PS (et pas SFIO comme dirait Claude Askolovitch...) : J'aurais pu mettre une photo de Babar avec une rose sous la trompe, mais ça aurait manqué d'originalité... Et pi j'avais plus l'esprit "Vanille" que Babar aujourd'hui. Aller, je retourne devant l'animé 'Black Blood Brother' qu'est vachement moins Télérama qu'Ergo Proxy, et pi si madame me le permet, je me servirai bien un dé de Jet... J'ai cru voir ce matin que Jospin revenait en politique soutenir Royal, je pense que je peux encore boire un peu des gnoles le vendredi soir... soupir...
vendredi 23 février 2007
jeudi 22 février 2007
Le Rhône depuis ChateauNeuf du Papes
Me balladant sur mon disque dur, j'ai retrouvé une photo prise alors que je n'étais pas là. Mon amie a un joli coup d'oeil, et cette photo me plait. Et me plait aussi le moment de cette photo.
Au moment où le Rhône depuis la citée de ChateauNeuf du Papes fut immortalisé numériquement, je tenais le bureau de vote des élections régionnales, à Montfaucon. J'ai laissé à d'autres le bureau des élections cantonales, trop concernée par ce premier tour où mon ami dont j'ai un peu dirigé la campagne, parti sans étiquette, aura fini "4eme homme", sans démérité. Pendant ce temps, mon amie visitait avec un copain le coin. Et donc ce village de ChateauNeuf du Papes...
Je connais bien ces vins, paradoxalement beaucoup moins ce village qui est à quelques kilomètres de chez moi. Je connais Tavel, je connais Lirac, je connais bien sur Roquemaure et Montfaucon. Mais là, on passe le Rhône, et je connais moins ChateauNeuf du Pape. Je l'ai traversé en voiture, en vélo. A mobylette, plus jeune (16 ans), pour aller trouver quelque chose de chouette à Bédarides.
Rien d'autres à dire en fait. Fatigué ce soir, comme souvent. Pas envie de parler d'autre chose que d'une photo qui n'évoque rien pour moi, je n'y étais pas. Et pourtant, elle m'évoque beaucoup. Paradoxe ? Ouais, je suis pas normal moi...
Je connais bien ces vins, paradoxalement beaucoup moins ce village qui est à quelques kilomètres de chez moi. Je connais Tavel, je connais Lirac, je connais bien sur Roquemaure et Montfaucon. Mais là, on passe le Rhône, et je connais moins ChateauNeuf du Pape. Je l'ai traversé en voiture, en vélo. A mobylette, plus jeune (16 ans), pour aller trouver quelque chose de chouette à Bédarides.
Rien d'autres à dire en fait. Fatigué ce soir, comme souvent. Pas envie de parler d'autre chose que d'une photo qui n'évoque rien pour moi, je n'y étais pas. Et pourtant, elle m'évoque beaucoup. Paradoxe ? Ouais, je suis pas normal moi...
mercredi 21 février 2007
Présidentielles 2007 : Effet « la victoire à trois points »
A midi, j’ai acheté le Parisien. Le sondage, tout le monde en parlait ce matin. Claude Askolovitch a consacré son billet quotidien à ça sur son blog. Et 20 Minutes, le Figaro, le Monde, et RTL2007 (qui sont les sites que j’aime à consulter en buvant mon café) faisaient de même.
En gros, ça donne un sondage à +2 pts pour Royal et -5 pts pour Sarkozy au premier tour. Et Royal passe devant Sarko. Et au deuxième tour, l’écart en faveur du Monsieur de droite n’est plus qu’à 51-49.
Je ne suis pas un commentateur politique. Mais juste avant, lisez donc l’article de notre ami Birenbaum sur le 20 Minutes de ce lundi qui rappelle une évidence rare : restons modérés dans les conclusions rapides à la lecture des sondages. Keep cool, rien n'est joué… Mais néanmoins j’ai un commentaire à faire. Un constat : le sondage a eu lieu après la soirée de Royal sur TF1 face aux français. Les éditorialistes l’ont trouvé, sur la forme, plutôt excellente. Bon, perso, son coté réincarnation de la Marie Madelaine du Da Vinci Code m’énerve. Perso, je voterai plus facilement pour elle à la présidence de l’Association des Parents d’Elèves de mon quartier que pour la Présidence de la République. Mais ça, c’est perso, et ça ne regarde que moi.
Par contre, l’effet TF1 a été immédiat. Un bon match, et la voilà remise en selle. D’où cette métaphore footballistique que, personnellement, j’assume volontiers.
Avec la victoire à trois points que déteste notre ami Rolland Courbis, on peut facilement accéder aux premières places après deux victoires. Par contre, deux défaites de rang, et c’est la tête de l’entraîneur qui est menacée, les supporters hurlent sur les forums et caillassent les voitures des joueurs. Bref, avec la victoire à trois points, les changements sont assez radicaux…
Là, que voit on ? Royal était aux oubliettes y a une semaine, et on se moquait de Bayrou y a un mois. Là, une émission politique plus tard, Royal repasse devant un Sarkozy qui tel le Lyon du début de 2007 s’était un peu laissé aller... Royal morte hier, Royal ressuscitée aujourd’hui. Et y a encore deux mois de campagne avant le premier tour…
Donc comme nous n’avons pas d’Olympique Lyonnais en leader incontesté de cette campagne présidentielle, je me dis que le suspense sera haletant jusqu’au bout. Comme lors de la saison 2001-2002, avec Lyon – Lens en finale du championnat de France.
C’est un peu pour ça, aussi, que c’est bien un peu de retenue dans les commentaires de sondages… C’est tellement volatile tout ça… Et ça prouve aussi que l’opinion française est très changeante… Peut être une preuve supplémentaire que tout ne roule pas si bien que ça ?
En gros, ça donne un sondage à +2 pts pour Royal et -5 pts pour Sarkozy au premier tour. Et Royal passe devant Sarko. Et au deuxième tour, l’écart en faveur du Monsieur de droite n’est plus qu’à 51-49.
Je ne suis pas un commentateur politique. Mais juste avant, lisez donc l’article de notre ami Birenbaum sur le 20 Minutes de ce lundi qui rappelle une évidence rare : restons modérés dans les conclusions rapides à la lecture des sondages. Keep cool, rien n'est joué… Mais néanmoins j’ai un commentaire à faire. Un constat : le sondage a eu lieu après la soirée de Royal sur TF1 face aux français. Les éditorialistes l’ont trouvé, sur la forme, plutôt excellente. Bon, perso, son coté réincarnation de la Marie Madelaine du Da Vinci Code m’énerve. Perso, je voterai plus facilement pour elle à la présidence de l’Association des Parents d’Elèves de mon quartier que pour la Présidence de la République. Mais ça, c’est perso, et ça ne regarde que moi.
Par contre, l’effet TF1 a été immédiat. Un bon match, et la voilà remise en selle. D’où cette métaphore footballistique que, personnellement, j’assume volontiers.
Avec la victoire à trois points que déteste notre ami Rolland Courbis, on peut facilement accéder aux premières places après deux victoires. Par contre, deux défaites de rang, et c’est la tête de l’entraîneur qui est menacée, les supporters hurlent sur les forums et caillassent les voitures des joueurs. Bref, avec la victoire à trois points, les changements sont assez radicaux…
Là, que voit on ? Royal était aux oubliettes y a une semaine, et on se moquait de Bayrou y a un mois. Là, une émission politique plus tard, Royal repasse devant un Sarkozy qui tel le Lyon du début de 2007 s’était un peu laissé aller... Royal morte hier, Royal ressuscitée aujourd’hui. Et y a encore deux mois de campagne avant le premier tour…
Donc comme nous n’avons pas d’Olympique Lyonnais en leader incontesté de cette campagne présidentielle, je me dis que le suspense sera haletant jusqu’au bout. Comme lors de la saison 2001-2002, avec Lyon – Lens en finale du championnat de France.
C’est un peu pour ça, aussi, que c’est bien un peu de retenue dans les commentaires de sondages… C’est tellement volatile tout ça… Et ça prouve aussi que l’opinion française est très changeante… Peut être une preuve supplémentaire que tout ne roule pas si bien que ça ?
lundi 19 février 2007
Je ne regarderai sans doute pas Royal ce soir...
D'abord car j'ai cet animé, Ergo Proxy, à finir. Encore trois épisodes. C'est futuriste. Reposant (ie trés lent), et... Oh, et il me gonfle cet animé. J'ai envie en cet hiver printanier, d'un dessin animé type Gundam Seed, type Mai Hime, type que j'aime. Qui bouge, avec de la musique joli, une paire de jolies demoiselles, de l'action, des scènes qui me font tirer des larmes... Mais là, non... Trop moyen je trouve. Beau, intellectuel (Télérama aimerait je pense), mais chiant.
Je vais quand même faire un peu de politique... Juste parce que Royal passe ce soir. Je ne la regarderai pas (ou alors qu'un peu, pour être voyeur...). En tous cas, une chose me parait sure. Je n'ai encore jamais voté socialiste. j'en suis pas fier, mais c'est un constat, le mien en tous cas. Mais là, c'est sur que je ne voterai pas socialiste, et surement pas Ségolène Royal.
Je ne suis pas machiste. Je ne suis pas anti socialiste non plus. Mais j'ai trop de respect pour la fonction présidentielle pour penser donner les cléfs à une dame qui "s'amuse". Cette campagne, les socialistes ont eu 5 ans pour la préparer. En ce moment, entre réorganisation, entre suspension de porte paroles, entre démission d'un tel, ras le bol d'un autre, cette campagne semble être d'un amateurisme de scout. C'est rafraichissant ? Ouais... Les "supers top intelligents" ont tous un peu plus ou moins loupé et mis le France dans le caca ? Peut être... Mais là, entre le super 8 du neveu qui filme tatie pour les voeux, et cette méthode sympa "on est entre potes" de faire une campagne présidentielle, j'adhère pas... Et j'irai même jusqu'à dire que c'est une insulte pour la fonction, mais je n'oserai pas l'écrire...
Je suis en colère aprés les socialistes à vrai dire. Je suis de droite, mais j'aime la politique, j'aime le débat. J'aime la France aussi, et je pense qu'elle mérite un vrai débat. En 1995', j'avais pas l'age. En 2002, on s'est un peu fait blouser, même si la différence entre un Chirac immobile et un Jospin en manque d'imagination n'était pas bien claire... Mais là, les socialistes, le parti (pas les militants) ont eu 5 ans pour se préparer. Résultat, au lieu de nous présenter un réel modèle de société, ils nous présentent "ça" ? Je suis un prof à qui un élève me remet une pareille copie, et je suis dans les années 60', j'y retourne direct une paire de baffes aller retour sans passage par la case "départ".
Je suis en colère, car je crois qu'on mérite vraiment un débat. Entre deux candidats crédibles, et je suis désolé, mais Royal fut peut être "madone" des sondages en Octobre, face à Strauss et Fabius, c'est zéro. Et je crois que Bernard Tapie (que j'aime) a eu une analyse difficile, mais pertinente... Et je suis frustré, car le risque, c'est finalement un deuxieme tour sans la gauche au deuxieme tour... sauf peut être avec des DSK et autres qui, au final, suivent un Bayrou plus porteur qu'une Royal. Mais là je fais de la politique fiction, j'arêtte net.
Voilà... Je suis triste pour moi, pour la France, et... Et aussi pour les quelques amis socialistes que je connais. Ils ont passé un mois d'avril 2002 aussi terrifiant que Juillet 2002 le fut pour moi (c'est histoire perso, vous comprenez pas ? pas grave ^__^ mais j'ai pas aimé et un peu souffert en Juillet 2002, comme vous ^^... ). et ils ont droit à "ça". Qu'on me dise pas "ils ont voté, patati patata". Je sais comment on fait pour gagner une élection interne... Et bon...
Enfin, je parle, je parle, c'est pas mon problème. Le mien est de savoir pour qui je vais voter. Et de savoir : ça finit quand, Ergo Proxy ?
dimanche 18 février 2007
vendredi 16 février 2007
"tu prends des vacances ?"
Cela fait un mois que je suis nouvel embauché dans cette institution. Mes collègues de travail, préparant leur semaine de congé pour aller avec maman et les petits à la neige, m’ont posé cette question toute la journée. Je leur répondais, non sans sourire, qu’après un simple mois de travail parmi eux, je n’étais pas encore très fatigué…
Mais bizarrement, alors qu’il fait un temps superbe aujourd’hui, et que l’achat de ma maison est vraiment sur des rails merveilleux, je suis plus dans une face « retour vers le passé ». A midi, avec mon chef de projet, nous parlions de notre « ancienne vie », et des déplacements.
Lui m’expliquait lorsqu’il parait, le lundi matin à 5 heures, pour aller dans sa centrale où il travaillerait pendant une semaine. Se languissant, le soir dans sa petite chambre, du vendredi midi où il pourrait reprendre la route vers chez lui. On parlait de cette notion, difficile à concevoir lorsqu’on ne la pas vécu ou côtoyé, de « grands déplacés ». De ses avantages financiers, mais surtout de cette vie que, personnellement, je n’aurais pas supporté.
Mes déplacements à moi, dont j’ai souvent rapporté les faits sur ce blog l’année 2004, étaient d’un type différents. Le lundi matin, à 5 heures, c’était à la Gare d’Avignon que j’allais pour prendre le premier train en direction de la Capitale. Pour ensuite louer une voiture, ou prendre un autre train, et le tout pour aller à mon lieu de villégiature. Villégiature ponctuelle, puisque le mardi soir, je devais reprendre une ligne aérienne intérieure ou un train, pour aller à l’autre bout de la France. Et tel une puce, je sautais de Centrale EDF en Centrale EDF… Parfois un site nucléaire non EDF, ça arrivait.
Et le week-end, je me débrouillais de rejoindre mon amie qui, à l’époque, habitait en province Picarde.
Je revois ces jours de Février où le soleil redevient brillant et fort, avec une température qui reste froide, mais qui fait que le pull en laine devient difficilement supportable. Que ce soit au Centre de la France, entre Orléans ou Sancerre, que ce soit dans le Bordelais de Blayes, que ce soit à Dieppe ou à Nogent/Seine, le soleil brille de cette même manière lorsque Février veut nous être agréable.
Le vendredi, après ma semaine qui avait dépassé les 40 heures depuis longtemps, j’essayais d’arrivais dans ma deuxième maison un peu avant 14 heures. Pour brancher mon PC portable sur une prise Internet, et lire mes derniers mails professionnels, et commencer à m’occuper de moi. Je savais que j’aurais un week-end paisible et agréable en Picardie, qu’on mangerait une pizza chez SanGenaro, qu’avec un peu de chance Marseille jouerait sur Canal +. Qu’on aurait un peu de beau temps. Pour aller à Amiens ou Arras, traverser ces campagnes qui ne me manquent pas du tout… Et le dimanche soir, retour dans le Gard pour une semaine, ou partie de semaine, à Pierrelatte. Ou alors, le lundi matin, retour à Bordeaux par train, ou départ à Dieppe.
J’en ai vu des jolis paysages. J’en ai eu des coups de cafard terrifiant dans ma chambre d’hôtel. J’avais des responsabilités, mais je n’avais pas le pouvoir, et pas la gratification qui allait avec. Peut être est ce pour ça, après un été 2005 qui aura été meurtrier pour moi, que ma santé s’était à l’époque détérioré. Et que j’ai eu ce coup de rein nécessaire pour m’extirper de cette situation que je ne supportais plus.
J’ai mis quelques photos « souvenir » de cette époque de ballade, où j’ai vraiment vu la France sous pleins de coutures différentes. Blayais et sa citadelle, Nogent/Seine et ce coté paisible d’un grand village au milieu de rien, Dieppe et ses falaises. Et Cherbourg, Agen, Mulhouse, Dijon, Bugey, Orléans, Gien, Sancerre, Chinon, Dunkerque, Sedan, Metz, mais aussi La Rochelle, Romorantin, Fecamp, Rouen… Des endroits que je n’aurais sans doute pas découvert sans ces voyages.
Les voyages forment la jeunesse. Peut être que ces 5 ans passés à côtoyer des femmes et des hommes qui quittaient leurs familles pendant 5 semaines pour bosser à des rythmes infernaux, vivant le soir dans leurs caravanes et ayant pour seuls avantages leurs cigarettes et le repas du midi payé par la boite, peut être que tous ces voyages, ces moments à traverser en voiture ou en train, peut être que tous ces moments de joies mais aussi de réelles fatigues et morales, peut être que tout ces instants auront fait que je suis arrivé là où j’en suis maintenant.
En tous cas, et pour revenir à la question du dessus. Non, je ne pars pas en vacances. Simplement en week-end. Au dessus de Grenoble.
jeudi 15 février 2007
"l'Affaire Duhamel"
Je suis mal à l'aise ce soir. Et franchement je suis triste pour mon pays.
Guy Birenbaum est quelqu'un que j'aime vraiment. Je le cite souvent. Aujourd'hui, sur son blog, il dévoile une vidéo (déjà passée à Arret Sur Image) où Duhamel Alain, l'éditorialiste politique star dans le paysage français, dévoile devant des jeunes étudiants centristes qu'il votera sans doute François Bayrou. Non sans avoir auparavent mis un bon coup de bourre-pif au candidat centriste.
Je ne suis pas suspect d'apprécier plus que ça Duhamel. Claude Askolovitch m'ayant un peu invité à ne pas oublier, dans ma critique du personnage, que Duhamel reste un grand professionnel et surtout un amoureux de la politique. Mais ses prises de position un peu méprisante vis à vis du vote non au référendum européen, et franchement méprisante vis à vis des "petits courants de pensée", ou des "non dominants" (Pasqua Dupont Aignan pour la droite, écologiste, extreme gauche, gauche fabusienne ou radicale), m'ont vraiment toujours exaspéré.
Pourtant ce mec est un pro. Et c'est un homme, il a des avis, des amitiés, des convictions.
Et là, patratra. Le blog de Guy est un blog fréquenté. Résultat (et ce n'est pas la faute à Guy), France Télévision le suspend. Une rédaction de France Télévision qui n'a jamais caché ses amitiés socialistes, qui vient de mettre au placard deux femmes de ministres UMP, et qui continue à balayer sa rédaction. Et RTL fait de même...
Et merde ! Sommes nous revenus à l'ORTF où il faut être d'un seul moule, le moule du néant ? JM Apathie, qui avait été déclaré Sarkozyste par JFKahn, dit haut et fort qu'il "ne vote pas". Bon, OK... Mais Duhamel a le droit de vote, il l'utilise, et alors ? Giesbert aussi vote. July sans doute également. L'un à droite, l'autre à gauche ? Peut être, mais je m'en fous. Je les écoute avec le recul. Je sais que July est plus à gauche que Giesbert, mais je les sais tous les deux professionnels. Je sais que Claude Cabannes est plus communiste que ne l'estYves Thréard, et Claude Askolovitch se dit avoir un coeur plus à gauche que ne l'est celui de Eric Zemour, et alors ?
Je ne veux pas de télévision et de médias sans gouts ni saveurs. J'aime savoir les couleurs, pas trop foncée tout de même, de nos journalistes. Et je me sens, et me sais, intelligent. Et le français est intelligent. Alors cet hygiénisme intellectuel, j'en ai vraiment marre.
Je suis triste pour Duhamel. Je suis triste pour Guy (et je serai écoeuré en cas de représaille). Et je suis triste pour mon pays...
Et pendant ce temps, même nul lundi soir sur France 2, Le Pen boit du petit lait. Continuons...
Guy Birenbaum est quelqu'un que j'aime vraiment. Je le cite souvent. Aujourd'hui, sur son blog, il dévoile une vidéo (déjà passée à Arret Sur Image) où Duhamel Alain, l'éditorialiste politique star dans le paysage français, dévoile devant des jeunes étudiants centristes qu'il votera sans doute François Bayrou. Non sans avoir auparavent mis un bon coup de bourre-pif au candidat centriste.
Je ne suis pas suspect d'apprécier plus que ça Duhamel. Claude Askolovitch m'ayant un peu invité à ne pas oublier, dans ma critique du personnage, que Duhamel reste un grand professionnel et surtout un amoureux de la politique. Mais ses prises de position un peu méprisante vis à vis du vote non au référendum européen, et franchement méprisante vis à vis des "petits courants de pensée", ou des "non dominants" (Pasqua Dupont Aignan pour la droite, écologiste, extreme gauche, gauche fabusienne ou radicale), m'ont vraiment toujours exaspéré.
Pourtant ce mec est un pro. Et c'est un homme, il a des avis, des amitiés, des convictions.
Et là, patratra. Le blog de Guy est un blog fréquenté. Résultat (et ce n'est pas la faute à Guy), France Télévision le suspend. Une rédaction de France Télévision qui n'a jamais caché ses amitiés socialistes, qui vient de mettre au placard deux femmes de ministres UMP, et qui continue à balayer sa rédaction. Et RTL fait de même...
Et merde ! Sommes nous revenus à l'ORTF où il faut être d'un seul moule, le moule du néant ? JM Apathie, qui avait été déclaré Sarkozyste par JFKahn, dit haut et fort qu'il "ne vote pas". Bon, OK... Mais Duhamel a le droit de vote, il l'utilise, et alors ? Giesbert aussi vote. July sans doute également. L'un à droite, l'autre à gauche ? Peut être, mais je m'en fous. Je les écoute avec le recul. Je sais que July est plus à gauche que Giesbert, mais je les sais tous les deux professionnels. Je sais que Claude Cabannes est plus communiste que ne l'estYves Thréard, et Claude Askolovitch se dit avoir un coeur plus à gauche que ne l'est celui de Eric Zemour, et alors ?
Je ne veux pas de télévision et de médias sans gouts ni saveurs. J'aime savoir les couleurs, pas trop foncée tout de même, de nos journalistes. Et je me sens, et me sais, intelligent. Et le français est intelligent. Alors cet hygiénisme intellectuel, j'en ai vraiment marre.
Je suis triste pour Duhamel. Je suis triste pour Guy (et je serai écoeuré en cas de représaille). Et je suis triste pour mon pays...
Et pendant ce temps, même nul lundi soir sur France 2, Le Pen boit du petit lait. Continuons...
mercredi 14 février 2007
Pub vue sur le site "lemonde.fr"...
... ou "le mondialisme expliqué aux lecteurs du Monde.
Vu sur la page du Monde.fr (parce que je lisais l’interview de Bernard Tapie… Bah oui, j’adore ce gars et quand je lis qu’il donne une interview, j’y fonce). Vu donc sur cette page une publicité qui m’a scié…
Donc elle est en Flash, elle est jolie, et défile des arguments que je vous livre tel quel :
Je laisse simplement, à chacun, se faire son idée. C’est tout c’est tout c’est tout…
(et je rappelle que je ne suis pas un ultra-libéral, et que j’attends de voir cette pub sur l’interview d’un candidat qui nous parlera de luttes contre les délocalistations, et patati, et patata).
PS : j’adorais Déjan Savicevic, qui m’a fait très mal à Bari en 1991’… C’est le Monsieur sur la photo, car bon, j’avoue que vous mettre une macédoine de légume, c’était d’un humour médiocre (et je me sais prétend de mieux), et une photo de Skopje, mouais, bof… Et pi un ancien grand footballeur comme Déjan, leader naturel au Milan AC, et maintenant responsable de fédération, il mérite un coup de chapeau. Isn’t il ?
Donc elle est en Flash, elle est jolie, et défile des arguments que je vous livre tel quel :
« Le plus bas impôt uniforme sur le profit et sur le revenu à 10 %
Incitation spéciale concernant les zones franches et les parcs technologiques
Main d’œuvre disponible et compétitive 370 €, salaire brut moyen
Accès libre au Grand Marché de 650M de consommateurs
Pays candidat à l’adhésion de l’union européenne - OTAN
Pour plus d’information, visitez machinmacedonia.com
Invest in Macedonia, le nouveau paradis d’affaire en Europe »
Incitation spéciale concernant les zones franches et les parcs technologiques
Main d’œuvre disponible et compétitive 370 €, salaire brut moyen
Accès libre au Grand Marché de 650M de consommateurs
Pays candidat à l’adhésion de l’union européenne - OTAN
Pour plus d’information, visitez machinmacedonia.com
Invest in Macedonia, le nouveau paradis d’affaire en Europe »
Je laisse simplement, à chacun, se faire son idée. C’est tout c’est tout c’est tout…
(et je rappelle que je ne suis pas un ultra-libéral, et que j’attends de voir cette pub sur l’interview d’un candidat qui nous parlera de luttes contre les délocalistations, et patati, et patata).
PS : j’adorais Déjan Savicevic, qui m’a fait très mal à Bari en 1991’… C’est le Monsieur sur la photo, car bon, j’avoue que vous mettre une macédoine de légume, c’était d’un humour médiocre (et je me sais prétend de mieux), et une photo de Skopje, mouais, bof… Et pi un ancien grand footballeur comme Déjan, leader naturel au Milan AC, et maintenant responsable de fédération, il mérite un coup de chapeau. Isn’t il ?
Saint Valentin, come back rapide
J'ai quand même, par acquis de conscience, jeté un coup d'oeil sur mes cahiers datant de mes années de jeune étudiant, y a 10 ans... Pour voir si, alors en Mathsup et spé, à 18 et 19 ans, je vivais bien ce genre de fête... Amusant de voir que visiblement, obnibulé par un devoir surveillé de physique, cette date avait été zappée en MathSup. Pourtant j'avais les pensées occupées par quelqu'une... Et en Spé, j'étais ce mielleux à deux doigts de me suicider par noyade dans une chope de bière. Donc ridicule. Donc rien à en tirer.
Finalement, 10 ans aprés, je passe une Saint Valentin en mangeant une salade avec mozarrela, pommes au four, et jambon cru. Avec un petit rosé, et un accompagnement qui, personnellement, m'est autant sympathique qu'inespéré. Y a 5 ans, seulement 5 ans, alors que Jospin était encore premier ministre, je n'aurais jamais osé pensé à ça. Et pourtant...
C'est cool le bonheur. J'aime bien.
Finalement, 10 ans aprés, je passe une Saint Valentin en mangeant une salade avec mozarrela, pommes au four, et jambon cru. Avec un petit rosé, et un accompagnement qui, personnellement, m'est autant sympathique qu'inespéré. Y a 5 ans, seulement 5 ans, alors que Jospin était encore premier ministre, je n'aurais jamais osé pensé à ça. Et pourtant...
C'est cool le bonheur. J'aime bien.
lundi 12 février 2007
He's back
Tiens, hier, nous étions le 11 Février
Petite remarque que je me suis faite ce matin en venant au travail… La première partie du 7-8 d’RTL se terminait par un des meilleurs moments des « Grosses Têtes ». Et là, je ne sais pas pourquoi… Premiers rayons du soleil peut être, mais je me suis dit « aujourd’hui, on est le 12… ». Ouais, le 12… Jusque là, on va pas aller se recoucher (quoique j’aurais bien aimé vue ma belle journée de merde…). Mais en fait, la suite de ma réflexion de début de semaine est allé un peu plus loin : « donc hier c’était le 11… ». Un couillon dans ma voiture m’aurait invité à continuer dans cette phase intellectuelle féconde, pour constater qu’après-demain ce sera le 14, jour des amoureux et de conseil municipal dans mon village…
Mais hier c’était le 11… Et aujourd’hui, le 12, j’ai l’impression que rien n’est différent du 9 à vrai dire (sinon que le week-end est plus loin de 5 jours).
Le 11 février, tout devait changer. Ségolène Royal devait entrer en campagne. Oui, elle est rentrée… Guy Birenbaum a trouvé son discours finalement de bonne facture, mais trop long et trop chargée (il va falloir meubler pendant 2 mois pour elle alors que Sarkozy sort un bonbon par semaines…). Trop de vide pendant des semaines, et en un dimanche, 100 propositions. Ouf…
Après, on pourrait ressortir l’argument massue qui doit frapper Royal : projet non chiffré. Oui, c’est vrai, pleins de dépenses, et vu le compagnon de la candidate, des impôts qui risquent d’augmenter (notamment pour nous, classe moyenne…). C’est vrai, sauf que le programme de Sarkozy, sauf manque de ma part, n’est pas chiffré non plus. Sauf que ceux de Le Pen, de Bové, de Voynet, ne le sont pas plus. Celui de Bayrou ? Y a quelques chiffres, mais c’est pas suffisant.
Pas chiffré ? Pas grave… Comme pour les changements climatiques, le problème de la dette publique pourra se reposer dans 5 ans. Dans 10 ans. Ou plus si affinités…
Pour finir, y a-t-il vraiment eu du nouveau, ensuite, sur le fond du programme de Ségolène Royal ? Je ne le juge pas, je ne serai pas suffisament objectif, je l’avoue. Mais sur les idées principales, celles qui sont reprises ce matin par la presse, je ne trouve vraiment rien de neuf… Je cherche, mais je ne trouve pas. JeanMichel Apathie le dit d’ailleurs dans son excellent blog : « D'une certaine façon, il n'y avait rien de nouveau dans ce discours. Et pourtant, tout le monde se plaignait, fortement, de son absence de programme. Drôle de contradiction qui montre combien le camp socialiste maîtrise moins bien que son adversaire principal la bataille de la communication »
Donc aujourd’hui, je trouvais que la journée n’était pas si différente de celle d’hier. Sauf peut être que hier j’étais en week-end et aujourd’hui j’étais au boulot, à me coltiner une réunion d’une violence qui me rappelle celles de l’époque où j’étais un fournisseur en Centrale Nucléaire de Dieppe…
Mais hier c’était le 11… Et aujourd’hui, le 12, j’ai l’impression que rien n’est différent du 9 à vrai dire (sinon que le week-end est plus loin de 5 jours).
Le 11 février, tout devait changer. Ségolène Royal devait entrer en campagne. Oui, elle est rentrée… Guy Birenbaum a trouvé son discours finalement de bonne facture, mais trop long et trop chargée (il va falloir meubler pendant 2 mois pour elle alors que Sarkozy sort un bonbon par semaines…). Trop de vide pendant des semaines, et en un dimanche, 100 propositions. Ouf…
Après, on pourrait ressortir l’argument massue qui doit frapper Royal : projet non chiffré. Oui, c’est vrai, pleins de dépenses, et vu le compagnon de la candidate, des impôts qui risquent d’augmenter (notamment pour nous, classe moyenne…). C’est vrai, sauf que le programme de Sarkozy, sauf manque de ma part, n’est pas chiffré non plus. Sauf que ceux de Le Pen, de Bové, de Voynet, ne le sont pas plus. Celui de Bayrou ? Y a quelques chiffres, mais c’est pas suffisant.
Pas chiffré ? Pas grave… Comme pour les changements climatiques, le problème de la dette publique pourra se reposer dans 5 ans. Dans 10 ans. Ou plus si affinités…
Pour finir, y a-t-il vraiment eu du nouveau, ensuite, sur le fond du programme de Ségolène Royal ? Je ne le juge pas, je ne serai pas suffisament objectif, je l’avoue. Mais sur les idées principales, celles qui sont reprises ce matin par la presse, je ne trouve vraiment rien de neuf… Je cherche, mais je ne trouve pas. JeanMichel Apathie le dit d’ailleurs dans son excellent blog : « D'une certaine façon, il n'y avait rien de nouveau dans ce discours. Et pourtant, tout le monde se plaignait, fortement, de son absence de programme. Drôle de contradiction qui montre combien le camp socialiste maîtrise moins bien que son adversaire principal la bataille de la communication »
Donc aujourd’hui, je trouvais que la journée n’était pas si différente de celle d’hier. Sauf peut être que hier j’étais en week-end et aujourd’hui j’étais au boulot, à me coltiner une réunion d’une violence qui me rappelle celles de l’époque où j’étais un fournisseur en Centrale Nucléaire de Dieppe…
Ce matin, le Rhône continuait de s’écouler comme hier, comme demain. Et moi de le longer avec toujours ce même plaisir. J’aime le Rhône. Et le reste… ? Ben on verra plus tard. Le 11 Mars peut être ?
Le Rhone qui sépare Gard et Vaucluse, vu depuis la colline de SaintMaur, à Montfaucon. Si le ciel était moins chargé, on verrait les ruines de ChateauNeuf du Pape.
dimanche 11 février 2007
Pendant ce temps, à Villepinte et à la Mutualité...
Dimanche pluvieux sur les bords du Rhone. Roquemaure fête sa Saint-Valentin en ce moment, et mon amie prépare le repas de famille de ce soir. Personnellement, j'ai un café en face de mon PC. Nous avons pris un déjeuner frugal devant un épisode de 24 Heures (j'ai fait une infidélité dominicale à Laurence Ferrari, serais je pardonné ?), et le weekend continue à se dérouler. Tranquillement, paisiblement...
Ce matin, je suis allé chercher le pain et le JDD au village, à Sérignan. Ca sentait bon l'hiver, les cheminées qui accompagnaient ma marche. Quelques petits vieux sortaient de la messe, avec le bêret et le pain sous le bras. Une mère de famille sortait de la boulangerie en face de l'Eglise avec une petite fille et un gateau sous le bras. Scènes de dimanche classique. Et puis j'ai oublié le petit chien noir et peureux qui traverse la route pour aller je ne sais où...
Et pendant ce temps, à Villepinte, Ségolène Royal joue sa campagne. Pendant ce temps, à la Mutualité à Paris, Nicolas Sarkozy enfonce encore le clou. Et pendant ce temps se joue l'avenir de la France, se joue la campagne électorale...
Et moi, aujourd'hui, je n'ai ni envie d'aller à Roquemaure voir le monde dans les rues (non, je ne parle pas de la Mairie...). Je n'ai pas envie de mettre ni ITélévision, ni Public Sénat. J'ai envie que ce soit un dimanche mou de milieu de l'hiver. Douceur d'un foyer sympa, quiétude d'un weekend...
Et pendant que je vais retourner dormir dans mon canapé, la terre continuera de tourner. Un peu plus vite que d'habitude à Paris, mais bon... Ca ne me dérangera pas, et comme vous le voyez sur la photo, ça ne dérange pas Vanille non plus... Et c'est bien là l'essentiel : c'est dimanche.
samedi 10 février 2007
Les phrases politiques de mon weekend
Rien d'autres à dire que citer trois phrases qui m'ont fait mal au ventre ce weekend...
Premièrement, dans l'excellent "ça se dispute" sur ITélévision, une expression que je réutiliserai en réunions de travail, où dans mon milieu on aime assez à palabrer sur rien, et donc à "masturber les mouches avec des gants de boxe".
Toujours sur "ça se dispute", une phrase de l'essai philosophique et politique du penseur Doc Gynéco. "Pour remettre la France au travail, il faut leur donner des emplois". Bien sur...
Ca valide la phrase de l'excellent Guy Carlier, sur le magazine d'investigation "Public" : "Nous sommes quand même dans un pays où Steevy Boulay donne des analyses politiques". Et ben oui, n'en déplaise à M. Le Maire du village principal du canton, c'est bien vrai...
Premièrement, dans l'excellent "ça se dispute" sur ITélévision, une expression que je réutiliserai en réunions de travail, où dans mon milieu on aime assez à palabrer sur rien, et donc à "masturber les mouches avec des gants de boxe".
Toujours sur "ça se dispute", une phrase de l'essai philosophique et politique du penseur Doc Gynéco. "Pour remettre la France au travail, il faut leur donner des emplois". Bien sur...
Ca valide la phrase de l'excellent Guy Carlier, sur le magazine d'investigation "Public" : "Nous sommes quand même dans un pays où Steevy Boulay donne des analyses politiques". Et ben oui, n'en déplaise à M. Le Maire du village principal du canton, c'est bien vrai...
jeudi 8 février 2007
Je n'avais pas trop envie d'écrire ce soir...
Et pourtant je l'aime bien mon blog... Et ça me fait plaisir d'écrire, au moins pour dire quel est mon état d'esprit ce soir, amer, trés amer.
J'ai eu la surprise de voir que ce blog, qui est personnel et confidentiel, a touché une cible bien surprenante. Certaines personnes "hauts placées" de la Marie d'un village qui m'est cher (pas le mien mais celui d'à coté...) ont pris avec agressivité quelques mots que j'ai pu écrire ici. Qui est ce "faucon" qui se permet de critiquer ? Il s'est passé ce weekend dans ce village des choses incroyablement grave que je refuse pour l'instant d'écrire ici, et "j"'était un sujet de conversation qui occupait pas mal... Internet est libre, je le savais. Mais je le vis maintenant : c'est surprenant...
Bizzarement, ça me fait chier. Ca me fait chier pour trois raisons. La première étant que des amis, que j'aime, utilisent mon blog comme une "arme politique". Et j'ai pas envie : trois messages sur 400 qui sont sur des sujets locaux, ça fait léger comme "blog politique". Ensuite, que les personnes que je 'critique' veulent à tout prix savoir qui est derrière ce crime de lèse majesté. Ben mon mail est plus haut, s'ils ne sont pas satisfaits ils écrivent, ils peuvent même poster un commentaire, et on ouvre le débat et la discussion... "visible ? visé !" dit notre ami Birenbaum Guy (qui ne supporte pas la censure... peut être que moi aussi je commence à avoir du mal à supporter les travestissements de vérité, surtout de la part des élus).
La troisième, enfin, parce que je n'ai pas envie que mon blog m'échappe. J'avais crée ce blog en soirée de 2004 pour une raison personnelle précise, qui me touche encore toujours. Aprés, que je parle politique, que je parle de ce que j'aime, de ce qui me touche et me fait de la peine, c'est super. J'aime ça, j'adore ça.
Ce que je n'aime pas, c'est savoir que mon blog est actuellement sujet de discussion dans les hautes sphères de mairie. Je trouve ça désagréable. Trés désagréable. Et cette mini pression m'avait vraiment donné envie de faire un "raz" de ce blog.
Mais je ne le ferai évidemment pas, pour deux raisons.
* Je n'ai jamais rien écrit sur ce village, que j'aime, que je regrette. Sur ce blog, vous ne trouverez jamais d'insultes, jamais. Rien de diffamant. Je ne cite jamais de noms (à part Sarkozy et Royal mais ils le cherchent...), je ne me mets qu'en scène.
* J'aime ce blog. J'aime les gens qu'il me permet de 'toucher'. Pas tous, pas ceux qui "veulent savoir qui se cache derrière le Faucon" (comme si c'était un secret en plus...). Et je vais pas arêtter parce que deux trois apprentis en "régime Monarchique" refusent que certaines opinions divergentes et légitimes s'expriment.
Aprés, si j'ai des choses à dire, je le dirai. Sous mon nom propre, pas sous un pseudo d'Internet (de notoriétés publiques auprés de mes amis, je ne me cache nullement). Et je changerai sans doute de ton. Mais ici, non... Pas dans ma maison. Je ne veux pas de boues à l'entrée...
Enfin, tout ça pour dire que je suis peut être pas si fort que ça. Ces bruits qui ont courru à mes oreilles m'ont ennuyé, et ça m'emmerde... Ca m'amuse aussi, de voir comment les critiques peuvent faire réagir certains gens... Mais bon, ce soir, j'ai plus envie de prendre le large que de continuer à polémiquer. Je la nourirai la polémique. Je la nourrirai grassement. Et plus que la polémique, ce sera le débat, local, que je nourrirai. Car nous sommes en République, la parole, quand elle est respectueuse des hommes, quand elle n'est pas agressive, est libre. Mais des fois, ça fait mal au ventre le soir...
Je pense à des gens que j'apprécie, des vrais "journalistes" d'opinion, d'investigation. Guy, à Bertrand qui s'est fait taper sur les doigts par Bernard Tapie, Christophe Barbier que j'aime bien aussi et qui lui se voit engueler par Royal. Apahtie, lui, c'est Marianne qui lui en veut... Est ce qu'Asko a quelqu'un qui veut le trucider aussi ?... Le niveau est pas le même. Si un d'eux me lit, il doit bien se marrer devant mes états d'ames à deux francs.
Remarquez, on mène les combats qu'on mérite... Mais je pense, modestement, que mon canton mérite bien quelques maux de ventre le soir. En tous cas, je l'aime, et que ne souffriraient on pas par amour ? ^___^
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