dimanche 30 septembre 2007

Coupe du monde de Rugby, c'est beau de voir un monde qui joue

J'aurais du prendre la route pour Montpellier, Stade de la Mosson. Deux places gagnées pour Afrique du Sud - USA ce soir. Au lieu de ça, je me suis préparé un thé écossais (au whisky) et je fais ma mi-temps entre le trés bon France Géorgie de tout à l'heure, et le crucial Irlande - Argentine de dans cinq minutes.
Et si je zappe un peu sur les chaines du cables, où Milan est tenu en échec par Catane, et où Sienne et Cagliari s'annihilent, je reste en pantoufles. Je n'irai pas à Montpellier ce soir.

Parce que pluie : il y a encore eu des innondations dans le Gard oriental cette nuit, et le coin de la Mosson, innondable comme son nom l'indique (la Mosson, il fallait le trouver...), ne m'attire pas quand le ciel est menaçant comme ça. Parce que mon dos me fait souffrir comme il y a quatre mois. Parce que mal à la tête, parce que coup de froid de mon amie. Parce que finalement tant pis, nous aurons d'autres occasions de voir un match de rugby sympa. Triste car l'occasion était belle. Mais Afrique du Sud - USA ne mérite pas 3 heures de route aller-retour pour se prendre pluie, vent, et continuer à faire souffrir ce dos de pas encore 30 ans qui me fait déjà des misères.

Pour autant, j'ai assisté y a deux semaines à USA - Tonga, à Montpellier. Un mercredi aprés-midi de RTT, sous un soleil estival, avec un collègue de bureau. Vive les RTT là où on travaille (merci la gauche... non j'déconne, quoique ^__^). Deux photos pour essayer de montrer un peu cette ambiance bon enfant, dans un stade sans grillages et sans insultes. La grossiéreté laissée aux portes de la ville, pour des orchestres camarguais qui jouaient des musiques de chez nous. La bière coulait à flot, sans risque de débordement d'avoir des supporters au QI de meringues salées beurrés comme des tartines... Et c'était chouette.

Aprés, nous pouvons toujours jouer les rabats-joies, et se dire "oh, ils nous emmerdent avec le rugby !". Mais que je voyais, dans ce stade et dans la capitale du Languedoc, les gens simplement heureux, qui n'avait pas envie de se prendre la tête, juste passer un bon moment, je me dis que ça vaut la peine. Mon amies des Bons Enfants de Marseille avait écrit un texte magnifique sur la vague all-black à Marseille, sur son merveilleux blog. Y avat tout dedans : de la couleur, une certaine joie dans les rues, populaire. Que demander d'autre ? Y a tellement de moments pour se prendre le chou que quand des gens sont simplemet et bêtement heureux, je trouve que ça vaut le coup.

Je retourne voir le match. Je regarderai le dernier, celui de ce soir, à la télé, au chaud. Aprés l'apéritif dominical. Je n'aurais pas l'orchestre derrière moi qui jouera des chansons à boire. Comme sur cet essai, dont je vous propose une "Falcon Video" faite sur place. Pour vous faire entendre un peu de la joie qu'on peut recevoir et ressentir dans un stade.

Comme disaient les chanteurs en 98', c'est beau de voir un monde qui joue. Quelque soit la forme du ballon ou le nombre de bonhommes sur le terrain.

mercredi 26 septembre 2007

Un belge à Marseille : un de plus

Dans mon esprit, il y a deux belges qui sont intimement liés à Marseille. « Ma » ville de cœur.

Le premier des deux fut entraîneur du Marseille de mon enfance. Raymond Goethals, ce papy plus marseillais que bien des marseillais. Un accent et un humour adorablement sympathiques. En plus, il gagnait. Milan deux fois. Munich après Bari. J’étais un enfant. J’étais heureux. Grâce à lui. Grâce à mon papy belge. Son départ vers le paradis des gens gentils m’a touché. Triste.
Le deuxième belge est plus personnel. Ce n’est pas le peuple marseillais qu’il aura marqué. Un marseillais du Gard, une marseillaise de Marseille. Une amie. Je t’embrasse encore une fois mon ami… Un autre gens gentils. Un vrai. Ca me manque les gens gentils (surtout en ce moment…)

Finalement, Albert Emon est débarqué de la direction de l’équipe première de Marseille. Triste de voir que pendant que des personnes ayant trahis pour arriver (Furlan, Roussey) restent en place, une personne honnête et fidèle, respectueuse de valeurs qui me sont chères (quoique sans doute anachroniques) se voit débarqués. J’aimais beaucoup l’homme Albert Emon. Modestement, je le salue. J’espère qu’il restera à Marseille. Et dans les cœurs, et dans la structure olympienne.
Malheureusement, les résultats sont là. Décevant, catastrophique. Et plus que les résultats, le jeu est mauvais. Marseille n’a pas de lien, pas de liant. On tremble sur chaque coup de pied arrêté adverse. Cissé est tout seul en attaque. Contre Toulouse, même mené 2-0, Marseille n’attaque qu’à deux ou trois joueurs. Qui ne se trouvent pas. Niang et Nasri paraissent sans jus. Zenden et Ziane sortis tout droit d’un réfrigérateur. C’est très mauvais. Les joueurs ont une énorme responsabilité. Sans doute les recruteurs également. L’entraîneur enfin.
Je n’oublie pas l’an passé. Et finalement, je me dis que même la qualification pour la Ligue des Champions n’a pas effacé ma tristesse de la Coupe de France. Même si j’ai trouvé l’équipe de l’an passé sympathique. Une équipe de gens sympas qui m’avait plu. Des Pagis, Maoulida, Civelli, Cana, Cissé, Rodriguez, Carasso… Des marseillais pour la plupart, des amoureux de Marseille en tous cas, managé par des marseillais. C’était chouette. Malheureusement, on ne reste pas longtemps sur le siège de l’entraîneur.

C’est Eric Gerets qui viendra s’asseoir sur la banc olympien. Un belge. Un de plus. J’oublie volontairement De Wolf et Cavens qui n’ont pas laissé un immense souvenir. J’espère ne pas avoir à oublier celui là plus tard. Même s’il lui faudra un sacré boulot pour rejoindre mes deux autres belges marseillais dans mon cœur.
Cet entraîneur est un homme d’expérience. La belle Bruges (photo d’un week-end passé…), PSV, Kaiserlautern, Galatasaray, ceux sont des expériences notables. A voir si la réussite dans ces clubs là peut se retranscrire à Marseille… Je croise les doigts.

Je partais dans mes pensées belges. Bruges est une divine ville qui semble venir d’un autre temps, d’une autre époque. Quand je revois la carte du restaurant, écrite en flamand, je ne peux m’empêcher d’avoir mon cœur se serrer devant cette crise politique en Belgique. Ce pays qui possède une telle chaleur humaine, une telle gentillesse. Ma tristesse n’est pas feinte, elle est réelle…

Je m’éloigne un peu de la Belgique pour finir sur un point football. Ce début de championnat. Rapidement. Outre que je trouve le niveau très faible, et que je pense que les 600 millions donnés par Canal + ont été dilapidés en rien, j’ai eu quelques bonnes surprises. Sans revenir sur Marseille (qui est un de mes cauchemars actuels), Nancy m’a paru une équipe sympathique. Certes, un faible leader pour un faible championnat, mais équipe sympathique (malgré certains supporters aussi cons et détestables que chez les grands clubs, cf le blog de mon ami Fred). Des joueurs sympas. Sur la durée ? Je vois bien cette équipe dans les 6 premiers. D'autres me semblent plus solides.
Rennes, malgré deux cruelles défaites à domicile (Nancy justement, et Sochaux dernièrement), m’a séduit. Equipe sympa. Bordeaux m’a paru la plus solide. Blanc, ça fait tout. Bellion, ça fait pas mal. Wendel, Micoud, Diarra, Planus, Jussié, ça fait le reste. Monaco est pas mal aussi. Et puis Lyon… Décevant. Mais ça finira en haut, malgré le climat pervers contre les Lyonnais (pénible Aulas)...
Reste Marseille et Paris, notamment. Sochaux aussi, qui me déçoit beaucoup (surtout en Coupe d’Europe). C’est très décevant, mais tout a été écrit sur eux. Y a Toulouse enfin, eux c’est une honte. On ne vole pas une troisième place de championnat pour être honteusement ridicule contre Liverpool (quand on ne veut pas jouer, c’est sur qu’on ne gagne pas), et dernièrement en Coupe d’Europe. Je suis scandalisé par ce club.
Enfin je ne dis toujours rien sur StEtienne et Strasbourg. Tant que Roussey restera sur le banc de la première équipe, c’est non. Et la deuxième me fait supporter en ce moment Lens (en plus de Marseille bien sur). Parce que Jean-Pierre Papin, parce que amour et respect sans borne. Mais là c’est mon cœur qui parle, plus ma raison.

Mais en parlant Belgique, Marseille, ma raison aura elle vraiment été utilisée sur ce billet ? Je ne crois pas… Bon courage Eric. Salut amical et respectueux Albert. Et bisous aux deux belges du monde des gens gentils…

mardi 25 septembre 2007

Royal, Jospin et les autres... Triste tableau

« Je ne suis plus rien. Je n'ai aucun mandat électif. Je n'ai aucune responsabilité au sein du parti socialiste, et aucune activité nationale. Alors pourquoi m'invitez vous ? »
Lorsque Lionel Jospin a posé cette question, d’un ton badin, hier soir sur le plateau du « Grand Journal » de Canal +, je n’ai pu m’empêcher d’esquisser le sourire potache du gars qui était déjà en train de se poser la question. Pourquoi l’inviter ? Pourquoi lui, après qu’il « se soit retiré de la vie politique », même s’il aurait bien voulu prendre sa revanche en 2007. Pourquoi ?

Lionel Jospin s’est planté en 2002, a planté la gauche et son camp politique, l’abandonnant en rase campagne. Se « retirant définitivement » de la vie politique. Sa défaite au premier tour non assumée, non maîtrisée. Non acceptée… Sinon par une critique d’une gauche qu’il n’a su rassembler.
Non, ce fut Royal qui fut choisie par les militants. Royal qui a réussit à réunir une gauche éparpillée 5 ans plus tôt. Et Jospin, malgré le fait qu’il a appelé à voter pour elle, malgré sa présence dans le comité de soutien ou de campagne (je ne sais plus), ne l’a jamais accepté. Et dans son livre, il dégaine. Et comme l’homme est quand même brillant, ça fait du dégat. Plus qu’une charge éléphantesque d’Allègre.

Pourtant, Royal n’a pas été plus brillante que Jospin. Le garçon plutot de droite que je suis la trouve sectaire (avec les gens de son camp…), arrogante par moment, imprécise, victime du culte de la personnalité (pas la seule candidate du deuxième tour atteint de cette maladie)… Défendant des réformes auxquelles elle ne croyait pas, travestissant une relation personnelle tumultueuse avec le premier secrétaire. Illusionniste remarquable, feignant de « saine colère » en débat d’entre deux tours. Enfin montrant une réelle absence de responsabilité en appelant au émeutes deux jours avec le deuxième tour, si les urnes ne la choisissait pas elle.
Je n’ai pas voté Royal ni au premier, ni au deuxième tour. Et mes commentaires ne sont pas ceux d’un militant socialiste qui tire contre son camp (pas plus qu'un militant de droite en campagne). Pourtant, disant ça, je m’attends presque à recevoir des accusations de « sexisme », pourquoi pas de « racisme ». C'est ce qu'on pris dans les dents des Jospin, Cambadélis, Mélanchon (Lienneman aussi ?)...
Cruelle défense de la part d’une personne qui a brigué la présidence de la République. Nous ne sommes pas grand chose, les français… et le débat politique devient bien pauvre si on en arrive à « ça ». Critique ? Non, sexisme, racisme. Bon…

C’est terrifiant, car pas très loin, Benoît Hamon, brillant député européen socialiste présenté par beaucoup comme un futur premier secrétaire, se répand en « pas beaucoup mieux ». Vendredi, répondant à l’intervention élyséenne, il ne trouve rien de mieux qu’à affubler Sarkozy de la critique de « petit homme ». Bien sur, il dit plus loin qu’il ne s’attaque pas au physique (Hamon n’étant pas non plus un basketteur). Mais quand même. C’est… C’est affligeant. Réponse navrante. Nous aurions pu prétendre à mieux. Entendant ça à la radio en montant à St Etienne, triste fut le soupir a bien embué mon pare-brise..

Le parti socialiste va mal. Jospin, Royal, même Hamon. StraussKahn est au USA en ce moment... Je ne parle pas des multiples livres qui sortent pour dézinguer une candidate pourtant soutenue, même du bout des lèvres. En attendant les autres multiples livres pour défendre la candidate. La même. Ca va durer combien de temps, ce retour vers le passé ?
Je suis de droite, donc c’est facile pour moi de taper sur le PS. Pour autant, ce n’est pas jouissif. Quand on aime la politique, on ne peut se contenter de cette situation. D’une droite sarkozyste dont je me sens éloigné. D’une gauche inaudible car cacophonique. Je ne parle pas des centristes ou des gaullistes, inaudibles car… inaudibles. Un tableau que je trouve Gernicaesque, même si les sondages de popularités sont au beau fixe parait il. Je dois être d’un déprimant pessimisme.

J’ai l’impression que si, en ce moment, la politique me fatigue, c’est peut être aussi à cause de ses acteurs principaux. Devedjian répondant à Hamon, et puis des ministres ne parlant pas le même langage entre eux et avec l’Elysée, et puis nous qui regardons béatement… Non, je n’aime pas cette séquence politique. Ce n’est peut être pas que de ma faute…

dimanche 23 septembre 2007

Entrons dans l'automne


Enfin l'été se termine. Le signe de la Balance que je suis aime l'automne, aime la chanson de Francis Cabrel, aime quand il fait gris, frais, brumeux.

C'est beau l'automne...

PS pour Skat : quand tu tapes sur Google "Dohko + Balance", pour mettre un lien à la con dans un message qui se veut je ne sais même pas quoi, c'est sur ton site, Aquarius Fantasy, qu'on tombe. Beau référencement ma chère :)
Le pire, c'est que ça me fait plaisir...

vendredi 21 septembre 2007

En vrac avant le weekend, Sarkozy, Aulas, etc...

Pensées diverses en cette fin d’été. Pas forcément envie d’un post structurée, monothème. Ca sera le bordel dans ce billet. C’est le bordel dans mon crane. Fidèle m’est mon petit blog finalement…

Sur Sarkozy hier soir au 20 heures… Je n’ai pas regardé, je ne m’en souvenais même pas. Préférant un obscur match de 1er tour de la coupe de l’UEFA (où Toulouse m’a fait honte, a fait honte au football français, jouant un football laid et frileux, sans enthousiasme ni envie : était ce la peine de finir 3eme pour « ça » ?).
Sarkozy a fait des annonces parait il. Retraite, immigration, fonction publique… Je n’ai rien écouté, j’ai juste lu les quelques déclarations sur le net ce matin. Et c’est tout.
Plus jeune, quand un président parlait, Mitterrand pendant mon enfance, Chirac pendant mes 20 ans, je me faisais un devoir et un honneur de l’écouter. Une parole qui porte. Importante. Solennelle. Chiante parfois (Chirac, c’était quelque chose…), mais c’était Le Président.
Sarkozy, on l’a tous les jours, tous les soirs. Parler, il ne fait que ça. Pas toujours pertinent. Mais toujours quelque chose à dire. Donc hier soir, non. Un peu triste : la fonction présidentielle me semble perdre de l’aura, de la grandeur. Certains en seront heureux, moi non. Pour moi, un président n’est ni un animateur télé, ni un entraîneur de foot…

Sur Aulas et l’Olympique Lyonnais. Affligeant le match de Lyon à Barcelone. Si c’est pour ne pas aller jouer, autant prendre place dans le Nou Camp : les joueurs auraient eu une meilleure vue. Mais affligeant la réaction d’Aulas à l’issue du match, rapportée par l’Equipe du 20/09 :
« On perd 3-0, on est forcément déçu, mais je suis encore plus déçu par les sourires que j’ai pu voir ici et là, c’est comme si cela faisait plaisir aux gens. Mais Lyon qui perd ce n’est pas bien pour le foot français. C’est comme lorsque je vois certains sourires quand la France perd contre l’Écosse, moi ça ne me fait pas plaisir, je parle de qui? Peu importe »
Lyon n’est pas un club « populaire ». Les déclarations du président lyonnais du G14 y sont pour quelque chose. Parano maladive et désagréable, langue de bois, culot de raconter des énormités auxquelles lui-même ne croit pas… Cet homme devient dangereux pour le football.

Ma pensée vagabondait aussi vers le parti socialiste, et les échanges verbaux entre Jospin et Royal. J'écrirai de retour de weekend sur ça, parce que ceux qui se passe dans mon crane risquerait de me voir affublé des gentils qualificatifs de "sexiste" ou "raciste"... Quand on critique Ségolène Royal et que cette dernière se trouve en état de Québétitude avancé, c'est ce que l'on reçoit en ce moment en retour... Donc je vais essayer de penser un peu moins de choses négatives sur les deux anciens candidats socialistes à la présidentielle. Tout en souhaitant, pour mes amis socialistes, de vite trouver mieux que ces deux pour les représenter, leur mouvement et leurs idées.

Ce soir, France - Irlande. Weekend chez la belle famille : 30 ans d'un ami à mon amie, Auxerre - Marseille, de la charcuterie. J'espère que ce weekend sera bon... Bon weekend à vous

jeudi 20 septembre 2007

L'eau doit être froide dans les calanque...

Je me demande pourquoi je suis en train de penser à ça...

Je sors d'un pot de départ : une jeune ingénieur (2 ans d'expérience, la mignone) d'une entreprise sous traitante s'en va sur une autre mission. Elle part sur Aix. Vers là bas, vers les calanques de Marseille. Vers là finalement où j'ai passé mes deux premières années professionnelles...

Ce petit évènement, plus le vent frais sous le soleil de cet été indien gardois, me fait revenir en arrière. Y a 6 ans (déjà), je commençais ma carrière de modeste et petit ingénieur à Marseille. Je l'ai aimé cette ville. Ces calanques, ici de Luminy, à quelques pas d'un centre ville bouillonant de vie. Un début de carrière, que j'ai quitté en rentrant dans un monde adulte en venant à Pierrelatte.

Je pense que le campus de Luminy doit se remplir, et les soirées demeurent belles à Marseille. Qu'il est beau ce coin. il n'empeche, je ne suis plus étudiant, j'ai demain 7 ans d'expérience professionnelle (ou cotisation à la retraite), et là, dans l'immédiat, encore 10 dossiers à éplucher pour choisir les entreprises que je retiendrai. J'ai grandi. J'y retourne.

mardi 18 septembre 2007

Le Mannekin-Piss est malade, lui aussi

Article dans Le Parisien-Aujourd'hui en France de samedi 15/09. Le Mannekin-Piss est malade. Le symbole de la Belgique est malade. Lui aussi... J'ai trouvé cet article du Parisien croustillant, et nos amis belges trés malins et fins sur ce coup là. Beau coup de projecteur sur une cause qui en vaut la peine.

Bien sur, le sourire mélancolique à la lecture de ce billet ne pouvait pas être sans arrières pensées. J'écrirai peut être plus tard sur ce que, modestement, je pense des "évènements" qui secoue la Belgique en ce moment. Cette vague qui ondule le plat pays plus que de raison, et lui fait perdre la tête. Sale blague en ce moment que ces présomptions ce cission entre flamands et wallons, avec Bruxelles en arbitre central et en objectif commun.

Bruxelles. Je garde ce souvenir de cette visite entre les fêtes de la fin d'année 2001. Les derniers jours du franc, qu'il soit belge ou français. Un hotel dont je ne saurais retrouver la trace, une pizzeria en centre ville, le Musée Royal avec Bosch et Bruegel qui auront cotoyé Masami Kurumada et tous ces amis estampillés "Saintseiya" qui me sont si chers. François, si tu lis ces lignes, tu dois te souvenir : il faisait froid en plus.

Et donc ce Mannekin-Piss, que notre bien aimé guide nous avait fait découvrir. Dans une petite rue, mal éclairée, derrière une église je crois me souvenir. Il faut vraiment savoir qu'elle est là, cette petite statue pas mise en valeur, mais pourtant symbole de la Belgique.
Une Belgique malade. Une Belgique que j'aime vraiment. Mais j'en parlerai un autre jour...

lundi 17 septembre 2007

Absence de passion, soupir

Je crois que, décidément, j'ai atteint un point de saturation trés haut sur tout ce qui est politique... Ce soir, je viens d'écouter Hollande sur Canal + (que je trouve digne...), Bayrou sur ITélé, pour finalement terminer sur InfoSport écouter l'interview (affligeante) de Pape Diouf sur l'OM. Ce qui, de loin, est encore le sujet sur lequel j'aurais le plus envie de m'étendre...

Je me rends compte que je ne suis pas les conseils de bon bloggueur distillés par Eric sur son blog : écrire uniquement quand on a quelque chose à dire, et ne pas que parler de soit. Pourtant, là, j'ai rien à dire, je parle de moi, de mes soupirs, et j'ai envie de soupirer sur ma lassitude politique. L'amoureux que j'étais de la politique, ancien jeune militant, n'a pas acheté un Canard d'actualité depuis la fin Aout. Et quand je vais sur des sites qui parlent politique, je soupire, je n'ai même pas envie d'y poster. Le New DEL commence sa vie, je le suis, je le lis, je m'en lasse. Parce que pas envie de débattre, et débattre sur quoi ? L'amour pour Sarkozy chez les uns, la haine chez les autres... ? Je suis d'une catégorie un peu à part en ce moment, ceux qui s'en foutent...

J'aimerais, pourtant, avoir envie d'être enthousiaste. Comme certains copains qui ne tarissent pas d'éloge sur ce Président qui change tout, qui relancera l'économie, mettra ces "fénéants" au boulot, et parle vrai. Mouais. C'est bien. Encore faut il croire à tout ce qu'il dit, en ce moment je vois surtout un nombre incroyable de commissions, qui poussent comme les champignons dans les sous bois à coté de chez moi... Ca donnera peut être pas 3 % de croissance, mais ça permet de relancer quelques socialistes, c'est bien.
J'aimerais pouvoir, à la rigueur, m'opposer frontalement à Sarkozy. Ne pas tomber de ma chaise quand je vois Hollande et Besancenot à la même table. Avoir pour seule envie, seul but quand je me lève, de "résister", pour reprendre des termes (que je trouve affligeant) sur certains sites, ou dans certaines bouches. Mais voilà, je n'arrive toujours pas à trouver Sarkozy un "danger" terrifiant pour la France, l'Europe, les Droits de l'Homme, et toute la terre qui va autour. Même si ce dernier me sur-gonfle en ce moment, je n'arrive pas à penser que Royal aurait été mieux. Et je n'arrive pas, donc, à être dans un état de détestation et d'envie de destruction du pouvoir Sarkozyste.

En fait je n'arrive à rien. Je m'en fous, totalement. J'ai l'impression que la France n'ira pas mieux demain, mais je baisse les bras. On nous servait la rupture, j'ai l'impression que certaines maladies du chiraquisme sont encore plus violentes. La maladie des commissions plutot que les solutions et les actions pour résoudre les problèmes. Une nouveautée : on met un socialiste à sa tête. Et surtout un sentiment que l'essence, le pain, même le vin parait il, continuent à augmenter. Pas mon salaire en tous cas.

Mais même ça je m'en moque. Pas envie d'être positif ce soir. Finalement, peut être aller me coucher tôt encore. J'ai fini le premier Kellerman comme bouquin, je vais faire ce soir le premier Henning Mankell, un auteur de polar suédois. Ca fait réver, isn't it ? Au moins autant que la politique en ce moment pour moi, et le passionné que je suis en est navré.

samedi 15 septembre 2007

Arsenal - Tottenham : championnat anglais, vraiment ?

J'adore le foot anglais. Et suis ravi que Canal ait récupéré les droits de ce championnat merveilleux.

Je regarde en ce moment (aprés avoir installé mon nouveau lecteur DVD enregistreur pendant Liverpool - Porthsmouth), un excellent Arsenal - Tottenham. Deux équipes mythiques du centre de Londres, dans un stade de White Hart Lane qui est un joyaux. J'avais vu un match là bas en 92', époque où on n'avait droit qu'à trois étrangers par équipes. C'était chouette, l'ambiance, le jeu, tout. J'adore.

Et là quand même une drole de sensation. Aucun anglais, même britannique, chez Arsenal. Ca joue, trés bien même. Avec des jeunes français (les mercenaires sans morale Diaby, Clichy et Flamini, Sagna, Gallas), les merveilleux Rosicky et Fabregas, Hleb, etc... Mais pas d'anglais. Pas de britanniques. Où sont les Wright, Adams et Parlour de quand j'étais jeune ? Où est Seaman ?

Tottenham, certes, la charnière est composée de Kaboul - Malbranque - Berbatov (une league 1 avec des français et du talent tiens), mais ça sent le britannique, ça sent la Guiness et le Royaume de la Reine, dans le jeu et dans les noms.

Je trouve dommage que les clubs de foot perdent leurs identités. Il reste encore des clubs comme Manchester United, Barcelone, Milan AC, qui gardent une identité locale. Marseille, avec des Carasso, des Nasri, des Rodriguez, Cissé et Givet, essaie de revenir aux sources d'une équipe couleur locale. Paris fait de même. Mais les clubs français, c'est qu'ils n'ont pas le choix. Et pendant ce temps, Chelsea, Arsenal, même le mythique Liverpool, n'alignent aucun "local" des iles de la Reine. C'est dommage.

Comme dirait le philosophe à lunette : "le football n'en sort pas grandi". Je trouve que c'est dommage... Par contre le match est super : j'y retourne (avant Marseille - Toulouse... qui a un cierge ?)

Commentaires du Blogger : petit soucis

Petite question à mes copains sur Blogger : je reçois généralement par mail les commentaires que vous avez la gentillesse de laisser (et qui me font toujours un grand plaisir). Mais depuis hier, je reçois un mail illisible : les phrases sont coupés, les accents remplacés par le "=E9" et autres sigles bizarres... C'est n'importe quoi.
Par contre, les commentaires sont bons sur le blog.

Simplement savoir si c'est moi (auquel cas... soupir) ou si le soucis est partagé. Merci d'avance :)

vendredi 14 septembre 2007

Essayer de se rappeler des bons souvenirs, des beaux endroits

Essayer de se remettre en tête des bons moments quand pas la forme. Des endroits qu'on a aimé, où on a été bien. J'aurais pu mettre Disneyland, c'était bien là bas. J'aurais pu mettre d'autres endroits. J'ai mis Marseille.

Parfois, le soir dans cet appartement, j'avais une grosse boule dans la gorge. Parce que professionnellement je n'étais pas à la hauteur, parce que sentimentalement l'histoire était minée, parce que pas de bonnes nouvelles, parce que j'allais partir. J'ai eu aussi des moments magnifiques. Octobre 2002, les matchs, les Bons Enfants, les salades italiennes.

J'aurais pu mettre une photo de Lyon. Mais je ne m'y sens plus chez moi. J'aurais pu mettre une photo de mon village d'enfance. Je me rends compte que j'y suis parti à 18 ans. Y suis je un jour revenu ? J'aurais pu parler de mon village actuel. Je croyais, mais je ne suis finalement qu'un étranger...

Enfin, la photo est belle. C'est l'essentiel.

mercredi 12 septembre 2007

Parlons vins un peu, le Coteau du Layon

Aujourd'hui, je confesse de la repompe. Et un nouveau libelé : "les plaisirs du Faucon", car il y a des choses que j'aime. Le vin en fait partie.
J'ai écrit hier soir une petite note sur mon blog de vin "
la cave du Faucon". Blog modeste qui me permet de m'exprimer un peu, avec des mots et des termes un peu profanes, de celui qui aime le vin sans être l'oenologue averti.
Et puis le vin, ça reste pour moi aussi des souvenirs. Souvenirs de bons moments passés avec des gens sympas, d'un lieu, d'un bon repas, d'un bon moment. Le vin est toujours lié à quelque chose. A la cave, à la région, au moment du glou-glou.
Juste un simple message pour parler de vin aujourd'hui... Et nous reparlerons politique, foot, un autre jour. Je ne soupirerai pas un 12 Septembre.

* Région :Val de Loire
* Appelation : Côteaux du Layon
* Couleur : Blanc
* Nom : Michel Robineau
* Mis en Bouteille : Le producteur
* Millésime : 2006


* Prix : Caveau via un copain qui passait par là, 5,5 €

* Date de glou-glou : Septembre 2007
* Occasion : Apéritif avec un connaisseur avant Italie France
* Avec : Des olives et des copains

Ca faisait un moment que je ne m'étais prété à cet exercice de rédaction de mes impressions d'un vin que j'ai aimé... Longtemps, un peu trop... Trop occupé sur mon "blog premium". Dommage. Pourtant ma cave, refaite dans ma nouvelle maison Roquemauroise, en plein Côtes du Rhone, va bien... Enfin...

Le jour de Paris StGermain - Marseille, mon ancien chef de projet, époque de mon ancienne boite, nous avait invité pour le match. Il redescendait de Bretagne. Il n'est pas redescendu les mains vides...
Epoque où je sillonais la France, parfois en sa compagnie, souvent tout seul. La France des Centrales Nucléaires. Cette époque m'a ammené dans la Vallée de Loire, Chinon, Saint Laurent des Eaux à coté de Chambord, Dampierre et Belleville entre Giennois et Sancerrois. Et dans chacun de ses endroits, des vins assez fabuleux. Menetou-Salon, cheverny, sancerre, giennois, les touraines, les pouilly, les célèbres mais délicieux bourgueils et vouvray. Et donc une découverte un peu excentré, mais découverte à l'époque "là bas" : le Coteau du Layon.

Ce vin est une merveille... C'est un moelleux qui n'écoeure pas. Un moelleux avec une touche sèche qui me sied à merveille. C'est pas du moelleux "mielleux". Et j'aime bien.

Je ne serai pas dire les aromes découverts en buvant ce vin. Non, je suis un piètre oenologue. Je ne suis d'ailleurs pas oenologue, juste quelqu'un qui aime le vin et à qui cela évoque des choses, des souvenirs. Ceux là sont des souvenirs professionnels : la France est un pays merveilleux avec des merveilles et des trésors. Le coteau du Layon est un de ces trésors : on trouve de ces vins modestes, sans prétention et sans un tarif qui fait pleurer les enfants, qui pourraient soutenir la comparaison avec le Roi Sauternes. Prendre un tel plaisir à 5,5 euros, cela serait presque indescent.

Le vin, c'est aussi un moment passé avec des gens qu'on aime. La dégustation s'est faite en compagnie d'un copain d'enfance fils de vigneron de Lirac et maintenant oenologue dans une maison de ChateauNeuf du Pape. Et on aime le vin, tous les vins.
Parce que le vin ne s'arrette pas uniquement aux limites de notre région, aussi belle soit elle. Nantes, c'est peut être aujourd'hui en D2, mais pas trés loin on trouve des magnifiques muscadets, et ce layon merveilleux. Pourquoi resterais je sois au nom ronflant du Sauterne pour accompagner mes desserts ou mon foie gras ? Pourquoi resterais uniquement fondementalistement attaché à mon Côtes du Rhône, à mon lirac, que je défendrai toujours, mais à qui je ne fais aucun infédilité en trempant mes lèvres dans d'autres nectars.

Les layons, les jurancons, sont des vins simples et moins "brillantissimes" de noms qu'un sauterne par exemple. Plus abordables aussi, fatalement. 5,5 euros, ce layon de Michel Robineau est une merveille. Encore un peu jeune (cépage 2006), on le sent en arrière gout, comme une petite pique pour me dire "je suis encore un enfant, laisse moi grandir"... Mais cette texture dans la bouche qui vous donne l'impression d'un baiser tendre et doux, fera que peut être le vieillissement sera difficile... Et que mon carton risque d'être mort trés tôt.
Pour une bonne raison, celle du plaisir.

En tous cas, je sais ce qui ira avec mon foie gras cette année au réveillon de Noel ou du Jour de l'An...

mardi 11 septembre 2007

Salut mon ami

Un simple bonjour à un chouette ami. Un Phénix du Hainaut.

On pense à toi. A elle aussi. Mais aujourd'hui, surtout, c'est à toi que je pense. Aux bons moments passés. Toulon, Bruxelles, Paris.
Et à ta présence, votre présence à tous les deux, à des moments où ben je ne pensais un peu beaucoup qu'à moi...

Un simple salut amical, un verre de vin blanc à la main (vous ne faite pas de vin là bas, je vais pas te saluer une biere à la main quand même...)






La chanson que je mets n'a rien à voir avec SaintSeiya... (je le dis pour ceux qui sont venus ici aujourd'hui, pensant que j'allais parler politique ou rugby ou pinard... J'aurais pu parler Kwak ou bières trappistes de Belgique, les bières c'est comme le chocolat de toutes façons, mon préféré c'est la Belgique... enfin passons).
Je disais donc la chanson est la toute dernière de la série des Slayers. Slayers, un dessin animé japonais merveilleux : le dernier épisode, je l'ai vu en ce mois de Mai 2003' où Marseille redevenait une vraie ville du Sud ensolleillée.
Cette chanson semble être écrite pour toi : outre qu'elle clot un de tes animés favoris, son titre est "somewhere". Quelque part ailleurs...

Ceux sont les seules VHS que je garderai, la série des Slayers. Ca prend plus de places que des DVDs, mais ceux sont tes VHS, tes cassettes. En Pal en plus... Mais bon, je vais pas les jeter, tu me gronderai, et tu ne serai pas le seul. Et puis même non, je les garde. Un souvenir parmi tant d'autre, le Seiya de mon porte feuille est toujours là lui aussi... Salut mon ami, à bientot.

lundi 10 septembre 2007

Un jardin qui donne des fleurs : affichages des commentaires

Sympathique blog que le Jardin de Julie. J'ai adoré les photos de Reims, magnifique ville dans laquelle quelques petits souvenirs. Passage obligé notamment lors de mes "retours de vendredi", entre Nogent Sur Seine et Saint Quentin en Picardie.
Et donc sur ce blog, LA découverte. La mise en avant des commentaires sur Blogger. En colonne de liens. Bien sur, en cliquant sur le lien idoine, j'ai pu rajouter ce désiré Widget. Encore un peu de mise en page à faire, je ferai ça ce soir tranquillement (aprés avoir récupéré ma lettre recommandé au courrier, encore du stress, une nouvelle ligne sur mon "histoire de boites aux lettres").
Merci Julie.

samedi 8 septembre 2007

Simple morceau d'Ardèche

Simple photo de l'Ardèche et du Col de la Chavade (je vous invite vivement à voir les cartes postales en cliquant sur ce lien...). Là, je prends une photo depuis un Belvèdere qui donne sur le "Pont du Diable". Et c'est joli.

Souvenirs, y en a. Qui ne datent pas que de ces dernières vacances.

Pourquoi des photos de l'Ardèche un samedi soir avant de manger ? Pourquoi pas répondrais je... Je pourrais parler du France - Argentine de hier soir en rugby, mais visiblement le sport de cette fin d'été (que je n'aime toujours pas) est disposé à me faire de la peine. Je pourrais parler politique, mais non (saturation totale). Je pourrais parler des chats du quartier qui viennent s'abriter à l'ombre de mes volets fermés, de ma piscine qui sera vidée demain comme une ode à la fin de l'été, de ma cave joliment gravillonée maintenant, mais parler de soi pour parler de soi, autant avoir quelque chose à dire. Là non.

Donc simple photo de l'Ardèche. Parce que ce département est probablement un des plus beaux de France. Parce que pour monter à Lyon, ou chez ma belle famille, je suis obligé de traverser ce département. Et parce que quelque part, il parait que les origines de mon nom de famille m'ammènent à longer tout ce magnifique Rhône, de la frontière suisse (et oui...) aux Bouches du Rhône. Et qu'une forte proportion d'homonyme sont d'Ardèche. Je dois avoir un peu de sang Ardéchois peut être, je ne sais pas...

Je ne sais pas mais j'en dis des conneries. Je vais ouvrir un Canon Fronsac ce soir. C'est pas un Côte du Rhone mais un Bordeaux. Contre pied ? Je sais pas, j'ai envie. Je prendrai un Saint Joseph, divin vin d'ardèche, un autre jour...