de feter mes 4 ans dans cette société, et de feter mes 28 ans dans la vie tout court.

Tout le monde change... Ca parait vrai... Parfois, ça fait chier et ça fait peur.



You say you wander your own land
But when I think about it
I don't see how you can
You're aching, you're breaking
And I can see the pain in your eyes
Everybody's changing
And I don't know why

So little time
Trying to understand that I'm
Trying to make a move just to stay in the game
Trying to stay awake and remember my name
But everybody's changing
And I don't feel the same

You're gone from here
And soon you will disappear
Fading into beautiful light
Cause everybody's changing
And I don't feel right

So little time
Trying to understand that I'm
Trying to make a move just to stay in the game
Trying to stay awake and remember my name
But everybody's changing
And I don't feel the same

So little time
Trying to understand that I'm
Trying to make a move just to stay in the game
Trying to stay awake and remember my name
But everybody's changing
And I don't feel the same

(and Thank you to Beckyfor her "correction"... c'est ue chouette amie de mon meilleur ami quand même ^___^)

dimanche 11 septembre 2005

Un salut rapide et personnel.

Aujourd'hui, le monde entier fête le 11 Septembre. Pour chacun, ce jour pas comme les autres a une signification particuliere, qu'elle soit politique, philosophique, ou religieuse. Pour une grande majorité, le 11 Septembre est un jour qui a changé la face du monde. Le monde d'une maniere globale, mais le monde aussi "personnel", tel que chacun le ressent...

Pour moi, le 11 septembre ne représente pas seulement l'effondrement de deux Tours jumelles en 2001. En 2004, le 11 Septembre a été douloureux aussi...

Je ne vais pas ne faire des tonnes, car je ne sais pas faire. Mais je voulais simplement marquer le coup, par ce modeste message. Je sais ne pas en avoir besoin, mais le SaintSeiya que je touche dans mon porte feuille chaque fois que je chercher ma carte bleue ou ma carte FNAC me fait toujours avoir une pensée à ton égard.

J'écrirai peut être, plus tard, ma colère vis-à-vis de ces putains de maladie qui frappent sans choisir... A quoi ça sert d'être un être d'une gentillesse et d'une moralité rare, si c'est pour que le destin soit aussi détestable ? Enfin, aujourd'hui, un an aprés, il y a des gens qui pensent encore souvent à toi. Pas seulement au bord de la méditérannée.

Alors, merde. Tu fais chier d'être parti si vite. Les nouveaux OAV de SaintSeiya vont sortir, et je sais que je vais avoir autant mal à la gorge que quand j'ai vu ce Tenkai-Hen que tu n'as pas pu voir. Tu fais chier parce que maintenant, je ne peux plus écouter "Blue Dream" ou voir un Seiya ou un Ikki sans avoir une pensée vers toi. Et puis... Tu fais chier d'être parti, c'est tout... Car j'aurais eu tellement de chose à te dire encore. Et puis tu fais chier, car tu laisses ma meilleure amie toute seule, et puis tu fais chier, tout simplement... Je pourrais mettre un smiley à la fin de ce paragraphe, mais j'ai pas envie. Car tu me fais sincérement chier, car je t'en veux d'être parti. Et pourtant, tu me manques, je t'aime toujours, et parce que... Parce que, franchement, partir un 11 Septembre... Tu aurais voulu le faire exprés, franchement...

T'étais bien un belge, toi ^___^

Enfin, je voulais simplement écrire ce message aujourd'hui, pour dire que je pense toujours à toi. Pour dire que mon amie pense toujours à toi. Et pour dire que franchement, je ne sais même pas si c'était la peine de l'écrire ce message. Mais ca fait plaisir de penser à toi. Même si des fois ça fait un peu mal quand même...

Allez, envoie nous ton cosmos, chevalier d'Outre-Quivrain. Adieu mon ami, et encore merci pour tout ce que tu as fais pour moi... Merci.

(mais je confirme, tu fais chier ^__^...)



vendredi 9 septembre 2005

C'était il y a 3 ans...

A gauche, une photo que j'ai prise cet été. Le pont de Saint André de Roquepertuis, sur la Cèze. Là où j'apprécie aller me baigner l'été, avec des gens que j'aime bien. A droite, ce même pont il y a exactement trois ans jour pour jour. Le Gard a connu son 9 Septembre à lui. A Deux jours près, l'apocalypse était le même...

Quelques photos glanées sur Internet, qui me rappelle les images que j'avais vu, le weekend d'aprés. On avait l'impression qu'une guerre avait eu lieu. Dessous, une image d'une ruine à Remoulins, le village qui acceuille le grand et puissant Pont du Gard. Ce dernier est resté fort et droit, alors que toutes les maisons aux alentours étaient détruites, dévastées par les torrents de cette petite riviere qui donne au département son nom. le Gardon était déchainé, comme la Cèze, comme le Vidourle à Sommière.

Comme le Rhône à Aramon aussi... Je n'oublierai jamais le geste du Maire de mon village qui a ouvert les appartements municipaux à des réfugiés d'Aramon. Je n'oublierai jamais non plus les images que j'ai vu là bas, d'une Digue qui explose sous la force du courant.

Enfin, je n'oublierai jamais que la veille, j'étais en train de boire un whisky glace avec mon ami futur prof de math, à Roquemaures... Pour y rester toute la nuit. Ma ZX de l'époque a bu de l'eau juqu'au dessous des sieges, épargnant seulement, de quelques millimetres, mon chargeur de CD. Par contre, mon Atlas de carte routiere garde aujourd'hui quelques stygmates de cette drole de nuit qui m'a vu faire des digues de sables pour éviter que le garage et la cuisine de mes amis Roquemaurois s'innondent.

Je n'oublierai jamais que je me suis promené, dans mon village, en barque. A distribuer des bouteilles d'eau potables à des familles qui trouvaient refuges au premier étage de leurs maisons. Je n'oublierai jamais ce coup de rame donné dans un parebrise d'une voiture engloutie sous les eaux. Je n'oublierai jamais ces images de cette pluie qui ne cesse de tomber, comme si le Poséidon de SaintSeiya voulait vraiment voler à Athéna la surface de la terre.

C'était il y a trois ans.

Personnellement, ce que je n'oublie pas non plus, c'est les appels téléphoniques d'amitiés que j'ai reçu. De Gien, de Lyon, de Lorraine, de la Rue des Bons Enfants... Se dire que finalement, on est pas seul, et malgré tout des gens pensent à vous. Des amies, des amis... Je n'oublierai pas non plus que j'étais triste à cette époque là... Notamment de voir que tous nos petits problemes idiots, banaux, risibles, ne sont que peu de choses face à la vie et la mort, et face à la nature quand vraiment elle veut nous rappeler sa puissance...

Hier, il a plu à torrents. Et aujourd'hui, le temps est estival et ensolleillé. Peut être est ce pour ça que je ne regarde jamais la météo, et que je me fous de ces prévisions...

jeudi 8 septembre 2005

Andromede

Aujourd'hui, c'était la fête des "100 jours de Villepin". J'aurais pu, pour marquer le coup, mettre une photo de lui. Parler de ce que je pense de sa politique. Parler de Jacques Chirac, actuellement hospitalisé et dont la santée excite à la fois les prétendants, les journalistes, et les institutionnels craignant pour la santée de la République...

Et bien je n'ai même pas envie de parler de ça, je m'en fous. Je pourrais plutot parler du match de l'Equipe de France en Irlande... De ce canular qui nous a valu une des plus belles marseillaises de l'histoire... De cette bataille de Landsome Road. De ce but de Thierry Henry... Même pas...

Je pourrais enfin parler de travail. De ces frustrations, de ces doutes. De ce lundi matin où je devrais me lever à 3 h du matin, pour une journée encore à la con qui ne servira à rien, sinon à alimenter les poches de deux, trois escrocs. Même plus...

J'ai juste envie de poster cette image, dessinée par mon amie Pallas que j'adore. Elle a fait sa rentrée y a pas longtemps, dans le Centre de la France. Elle prépare sa thèse, vit avec son petit ami, et est heureuse. Et j'en suis ravi. Et surtout, c'est une fille que j'adore vraiment. Une amie que j'adore et que j'embrasse de tout mon coeur, si par hasard elle lisait mon modeste blog.

Andromede ? Ca fait un moment que je n'ai plus la virginité ni morale, ni intellectuelle de celle qui fut sacrifiée à Poséidon. Mais je l'aime bien son dessin, son image. C'est tout Pallas. Un talent réel avec une modestie et une gentillesse qui fait qu'avoir des amies comme elle, c'est le mieux qu'on peut souhaiter aux gens qu'on aime bien.

Et ça fait que le soir, on dort mieux. Rien que pour ça, merci, et c'est pas la peine d'en dire plus.

Demain (ou ce weekend), je parlerai de la pluie qui tombe sur mon Gard adoré...

lundi 5 septembre 2005

La pluie...

L'été est bien parti... Il fait mauvais, il pleut, c'est presque l'automne. Et le temps dehors est au moins aussi ensolleillé que mon moral en ce moment. Cela doit transparaitre sur mon blog, cette touche de gris vraiment présente...

Finalement, la chanson de Jean-Jacques Goldman, entendu ce matin en venant travailler, évoque assez bien ce que je ressens. J'ai trouvé sur l'excellent site sur Jean-Jacques Goldman appelé "Parler d'sa vie" diverses paroles de ce chanteurs. Mais surtout, et trés interressant, la manière dont il voit ses chansons. Finalement, je terminerai ce petit texte par les paroles du "Maitre" sur sa propre chanson... Il dit finalement les choses tellement mieux que moi (c'est beau le talent).


On voudrait savoir éviter
La pluie
Entre les gouttes se glisser
Deux, trois nuages et l'on
Court à l'abri
On n'aime pas trop se mouiller

On se dit qu'ailleurs
Sous d'autres latitudes
Le soleil est brûlant
Même en plein hiver
On rêve d'Orient,
De cap au sud
De sable et de mer
De sable et de mer

Et l'on attend sous des portes
Cochères
Ou transi sous un parapluie
On met des chapeaux, des gants,
Des impers
On se cache, on se rétrécit

Faudrait pas s'éloigner,
Rester dans son coin
Une averse et l'on risque
D'être surpris
Pas de jolie vie,
De joli chemin
Si l'on craint la pluie

On prie le ciel
Et les grenouilles
Et l'hirondelle
Que le temps tourne
Comme tourne la chance
Dieu que tout baigne
Quand il y a du soleil
Mais voilà,
Le mauvais temps ça
Recommence

Mais
Dans les vies sèches
L'eau se venge aussi :
Y'a des ouragans,
Des moussons,
Des déserts.
Autant apprendre
A marcher
Sous la pluie
Le visage
Offert

Jean-Jacques Goldman : La douleur, la tristesse, l'échec font partie de notre vie. C'est le prix à payer pour apprécier le soleil après. Très souvent, quand on veut que les choses changent, on a l'impression que changer de contexte suffira. Le mythe de l'ailleurs est une idée fausse (...)
"La pluie", ça dit qu'on essaie de passer entre les gouttes, d'éviter les émotions, on se "prozaque" l'existence. Et puis finalement, quand on marche et qu'il y a la pluie qui nous arrose le visage, ce n'est pas si désagréable que ça. Puis il faut accepter les moments où l'on ne va pas bien et aller s'y vautrer. Et puis après, un jour il y a un petit moment de soleil et celui-là, il est plus beau.

dimanche 4 septembre 2005

Haut, comme le Ventoux...

Soyons clair. Le début du mois de Septembre 2005 est brillant pour moi, et mon moral n'a rarement été aussi rayonnant... C'est de l'ironie bien sur, car professionnellement et personnellement, je me rends compte combien les êtres humains peuvent être bas, vils, et laches. Des bombes ont été posées par certaines personnes, et elles exploseront, emportant avec elles des personnes innocentes. C'est toujours le cas, mais ça fait un putain de mal à la gorge lorsqu'on voit avec des yeux adultes certaines choses que l'on pensait normale...

J'ai dis hier, dans mon message, que j'étais peut être comme ceux qui me donnent la nausée et me rendent triste en ce moment. Que j'étais (je suis) peut être un loup aussi méprisable que les autres... Pourtant, lorsque je me suis regardé dans la glace ce matin, aprés une soirée en compagnie d'un collegue professionnel qui m'a appris beaucoup de chose, je n'ai pas détourné le regard. Que cela soit politiquement (10 ans d'engagement politique, et 4 ans que je suis élu...), professionnellement, et je pense humainement et amicalement (ou plus), j'ai sans doute commis des erreurs. Pleins. J'ai rendu des gens tristes ou j'en ai déçu d'autres. Mais je n'ai pas honte de moi... Je me regarde droit dans mes yeux. Bon, je ne me trouve pas trés beau, peut être est ce un probleme, mais là est une autre question... :)

Finalement, beaucoup de messages et beaucoup de phrases pour dire qu'aujourd'hui, j'ai pris un peu de "hauteur". Au sommet du Mont Ventoux, le géant de provence. C'est ridicule, mais je suis amoureux du Mont Ventoux. Je l'adore, et je l'ai fais découvrir à mon amie qui ne le connaissait pas. Oh, on n'est pas resté des plombes là haut... On a fait un piquenique dans un coin symathique appellé "les Demoiselles Coiffées" (je posterai d'autres photos...), et nous avons fait la montée, en voiture bien sur... Cette montée qui fait de tellement grands moments pendant le Tour de France.

Et en haut... En haut, on domine la Provence, toute la Provence. Aprés de fortes pluies, on peut même voir, au loin, la mer et les premieres montagnes Pyréenéenes. Le Mont Ventoux est un géant immense... Et c'est beau.

Et finalement, on a beau dire et beau faire, cette nature nous rend toujours modeste et humble... On a beau être le pire enfoiré de la Terre, face à la nature, on est perdant... Au moment où certains Etats américains regardent les désastres que peuvent faire le climat, à une semaine de feter les trois ans des grosses innondations qui ont terrassé mon Gard, je ne peux que sourire devant la bétise et la malhonneteté de certaines personnes.

Finalement, je ne suis qu'un petit. Politiquement ici, je suis un petit. Socialement, je suis un petit. Dans ma société, je suis un tout petit. Mais ce tout petit se battra de toutes ses forces...

Et si ça ne va pas mieux la semaine prochaine, si je ne dois pas déménager la semaine prochaine encore, je retournerai au sommet du Ventoux. Ca redonnerait le moral à tout le monde, le Ventoux :)

samedi 3 septembre 2005

Lorsque les loups(les faucons ?) ont le coeur gros...

Certaines matinées sont remplies de vague à l'ame. Je viens de discuter durant 15 minutes avec le numéro 2 de ma société... Enfin, ex-numéro 2, car durant les vacances beaucoup de choses ont changé. Et ce dernier s'est fait virer avec un tact et une dignité qui est dans la droite lignée de ces comportements que je ne supporte plus. Il a été touché par mon soutien et tenait à me le signaler...

Je n'oublierai jamais que, le 1er Octobre 2001, lorsque j'ai commencé dans les locaux du siege de ma société à Marseille, je ne connaissais rien. Je sortais presque de l'école. Je ne connaissais pas la ville, je ne connaissais rien. L'accueil que j'ai eu, je le souhaite à tout nouvel employé... Mon Directeur Technique m'a pris sous son aile, pour me permettre de grandir dans les meilleures conditions. Cette personne qui m'a appelé n'était pas encore le n°2, mais il avait un haut-grade dans la société. Et c'est amicalement et professionnellement (humainement) qu'il m'a également accueilli et aidé à m'intégrer dans cette nouvelle vie.

Je ne rajouterai pas, à ces merveilleux gens, celle qui est un de mes plus proches amies et qui m'a permis de trouver un toit, ce 1er Octobre au soir, Rue des Bons Enfants... Passer ma premiere nuit marseillaise dans ma voiture m'aurait moyennement plu...

Finalement, la nature humaine a celà de terrible qu'elle oublie que les êtres humains méritent un tant soit peu de considération. On peut être professionnel sans oublier d'être humain et de respecter un tant soit peu la personne. Est il nécessaire d'être un enfoiré pour réussir ? Est il nécessaire d'oublier le passé pour avancer ? Est il obligatoire de rayer de sa mémoire et de son coeur ce que l'on a, à un moment donné, aimé ou apprécié, pour continuer à grandir ? Je suis convaincu que non.

C'est en cette période de reprise du boulot, où mon déménagement prend encore et toujours du retard et du plomb dans l'aile à cause d'autres personnes qui ont pour autrui ce manque de respect qui m'insupporte, que j'écris ce message un peu triste, mais surtout trés amer... Je ne sais pas si il faut être un enfoiré pour réussir, pour avancer, mais peut être... Peut être d'ailleurs que j'en suis un, d'enfoiré... Peut être que j'ai rendu des gens malheureux ou triste sans le savoir. Peut être que finalement je pense être un loup certes "honorable", mais que je n'en reste pas moins un loup... (et finalement, un faucon n'en reste pas moins un chasseur et un carnassier...)

Enfin, j'ai un peu les boules là. La chaleur surtout... La reprise du travail, et le retour de la réalité, d'une réalité qui me fait vraiment mal au coeur par moment...

(les photos représentent l'appartement (ainsi que la vue depuis celui ci) que j'avais sur Marseille... Peut être une des plus belles périodes de ma vie jusqu'à maintenant, un moment où tout n'était peut être pas rose, mais c'était chouette quand même...)

mercredi 31 août 2005

La fin des vacances....

Une photo d'un fort qui semble s'éloigner... Comme ses vacances qui s'éloignent. Ce soir, c'est la fin des vacances. Demain, je repars au boulot. Et ce soir, je n'ai pas envie de rire... Je sais ce qui m'attend demain. Agressions, stress, discussion apre, amertume dans l'estomac, ingratitude... Enfin, c'est le vrai monde, le monde professionnel qui est comme ça. J'ai vu, avec une agence immobiliere, que la mauvaise foi n'était pas une vertue réservée au seul monde du travail, de mon travail.

J'aurais tout de même passée de bonnes vacances. La semaine prochaine, je serai dans une autre maison. Mon "chez moi", ou notre "chez nous". Déménagement, si tout ne va pas trop mal, ce weekend...

Finalement, les vacances auront été positives. Cap d'Agde (cette photo), Lac d'Isarles en Ardeche. J'ajouterais dedans la soirée de football Marseille - La Corogne, qui fut un immense moment. Et puis des amies et amis, perdus de vue, retrouvés. Et une nouvelle vie qui démarre. Et pour terminer, le blog de David Fernandez, dans lequel je contribue modestement, mais avec une réelle joie. De nouvelles perspectives...

Dans les points négatifs... Le déménagement qui a pris du retard, dûe à la mauvaise foi de gens pas trés honnêtes... Une santée qui demeure fragile. La derniere place de l'OM... Et puis, pour finir, les vacances qui se terminent, avec mois d'Aout.

Demain, la période des transferts sera terminée. Comme mes vacances. Le boulot... Enfin, le chomage est passé sous la barre des 10 % annonce fierement le gouvernement. De quoi est ce que je me plains ? Des fois, je me le demande...

mardi 30 août 2005

J-2...

Dans deux jours, je reprends le chemin des écoliers... Ou plutot, je reprend le travail.

Je suis ridicule. J'ai mon meilleur ami qui commencera son travail de prof de math dans un lycée qu'il ne connait pas. J'ai mon amie qui débutera son travail dans la Drome, dans un nouveau Centre qu'elle ne connait pas encore, avec des "collègues de travail" dont elle ignore tout. Plus loin, j'ai une amie qui quitte Lyon pour l'Auvergne, une autre pour la Bourgogne, dans des endroits inconnus pour elles.

Et moi ? Je reprendrai mon travail... Celui quitté le 12 Aout au soir. J'aurais sans doute des surprises... Celles de l'an passée ont été douloureuses, mais bon... Je sais où je vais. Je sais qui je verrai... Je ne suis pas comme l'éleve de CM2 qui entre en 6eme...

Et pourtant, je commence déjà à stresser comme un fou. C'est idiot, c'estr ridicule, mais c'est comme ça. Le stress de l'élève face à la rentrée des classes. Peut être que mon déménagement - en suspend et qui prend du retard à cause de malhonnetes agences immobilieres - ajoutent à ce mal au ventre. Peut être y a t'il d'autres choses... Enfin...

Enfin, tout ça pour dire que demain cela sera mon dernier jour de vacances. Autant en profiter un maximum ! J'aurais le temps de stresser bien fort demain soir ^__^

samedi 27 août 2005

Salut Rolland

Ce soir, Marseille va jouer contre l'AC Ajaccio. Ce club, vu par beaucoup comme un "petit club", a battu l'an passé Marseille deux fois. Et cette saison, pour les avoir vu jouer contre Saint Etienne et contre Nantes (merci Foot +), je pense pouvoir modestement dire qu'il ne faut pas les prendre pour de la Coppa ou des Figatellis, les petits Corses.

Il n'y a pas qu'une raison au fait que tout cela. Plusieurs, mais une qui se dégage plus que d'autres. C'est qu'à la tête de ce club sans stade, avec peu de supporters, peu de moyen, il y a un sorcier. Un des meilleurs entraineurs de France. Une "grande gueule", comme on les aime à Marseille. Penses tu ! Cette grande gueule est Marseillaise. C'est Rolland Courbis.

Ce petit message sur mon blog est un simple "hommage" à quelqu'un que j'adore. Rolland Courbis, un grand personnage du foot français. Un chambreur : pour lui, Marseille a la pression car même si on gagne ce soir, on restera au classement derriere Ajaccio. Pour Rolland, son maintien, il le doit en partie à Marseille qu'il a vaincu par deux fois l'an passé. Mais quand il nous dit ça, Rolland, il a le sourire vicieux et charmeur. Il a le sourire provencal du gars qui se prépare à te taper dans le dos avant même que tu penses à t'énerver.

Rolland Courbis a ammené Marseille à la deuxieme place du championnat et en finale de Coupe de l'UEFA. Certes, les Pires, Laurent Blanc, Ravanelli ou Dugarry y ont contribué. Mais, je le pense sincérement, il reste dans le coeur de beaucoup de Marseillais.

La seule chose que je peux souhaiter, c'est que ce soir Rolland fera honneur à la ville qui l'a aimé, et qui continue à l'apprécier. Que nous verrons un beau match de foot, avec une belle équipe d'Ajaccio... Mais que, au final, ce sera notre OM qui gagnera. Beau joueur bien sur. Mais que Marseille gagne au final quand même ^___^

L'or noir et la recherche de nouvelles idées...

A la fin de l'été 2000, le prix de l'essence avait flambé. Le gouvernement Jospin avait, conscient d'une grogne montante et lancinante, lancé une mesure qui ne profitait pas qu'à quelques catégories socio-professionnelles : la TIPP flottante. Qui indexait les taxes (80 % du prix au litre) du carburant sur le cours du Brut. Pour une fois qu'un gouvernement que je n'ai pas soutenu faisait quelque chose de juste et d'efficace, comment ne pas le féliciter.

Cette TIPP flottante a été retirée par le gouvernement Raffarin. Par pure idéologie ? Je ne sais pas, en tous cas, le gasoil prenant, quelques mois plus tard, une augmentation de 3 centimes d'euros au litre (20 centimes de francs quand même) par décision gouvernementale. Objectif : financer le rail et les aménagements... C'était en fin 2002. Aujourd'hui, quand on parle de privatiser les autoroutes et certaines lignes corails, on se rend compte de l'absurdité de tels propos qui, à l'époque, étaient passés comme lettre à la poste.

Aujourd'hui, la situation est grave. Le prix du brent est à des niveaux historiques. Et le litre de gasoil, qui au début de l'euro (2001) était de l'ordre de 0,65 centimes, est passé à 1,10 euros. Presque variation du simple au double en pas 4 ans... Pour souvenirs, je suis monté voir la finale de la Coupe du Monde en 98' avec un litre de gasoil à 3,70 F...

Maintenant, le constat passé, quelles solutions apportées ? Les dernières déclarations gouvernementales m'inquietent. En effet, il est prévu d'aides "ciblées". C'est à dire aux professionnels de la route (camion, ambulance...), aux faibles revenus, et aux entreprises. Par contre, ce gros ventre mou qui s'appelle "la classe moyenne" et qui prend sa voiture pour travailler ? Non, pour l'instant, rien...

Modestement, je verrai deux axes de reflexions :

* Partir du principe que la "classe moyenne" pourrait, des fois, ne pas être le parent pauvre des actions gouvernementales. La TIPP flottante est une solution. Cesser de prendre l'automobiliste pour un délinquant présumé automatiquement coupable (radars, discours moralisateur et acablateur perpetuel...) et pour une vache à lait (carburant, etc...). Ensuite, les actions ciblées, bien sur... Mais politiquement, ne pas oublier les messages électoraux depuis 2002 - qui montrent une exaspération montant crescendo de cette "classe moyenne" - ne serait pas une hérésie ;
* Revenir à une des mamelles des valeurs gaullistes traditionnelles. L'indépendance d'un pays, d'un peuple, passe aussi par son "indépendance énergétique".
Sur ce dernier point, je voudrais revenir sur le caractère visionnaire du Général de Gaulle, qui dés son retour en 58', a lancé le programme nucléaire, pour rendre la France indépendante "autant que raisonnablement possible" du pétrole. Pétrole pourtant, à l'époque, a un prix ridicule. Les chocs pétroliers ont validé cette option.


Cela passait aussi, à l'époque, par une passion du Général de Gaulle pour la recherche scientifique. Il a lancé le CEA et l'a doté de moyens aujourd'hui inexistants. La grogne des chercheurs et des cerveaux en 2004 est symptomatique d'un autre mal français : la recherche et l'innovation n'est plus une priorité française. C'est grave, car finalement, on ne devient plus moteur, mais dépendant des technologies extérieures.

Revenons au pétrole : la France doit se doter d'outils de recherche permettant de trouver des solutions paliatives. Le fait que les premieres voitures "hybrides" pétrole - électricité soient japonaises ou américaines est une défaite flagrante de la France. Et au delà de l'Europe, qui excepté en Norvege ou Russie (hors de l'UE tiens donc...), ne possede pas de grandes réserves de pétrole.

Je finirais mon modeste message pas une phrase de notre poète de Premier Ministre Dominique Galouzeau de Villepin, rapportée par le Canard de cette semaine :
"Le pétrole est une ressource inépuisable qui va se faire de plus en plus rare".
Des fois, il vaut mieux rire que pleurer... (quoique j'ai un pleins à faire pour descendre aux Bons Enfants de Marseille cette aprésmidi, puis à Meyrargues... je vais peut être le haire, mon poète de premier ministre :) ).