vendredi 20 juin 2008

Chaine miam-miam glou-glou

L'Internecivus raptus est un animal qui fait peur au premier abord. Mais quiconque a une affection particulière pour le pays de Brel et Gerets, et des idées parfois pas forcément en phase avec une certaine bien-pensance qu'il est de bon ton d'afficher à des repas où on ne connait personne mais où les gens sont bien habillés, aime plutôt cette "Néo Black-roses" aux épines qui des fois soulagent ma fatiguée pensée...

Une chaine, une de plus. Qui m'honore (toujours avec le même plaisir d'être honorée par ses copains de blogosphère) et qui me plait particulièrement. Chouette sujet que celui du glou-glou et du miam-miam : une chaine culinaire dites donc !
On dit que l'homme normal pense avec son entre jambe : je suis une espèce qui a plutôt tendance à avoir le cerveau au niveau du bidou... Et un ami de mon ancien travail, qui vient barbecuer et manger ce soir à la maison, me disait que j'étais une de ces rares personnes qu'il voyait prendre un orgasme quasi descartien à table, devant des plats tout simple... Avec un simple "je me régale", du bon client gourmet mais pas compliqué, qui sortait de mon auguste bouche.

J'aime manger. J'aime boire. Je suis un épicurien avec un gros ventre qui boit de la Contrex le lendemain de grosse tablée pour me donner une bonne conscience... Et qui va courir aussi, pour le plaisir mais surtout pour l'illusion que cela me confessera de mes excès... Pensez vous...

Allez, place à la chaine.

Un plat que je n'aime pas : Je suis un bon français, pour qui la trinité se compose du pain, du vin, et du fromage... Et pourtant, je suis allergique aux formages bleus et de chèvre... Tant pis.

Mes 3 aliments favoris : Que trois ? Pétard, déjà la pizza (en particulier de l'Estaque). Ensuite, les plats méditerranéens ou provençaux. A base d'aubergine, de courgettes, de poivrons... Enfin, les plats bien traditionnels : l'escalope à la crème et champignon de maman, ou la potée de belle maman, ou encore les saucissons ou pâtée de beau papa.
La plaisir avec un grand "P".

Ma recette préférée : Je ne cuisine plus trop... A Marseille, je buvais le rosé et offrais à mes amis une simple salade avec tomate, mozzarella, jambon cru, huile d'olive et basilic (t'en souviens tu Mumuse ?)
Sinon, du simple. Qui me rappellent mon enfance. Coquillette avec un pot de sauce tomate que je vide dedans et une saucissette (ou chipolatas, ou godivaux, selon l'obédience régionale). Ou encore, tout cuit ensemble dans la casserole, la même saucissette avec des petits pois.
Souvenir de quand je mangeais à midi vite avec maman. Et le samedi soir, souvent, c'était spaghettis sans sauce et un steack qui sentait un peu le brulé...


Ma boisson de prédilection :
Le vin, évidemment... Enfant de la Côtes du Rhône gardoise, j'essaie maintenant de la servir, en tant qu'élu local.
J'aime tous les vins, même si j'aurais tendance à défendre le Lirac avec plus d'insistance. Et dans le Lirac, le vin de mon ami Brice Beaumont, un jeune vigneron de 32 ans amoureux de la vigne et de la vie.
Mais je répète, tous les vins m'intéressent. Bordeaux, Bourgogne (un peu moins en ce moment... raison rien à voir avec la qualité de ces breuvages, c'est moi...), la vallée de la Loire, le sud ouest aussi... Non, j'aime le vin.

Et puis la Picardie, via Falconette, m'a fait adoré la bière aussi... Toutes les bières, une préférence pour les brunes bien fortes en bouche. Et le whisky aussi... Pas le pastis par contre...

Le plat que je rêve de réaliser : Ma belle mère m'eut fait, un jour, des lasagnes d'aubergines avec de la mozarella et du bacon... Long à faire, mais putain...

Mon meilleur souvenir culinaire : Voir plus haut. Aussi la pizza 'pizaoillo' de l'ancienne pizzéria de mon village, souvenir de mes débuts en politique locale. Thon, crème fraiche et moutarde.
Après ? Un os à moelle dans une grande table de Blayais, une pizza creme fraiche et poulet à Cherbourg, et la pizza à la saucisse forte de Naples à Saint Quentin, sont des beaux moments pour moi.

Restons en là. Un barbecue à préparer. Mais la tradition veut que l'on transmette la chaine à d'autres. Une copine de blog me l'a transmise, je la transmet donc à des copines.
Je sais que Galac n'aime pas les chaines, mais celle là quand même... Bien sur, Skat, Brigetoun, Alayia, Chibi, Céleste, Dominique, Marion, Cécile, Romy, Cybermamie, amusez et régalez vous.

Quant à moi, au travail ! (mais plouf piscine d'abord).

mercredi 18 juin 2008

Parce que c'est un jour particulier...

Ecrire pour ne rien dire... Sinon que je vais partir sur la place de la Pousterle, devant le monument aux morts. Les drapeaux ont été dressés dans le village. Et le soleil est revenu, ou plutôt est enfin arrivé : le printemps commence un 18 Juin, je trouve ça chouette.

Je n'ai jamais loupé une cérémonie du 18 Juin depuis l'année où j'ai été élu conseiller municipal de mon village à 23 ans. Il y a 7 ans de celà... A Gien, à Saint Quentin chez Xavier Bertrand, à Nimes et Marseille, ce soir à Roquemaure.

Pas la peine d'en faire plus. J'aurais pu une nouvelle fois soupirer, me plaindre... Me souvenir d'un désagréable appel, reçu un 18 Juin. C'était y a tellement longtemps, la France n'avait pas encore perdu son titre de Champion du Monde.
Je pourrais parler de France Italie. Du ridicule de ce projet de loi de lutte contre le piratage. De Puel à Lyon.
Ou alors tout simplement répondre à la chaine gourmande que m'a lancé Néo-RoseNoire... Ce week-end j'y répondrai.

Là, simplement rappeler une phrase ré-entendu ce jour à la radio, attribué à celui de qui j'aime me réclamer...
Je ne supporte pas les communistes parce qu'ils sont communistes ;
Je ne supporte pas les socialistes parce qu'ils ne sont pas socialistes ;
Je ne supporte pas les miens parce qu'ils sont obsédés par l'argent...
Impression que ça n'a pas d'age... Mais y a des philosophies qui ne vieillissent pas.

mardi 17 juin 2008

A défaut de parler d'Europe et de fessée, rigolons JO...

J'aurais aimé parlé de cette belle Europe qui marche à fond pour le bien des peuples. Mais le Chaffouin a écrit un excellent billet sur cette interdiction de fessé. Ce "traumatisme" pour les enfants, peuchère...
J'aurais presque envie de penser à ce professeur de Berlaimont. Mais sans revenir le modèle sacré de "l'enfant roi", léger soupir sur cette Europe qui ne sait se rendre légitime et populaire, mais se fait remarquer par des positions à dodeliner de la tête en disant "c'est pas possible".

Mais d'ailleurs question : "le conseil de l'Europe veut en finir avec la fessé", mais c'est qui, c'est quoi, "le conseil de l'Europe" ? Une institution de plus, avec quels pouvoirs, quelles légitimité ? Pas évident de faire une Europe aussi lointaine et sans visage.
Des peuples disent "non", pas à l'Europe, mais ce truc informe dont on ne voit rien, dont on se sait rien. Opaque et sans visage.

Je suis européen. J'aurais peut être voté "oui" à Lisbonne, si on m'en avait laissé le choix. Mais si on est d'accord sur le but, discutons de la forme quand même, non ? A moins que la démocratie et les fondements de notre République soient définitivement dissous...

On parle fessé, puis Europe... Concluons par les bêtises reçues par mail... Parlons sport, olympisme, droit de l'Homme... Et sourions, jaune. Mais beaucoup de choses me font rire jaune en ce moment... Décidément...

dimanche 15 juin 2008

Référendum irlandais : tristes conséquences et tristes gouvernants

Les irlandais ont, démocratiquement, voté non à la ratification du traité de Lisbonne. Ont ils eu tort ou raison ? Sont ils les portes paroles de l'ensemble des peuples européens privés de paroles, ou des ingrats pitoyables et égoïstes ? Là n'est pas la question, me semble t'il...

Une question intéressante serait de savoir "on fait quoi maintenant ?". J'aurais espéré, après les référendums français et hollandais de Mai 2005, et suite à ce nouveau rejet populaire, qu'il y ait le commencement d'une réelle réflexion. L'Europe est impopulaire, que faire pour la rendre populaire et légitime. Cela me semble être quelque chose d'important...
Pourtant, non. La conséquence principale est double : comment s'assoir sur le vote des Irlandais, et comment les faire revoter, puisqu'il ne semble ne pas "y avoir d'autres solutions"... ?

Lu sur le très bon blog de Bénédicte, un billet sur les conséquences du non irlandais. Et une série d'articles, dont un que je trouve hallucinant : des députés européens votant contre une délibération qui tendrait à respecter le choix des irlandais.
En gros cela signifie quoi ? Que des "démocrates" s'engagent, par un vote solennel, à aller contre la volonté des urnes, d'un peuple. A s'assoir finalement sur ce qui fait l'essence de la démocratie. L'expression du vote.
Cela me semble extraordinaire grave.

J'entends ici et là les arguments de personnes profondément européennes, et honnêtes dans leurs démarches. Reprenant Badinter contre le peuple français, reprenant le fait "qu'il faut le faire", quoi qu'on en dise...

Mais dans ce cas, ce qui serait bon sur l'Europe, pourquoi ne pas l'appliquer ailleurs dans la société. Dans ce cas, sans s'amuser avec les syndicats, supprimons les 35 heures ! Libéralisons l'ensemble de la société française, en supprimant les services publics, en privatisant EDF et SNCF. Supprimons la sécurité sociale aussi tant qu'on y est. Et instaurons l'expulsion systématique de tous sans papiers, ou de tous ceux qui seraient contre la politique actuelle, ça serait plus simple. Et tant qu'on y est, parce que "ça serait bon", supprimons les aides sociales. Toutes.
Ou alors faisons une politique différente. Nationalisons à outrance. Les plus riches ? Taxons les jusqu'à faire rendre gorge. Que le dirigeants d'entreprise ne soit plus dirigeant, mais un administrateur désigné par l'Etat tout puissant. Et donnons tous les pouvoirs au président, qu'il n'ait plus à rendre compte au peuple. A quoi il sert, ce peuple qui dit n'importe quoi ?
Bordel dans les banlieues chaudes ? Instaurons la loi martiale. Que l'armée aille faille régner l'ordre. Grèves interdites. Riches interdits. Merveilleux monde dans lequel les conseils municipaux n'existeront plus, et dans lequel nos dimanches seraient libres : à quoi bon faire voter ces crétins de peuples... ?

C'est idiot ? Oui, je sais... Mais ne sommes nous pas en train de créer, en Europe, le début d'un totalitarisme "pour notre bien" ? Puisqu'on est pas capable de se faire du bien, d'autres en feront à notre place... La suppression du droit de vote des européens, pour le prétexte assez estomaquant "qu'ils votent mal", c'est quand même quelque chose de terrifiants...
J'avoue qu'une Europe comme ça, qui se prépare sans les peuples, et pire en s'assoyant sur leurs craintes, leurs aspirations, leurs désirs, cela ne me plait pas du tout...Une "Union Soviétique d'Europe", avec un Kremlin à Bruxelles ou ailleurs, ça me fait quelque peu frissoner...

Finissons sur une note optimiste. Excellent billet chez le Toréador, qui propose des pistes pour faire une Europe populaire et efficace. Proposer plutôt qu'imposer, convaincre plutôt que contraindre, toujours...
Et dans ce flot de propositions constructives, deux qui me plaisent particulièrement :
* Supprimer la commission. Ce "gouvernement qui a tous les défauts sans avoir de pouvoir" dixit le Toréador. J'ajoute que cette instance est, en plus, totalement illégitime. Donc soit, coupons la tête de cet ensemble bloquant.
* "Le nouveau traité serait adopté par un référendum européen, tous les peuples votant le même jour, avec une double majorité : majorité d’Etats et majorité démographique."

J'aime cette dernière proposition, qui tendrait à faire réellement une Europe de peuples. Donner la parole aux européens, à tous les européens.
J'ai l'impression que c'est peut être là, la voie qui permettra à l'Europe de sortir par le haut de cette crise populaire, cette crise de légitimité. Mais c'est dangereux, de confier le pouvoir à ce peuple qui ne comprends rien...

Dangereux, mais si on tentait le coup ?

vendredi 13 juin 2008

L'Irlande, l'autre Europe...

J'aurais pu commencer le billet par un "Ireland, Ireland, Together standing tall, Shoulder to shoulder, We'll answer Ireland's call"... J'ai préféré mettre en avant ce groupe avec qui j'ai tant de bons moments. J'aurais pu poster une vidéo des Corrs, un groupe que j'aime beaucoup. Mais je me rends compte qu'il subsiste d'autres souvenirs , plus désagréables ceux là. Qui font que non...

Non... Peut être diront ils oui plutôt. Si j'avais eu le choix de revoter, peut être aurais je dis oui cette fois. Mais notre avis n'a pas été requis. Le 30 Mai 2005 ne s'est finalement jamais passé. Et peut être que dans quelques années, nos enfants en voudront à certains que leurs parents n'aient pas eu leur mot à dire...
D'autres disent qu'au contraire il faut protéger les peuples contre leurs bêtises et leurs idées à la con. Idées ? Non, ils n'en ont pas. La poignée des plus intelligents est vraiment plus intelligentes. Vraiment ?

Un argument souvent sorti du chapeau : quand Badinter a supprimé la peine de mort, la majorité était contre, donc il faut aller contre la majorité, CQFD. Je n'aime pas cet argument, et je le trouve d'une malhonnêteté intellectuelle criante. Elle tendrait à ignorer qu'une élection présidentielle a élu un Président légitime quelques mois auparavant. Elle tendrait surtout à légitimer une certaines dictatures. A quoi bon demander l'avis du peuple et aller dans son sens, puisque Badinter aurait prouvé qu'il faut surtout aller dans le sens de ses propres intentions. J'allais dire propres intérêts, mais cela aurait été insultant pour Badinter qui reste un grand bonhomme.
Au fait, ceux qui construisent en ce moment cet ensemble qui demande, par exemple, à la France de vendre la Française des Jeux, est il mené par des Robert Badinter ? Pas évident évident...

Tout ça pour une modeste pensée pour l'Irlande. Peut être diront ils oui, peut être diront ils non. Mais cela montre que l'Europe, prononçons son nom car c'est un beau nom, ne se fera jamais contre les peuples. Sinon, les idéaux qui ont conduit à ce grand projet seront ternis.
With or without you ? En ce moment, c'est plutôt "without"... C'est bien dommage.

mercredi 11 juin 2008

Réflexions depuis une chambre d'hotel

Aujourd’hui, il ne me manque qu’un peu de musique, absente du PC sur lequel je tape. Hotel Ibis de Manosque. PC Portable Asus je ne sais pas combien de mon papa. J’aurais un lecteur de carte mémoire dessus, je posterai une photo de la vue que j’ai depuis l’hotel. L’autoroute A51, ça change des vaches du Valgaudemar ou du Forez…
Et un souvenir. Celui du PC sur mes jambes, dans les lits de mes chambres d’hotel. Une différence : connexion WiFi. Qui a un prix, à la différence du fil téléphone qui me faisait me connecter depuis un serveur appartenant à mon ancien groupe. Retour vers le passé.

Pas grand-chose à dire. Un message pour rien, un de plus. Sinon quelques billets qui ont retenu mon attention, lisant les coupures de presse.

Après un repas de midi bien chargé et arosé, un sondage comme quoi deux hommes français sur trois sont trop gros (une femme sur deux). Je me regarde, je me malaxe les joues. Je soupire, je suis donc dans la majorité. Je me savais gros, je ne m’imaginais pas majoritaire.
Et puis je lis que l’enquête s’est déroulée dans les départements du Bas-Rhin et de la Haute-Garonne et dans la Communauté urbaine de Lille. Sauvé, le gardois que je suis. Sauvé ? Non, peut être ne suis-je plus dans la majorité, en tous cas je n’en demeure pas plus physiquement irréprochable, soupir…

Et puis à coté une nouvelle surprenante : l’inflation grandissante fait que le pouvoir d’achat des salariés va souffrir en 2008… Pétard, pour une surprise… (soupir)
Si on redevient sérieux, un mot m’attire dans le titre de cet article de 20 minutes : « salariés ». Et oui, ceux qui ne seront pas concernés par les mesures sur l’essence professionnelle, et dont une grande partie voit les mesures telles les divers crédits d’impot ou la future prime de cuve leur passer sous le nez. Cette caste de « français moyen » trop riche pour être aidé, trop pauvre pour être sereine, et trop calme pour foutre le bordel et être écoutée et respectée.
Elie Cohen, économiste au CRNS, explique que pour lutter contre l’inflation, il faudra « lutter contre l’augmentation des salaires » ( !!!). Qui c’est qui va trinquer une fois de plus ? Ceux qui, en immense partie, créent la richesse de notre beau pays.
Sans commentaires supplémentaires... (soupir bis)

Sans transition aucune, le Figaro nous apprend que « le train de vie de l’Elysée a encore augmenté en 2007 ». Je ne mets pas de « ! », je devrais mettre des « … », conclu par un soupir (ter), parce que... A coté, Jean Michel Apathie répètera qu’un état continuellement déficitaire, ce n’est pas sain. Certains le moqueront, l'attaqueront, le railleront. Sur ce point, je me contenterai d'hocher la tête de haut en bas en fermant les yeux, et en soupirant une quatrième fois.
Mais qu’importe si les français se serrent la ceinture, 3 millions de plus que l’année précédente seront dépensés par l’Elysée. Personnel, travaux, mais surtout « dotation présidentielle » (ie le salaire… c’est pourquoi j’ai dis « sans transition plus haut »…), sont les postes en forte augmentation.
Rupture ? Oui, le budget « vin » a baissé de 40%... Sans commentaires supplémentaires, je deviendrais idiot (soupir V).

Terminons par Georges Frèche qui ne se représentera pas au Sénat. Freche, Président PS de la Région Languedoc Roussillon et proche soutien de Ségolène Royal aux dernières présidentielles. Défendu et soutenu corps et ame par pléthore de supporters de gauche dans ma région, qui viennent ensuite donner des cours de tolérance et de bonne tenue à la terre (ou le département) entière. Soutenu par ceux qui ont dénoncé et combattu 5 ans durant, par des actions et des comportements - que je juge pour la plupart - intolérants et antidémocratique, le fait que Blanc ait été en 97 élu président de région avec des voix du FN (ceux qui a empeché Frèche de prendre le languedoc Roussillon à cette époque déjà… Sans doute cela eu été au final ce qui a vraiment été reproché à Blanc… ?).
Finalement il ne sera pas candidat sur les listes PS, parce qu'après trop d’outrance, ça commence à se voir. Sera-t-il à nouveau tête de liste aux régionales de 2010 ? J’attends de voir.
Allez, je sais… Il y a Vanneste à droite… J’avais parlé à une époque « d’alibi »… (Soupir number six).

Finalement, je n’aurais pas du blogguer avec le WiFI de l’Hotel. Encore que je n’ai pas parlé foot, ça m’aurais vraiment déprimé.
Mais peut être la vie personnelle en ce moment, avec des santés précaires autour de proche, et ce boulot qui m’emmène loin pour des raisons qu’aurait plébiscité Ubu ou les dernieres gouvernances françaises et européennes (tiens, je n’ai pas parlé de l’Irlande, et par la même du bon dernier billet de Cuicui sur le village), donnent cette touche boudeuse à mon humeur.
Boudeuse, c’est mieux que pire, non ?

lundi 9 juin 2008

Quelques images de la campagne autour de Gap

Vous êtes à Gap. Il fait froid pour une fin de printemps : 6°C un samedi après midi à 16h un 7 Juin, c'est froid. Et là, vous prenez la direction de Grenoble. Le Col Bayard se monte difficilement : des touristes devant se trainent, et de toutes manières ni la pluie, ni la visibilité, ne permettent vraiment d'aller plus vite.
Arrivé au sommet, ben la logique veut qu'on redescende. Nous laissons la merveilleuse fromagerie de Laye sur notre gauche, et nous continuons à rouler. Jusqu'à un village montagnard, qui n'a rien de divin ni d'exceptionnel, mais dont le charme me touche particulièrement. Charme alpin. Chauffayer.

Et donc dans un château au Nord de Chauffayer où nous avons passé un mariage glacial quoique bien agréable, nous voyons notre amie la vache qui nous accueille avec une chaleur bienvenue.Plus sérieusement (quoique), ce billet de fin de journée est simplement l'occasion pour moi de mettre quelques photos de la vallée du Valgaudemar. J'apprécie ce coin, peut être parce qu'il me rappelle mon enfance, peut être tout simplement parce que c'est un joli coin. Il faisait pluie et froid ce weekend. Qu'importe, c'est dépaysant de partir un peu, n'est ce que pour un weekend, pour un mariage.
J'ai vu des vaches en plus (même des Lamas, mais c'est pour plus tard les lamas...). Chouette weekend donc.Le reste ? Tellement peu de choses intéressantes à dire, fatigue post mariage sans doute... Je pourrais dire que mon blog utilise près de 230 Mo de conneries (j'utilise 20 % de ce que me permets Blogger... Et je n'utilise du "média" que depuis l'été 2004... Déjà... Presque 5 ans mon blog, pétard...). Passionnant, non ?

Si je voulais parler foot, je parlerais de la purge footbalistique du Croatie - Autriche de hier après midi, qui m'a fait regretter les dimanches soirs de Ligue 1 où des Lorient - Valencienne ou Metz - Toulouse font rêver dans les chaumières. J'ai de l'espoir de me régaler sur le Hollande - Italie de ce soir.
L'Equipe de France ? Le président d'une commission intercommunale dont je suis a trouvé la belle idée de mettre une réunion ce soir à 18h30. Je ne sais pas si j'irai... Enfin, si : c'est pour le collège de Roquemaure, là où j'ai grandit. Respect vis à vis de mon passé quand même, au moins ça... Au moins ça...

Demain, je pars en déplacement à Cadarache. Je n'aurais normalement pas de PC à disposition. Je pense que mon blog sera calme... Comme la nature alpestre... Profitons donc de ces moments de quiétude. Profitons...
(Et pour ceux qui n'ont pas bien vu la vache de la première photo, elle vous embrasse...)

En PS, un magnifique billet sur Chauffayer. Sur le blog du Glaizil. Beau billet...

samedi 7 juin 2008

Les vaches du Forez vous souhaitent un bon week-end

Après ça, je pourrais parler de Blogger qui me met des mises en formes bizarres, avec des espaces entre mes lignes. Je pourrais parler de cet Euro de foot qui commence ce soir et qui décidément ne m'excite pas plus qu'il ne me passionne. De cet été qui n'arrive pas avec des températures glaciales. D'une fatigue qui fait que le mariage ce soir à coté de Gap ne m'emballe pas plus que l'Euro...
Mais non, laissons parler les vaches du Forez. Elles sont belles les vaches. Et elles ne disent pas que des conneries, elles...

jeudi 5 juin 2008

Prix de l'essence : gagnants, perdants, pas contents et petits calculs

Le prix de l’essence, décidément un sujet qui me tient à cœur. J’ai toujours en tête le plein réalisé au Leclerc de Vienne, un 12 Juillet 1998’, alors que j’allais voir gagner la France Place Bellecour. Le litre de gasoil était à 3,72 francs. soit 0,567 €/l. Il est à presque un euros de plus aujourd’hui… A 9,51 francs. 10 ans après…

Lu sur le Monde.fr, un intéressant (excepté peut être quelques ultra écolo selon qui c’est bien fait pour leur gueule, z’ont qu’à pas consommer du kérosène ces vilains). Mais le Monsieur tout le monde, qui se chauffe l’hiver pas uniquement par goût d’un confort bobo mais parce qu’il a un peu froid, et qui conduit une voiture pas parce que c’est un sale consommateur qui regarde TF1 mais parce qu’il a un boulot et qu’il doit s’y rendre un peu des fois, n’est il pas un immense perdant dans cette histoire ?

Ben non, il n’apparaît pas dans l’article du Monde. Et les manifestations concernent le « gasoil professionnel ». Celui qui prend son véhicule personnel (pas la voiture de la société avec la carte Total sous le pare soleil…) pour aller bosser n’est pas concerné. Il travaille aussi pourtant…
Enfin, chaque profession défend ses propres intérêts, rien d’anormal. Et le blocage des camionneurs n’a que pour seul effet d’augmenter artificiellement le prix de l’essence à la pompe, ce qui aura un effet néfaste sur le salarié qui remplira le réservoir de sa petite Clio… Réservoir qui se videra un peu plus vite, parce que quand un moteur tourne dans un bouchon causé par des manifestations, fatalement, ça gloutonne un peu plus…
Donc il y a après un moment où je suis moins solidaire de certains mouvements.

Continuons sur les conséquences du prix de l’essence. Avec un mail que j’ai reçu trois fois ce matin dans ma boite aux lettres : par un copain de travail, par un ami élu, et par un copain de gôche. Un préavis de grève nationale pour le 16 Juin, et pour gueuler comme un putois pas content contre le prix de l’essence.
Envie de sourire. Avant, c’était les pétitions sur Internet… Quand je me faisais contacter par des rebelles furieux qu’AB Distribution n’aient pas vendu les DVD SaintSeiya en VO non censurée, et qui voulaient hurler leur haine mécontente par une pétition… Futile, amusant, pourquoi pas, pétionnons.
Là donc, c’est une grève nationale. Pétard… Que l’Arabie Saoudite, le Quatar et le Vénézuela prennent garde le 16 Juin la France entière va gueuler, ça va faire mal. Et après avoir bloqué les routes (pour emmerder encore plus les gens, faire consommer encore plus d’essence dans les bouchons, etc…), alors raser la moustache du PDG de Total et exhibons sa pilosité vaincue en signe de victoire… Bon, le gasoil sera passé d’ici là à 1,50 euros, mais pas grave, on aura bien gueulé.

Pour finir, encore un mail, que j’ai reçu plusieurs fois aussi. Un tableau qui montre le prix du gasoil en 2000, et celui qu’il devrait être aujourd’hui, compte tenu de pleins de paramètres et d’une règle de trois qui me parait, je l’avoue, un peu beaucoup simpliste. Avec cette conclusion assez terrifiante, qui serait que sans un euro fort, le prix à la pompe dépasserait et l’entendement, et notre capacité porte-monnaie.

En tous cas, le pétrole cher n’a pas fini de faire parler. De ronger certains estomacs. Nous nous retrouverons, d’ici là j’ai un plein d’essence à faire pour aller faire un mariage à Gap ce week-end. Après, promis, je-ne-bouge-plus !!!!

Billet similaire dans ma petite maison : Bien chère vie (15/04), Colères de fin de semaine (23/05), Hausses du pétrole, droles de conséquences (28/08)



Edit 9 Juin 10h : Merci Christophe pour l'erratum. Je te copie colle car tu as tout dit :
"Le prix du baril de pétrole en 2000 etait en dessous de 30$!!!
Ce qui fait que l'on se retrouve avec le meme ratio (même un peu plus favorable)."
Je pensais qu'il y avait autre chose dessous, mais en fait il fallait juste revenir au prix du baril. Merci Christophe, reviens quand tu veux ^___^

mardi 3 juin 2008

Une vision politique d'un cynisme soupirant... (les Arcanes du Chaos)

J’ai lu il y a peu un bon petit « french – thriller ». Les Arcanes du Chaos, de Maxime Chattam. La thèse et la trame est que la conspiration est partout dans les hautes sphères des pouvoirs et que nous ne sommes que des petits pions surveillés, espionnés, pilotés même. Du X Files à la française, mais qui donne un bouquin ma foi plutôt réussi (à mon modeste avis). En tous cas qui m’a fait passer un excellent moment.

Certains chapitres de ce roman sont des extraits du « blog de Kamel Nasir ». Qui est ce Monsieur ? Lisons le bouquin pour le savoir. Mais son blog, du moins les extraits qu’il diffuse, est plutôt bien écrit.
L’extrait 3 m’a particulièrement accroché. Je vous recopie simplement les premières lignes. Sur le pouvoir, et la manière dont ce dernier est atteint dans nos démocraties. Y a du à prendre et à jeter, mais y a matière à débat.
Savez vous quelle est l’essence du pouvoir ?
La démagogie.
Pour régner, pour gouverner, il faut plaire au peuple. Lui mentir si nécessaire. Mais dire ce que les gens ont envie d’entendre. Le faire est secondaire. On calme la colère, les déceptions, par encore plus de démagogie. Puis vient le moment de tourner, de laisser la place au parti d’en face, une fois que le peuple en a marre d’entendre trop de mensonges.
Alors le parti opposé prend les commandes la même chose.
Exactement la même chose : il exerce son pouvoir. Par la démagogie. Avec plus ou moins de sincérité selon les uns ou les autres.
Jusqu’à devoir laisser sa place au parti précédent qui revient faire ce qu’il a déjà fait, et ainsi de suite…

Vision peu reluisante de la politique, c’est vrai. Hélas vision partagée par bien du monde, semble t’il…

Et savez vous, outre le sectarisme de leurs idées, ce qui fait la différence entre des partis extrêmes et d’autres plus « ouverts » ? L’amplitude des mensonges. Les partis extrêmes mentent plus largement et plus dangereusement…
Cynisme sombre. Est-ce la réalité ? Y aurait débat. Je ne l’ouvrirai pas, je souhaitais simplement parler de ce bouquin. De ce passage.
J’aime peut être aussi la politique parce que ça peut ne pas être que ça… Soupir…

lundi 2 juin 2008

Bêtise du lundi matin...

A la différence que même s'il fait froid et pas beau, il n'a pas neigé, cette bêtise du lundi matin évoque un peu l'état dans lequel je me trouve... Crevé.
Mais vidéo amusante. parmi les bonnes surprises qu'on reçoit dans sa boite aux lettres professionnelles un lundi matin.
Bonne semaine quand même.


samedi 31 mai 2008

Envie de prendre le large

Il faut croire que le pain blanc se termine toujours trop vite... Et sans qu'on s'en rende vraiment compte. Un matin, on se lève, et on trouve que si le Nutella est toujours aussi bon, le pain en dessous a un goût bizarre, différent... Moins agréable. Et puis le lendemain, c'est pareil. Et après, on le trouve franchement mauvais, ce pain. Puis on l'observe de plus près, et on remarque qu'il n'est plus frais et blanc comme y a pas si longtemps. Et que la période faste et euphorique s'est achevée.
Mais on ne s'en est pas rendu compte, dingue non ?

Pas de billet ni de pleurs, ni de plaintes, aujourd'hui. Parce que c'est le premier jour de la semaine (même depuis 10 jours) où il ne pleut pas... Ou plutôt qu'il n'a pas encore plus à 11h48, puisque la journée n'est pas finie. Et puis comme je prends la route dans quelques minutes pour le Forez, rien n'est encore sur. La route sera peut être pluvieuse, et les vaches, mes vaches, seront peut être sous la pluie. Qui sait ?

Envie de prendre le large, de partir loin, oui c'est vrai. Ce serait fuir un peu, mais la fuite pour revenir plus fort, c'est bien aussi... Le travail professionnel commence à devenir un peu plus difficile, avec des relations délicates dans une nouvelle organisation dans laquelle je peine à prendre ma place. C'est comme ça. Mais c'est un peu usant et fatiguant, quand on commence en plus à craindre pour soit. Sur des détails qui font que...

Avec tout de même cette prétention absolue que j'ai d'avoir appris lors de mes années précédentes, où c'était beaucoup plus dur, et que l'on ne me fera plus parce que le Faucon est un dur à cuire maintenant. Et...
Et rien du tout en fait. Le Faucon a les mêmes défauts et faiblesses à 30 ans qu'il en avait à 23 ans. Professionnellement, relationnellement, amicalement (amoureusement ?), je n'ai finalement que peu progressé. Et quand les difficultés se font, je m'en rend compte. C'est idiot.

Politiquement aussi, je commence honnêtement à ressentir les premiers coups de fatigue. C'est normal, ça va faire combien de temps ? Un peu plus de deux mois, presque trois, que nous avons gagné les élections... J'ai l'impression que ça fait une éternité. Et c'est vrai, c'est une joie immense, c'est aussi un honneur qui fait qu'on se sent plus fort et plus beau...
Mais c'est aussi du travail, beaucoup. Une attente de beaucoup de gens, qui espèrent qu'on fera du bon travail pour eux, pour leur village. Et une attente de la part d'autres gens qui espèrent qu'on se plantera comme des grosses buses... L'intérêt général ? Non, il n'est pas là, mais certains s'en moquent... La politique a des cotés bien obscurs, et il est parfois bon de rester un peu naif, sinon on ne ferait plus rien.
Donc les premières accroches. Celles qui font comme un petit faux plat quand on roule en vélo, mal aux pattes. Rien de méchant, mais sur le moment ça fait un coup. Douloureux, fatiguant, et il faut reprendre le rythme...
Prendre le large... Quelques photos prises y a 10 jours, au large du Grau du Roi. Avec le Maire de mon ancien village, mon médecin aussi, mon deuxième papa. A des moments où la politique laisse la place à des relations humaines chouettes, parce que ce n'est pas que des coups de putes et des opportunismes égoïstes. Ce n'est pas que conflit et trahison.
Professionnellement également. La semaine dernière était chez moi mon premier patron, le Directeur Technique du groupe où j'ai commencé ma carrière. Et on a mangé le barbecue et bu du Tavel. Avec mon premier supérieur hiérarchique. Les relations humaines fortes et franches sont possibles, dans le travail aussi.

J'aurais envie de partir en ce moment. Me changer l'air. Tout laisser tomber, momentanément. Avec la musique "Calling" dans les oreilles, pourquoi pas. Générique de fin du spécial mais excellent dessin animé "Baccano". Et une musique dont j'aime le ton, le ryhtme calme, et la voix qui chante. J'aurais pu mettre en première musique une de mes chansons japonaises préférées, mais non. Je mettrai l'excellent "Akatsuki no Kuruma" en ligne un autre jour...
Partir se reposer. Ne penser à rien. Parce que mes vacances à la montagne de fin Mars, une semaine après les élections, n'étaient pas suffisamment reposantes : l'esprit trop perturbé, trop encombré. Trop fatigué.

Ca ne sera pas vraiment pour ce weekend, quoique le Forez est chouette, et les vaches sont agréables. Mais partir. Simplement. Pour revenir encore plus fort.
Ca serait bien d'être une mouette...

vendredi 30 mai 2008

Sarkozy à la finale de la Coupe de France, et Cissé... (oui, du foot quoi)

Un simple son. Extrait du dernier "On Refait le Match" sur RTL. Le café du commerce animé par Saccomano dont je suis plus que fan (accro, oui...)



Rien à rajouter. Sarkozy et la finale de la Coupe de France de football, ben ça non plus c'est pas ça. Pauvres traditions...

Sur Djibril Cissé, un copier-coller prémonitoire. Une brève de l'excellent site "les cahiers du football", concernant le match France - Equateur de mercredi soir. Quelques heures avant l'annonce de la liste des 23, et donc de l'éviction de l'attaquant marseillais aux cheveux bizarres :
Après l'épopée de 2002, la suspension de 2004, la fracture de 2006 et le trentième homme de 2008, que va bien pouvoir inventer Djibril Cissé en 2010 pour enfoncer définitivement José Touré au classement du plus grand scoumounard de l'histoire des Bleus?
Rien à rajouter, la prémonition des cahiers a été excellente...

Sur Gomis ? J'avais tout dit l'an passé sur ce que je pensais de ce garçon, et de ce type de mentalité. Maintenant, le footballeur est brillant, il y a du Drogba en lui. Et je me dis que la nature humaine peut toujours s'améliorer, il est jeune encore. Mais était ce la peine de récompenser ce type de mentalité et de comportement ? Je me poserai toujours la question...

mercredi 28 mai 2008

La hausse du pétrole et ses "drôles" de conséquences...

Internet est une merveilleuse fenêtre ouverte sur le monde qui nous entoure... Après avoir commencé la journée et ce billet par cet eiffelesque cliché, penchons nous sur ce que nous offre sa boite mail de bon matin...

Un mail de la mailing de Cadremploi. Inscription qui date de l'époque où je cherchais un boulot de manière active, mais comme la qualité de leur billet m'intéresse, je la reçois toujours. Et là, le salarié dans les énergies nucléaires et renouvelables que je suis lis le titre de dépêche suivant : "Pétrole : un grand gisement d’emplois".
Bon, question titre c'est pas le Canard Enchainé mais c'est pas mal. Pas plus d'avis que ça, sinon que finalement la hausse de la demande implique un besoin de ressources pour travailler dans ce secteur...
Jeunes ingénieurs, partez à la conquête des nouveaux gisements de pétrole !

Sinon, dans le genre les conséquences de ces hausses de prix du baril, qui met l'essence au niveau d'un produit de luxe, un mail (non sollicité celui là) reçu ce matin qui m'a scotché... Total met en vente des "chèques cadeaux carburants" ! Avec l'accroche choc suivante : "Avec le chèque carburant Total, offrez des kilomètres de liberté !". C'est beau...
Pas d'avis là dessus. Juste de la surprise. Je connaissais les chèques cadeaux FNAC et Décathlon... Qui avait pour but de "se faire plaisir". Un cadeau quoi. Là, l'essence devient officiellement un "cadeau", un "truc pour se faire plaisir". Pour "s'offrir des kilomètres de liberté".

Personnellement, l'essence me sert d'abord à aller travailler le matin et à rentrer chez moi le soir. Accessoirement, ce week-end, à aller à un repas de belle-famille (des kilomètres de liberté pour aller voir les vaches de le Forez ^__^). Un "cadeau" ? Je ne sais pas...

Impression que les comportements de consommations et de consommateurs sont en train de changer... Moi, ce soir comme il fait beau, je rentrerai en vélo. Je l'avais acheté en parti avec des chèques cadeaux FNAC...


Edit 15h : Decathlon et pas FNAC pour le chèque cadeau et le vélo... Bon, ben je vois que seule mes boulettes bêtes font réagir, plaisant c'est... (^____^)