jeudi 8 février 2007

José Bové réussit son entrée en campagne...

Relevé hier soir par l'excellent Laurent Gerra sur RTL, qui en fait sa connerie du jour...

"Le jour où José Bové a été condamné à 4 mois de prison, où a t'il décidé de tenir son premier meeting de campagne ? Aubagne..."

J'adore. J'aurais aussi rajouté la deuxieme connerie du jour, plus politique celle là. Mais quand José Bové se considère "prisonnier politique", ce n'est même plus de la connerie. C'est de l'indescence complète. A mon avis... (mais je suis un légaliste)

lundi 5 février 2007

Bouh du soir

Trés fatigué ce soir. Envie de pas grand chose. Pas la peche. Pas le moral. Pourquoi ? Allez savoir, quand je suis fatigué, j'avance plus. Et pourtant je me mets sur mon blog, pour dire que je suis fatigué, pour dire que j'avance plus... Et que je ferai mieux d'aller me coucher de suite. Pas de "spécialistes" sur Canal, ni "d'On refait le match". Dommage, j'aurais aimé parler de Nasri que j'ai trouvé brillant hier soir.

Non, je vais me coucher. Bonne nuit. On parlera de François Bayrou (à la une de Marianne : "et si c'était lui ?"...Quand JFK répond à Laurent Joffrin dans les titres, c'est rigolo), du Gard, du Rhone. Et du reste.

dimanche 4 février 2007

Dimanche soir de match

Je l'apprécie et pourtant je ne serais pas suffisament triste si, dans quelques heures, Claude Askolovitch pouvait être un peu amer. Et je serai plutot heureux de savoir, ou d'imaginer, Serval, Krissolo, mon amie des Bons Enfants, et d'autres, joyeux. Cela voudrait dire que Marseille aura gagné le "classico", le seul en France avec Lyon-StEtienne qui soit capable de féderer autour d'un ballon. Qu'Albert Emon aura vaincu Paul Le Guen. Et ce soir, chez mon ancien chef de projet qui m'accueille pour un match, je serais finalement heureux.

Et j'aurais le temps de me dire demain matin : "mais merde, hier soir c'était dimanche soir"... Et je me dirais "et mon amie est partie en stage une semaine à Lyon et je serai tout seul". Bouh... Je me ferai des soupes, la question est pas là. Mais j'aime pas, j'aime plus, être tout seul. Enfin, ce coté capricieux qui m'énerve et que je tente "d'exorciser" (vilain mot) sur ce modeste blog que j'aime bien...

Dimanche soir... Un point sur ma semaine où j'ai appris la "puissance" involotaire des blogs. J'ai appris qu'un message sur Roquemaure avait mal été pris par la Mairie actuelle... Ben oui, en cette fin d'année 2006, je m'étais ému sur un sapin ridicule au centre de ce beau village. Sapin plus stalinien que Provencal. Et je m'étais surtout ému que ce marché (que j'avais découvert quand j'étais à la maternelle et que ma mamy m'ammenenait chercher acheté la dorade fraiche avant d'être farinée...) changerait de place. Il quitterait le centre du village pour aller dessous ces infames halles féraillées. Apparement, certains s'étaient agacés. "Un site nNternet est en train de se monter sur Roquemaure" disaient certains édiles de la Mairie... Pensaient ils... J'aime mon canton. Simplement mon canton. Et que je puisse modestement m'énerver sur des choses qui me font juste de la peine, c'est bien suffisant. Non, ce blog ne sera pas une "arme électorale". Surement pas.

Il ne sera qu'un exutoire d'un modeste "bloggueur", un ingénieur de 29 ans qui aime écrire, parler, rencontrer des gens. Il ne sera que ça. Je n'ai plus l'ame d'un militant politique. L'ais je déjà eu ? J'ai des idées, des valeurs. Mais je ne suis pas un afficionado d'un parti politique. Pour certains je vote DupontAignan. Pour d'autres je suis un Sarkozyste évident. Pour les troisiemes un "centriste radical" (j'ai lu ça chez notre ami Bertrand Delais, je m'en étais ému... ^__^). J'attends qu'on me traite de trostkiste masqué ou de socialiste libéral avant d'aller voir mon psychologue...

Je ne suis rien de tout ça. Je suis rien d'autre que moi. Et ce soir, je suis tout seul comme un idiot. j'ai un bain qui coule. Merveilleux... Et je suis sur mon PC. Winamp passe Serge Lama, et le soleil dit à Sérignan du Comtat 'bon, vous êtes brave, mais je vais me coucher'...

Moi je vais pas me coucher. Ce soir j'ai foot. J'aime le foot. J'aime Marseille. J'aime Paris aussi. La ville et même le club : j'étais au collège quand j'ai vu Ginola et Weah terrasser Madrid. Et Paris mérite un grand club. Pourquoi ont ils de petits dirigeants, de petits supporters ? Enfin... Je ferai un autre sujet. Là, c'est dimanche soir, et je laisse mes mains écrirent des posts décousus. Demain matin je serai plus ordonné.

Demain matin c'est lundi. Bouh, j'aime pas les dimanches soir.

PS : premiere photo prise un soir de Mars 2006. Il fait un vent de fou, et c'est le cadeau de StValentin de mon amie forézienne. Marseille - StEtienne, 2-0. Là c'est le but de Pagis, le premier... Ensuite, photo de Février 2004, prise de mon balcon de mon ancien appart. Marseille-Ajaccio, 2-1 (avec but de Marlet et de Mido). Le Marseille d'Anigo et de Drogba arrivera en finale de l'UEFA en Mai... Mais Valence sera plus fort et Barthez sera dehors.

Test politique : mes résultats

Les blogs permettent des rencontres sympas. Sur le trés bon blog de Krissolo, un jeu. Un test politique, comme tous les - maintenant - 5 ans, pour savoir sa position sur l'échéquier politique. Les questions et les réponses sont souvent téléphonées, pourtant elles donnent des indications plutot sympa.

Voilà ce que ça donne pour moi : copier-coller et zou.

1. l'UMP (tendance gaulliste)

Et, dans une moindre mesure :
2. l'UDF mais, en règle générale, vous accordez plus d'importance à la responsabilité personnelle des gens (ou moins d'importance au contexte dans lequel les gens évoluent).

Le(s) parti(s) qui vien(nen)t ensuite :
3. le RPF (Rassemblement pour la France et l'indépendance de l'Europe) de Charles Pasqua
mais vous êtes plus ouvert sur les questions liées à l'évolution des mœurs
4. le Mouvement pour la France (MPF) de Philippe de Villiers
mais vous ne partagez pas toujours les mêmes opinions sur les questions économiques ou sociales, ni sur l'évolution des moeurs.

Première réaction : tu parles d'une découverte. Je suis gaulliste ? Youpi, j'avais ma carte au RPR à 17 ans, peut être y avait il une raison. Parce que au RPR, tu dragues moins de jeunes filles qu'en boite de nuit... Aprés l'UDF ? Ben oui, Bayrou me motive un peu. Soit. Le RPF ensuite ? Ben vi, j'apprécie Charles Pasqua et je ne m'en cache pas. Même si sur la fin peut être j'avais quelques différences idéologiques avec lui, j'ai un respect et une amitié affectueuse pour un homme que j'ai connu et que j'ai apprécié. Le MPF ? Pour moi c'est léquivalent du FN, j'ai honte qu'il soit dans ma liste.

Interressant par contre les points suivants. Noté de sur une échelle à 16 cases. Au milieu de centre, 8 cases à gauche, 8 cases à droites. Et sur ces 3 questions un peu phrases, des réponses qui m'ont surprises :
* Politiques économiques : 1 case vers la gauche ---> rhaaa, je suis centre gauche type Strausskahnien ! Ben écoute... ;
* Manière de vivre : 1 case vers la droite -> centre droit. Bon... (ça veut dire quoi "manière de vivre ?" d'abord... ) ;
* Identité et responsabilité : 5 cases vers la droite. Ben oui, je crois en la nation et en la responsabilité et mérite individuel. Libéral républicain, je me définis comme ça, ça me va.

Puis aprés pleins d'autres analyses. Ils ont pas trouvé que j'aimais les quiches aux poireaux, mais en allant plus loin ils auraient pu. Enfin, tout ça pour présenter un truc pas mal. Merci Krissolo.


vendredi 2 février 2007

Le soleil se couche sur Marseille

Juste pour la photo. Aprés la petite colère, bien ridicule je vous l'avoue, de plus bas, un moment de rare quiétude. Je crois me souvenir que je reviens d'une aprésmidi de Pacques dans les Calanques, avec mon Directeur Technique et mes collègues de boulot. Y avait ma chef de l'époque, le responsable environnement de l'époque, et quelques collègues ingénieurs de l'époque aussi. Et de cette époque (cours de français : répétition d'époque 4 fois --> note divisée par 2...), il ne reste que mon DT.

Aprés ça, mon whisky aux Bons Enfants. Et aprés, mon appart seul. Et quelques photos. J'aime la couleur rose.


jeudi 1 février 2007

Je n'y arrive toujours pas


Mon bon ami bloggistique Kriss a mis le doigt sur un point juste : Lyon me manque, et j'ai aimé cette ville... Pourtant je suis vraiment un emmerdeur fini qui mérite de se prendre des baffes... Ce n'est pas le match fabuleux de mon O.M (pas le crétin qui emmerde son monde chez Guy, non, le vrai O.M...), mais aujourd'hui j'ai eu une nostalgie de Marseille qui était à me mordre les doigts.

Marseille, c'est quoi pour moi ? C'est un début de carrière. C'est une arrivée dans une société dans laquelle je resterai 5 ans et quelques mois, un 1er Octobre 2001 (y avait plus de tours jumelles déjà...). Il pleuvait, et mon amie des Bons Enfants m'a ouverte sa porte. Une autre connaissance du net, les Chevaliers du Zodiaque... Une connaissance du net devenue par la force des années et de ses merveilleux moments inoubliables et jamais remplacé qui est devenue une amie. Comme quoi Internet n'est pas ce démon que certains aiment à décrier...

Marseille, c'est un début dans ma vie d'ingénieur. Mon chef était un modèle, et j'avais une capacité d'initiative qui était aussi forte que le potentiel électoral de Dominique Voynet. Je découvrais avec une admiration de gamin devant une peluche Tigrou les 3 étages du bâtiment dans lequel j'étais. Au dernier étage tronait Mme M, la Directrice Générale de la Branche de la Société dans laquelle j'étais. Et j'avais un bureau pour moi tout seul, avec un PC portable pour moi tout seul aussi. Enfin bureau... Non, un placard à balais avec vu sur un arbre chétif. Mais pourtant j'étais le maitre du monde. Je me prenais pour un Ministre.

Et le soir, je ne passais ni par mon hotel (les premiers mois), ni par ma chambre de bonne avec vue sur le Vélodrome (cf la photo, c'était chez moi). J'allais direct aux Bons Enfants où mon whisky et cette amie était là.

Ce soir, j'ai une maison plus grande. Ce n'est pas une amie qui m'accueille, mais un peu plus personnel. Un peu plus tout court. Et j'ai une belle cave dans laquelle piochée. Ce soir, c'était un primeur de 2006' : il faut que je casse un peu dans le stock pour rendre le déménagement plus facile. Et j'ai aussi un bureau seul. Plus un portable mais un grand écran. Comme y a 5 ans, je suis sur des sujets où je panne que dalle. Et mon pouvoir d'initiative et proportionnel avec ma place dans ce systeme : pour l'instant nul.

Et pourtant j'ai cette même excitation qu'il y a 5 ans. Sauf que je ne suis plus à Marseille mais à Marcoule. Il me manque cette grande ville dans laquelle j'aimais déambuler le soir. Roquemaure sera moins grand, et je connais par coeur. Il me manque ces Bons Enfants. Je sais qu'ici j'ai pleins de "points ravitaillement". Mais j'ai pas cette chaleur qui faisait que merde, j'aimais m'emmerder à trouver une putain de place avec ma ZX bordeaux.

Et donc non, je n'y arrive toujours pas... Pourtant y a Bové qui aprés nous avoir promis que non la politique ne l'interressait, qui part rajouter un bordel à la gauche de la gauche. Je me demanderai un jour pourquoi il y a apparement, pour certains esprits lumineux, une différence entre "la gauche de la gauche" et "la droite de la droite". J'ai un dégout pour les deux extremes, mais des fois je me dis "tu es con". Ou pas suffisament intelligent. Ou peut être suis je moi et que j'ai un peu le droit de penser ce que je veux, avec mon petit esprit de provincial qui connait 10 mots de vocabulaire. Pas assez pour écrire ces grands poèmes qui font pleurer les suicidés, mais suffisament pour, au final, être heureux.

Donc non cher ami (^__^), je ne ferai pas de cure d'Internet et de blogs. Sauf ceux où je suis interdit (dur de se savoir considéré comme une bactérie, encore des restes de mon époque Marseillaise, tiens) bien sur.

PS : j'ai aimé Lyon, pour pleins de raisons. Des raisons ECAM, et postECAM. Mais Dieu sait combien j'aime Marseille aussi..

mercredi 31 janvier 2007

Je n'y arrive pas

Je voulais écrire ce soir sur Nicolas Hulot, sur mon nouveau boulot, sur tout le mal que je pense de Ségolène Royal et sur mes toujours confirmées réticences vis à vis de Nicolas Sarkozy. Je voulais faire un hommage, modeste, à Robert Louis Dreyfus, qui quittera l'OM avec une modeste coupe à toto en poche. Et j'y arrive pas...

Qu'on s'y entende bien : je suis heureux. J'ai tout pour être heureux. Même si mon amie m'empeche de manger du fromage à la fin de repas, c'est pour mon bien et elle est adorable. Même si mes propriétaires actuels sont abjects et malhonnetes et l'agence immobiliere qui s'occupe de mon contrat de location est incompétente, je m'en fous et je sais que j'arriverai à les briser s'ils continuent de me les briser. Mon boulot se passe bien. J'ai quelques amis. Et l'avenir est pas si vilain que ça.

Pourtant, y a comme un soucis. Je sais pas lequel, je sais pas pourquoi, mais quand j'arêtte un peu de penser à "tout ce bonheur", j'ai une boule qui gonfle. J'en ai parlé à la maison, ne cachons rien... Pourquoi ? Je sais pas... Non, ce n'est pas des souvenirs toujours brulants d'il y a 4 ans et demi maintenant et des blogs qui se défont qui me fait ça, c'est une goutte d'eau. Ce n'est pas non plus des grossesses qui montrent à quel point on vieillit qui martelent dans l'estomac. Des regrets ? Lesquels ? J'ai l'impression que je suis en passe de tout réussir, et le plus important : ma vie. Alors quoi, bordel de merde ?

Ben je sais pas. J'ai mis une photo de Fourvière (Lyon) en post. Elle est belle, prise en Janvier 2003. Je la trouve réussie : une des premieres prises avec mon premier appareil à photo numérique. Et comme cet aprésmidi je pensais fort à Lyon, à mes 5 ans de 95 à 2000 passés là bas (y a 11 ans, je me préparais à partir au ski, cf mon cahier de l'époque). Je pensais à l'ECAM. A ces gens que j'ai rencontré là bas. A ces moments de solitudes dans les rues de cette merveilleuse ville. Et à ce que je suis devenu. Je pars vers le futur et je soupire le passé.

Ouais, je suis un crétin. Donc j'arêtte là mon mot. Demain je parlerai non pas du volume d'air que j'ai pu expirer en solitude devant un PC du boulot, ou devant ce dernier. Peut être, je l'espere, de la victoire marseillaise face à Lyon. Et de cet avenir, le mien en tous cas, que je sais heureux (celui de la France j'ai comme un doute). Et puis on mettra en avant une photo du Ventoux , ca le fait toujours bien...

lundi 29 janvier 2007

J'aurais pu mettre "soupir" en titre de message. Mais bon, retour un peu sur mon message de vendredi soir... Je suis heureux d'avoir pu faire connaitre à certains une merveilleuse chanson de Gilbert Bécaud. Bécaud n'a pas été uniquement parolier pour Michal (c'est pas moi, j'ai pas volé l'orange...), il avait des textes fabuleux. C'était un mec de droite qui avait chanté "l'important c'est la rose"... Transformé en un "l'emmerdant c'est la rose" du génie Le Luron. Ce même génie qui avait transformé la chanson "l'indifférence" en un "l'incompétence" dont j'aimerai trouver les paroles. Sinon je les écrirai moi même...

En fait, j'écris, mais j'ai rien à écrire. Je suis fatigué encore d'un weekend dans le Forez où j'ai bien mangé. Où j'étais finalement bien. Heureux, entre autre, de voir (ce que je sais déjà) que il n'y a pas que l'indifférence dans ce monde. Egoistement, car un blog sert à se reluire le nombril aussi, je n'ai pas que des "cristall wall" d'indifférence autour de moi. Merci Skat, notamment, pour avoir rappelé cette chanson de JeanJacques Goldman qui m'a, à une époque, pas mal servi de moteur... Recevoir contre moi de la haine, soit... Mais de l'indifférence, non...

En fait, aujourd'hui je souffre, comme toute personne normalement constitué, de l'indifférence de la part de personnes qui me sont chères. Et au même moment où je me dis ça, je me dis que, par exemple, les paysages du Forez sont merveilleux. Et que le Rhône véhicule, de Lyon à Marseille, des pensées positives qui font avancer. Et c'est ça le plus important au final... C'est ça le plus important.

Rien de politique ce soir. La technique nouvelle de Ségolène Royal qui consiste à lancer la victimisation à tout va (Boutih et Bianco, ce dernier qui est pourtant pas un con, qui lancent à qui veulent l'entendre : "on attaque Royal car c'est une femme"... On remonte la campagne encore d'un niveau...), ou cette BayrouMania de mi campagne, autant de points qui me font soupirer... Et quand je vois le vent froid qu'il fait, je préfère laisser aux "vrais militants" (ou aux salariés d'une boite locale...) le travail de coller des affiches...

Merci aux gentils gens...

vendredi 26 janvier 2007

L'indifférence

Je détestais pas l'homme, mais j'adore la chanson de Gilbert Bécaud... J'adore

Les mauvais coups, les lâchetés
Quelle importance
Laisse-moi te dire
Laisse-moi te dire et te redire ce que tu sais
Ce qui détruit le monde c'est :
L'indifférence

Elle a rompu et corrompu
Même l'enfance
Un homme marche
Un homme marche, tombe, crève dans la rue
Eh bien personne ne l'a vu
L'indifférence

L'indifférence
Elle te tue à petits coups
L'indifférence
Tu es l'agneau, elle est le loup
L'indifférence
Un peu de haine, un peu d'amour
Mais quelque chose
L'indifférence
Chez toi tu n'es qu'un inconnu
L'indifférence
Tes enfants ne te parlent plus
L'indifférence
Tes vieux n'écoutent même plus
Quand tu leur causes

Vous vous aimez et vous avez
Un lit qui danse
Mais elle guette
Elle vous guette et joue au chat à la souris
Mon jour viendra qu'elle se dit
L'indifférence

L'indifférence
Elle te tue à petits coups
L'indifférence
Tu es l'agneau, elle est le loup
L'indifférence
Un peu de haine, un peu d'amour
Mais quelque chose

L'indifférence
Tu es cocu et tu t'en fous
L'indifférence
Elle fait ses petits dans la boue
L'indifférence
Y a plus de haine, y a plus d'amour
Y a plus grand-chose

L'indifférence
Avant qu'on en soit tous crevés
D'indifférence
Je voudrai la voir crucifier
L'indifférence
Qu'elle serait belle écartelée
L'indifférence

C'est quand même bien Gilbert Bécaud...

Sarkozy et les RG – toute petite polémique


Ou l’art d’appeler Mistral un soupir de moineau…

Qu’y a-t-il dans cette affaire qui fait hurler le sémillant François Hollande ? Les Renseignements Généraux auraient remis à jour une note sur l’ancien dirigeant de GreenPeace France, maintenant dans l’équipe de campagne de Ségolène Royal. Et ce charismatique premier secrétaire de se demander si Sarkozy ne serait pas derrière l’histoire, et d’appeler à sa démission. De là me vient en tête deux commentaires :
- Je ne suis pas choqué que la « police gouvernementale » contrôle celles ou ceux qui prétendent accéder au sommet de l’Etat. Je ne suis pas choqué le moins du monde. Et dans cette ordre d’idée, je trouve normal que des renseignements soient pris sur les entourages des candidats, des ministrables, et de ceux qui font l’opinion.
- On demande la démission du Ministre de l’Intérieur ? Pourquoi pas, je pense pour ma part qu’il aurait intérêt à partir. Mais qu’a dit François Hollande il y a 5 ans ? A-t-il demandé la démission du Président de la République ? A-t-il demandé la démission de son ami de Premier Ministre, qui avait comme très proche le ministre de l’intérieur de l’époque (Daniel Vaillant, vous vous rappelez, le DousteBlazy de Jospin…), et qui sortait des dossiers compromettant sur le couple présidentiel ?

Et allons plus loin, cette histoire est petite par rapport à ce qu’on a pu avoir par avant. Et je suis à 100 à l’heure Guy Birenbaum qui compare, sur son blog, cette histoire à de la "roupie de sansonnet". En 1995’, Edouard Balladur était candidat, et avait comme soutien le ministre de l’Intérieur Charles Pasqua (pour qui je garderai toujours une amicale pensée). Et à l’époque de Schuller – Maréchal, c’était autre chose… En 88’, Chirac et « l’Etat RPR » contre Mitterrand et sa bande d’espion de l’Elysée. Ils étaient en poste, et le petit François Hollande aurait il pensé à demander leurs démissions ?

C’est beaucoup de bruit pour rien, et c’est gravement risible… Sur la forme c’est petit, mais sur le fond c’est affligeant. Que l’on parle plutôt des politiques de Royal qui veut généraliser les 35 heures versus Sarkozy qui veut généraliser le CPE. Pour l’instant, le niveau est très bas, sur tous les tableaux.

mercredi 24 janvier 2007

Je veux de la neige


Ci joint la carte de Météo France pour demain. C'est risque de gros bordel de partout... et dans le Gard... Fait beau. Vert, nada ! Et je veux de la neige aussi !

Je vote Nicolas Hulot ! (merde, se présente pas... bouh)

Rions au Quai d'Orsay

Quand Bouriquet se moque de l'intelligence d'un Shadok, cela prète à sourire... La dépèche où le sémillant ministre étrangers aux affaires Philippe Douste-Blazy taxe Ségolène Royal de "légèreté" ne mérite pas plus de trois lignes sur mon modeste blog.

Mais j'ai bien rigolé.

lundi 22 janvier 2007

J'ai envie de chouiner...

Ouais, j'ai envie de chouiner ce soir.

L'abbé Pierre est mort ? Ca m'a moins atteint que le déces de Philippe Noiret... Et je dirai que le bon Abbé, qui était tout de même un Grand Homme, sera mort le jour où l'hiver revient.
Et c'est le jour où les saisons redeviennent des saisons que Nicolas Hulot jette l'éponge. Son geste à la Delors fera de lui quelqu'un au dessus de cette mélée où Bové veut se jeter. Bien joué...

Non, ce soir j'ai envie de chougner. Blogger me fait des siennes, et j'ai envie de chouiner. J'ai pas envie de rire, non j'ai envie de chouiner... J'ai tout pour être heureux, tout... un avenir en or massif, brillant... Mais non. Ce soir j'ai envie de regarder Black Lagoon dans le lit, pas seul, et j'ai envie de chouiner.

J'aimerais simplement comprendre pourquoi, à 30 ans demain, avec le bonheur dans la main, avec tout qui est merveilleux pour moi, je suis si sensible quand un grain de sable vient dans ma putain de roue. Ouais, la philosophe a raison : peut être que j'assume pas... Peut être que je fais pour attirer je sais quoi, ce que je sais c'est que j'arrive à attirer des emmerdes même quand tout va bien : faut être con, ou alors je ne sais pas.

Enfin, je vais dormir cette nuit. Avec juste un gout amer dans ma bouche : je chouine, alors que je suis heureux à 99,5 %. M'emmerder pour une moitié de pourcent, qui ne vaut rien de plus que cette moitié de pourcent. Mais que je suis con...

Allez, bonne soirée à tous. On parlera de François Hollande demain.

dimanche 21 janvier 2007

Dimanche soir en Vaucluse

Je suis un pietre photographe, mais la vue de ce ciel rouge depuis mon bureau Vauclusien m'a plu... Un dimanche soir où le soleil se couche sur une semaine qui aura été pour moi important. Et qui ouvre une autre semaine qui ne sera pas non plus de tout repos.

Ce soir, pas trop envie de parler. J'ai découvert que l'on pouvait faire des blogs "privés", privés d'yeux que visiblement on ne veut pas voir j'entends. J'ai découvert aussi une ressemblance frappante entre Ségolène Royal et le doux Jacques Santini... L'article de notre ami Guy Birenbaum m'a fait sauter cette évidente aux yeux : elle me rappelait quelqu'un, depuis longtemps, mais qui ?

Et puis rien de plus. J'arrive pas à parler ce soir. Pas la forme, pas la pèche. Pourquoi ? Je sais pas... le coté con du Faucon, tout pour être heureux, mais des petites brulures qui lui chauffe un peu trop le coté gauche de la poitrine. Allez, j'ai une soupe de poisson et une bouteille de Rolle (cépage aussi provencal) du Garlaban au frais...

vendredi 19 janvier 2007

Etre un loup ?

J'ai retrouvé non pas sur "un vieux cahier bleu d'écolier" (ma chanson préférée), mais sur ma cléf USB, un texte que j'avais écrit en Avril 2005. J'étais un vendredi soir dans un tgv avignon Paris, pour rejoindre mon amie en vue d'un weekend en Capitale, ouverture pour moi de vacances de printemps. La veille, je redescendais, avec ce même train, de Dieppe (où j'avais été malade à cause d'huitres visiblement pas fraiches). Et mon état d'esprit n'était pas bon.

Je n'ai jamais mis ce texte sur mon blog. Sans le retoucher, je le mets aujourd'hui. Car je trouve qu'il évoque bien ce que j'ai pu ressentir, et ce qui est aujourd'hui encore ma position de cadre. Certes plus dans le secteur privé soumis à cette concurence et à cet argent qui rend les gens cons (je suis de droite, rappel), mais ma philosophie reste la même.


Je suis en vacance une semaine et demi. 10 jours loin du travail, avec néanmoins un PC portable et un GSM toujours à l'affut. Et moi, tel que je me connais, je répondrai, et tenterai d'aider avec la plus grande application la personne qui sera au bout du fil. Et quand je rentrerai dans 10 jours, comme à pratiquement chaque vacance, sans doute mes affaires auront été plombées de multiples petites emmerdes, dans lesquelles bien sur personne ne sera responsable... Et tout mon bénéfice de quelques jours de repos partira en fumée. Cela s'est passé comme ça il y a un an, deux ans... Et ca continuera sans nuls doutes.

C'est donc ça la vie professionnelle apparement. Une vie où finalement le but est d'abord de se protéger, d'ouvrir des parapluies. Mettre toutes les fautes dans le camps de l'adversaire, aprés bien sur lui avoir pris sa couverture et ses mérites. Si en plus on peut le planter, faisons le. C'est un monde assez brutal, assez animal, où les amis n'existent pas. Et où le terme "relations humaines" ne serait donc qu'un reflet plutot bonimenteur d'un simple combat de catch où tout se joue dessous les tables, dans le dos.

Pourtant, malgré tout ça, on rencontre parfois des gens supers. Des gens qui ont été élevés, comme moi, dans la philosophie du "gagnant - gagnant". Un échange n'est bon que quand les deux parties sont gagnantes. Si une écrase l'autre, il y a aura tôt ou tard le retour de baton, violent, qui va bien. Des gens élevés dans le respect des autres. Ecouter et comprendre avant d'abaisser et agresser. Et essayer de régler ensemble les problèmes plutot que de s'ouvrir son parapluie en éclaboussant le voisin.

Je fais sourire des gens quand j'essais d'appliquer cette philosophie. On me rit au nez, on m'explique que c'est angélique, que c'est idiot. Que le monde n'est pas comme ça. Que la personne à qui tu vas tendre la main, lorsqu'elle le pourra, te flinguera. Car une seule chose compte. Sa carrière.

Pourtant, j'ai, à mon "actif", des promotions de gens qui l'ont mérité. Ils m'en sont reconnaissants, car la gratitude fait encore partie de ce monde. J'ai peut être deux, trois, voire un peu plus, personnes qui seront là si un jour j'ai besoin d'aide professionnellement. Car j'ai été modestement présent à ces moments là, et car ceux sont des hommes qui n'ont pas besoin de grands contrats rédigés par avocats pour traiter. Une parole est une parole.

Aujourd'hui, je pars en vacance alors qu'un compagnon de la vieille école, celle des presques cinquantenaires qui ont commencé ouvriers de base avant de finir responsable de secteurs, va partir. Il quitte ma société en claquant la porte. Il était responsable du secteur géagraphique imposant de l'Est. Il m'a appelé en fin de semaine, sur mon téléphone portable, pour me le dire personnellement.
Il n'a pas appelé grand monde, pourtant le Groupe est grand. Il m'a expliqué qu'il était fatigué de faire le "sale boulot" de virer des gens. Virer des petits pour protéger des gros. Qu'il était fatigué de travailler avec des "petits cons arrogants", aux dents longues et sans grandes morales. Si il m'a appelé, c'est que je ne suis peut être pas "que" comme ça.

Enfin, ce soir je suis un peu désabusé en prenant ce train pour monter à Paris. J'ai conscience en mon potentiel et en mes qualités. Humaines et profesionnelles aussi, car mon travail ne peut être remis en cause. J'ai aussi conscience de mes défauts. Ceux peut être, d'abord et avant, de ne pas être le "tueur" que je pensais être capable d'être. Pour faire de la politique, il le faut pourtant. Mais est ce que l'ambition démesurée peut aller de pair avec les principes de fidélité et de reconnaissance que j'ai toujours mis au dessus de tout ? Sans doute pas.

Dans tout, même dans le libéralisme (je reste un libéral républicain), la part de l'humain est primordiale. L'homme est certes un loup pour l'homme, mais même les loups se respectent et s'entraident. L'esprit de meute est quelque chose de réel.

Je ne serai sans doute jamais un grand dirigeant d'entreprise. Jamais un grand responsable de la société dans laquelle je travaille en ce moment (pour encore combien de temps ?). Par contre, je me sens assez droit. Quand je me regarde dans une glace, je n'ai pas trop honte. Je suis triste et amer, j'ai une boule dans la gorge car je pense vraiment ne pas être fait pour ce monde là, mais j'avance. Je progresse. Et j'essaierai de rester celui que je suis.


Drole de relire ça alors que je suis encore au bureau, Mont Ventoux (encore lui) derrière moi. 18 mois aprés je quittais cette société. Je quittais des collègues que j'aime sincérement. Mais une ambiance et une philosophie avec lesquelle je n'étais plus en compatibilité. Erreur système. Non, je ne regrette rien.