samedi 16 août 2008

Coupo Santo, avant de partir en vacances...

Simple Coupo Santo (qui ne s'applaudit pas, comme tout hymne...), avant de partir en vacances...

De votre part, j'embrasserai les vaches du Périgord. je flânerai dans les rues de Brive, Sarlat et Bergerac, avant d'aller me reposer sur les plages basques.

Et nous reparlerons des choses qui emmerdent, qui énervent, qui font soupirer, ou sourire, ou de la peine...
A bientôt.

vendredi 15 août 2008

15 Août à Roquemaure... (recyclage)

Recyclage d'un très vieux billet : 17 Aout 2005... A cette époque là, mon blog était encore plus confidentiel qu'aujourd'hui. Je venais néanmoins de découvrir comment mettre des photos sur le blog, c'était bien.
A cette époque, mon blog n'avait pas le même objectif qu'aujourd'hui. Mais en ce jour de 15 Août où, normalement, une ancienne amie très chère (celle du "lendemain du feu d'artifice...") viendra partager un chouette moment en notre compagnie, je n'ai pas forcément envie de penser à une personne qui a été aux origines de mon blog...
Surtout que ce 15 Août 2005 était le lendemain d'un jour important pour moi : l'arrivée définitive de Falconette dans le sud. Quel meilleur accueil qu'un 15 Août roquemaurois ? ^___^

Juste envie de remettre en ligne un vieux billet. 2005, 2008, le 15 Août verra quand même des taureaux s'amuser dans le centre du village, et le pastis coulé de l'arrosoir avant l'aïoli du club Taurin local.

Dans quelques heures, le 15 Août de Roquemaure redeviendra cette réalité annuelle, certes éphémères, qui m'est si chère. Et demain, nous pourrons vraiment partir en vacances...

17 Août 2005
Les festivités Roquemauroises du 15 Aout se sont terminées hier par le feu d'artifice traditionnel, cloturant 4 jours de fêtes festives et bien gardoises. L'an passée, des "incidents" ont émaillé cette fête... Cette année, ce fut un plaisir réel. Tous les ingrédients semblaient réunis pour me souhaiter, avec faste, le début de mes vacances, et le début, aussi, d'une nouvelle vie.

J'aime la fête de Roquemaure. Mes premiers souvenirs, je les ai vers 15, 16 ans... J'ammenai ma mobylette chez mon ami à Roquemaure. Inconsciemment, j'avais certains espoirs de jeunesse... Ce sera le lendemain d'un feu d'artifice qu'un évenement personnel cher à mon coeur s'est déroulé. J'en ai déjà parlé dans ces lignes...

Les photos qui agrémentent ce modeste petit article proviennent de la journée traditionnelle du 15 Août. Ce jour là, Roquemaure rappelle - se rappelle - ses origines. Provençale et gardoise. Les taureaux envahissent les rues et places du village. Nous avons eu droit, cette année, à de superbes bêtes. Et la pena de l'Ardoise, au nom provençal inécrivable, rythmait cet "Enciero" typique du 15 Aout. Le but de ce "jeu" (car c'est un jeu) est de toucher la queue du taureau. Le téméraire y parvenant empochant la mise dument annoncée par le speaker. Folklore me dirait vous ? Oui, et alors ?

Ensuite, c'est d'un pas léger (quoiqu'un peu tremblant, les restes du kir offert au Ministre Estrosi en visite à Roquemaure la semaine passée ayant fait une breve apparition...) que nous allâmes au repas du "Club Taurin Paul Ricard (observez l'insistance de ces deux derniers mots) de Roquemaure". L'Aioli et le pastis nous attendaient...

Là encore, Folklore, trandition. Et surtout une table d'amis avec qui on aime bien boire, manger, refaire le monde, (et accessoirement et modestement canton). L'arrosoir à pastis passait de tables en tables pendant que la pena jouait des airs locaux et provencaux. Puis, avant de tremper nos bouches dans ces délicieux arômes anisés, qui ne sont jamais autant meilleurs qu'en de pareilles circonstances, l'orchestre joua la "Coupo Santo". Et tout le monde se leva... (même la stéphanoise à coté de moi et qui ne comprenait pas exactement ce qui se passait ^___^). L'hymne provençal qui me donne malgré tout quelques frissons. Folklore là encore ? Exactement. Mais qui le cache, qui le regrette, qui le déplore ? Surement pas moi...

L'aioli se passa divinement bien... Le vin de pays gardois coulait à flot ("Roqua Maura" était son nom, divin nectar le rosé...). Puis, c'est d'un pas beaucoup moins léger que nous passions, vers 16 heures, de la table aux Arènes à coté. Pour la "course camarguaise". Le but du jeu est, pour les "razeteurs" (espèces d'èphebes tout de blanc vétus, sautillants et bondissants), de couper le bout de ficelle se trouvant (comme c'est dommage) au niveau de la corne d'Aldébara... euh du Taureau.

C'est vers 18h30 que nous sommes rentrés à la maison. Et pour moi la journée se termina à 19 h, m'endormant sur ma couette comme le chien de la photo un peu plus bas... Dur weekend (pieds paquets à 8h le samedi matin, jamais couché avant tard dans la nuit...), mais quel beau weekend.

Quel beau weekend car j'aime bien ces festivités locales. Festivités où je connais tout le monde. Festivités où je me sens chez moi. Parce que, quelque part, je suis chez moi. J'ai adoré Lyon, Marseille m'a aussi bien accueilli... Mais je suis un gardois provencal. J'ai élé élevé par les cigales et j'ai grandit au même rythme que grandit la vigne. Je ne suis pas un afficionado du pastis et préfererai toujours ma bouteille aux Bons Enfants que l'arrosoir du club Taurin, et pourtant je l'apprécie.

C'est bien d'avoir des racines. Les miennes sont ici. Je ne l'écrit pas avec le lyrisme adéquat, peut être, mais en tous cas... En tous cas même si je traverse le Rhone pour aller en pays Vauclusien, au pays des Papes, je sais que je ne serait pas bien du pays des taureaux, des bonhommes au gros ventre avec la moustache et la chemise carmaguaise. Je sais que je ne serai pas loin du pays de la féria et du pastis. Je sais que je serai en plus en bonne compagnie...

Car se souvenir de ses racines, de son passée, n'est ce pas ça qui permet d'aller, au mieux, vers l'avant ?

mercredi 13 août 2008

Courir de Montfaucon à Roquemaure, avant la fête...



Je sais que ce n'est pas demain la veille que l'adjoint Romain Blachier me remettra la coupe du semi marathon de Lyon... Et j'ai encore beaucoup d'effort et d'entrainement à faire pour y prétendre, un jour peut être...
En tous cas, en ce mercredi après midi de vacances et d'avant fête, le jogging matinal m'aura fait un bien fou. Physiquement d'abord, même si cette après midi m'est difficile. Mais moralement, après des emmerdes d'installations de Vista, c'était un régal.

Etre un peu loin de certains règlements de compte sur le web entre Kiwis et LHC (deux réseaux dans lesquels je trouve des bloggueurs attachants et de grandes qualités), et aller courir entre mes deux villages.
Roquemaure (photo du dessus), et Montfaucon (photo du dessous). Elu de l'un après l'avoir été de l'autre au mandat précédent, avec un portefeuille intercommunal qui me permet de travailler pour les deux. Les villages qui m'ont vu grandir, en maternelle et primaire pour l'un, collège pour l'autre. Et qui m'auront vu évoluer.
En courant, j'avoue avoir eu ce matin un moment agréable d'auto-satisfaction... Agréable de penser avoir un peu pas trop mal réussi sa vie, extra professionnelle en tous cas (la personnelle est bien réussie). L'œil de Moscou se délectera peut être de mon léger moment de prétention, mais savoir que ma grand mère (de Montfaucon) et son frère, mon oncle (de Roquemaure) sont fiers de moi, c'est la plus belle des victoires. Et la mienne, d'être - modestement - reconnu "chez moi".
Et c'est vrai que j'essayais de comprendre quelles sont les bonheurs de parachutés comme Douste Blazy, Perben, Dutreil, Guigou, Lang ou Voynet... Etre élu (ou pas), à l'issu d'un parachutage dans un endroit 'facile', au détriment d'enfants du pays. Et finalement avoir le pouvoir de gérer quelque chose de grand, certes.
Mais aimerais je être maire de Nîmes ou de Lyon ? Que Fournier et Collomb (ainsi que mon ami Romain) se rassurent : je préfère être prince chez moi que courtisan dans la grande ville.

Les vacances servent aussi à parler d'autres choses que de trucs sérieux. Quoique ses racines, c'est quelque chose qui n'est pas forcément futile...
Un mot, tout de même, sur la musique. C'était celle qui passait dans mon Archos alors que mes pas me faisaient franchir la frontière entre mes deux villages. "Your Love", Un générique de fin du dessin animé Blood+, chantée par la délicieuse Angela Aki (dont j'espère voir un jour sa carrière dépasser les frontières de l'archipel nippon, sa voix est adorable...).

C'est calme, mais ça donne un peu le ton à mon état d'esprit quelques jours avant le départ (le vrai) en vacances. Et quelques heures avant le début des fêtes de Roquemaure.

mardi 12 août 2008

Pendant ce temps, à Véra Cruz...

(ou plutôt à Saint Mitre les Remparts), s'amusent les petits chats...

Billet volontairement ininterressant. De vacances. Où il pleut. Où la France ne brille pas aux jeux olympiques (la faute à Sarkozy clamera sans doute une certaine opposition ^__^). Et où je m'emmerde incroyablement à faire correctement fonctionner mon nouveau PC portable, un magnifique DELL fonctionnant sous Vista...
Pléthores de problèmes. Et quand je cherche les solutions sur les différents forums, une armée de très malins, sans doute pas très vieux, n'ont que comme seule réponse cette dernière : "mais Vista c'est de la daube !".

Oui, de la daube sans doute, mais elle marche comment ? J'ai un dock pour récupérer mon moniteur et mon clavier, il marche une fois sur trois. J'ai un jeu, il fonctionne bien sur portable, et écran bleu si je le passe sur mon moniteur. Et j'ai pleins de logiciels que me mets DELL (McAfee, le support center...), et aucun ne s'enlève correctement.
Je n'ai "pas les droits", alors que je suis le seul utilisateur... Et que j'ai payé une somme certaine pour avoir ces droits...

Enfin, pas grave. Vacances, j'ai le temps. Entre deux réunions en mairie, je planterai du gazon, et j'appellerai Dell. Soupir quand même...
Et un petit chat qui joue avec un lapin... C'est mignon, plus en tous cas...

dimanche 10 août 2008

Il faut lire ami public, tu vas t'évader... (tag)

(toujours nul sur les titres...)
Triplement taggué le faucon... la vallée rhodanienne m'aura été fatale : du nord au sud, Lyon avec Romain Blachier, Valence avec Sublimette, pour finir en Arles avec l'ami Rimbus. Tout trois m'ont morpionné, avec plaisir remarquez.

Recopions le jeu du tag : "1- citer la personne qui vous a "tagué" 2- indiquer le règlement 3- choisir un livre, l'ouvrir à la page numéro 123 4- recopier à la 5ème ligne, les 5 lignes suivantes 5- indiquer titre, auteur, éditeur, année d'édition 6- taguer 4 personnes et les prévenir sur leurs blogs"

Ok, prendre un livre... Ne trouvant plus la biographie de Basile Boli dans ma bibliothèque, je vais prendre le volume des "C'était de Gaulle" d'Alain Peyrefitte qui m'avait le plus marqué. Le deuxième, lu dans ma chambre d'étudiant lyonnais, en deuxième année d'école d'ingénieur.
Ce tome, sous intitulé "la France reprend sa place dans le monde", traite de la période 63 à 66.

Et donc la page en question est celle ci (ça tombe bien : ça commence sur un début de paragraphe...)
"A la fin du conseil, pendant que le Général serre les main, Pompidou me fait de vifs reproches : "Il faut lui épargner ces coups de sangs ! J'avais gommé ce sujet. On ne sert bien le Général qu'en lui cachant certaines choses. Il n'a pas besoin d'excitants, mais de tranquillisants. Ne vous conduisez pas avec lui comme Debré. Faites comme moi, calmez le".
Cinq lignes, un paragraphe complet : bien tombé le Faucon sur ce coup là.

Allez, des copains qui vont adorer, j'en suis sur, ce tag. (J'aurais bien transmis le mistigri à une ancienne amie littéraire, mais bon le terme "ancien" fait que ça serait mal venu...)
Je pense que Brigetoun, Arnaud Clément (de Gaulle c'est pris ^__^), Séville82, ma copine Internecivus Raptus (plus court que ton tag celui là, mais je le ferai !), le sympathique lyonnais Magicien d'Ox (quand il rentrera de congés), et la copine Alaiya, se feront un plaisir de jouer à ce jeu.

Bon dimanche (c'est bien les vacances... :) )

vendredi 8 août 2008

Vacances, sport, football et soupirs...

(toujours mauvais dans les titres je suis...)
Vacances ce soir. Et départ pour le Périgord et ensuite Pays Basque en fin de semaine prochaine, après les festivités de Roquemaure. Et comme le chien, envie de plus rien…


Alors j’aurais pu parler du 8-8-8 à 8h8, heure de Pékin. Mais même si j’avoue que je tenterai une vision sur le site de France Télévision tout à l’heure, je ne ressens aucune excitation devant les J.O qui arrivent. J’aime le sport, mais là non. Pas intéressé. Je suppose que ça viendra avec les épreuves débutant, mais là, non, rien. Fatigue ? Oui, déjà. Lassitude devant les polémiques politiques ? Même pas.
Il y a une autre excitation, en plus des vacances qui arrivent. C’est que demain soir commence la saison de Ligue 1 de football, et que malgré Orange TV, Marseille se déplace demain à Rennes. Et ça m’excite drôlement plus !

Entre une finale olympique du 100 mètres et le Saint – Etienne – Sochaux ou le Marseille – Auxerre, mon choix n’est pas en faveur du premier…

Je pourrais soupirer devant Nicolas Sarkozy qui, en affirmant qu’il «parlera de tous les sujets à Pékin », continue à nous prendre ouvertement pour des ânes (et j’en ai marre de me faire prendre pour un âne par mes dirigeants, tels qu’ils soient), mais même pas. Je pourrais hurler contre la hausse de l’électricité, mais là encore pas aujourd’hui.

Non, j’ai envie de prendre le large. J’ai envie de partir, ce que je ne ferais pas encore aujourd’hui. Quelques réunions de mairie et communauté de communes la semaine prochaine, des entretiens d’embauche, des réunions de travail pour préparer des transferts de compétence et des projets à lancer début septembre… Du blabla, du technique, du pas sexy du tout. Et pourtant ça me plait, et ça m’aère… Ca me fait même un bien fou.
Pour autant, ces vacances tombent à pic, car cette année fut dure. Quelques longs week-ends ci et là n’ont que peu apaisé ma fatigue bien réelle. Difficultés au travail cette année. Et donc une campagne électorale réussie mais d’une rare violence, avec au bout une victoire mais aussi des déferlements de haine bien peu républicains à subir. Je n’en parlerai pas ici, je ne veux pas parler de ces affaires là sur mon blog, encore moins de ce que je ressens (oui, l’œil de Moscou ^__^). Mais la face noire de la politique locale est bien noire, et la nature humaine n’a pas que des cotés grandioses.
Toujours regrettable… Et ça fait du mal à l’intérieur, mais on grandit parait il.
Tout au plus puis je évoquer un blog que j’ai visité par hasard, Cecidit qu’il s’appelle ce blog. J’aime bien les blogs qui parlent des blogs avec recul et qui relativisent avec le sourire certains errements de cette blogosphère qui n’est rien, mais dont nous faisons partis.
Deux billets qui j’ai adoré. D’abord un portrait de bloggueurs qui est à savourer avec un bon verre de rosé de Provence et quelques olives. J’ai retrouvé pleins d’amis virtuels. Et un deuxième billet qui relativise notre « statut de bloggueur obsedé par Wikio et ses sbires… ». Délicieux avant de partir en vacances.

Et quand même citer la chanson qui accompagne ce billet de départ. Chanson japonaise, encore une fois, que j'apprécie beaucoup : Lion, deuxième générique du dessin animé "Angel Heart". La suite du célèbre Nicky Larson...
Oui, je regarderai des dessins animés aussi en vacances...

Je serai encore un peu là la semaine prochaine, à parler foot, à m’énerver peut être. Et puis ensuite je monterai voir les vaches corréziennes, et je prendrai le large. Vivement tout à l’heure !

mercredi 6 août 2008

Blogguer au mois d'Août ? Y a de quoi dire pourtant...

L’an dernier, Eric Mainville avait posé cette excellente question : « faut il blogguer au mois d’Août » ? Sarkozy est dans sa belle famille sur la Côte d’Azur, les ministres sont en vacances (eux…), et en plus Renaud Dutreil vient de quitter la politique (sniff, un parachuté qui a eu les yeux plus gros que le ventre… de son départ la politique en sortira grandie).
Alors, bloggueur au mois d’Août ? Mon Google Reader est d’un calme soupirant. Et je n’ai pas l’impression que foule se précipite sur les blogs en ce moment. Alors à quoi bon ?

Il parait qu’on peut faire des scoops, et ainsi se générer un trafic et une réputation d’enfer. Je ne tiens pas u blog pour ça à vrai dire, même si ça me fait toujours sincèrement plaisir d’avoir des personnes sympathiques qui viennent se perdre dans ma maison. Mais là n’est pas l’objectif pour moi.
Cela permet aussi, à certains, de poster des trucs amusants. J'ai beaucoup apprécié le joujou de CaRéagit, dégageant des jolies choses à partir de mots des phrases. C'est sympa.

Le mois d’Août est pourtant riche en actualité… Enfin, actualités ? Conneries grasses plutôt !

Gras comme cette nouvelle application de la trinité française : commissions – taxe – loi. En rajoutant une nouvelle mamelle à cette plaie nationale : la tentation d’extrémisme hygiénique.
Y a trop de personnes avec un peu trop de kilos au niveau du ventre. J’en ai été plus jeune, et aujourd’hui encore j’apprécierai avoir un corps plus svelte et beau (mais passons). Comment faire pour résoudre ce problème ? On crée une commission. Qui émet un rapport. Et kékildit ce rapport : il faut mettre une taxe sur les produits gras et les alcools… Mais c’est bien sur…

Caricatural de bêtise. Scandaleux même. Alors je vais me ré énerver avant midi. Je vais hurler contre ceux qui veulent me faire du bien malgré moi. Je vais hurler contre ceux qui veulent nous empêcher de prendre du plaisir en mangeant, en buvant, en fumant, en baisant, etc, etc… J’ai envie de saucissons qui pendant dans la cave comme faisait la grand père de falconette dans le Forez. J’ai envie de fromage fait dans les fermes à l’ancienne. Et merde aux paillasses et sales blanches pour faire de la bouffe sans goût et sans histoire.
Et surtout j’en ai marre qu’on brandisse la taxe pour aller contre l’irresponsabilité des gens. J’étais gros, ben je me suis pris en main, j’ai fait un régime, j’ai fait du sport, j’ai arrêté de manger n’importe quoi. Et quand on est parent et qu’on a des gosses, peut être fait on ce que les miens n’ont pas fait : on les surveille, on ne les gave pas de McDo etc…
Et qu’on arête avec le prix des aliments. Ca ne coûte pas des prix de tarer de manger des produits frais, bien moins chers qu’un steack frittes gras ou qu’un McDo qui fait « plaisir aux enfants ». Ca ne coûte pas cher d’aller marcher plutôt que de prendre la voiture pour faire un kilomètre. Ca ne coûte pas cher que les enfants aillent à l’école à vélo, aille faire du sport. Courir, ça ne coûte rien et ça fait du bien.

Et sur l’extrémisme hygiénique, on va tous mourir de toutes manières (c’est con mais ainsi va la vie : à la fin ben c’est fini…). Mourir en bonne santé parce que le gouvernement et la commission européenne nous auront privé de tout ? Ben merde… Pauvre en plus nous finirons puisque ça va taxer...

Et si on baissait les taxes sur les produits frais et légumes plutôt au fait ?

Irresponsabilité on parlait… Comme ces parents qui laissent leurs gosses dans la voiture… Mon copain Lomig trouve cela, à juste titre, « insupportable ». Ca n’a pas de mots assez forts pour moi, oublier son gosse. Et ben hier, dans le Vaucluse, un pareil drame a failli se reproduire.
Faut il créer une commission qui pondra une loi instaurant une taxe sur les parents cons ?

Pour finir, sourions sur le sein que Berlusconi ne veut pas voir… Enfin, sourions… l’extrémisme moral après celui hygiénique, ça commence à me courir grave. Terrifiant ? Pas autant, je trouve, que les conneries de commissions et de taxes pour nous faire du bien…
Enfin, même en Août, l’INSEE dit que les français travaillent finalement pas si peu que ça : bonne nouvelle, non ?

Bloguer au mois, avant de partir en vacances… Fin de semaine pour moi. Et fin de semaine prochaine pour le grand départ : on aura le temps de se revoir d’ici là…

lundi 4 août 2008

Question sur une libération

Réflexion simple. Suite non pas à la libération conditionnelle de Nathalie Ménigon, ancienne d’Action Directe, mais aux soutiens qu’elle a reçu, et divers appel à sa libération, au nom d’un humanisme éminemment respectable. Après les mêmes mouvements, quelques mois plus tôt, pour demander la grâce en faveur de Joelle Aubron.
Je n’ai pas un avis défavorable sur sa libération, mais là encore ce n’est pas la question.

Je me demande simplement si nous aurions vu les mêmes mouvements demandant sa libération si nous avions affaire, en lieu et place de militants d’Action Directe, à des militants de mouvements d’extrême droite. Est-ce que le collectif « Ne Laissons pas Faire », qui a mené un combat louable, aurait eu le même activisme militant si c’était des anciens membres de factions d’extrêmes droites qui étaient dans cette situation ?
Et je pose la question sans préjuger de la réponse. Peut être que oui, peut être que Libération et l’Humanité auraient agi de même.

Personnellement, je ne sais si j’aurais milité pour la libération d’activiste d’extrême droite. Peut être parce que je n’aurais pas non plus était du combat pour la libération d’activiste d’extrême gauche…
Pour autant, puisque la question peut m’être posé, je n’ai pas grand-chose à redire des libérations de Ménigon et Aubron. Il y a une loi, la loi Kouchner, qui est humaine. Et je pense qu’il est illusoire de penser qu’on peut combattre la violence et le mal par la violence et le mal.

De même, je pense que la possibilité de rédemption est un droit humain inaliénable. C’est en partie pour ça, et parce que je pense que l’homme n’est pas habilité à avoir droit de vie et de mort sur un de ces semblables, que la peine de mort me semble être la plus mauvaise des solutions.
Mais parce que je pense que la rédemption est importante, je regrette, en tant que citoyen et humain, qu’Aubron et Ménigon n’aient fait preuve d’aucun remord quant à leur geste. Et de ce point de vue, leur libération, et les soutiens qui les ont accompagné, me laissent un goût amer.

Un simple billet posant, finalement, qu’une simple mais difficile question.
Avec par contre une conviction forte. Je n’apprécie (pour ne pas employer le mot « détester ») ni l’extrême droite, ni l’extrême gauche. Parce que je ne vois pas de différence dans ces deux extrêmes, et que je pense qu’aucune haine n’est légitime.
Un simple avis de ma part. Et une interrogation…

samedi 2 août 2008

Le Palais des Papes d'Avignon, et soupir d'un samedi ordinaire



Encore une fois tristesse de n'avoir pris, hier soir en Avignon, mon appareil à photo... Le palais des Papes, quand la nuit d'été vient juste de tomber, est à pleurer tant c'est grand et beau...
Donc je recycle des photos d'Avignon, et du palais des Papes... Photos qui datent de, déjà, trois étés et quatre automnes...
La musique qui accompagne le billet, pour ceux qui veulent appuyer sur "play", est plus récente... Dessin animé Code Geass no Lelouch, qui est un bijou qui touche le gaulliste que je suis, pour pleins de raisons... Et la chanson, "stories", chantée par le groupe Ali Project, arrive à m'émouvoir. Pourquoi ? Soupir...

Si j'imagine bien que mon amie de blog Brigetoun ne m'en voudra pas de poster des photos d'Avignon, et parler brièvement de cette merveilleuse citée, elle soupira peut être en sachant que je n'ai pas vu de théâtre hier soir... Non, je suis allé plonger dans une douce et belle nostalgie étudiante en allant voir le film "X Files Régénération".
L'étudiant lyonnais que j'étais avait découvert X Files entre la MathSup et la MathSpé. Je crois après à la fin de la déjà troisième saison. J'avais un ami Montfauconnais qui enregistrait, sur VHS, les épisodes qui passaient sur la 6. J'avais donc à ma disposition une bonne soixantaine d'épisodes de 51 minutes, à essayer de regarder dans l'ordre de préférence...

Ca faisait beaucoup de VHS : le dvd, et à fortiori le divX, n'étaient pas tellement présent en 1996...
En fait, ce premier message d'août ne cherchera pas bien loin... Je laisse le soin à chacun ayant envie de politique et de réflexion sur le tout et le rien et le sarkozysme, à aller chez mes collègues du réseau LHC. Aujourd'hui, je crois que je n'y arriverai pas, à parler politique.

Même parler politique locale. Je sais que certains viennent ici, via des mots cléfs bien choisis, et depuis des lieux proches de chez moi, pour voir ce que je vais dire sur ce qui se passe localement chez moi. Cela m'amuse un peu, parce que je sais que ces gens là ne sont pas forcément mes amis, et ne me veulent pas que du bien. Cela m'amuse, mais pas tant que ça en fait...
Je me poserai plus tard la question, ici, une nouvelle fois, de ce que je peux dire ou non sur ce blog. Il y a Falconhill, le pseudo. Et derrière il y a la personne réelle. Qui est pleins de choses, évidemment. Mais aussi élu local.

Et aussi enfant de Provence et du Rhône. La capitale, la mienne, ce n'est pas tant le Nîmes de mon Gard (qui a mal débuté en Ligue 2 hier soir ;__;), mais plutôt la vauclusienne Avignon. La cité des Papes...

Un billet pour ne rien dire. Sinon regarder le Rhône couler au pied de ces belles pierres chargées d'histoire...

jeudi 31 juillet 2008

Quelles victoires ?

Amusant la lecture du Figaro sur le web ce matin. Deux articles se télescopaient bizarrement...
Le secrétaire d'Etat à la consommation Luc Chatel se félicite que "de grandes batailles aient été gagnées". Et dessous, un titre expliquant que les français avaient boudé les soldes...

Allant plus loin dans l'interview de Chatel, on voit de quelles batailles il parle. Des batailles "idéologiques" ont été gagnées par la majorité parlementaire. Et le porte parole du gouvernement en est ravi. Youpi.
Bataille idéologique... Le dogme, toujours. Celui qui permet d'éviter de réfléchir et de rechercher l'efficacité, le bon sens... "Bataille idéologique"... Ainsi, tout n'est que idéologie. La raison est ailleurs, pas en politique en tous cas...
Que dirons nous dans 10 ans ? Aujourd'hui, à droite comme à gauche, la principale critique faite à Aubry et sa loi sur les 35 heures était son coté dogmatique et idéologique, sans concertation, sans réflexion. Demain, nous dirons la même chose sur les lois Bertrand voté la semaine dernière : idéologique et autoritaire.
1998 - 2008, rien n'a changé finalement, et l'histoire repasse les plats, les mêmes bêtises...

Luc Chatel est heureux, des batailles idéologiques ont été gagnées. Le chômage remonte, de plus en plus de français ne peuvent partir en vacances, et ceux qui y sont ne consomment plus. Les français n'ont pas le moral, mais Luc Chatel est heureux : des batailles idéologiques ont été remportées.
Tant pis pour celles, nombreuses, qui sont plutôt en train d'être perdue... En se demandant si elles ont commencé à être menée...

Soupir

Edit 19h : je cite Internecivus raptus, qui cite l'excellent Jean-François Revel sur son blog : "Idéologie: mélange indissociable d'observations de faits partiels, sélectionnés pour les besoins de la cause, et de jugements de valeur passionnels, manifestations de fanatisme et non de la connaissance."

mercredi 30 juillet 2008

La trinité française pour résoudre ses problèmes...

En France, lorsque apparaît un problème, trois solutions s’offrent à nos gouvernements. Créer une commission, écrire un texte de loi, engendrer une nouvelle taxe.
Cette accumulation de taxe, de commissions (qui servent à placer les gens « importants » qui n’ont ni mandat, ni grand-chose à aire en ce moment), de loi, alimente la mythologie française et les bonnes blagues sur notre pays de nos amis outre-frontières. Ubuesque souvent, efficace on cherche quand.

France Télévision ne doit plus avoir de pub ? C’est le Président qui l’a décidé… Donc on crée une commission, et une nouvelle taxe, une de plus.
Des chiens mordent les enfants ? On crée une nouvelle loi. Il en existait pléthore avant, qui auraient pu être applicables, mais non…

Hier, la sécurité sociale en déficit depuis que j’ai le souvenir d’avoir conscience du monde qui m’entoure, a trouvé la solution radicale, nouvelle, révolutionnaire, de « rupture », qui va la sauver. Création d’une nouvelle taxe sur les mutuelles de santée, en voilà une idée qu’elle est novatrice !
Je ne parlerai pas du burlesque (et de l’efficacité non prouvée) d’une telle mesure. Les observations estivales chez « Ca réagit » et « Echo politique » donnent la pleine mesure de mon ressenti devant cette gouvernance, bien loin de la rupture promise…Et expriment tout le mal que je pense de cette mesure, qui témoigne soit d'une mauvaise foi incroyablement méprisante de nos gouvernants, soit d'une naïveté confondante et coupable. Au choix.

J’aurais envie de parler de ce désir que j’ai de voir une politique « globale ». Réforme de l’Etat, réforme des modes de fonctionnement, de financement. Ne pas créer d’artificielles dépenses supplémentaires lorsque des économies sont faites. Et cesser de voir les problèmes caisses par caisses, sujets par sujets. Tout se tient.

Enfin, tant que notre salvatrice trinité « taxe – commission – loi » continue à bien se porter, soupirons ensemble…

PS : Pourquoi une girafe en image... ? Je ne sais pas, mais j'ai pensé à une girafe ce matin, je trouve cet animal joli et rigolo... Et puis voilà... J'aurais pu mettre des shadoks, j'ai préféré une girafe, mais je trouve la girafe plus intelligente que le shadok pourtant...
Ouais, cherchez pas le pourquoi de l'image...
PS bis : oui, je suis nul en titre, je sais... (soupir...)

lundi 28 juillet 2008

Révision constitutionnelle, "convictions profondes" et "intêret général"...

Le congrès de Versailles du 21 Juillet a montré, une nouvelle fois, combien notre classe politique était d’un bien triste niveau. Fonctionnant sous une logique de défense de ses propres intérêts (partisans, personnels), et non de défense de ses convictions, et/ou de l’intérêt général.
La question qui était posée était de savoir si le projet de réforme de la constitution allait ou pas dans le sens de l’intérêt général. Personnellement, je n’ai pas d’avis là-dessus, et ce pas sur ça que porte mon soupir du jour. Mais plutôt sur le reniements de chacune et chacun dans cet hémicycle, qui m’a une nouvelle fois démontré combien la politicaillerie était une plaie de notre société…

Prenons à droite par exemple. Des personnes comme le Dr Debré, de Charrette, Tron ou Mariton, voulaient voter non. C’était leur choix, respectable. Ils ont voté oui. Pourquoi pas ? Sauf que quand on leur demande pourquoi, s’ils ont trouvé des points positifs, finalement, à cette réforme, ils ne répondent pas oui…
Mais ils répondent qu'il ne voulaient surtout pas voter avec la gauche contre le président de la République. Parce que Ségolène Royal aurait une victoire s’ils avaient respecté leur « conviction profonde ». Et que finalement, mieux vaut une non victoire de Ségolène Royal que de respecter ses « convictions profondes ».
Etre élu dans l’intérêt de la nation, toujours…

A gauche aussi c’est remarquable. Le Parti Radical de Gauche voulait voter contre. Finalement, on rajoutr à la hussarde un alinéa comme quoi, à partir de 15, on peut faire un groupe parlementaire. Et bing, ça bascule pour finalement voter oui. Un groupe parlementaire, dans cette législature, voilà une autre chose suffisante pour s’asseoir sur ses principes. Comme quoi la constitution de la République ne vaut pas grand-chose…
Le Canard Enchaîné raconte aussi l’histoire de la députée d’outre mer PRG Chantal Berthelot. Qui finalement donnera son vote au oui pour s’être voir promise « un plan de développement pour la Guyane », en fait quelques kilomètres supplémentaires de bitume dixit l'aimable coin-coin du mercredi. Quand on dit que la constitution, et ses convictions, ça ne vaut finalement pas bien cher…

A gauche toujours. Voter non. Pourquoi, la réforme est mauvaise ? Non, « elle ne va pas assez loin ». Ah ? Donc il vaut mieux faire du surplace ? Même pas : « voter non, c’est infligé une défaite à Sarkozy ». Mais est ce la question ? Non, mais tant pis, l’important est la victoire de son camp. Ses convictions et l’intérêt général, là encore, on verra plus tard.
Je sais, c’est ça la politique…

Je ne sais pas si cette réforme constitutionnelle était ou non pertinente. Et après tout, je m'en moque un peu : je pense que ce n’était vraiment pas l’importance du moment, cette réforme. Mais ces petits exemples montrent une nouvelle fois combien la « conviction personnelle » et « l’intérêt général » sont des notions trop souvent absentes de ces débats politiques. Ajoutons à cela l’absence de deux frères siamois « raison » et « bon sens », et ne nous étonnons pas que le moral des ménages ait encore reculé de 4 points.

Enfin, la réforme constitutionnelle est passée. Sarkozy est heureux, Lang crucifié. Tout va bien…

samedi 26 juillet 2008

A défaut des Saintes Maries de la Mer...

Aujourd'hui, ce sera repos devant la piscine. Un peu de jardinage, du foot à la télé, et c'est tout...
En plus Falconette est partie chez ses parents... Je me reposerai, seul, tout seul. Mais pas triste, non fatigué juste...
On reparlera politique demain...

jeudi 24 juillet 2008

Soupir du cadre qui vieillit, sans plus beaucoup d'illusions...

A droite, une photo de ma chambre d'hotel lorsque j'allais à la Centrale du Blayais. La Citadelle de Blayes est un magnifique hôtel qui accueillait le sous-traitant ("prestataire" comme on est appelé...) que j'étais. Ceux qui sont vilipendés par le pas forcément toujours très pertinent Borloo...

Nous sommes bien d'accord... La vue sur la piscine et sur l'estuaire de cette belle Gironde chère à Alayia évoquent les vacances... Elles me manquent, ces vacances... Et je passe plus de temps, en ce moment, sur les sites de voyage qui sur mes dossiers en cours...
Mais cette photo m'évoquent aussi le cadre jeune que j'étais, qui a fini 2005 en lambeau, et qui a du se résoudre à demander le soutien à un syndicat.
Je suis conscient d'être un privilégié aujourd'hui. Mais le cadre, jeune et déjà désabusé, que j'étais, aurait adoré écrire la lettre de la CGC suite au projet de loi sur le temps de travail...

Lettre que je copie - colle, je la trouve très belle...

Monsieur le Président,
« Je vous fais une lettre que vous lirez peut-être, si vous avez le temps… »

J’apprécie au plus haut point la fidélité à vos engagements de candidat Président. Ainsi donc je devrai travailler 235 jours au lieu de 218 auparavant selon la loi qui vient d’être adoptée. Fort heureusement, je garde le bénéfice de mes week-ends et de mes jours de congés. L’affaire ne me coûte que mes jours fériés chômés payés et mes jours de RTT, qui constituaient le maigre retour des 60 à 70 heures par semaine que j’effectue pour conserver mon job.

Certes, je ne suis pas encore aussi omniprésent dans mon entreprise que vous l’êtes vous-même au service de notre pays. Votre engagement permanent sur l’événementiel aux quatre coins du monde est stupéfiant. J’apprécie personnellement, Français moyen il est vrai, le retour en famille et les heures que je consacre à mes enfants. Il m’arrive d’aller encore à la campagne où mes parents se sont retirés frileusement ; petites retraites obligent ! Mais nous espaçons ces visites à notre corps défendant : l’essence est devenue si chère ! le pouvoir d’achat si malheureusement stagnant… Grâce à vous, je vais travailler plus et gagner plus : 17 jours valorisés de 10%… Et pourquoi pas 25% ? Pourquoi donc cette discrimination, Monsieur le Président ? En quoi est-elle justifiée. Serais-je un paria, possesseur de je ne sais quelle situation privilégiée qui mérite le laminage par l’imposition et pour le reste à vivre la portion congrue ?
Monsieur le Président, il faut que je vous dise, combien je suis en désaccord avec ces nouvelles dispositions qui seront sans doute acceptées dans mon entreprise par le seul syndicat encore présent après la loi sur la représentativité. Je gage que le dialogue aura été en l’occurrence plus facile que par le passé. Sera-t-il aussi fructueux, aura-t-il meilleure consistance, dans l’avenir ?
Monsieur le Président, votre rythme des réformes me donne le tournis et il m’arrive de prioriser les thèmes alors qu’ils sont tous importants. Mais cette loi sur le temps de travail m’interpelle particulièrement et me semble totalement inutile, inique et plus frappée du sceau de la revanche que de l’analyse fondée.

Dans ces conditions, le senior que je serai dans quelque temps n’a qu’une hâte, c’est d’échapper à la pression et au stress des conditions de travail. Comment concilier cette envie avec une nécessité économique que je comprends bien par ailleurs, celle d’équilibrer nos régimes de retraite par répartition ?

Même si je n’en suis pas à reprendre un slogan bien connu « À bas les cadences infernales », « je vous écris cette lettre que vous lirez peut-être si vous avez le temps » pour exprimer à travers elle tout le malaise d’une population laborieuse qui souffre, fut-elle de l’encadrement.
CFE - CGC"

C'est vrai qu'à l'époque, l'hotel que j'avais à Dieppe me laissait une belle vue sur la plage... Là encore, cadre sympathique, mais encore ?

J'en parle souvent ici, je suis très sensible aux "conditions de travail", d'une manière générale. Aussi, je suis extrêmement gêné aux entournures lorsque je vois la manière dont est traitée la question du travail...

La mort des 35 heures, entend on ici ou là. En tant que jeune cadre, j'étais opposé aux 35 heures, parce que je les faisais en 3 jours... Et que mon salaire ne progressait pas. Et aujourd'hui, pour en finir avec celles ci, on me demanderait de les faire en 2,5 jours ?

Je ne suis pas un homme de gauche. Mais je me sens incroyablement mal à l'aise à droite en entendant les explications de Jean-Frédéric Poisson, le député UMP auteur de cette loi. Avec un sentiment très fort : cet homme a t'il un jour travaillé en entreprise ? Peut être, je ne le connais pas, mais sans doute pas dans celle que je connais.
"Négociation", peut il y avoir négociations sereines quand Bosch menace de licenciement et délocalisation ? Peut il y avoir négociation quand tout est déjà verrouillé et décidé ? Au final, peut il y avoir négociations quand les intérêts de chacun sont autant divergeant ?

Je suis archaique, peut être. Idéaliste aussi (gauchiste ? non quand même... si ? merde alors...). Mais pour moi, la voie exprimé, en son temps, par le Général de Gaulle, celle de la "participation", me semble vraiment pertinente. Car il n'est pas possible, plus possible, que le cadre, mais aussi le technicien, l'ouvrier, se sente pressé comme un citron et ne voit aucune récompense de son effort. Quand dans le même temps son Directeur Général se vante d'avoir offert une Audi TT à sa femme pour Noël.
C'est totalement populiste ce que je dis ? Sans doute. Mais ne pas respecter ce salarié qui travaille et qui produit, c'est tout sauf libéral. Etant un libéral, je suis énervé d'entendre des Serge Dassault ou autres tenir des propos qui ne sont pas libéral. Mais plus néo-soviétiques. Un soviétisme où le pouvoir et les richesses ne seraient plus tenus par une poignée de hauts dignitaires communistes, mais par les copains de Dassault.

De mon hôtel à Nogent Sur Seine, j'avais une belle vue sur la place du village aussi... Mais j'en avais gros sur le coeur quand je me connectais sur mon ordinateur portable. J'allais sur des blogs qui me sont aujourd'hui interdits, mais surtout sur ma messagerie professionnelle. La personnelle, remarquez, m'offrait parfois de bons moments. Sauf quand... Enfin, bon...

Il m'est difficile, en ce moment, de me satisfaire de la situation globale. Ce matin, j'écoutais le maire d'une petite ville de l'est, un chiraquien, soupirant devant la fermeture de sa base militaire, 6 mois après avoir perdu son tribunal d'instance. Avec ce sentiment que des pans entiers du territoire se verront désertifier par la main d'une politique dont je me demande où se trouve l'impact positive dans la vie individuelle et collective de chacun.

Des salariés qui voient leur pouvoir d'achat se réduire drastiquement et qui ont le moral dans les chaussettes, des cadres démotivés, un classe politique, droite comme gauche, décrédibilisés et qui semblent être à 1000 lieux des préoccupations, peut être basiques, de chacun...

En tant que cadre, mais surtout en tant que citoyen, je suis inquiet. En tant qu'homme de droite, je suis inquiet de voir que le dogmatisme et le sectarisme (le même qui a fait les beaux jours d'Aubry, Guigou et Jospin) sont maintenant les leviers de la politique actuelle.

Je suis inquiet tout simplement... Heureusement que la France est jolie... Mon ancien boulot m'aura ammené dans de beaux endroits... Et cela aura fait de jolies photos pour un triste billet...

mardi 22 juillet 2008

Nuit, Lyon, hiver, Angela Aki... Soupirs hors saison


Envie d'un verre de whisky et d'une cheminée qui brule ce soir. Envie d'être en hiver. Envie aussi, peut être, d'être à Lyon. Ou dans une ville comme Saint Quentin, en Picardie, où à l'intérieur du centre ville, la chaleur des gens et de l'ambiance réchauffe de la froidure saisonnière...
Avec Angela Aki qui chante, parce que j'adore sa voix et sa musique... Le titre de sa chanson m'est également évocateur : "we are all alone". Une nouvelle fois paraphraser mon prof de technologie industrielle en MathSpé : "on né seul, on meurt seul, il faut apprendre à vivre seul (et à faire tout seul son devoir surveillé)".
La phrase, je me souviens, avait outré nombres de mes proches. CyberMamie notamment, qui avait relevé beaucoup de bêtises dans cette phrase, dont je trouve l'ironie savoureuse. Mais quelque part, même si je trouverais affreux de devoir, au final vivre seul, je me dis qu'on l'est de toutes manières plus ou moins. Et certains combats ne peuvent être menés en étant accompagné.
Ne serait ce que parce que l'autre, ou les autres, ne souhaitent pas nous accompagner pour le mener. Ne serait parce que ce combat ne peut être gagné que seul...

Enfin, était ce l'objet de mon billet ? Non, une simple divagation de l'esprit.

Pourquoi cette envie d'hiver et de chaleur intérieure ce soir ? Aucune idée. Ballade sur mon disque dur. Je cherchais des photos estivales. Et je n'ai eu réponses à mes soupirs qu'avec des images froides et hivernales, d'une fraiche pluie qui tombait pendant la fête des lumières... Alors qu'un anniversaire surprise se préparait, et que mon rôle était, entre autre, de gagner du temps... Un maximum... Avant d'être malade le lendemain, mais c'est une autre histoire...
Qui ajoute à mes soupirs. Billet inutile d'un 22 juillet froid qui appellerait plus une cheminé qu'une piscine...

Mais qui appelle en tous cas à un réel besoin de vacances et de prendre, réellement, le large...