Une petite musique qui vient de passer à l'instant sur mon Winamp, pour illustrer le billet du jour. Billet fait de lectures diverses sur le site du Monde.fr, essentiellement. Parce que ça faisait longtemps que je n'avais pas pris cinq minutes pour lire un peu la presse, en papier et sur le net. Et que j'ai pleins de petites réflexions ici et là, que je vais essayer de poser dans un billet fouilli et décousu. Triste marque de fabrique ? Sans doute...
La musique quand même... Tirée du - vieux - dessin animé
Ayashi no Ceres. Les filles adoreront ce shojo un peu cucu la praline et mielleux avec pleins de bons sentiments. Je me souviens l'avoir regardé en 2004, alors que je faisais souvent des déplacements en train pour le boulot, un boulot qui m'a donné des sacrés maux de ventre. Quand j'écoute ces musiques, ma nostalgie repart à pleins tubes. Rien à rajouter...
Ancien boulot, justement... Une interview du Monde.fr, sobrement titrée "
le stress au travail est lié au mode de management actuel". J'ai aimé lire cet article, en tant que cadre salarié, en tant aussi que manager, bien que modeste. Manager dans
le cadre de mes activités professionnelles, mais aussi de mon mandat électif.
J'avais parlé ci et là du "
management par la peur" ou du "
management par la rancune"... Je pense que ces deux modes de fonctionnement sont de plus en plus présents dans la société. Je me bats contre ces deux modes, y compris face à des amis qui n'ont pas compris qu'on pouvait tirer le meilleurs de l'arbre sans forcément mettre une tronçonneuse à coté de lui, bien en vue...
J'écrirai, plus tard parce que là pas envie
(trop fraiches certaines choses). J'écrirai, mais avec la casquette de celui qui '
est le chef'. Chef naïf sans doute, mais qui peut se targuer de quelques résultats, qu'il n'aurait pu obtenir en manageant de manière autoritaire et injustement dictatoriale...
Et j'écrirai aussi en tant que cadre salarié, en citant cet article cyniquement vrai et cruellement proche d'une réalité taboue : "
cadres : la comédie du bonheur". Tout est dans le titre...
A coté de ça, parler de
politique devient presque ridicule. Mais cela m'est toujours énervant de voir pulluler des taxes nouvelles et totalement ridicules, de la part d'un gouvernement normalement '
de droite', dont une des valeurs directrices serait de modérer celle ci, par une gestion plus rigoureuse et efficace de l'argent public.
Le RSA est une bonne idée, le financement qui en découle est scandaleux. Maintenant, on parle de
plafonnement des niches fiscales. Merveilleuse idée, mais quelles niches seront plafonnées ? Celles qui permettent aux plus riches et aux amis des amis d'être non imposable, ou celles qui permettent au français moyen qui bosse d'être un peu moins étouffé quand arrive la fin de l'été ? "Usine à gaz" est le terme qui ressort le mieux de cet article du Monde, encore dommage...
Et encore à coté de ça, la
politicaillerie ridicule et insupportable continue de plus belle. Avant les sénatoriales de ce weekend, qui restent pour moi l'incarnation même de ces jeux politiques d'appareil qui amènent, un beau jour, Jean Marie le Pen au deuxième tour d'une élection présidentielle...
A gauche, bien sur, les chicaneries du congrès du PS. Mes copains bloggueurs politiques, influents ou pas, en parlent mieux que moi. Et comme je ne suis pas socialiste, normalement, je devrais m'en foutre...
A droite, au gouvernement e
n tous cas,
on redécoupe la carte électorale. Bien sur à gauche on crie à la manœuvre, sans se souvenir que la dernière fois où ma droite a voulu jouer avec les règles du jeu, c'était avant les régionales de 2004 : elle n'a gardé que deux régions...
Je n'ai pas forcément d'avis sur ce redécoupage. Que des députés aient "plus de poids" que d'autres me semble inévitable. Et le Gard devrait gagner un député... Non, mais cela me met une nouvelle fois à l'évidence que le pouvoir politique, en ce moment, semble plus occupé par son nombril et ses jeux d'appareil, que par les problèmes bassement et vilainement matériel qui semblent occuper les nuits des français.
Oui, c'est poujadiste ce que j'écris. Mais ce soir, où j'ai froid et où mes patates ne sont pas montées plus haut que lundi soir, j'ai envie... De l'écrire...
Bien que j'ai envie d'un peu d'optimisme. Les américains, libéraux à l'extrême, ont montré que
le pragmatisme et le bon sens pouvaient permettre une gestion pas trop mauvaise... Même si on pourrait parler longuement des causes de cette crise financière. Tant que l'économie sera dirigée par les financiers, et non par ceux qui produisent et crée les richesses, les vraies, les palpables, des Enron et autre Lehman Brothers continueront à émerger. Sur une économies non plus du concret, mais sur celle du totalement abstrait : je n'aime pas ce capitalisme qui repose sur un sable bancaire qui ne tient pas dans la main...
J'aurais parlé de tout et de n'importe quoi avant ma réunion en Mairie ce soir... Mais puis je ne pas parler du
Marseille - Liverpool de hier soir ? L'Equipe du jour titre : "l
'OM méritait mieux". Rien à rajouter, juste à soupirer. Et à féliciter le buteur capitaine de l'OM, Lorik Cana, et sa déclaration d'après match '
je veux des places moins chères !'.
Et souhaiter bonne chance à Lyon et aux autres clubs français, qui prendront la coupe même de l'UEFA au sérieux, j'espère, cette fois... (soupir)
PS : est ce normal que le site snapdrive.net ait supprimé toutes mes musiques ? Mon blog sera bien triste... Vive Deezer... (soupir...)