mercredi 14 mars 2007

Signatures présidentielles, souvenirs de 2002, et aprés ?

Une rapide lecture sur le site web du Figaro après le repas (vers 13 heures, heure du café) a fixé dans ma rétines le titre cinglant : « Le Pen a ses 500 signatures ». Il les apportera même lui-même ce soir au Conseil Constitutionnel. Entre temps, Guillaume LePeltier, le directeur de campagne du sémillant Philippe de Villiers, était invité sur RMC aux alentours de midi. Et au milieu de tous ça, la compétition est en train de se dessiner.

Nous sommes un peu comme un mois de Septembre, 9 mois avant une coupe du monde de football. Le plateau est en train de se former. Sur 32 équipes une vingtaine ont déjà leurs billets. Et il reste quelques cas en suspend. En Europe, l’Italie est en ballottage, et l’Angleterre aussi. Et dans le même groupe, qui de la République Tcheque, de l’Allemagne ou de la Suisse restera à la maison ? Quelques exemples pour montrer une situation un peu similaire, où on sait que des « grands », ou plutôt que des courants de pensée légitimes, risquent de rester à la maison.

Je ne reparlerai pas ici du phénomène des signatures. Tout le monde a suffisamment mis le doigt sur les insuffisances du système. Peut-être sinon ajouter un témoignage personnel, sur un Maire dont je suis humainement très proche. Un ami à moi, plus qu’un ami. J’emploierai pas le mot de « père » pour moi, mais en tous cas un homme que j’aime beaucoup, que je respecte éminemment.
On discute courant du mois de Mars 2002. Il me dit que pour sa première présidentielle en tant que Maire (deuxième mandat), il aimerait donner sa signature. Un devoir pour lui. A l’époque, je suis plutot proche de Charles Pasqua, je sais qu’il ne partira pas, entre autre pour éviter un Le Pen – Chirac entre autre (et aussi pour des raisons personnelles que je déplore, mais ce n’est pas mon problème). Et il me dit « si je la donne à un candidat légitime mais sans signature ? Madelin, Le Pen… ? ». Et moi de lui répondre « attention, les noms seront donnés… Si vous donnez à Le Pen, gros risque de mistral... ». Mais, j’ajoute, gros risque aussi que Le Pen ne les ait pas. Ce qui aurait été anormal, lorsque dans les extremes en face, il se préparait 3 candidatrices extremes gauche.
Au final, mon ami le Maire donne sa signature à Le Pen. Je ne suis pas ravi, mais c'est son choix, donc je le respecte.

Je suis chez mes parents en cette fin Mai. Vacances, RTT, je sais plus. Et sur le site du Journal Officiel, je regarde les noms des signatures. Et paf, je vois mon bon ami maire qui apparaît sur la liste des signataires de Le Pen. Je dis signataire et pas soutien : il votait Bayrou à l’époque (certaines des raisons similaires aux miennes : refus du grand et gros UMP). En ce moment en vacances, il n’a pas la une du Midi Libre le lendemain qui saigne. Et tout ce qu’il en suit…

Dur moment pour lui. Dans le canton, Le Pen est largement en tête. Bayrou, qu’il soutenait, fait un faible score. Mais le voilà soutenu par une population qui, droite comme gauche, accepte son choix « pour la démocratie », tel qu’il l’a justement dit. Modestement, je le soutiens publiquement et ouvertement. Mais les stigmates restent.
Entre temps, cette personne rencontre un souci de santé à mi-mandat qui le handicape. Et les « autorités locales » le snobent, le « black liste ». Pour ne pas dire plus. Y a peu de temps, à la communauté de commune dont il est maire adjoint, le préfet refuse que son nom apparaisse sur les cartons d’invitation pour l’inauguration d’un rond point. Et les maires d’à coté ne mouftent pas (le préfet a dit, on fait, on se tait). Et au final, ce maire ne signera pour personne cette année. Et il ne se représentera même pas. Et a franchement eu l’impression d’être un dindon d’une farce qui s’appelle élection présidentielle.

J’ai encore des souvenirs durs d’actes forts de personnes importantes du département. Oh, bien sur, les choses se sont calmées. Le député vient souvent le visiter. Et tout le village, tout le canton, une grande partie du département, sait qu’il n’est pas Lepéniste. Sauf que la règle du jeu, celle de « signer » pour permettre à une sensibilité de se présenter, n’avait pas montré les aspects humainement détestables. Et politiquement incohérent.

J’ajouterai quand même qu’il a toujours assumé sa signature. Personne ne lui a volé ou tenu le stylo pendant son sommeil. D’ailleurs, nous avions évoqué ce risque. Quelque part je ne l’ai pas dissuadé : je suis peut être coupable. Mais de quoi ? En tous cas je ne plains pas ce Maire. Il assume son geste et ces conséquences. Mais je déplore les appels de Sarkozy qui demande à ce que la démocratie soit respectée et que les Maires assument leurs rôles, qui sont en totale incohérence avec leurs conséquences incontrôlées et disproportionnées.
Et surtout que les pouvoirs publics d’état s’accordent ensuite le droit de « punir » le signataire qui n’a pas signé pour un « bon » candidat. D’où ensuite le fait que ce système soit à bout de souffle, on le voit bien.

Je finis mon mot en disant que je dirais plus tard pour qui je ne voterai pas. Après que la liste soit effectivement donnée. Je n’ai pas fait mon choix. Disons que mon cœur m’emmènerait vers un candidat, mais que je souhaiterais que ce dernier n’ait, au final, pas ses signatures. Mon « devoir » politique devrait me porter sur un autre. Mais je n’ai pas envie, parce que j’ai envie d’être en cohérence avec ma démarche politique personnelle depuis 2002. Et par rapport à cette démarche, le troisième me plait plus. Mais des points d’ombre certains. A moins que je ne vote pour un « - de 5% sondage ».

En fait, je suis en ce moment un des 50 % d’indécis. La fin de semaine me permettra de voir plus clair sans doute.

lundi 12 mars 2007

Mes commentaires sur un dimanche soir...

Je sais que tout le monde en parle depuis ce matin. Je sais que c’est LE sujet des blogs. Commentez la prestation de hier soir, et tenter de décrire, avec ses mots à soi, l’émotion ressenti. Ou la colère. Ou la tristesse. Ou l’hilarante rigolade. Ou les trois. En tous cas, je sais très bien que ces quelques lignes seront tout sauf originale…

Enfin, je ne sais plus quelle personne avait dit que de toutes manières, dans les blogs, on trouvait à peu prés toujours les mêmes sujets. On a peut être une perception différente des évènements, mais c’est majoritairement les mêmes qui nous touchent. Et finalement ce n’est pas illogique… Nous sommes tous des intoxiqués des médias, de la petite phrase lue dans un journal, d’un sujet sur un canard. On est toujours peu ou prou tous soumis aux mêmes indignations, aux mêmes énervements. Prenez 10 bloggueurs et un sujet important qui fait la une des médias : si l’interprétation et le ressenti n’est pas le même, 8 au moins en parleront. D’une manière différente. Et donc comme disait ce personnage dont je parle au début du paragraphe (je crois que c’est, encore, Guy Birenbaum qui l’avait dit sur la web radio de David Abiker), ce n’est pas tant le sujet que la manière de parler de ce sujet qui est intéressante.

Mais là encore, je ne vais pas faire dans l’original. Des bloggueurs sont excessivement plus brillants, pertinents, et touchants, que moi dans cet exercice. Je prétends seulement d’abord me faire plaisir en mettant sur clavier ce rêve refoulé qui était d’être un journaliste, un commentateur de l’actualité. Un écrivain même (oui, j’ai des rêves aussi modestes que difficilement accessibles). Et modestement, je joue un peu à ça. Sans le talent, mais avec ce plaisir que c’est bien d’écrire.

Par contre j’ai un défaut terrible. J’ai fait un détour assez coupable entre le début de l’article et maintenant. Je voulais vous parler de mon ressenti devant ma télévision hier soir en début de soirée. Vous parler cet évènement, mon commentaire. Et je vous reparle de moi… Quel clown.

Bon, donc hier soir, l’évènement était bien sur ce Paris St Germain – Auxerre (0-1), qui met en ce lundi le club de la Capitale (que je ne supporte pas mais qui est le deuxième club après l’OM à avoir remporté une compétition européenne) à l’avant dernière place du classement ! Même Raymond Domenech, le sélectionneur national, s’en moque (Paris sera champion l’an prochain… mais de D2…). Moi, ça m’attriste.

J’ai un peu vu le match hier soir, en buvant une Affligem de Noel et en mangeant de la sèche à l’encre et des tomates cerises. Des transversales loupées. Des actions manquées. Le gardien de but Auxerrois n’est vraiment pas l’assurance dont je rêve pour ma nouvelle maison, mais il a fait hier une paire d’arrêts assez remarquables. Moins fort que Carasso deux heures plus tard, mais efficace. Problème : alors que Paris aurait du faire le siège des cages de Sorin, trop peu d’occasion. Et en défense, Landreau a sorti une belle partie, vu les Boulevards (pas que Périphériques mais aussi bien centraux) dans la défense lutécienne.

Ouais, j’aurais pu parler de Jacques Chirac aussi… Mais j’en ai touché deux mots hier soir avant. Emotion. Mais pas de surprise. Un sentiment quand même qu’il continue à nous prendre pour des billes. Et pour redire une phrase de mon amie de Marseille : « quand on aime, les mots c’est bien. Les actes c’est mieux » (je plussoie d’autant plus aujourd’hui à cette phrase). Chirac a été très fort en mot. J’avoue que ce genre d’amour tout en mots et en merveilleuses phrases ciselées et littérairement parfaite, très peu pour moi j’ai déjà donné. Je préfère, et de loin, les actes forts et sincères aux mots délicieux. Il y en a qui sont fort(e)s pour les mots. Très forts. Chirac aura fait parti de ceux là. Puis y a ceux qui en acte sont d’une sincérité et d’une efficacité rare.
Et en ayant dit ça, de la prestation de Chirac, j’ai tout dit.

Après, pour en revenir à Paris Saint Germain, les mots ne suffisent plus. Les actes maintenant, qu’il faut fort. Qu’il faut réel. Avec Nantes qui ne descendra peut être pas. Donc actuellement, Paris est dans la nasse. Sedan (gros match aussi à Lens) descendra peut être, mais c’est dommage tant ils sont sympas à voir jouer. Troyes n’est pas en forme, et pourtant Furlan est tellement chouette comme entraîneur. Valenciennes ? La descente du club avec dedans le meilleur buteur de Ligue 1 serait une insulte faite au football. Lorient et le Mans ? Non, ils sont trop loin, comme Auxerre et Monaco. Alors finalement, Paris n’est pas pire que les autres, mais surtout n’est pas mieux.

J’aurais retenu ça, finalement, de mon premier week-end de propriétaire foncier. Ca, Chirac, et aussi que décidément les incertitudes statistiques, c’est bon pour mon ancien Directeur Technique professionnel de la mesure nucléaire et radioprotection. Mais pas pour les rédacteurs en chef de journaux lorsqu’ils commentent les sondages…

Vaison la Romaine


Pourquoi Vaison la Romaine ? Et pourquoi pas...

Se ballader sur mon disque dur est parfois aussi chouette que prendre un vélo. Le vent et les odeurs de la nature en moins (donc non, je dis une connerie, c'est drolement moins bien).

Ce souvenir de ce village que je connais trés peu et qui (photo ci dessus) a connu une tragédie terrifiante, en étant plus qu'une immense Atlantide sous un lac de boue et de désolation, a vraiment joué au Phénix. Et nous a montré qu'il est éternel. Des Romains jusqu'à maintenant, il en a vu des crétins monter sur la colline pour le regarder. A l'époque, il n'avait pas d'appareil à photo numérique.

C'était en 2005. Quelques semaines avant de venir habiter à Sérignan du Comtat, à quelques kilomètres. Ce jour de Mai, avec un couple d'ami de l'ECAM qui se marrie en Juin (deux jours avant l'appel, c'est dommage), il faisait un vent terrible. Cela ne nous a pas empeché de nous réfugier dans une cave de Cairanne. Et de profiter d'un super paysage.

C'est beau le Vaucluse. C'est beau la Provence.

dimanche 11 mars 2007

Dimanche de transition

Aujourd'hui, il fait un dimanche superbe. Un grand et beau soleil. Un léger vent frais, mais rien de bien méchant, par rapport à la tempete nébulaire de hier. Et la maison en travaux reste tranquille ce weekend. L'acide sur les carreaux qui plaisent tant à mon amie des Bons Enfants est passé. Demain viendra le carreleur. Ce weekend, je profiterai peut être pour monter la cave à vin, ou plutot la déplacer. Et la semaine d'aprés, l'isolation se fera (mon coté écologiste - économie d'énergie). Et aprés, déménagement. Long mois de Mars en perspective, avec une excitation réelle, celle d'une nouvelle vie en préparation.

Avant de me préparer à cette nouvelle vie, je passe un dimanche à la maison. Serge Lama est en train de chanter "Titanic" sur Winamp, et nous avons vu la fin de la première saison de 24 Heures. Fin qui met mal à l'aise, et qui laisse s'échapper non pas un "soupir", mais un "wouaouh". Soupir, il pourrait en être question en cette journée où je ne parviens pas à mettre un pied dehors (je voulais courir, au moins acheter le journal ce matin et marcher un peu, mais non, mal à la tête et petit coup de froid). Soupir, il pourrait en être question, mais non. Parce que y a quelqu'un qui me veut vraiment beaucoup de bien qui m'a dit "nan". Et donc "nan".

Ennuyeux car tous ces mots qui n'ont ni queues ni têtes sont dans le libellé "soupirs du faucon". Et j'ai rien d'autre. Donc je le mets dans ce libellé, mais aujourd'hui, aucun soupir. Fatigue simple, mais bonne fatigue. Bonne flemme de la personne qui a eu une grosse mais belle semaine. Semaine qui prépare donc une "nouvelle vie".

Cette nouvelle vie sera encore plus forte ce soir à la télévision. Jacques Chirac va parler, je l'écouterai. Avec interet. Peut être aussi avec émotion, car on ne tire pas un trait sur 12 ans comme ça. Jacques Chirac, j'étais deux maisons plus bas que celle où je vais habiter à Roquemaure le 7 Mai 1995'. Et malgré mes 17 ans et quelques de l'époque, et cete frustration de mon non vote, j'étais vraiment heureux. Et aprés... ? une dissolution, une épreuve quinquenalle, un 2002 avec ce "tout-ça-pour-ça", référendum, reniement, aucune ligne directrice, gestion de la France au coup par coup, à la petite semaine. Et finalement 12 de gaché, et un sentiment mélangé. Chirac, je l'aime, et je le déteste à la fois. Chirac aura accompagné mes 20 ans. Mes études à Lyon, un début de carrière à Marseille, mes histoires d'amour géniales ou tchernobilyenne de cette époque. 12 ans. Et ce soir, on devrait, sauf immense surprise, tourner une page.

Aprés, on pourra refaire comme dans "On Refait le Monde". Le meilleurs souvenirs de Chirac, et le pire. Peut être que pour moi, le pire, ce sera que Chirac n'aura pas été gaulliste, sauf pour sa posture irakienne (mon meilleur souvenir ?) et son entre deux tours de 2002. Mais sinon, il n'aura pas été ce grand président qu'on aurait pu espérer. L'histoire jugera mieux que moi qui ne suit qu'un bien piètre observateur.

Mais ce soir même, je n'ai pas envie de juger plus que ça. Je boierai mon décaféiné du soir avant Lyon - Marseille, je serai dans ce fauteuil qui m'a suivi de Marseille à Sérignan et qui m'accompagnera à Roquemaure. En robe de chambre et pantoufle bien sur. Et j'écouterai Chirac. Peut être je me prendrai la tête d'une main, dodelinant et soupirant "mais qu'il est con...". Sans doute même. Et aprés, on verra.

On continuera à suivre la campagne électorale. On en parlait hier soir à table, avec une ancienne conseillere régionale UMP, une figure politique locale, une adjointe de mairie gaulliste... Si par endroit, tout le repas se finissent en chanson, nous on parle politique. Marrant de voir chez des gaullistes profonds combien Bayrou séduit. Marrant aussi de voir combien certains restent légalistes : "on n'aime pas Sarkozy, mais c'est le candidat de mon camps, donc on le suit".

Et moi là dedans ? Je n'ai vraiment pas envie de m'engager pour personne, et mon vote sera pas le choix du meilleurs, mais sans doute du "moins pire" pour moi. En tous cas, je ne suis plus adhérent dans un parti politique depuis 6 ans. Avec mon changement de boulot, l'achat de ma maison, et le mois d'Octobre 2002, c'est une des meilleures choses que j'ai faites. Je me sens libre, je n'ai de compte en rendre à personne. Je voterai pour qui je veux, en homme libre, ce que je suis toujours. Sans étiquette : je n'aime pas les étiquettes, ça colle et ça pegue. Je ne voterai probablement pas à gauche. Mais même, je ne sais pas...

En tous cas, quand je parlais plus haut de "nouvelle vie", tout sera nouveau. Ca change. Même dans ce petit texte de dimanche, j'ai changé combien de fois de sujet ? J'ai fait finalement un bel hommage à l'action de Chirac durant 12 ans. Changement perpetuel. Comme ma vie qui change. Une fois de plus. Mais moins que celle de notre Président qui devrait s'en aller ce soir. Beaucoup moins.

samedi 10 mars 2007

En travaux

Ah non ! Pas le blog. Ca se met pas en travaux un blog, c'est pas un vrai site internet comme celui mon ami Frankoiz dont la visite m'a vraiment fait plaisir. Juste ma maison que j'ai depuis deux jours.
Ce matin, nous récupérons les carreaux. Aprés on casse des murs, et puis on bosse, et on se salit les mains et le jean's (moi le cadre supérieur, ça me fait drole, je vais me faire bobo à mes mains, peuchère... ^__^). Et ce soir on prendra le pastis dans la poussière. Et j'aime bien ça en plus.

Donc je ne parlerai pas - tout de suite - du ministère de l'immigration de Nicolas Sarkozy, ni du sondage qui donne les trois premiers en 2 points (mais les incertitudes statistiques, ça, tout le monde s'en cogne...). Ni de Chirac. Ni de rien d'autre. J'aurais envie, mais plus tard.

Là j'ai un camion en conduire. A plus.

jeudi 8 mars 2007

Je risque de passer dans le Canard Enchainé ?

Je ne suis candidat à pas grand chose, donc bon... Mais aujourd'hui, j'ai acheté une maison. Et je suis content. J'ai moins de sous dans le compte en banque, et un prêt qui court pendant longtemps et pas bien vite, mais j'ai une maison. Et je suis heureux. Et j'ai envie de le faire partager : c'est bien d'être heureux.

Je pense l'avoir payé à un bon prix. Prix marché. Mais comme je l'ai acheté à un propriétaire et pas un entrepreneur, y aura pas de risque que je sois accusé de le favoriser par la suite (et comme je ne suis pas Maire, aucune accusation possible). Les travaux ? J'aurais des factures. Et je compte pas faire d'escalier, ni partir faire une conférence presse en Espagne. Donc ça ira.

Reste un point : la déclaration de l'Impot sur la Fortune. La "petit nana" du message plus bas qui s'y connait un peu coté impot car c'est son boulot m'a rassuré (hier soir j'étais stressé) : on reste loin, trés loin, de l'ISF.

Et pi je suis pas candidat à la présidence de la République. Ni a rien du tout. Donc ni le Canard, ni le Midi Libre, devraient s'interresser à moi. Je suis rassuré. Et heureux, et propriétaire. La vie est parfois sympa : aujourd'hui pour moi, elle l'est.

PS : "petit bourgeois conformiste", "rural", etc... mince, je donne de l'eau au moulin au badabeu du bas :) Mais je suis heureux, je vais pas me tirer une balle dans les burnes pour ça quand même ^___^

On ne rencontre pas que des gens interressants sur Internet

On lit parfois sur des blogs des conneries d’un niveau parfois irréel. Des gens qui n’ont pour seule politique et vocation que de créer des petites guerres virtuelles et méprisables. Parce que l’on ne sera pas de leur avis, plutôt que de s’attaquer aux idées, ils s’attaquent à la personne derrière le pseudo. Avec le courage du couard dans la cour de récréation caché derrière son grand frère. Toujours tellement plus fort, plus grand, plus brillant, héroïque même, que de faire sortir les muscles graisseurs derrière son clavier et son écran. Seiya serait impressionné par tant de courage.

Pour le simple plaisir, un copier-coller des météores de Pégase que j’ai reçu sur le blog de notre ami Bertrand Delais. Nous parlions de Bayrou. Et à ce propos, je disais que les déferlements de haine déversés sur Nicolas Sarkozy me surprenait toujours. Mais Bertrand avait évoqué une thèse à laquelle j’adhère assez à ce sujet. Sarkozy a fait de cette élection un référendum pour ou contre lui. Avec le risque qui est que en France, on vote souvent contre, rarement pour.

Donc ce gars (ou fille, je sais) que je ne connais pas, en réaction à mon message, a pondu ça :

«Désolé Falcon (c'est moi), mais quand vous dites que vous ne comprenez pas "les torrents de haine" déversés contre Mr Sarkozy, c'est que vous n'habitez pas certains endroits difficiles . Sûr qu'on ne cotoie pas le même monde !
Oh ! J'ai lu votre blog, vous faites partie d'un monde calme, rural, tranquille, de tradition familiale de droite depuis toujours, pas de transgression, un conformisme de petit bourgeois provincial, un bon petit job, une petite nana, son petit blog, ses contributions chez Birenbaum et Delais toutes gentillettes ... Normal que vous aimiez Sarkozy et Bayrou, ils sont de votre monde ! »


Bon. On se calme, on respire. Et on sourit, car tout ceci n'est qu'un jeu, car en face de tant de conneries, on ne peut que sourire. Et comme un blog sert à ça aussi, à parler de soi. Donc allons y et répondons à ce… J’aurais dit « con », mais je ne connais pas ce Monsieur (ou cette Madame). Donc je ne vais pas m’amuser à le « juger » moi aussi. Reprenons point par point cette prose de très haut niveau :

* …. « quand vous dites que vous ne comprenez pas "les torrents de haine" déversés contre Mr Sarkozy, c'est que vous n'habitez pas certains endroits difficiles » -> Deux conneries pour commencer (là, je me dis, « tiens, un vrai… »).

Je n’ai jamais dit que je ne « comprenais pas », puisque référendum, politique coup de poing, patati patata.

Ensuite c'est vrai que je n’habite pas dans un endroit difficile… Bon, le week-end dernier, grande vague de vandalisme à Roquemaure, avec une soixantaine de voitures vandalisées dans le village. Et puis des soucis de village à proximités de grandes villes comme Avignon, voire Marseille, dans lesquelles on rase les tours pour éparpiller une population difficile, urbaine, dans des villages. Avec tous les soucis que cela comporte. Mais j'admet bien le fait que par rapport à des quartiers de Lyon, de Paris, de SaintEtienne, je suis dans un coin agréable. Un coin que j'aime en tous cas.

Bon, soit… On continue (parce qu’il est gratiné ce crétin)

"Sûr qu'on ne cotoie pas le même monde !" --> Ca y est, j’ai affaire à quelqu’un qui me connaît sur le bout des ongles. Ca, c’est sur hein, on est pas pareil… On a pas la même coupe de cheveux, et votre couleur préféré, c’est le rouge, j’en suis convaincu !" . J’aime voir les convictions affirmés de certains ignares. C’est beau. (ma couleur préféré, c’est le bleu ciel « Olympique de Marseille »).

"Oh ! J'ai lu votre blog" -> Aie, le problème de se présenter comme on est sur les blogs. On clique sur Falconhill, on vient chez moi. J’ai voulu voir aussi à qui j’avais à faire, mais y avait personne…

"Vous faites partie d'un monde calme, rural, tranquille" -> Y a plus rural que chez moi (10 km du Centre ville d’Avignon…), mais oui, j’habite pas à Clichy Sous Bois, ni Arcueil (c’est où, Arcueil ?). Bon, perso, j’avais une maison à acheter, j’ai préféré avec vue sur le Mont Ventoux, et un quartier de préférence tranquille…

"De tradition familiale de droite depuis toujours" -> Papy, Mamy, venez voir ce que c’est un crétin, un vrai, sur Internet. Déjà la personne ne me connaît pas. Mais elle y va : famille de tradition de droite depuis longtemps. Avec toute une partie de ma famille encartée au Parti Socialiste, un papy communiste dans les années 60, et tout le monde qui a voté Mitterand en 81… Enfin, j’avoue, j’ai pas demandé à tout le monde de prendre sa carte au RPR. Mais quand même, là je me marre de voir que des crétins n’ont vraiment peur de rien, et surtout pas du ridicule. Allez, fonçons car c’est génial après.

"un conformisme de petit bourgeois provincial" -> j’avais envie de dire « mais je t’emmerde », et puis non… Mais oui, y a provincial. Bourgeois, mouais… Plus qu’ouvrier en tous cas. Petit, je t’emmerde (1 m 82 quand même…). Conformisme ? Ouais, j’ai jamais ni brûlé de voiture, ni arnaqué le fisc (pour la raison d’après aussi). C’est grave ?

"un bon petit job, une petite nana" -> et j’en ai honte d’avoir un job qui me permet de vivre bien, et d’avoir une petite (elle va être heureuse tiens) nana qui me fait bien à manger (et qui fait que je fraude pas le fisc aussi). Comme je suis en plus un bon chrétien (il a oublié : "bon chrétien", j'irai vite me confesser à la sortie du bureau.
Bon, là, je me dis : « tiens, j’ai affaire à un gros jaloux un peu aigri qui va exprimer sa haine ce soir en taguant un « nike la société » sur le mur de son collège »… Je me demande si ca vaut le coup de continuer de lire parce que l’agacement de perdre mon temps face à un abruti est au moins aussi fort que l’adrénaline de rire en face de tant de conneries.

"ses contributions chez Birenbaum et Delais toutes gentillettes" -> c’est vrai que je ne vais pas sur les blogs des copains pour insulter des gens que je ne connais pas ou pour déverser ma haine de la vie et des miens. Je trouve plutôt que c’est un compliment finalement de ne jamais avoir volontairement insulté des gens que je ne connais pas.

"Normal que vous aimiez Sarkozy et Bayrou, ils sont de votre monde !" -> Bon, là je me dis que j’ai vraiment affaire à un illuminé du cigare. Mais politiquement déjà, il faudrait donc dire que Bayrou et Sarkozy font partis du même monde. L’un est assez provincial, l’autre parisien. Et je trouve autant de différences fortes entre les deux que d’accointances politiques il est vrai.

Et puis mon monde à moi, c'est quoi ? Les conneries écrites plus haut ? Mais encore... ? Ce que je lis dans les lignes de mon contradicteur, visiblement de l’autre bord, je le comparerais presque à une haine jalousive de ce qu’il n’est pas.

J’arête là après. Mais y a quand même des choses qui me hérissent. Juger la personne d’en face. J’aime pas, mais c’est une technique de certains intellectuellement limités, bon, soit. Et le « on n’est vraiment pas du même monde », qui sous entend un « mon monde à moi a le droit de juger, toi non t’es trop con ».

Je ne me suis jamais excusé des valeurs qui étaient les miennes. Et à mes amis, nombreux, d’autres bords politiques que le mien, je n’ai jamais demandé patte blanche. Et ça ne commencera pas aujourd’hui. Mais cette intolérance mélangée à autant de mépris con, ça m’a fait réagir. Et peut être que ça m’a énervé, sinon je n’aurais pas écrit jusque là…

Enfin, ça ne va pas m'empecher d'aller écumer les blogs que j'aime. Pour un crétin de ce genre au pseudo d'une intelligence divine, combien de chouettes rencontres ? Les Bons Enfants à Marseille, la Lorraine, la Belgique, Romorantin dans mes premières époques Internet. Et maintenant, des socialistes sympas, des centristes cools, des libéraux chics, et des gaullistes (forcément ^__^) agréables, des journalistes, éditorialistes, écrivains, humainement adorables et appréciables. Et d'une manière générale, des gens drolement interressants. Je partage parfois pas leurs opinions, mais c'est chouette de parler avec eux. Ils m'enrichissent, et peut être je les amuse un peu. Et c'est chouette.

C'est ça Internet. L'abruti à qui j'ai perdu mon temps à répondre, c'est pas ça. Mais peut être ça fait du bien de le répeter.

mardi 6 mars 2007

Jean-Michel Aulas : il m'énerve

Lu sur Football365.fr, très bon site généraliste de football, une interview de JeanMichel Aulas, président de l’Olympique Lyonnais. Cette réflexion fait suite aux perturbations causées par les supporters (de Lyon et de StEtienne) pendant le derby, ce week-end.


Jean-Michel Aulas, pensez-vous que l’OL et vous risquez une sanction après les incidents de samedi dernier à Geoffroy-Guichard ?
N’oublions que nous étions à Saint-Etienne. La sécurité dépend de l’organisateur de l’évènement. Je ne vois pas comment l’OL pourrait être inquiété. Ce serait très étonnant.

Le supporter de Marseille se dit alors que la commission de discipline (qui est nulle mais ça c’est un jugement personnel) a fait preuve d’une immense légèreté y a quelques semaines. En effet, suite au jet d’une bombe artisanale par un supporter marseillais à Nice (donc à l’extérieur), qui a blessé un pompier, le Stade de Marseille a été suspendu et le club de Marseille a donc été sanctionné. En suivant la théorie Aulas, c’est donc une hérésie : Nice était organisateur de l’évènement. Et en plus, le pompier blessé a, à de nombreuses reprises, exprimé son désolement devant la décision de la Commission de Discipline…

Mais d’une manière générale, je commence à comprendre lorsque, jeune supporter Marseillais, j’entendais de la part d’amis bordelais, parisien, des « oh, il nous gonfle Tapie ... ». Parce que personnellement, je ne supporte plus JeanMichel Aulas. Grand président, mais une prétention et un mépris incroyable vis-à-vis du reste du monde. Avant le derby, il traitait le club stéphanois de « pleureuse » : quel niveau... Non moralité aussi en mettant la pagaille à Paris, à Marseille, à StEtienne encore, par des méthodes de destabilisations lors de tentatives de transfert qui, à l’étranger, serait sanctionnées. Mais ici, en France, non. La Ligue a peur d’Aulas. Et finalement ce dernier dit et fait ce qu’il veut : insultant les autres présidents de club, critiquant à tout va les arbitres, se posant toujours en victime méprisante. Après, l’étonnement est réel quand on voit que l’Olympique Lyonnais n’a pas la côte d’amour de l’Olympique de Marseille, par exemple…

Enfin, et au final, j’aime bien ce club de Lyon. Et je souhaite bien sur leur victoire ce soir contre Rome. Mais ces méthodes d’Aulas me gonflent. J’ai parlé dimanche de ce football qui perd en qualité. Aulas ne l’améliore pas. On me répondre qu’avant lui, Bernard Tapie n’a pas forcément contribué à un grand rayonnement moral de son sport, et que lui aussi était imbuvable. Que Denisot était méprisant par moment. Et ne parlons pas de Claude Bez. Mais bon, le premier et le troisième ont payé leurs fautes, et celui du milieu laisse sa place le vendredi à Nicolas Sarkozy…

En conclusion, pareillement que pour le Jospin de Gerra vis-à-vis de Royal, Jean Michel Aulas, et bien… « il m’énerve ». Il m’énerve, la Ligue Nationale de Football, d’une mauvaise foi viscérale et d’une compétence souvent mise à défaut, m’énerve. Et pourtant, ce soir, je supporterai Lyon, avec force et sans état d’âme. Même si des coups de pied au cul, des fois… (soupir)

Remarque : avant le match de Milan, et suite à l’affaire Essien (ici et ), j’ai suffisament soutenu ce club d’une ville que j’aime profondément, pour exprimer mon ras le bol sans attendre (de la part de mes amis ^__^) des « marseillais, tu es anti-lyonnais et jaloux ». Car ce n’est pas vrai (même si Marseille rajoute à mon agacement bien réel).

dimanche 4 mars 2007

Paris Saint Germain relégable !

Pour moi, évènement de ce weekend, ce n'est ni la sortie (pour moi incompréhensible) du grand Raymond Barre, ni l'ouverture du dernier salon de l'Agriculture pour le président Chirac. Encore moins le sondage IPSOS qui donne une différence de 9 points (un fleuve) entre Sarkozy et Royal au deuxieme tour. Mais c'est cette journée de championnat de France, où le Paris St Germain, ce soir, est relégable, aprés une défaite chez le dernier, Sedan. Relégable, le deuxieme club français vainqueur d'une Coupe d'Europe. C'est fou.

Je suis supporter marseillais. J'ai été élevé au biberon des Papin-Waddle-Tapie. Mais j'aime le foot d'une manière générale, et bien que Marseillais, la situation Parisienne me fait énormément de peine. De la même manière que le garçon gaulliste de droite que je suis est tristement éffarée de voir une gauche qui n'a pas su se reconstruire en 5 ans, et qui propose "ça" pour l'élection présidentielle. Même raisonnement pour moi, même tristesse. Car j'aime le foot, et je veux, pour le foot, un grand Paris, un grand Bordeaux, un grand Lyon, un grand StEtienne. Pour aller avec un grand Marseille.

Je laisserai demain soir Saccomano, Verdez, Praud, Machenauz, et l'ami Askolovitch, disserter sur le pourquoi de cette situation. la discussion reviendra sans nul doute sur Lacombe Guy. Comment cet homme a t'il pu écoeurer et licencier un vice champion du Monde ? Et laisser un club aux portes de la D2 ? Comment une équipe comptant, en début de saison, deux vices champions du monde, un quatrième de la Coupe du monde, et des internationnaux de niveau mondial en puissance (Armand, Mendy, Yepes, Rothen, Frau, Kalou...), peut en être arrivé là ? Comment peut on jouer contre Panathinaikos et contre l'OM à un trés haut niveau, et être 18eme ?

C'est terrible ce qu'il se passe. Car derrière cela, il y a eu le supporter mort en décembre. La violence est omniprésente dans le football français. Hier, les hooligans ont envahi le petit Stade de Sedan. Et plus rien de va. Où sont les "Paris est Magique" de Weah, Rai, Ginola, Le Guen et Guerin ? De quand j'étais "petit" ? On peut dire que le foot "était mieux avant", il était moins désagréable en tous cas.

On parle de Paris, on pourrait parler de mon OM, avec un richissime canadien qui vient d'on ne sait où. StEtienne, où les supporters deviennent fou en gazant la pelouse (le stade sera t'il suspendu comme celui de Marseille ?). Allons à Nantes aussi où c'est morne plaine. Cette maison qui produisait un soit disant merveilleux jeu (j'ai toujours été hermétique au FC Nantes, mais force est de constater que c'était pas mal...), et qui va tout droit en enfer. Où va t'on, tous ? Notons que je ne parle pas de l'Italie, puis là bas, entre Juventus l'an passé, et Catane cette année, le calcio est dans un état de coma avancé.

Platini, fait quelque chose, on devient fou.

Je voulais, pour conclure cet article, mettre une photo d'un des plus beaux stades du monde. Souvenir d'un été en Catalogne. Berceau du vrai foot. Mais même là bas, à Barcelone, ça tourne plus rond...

samedi 3 mars 2007

Je vous ammène du vin chaud

(c'est con ? oui, et alors... ?)

Retour sur la semaine écoulée

Le weekend arrive déjà à sa moitié. Je viens de courrir 45 minutes dans les vignes et le long de l'Aygues. Et là, le soleil se couche bien. Un derby SaintEtienne - Lyon va se jouer. Je boirai sans doute ce qui me reste de bières de Noel (j'aime la bière brune), et ce soir, 24 heures ou Sedan - Paris St Germain... (quoique dans les deux cas, Jack Bauer aurait du travail).

En fait, j'ai pas grand chose à dire. Pas grand chose de tout. C'est le weekend, et c'est bien le weekend. Pas de photos à poster non plus. Pas tout le temps. Mais sinon, peut être, parler de deux trois choses qui, cette semaine, ont attiré ma modeste attention. Pas des "grands titres". La polémique Sarkozy de cette semaine, la future sur Royal - Hollande la semaine prochaine, nombre de blogs en ont parlé, et généralement mieux que moi. J'en toucherai peut être deux mots la semaine prochaine (je signe l'achat de ma maison). Mais quelques articles qui m'ont interressé, voire marqué, cette semaine.

* Souvenez vous de cette barbarie qui avait couté la vie à Ilan Hallimi ? J'ai lu hier soir sur le site du Monde.fr , avant de quitter le boulot (j'aime lire leur site en fin d'aprésmidi : je me prends pour un salarié parisien qui achete le Monde du soir en entrant dans le RER...), un article sur le comportement du "présumé innocent" Fofana, dans sa prison. Aucun commentaire, aucun jugement de ma part à faire, ce serait prétentieux de ma part, et franchement trés con. Mais juste mon sentiment à la lecture de cet article. Ou plutot ma sensation. J'avais un mal de ventre trés fort, comme si j'avais bu une vilaine Kronembourg chaude, vous savez. La cause de ce mal au ventre ? Ecoeurement, et une immense colère. Et un peu de peine aussi, pour la victime, surement pas pour cette homme en prison.

* Le racket des radars, et le livre du journaliste au Nouvel Obs qui roule sans permis. Lisant les articles parlant de ces "primes au mérite" pour que les forces de l'ordre fasse plus de chiffre, en traquant tous les moindres faits et gestes du délinquant présumé coupable (cette fois ci), je me retiens de ne pas me mettre en mode gros beauf bien con - on. Mais force est de constater que si les instances de sécurité routière (infantilisante et condamnant pas défaut) sont toujours à parler de 'drame humain', c'est valable dans plusieurs cas. La "multi-peine" du pauvre salarié qui perd son emploi car pour quatres dépassements minimes (et dont il faudrait démontrer le caractère mortel du danger...) en rentrant de bosser, car il perd son permis, passe en tribunal où il est traité comme un moins que rien (s'il passe par le tribunal... car l'automisation des peines enlevent cette possibilité), je trouve cela dramatique aussi.
On pourrait faire un long sujet sur ça. Je suis trés mal à l'aise de voir, le matin et aux heures d'embauche, sur la route du principal site pourvoyeur d'emploi du Gard, des jumelles sur les coins où la vitesse passe, sans justification réelle, de 90 à 70 km/h. Cela s'appelle "piéger les gens", et quel réel apport pour la sécurité routière ?

Bon là il faut vite que je débranche mon mode "beauf". Mais suis je vraiment beauf ? J'aimerais qu'il y ait une véritable politique de sécurité routière, qui soit autre chose que cette mascarade où quelques Rémi Heitz et présidente d'association pas forcément légitime viennent nous faire cette morale en nous montrant du doigts et en nous condamnant déjà. J'aimerais une politique qui ne soit pas faite de pièges, pour "pieger" les gens. Que l'on sauve vraiment des vies. A la sortie des boites de nuit, où sont les forces de l'ordre ? Et ce système de permis à point où en payant un stage de deux jours pour entendre la "Sainte Parole", on récupére son permis comme par magie. Quelle crédibilité ?

Enfin, personnellement, ça va faire quatre ans, je touche du bois, que je ne me suis pas fait "prendre" pour excés de vitesse. Je dis "prendre", car "cela n'arrive pas qu'aux mauvais conducteurs". Nous sommes malheureusement tous des potentiels coupables de la route... Tous...

* Lu aujourd'hui sur la Provence. Deux associations de victimes des crûes du Rhone se chamaillent comme des crétines pour savoir laquelle est "la vraie". La lecture de cette article est à pleurer devant tant de... conneries (désolé, je ne trouve pas d'autres mots). C'est bête à bouffer du foin. Alors l'une accuse l'autre de plagiat et se proclame l'Association Légitime. La seule, la vraie.
Et moi, si j'ai à avoir à faire à une des deux, je leur mets des baffes. Car les victimes, qui ont été traumatisées par Septembre 2002 et Décembre 2003, je parie qu'elles s'en paluchent le dard de cette histoire d'abrutis. Je suis vulgaire et grossier ? Attéré aussi, donc un peu en colère.

* Et politique enfin... Allègre qui met une branlée à Royal. C'est bien quand l'hippopotame dit à l'éléphant qu'il est un peu gros, c'est toujours amusant... Ils sont marrants au Parti Socialiste... (j'attends quand même avec impatience le meeting où Jospin va louer les qualités de chef d'Etat de Ségolène Royal).

* Toujours à gauche, Jack Lang... Cette semaine, il a dit sans rire : "Ségolène Royal sera la Présidente du Bonheur". Il nous prend pour des demeurés profond (mais trés profond), et ça ne parait pas choquer. Je parlerai un autre jour combien j'abhorre cette politique de "faux cul" qui fait que du jour au lendemain, on poignarde une personne avant de l'embrasser le lendemain. A Roquemaure comme ailleurs, ces retournements de veste ne donnent jamais une belle image de la politique... Mais qui semble s'en souvenir ?

Allez, je vais voir le match. Mine de rien, je me suis bien énervé sur quelques petites choses qui m'ont énervé. Promis, la prochaine fois, je taperai un peu à droite. Car si des Jack Lang et des retours d'éléphants donnent une image moyenne de la politique à gauche, à droite, entre un Chirac et un Villepin qui surtout chut on parle pas, et un Douste Blazy qui est d'une mielosité (ça existe ce mot ?) baveuse, y a de quoi faire aussi. Enfin bon... (soupir)

Bon weekend à tous (il reste encore la moitié)


jeudi 1 mars 2007

Des vignes, un ciel gris, et moi...

Décidément, je n'aurais pas été efficace cette semaine. Je suis épuisé ce soir encore. Pas le travail qui m'éreinte. Pas le vin de ce soir que je n'ai pas bu qui me monte à la tête. Non, rien de tout ça. En plus, tout va bien, moral en pleine forme, des projets pleins de la tête, tout-va-bien.

Tout va bien, mais je suis crevé. Alors juste pour le paysage, parce que je ne trouve pas la photo si loupée que ça, un paysage de vigne avec dessus un ciel menaçant et gris. Je dois être idiot : j'aime les ciels gris. J'aime les paysages d'hiver, et j'aime l'automne.

Bon d'accord : je vais me coucher.

mardi 27 février 2007

Photos du lundi soir, quand le ciel est bas

Hier soir, de retour du travail. Passé Orange, la petite route qui me conduit à mon domicile donne sur des vignes, à perte de vue. Là, en ce lundi soir, en peu de temps avant 18 heures, le soleil pas encore couché, je voyais ce drôle de ciel. Des lourds nuages noirs qui semblaient s’effondrer sur les collines d’Uchaux. Un Nord noir. Noir, sombre, mais néanmoins captivants pour le regard. Massif.

Au sud par contre, un ciel bleu rougeoyant du soleil qui se couche. Un contraste réel qui s’offrait au regard du Mont Ventoux spectateur d’un joli tableau de fin de journée. Quand, sur les plaines du Rhône et du Plan de Dieu, le ciel se donne en spectacle, il se passe parfois de jolies choses. Et le Mont Ventoux est content… Satisfait.

J’avais envie d’essayer de prendre quelques photos, le temps que le soleil me permettait une luminosité acceptable. Tombant vite les vêtements professionnels pour un vilain jogging et une veste « olympique de Marseille » d’une beauffitude bravasse, je suis allé me poster à ce plan d’eau de Serignan du Comtat qui m’avait déjà offert quelques jolis paysage.



Je ne suis pas complètement satisfait de ces photos. Le coucher de soleil n’est pas vilain, mais y a un mais qui fait que je ne suis pas totalement ravi. Est-ce à cause du coup de froid que j’ai pris, puisque les quelques gouttes de froide pluie ont cru bon de tomber au moment de ma prise de vue ? Est-ce cette promesse chiraquienne d’une nuit mouillée remplissant les rivières qui n’a pas été respectée ? Je ne sais pas, mais pas satisfait…

Mais quand même sur le chemin du retour, j’aurais vu Scott le chien. Après avoir contribué au remplacement d’un lave vaisselle pas bien en forme. J’aurais passé ensuite une soirée où le froid ne m’aura pas permis d’être dans une grande forme. Quelques carottes (je dois maigrir… et pourtant à midi j’ai mangé au restaurant avec un ancien copain de travail…), l’épisode 19 de la saison 1 de 24 heures, un épisode de l’excellent Saiyuki Reload, un peu de Bayrou (pas beaucoup), un peu de spécialiste. Et au lit à 21h20.

Et aujourd’hui, gros mal de tête. Ce soir, je ferai pareil. Enfin, peut être que demain, j’aurais une lumière comparable qui s’allumera. Auquel cas je passerai une bonne journée. Mais là, bouh…

19 %, c'est beaucoup

On continue de jouer avec les sondages, les marges d'erreur et d'incertitude dont visiblement tout le monde se fout. Mais c'est tellement bien les sondages.

Sondage aujourd'hui, le dernier IFOP. Sarkozy gagne Royal au deuxième tour, bon. Certains feront la gueule, mais tant pis, et personnellement de ça je m'en fous un peu. Ce qui m'interresse et m'interpelent, c'est le score de François Bayrou : 19 %.
Pour beaucoup, c'est pas mal. Pour moi, c'est beaucoup. C'est beaucoup, car tout bêtement dans la configuration "2002" (et même 95' je crois), 19 %, c'est qualification pour le deuxieme tour. Et si Bayrou est au deuxième tour, il gagne.

Aprés, Sarkozy et Royal sont encore hauts. Trop à mon avis, et Le Pen trop bas quant à lui, mais je ne suis pas politologue. Il n'empeche, 19 %, c'est beaucoup. C'est vraiment beaucoup.

A part ça, j'ai trés mal à la tête, et ce soir je serai couché tôt... Mais ça, c'est une autre histoire. Guère interressante, c'est la mienne.

dimanche 25 février 2007

Jour de repas du club du 3eme age

Ce matin encore, alors qu'il pleut sur le Nord du Vaucluse, j'aurais pu parler de pleins de choses. J'aurais pu parler des nouveaux actes de vandalisme et d'incivismes (pneux de voitures crevés en plein centre du village) dans les rues de Roquemaure, ce village dans lequel j'ai acheté. J'aurais pu en parler. Comme cela risque de froisser une nouvelle fois la municipalité qui, non contente de vouloir "étouffer" cette affaire qui irrite au plus haut point les "gens", se répend en accusations ridicules, je n'en parlerai pas...

J'aurais pu aussi parler de l'Olympique de Marseille, qui décidément n'y arrive pas. Elmander est sans doute un des meilleurs "numéro 9" moderne du championnat de France. Il n'empeche. Lorsque l'on a, en théorie, deux "stars" dans son équipe, et que l'on prétend à trés haut, on ne se contente pas de 2 points sur 15 sans se poser des questions. D'humilité déjà, mais j'en avais parlé y a exactement un an ici... Comme quoi les choses revenant tous les ans, autant ne pas perdre de temps pour en parler.

Enfin, j'aurais pu parler du sondage qui valide mon théorème 'victoire à trois points' de l'élection présidentielle... Sarkozy ne gagne plus qu'à 50,5 % contre 49,5 %. La marge d'erreur, on y est à plein dedans, et 20 minutes, par exemple, disserte sur 0,5 points. Y a rien à dire, c'est mathématiquement une hérésie de tenter les commantaires à ce niveau là d'incertitude. Et, modestement, je pense que politique, c'est con. Donc une perte de temps. Donc je n'en parle pas non plus.

Non, aujourd'hui c'est jour de repas du troisieme age dans mon village. C'est con, mais ça devrait être mon dernier. Auquel je ne participerai pas totalement... L'apéritif, et ca suffira. Je ne pense pas que cela sera un moment trés agréable en fait. Il risque d'y avoir à mon encontre quelques piques. Je quitte le village. Pourtant, là encore une fois, c'est dans les yeux que je pourrais demander si, une seule fois durant ce mandat, ma fidélité a pu être mise en cause. Fidélité et honneteté... Si dans d'autres villages à coté, ces valeurs avaient pu être autant respectées.

Enfin, en tous cas, cela sera pour moi l'occasion d'affirmer mon soutien à celui qui prendra le renes pour les prochaines municipales. Un soutien de ma part sans ambiguité. Et aprés ? Et bien on verra... En tous cas, c'est dimanche. Et j'ai pas envie de faire plus. J'ai pas la peche en fait...