vendredi 31 octobre 2008

Partir à Rome, via Vaison, Orange, Nîmes, et ses souvenirs...


Je n'ai pas trouvé de clips efficace pour cette musique du dessin animé Noir. Romance en est le titre. De la guitare. le Magicien Ox appréciera peut être (j'espère).

Pourquoi cette musique pour ce billet ? Pourquoi pas après tout... Je ne sais pas où ce dernier m'amènera, de billet. Je l'écris comme ça, sous l'inspiration qui arrive...
En ce vendredi matin froid où je ne travaille pas : mon lieu de travail est fermé... Ce qui est tant mieux. Je suis crevé, et l'ambiance était vraiment lourde hier, avec le décès totalement inattendu d'une secrétaire qui était plus qu'une secrétaire pour nous. Pour moi en tous cas, plus qu'une copine de travail... Le jeune ingénieur qui joue un peu d'une immaturité infantile par moment appréciait cette dame qui était une maman pour nous... On était bien choyé, et pouf...

Souvent, les grands cœurs sont trop grands, et ils s'arrêtent de battre plus vite que d'autres... On dit souvent, comme un marronnier, comme un cliché, que ceux sont les meilleurs et les plus gentils qui nous quittent en premier... Je ne sais pas si c'est vrai, je ne sais pas si c'est juste. Mais quand on est en face de ce genre de nouvelles, qui nous touche, on a tendance à le penser.
Cette dame aura fait le bien autour d'elle, avant de partir. Trop vite, trop vite pour sa famille, ses enfants, sa fille qui n'a même pas fini le collège... Trop vite.
Une petite photo de la campagne roquemauroise automnale, avant d'aller plus loin dans les réflexions de ce matin. Je voulais aller courir, mais il pluviote. Une bruine cherbourgeoise qui tranche avec le soleil de la photo plus haut.
En plus il fait froid. En plus j'ai pas envie. Donc bon... Un tour en Mairie peut être, en fin de matinée ? On verra... Avant l'enterrement de cette après-midi, soupir...

Il me serait facile, et franchement soulageant pour moi, de repartir sur un couplet sur la mort, sur le caractère éphémère de nos petites vies. Sur l'appréhension réelle que j'ai eu à l'opération de mon grand-père. Et sur mon énervement devant la petitesse des gens. Petit, je le suis sans doute, moi aussi. Je sais pas, je sais pas...

J'avais dit que je ne savais pas où le chemin que prendrait ce billet. Je sais où il arrivera : tous les chemins mènent à Rome, et quelque part ça m'arrange, c'est là que je vais demain. Mais pour aller à Rome, ils passent par où, ces chemins ? Cet après-midi, ça sera Orsan, un petit village sur Gard Rhodanien au pied de la colline du Camp de César, qui est un petit bijou. Ce soir, ça sera Saint-Chamond chez les beaux parents : moins mignonet, Saint-Chamond...
Et entre temps, l'instant de ce billet ?
Une photo facile, celle du Vaison la Romaine. Appréciez le jeu de mot qui se voudrait presque drôle... Vaison la Romaine, une petite ville vauclusienne que j'adore, et dans laquelle je vais trop peu souvent. Une région, le pied du Ventoux et des Dentelles de Montmirail, qui est un régal pour le nez, la langue, les yeux...

Si je reste sur les noires idées qui éclusent un peu le billet, je risque d'aller dans des lieux dans lesquels je ne suis pas le bienvenu. Pourtant, normalement en fin Novembre ou début janvier, je devrai passer quelques jours au Creusot. J'espère que les forgerons que je vais visiter m'accueilleront mieux que ne le pourraient des personnes, une personne, qui occupe un peu trop de place dans mes pensées quand les nuages s'amoncèlent au dessus de ma cervelle... En ce moment, c'est le cas, trop le cas, et c'est idiot.
C'est idiot autant que ces relations humaines que l'on est pas capable de pacifier, et de rendre humaine, pour ne pas dire agréable. C'est idiot autant que la souffrance, réelle, occasionnée par ces manques, par cette incapacité de ne pas avoir les épaules solides pour accepter ce genre d'absence et ce genre d'indifférente haine.
Quand je pense, après, que je prétend à avoir un avenir professionnel et politique... Quel crétin.

Désolé, on est loin de la politique politicienne, et on est dans des méandres à deux francs de la cervelle du Faucon. Idiot il est par moment, quand il regarde et espère des horizons qu'il sait non atteignables. Con, mais pas tant que ça, le Faucon... Réaliste des fois, même si le réalisme fait faire, parfois, des rêves qu'il espère rêves, mais qu'il sait n'être que cauchemars...

Et quand le Faucon commence à parler à la troisième personne, cela signifie que hou là, ça va pas !
Alors on s'arrête à Orange. En face de mon village, le théâtre antique, la Rome locale.
Un petit passage sur Orange quand même, qui est un peu "mon" agglomération. En effet, mon village d'enfance ne va ni à Avignon, ni à Bagnols sur Cèze, ni à Nîmes pour les commerces, les administrations, les spécialistes médicaux. Mon grand-père est à Orange à la clinique, par exemple. On a juste le Rhône à traverser...

Localement, les communautés de communes et schéma de cohérence territoriaux dégagent différents pôles. Un "haut Gard rhodanien" autour de Bagnols Sur Cèze et Pont Saint Esprit. Le Bassin de vie d'Avignon. Plus à l'Ouest, le pôle Nimois. Et j'en vois deux autres en construction, un pôle Tricastin autour de Pierratte, Bollène, et toute cette belle région. Et un pôle que j'appelerai "Ventoux", autour de Carpentras, Vaison, Nyons un peu.

Et au milieu, une île, avec qui personne ne veut travailler : Orange. Parce que le Maire d'Orange essentielle, Jacques Bompard. Troisième mandat, mais voilà, il est très très, trop, à droite, ancien du FN, maintenant chez Villiers. Donc non, surtout pas, on l'oublie, dehors. Quitte à sacrifier sa population orangeoise, et par tout un secteur géographique.
Je suis un homme de droite gaulliste et sociale, donc j'ai pas à me justifier ou à me défendre, même pas à signaler que le FN et le Villiérisme sont des notions qui me sont plutôt éloignées et étrangères... Mais comme j'ai dit rien, recevoir des leçons en matière de moeurs politiques de la part d'une gauche languedocienne qui soutien et ne jure que par Frêche,cela m'ennuie... Cela m'afflige.

Je trouve incroyable que les considérations politiques isolent une commune importante localement. Le théâtre antique et l'arc de Triomphe d'Orange sont sortis de terre à une époque où le Villiérisme n'existait pas. Et personne n'étant éternel, Bompard n'est pas propriétaire absolu du fauteuil d'Orange. Quand une personne de droite ou de gauche, considérée comme "plus respectable" (mais quand je vois Frêche, qu'est ce la respectabilité ?), combien de temps écoulé, combien de temps perdu ?
Le cotés détestables de la politique, c'est ça. Faire passer les considérations partisanes avant l'intérêt général. Et personne ne me contredira : l'intérêt général, c'est tout sauf ignorer une commune majeure de 30000 habitant, dont l'histoire est autrement plus riche qu'une élection municipale de 1995', qui m'a personnellement autant désolé que l'élection régionale de 2004 qui a offert ma Région au triste Frêche et à ses soutiens.
Cela aurait été une faute professionnelle de partir à Rome sans passer par chez moi, par Nîmes. Certes, plus tourné vers l'autre coté du Rhône que vers l'Ouest, mais Nîmes, ça reste mon département. J'ai toujours eu "30" comme plaque d'immatriculation, même habitant en Vaucluse, Lyon ou Marseille. Je le garderai, ce "30", avec une tendre fierté.

Nîmes, y a rien de plus à dire. Ne parlons pas football car c'est triste en ce moment, et ces crocos me font couler des larmes de crocodile... Et passons par les arènes et la maison carrée.
Les arènes et la maison carrée : il ne manque plus que les jardins de la Fontaine, un peu de gardianne de Taureaux arrosée d'un petit Costière local, et la ballade est parfaite...

Partir à Rome, quelques jours de vacances. Le blog sera au ralenti. Vous me répondrez habituellement, ce n'est pas son activité qui devrait trop le fatiguer... C'est pas faux.

Quelques jours de vacances donc. Quand je rentrerai, les USA auront un nouveau président. Le PS sera à quelques heures d'un nouveau secrétaire. Peut être toujours la crise. Peut être Marseille auront ils remonté la pente.
Et j'espère que je parlerai de choses plus joyeuses... A bientôt.

jeudi 30 octobre 2008

Soupir sur mon président de région...

Réaction à une brève, ce matin, de l'Equipe.fr concernant une discussion Frêche - Courbis. Comme j'ai beaucoup d'affection pour Rolland Courbis et que je trouve ça condamnation disproportionnée (et franchement scandaleuse), je suis assez affligé par la réaction de Georges Frêche à ce propos...

On a tous dit sur Georges Frêche, président de ma région. N'ayant pas validé, loin s'en faut, les choix stratégiques et politiques de Jacques Blanc avant lui, je me sens très tranquille pour dire tout le dégout que me procure le fait d'avoir un Président tel que lui.
Je soupire d'avoir une partie (celle à gauche) de classe politique locale, régionale, qui ne jure que par lui. Qui vient donner tous les matins des leçons de morale politique. Sans honte de son comportement, odieux et nauséabond, durant le mandat précédent de Jacques Blanc.
Et surtout restant silencieuse aux outrances de Georges Frêche. Leur silence ne s'explique surement pas pour garder des mandats et avantages bien agréables, évidemment... Peut être la crainte d'avoir "les couilles coupées" par M. Frêche, qui sait ? Ou, pour les plus riches d'entre eux, la peur d'être "traits" ?
Rien de neuf sous le soleil, et rien de bien agréable : les pratiques politiques demeurent, et les amis de ce Président de Région de continuer à donner à tout un chacun des leçons de démocratie...

Et bien sur, le PS Héraultais demande une réintégration de Frêche dans le parti. Soutenu par les socialistes régionaux. Evidemment, quel grand homme ! Quel exemple pour la morale, tellement plus louable que l'ancien président de région ou que le Maire de Perpignan et ses chaussettes qui puent (il est de droite en plus l'affreux !).
Le PS, pour l'instant, refuse. Mais après le congrès, on verra... Evidemment, il y aura une élection régionale à préparer, et tout sauf l'affreuse droite à la tête de la Région !
Georges Frêche trouve misérable la décision du PS de ne pas les réintégrer. Pour ma part, je trouve misérable qu'un Président de Région se comporte de manière raciste et violemment irrespectueuse des gens (qu'ils soient harkis, camarade en désaccord, riche ou entraineur de football).

Et je trouve scandaleuse la position de la gauche languedocienne, si prompte à donner des leçons qu'elle même ne s'applique pas. Elle se valoriserait, aux yeux de beaucoup (dont les modestes miens), d'assumer des positions fortes et fermes. Mais il est visiblement tellement plus simple et caricatural de taper sur la droite... La paille dans l'oeil du voisin est tellement plus grosse que la poutre dans son c...

Après, la grève du syndicat du livre me parait évidemment scandaleuse (car je trouve ce système de distribution monopolistique d'un autre age, et tout sauf démocratique : il y a des monopoles qu'il serait judicieux, pour l'intérêt général, plus important que la somme de quelques intérêts particuliers, de casser...).
Le libéralisme étant, pour ma part, moins ignominieux que le comportement et les positions de mon président de Région et de ses soutiens locaux, me semble t'il... Soupir...

Sinon, pour finir sur une touche personnelle, l'opération de mon grand père s'est bien passée, merci pour lui... Et je viens d'apprendre le décès d'une secrétaire de mon boulot, dont j'étais assez proche...
Relativiser, toujours...

PS : On parlait hier de la connerie, qui permettait de battre tous les jours des records... Billet d'Authueil, qui parle d'une hallucinante proposition de loi du député Jean-Claude Guibal : obligez les fédérations sportives à un code de bonne conduite pour faire chanter la marseillaise à ses fédérés...
On peut toujours faire mieux dans la connerie et la bêtise, merci à nos députés de nous le rappeler... Avec des dirigeants et des "leaders" comme ça, on est pas rendu...

mercredi 29 octobre 2008

Aller toujours plus loin dans la connerie... on peut toujours faire pire

On pense toujours, quand les situations sont désespérantes de bêtises, que l’intelligence finira par l’emporter. On l’espère, et puis ensuite on se rend tristement à l’évidence. Certains vivent sur une planète différente de celle de l’ensemble des mortels…

L’information est repris sur pas mal de blog. Chez l’ami Birenbaum notamment. Thierry Saussez, M. Communication de l’Elysée et du gouvernement, veut une émission gouvernementale sur la télévision publique !
C’est trop gros, c’est un poisson d’Avril automnal sans doute… Et puis on se rend à l’évidence, ce n’est pas une blague… Le gouvernement réfléchit à son émission de télévision comme le dit le Figaro…

Et puis on se demande ce qu’est la normalité, la décence. Cela me parait totalement inapproprié, à coté de la plaque, et même limite insultant, cette idée de faire une « émission de propagande » sur le service public. En même temps que profondément dérisoire en ces périodes de crise.
Mais voilà, le gouvernement semble prendre cette idée au sérieux, et le Thierry Saussez de ne rien démentir, au contraire… On pourrait imaginer qu’il y a des gens intelligents qui ont du informer les instigateurs de cette idée des forts risques dans l’opinion d’une telle démarche. La colonne « plus » et la colonne « moins », et la deuxième beaucoup plus fournie que l'autre… Et pourtant, non, l’information sort comme ça.
Peut être suis-je le seul à trouver cette idée indécente, outrageante par rapport à l’idée qu’on peut se faire de la démocratie… Et peut être que « l’intelligence » que j’espère voir triompher un jour, tels les gentils de l’histoire, n’est pas partagée par tout un chacun, peut être…

A coté de ça, la crises ne ralentie malheureusement pas les jaillissements de conneries, qui pullulent ici et là.
A ma droite, Dexia qui annonce avoir perdu 82 millions d’euros à la suite d’un (accrochons nous) « incident ». L’incident, c’est une exposition « excessive en devises » qu’ils disent… C’est avec le sourire du mépris qu’on continue de prendre ouvertement l’opinion pour des abrutis. « Incident »… Il y en a un peu souvent des "incidents"...
Errare humanum es disait le poète... Mais il disait que persévérer, c'était très con.

Et à ma gauche, puisque personne n’est responsable visiblement de ses propres âneries, l’histoire de cette femme qui poursuit Quick en justice pour «frittes non ramassées». Sans remettre en cause la gravité des conséquences de la chute pour cette dame, cette histoire sent bon le « on va s’en mettre plein les poches grâce aux tribunaux », une importation venue d’outre Atlantique dont on se serait bien passé.
Si les crétins devaient porter plainte contre les responsables des programmes sur TF1 et France 2 pour accentuation de crétinisation, il faudrait multiplier le budget de la place Vendôme…

Après, on apprend que la baisse de l’immobilier sera plus forte que prévue… Ceux qui vont vendre leur bien immobilier largement au dessous du prix du marché, et qui en seront pour leur poche, pourront mettre le fruit de leur vente en bourse ou chez Dexia…
Et il ne leur manquera plus que de se faire prendre par la gendarmerie en défaut de gilet jaune et triangle… Le Figaro révèle le zèle de certains qui double l’amende prévue en cas de ce terrible manquement pour la sécurité routière…
Quand on plonge dans la connerie, on pense que ça va s'arrêter, mais on contraire généralement on accélère. Toujours, parce qu'on peut toujours aller plus loin. C'est ça qui est épuisant...

Finalement, la baisse du moral des ménages en Octobre n’est pas une surprise. Mais au point où on en est, autant aller se coucher...
Avec les mêmes appréhensions que la veille... Mercredi midi, ça ira mieux...

lundi 27 octobre 2008

Balade du dimanche, de la petite ile à la Roquemaurette (2)... Sombres reflexions

Continuer la balade de dimanche dernier. Revoir le petit chat, au centre de la Petite Ile de Roquemaure, et avancer. En direction de cette colline qui sépare Roquemaure et Sauveterre. Les locaux connaissent, ceux qui viennent ici de loin sans doute moins.
Il faisait gris dimanche dernier. Très gris, aussi gris que l'état du Monde en ce moment. Aussi gris que mes pensées et mes sentiments, et c'est beaucoup de cela qu'il sera question aujourd'hui.
Lorsque je suis parti courir hier, sous un froid soleil automnal (mais quel soleil), c'étaient ces pensées qui trottaient dans ma cervelle de moineau. Écrire les pensées d'une course de la veille, sur des photos d'une balade qui date d'il y a une semaine, c'est sans doute idiot... Mais ça permet de faire un parcours complet...

Ce chemin de la petite ile, sous les feuilles mortes de l'automne. L'automne offre de jolis paysages, paysages de fin de vie, de fin de cycle.
Fin de vie comme l'enterrement auquel j'ai assisté à midi. Une fin de vie, comme il y en a plein. Le père d'une amie. Difficile moment, jamais agréable. Il faisait beau, mais encore...

A coté de ça, mon grand-père devait se faire opérer ce matin. Une intervention qui se déroulera finalement mercredi matin. Petite opération, mais qui n'empêche pas l'appréhension. Légitime, obligatoire. Celle qui surpasse la déception d'un Marseille - Paris St Germain, tellement dérisoire. Pénible, emmerdant, frustrant, mais dérisoire. Parce que si j'ai mal dormi cette nuit, ce n'était pas à cause de la non titularisation de Ben Arfa ou de la mauvaise performance de Mandanda, pas en forme en ce moment...
Petite parenthèse sur la balade. La photo du haut explique en partie le pourquoi du nom de ce quartier paysan de Roquemaure, la "Petite Ile". Petite Ile, parce qu'entourée de roubines diverses. Ces petits rus qui ont pour fonction d'écouler les eaux de pluie.
C'est en partie parce que ces roubines étaient sous dimensionnées, ou mal entretenues, que des automnes ont été instants de fortes inondations dans le village...

Cela donne du charme à ce coin du village. Presque marécageux par endroit, quand la pluie est forte. Pourtant, le Rhône est loin, ainsi que la première rivière... Et les fruits et légumes s'en donnent à coeur joie dans cette zone... Au début de l'été, ça sent la pèche quand on passe par là. Aujourd'hui, c'est plus l'odeur du bois brulé et de la terre humide qui domine... Changement de saison...
Saison d'automne. Temps gris, froid, comme les pensées qui m'animent en ce moment.
Je discutais, il y a peu, avec un "docteur des pieds" (© Sublimette), de ces désagréables pensées qui traversent mon bien léger esprit. Penser à la mort. La sienne, celle de ses proches. La nuit, pendant que je cours, au parfois en réunion... Souvent. J'y pense beaucoup en ce moment...
Je ne la crains pas plus que je n'y aspire. Mais j'y pense, simplement. Je ne sais plus qui disait que ce qui sépare l'homme de l'animal, c'est sa conscience de sa mort inévitable. Sa conscience de son caractère éphémère. J'en ai un peu beaucoup et trop conscience en ce moment...

Un des plus beaux billets de blogs lu ces derniers temps est l'oeuvre de cette même Sublimette... Aimer la vie, justement parce qu'on la sait éphémère... Quel était le philosophe anglais qui disait "Life is hard, and then you die" ?

Et c'est pour ça que la méchanceté gratuite et la suffisance méprisante me sont devenus intolérables.
Plus fort que moi, mais je n'arrive pas à supporter ce supérieur hiérarchique dont le seul but est que son sous-fifre ait mal au ventre en rentrant chez lui le soir. Plus fort que moi, mais je ne supporte pas plus ces jeunes cons qui vont gratuitement vandaliser des voitures, le weekend, dans certaines rues de mon village. Pour exprimer leur mal être ou je ne sais quelle revendication improbable, ils pourrissent la vie de quelques uns qui n'ont rien demandé...

Dans le même ordre d'esprit, cette violence subie dans les joutes politiques locales. Cette haine d'adversaire politique qui me, qui nous, voulaient simplement du mal. Alors que le combat politique est quelque chose de noble, et alors qu'on final, gagnant ou perdant, il y a des chances que l'on se retrouve tous au même endroit, au final de notre vie...

Cette chanson de Serge Lama, la Cathédrale, exprime tout a fait ce sentiment que j'ai de l'insignifiance des ces haines qui polluent tellement les relations humaines... Je ne prône pas pour autant l'amour sacré de l'autre, et viens que je te donne pleins de bisous parce qu'on est tous Bisounours. Évidemment...
Mais il parait tellement plus simple, quand on voit au final qu'on y passera tous, d'essayer de vivre le moins mal possible ses relations... Et le simple respect de l'autre, même si on ne partage pas ses points de vue... Idiot, sans doute. Idiot.
Après, j'aimerais bien avoir ce pouvoir de changer certaines relations que j'ai avec certaines personnes. Je ne vais pas, comme Sublimette, comme Marion, employer des surnoms rigolos pour parler de certaines de mes connaissances...
Mais celle que j'apprécie encore, et qui refuse de me parler parce que je représente "un mauvais souvenir"... Là encore, nous mourrons un jour, le plus tard possible je l'espère, mais c'est comme ça... Cela m'ennuie d'en rester là, d'avoir ces ponts coupés comme si nous étions morts... Cela m'ennuie (le mot est faible) de savoir cela, mais il faut avancer. Car justement il n'y a pas morts, et possibilités de se revoir, un jour ou l'autre...

Dante avait fait marqué l'inscription "vous qui entrez ici, abandonnez toute espérance..." à l'entrée des enfers d'Hadès. Le petit Shun était effrayé à la lecture de ce fronton... Parce que quand il y a vie, même si tout est perdu, l'espoir est la seule chose qui reste. Donc l'espoir, tant qu'il y a de la vie... Espoir de réouvrir certaines portes... Et quand je ne serai plus là, l'espoir disparaitra...
Cet arbre n'a rien à voir avec ceux qui ont assisté à l'éveil de Bouddha... Mais j'aime ces champs d'arbre rouges flammes, qui ouvrent la porte à l'automne de bien colorées manières... Automne qui fera place à l'hiver et ces tristes paysages. Avant le réveil du printemps...
Finalement, l'espérance de savoir qu'après l'endormissement de la nature, celle ci se réveille plus belle et plus forte qu'avant... Optimisme... ?

Optimisme que je n'ai pas, c'est vrai... Billet très onirique et égocentrique aujourd'hui, qui va dans des directions que je ne maitrise pas trop à vrai dire. Sans doute beaucoup auront lâché et ne seront pas parvenus jusque là, dans cette course folle où je ne ménage pas ma foulée...

Donc lever un peu le pied, dans mes pensées sombres. Regarder un peu cette vigne qui se drape dans l'automne, elle aussi... Le vin issu des vendanges de cette année se prépare dans les cuves de mes caves préférées. D'abord le primeur en Novembre... Pas fan du Côte du Rhône primeur. Déjà plus du rosé qui arrivera en Février, ou Mars, de l'année prochaine...

Et revenir à des pensées plus positives. Appréhension, toujours, d'une période qui ne m'est pas agréable. Mais soit. Le blog sert aussi à ça quelque part, à remplacer un "docteur des pieds". C'est bien...
Donc sur cette fin de balade, revenir sur quelques petites choses qui m'ont fait sourire, dans la triste actualité de ce matin. Triste, parce qu'entre infanticide et enfoncement dans la crise, peu de moments de franche rigolade... Optimisme, oui, mais...

Ce qui m'a fait sourire quand même, c'est cette rumeur Fillon à Paris. On revient à la politique politichienne... Pour répondre en partie à ma copine Hypos, un blog politique n'est pas un blog où on parle de "ça", de cette politique d'égo dégoulinant de personne qui n'ont qu'une seule ambition : eux. Ambition qui laisse de coté les problèmes de tout un chacun, comme cette popérisation de la classe moyenne, qui est en train de se prendre les premiers effets de la crise en pleine gueule... Non, ils ont une autre ambition, un autre objectif : eux. Leur carrière, et essayer de faire une bonne une de Paris Match. Génial...
Ca me rappellerait presque que dans 10 jours, y a le congrès socialiste. Nous ne sommes pas à Reims, mais à Paris là, le Paris de Delanoé, le Paris que "voudrait" François Fillon.
J'aime beaucoup François Fillon. Il représente, ou représentait, la droite que j'appréciais. Celle du "gaullisme social", ou "libéralisme républicain", pour reprendre deux termes qui me sont chers. Ensuite, la politique qu'il mène en ce moment, tant sur le fond et la forme, n'est pas forcément la mienne... Et là encore, ce n'est pas le sujet.

François Fillon est député de la Sarthe. Avant la Bérézina des dernières régionales, il était président de sa Région. Et là, tel un bon Seguin (son ancien mentor) ou Lang, tel un vulgaire DousteBlazy, Guigou ou Perben, il "veut plus grand". Quitte à se prendre dans les dents Paris comme d'autres se sont pris Lyon ou Avignon ?
Enfin, ce n'est qu'une rumeur, mais quelle détestable rumeur... Sur cette détestable pratique du parachutage de personalités... Delanoé n'était pas grand chose quand il a été choisi par les militants parisiennes pour prendre la tête de la bataille. La droite parisienne possède peut être un Delanoé dans ses rangs...
Et puis, une fois encore, je trouve que c'est tellement beau d'être élu chez soi... Aller chercher une herbe plus verte ailleurs, d'abord est elle vraiment plus terme ? Et quelle légitimité aurait Fillon hors de chez lui, de son fief ?
Ces petites balades ont cet intérêt de me rappeler le bonheur d'être proche de mes racines...

Pas un billet bien agréable... Du genre qui me font dire que les vacances de la fin de semaine me feront du bien. Oui, on part à Rome. On en reparlera d'ici là.
Et en attendant, suivons le bon conseil de Sublimette...

dimanche 26 octobre 2008

Noir - Salva Nos



L'heure d'hiver. Celle qui fait que le soir, on rentre sous la lune, et on est accueilli par une chaude cheminé, et parfois un verre de whisky qui réchauffe cet intérieur transit.

Pas grand chose à dire ce dimanche. Sinon présenter une nouvelle chanson tiré de cet animé Noir, qui m'évoque vraiment l'heure d'hiver. Et la chanson, "Salva Nos", est pour moi la plus représentative et de cet animé, et de l'oeuvre de Yuki Kajiura.
A écouter, vraiment... Est ce du latin, de l'italien, un mix des deux ? En tous cas, si c'est japonais, ce n'est pas du japonais. Mais j'aime vraiment beaucoup...

Le reste ? Il fait beau, ainsi qu'en témoigne cette photo prise ce matin, en allant courir. Mais je ferai la balade du week-end demain, comme d'habitude... Ne dérogeons pas aux règles à deux francs que je me suis fixé...
Après ? Salva Nos, le titre de la chanson du jour, pourrait s'appliquer à tellement de choses... Futiles par exemple. "Salva Nos", ce soir, pour le Marseille - Paris St Germain, qui, j'aimerais bien, donne la première place à mon équipe méditerranéenne qui m'a bien fait honte ce mercredi en Hollande (rien à voir avec le premier secrétaire du PS hein...).
"Salva Nos" aussi, que l'opération de mon papy se passe bien. "Salva Nos", que l'on soit demain plus heureux qu'aujourd'hui. Dans ma modeste maison, dans le monde aussi... y a un paquet de travail.

Parce que cette période n'est pas favorable aux morals, parait il... Le fait peut être de voir la piscine bâchée, ce qui signifie la fin de l'été et des bons jours...
"Salva Nos", parce qu'il y a du boulot. Merci par avance... Et bonne fin de weekend...

samedi 25 octobre 2008

les produits toxiques bancaires : explications pour les enfants...

On reçoit pleins de bêtises par mail. J'aime bien.
Et cet après-midi, rentrant de courir, j'ai reçu une fable qui explique à merveille ces fameux "produits toxiques" dont on parle tellement souvent... Je vous la propose...

Ce sur quoi repose le système financier...
Alors voilà, Mme. Ginette a une buvette à Pochtronville, dans un coin paumé... Pour augmenter ses ventes, elle décide de faire crédit à ses fidèles clients, tous alcooliques, presque tous au chômage de longue durée.
Vu qu'elle vend à crédit, Mme. Ginette voit augmenter sa fréquentation et, en plus, peut augmenter un peu les prix de base du 'calva' et du ballon de rouge.

Le jeune et dynamique directeur de l'agence bancaire locale, quant à lui, pense que les 'ardoises' du troquet constituent, après tout, des actifs recouvrables, et commence à faire crédit à Mme. Ginette, ayant les dettes des ivrognes comme garantie.
Au siège de la banque, des traders avisés transforment ces actifs recouvrables en CDO, CMO, SICAV, SAMU, OVNI, SOS et autres sigles financiers que nul n'est capable de comprendre.
Ces instruments financiers servent ensuite de levier au marché actionnaire et conduisent, au NYSE, à la City de Londres, au Bourses de Francfort et de Paris, etc., à des opérations de dérivés dont les garanties sont totalement inconnues de tous (c.à.d., les ardoises des ivrognes de Mme Ginette).

Ces 'dérivés' sont alors négociés pendant des années comme s'il s'agissait de titres très solides et sérieux sur les marchés financiers de 80 pays.

Jusqu'au jour où quelqu'un se rend compte que les alcoolos du troquet de Pochtronville n'ont pas un rond pour payer leurs dettes.

La buvette de Mme. Ginette fait faillite. Et le monde entier l'a dans le cul....

vendredi 24 octobre 2008

Y a des produits toxiques dans ma banque !!!

Dans mon environnement professionnel, je côtoie pléthores de produits toxiques. Mais des vrais : des chimiques, des nucléaires, des qui sentent pas bons, des qui faut surtout pas toucher et encore moins avaler. Du véritable "toxique", provenant du latin "toxikon" qui veut dire poison, et qui signifie "nocif pour l'organisme". Un poison, quoi, pas beau, pas toucher, lève tes sales pattes de là vilain garçon !

Et voilà qu'on me dit que dans les banques, il y a des produits toxiques... Pourtant, au Crédit Agricole de mon village qui m'a aimablement prêté de l'argent pour acheté ma petite maison (c'était avant le drame bien sur...), je n'ai vu personne en blouse blanche au guichet. Aucune sorbonne ni boite à gants, aucune tenue Mururoa... Et pourtant, il y a des produits toxiques...

Ce matin, avant d'attaquer, j'ai simplement voulu voir ce qu'étaient ces fameux "produits toxiques", parce que ça me parait bizarre tout ça... Bizarre et énervant, car voilà une des choses que je ne supporte pas, dans les médias et dans la vie de tous les jours : employer un terme sans l'expliquer, supposant que tout le monde sait ce qu'est un "produit toxique". Alors dans les micro trottoirs du Parisien ou de TF1, on verra la parent d'élève disserter sur les affreux "produits toxiques" de sa banque. Sait elle de quoi il s'agit ? Bien sur que non...
Mais qui sait vraiment ce qu'est ce "produit toxique" dont on ne cesse de nous marteler les oreilles ?

J'ai donc simplement tapé, sur Google, "produit toxique banque". Alors ça parle de bidons, d'Abidjan, du Mercure... Et puis en fouillant un peu plus loin, on arrive pas loin de chez moi.
La Provence parle de ces collectivités touchées par ces crédits toxiques... Oh putain, y a peut être des choses toxiques dans ma mairie, dans ma communauté de communes ! Dans ma Région même... Mais ça, je le savais. J'ai un Georges Frêche à la tête de la Région, et ça c'est hautement toxique, même si le Parti Socialiste du Languedoc Roussilon se ferait une joie de l'accueillir à nouveau dans ses rangs pour préparer les régionales de 2010 (je pense être davantage hermétique aus leçons de morale de la gauche locale, vous me pardonnerez ?).
La Provence parle donc de ces collectivités qui "possèdent des emprunts contractés par des structures territoriales, dont certains sont avec des taux basés sur des valeurs "exotiques" qui montent fortement ces derniers temps".

Tiens, la définition n'est pas mal... "Toxique" = "Exotique" parce que "taux variable qui monte, qui monte", comme la petite bêbêtte (qui monte et qui monte elle aussi, mais qui n'est pas toxique pour autant)...

Enfin, tout ne va pas si mal que ça à Marseille. Bon, la League des Champions, c'est mort, mais la ville de Marseille a évité le piège des "emprunts toxiques". C'est l'adjoint aux Finances de la ville qui le dit. C'est donc propre et sain dans ma belle ville de coeur, c'est ma copine Mumuse qui sera contente. Mais j'aurais bien aimé que Marseille évite également le piège du PSV, mais quand on oublie de se battre...

Et chez mes copains d'Outre-Quiévrain (coucou Internecivus Raptus), qu'est ce qu'ils en disent ? le Soir titre sur "un nouveau produit toxique", ça fout les jetons...
Ca commence à fond : "la crise financière n'en finit pas de contaminer (!) les circuits financiers. Après avoir infecté (!!) la famille issue des obligations, puis celle des assurances, voilà que le virus (!!!!) s'est attaqué à des produits en principe sûr (arf) les ARS...".

Je stoppe là. Je ne sais pas ce qu'est une ARS, mais déjà j'ai mal au ventre. Nous sommes dans les pages "économie" du très sérieux Soir de Belgique... Et j'ai l'impression de lire un article Biologie de Science et Vie... Michael Crichton ou Fox Mulder pourraient s'amuser à cœur joie, de ce virus qui n'a rien d'extra-terrestre, mais pas grand chose non plus de terrestre...

Et on reprend ce vocable de produit toxique, de virus, de maladie... Car finalement, tout ce vocabulaire biologique résume à lui seul une vérité claironné dans toutes les bonnes boucheries de province : le système financier est malade. Pas le système capitaliste, mais son excroissance maligne qui s'appelle système financier, celui là même qui ne repose sur rien de concret, rien de réel, sinon sur un sable diffus. Excroissance maligne qui est pleine de truc toxique dedans. Qui va pas bien...

Alors au final, je ne sais pas mieux ce qu'est un "produit toxique". Pas plus ce qu'est un "produit exotique".
Mais je vois qu'il y a un système qui n'est pas très en forme, on le savait. Après, même si les antibiotiques c'est pas automatique, il va bien falloir soigner cette tumeur laide et pas belle, qui rend le système bien malade...
D'autres bactéries pas forcément bénéfiques sont en train d'apparaitre ci et là, prenant les apparences extrémistes de Besancenot et ses copains Rouillan & Co dans nos frontières, ou de néo extrémistes de droites dans d'autres pays, dans cette belle Italie de Céleste, ou ailleurs.

C'est la première fois que je parle médecine et biologie sur ce blog... Parlons politique une minute quand même : très bon article sur François Bayrou dans le Figaro de ce jour. Un portrait assez intéressant à lire.

Et sur le reste ? Il fait froid...

Ps : rien à voir avec la crise... Mais magnifique, chez Minijupe, un Oenologue à 4 pattes !!!! J'adore :))))

Edit 08-10-25 : Deux points supplémentaires. Dans le Marianne de ce jour, très bon dossiers sur tous ces "trucs toxiques" et argent sale qui ont foutu le wouaï dans l'économie mondiale.
Et dans les commentaires, Ozenfant propose une explication relativement claire et pertinent de ces fameux "produits toxiques".

jeudi 23 octobre 2008

mercredi 22 octobre 2008

Poujadisme et grognotitude du mercredi...

Commençons par ces nouvelles séries de taxes déguisées... Taxes qui n'en sont pas, mais qui touchent une nouvelle fois cette France moyenne soupirante et affligée...
* Nouvelles plaques d'immatriculation : + 4 euros en 2009 ;
* Passeports : + 29 euros pour adultes ;
* Passeports : + 15 euros pour les 15-19 ans (pas de raison, faut qu'ils paient aussi les lycéens boutonneux) ;
* Passeports : gratuits avant pour les gosses et les ado, ben ça coutera 20 euros maintenant... ;
* Carte d'identité : + 20 euros en cas de perte...

Puisqu'il ne faut pas parler des augmentations de budget de l'Elysée ou du Sénat, essayons de nous calmer. Ce n'est pas bien grave, finalement... Sauf que... Sauf qu'arrive M. Grenelles de l'environnement, celui qui va faire que la classe moyenne française, celle qui bosse pour pouvoir vivre un peu pas trop mal, va sauver le monde à elle seule...
Culpabilisons nous, braves gens moyens, c'est de notre faute que la planète va mal... Surement pas de celles des industriels ou autres apprentis sorciers...

J'étais déjà pas fan de ce Grenelle que je trouve inique et idéologiquement scandaleux. Faire payer la sauvegarde de la planète par les ménages, je trouve ça idiot. Et malhonnête intellectuellement : disons qu'on a besoin de sous pour les caisses de l'État, qu'on ose pas taxer les riches, les banques à qui on prête 10 milliards, les entreprises, et tous ceux qui se gavent gentiment sans travailler, parce que grand actionnaire ou parce que fils à papa très vieux avant mais très riche...
Disons ça et laissons la planète tranquille, elle est déjà malade, elle n'a pas besoin en plus d'être prise comme alibi... (je vous avais dit : poujadiste et grognon aujourd'hui !)

Principe de pollueur payeur... OK, mais seulement quand on est petit...

Et puis le ponpon de la ponponette, les débats à l'assemblée pour la loi de Finance de 2009. Et, en vrac :
* La prisme transport passe à la trappe (ben oui, pauvres français minables qui prenaient votre voiture pour bosser, le pétrole baisse, donc fermez là) ;
* Mais les sacs plastiques des supermarchés seront taxés (vous savez, les sacs qu'utilisent les moyens gens qui ne passent pas leurs vies au restaurant pour acheter de quoi nourrir leur famille...).

Hier, on trouvait aux banque 10 milliards d'euros...

A ce moment là, autant affligé qu'énervé je suis. Je pense à cette pièce de un euros, édités parle gouvernement, à l'occasion de la crise financière, et de ces nouvelles lois de finance...
C'est vulgaire. Poujadiste, mais j'avais prévenu, pas envie d'être modéré ni raisonnable aujourd'hui. Sans doute l'alerte orange sur mon département qui risque de m'envoyer dans la flotte sur un coup de fil m'annonçant "ça déborde".
Vulgaire sans doute. Mais moins que cet article du Monde qui rapporte qu'un cadre sur deux aurait perdu du pouvoir d'achat en 2007. Un cadre sur deux... Avec en plus, un sentiment extrêmement pessimiste sur un futur qui s'annonce aussi gris que ces gros nuages qui arrivent en ma direction.

Le reste ? Sans doute une mauvaise nuit, des mauvais rêves, expliquent mon énervement du matin. Un pessimisme aussi, personnel, qui ne mérite pas forcément d'être étalé ici... Quoique ce blog m'est aussi un peu "thérapeutique", et me permet de dire ce que je ressens... Ca ne sert à rien, sinon à moi. Mais c'est chez moi, autant faire ce que j'ai envie...
Mais là, mon envie est vraiment de soupirer, de tout envoyer bouler. A quoi ça sert de travailler si c'est pour entendre autant de conneries en provenance d'en haut ? A quoi ça sert de s'engager localement en politique, même en dehors des partis, si c'est pour avoir de tels modèles ?

Et même au haut niveau mondial, quand on entend le FMI juste pour parler des roubignolles et des pistons de son président, quand la sur-puissante commission européenne est muette, y a de quoi désespérer...

Ce ne fait rien avancer de dire cela. Rien. Mais ça soulage, et c'est déjà ça...

Enfin, on parlait bouses... Heureusement qu'il demeure des valeurs refuges en actions. Tout baisse, mais certaines choses restent immuables, ça fait plaisir...
J'avais prévenu. Du populo basique dans ce billet, rien de très fin ni raffiné. Juste une simple critique bétasse et grossière du beauf provincial qui en a marre d'avoir ces genres de sentiments.
Enfin, je rassure mes quelques copines et copains de ouèbes... Non, je n'irai pas voter ce soir Besancenot ou Le Pen. Et je tenterai de revenir à de plus saines et modérées pensées.

Et aujourd'hui, j'espère que Marseille nous jouera la même partition ce soir que celle de Lyon la veille... Mais comme décidément je ne suis pas d'humeur positive... (soupir...)

lundi 20 octobre 2008

Balade du dimanche, vers la petite ile... Reflexions d'un weekend

Le lundi matin a ça de pénible qu'il correspond au lendemain d'un weekend, de fait terminer... Je serais bien resté au lit ce matin. Mais il faut repartir...

Cela fait deux semaines que je propose une petite balade agrémentée de mes réflexions sur tout et sur rien... Continuons. Je suis allé courir hier matin, un froid matin d'Octobre, avec l'appareil photo dans la main, et l'Archos à la ceinture, comme souvent. Promenons nous ensemble dans le jardin de la petite ile, un coin de Roquemaure dans lequel j'aime bien courir...
Le départ, simplement... Début de ma rue. Il faut bien démarrer... Là, par contre, j'avoue : j'ai froid...
En fait, les premières vignes arrivent assez vite. Au bas de ma rue, on voit cette petite parcelle. Je ne sais pas ce qu'elle donne, comme vin. Je pense que le raison doit aller à la coopérative qui se trouve à quelques mètres de là. Mais pour faire de l'AOC ou du table ? Je trouve les vignes bien travaillées en tous cas, ça fait plaisir...

Finalement, je ne cours pas depuis très longtemps... A ce moment là, je ne pense pas grand chose. Sinon qu'il fait vraiment froid, et humide, ce matin... Le soir, la cheminé sera allumée, les beaux parents seront là. Falconette a un enterrement ce matin, une cousine... C'est la vie, comme on dit.
Une vie qui fait qu'aujourd'hui, Soeur Emmanuelle est décédée. La nouvelle qui s'affiche en grand, sur le télex de ma page d'accueil iGoogle. J'annonce la nouvelle au boulot, et ça ne fait sourire personne. Marrant de voir combien le départ de personne qu'on imagine immortelle fait spécial...
Le chemin de la Petite Ile, on y est. A ce moment, j'arrive sur un parcours qui était celui du cross du collège Paul Valéry de Roquemaure, quand j'étais en 5eme je crois. Donc... Donc c'est y a longtemps maintenant, pétard, on vieillit.
J'aime bien venir courir ici, pour une raison assez personnelle. A l'époque de la 5eme, il y a 20 ans (!), j'étais ce petit gros pas sportif pour un sou. Ajoutant à cela bégaiement, boutons sur la figure, appareil dentaire, bref un amusant sujet de moquerie pour les jeunes filles de l'école... Je dis ça en soupirant, mais c'est vrai que j'étais pas bien brillant en un peu tout. Si, je "travaillais bien à l'école", ce qui semblait suffire à papa - maman. Bien à l'école, sauf en sport.

J'aurais du me mettre à courir plus tôt. A l'époque, ce cross du collège, qui mobilisait une après midi complète, était un cauchemar pour moi. Aujourd'hui, je le parcours d'une traite. Il fait parti d'une promenade un peu plus longue, qui englobe aussi un autre cross du collège, celui de ma troisième...
Ce petit morceau de vie passée, continuons la promenade sportive : ne nous refroidissons pas...
Prises 6 mois plus tôt (ou 6 mois plus tard), ces sarments de vignes évoqueraient barbecue, rosé, grillade. Ce jour, ces plus la cheminé qui sera allumée dans quelques heures qui parcourt mon esprit. Qu'il fait froid...

Je cours depuis une dizaine de minutes, mais j'ai toujours aussi froid. Sans doute parce que je me demande si je cours vraiment. C'est vrai, je ne cesse de photographier tout ce qui me tombe sous la main. Et ça sera ça pendant toute cette balade sportive du dimanche matin. A savoir pourquoi est ce que je cours ? Pour courir, simplement ? Ou en préparation d'un billet de blog ? Bonne question...
Tiens, si on parlait un peu économie ? En cette période de crise, j'avais été surpris de ne pas entendre la voix du Fond Monétaire International, et celle de son président Dominique Strauss-Kahn. Et voilà que, d'un coup d'un seul, ce même DSK devient la star politique du weekend... Pour de tristes raisons, qui ne méritent pas forcément d'aller plus loin...
Mais appréciant plutôt DSK, je me suis souvenu de ce que m'avait dit de lui un ami assez haut placé dans l'appareil du Parti Socialiste : "Strauss-Kahn aura du mal à devenir président pour une raison simple : il est extrêmement intelligent, peut être le plus au sein du PS, mais il a un défaut terrifiant : il est dilettante et ne sait pas se faire mal pour aller plus loin... Et sur ce coté là, les Royal, Hollande, Fabius, et consort, sont beaucoup plus coriaces."

Dilettante DSK ? A l'école, on dirait "s'appuie sur ses facilités mais ne travaille pas assez...". Personnellement, je ne me suis jamais considéré "brillant", mais toujours travailleur... D'ailleurs au foot, je n'étais pas Zidane ni Waddle, plutôt un obscur Bruno Germain... Qui se souvient de Bruno Germain ? A Marseille, on s'en rappelle de ce bucheron du milieu du terrain.

Donc DSK trop facile, soit. DSK homme à femmes, on entend depuis que "dans les milieux, ça se savait...". Ah bon ? Yves Bertrand en a peut être parler dans ses notes secrètes publiées un peu de partout...
Et puis une question qui me taraude : que DSK soit un beau gosse qui emballe facilement, outre le fait que ça pourrait rendre jaloux le petit garçon que j'étais qui n'aimais pas le cross du collège en cinquième, qu'est ce que je m'en fous ? Nous sommes en crise financière, et peut être on peut attendre du FMI qu'elle propose des solutions, plutôt que de s'occuper d'affaires de cul.
Impression d'allumer un feu de papier pour cacher l'inefficacité et le manque de percussion de cette institution dans le cadre de cette crise financière... Et cette fatigue, réelle, devant ces gesticulations inutiles. A croire que le FMI n'a que ça à foutre en ce moment : les Islandais vont être drôlement content de savoir que son président apprécie la chair fraiche...

Sans partager les interrogations de Bernard Kouchner, peut être peut on se poser certaines questions, non ?
Quittons Washington et revenons à Roquemaure... Toujours sur le chemin de la Plaine, je passe devant le jardin potager qu'un ami avait acheté il y a deux ans, pour sa retraite... Depuis, il travaille moins ici que dans la mairie du village, village dont il est le chef depuis Mars 2008... Et les tomates et belles courgettes de mon ami Abraracourcix sont bien seules...

Revenons quand même cinq minutes sur la crise financière... Lu ce matin dans le Figaro.fr, le gouvernement qui peine à justifier un budget de crise, et qui ne prend pas en compte cette même crise... Batir un budget mensonger, que l'on sait intenable, c'est le cas depuis combien de temps ? Impression que c'est toujours la même rengaine... A droite comme à gauche, car les années Jospin n'ont pas donné non plus des budgets impeccables...
Ainsi, dixit le journaliste du Figaro, "Eric Woerth ne voit pas de raison de changer le budget"... Bien sur, il fait soleil, les filles sont belles, et il ne se passe rien dans le monde... Sentiment assez terrifiant de ne pas vivre sur la même planète que nos élus tout en haut...

Alors que la loi de programmation de finance 2009 obligera les collectivités à se serrer encore plus la ceinture, et donc à concocter des budgets serrés, très serrés, là haut ne s'inquiète pas. On prépare la relance, nous disent ils avec le plus grand sérieux...
Continuons la foulée en soupirant...
Continuons la foulée, et contemplons les premières rougeurs de l'automne, enfin... Le ciel est gris, toujours. Il commence presque à pleuviner...

Juste le temps de penser aux Etats-Unis, alors que mon Archos me joue du Bruce Springsteen. Colin Powell soutient Barrack Obama. Colin Powell, on peut l'aimer, le détester, il s'agit tout de même d'une grande figure mondiale... Qui a eu le courage de reconnaitre son erreur quant à la présentation de fausses preuves pour justifier la guerre en Irak. Les gens qui reconnaissent leurs erreurs, c'est remarquable.
Colin Powell a conseiller à la sécurité nationale sous Reegan, puis Secrétaire d'Etat sous le sémillant Georges Bush Jr, il parait qu'il a même été pressenti pour être le candidat républicain en 1996', contre Bill Clinton...
Et pourtant, cet homme qui aurait eu un passé avec une sensibilité démocrate déclare qu'il soutient Obama. Je trouve que ça fait drôlement plus classe qu'Eric Besson qui déclare fidélité à Sarkozy... Et j'ai l'impression que, peut être, ça sera un tournant décisif dans la campagne présidentielle américaine.

Pour autant, j'ai l'impression qu'en France, pour tous les spécialistes, médias, politiques, même people, les choses sont déjà jouées outre atlantique. Et qu'Obama est - déjà - président. D'ailleurs, c'est fou ce que tout le monde l'aime, Obama... Perso, je préfère toujours le président David Palmer (qui aura bien aidé Barrack Obama...).
Et je confesse (pardon) que toute cette Obamania me donnerait presque envie d'une victoire de McCain... Simplement parce que cette béatification nationale d'un candidat, certes excellent, m'afflige. "Obama c'est mon copain" clame infantilement le président.. Politiquement, du haut niveau, vraiment...

Enfin, je dis ça... Je ne vote pas aux USA, et sans doute est ce plus intéressant pour la France, et pour le monde, que ça soit Obama plutôt que McCain... Et encore je dis ça, même pas convaincu...
Finalement, même si je ne suis qu'au tiers de mon petit jogging du dimanche matin, ce chat noir qui ne porte pas malheur sera le point final de cette balade. Qu'on continuera le weekend prochain, c'est bien de commencer le weekend par une petite promenade...

Et vivement le weekend prochain...

dimanche 19 octobre 2008

Noir - Lullaby (Marseille, automne, 6 ans)


Restons avec Noir pour passer le dimanche. Dimanche gris et froid dans le sud. J'irai peut être (pas sur) courir un peu ce matin. Mais je serai bien habillé, dehors c'est glacial...
Alors pour une journée d'automne, quand bien même ce soit une journée importante pour moi, une chanson d'automne...

Lullaby, chanson de l'animé Noir, toujours de Yuki Kajiura, et chantée en anglais cette fois. C'est une chanson que je trouve magnifique. Elle me touche. Après, les goûts, les couleurs, les sensations personnelles devant une musique ou un paysage, pas la peine d'écrire dessus des heures... A part être un virtuose de la langue française, ce que je ne suis pas.

Mais disons simplement que cette chanson m'évoque le type de photo ci dessous.Marseille, la Préfecture, pour ceux qui n'ont pas reconnu. Lullaby, ça me donne ce genre d'image en tête. Les rues de Marseille (ça aurait pu être Lyon, c'est Marseille) en automne. Il pleut, et les grandes rues Hausmanienne autour du Vieux Port, les grands boulevard du Prado ou de Sakanini, sous cette grisaille. Ce n'est pas triste, c'est simplement une autre image d'un Marseille. Un Marseille plus calme, plus continental, plus reposé et reposant.
"Lullaby", ceux sont ces images là. Celles du Marseille que je quitte, fin de 2003, parce que la vie professionnelle est difficile, et que le management par la rancune est une méthode comme une autre, fusse t'elle détestable.

Et puis cette chanson, légère, ni triste ni gaie, est parfaite pour évoquer une journée particulière pour moi. Quand bien même pas si envie d'en faire des tonnes...
6 ans, c'est la durée d'un mandat municipal. Aujourd'hui, j'espère qu'il sera reconduit, et un certains nombres de fois.
Il y a des fleurs et un ciel bleu, même derrière les bétons de Tchernobyl. Merci à Falconette de me supporter.

Une belle transition. Ces photos furent les premières prises par Falconette, le jour de l'achat d'un appareil photo tout neuf à la FNAC de Marseille. On remarque encore le sac FNAC... Et on s'amuse avec cette fonction qui vieillit les photos, pas encore les souvenirs...

vendredi 17 octobre 2008

Et si tout ceci n'était que bêtises ?

Belle semaine dans ma modeste maison sur le net… Après une ballade tranquille dans les chemins locaux, deux discussions sur Pétralla et les sifflets de France – Tunisie qui auront attisé quelques dissensions. Pour mon plus grand plaisir : un monde où tout le monde serait d’accord serait d’un ennui…

Et pendant le temps où on soupire sur notre hymne national, on en oublierait presque la crise. Quelque part, c’est tant mieux, car cette crise financière m’afflige tous les jours encore plus. Crise du vent que l’on pensait manipuler à sa guise, avant de se rendre compte que le vent est plus fort que nous, et il s’en va, loin… Crise de ce sable sur lequel certains pensaient s’enrichir, avant de se rendre compte qu’il enfonce les plus imprudents… PPDA avait stigmatisé, dans e toujours excellent « On refait le Monde » d’RTL, cette économie d’échange financier dont seulement 2% était réinjecté dans l’économie réelle. Celle qui produit de la richesse, la vraie, pas celle du sable et du vent.
PPDA n’est pas un affreux gauchiste. Moi non plus.

Mais retour quand même sur la discussion de France – Tunisie. Retour car le sujet me parait à la fois fort intéressant et totalement surdimensionné par rapport à ce qui s’est réellement passé.
D’abord, est ce l’œuf qui fait la poule ou est ce la poule qui fait l’œuf ? Et dans ce cas, qui est responsable ? Doit on critiquer la poule, ou doit on critiquer l’œuf ? Doit on se plaindre de la société française qui est, pour certains, responsable et coupable de ces sifflets (je ne partage pas du tout cet avis), ou doit on blâmer ces haines que l’on a vu dans le stade mardi soir ? Doit on stigmatiser ce qui s’est passé mardi soir, ou soupirer devant le bal des politiques qui s’en est allé dans une surenchère de bêtise, de propositions surjouées, d’amalgames ?

Et revenons une minute sur le terme « amalgame ». Le message de mon copain de blog Tahar est juste quand il nous invite à ne pas faire d’amalgame facile. J’ai rencontré hier, dans mon village, des personnes d’origines tunisienne qui m’ont également avoué avoir été scandalisé, plus que moi sans doute, par ces sifflets et ces mouvements de haine dans les tribunes. Ajoutant de l’eau au moulin de ceux qui pensent que les propos globalisateurs, de Bernard Laporte et d'autres, sont malvenus et maladroits.
Mais dans ce cas, pourquoi accepter les tentatives de justification de ceux qui pensent que la société française, dans son ensemble, est coupable de tous les maux ? l’ensemble du peuple français n’est pas plus raciste ou colonialiste que l’ensemble du peuple tunisien n’est francophobe (peuple tunisien qui n'y est pour rien en plus, puisque c'était des français qui étaient dans le stade...).
C’est pourquoi je trouve assez malvenu les arguments utilisant Sarkozy (à des fins politiques personnelles, tous les moyens sont bons pour taper celui qu’on aime pas, quitte à l’accuser à tort…) comme cause légitimant ces tristes moments pour la concorde nationale. « La France, aimer la ou quitter la », oui, c’est sans doute maladroit. Même si je suis très loin de partager le degrés d'intensité d’indignation de certains. Pour autant, cette phrase ne légitime pas ce qu’on a vu dans le Stade de France.
En ajoutant que lors de France Algérie de fin 2001, Sarkozy n’existait pas trop politiquement. Cela n’a pas empêché, sous un gouvernement de gauche plurielle, l’envahissement du Stade sous un climat détestable.

Mais d’une manière générale, je trouve qu’il est idiot de chercher des explications politiques ou sociologiques à un comportement d’abrutis. Chercher une conscience politique dans un crâne de crétin, c’est une rude entreprise, bon courage à ceux qui veulent grimper la montagne de la bêtise… Je pense qu’on a simplement eu affaire à des gens pas très intelligent, voilà tout.
Essaie t’on de donner une légitimité politique à l’abruti qui insulte le footballeur de couleur dans un stade de foot ? Alors pourquoi essaie t’on de faire ceci chez le crétin qui insulte le drapeau et l’ensemble du peuple français ? Excuse on, en stigmatisant cette vilaine société détestable qui rend les gens cons, celui qui insulte le footballeur Ouaddou ou Kébé ? Alors pourquoi, parce que cela peut arranger nos desseins politiques et aller dans le sens d'une détestation vis à vis de Sarkozy, devrait on excuser les abrutis de France Maroc de l’an passé, ou ceux du France Tunisie de mardi soir ?

J’ai les souvenirs du tournoi Hassan 2 au Maroc, avant la coupe du monde 1998’ et l’Euro 2000. C’était la fête dans le stade. L’accueil était magnifique, le stade était festif. Les gens étaient heureux. Cela donne un argument supplémentaire à ceux qui demandent de ne pas stigmatiser l’ensemble des peuples, de deux cotés de la Méditerranée.

Après, on peut aller plus loin. Essayer de discuter sur le modèle d’intégration à la française. Débattre sur la politique d’immigration du gouvernement, que certains considèrent justes et d’autres iniques et scandaleuse. Réfléchir sur les notions de citoyenneté, de nation et de nationalité...
Mais je crois qu'après tout, nous n'avons eu qu’un simple match de foot, avec des supporters pas très intelligents. Souvenons nous d’Italie France en Septembre 2007, et l’hymne français sifflé par les supporters de la squadra azura. Souvenons nous de France Espagne à la coupe du monde 2006, et les sifflets ibériques pendant la marseillaise. Devons nous cesser de jouer contre ces merveilleuses nations de foot que sont l’Italie et l’Espagne ? Au-delà des Alpes et des Pyrénées, avons-nous affaire à des peuples racistes et francophobes ? Et nous, qu’avons fait à nos amis italiens et espagnols ?
On ne se pose pas toutes ces questions. A juste titre je pense…

Donc revenir calmement sur terre. Ne pas s’auto flageller non plus, parce que personnellement je ne me sens pas responsable de l’envie de violence qu’il y a chez certains de nos compatriotes, et qui se manifestent de la plus connes des manières, au Stade de France ou dans des faits divers.

C’est mon – modeste – point final à une discussion que j’ai trouvé sympa.
Mais en conclusion, si on doit faire une affaire politique chaque fois que des crétins sans cervelles vont montrer leur intelligence durant un match de football, on a pas encore fini… Même si c’est fatiguant la bêtise, n’oublions pas qu’elle n’a pas de conscience politique…

[BETISE] Un peu de morale, pour finir la semaine en souriant

Le vendredi, c'est blague au bureau... Et une, qui m'a été adressée par mon chef de service... J'aime beaucoup, merci bien :)

On fêtait le départ en retraite du curé de la paroisse par un souper d' adieu.
Un politicien local était invité pour donner un bref discours.
Comme il tardait à arriver, le prêtre décide d' énoncer quelques paroles pour passer le temps:
"Ma première impression de la paroisse, je l'ai eue avec la première confession que j' ai eu à écouter. j'ai tout de suite pensé que l' évêque m' avait envoyé dans un lieu terrible, quand la première personne que j'ai reçue à confesse me confia qu'elle avait volé un téléviseur, qu'elle avait volé de l' argent à son père, qu'elle avait aussi volé l'entreprise pour laquelle elle travaillait en plus d'avoir des relations sexuelles avec l' épouse de son supérieur.
A l' occasion, il s'adonnait aussi au trafic de stupéfiants. Et pour terminer, il me confessa qu'il avait transmis une maladie vénérienne à sa propre sœur !" "j'étais atterré, apeuré, mais avec le temps, je connus plus de gens et je m'aperçus que tous n'étaient pas ainsi. J'ai vu une paroisse remplie de gens responsables, avec de bonnes valeurs, croyant en la foi, et c'est pourquoi j'ai vécu les 25 années les plus merveilleuses de mon sacerdoce."

Sur ces mots arrive le politicien, qui prend la parole. Bien sûr, il s' excuse de son retard et commence son discours :
"Jamais je n' oublierai le premier jour de l' arrivée du Père dans notre paroisse... En fait, j'ai eu l'honneur d' être le premier à me confesser à lui..."

Moralité: n' arrivez jamais en retard !!!