Tradition de blog, toujours commencer une période de vacances, aussi courte soit elle, par un chien. Chien des beaux cousins, un chien forézien supporter des verts et taquin vis à vis des vaches, mais qui m'aime bien. Youpi. Vive les chiens, heureusement qu'ils sont là.
Je ne suis pas fan des vacances fins d'année, toujours entrecoupées des "fêtes". Pas un fan de Noel, repas de famille ou de belles familles, je n'arrive pas encore à y prendre suffisament de plaisir pour que cela ne me soit pas désagréable. Jour de l'an, c'est mieux. Celui là, je l'attends : je pense que les gens, lyonnais, que je verrais, me remonterons un peu ce moral qui fini dans les bottines que je n'ose même pas mettre au pied du sapin, ne cumulons pas les déceptions d'une saison sur l'autre...
Il y a un an, j'étais chomeur sans droit mais heureux et soulagé. Je venais de quitter ce grand groupe sponsor de l'OM qui m'avait fait tant de mal, et qui avait lessivé (amusant pour une société de nettoyage) tant de mes anciens amis de boulot. Je venais de visiter la maison que nous habitons aujourd'hui (co-propriétaire avec le Crédit Agricole). Je me préparais à cette nouvelle aventure professionnelle, qui m'enchante malgré un début 2008 probablement nuageuse. Je venais de discuter téléphoniquement avec Bertrand Delais, et d'apprendre deux heures plus tard que dans 7 mois naitrait la fille de celle qui restera à jamais mon premier amour. C'était y a un an.
Aujourd'hui ? J'ai envie de mettre la chanson Peace Of Mind, d'Angela Aki. Tiré de l'animé Soukyuu No Fafner. Peace of Mind, comme son titre l'indique, évoque la paix de l'ame, de l'esprit. Sérénité... Les guerres intérieures sont finies, place au soleil qui transperce les nuages pour faire apparaitre ce bleu ciel plein d'oiseaux qui gazouillent. Beau comme du Chimène Badi.
Dans les faits ? Partie introspection auto-psychologique dominicale du billet. Aussi, si pas interressé et si envie de lire blog utile parlant des amours du président ou du match Marseille - Le Mans qui pourrait mettre mon club phocéen dans la première partie de tableau à la fin des matchs aller, vous pouvez partir. Ca va parler de moi, j'ai envie, donc je ne peux pas vous retenir. Bonne soirée à vous, et bonnes fêtes si on ne se revoit pas d'ici là.
Pour les autres... Merci d'être encore là.
Oh, je ne vais pas rentrer dans les détails. Oui, j'aime parler, comme ça, sur ce blog. Ca ne coute pas 41 euros (donc 40 sont remboursées par sécurité sociale et jolie mutuelle des cadres). Si ca ne fait pas du bien, ça ne fait pas de mal non plus. Et puis bon, on reste dans les limites de ce qu'on peut écrire sur un blog. Pisser de la prose pour se soulager, rien d'infamant. Même si ce jet de mots n'est pas aussi talentueux que ce que l'on peut lire sur d'autres blogs, certains n'existant plus car leurs auteurs ont décidé de prendre une route, d'autres m'étant interdit.
Ce n'est peut être pas la peine que je revienne sur ces quatres derniers mois. Au début, j'étais un Devedjian. Victime de je ne sais quoi, de choix qui visiblement ont laissé plus de trace que je ne l'imaginais, me montrant que décidément ma solidité n'est qu'un fantasme. Par la suite, ce fut des nuages à l'intérieur de cette jolie maison, qui m'ont plus que trempé. De là est arrivé non pas un rhume, mais mes 30 ans, qui m'ont absurdement démontré combien la solitude et l'indifférence pouvaient, aujourd'hui encore, m'être douloureuses. Et la fin de l'année, urgence pour mon amie, déces dans la belle famille, réorganisation prévue au boulot, et un sentiment, un autre, celui de ne plus rien maitriser. Aujourd'hui, Noel arrive, accompagné une envie de faire autant la fête que de diriger une campagne locale pour Ségolène Royale. Envie de pas grand chose : même le vin m'est sans goût, est ce grave docteur ?
Je sais trés bien, comme le rappelerait Eric Besson parlant du pouvoir d'achat, que le sentiment de baisse de ce dit pouvoir est différent de la réalité. (il disait hier soir sur ITélé que depuis 3 ans, il avait augmenté de 4 %, et que le gouvernement qu'il avait précédement et rudement combattu avait finalement bien travailler... soupir). Peut être me démontrera t'on que mon sentiment de solitude n'est qu'un leurre, que "je ne suis pas seul". Et plus que des petits hommes verts (j'aime pas Gomis !), je peux compter sur des chères ami(e)s. A Paris ou Marseille, celles qui étaient présentes il y a 5 ans et demi quand Tchernobyl m'avait un peu plutoniumisé...
Et puis je sais que même si je suis loin d'être parfait, même si je suis responsable d'une situation pas trés marrante, pas trés saine, pas trés joyeuse, il y a quelqu'un avec moi tous les jours. Qui me donne beaucoup. Je suis exigent. Sans doute trop. Merci encore d'être là, de me supporter. On passera encore 2008 ensemble j'espère, puis 2009, 2010, etc... Merci.
Peace Of Mind, pour finalement souffler un grand coup pour cette fin d'année. Se reposer, physiquement, même si les fêtes prennent de la place. Se reposer moralement, surtout. Et repartir faire que 2008 démarre d'aussi jolie manière que 2007. Des objectifs, il y en a. Politique, sans doute. Professionnel, évidemment. Personnel et familial, également. Mais y en a un surtout d'important, l'essentiel, être heureux. Même si nous sommes rarement aussi entouré que ce que nous le souhaitons : mon professeur de mécanique disait toujours "on nait seul, on meurt seul, il faut apprendre à vivre seul".
Oui, mais non. Apprendre à vivre heureux parait tellement plus beau. Et atteindre peut être pas le sommet du Ventoux, mais le sommet qui nous rendra heureux.
Bonnes vacances ceux qui en ont. Nous parlerons politique plus tard. Là, je serais médisant, désagréable, pessimiste. Allons plutot manger, j'ai une bouteille de Rousset les Vignes qui m'attend, tenter de retrouver le bon gout du vin, voilà un bel objectif.
Je ne suis pas fan des vacances fins d'année, toujours entrecoupées des "fêtes". Pas un fan de Noel, repas de famille ou de belles familles, je n'arrive pas encore à y prendre suffisament de plaisir pour que cela ne me soit pas désagréable. Jour de l'an, c'est mieux. Celui là, je l'attends : je pense que les gens, lyonnais, que je verrais, me remonterons un peu ce moral qui fini dans les bottines que je n'ose même pas mettre au pied du sapin, ne cumulons pas les déceptions d'une saison sur l'autre...
Il y a un an, j'étais chomeur sans droit mais heureux et soulagé. Je venais de quitter ce grand groupe sponsor de l'OM qui m'avait fait tant de mal, et qui avait lessivé (amusant pour une société de nettoyage) tant de mes anciens amis de boulot. Je venais de visiter la maison que nous habitons aujourd'hui (co-propriétaire avec le Crédit Agricole). Je me préparais à cette nouvelle aventure professionnelle, qui m'enchante malgré un début 2008 probablement nuageuse. Je venais de discuter téléphoniquement avec Bertrand Delais, et d'apprendre deux heures plus tard que dans 7 mois naitrait la fille de celle qui restera à jamais mon premier amour. C'était y a un an.
Aujourd'hui ? J'ai envie de mettre la chanson Peace Of Mind, d'Angela Aki. Tiré de l'animé Soukyuu No Fafner. Peace of Mind, comme son titre l'indique, évoque la paix de l'ame, de l'esprit. Sérénité... Les guerres intérieures sont finies, place au soleil qui transperce les nuages pour faire apparaitre ce bleu ciel plein d'oiseaux qui gazouillent. Beau comme du Chimène Badi.
Dans les faits ? Partie introspection auto-psychologique dominicale du billet. Aussi, si pas interressé et si envie de lire blog utile parlant des amours du président ou du match Marseille - Le Mans qui pourrait mettre mon club phocéen dans la première partie de tableau à la fin des matchs aller, vous pouvez partir. Ca va parler de moi, j'ai envie, donc je ne peux pas vous retenir. Bonne soirée à vous, et bonnes fêtes si on ne se revoit pas d'ici là.
Pour les autres... Merci d'être encore là.
Oh, je ne vais pas rentrer dans les détails. Oui, j'aime parler, comme ça, sur ce blog. Ca ne coute pas 41 euros (donc 40 sont remboursées par sécurité sociale et jolie mutuelle des cadres). Si ca ne fait pas du bien, ça ne fait pas de mal non plus. Et puis bon, on reste dans les limites de ce qu'on peut écrire sur un blog. Pisser de la prose pour se soulager, rien d'infamant. Même si ce jet de mots n'est pas aussi talentueux que ce que l'on peut lire sur d'autres blogs, certains n'existant plus car leurs auteurs ont décidé de prendre une route, d'autres m'étant interdit.
Ce n'est peut être pas la peine que je revienne sur ces quatres derniers mois. Au début, j'étais un Devedjian. Victime de je ne sais quoi, de choix qui visiblement ont laissé plus de trace que je ne l'imaginais, me montrant que décidément ma solidité n'est qu'un fantasme. Par la suite, ce fut des nuages à l'intérieur de cette jolie maison, qui m'ont plus que trempé. De là est arrivé non pas un rhume, mais mes 30 ans, qui m'ont absurdement démontré combien la solitude et l'indifférence pouvaient, aujourd'hui encore, m'être douloureuses. Et la fin de l'année, urgence pour mon amie, déces dans la belle famille, réorganisation prévue au boulot, et un sentiment, un autre, celui de ne plus rien maitriser. Aujourd'hui, Noel arrive, accompagné une envie de faire autant la fête que de diriger une campagne locale pour Ségolène Royale. Envie de pas grand chose : même le vin m'est sans goût, est ce grave docteur ?
Je sais trés bien, comme le rappelerait Eric Besson parlant du pouvoir d'achat, que le sentiment de baisse de ce dit pouvoir est différent de la réalité. (il disait hier soir sur ITélé que depuis 3 ans, il avait augmenté de 4 %, et que le gouvernement qu'il avait précédement et rudement combattu avait finalement bien travailler... soupir). Peut être me démontrera t'on que mon sentiment de solitude n'est qu'un leurre, que "je ne suis pas seul". Et plus que des petits hommes verts (j'aime pas Gomis !), je peux compter sur des chères ami(e)s. A Paris ou Marseille, celles qui étaient présentes il y a 5 ans et demi quand Tchernobyl m'avait un peu plutoniumisé...
Et puis je sais que même si je suis loin d'être parfait, même si je suis responsable d'une situation pas trés marrante, pas trés saine, pas trés joyeuse, il y a quelqu'un avec moi tous les jours. Qui me donne beaucoup. Je suis exigent. Sans doute trop. Merci encore d'être là, de me supporter. On passera encore 2008 ensemble j'espère, puis 2009, 2010, etc... Merci.
Peace Of Mind, pour finalement souffler un grand coup pour cette fin d'année. Se reposer, physiquement, même si les fêtes prennent de la place. Se reposer moralement, surtout. Et repartir faire que 2008 démarre d'aussi jolie manière que 2007. Des objectifs, il y en a. Politique, sans doute. Professionnel, évidemment. Personnel et familial, également. Mais y en a un surtout d'important, l'essentiel, être heureux. Même si nous sommes rarement aussi entouré que ce que nous le souhaitons : mon professeur de mécanique disait toujours "on nait seul, on meurt seul, il faut apprendre à vivre seul".
Oui, mais non. Apprendre à vivre heureux parait tellement plus beau. Et atteindre peut être pas le sommet du Ventoux, mais le sommet qui nous rendra heureux.
Bonnes vacances ceux qui en ont. Nous parlerons politique plus tard. Là, je serais médisant, désagréable, pessimiste. Allons plutot manger, j'ai une bouteille de Rousset les Vignes qui m'attend, tenter de retrouver le bon gout du vin, voilà un bel objectif.