mardi 24 mars 2009

J'ai lu le journal ce matin...

Je commence ma lecture en Suisse, à Genève. Aucune volonté de me faire mal avec mes fantômes qui se plaisent à me déchirer le cœur, non. Mais la Tribune de Genève est un canard d’information remarquable, avec une vue particulière sur la France. Et les suisses se moquent de nos dirigeants : « la Société Générale capitule, le gouvernement se pare de vertu ». Tout justement, et malheureusement, ironique. Ca fait écho à mon "ridicule" de hier. J'aime...

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Pendant ce temps, en France, le Figaro nous apprend que les listes de droite se multiplient pour les élections européennes. La droite est comme la gauche. Il y a des partis de gouvernement, des extrêmes extrémistes, des qui suivent la tendance extrémiste en se radicalisant.
Pour ma part, j’aime bien Nicolas Dupont-Aignan. Je ne lui demanderai qu’une seule chose : qu’il ne courre pas après la droite très à droite, parce que le gaullisme, ce n’est pas ça. Sa non alliance avec Philippe de Villiers m'est donc très sympathique...
Le Figaro fait remarquer que l’ensemble des listes de droite s’oppose au Président. Et rappelle le scénario de 1999’, et la défaite de Nicolas Sarkozy à ces mêmes européennes. Je me demande pour ma part, cette fois, s’il ne pourrait pas y avoir une surprise avec des scores PS et UMP très bas. Mais je n’y crois pas : le scrutin n’est plus national mais batardement régional. Et la multiplication des listes de droite se calque aussi à gauche : plein de fois presque rien, ça fera toujours moins qu’une fois beaucoup…

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Figaro toujours. L’Elysée parle du retour de poids lourds. Sur les routes ? Non, au gouvernement.
Je croyais que Philippe Seguin, depuis sa branlée parisienne, était parti sur l’Ile de Ré. Je me suis trompé de poids lourd. On parle aussi de Raffarin. D’Alain Juppé (je ne lui conseillerais pas et l’inviterais à être ce recours possible à droite…). Bref, on parle de « renouvellement ». A quelle place sera le jeune louveteau Edouard Balladur ?
Les « ministres actuels sont fatigués » entend on. C’est évident qu’à force d’avoir été traité de la sorte, les Jégo, Dati & Co sont cuits. Seguin est il aussi malléable à souhait qu’une Yadé ou une NKM ? Je n’en suis pas sur.
Et au final, qu’est ce qu’on s’en fout. Sont-ce les noms qu’on aligne comme des trophées qui feront partir les inquiétudes des français ? Et François Barouin et François Léotard au fait, ils font toujours de la politique ? Ca me rajeunit, c’est bien. Mais à part ça…

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Libération écrit qu’à gauche aussi se crée un front anti-Frêche. Rassurant. Mais je ne peux m’empêcher de me demander pour ceux là, qui le descendent aujourd’hui, ne sont pas montés au créneau pendant le mandat actuel ? Opportunisme ? Enfin, mieux vaut tard que jamais…

Libération enfin, magnifique titre en parlant de Sarkozy à Saint Quentin : « Nicolas Sarkozy vend sa pilule du lendemain ». C’est du Canard Enchainé certes plus Lidl que petite ferme du Gers, mais c’est pas mal trouvé comme titre.
Mais quand même, Sarkozy à Saint Quentin, c’est terrifiant comme le titre le Post. Aujourd’hui, c’est une ville morte, cette charmante citée dans laquelle j’ai infiniment de merveilleux souvenirs. Qui ne sont pas des fantômes ceux là.

Mais même Sarkozy à Saint-Quentin, c’est le bordel aujourd’hui, cette charmante bourgade picarde me fait me souvenir que j’ai quand même de la chance d’être chouettement accompagnée. Et finalement, les fantômes du début ne sont que peu de chose. Et j’échange volontiers une Tribune de Genève contre un Courrier Picard (ou mieux, un Progrès de Saint Etienne, mais… c’est dur en ce moment les verts…)...

lundi 23 mars 2009

Ridicule

Ridicule opposition, au Zénith de sa gloire toute anti-sarkozienne. On a moqué le one man show de Ségolène Royal, à juste titre. Soupirons devant le spectacle affligeant d’une opposition incapable de rassembler…
« Le printemps des libertés ne fait pas recette » titre le Nouvel Obs. Doit-on en être surpris ? Au surlendemain d’une mobilisation sans précédent dans la rue pour exprimer son inquiétude face à la crise, le Parti Socialiste reprend son classique mais épuisant (insupportable) cheval de bataille : la droite est antirépublicaine et menace les libertés individuelles, luttons contre l’oppresseur !
Ridicule, car à coté total de la plaque ! L’opinion pose une question, le Parti socialiste répond totalement à coté. Et de manière profondément caricaturale. Non, les libertés ne sont pas en danger. Si vraiment les français en ont marre, en 2012 les urnes mettront Nicolas Sarkozy dehors, et basta ! Cuba, c’est de l’autre coté de l’océan.
Manuel Valls a raison de stigmatiser l’inutile anti sarkozysme. (merci Nico pour la correction). J’exprime souvent ma tristesse de voir que les leçons ne sont jamais tenues : celle du 21 Avril 2002 par exemple, qui demande notamment une classe politique digne et à la hauteur des attentes populaires. Les élections de 2007 ont montré que la diabolisation ne marchait pas, en tous cas moins que les propositions. Si le PS s’obstine à répondre « ouh le loup » à la question « que proposez vous », ils se planteront.
Je m’en moque, je ne suis pas de gauche. Mais j’aimerais mieux pour mon pays que ce genre de spectacle caricatural.


Ridicule majorité et gouvernement, gesticulant devant les effets pervers du capitalisme et poussant des cris d’orfraie devant une Société Générale qui donne des bonus à ses dirigeants. Christine Lagarde hausse le ton avec ses petits bras musclés. Avec en point d’orgue l’indignation de Frédéric Lefebvre sur ITélévision : « si les dirigeants de la Société Générale ne renoncent pas à leur stock option, je change de banque ! » . Ca a marché, on apprend ce matin que finalement la Société Générale capitule. Ils continueront à garder les bas de laine du porte parole de l'UMP.
Et quand même une gêne générale. Surfant sur la vague, légitime, d’indignation de bonus pour des dirigeants qui ont non seulement échoué, mais en plus foutu le bordel total dans l’économie mondiale, le gouvernement s’apprête à légiférer. Encadrer le salaire des grands patrons. Rien que ça. Bon…
Sauf que je me demande… Les banques sont une cible facile en ce moment. Taper dessus quand l’impopularité est à son zénith, ça peut faire plaisir à l’opinion. Mais après ? Légiférer pour que les patrons gagnent moins, ça peut être populaire. Ca change quoi, ça résout vraiment les problèmes ? S’ils ont un salaire moins important, mais des primes plus grosses, ça changera quoi ? Et d'ailleurs, le politique peut il décider quel doit être le salaire maximum ?
Moi, je m’en fous que les grands patrons touchent de l’argent. Ca me dérange plus quand ceux sont des fils à papa qui n’ont rien crée et ce sont contentés de prendre le fauteuil bien chaud. Et même là… ils gagnent bien leur vie, je m’en moque tant que ça n’impacte pas la mienne…
Question subsidiaire : certains de ces grands fils à papa sont amis du Président : seront ils consulté dans le cadre de la loi qui encadrera leur salaire ?

Je crois qu’on surfe une fois de plus sur une émotion malsaine… Et je ne suis pas sur que cela résolve vraiment la « crise financière ».

Ridicule toujours l’info du matin : le président chinois ne rencontrera pas Sarkozy au G20. Il est fâché, Hu Jintao. Parce qu’on est trop gentil, la France, avec le Tibet. Parce qu’on ne fait pas ce que lui, Hu Jintao, voudrait qu’on fasse. Alors la représailles est terrifiante. Il refuse de rencontrer Nicolas Sarkozy. Il ira voir les autres, mais pas lui.
Je trouvais ridicule et franchement indigne pour la France la mascarade de la visite de Raffarin en Chine, avant les JO. Pour faire oublier les débordements du passage de la flamme à Paris. Indigne, et déshonorant pour la France. Un grand pays n’a pas à s’aplatir, comme nous nous sommes aplati devant la Lybie ou la Chine, à l’époque. Pour quel résultat ? Et demain, que ferons nous encore comme auto-humiliation pour se voir serrer la main par le pouvoir chinois ?

Ridicule enfin HADOPI (bouh). La Nouvelle Zélande renonce à la riposte graduée. La France, menée par ses lobbies, est donc la seule à perseverer dans ce chemin que le reste du Monde a abandonné.
N'était ce pas le divin Denis Olivennes, ancien patron de la FNAC et fort lobbiste pro-HADOPI, qui avait sorti cette phrase merveilleuse d'arrogance et de mépris, à propos de la licence globale : "Moi, j'ai tendance à me méfier de la géniale invention française à laquelle personne n'a songé : le procédé Secam en télévision, le D2 Mac Paquet, la filière Graphite Gaz pour le nucléaire, le Minitel, toutes ces inventions géniales, dont on était les seuls à s'ébahir et dont on était persuadés que le monde les adopterait très vite"
Après autant de conneries, autant boire un coup de cuvée HADOPI (un coteau du Languedoc, je sais pas ce que ça vaut mais la bouteille est belle...)

Ridicule tout ça. Le début de semaine est parfait…

Languedoc Roussillon & UMP : the winner is..

Raymond Couderc.

D'après les résultats envoyés par une copine qui l'a eu d'un copain qui l'a eu d'un autre copain encarté à l'UMP (mwarf, c'est même passé par Paris l'information), c'était serré en tête les résultats. Couderc 2850 voix (35,43%) et Castex 2651 voix (32,91%). 1783 voix pour JeanJean le Maire de Palavas, et 811 pour Rivenq le directeur de cabinet du maire d'Alès...

Bon, ben maintenant j'attends de voir ce que vont faire le Modem et DLR. Je souhaiterais vivement que tous s'allient (autour de Couderc par exemple, qui est un bon candidat), pour faire barrage à Georges Frêche.
En tous cas, ce scrutin sera le premier où je soutiendrai l'UMP. Même si localement j'ai quelques réserves, l'enjeu me parait suffisamment important pour que je laisse dans ma poche mes sentiments personnels, et mes réticences actuelles vis à vis du pouvoir en place...

Bonne semaine

dimanche 22 mars 2009

Soupir avant l'apéritif du dimanche soir... Billet pour ne rien dire, sans intéret

Lever de lune de montagne pour un billet de dimanche soir... Dont le seul intérêt est de me permettre d'écrire en ce début de soirée...
Mi temps des matchs du dimanche soir. Marseille aura été premier quelques heures, puisqu'à 18 heures, Lyon a repris la tête. C'est bien...

J'avais commencé à écrire hier un billet que je voulais mettre en ligne ce soir. Un billet très personnel. Puis à la lecture de ce dernier, je l'ai trouvé non plus "très", mais "trop". Donc non. Une simple photo de montagne. Et c'est tout.

Et je me rends compte qu'en fait, si je n'écris pas ce que j'ai en ce moment sur le cœur, je n'ai rien à dire... Mon amie de Marseille me dit que de trop parler du passé, je mets trop en lumière des personnes se délectant de mes soupirs... Le phénomène de la balance, le soupir des uns fait le sourire des autres... Donc bon... Restons en là. Pour l'instant... En sachant très bien que la cicatrice est là, telle celle sur le front d'Harry Potter. Et quand mon Voldemort est dans mes pensées, elle brule.

Enfin, j'ai une chance d'avoir une Ginny Wesley merveilleuse. Que je vais bientôt appeler pour prendre l'apéritif, j'ai envie d'ouvrir une grande bouteille de bonne bière. J'ai une Nostradamus dans la cave réfrigérée. Et j'espère qu'on passera une belle fin de journée, mais St Etienne ne me donnent pas une belle impression à la mi-temps.

C'était vraiment un billet pour ne rien dire. Demain, on reblogguera utile, promis. Mais ce soir... Non, ce soir, je chasse les soupirs et mes fantômes dans la bière et le vin blanc. Ce soir, c'est apéro du dimanche.
Demain sera une autre semaine.

EDIT BONUS TRACK : ce soir, on va boire ça (oui la cheminée marche)... Et écœuré autant que triste pour Saint Etienne. Vraiment... Et effrayé aussi...

samedi 21 mars 2009

Courir avec Nokia Sport tracker

C'est génial. Sur votre téléphone, vous télécharger Nokia Sport Tracker, et vous courrez avec un GPS qui vous donne plein de statistiques. Et une fois la balade finie, vous venez rapatrier les données accumulées sur Google Earth par exemple...

Ici, ma balade de chez moi à chez moi en passant par chez moi. Roquemaure - Montfaucon. Ca fait à peu prêt 11 km, et j'aime cette course entre mes deux églises, mes deux mairies, mes deux villages.
Bon weekend

vendredi 20 mars 2009

Lectures et reflexions d'une semaine de printemps

La semaine a été pleine de soleil. Mais dure. Les fantômes, c'est toujours un problème... Alors tant pis, on revient sur les sujets politiques qui nous énervent, nous révoltent. Parfois, la colère est préférable à la tristesse... Elle permet d'avancer et de regarder devant.

Les copains bloggueurs
* Authueil parle des quotas sociaux qui arrivent à la télé. Il n'y a pas assez d'ouvriers dans les séries françaises... Ils commencent à nous emmerder... Ne pourrait il pas y avoir plutôt des quotas de gens pas trop cons dans les hautes instances qui nous gouvernent ?

* Brulot du blog Esprit Républicain sur le titre : Bayrou Imposteur. Réponse efficace du sympathique Hérétique, qui défend la position sur l'OTAN de ce même Bayrou.

* Hypos en grande forme sur deux billets :
- Quand Marianne se foutra en colère. Je suis de ceux qui pensent que les leçons du 21 Avril 2002 (on revient toujours à Avril 2002) n'ont pas été assimilée ;
- Pas facile d'être de droite et catho. Un excellent billet qui, fatalement, me touche et me concerne un peu.

* La phrase de la semaine pour la touchante Zwitt : "Le paresseux est plus loyal que les autres hommes, il ne fait pas semblant de travailler". Tristan Bernard n'était pas qu'un théatre...

HADOPI BOUH.
La série du moment, avec mes deux stars de la semaine.
* Rimbus, très en colère. Deux percutants billets, sur la guerre de la toile qui fait rage, et la résistance qui s'organise. Ca fait Star Wars, et c'est bien écrit, comme toujours chez Rimbus.

* Le bloggueur Fred Galiné, pour qui HADOPI ne marchera pas. Parce que hors sujet et hors du temps. Avec, entre autre, cet argument que je trouve efficace : "Dans la mesure où il ne se vend plus de lecteur de CD, pourquoi s’entêter à vouloir vendre des CD ? N’y a-t-il pas comme une discordance entre l’offre et la demande ??"

* Les jeunes militants UMP sont des moutons... C'est Numérama qui le dit. Et c'est, je trouve, profondément affligeant.

Bonus Track : Saint Seiya
Parce que même s'il ne le faudrait pas autant que ça, Saint Seiya m'émeut toujours. Et j'aime Saint Seiya et ce qu'il y a autour. Même si ça me fait mal, des fois, en haut à gauche dans la poitrine.
Adorable Alaiya, qui propose sur son blog un extrait du trailer de Saint Seiya : Lost Canvas. Merci Alaiya. Merci. (un deuxième trailer , elle est incroyable Alaiya)

C'est le printemps il parait. C'est chouette...
EDIT Coupe de l'UEFA : On va tous en Ukraine : Shaktar Dionetsk - Marseille en quart, miam miam !!! Et Paris - Dynamo Kiev, avec possibilité d'une demi france - française... Miam miam miam miam (je la rève la coupe... je laisse volontier le championnat à qui veut, mais la coupe d'Europe miam miam miam)

mercredi 18 mars 2009

Je n'ai pas été élu pour augmenter les impots (les taxes par contre...)

Les impôts, non. C’est vrai. Et il le dit, qu'il n'a pas été élu pour augmenter les impôts.
Je suis moi-même hostile aux hausses d’impôts. Pensant qu’un ménage, lorsqu’il a besoin d’argent, il va plutôt essayer de faire attention aux dépenses. Il n’a pas trop de moyen de récupérer plus d’argent (à moins de travailler plus pour… non, ça marche pas non plus).

Pas été élu pour augmenter les impôts… Mais élu pour augmenter les taxes ?
Liste à la Prévert : taxes sur opérateurs de téléphonie et sur Internet pour financer France Télévision ; Taxes sur les médias vierges et matériel informatique qui augmente pour faire plaisir à Pascal Nègre ; Augmentation des plaques d’immatriculation et papiers d’identité ; Taxes inhérentes au Grenelle de l’Environnement (qui font que les automobilistes sauveront la planète) ; Taxes sur les nuits d’hôtel, taxes sur l’épargne des foyers moyens pour le RSA ; Taxes sur le poisson pour financer les pécheurs ; Augmentation des taxes sur l’alcool, ; Augmentation des taxes sur les médicaments avec la super vignette, etc…
Et encore, nous avons échappé à la taxe sur les sacs plastiques, à la taxe pique nique, et à la taxe sur les produits gras qui rendent gros. Personne n’a pensé à une taxe sur la connerie ? Ou à une taxe sur les taxes ?

Magnifique billet de Nicolas aujourd’hui, sur le même thème. Qui remarque que Sarkozy n’a pas été élu non plus pour le retour de la France dans le commandement de l’OTAN ou pour fliquer le net. Ajoutons qu’il n’a pas été élu non plus pour supprimer la pub sur France Télévision et mettre au pied du pouvoir le service public, pour faire des bisous bisous aux dictateurs type Kadhafi (il eut dit le contraire le soir de son élection), ni pour mettre un place une république du copinage (Perrol)(fiston) ou, pire, une dynastie en Haut de Seine. Loin elle est, la « rupture » qui doit donner une démocratie exemplaire, du mérite.
La conclusion de Nicolas J est d’ailleurs miam miam : quand on a échoué pour le pouvoir d’achat, on peut aussi échouer pour la non augmentation des impôts.

J’avais encore le moral dans les chaussettes ce matin. Des choses qui font toujours mal, et qui n’ont rien à voir avec Nicolas Sarkozy, il n’était pas encore président au moment de mon Tchernobyl.
Mais ce genre de phrase, ça refait partir le palpitant… Quand on s’énerve sur ça, on ne pense pas à ses erreurs, ni aux forges du Creusot...

Edit dernière minute : Le Guen pour remplacer Guerets ???????? Oh putain !!!!! (ils sont fous, le monde est fou... Journée de merde encore...)

Equipe de rêve (ou presque)

Eric Mainville vient de créer une sympathique chaine footballistique : son équipe de France de cauchemar. Citons le : " Le but, c'est de composer la pire équipe de France de foot, mais uniquement avec des joueurs qui ont été sélectionnés (voir liste)". C'est clair comme l'eau du Drac.

Le choix est dur, nous avons eu pas mal de pieds carrés chez les bleus. Mais parmis les tous pas bons, cette équipe que je propose ne me déplait pas. Deux ballons de plomb (quel dommage que Nouma et Llacer n'aient jamais été sélectionnés). Des nantais qui n'ont jamais confirmé également (j'aurais pu mettre Loko et Ouedec, mais... non).
Je voulais mettre Diomède aussi. Mais il est champion du Monde, il mérite le respect éternel d'une nation.Je fais suivre la chaine à des gens qu'aiment le ballon. Les trois caennais qu'ont des gueules de Métèques, un lyonnais (Criticus), un marseillais (Rubin), un bretonneux (Nicolas).

mardi 17 mars 2009

Je voulais... mais non

Je voulais répondre ce matin au tag football d’Eric. Je le ferai demain… Enfin, je ne sais même pas…

Je devrais réagir au sondage du Nouvel Obs : 75 % des français approuvent la grève du 19 Mars. J’en suis ou pas ? Aujourd’hui, je m’en fous, je m’en moque…

Je devrais citer le très bon flux info de Numerama qui permet de suivre les débats d’Hadopi (bouh), mais là encore… Je laisse simplement ceux qui ne me détestent pas (il doit en rester) aller voir l’imitation de Canteloup qui prend la voix d’un Carlier invitant à « télécharger illégalement Bashung ». Il a du talent, Canteloup…

Je devrais jouer le « gaulliste de pacotille » et comme l’historien Maurice Vaisse pleurer devant le fait que « la France risque de perdre l’image d’un pays autonome ». Mais non, même pas… Fillon aura interdit un débat sur le retour de la France dans le commandement de l’OTAN, mais aujourd’hui, je m’en fous. Oui, je m'en fous...

Enfin, je devrais soupirer un « tout ça pour ça » apprenant que le bouclier fiscal de l’été 2007 n’aura profité qu’à 14 000 foyers. Mon député viendra me dire le contraire peut être, que « c’est super le bouclier fiscal », et patati patata…
Je ne soupire même pas.

Non, les nouvelles du monde sont ceux qu’elles sont. Qu’il ne tourne pas bien rond, ce n’est pas une nouvelle. Que les élites qui sont censés nous représenter et nous gouverner sont à coté de la plaque et font le lit des extrêmes qui risquent de nous rejouer Avril 2002
(les élections, pas le reste…), ça fait longtemps qu’on en parle. Que certains se lèchent les babines de la situation, espérant mettre la rue à feu et à sang, attendant une "révolution", une "résistance" qui ne se fasse pas dans les urnes, mais dans la rue…
Je sais que je ne devrais pas, mais aujourd'hui je m’en fous. Je m’en moque. Ca doit être le chaos ? Et bien que ça soit le chaos…

Aujourd’hui, j’ai envie de débrancher le WiFi chez moi. J’ai envie d’effacer les 991 messages de mon blog
(bientôt le 1000eme…), d’effacer mes mails, mon profil Facebook, et de disparaître de la surface du net. J’ai envie d’aller me foutre tout là haut sur la montagne, loin de tout. Voir d’un peu plus près les larmes que font la pluie aux joues du ciel quand il pleut... Un caprice ? Même pas. Un simple ras le bol devant l'image que je renvoie et que je me renvoie. Un ras le bol devant mon incapacité devant certains trucs. Incapacité à évoluer.
Grosse envie, donc, de quitter le web. De faire ce qu'a fait Mtislav il y a quelques temps : un gros R.A.Z. De devenir comme le blog qui m'a donné un gros poids sur le ventre hier, et qui n'existe déjà plus aujourd'hui. Tout effacer. Disparaitre. Me cacher...
J’ai envie, mais comme je suis un gros lâche, je ne le ferai pas de toutes manières. Pourtant…

Je suis un idiot. Même aujourd’hui, je continue à avoir une influence néfaste sur des gens que j’apprécie, quand bien même cela soit des fantômes. Même aujourd’hui. Je suis triste de voir que des oasis ne demeurent en fait que des mirages, et que Google Reader m’amène aujourd’hui sur un désert. Je n’aurais pas du dire que j’avais (re)trouver un oasis peut être…
Je rêverais d’un retour en arrière, de ne pas faire les erreurs que j’ai faite, d’une deuxième chance comme la fiction de mon amie Alayia. Deuxième ? Non, une autre, j’en ai eu pleins, d’occasions. Le Bakayoko des relations, qui met au dessus un ballon devant un but vide. Après, sur un contre, ça fait mal le cuir dans la lucarne. Et c’est l’élimination. Celle qui fait mal. Celle qui élimine définitivement, avec une étiquette qu’on aimerait s’enlever du T-Shirt.

Allez de l’avant. Deux billets moroses, désolé ceux qui ne me détestent pas. Il y a pourtant tellement de choses à faire. Personnellement, je suis plein de projets. Personnel. Je ne suis pas seul, et elle est adorable celle qui me supporte. Professionnel aussi, même si ce matin a encore donné son lot de nouvelles qui font qu’on se demande si en ce moment les astres n’ont pas envie de vous emmerder. Politiquement enfin, modestement et personnellement. J’ai des choses à faire.
Mais avant toutes choses grandir. Quand on commence la journée avec les yeux qui picotent et le ventre qui fait mal, cela prouve qu’on a peu progressé…
Remarquez, si je n'ai que peu progressé depuis Avril 2002, la classe politique non plus. Elle a même oublié qu'un jour de ce joli printemps, Le Pen est arrivé au deuxième tour de la présidentielle...

J’avais dit hier que demain serait un autre jour. Il est laid de reporter à demain certaines choses, mais je prends un délai supplémentaire. La journée a été pénible. Pour moi, pour celle qui me supporte aussi. Lorsque ça ne veut pas, ça ne veut vraiment pas, et même le boulot s'y met. Ce soir, on fêtera la Saint Patrick... Aller courir et ensuite boire du vin ou des bières. Pour ne pas déprimer devant je ne sais quelle connerie qui passera à la télé...
Je voulais commencer le dessin animé Bokurano ce soir. Mais je crois que vu le moral qu'on se tient, les Jigoku Shojo saison 2 ou autres séries joyeuses, on évitera...

Demain sera un autre jour… (La journée a été longue...).

Edit après avoir mangé une pizza et bu du rosé de Lirac... : On apprend que Google est opposé à la riposte graduée. C'est pas les derniers des cons Google. Peut être des terroristes pour certains députés totalement à coté des réalités de ce brave pays, mais on peut le discuter. Cela me redonne t'il le moral ? Pas du tout mon Loulou. Mais c'est bien d'en parler...
Je devrais mettre mon blog en noir, vraiment... Contre Hadopi, et parce que merde sur pleins de choses en ce moment... (je vais me réouvrir une bouteille...)

lundi 16 mars 2009

Promenade en raquettes, et soupirs divers

Ce n’est pas encore 8 heures au moment où je commence ce billet… Un thé noir a déjà été avalé, et je commence mon deuxième gobelet de café. Le café du boulot n’est pas le meilleur que je connaisse, mais je n’ai guère le choix. J’ai le choix du thé, pas du café… Enfin, il est gratuit, je ne peux donc pas me plaindre de ça…
Pourtant, je n’y arrive pas. Je n’ai pas trop mal dormi pourtant. Avec la belle victoire de Marseille contre Paris St Germain hier soir. Et pourtant, j’ai mal de partout. Courbatures dans les muscles, mais surtout dans la cervelle. Lassitude d’un début de semaine qui annonce l’arrivée du printemps. Ce matin, les premières fleurs dans le jardin étaient divinement odorantes. Ca n’a pas suffit à m’esquisser un peu de sourires, et du courage pour commencer la semaine…

Alors essayons de revenir une semaine en arrière. Quelques images d’une promenade en raquette sur les hauteurs d’Orcières-Merlette. Il neigeait. Un temps de montagne, idéal pour une petite marche au dessus de la vallée du Champsaur et du Drac : il prend sa source pas loin d’ici…
Balade en montagne, et dans les méandres d’un esprit fatigué en ce début de semaine, qui commencera à travailler après avoir fini ce billet. J’ai envie d’écrire ce matin. Parce que sinon, je sais que je n’arriverai à rien…
Il n’y a pas grand-chose à dire sur la première photo. Sinon qu’il fait gris. Gris et froid. Ca tombe bien, dans le cabochon, c’est pareil.
On a parlé quelques instants, hier, de la mort du chanteur Alain Bashung. La blogosphère s’en émeut. D’autres raillent cette émotion. A ce propos, je ne comprends pas le plaisir malsain qu’ont certains à moquer et railler l’émotion, sincère (ou pas mais qu'importe), d’autres personnes. De faire des hommages bidons. Caricature malsaine, et souvent sans grand talent. J’avais été profondément ému l’an passé à la même époque du décès de Thierry Gilardi. Pétard, sur certains blogs « zinfluents », c’était un carnaval de choses dégueulasses.
Le silence, finalement, c’est bien aussi. C’est moins nauséabond que ces « il est mort mais j’aimais pas et il y a plus grave dans le monde… ». C’est moins con surtout.

J’ai été clair je crois. Bashung, je ne connais pas plus que ça. Et je ne suis pas plus fan que ça non plus, sans doute car je ne connais pas. Pourtant, l’annonce de sa disparition m’a profondément touché.
Fléche a dit quelque chose de très vrai dans un commentaire sur le billet précédent : « Qu'Alain Bashung soit parti si rapidement après les victoires de la Musique nous rappelle à tous, que la vie n'est qu'un passage, et est d'une brièveté face à la vie sur Terre, qu'on se devrait d'être humble et de goûter le moment présent ». C’est exactement ce que je pense, j’en avais parlé sur ce billet du mois de Novembre.

Je ne crois pas être une personne bizarre, mais j’ai peur de la mort. La mienne un peu. Je sais qu’un jour tout s’arrêtera, et cela sera comme si je n’avais jamais existé. Les gens m’oublieront, et ma tombe s’empoussiérera. La mort des gens que j’aime surtout. C’est celle là qui me fait peur. Me dire qu’un jour, ils ne seront plus là.
Etre humble et gouter au moment présent… Etre humble, parce qu’au final on ne sera pas plus fort qu’un autre quand arrivera le dernier moment. L’arrogance présente de la part de certains en est donc ridicule. Et gouter au moment présent, même quand il est pénible. Elle a raison Fleche dans son commentaire, de mettre en avant la brièveté de cette vie, courte et insignifiante.
Petit retour en arrière sur cette photo. On voit la vallée de Prapic. Le Massif des Ecrins. C’est toujours aussi gris…
Retour en arrière toujours. Quand j’ai pas trop la pèche, je regarde trop en arrière. Les flux RSS de Google Reader se sont affolés ce matin. Un blog qui m’était interdit redevient ouvert. 20 messages d’un blog que je ne croyais plus jamais lire qui s'accumulent, entre un billet de Nicolas et un autre de Mtislav (dont le retour me fait plaisir). J’y suis allé, sur ces 20 billets. Je n’aurais pas du peut être...

La brièveté d’une vie. Je dois avoir un coté faible, un coté lâche, ou Bisounours. Ou franchement con, je ne sais pas. Et quelque part je m’en fous. Mais je n’ai pas envie, plus envie, de dispute, de conflit. Du moins avec les gens que j’aime. Ou que j’ai aimé, même si à un moment la vie vous sépare ou nous éloigne.
Fermer toutes les portes, surtout celles du cœur, quelle connerie… Ne plus se voir, ne plus se parler, ne plus s’écrire… Disparaître de la vie de quelqu’un. Oui, quand on ne sera plus là, il n’y aura pas de problèmes… Mais de son vivant ? Dommage ? Un peu plus que ça.

Je n’aurais pas du cliquer sur ces liens du Google Reader ce matin. Parfois, regarder dans l’abyme de ses souvenirs déprime, décourage. A quoi bon tenter de franchir des montagnes quand son histoire rappelle que l’on s’est vautré pleine plaine ? Tchernobyl laisse des traces en Ukraine 22 ans après. Mon Tchernobyl a moi, même date mais quelques années plus tard, en laissera toujours. Et après, les conditions climatiques les rendent plus ou moins douloureuses. Ce matin, ça me picote un peu beaucoup.
Une croix sur la montagne. C’est fou le nombre de croix que l’on trouve en montagne. Laissons-le coté religieux et mystique en dehors de ça : je trouve terriblement beau dans les paysages tourmentés de la haute montagne. Et si on reprend quelques instants le coté mystique, je trouve que cela redonne conscience de l’insignifiance d’une vie humaine individuelle, face à la grandeur de la montagne. Nous ne sommes rien, éphémère devant l’éternel de la montagne.

Dominique ne sera pas contente, mais j’ai voulu mettre en avant une chanson japonaise qui me tient à cœur, et qui va à merveille avec mon moral du jour.
Le dessin animé Jigoku Shojo. En français « la fille des enfers ». C’est un animé délicieux, mais à ne pas regarder quand le moral est à zéro. Une fille (des enfers) vous venge en votre nom, et envoie celui qui vous a fait du mal en enfer. En échange, votre âme est marquée, et vous passerez votre vie à savoir que quand celle-ci sera finie, vous irez en enfer. C’est joyeux.
Le générique de fin, Karinui, est la musique qui accompagne ce billet. A la fin de chaque épisode, on se laisse guider. Vidé.
On arrive au village des Marches. Village, il faut le dire vite. Là bas, on appelle ça un « Forest ». Quelques petites maisons de pierre. Qui surplombent la vallée du Champsaur – Valgaudemar.

Finalement, ce billet s’écrit assez vite… Je ne savais pas où j’irai. Revenons un peu sur la scène politiqueEuropéennes, régionales, les échéances se rapprochent. Sur deux scrutins dont personnes ne connaît les élus qui le représentent, lui, sa région, son département. Deux scrutins mal foutus, fait pour des professionnels de la politique et pour des apparatchiks. C’est facile d’être élu sur une liste. Il faut avoir les bons diplômes, ou les bons amis. Aller prendre les voix les unes après les autres, tout seul, c'est autre chose...
Dans ce sens, je suis extrêmement favorable au scrutin cantonal.

Européennes donc. Libération nous apprend que c’est la guerre au Centre entre Aubry et Hollande. Ca dépote. Les amis d’Hollande se sentent « humiliés ». Tout va bien au PS… Avec des jolis listes de parachutés : quand on est professionnel de la politique, il faut bien vivre (Peillon…), et assurer ses arrières au cas où on ne soit pas sur de bons lendemains (Fillipetti, l’ex verte – élue de Paris et futur ex député de Moselle…).
Enfin, on se moque du PS… J’attends de savoir ce qu’il va advenir de Dominique Paillé… L’UMP arrivera t’il à le recaser quelque part en position éligible ? Puisqu'incapable d'être élu sur son nom propre ?
Elections régionales ensuite. On sourit quelques minutes en lisant que Jean Sarkozy a remis en place Jean François Copé. Je parlais plus haut d’arrogance. Je pourrais aussi parler de coups de pied au cul qui se perdent. Je me contenterai juste de sourire : qu’il est doux, en République, d’être « fils de ». Cela permet bien des choses…

Je ne sais pas si je serai ou non actif pendant les régionales. Généralement, cela tombe chez moi avec les cantonales. Et comme j’ai dit plus haut, je privilégie ce scrutin. Mais en Languedoc Roussillon, les régionales seront importantes pour moi. Pour faire tomber Georges Frêche.
L’UMP fait voter ses militants pour choisir la tête de liste en Languedoc Roussillon. Je ne suis pas adhérent à l’UMP, donc je n’ai pas mon mot à dire. Par contre, aux amis que j’ai « qui en sont » (pauvres enfants), j’ai modestement donné mon avis… J’espère que ça sera Raymond Couderc qui sera le candidat de l’UMP. Le candidat contre Georges Frêche, car je ne crois ni en le Modem local, ni en aucune autre force politique contre Frêche.
Les autres candidats à la candidature à l’UMP ? Il parait que la candidature Castex est intéressante. Mais un énarque ancien directeur de cabinet de Xavier Bertrand, parachuté en Languedoc pour faire sa carrière politique, ça me branche moins qu’un Couderc enfant du pays. Le Maire de Palavas ? Sur le peu que j’en ai vu, je n’aime pas trop sa manière de faire de la politique. Très génération Frêche – Blanc sur la méthode. J’aimerais changer. Enfin, l’alésien Christophe Rivenq. Son fait d’arme ? Etre directeur de cabinet du Maire d’Alès. Je trouve que ça ne fait pas un Président de Région, être « dir cab de ». Ca fait trop apparatchik : exactement ce que je reproche à ce mode de scrutin régional.
Une crois encore...

Je vais quand même clore cette balade. Il commence à neiger… Je pourrais citer François Bayrou, pour qui Sarkozy « jette l’héritage gaulliste aux orties ». Ben oui, il n’en reste plus grand-chose, et dans les faits, et dans la méthode de faire de la politique et de concevoir le pouvoir. On a parlé du fiston…

Je n’ai pas parlé football. Ma joie que Marseille ait gagné Paris St Germain. Je constate que même mal en point, Lyon conserve toujours sa place de leader. Bordeaux, Marseille, maintenant Paris… La première place semble être un lieu sacré, toute personne s’en approchant brule instantanément. On croirait du Final Fantasy…
Par contre, je suis triste pour mes copains caennais, qui doivent être désespérés par la situation. Et je suis triste, et franchement inquiet, pour Saint Etienne. Perdre à la 94eme minute… La glissade, ou plutôt l’absence de cycles positifs, comme en vit en ce moment Auxerre ou Valencienne, Sochaux à un degrés moindre, ou le Mans en début de saison avant la chute, c’est quelque chose que je trouve inquiétant. Cela m’évoque le Racing club de Lens de la saison passé, en apnée dés le début de la saison. Incapable de prendre un peu d’air pour éviter la suffocation.
Pourtant St Etienne fait rêver en Coupe d’Europe. Et j’espère que les trois clubs restants arriveront en quart de finale de l’UEFA, pour nous faire rêver. Car n’en déplaise au triste arrogant Jean Michel Aulas, c’est la Coupe d’Europe qui fait rêver les foules et donne les plus beaux souvenirs. Dans ce sens là, il vaut mieux passer contre Twente que de se faire laminer à Barcelone. On parlait d’humilité plus haut…
Voilà, sur cette vallée je termine ce billet. Fouillis et touffu. Je ne respecte pas les conseils du copain Eric Mainville. Je ne fais pas court, je ne fais pas simple, et je ne traite pas un seul sujet à la fois. Mais je prends (un peu, des fois moins que d’autres) du plaisir. C’est important. Eric conseille d'en prendre, je ne suis pas donc tout mauvais.

Ce soir, on mangera un peu de soupe de clowns. On fête les 20 ans d'une bande de copains. Demain, on devrait être en meilleure forme. J’espère.

dimanche 15 mars 2009

Pas facile d'avoir la peche ce matin...

J'étais hier soir en train de boire du Lirac à Lirac, entouré d'amis, quand je suis allé faire un tour sur mon téléphone. Connaitre les scores des matchs de foot. Et à la une, cette information qui casse : Alain Bashung est mort...
Je n'étais pas plus fan du chanteur, que je connaissais finalement très peu. Je connais quelques chansons, pas plus. Pas assez. Mais surtout, c'est le courage de l'homme qui me touchait. On le voyait à la télé il y a une semaine. Et pouf, est plus là... Comme disait le poète : "avant de mourir, il était encore vivant".
Ca casse. On croit des personnes immortelles. Mais en fait personne ne l'est. La vie est de toutes manières une histoire qui se finit toujours mal parait il...

Alors après, le mal de crane post-bringue est anecdotique. Le vent qui souffle aussi. Hier il a fait une si belle journée... On évite d'aller sur les sites d'actualité : ça peut éviter de lire ce sondage édifiant sur le Figaro : Sarkozy et Besancenot jugés les plus crédibles. Besancenot jugé crédible... Pourquoi pas Le Pen quand on y est ?
Pour rajouter à mon moral d'un dimanche venteux, une nouvelle preuve que la société est en train de se radicaliser. Totalement. La haine et la violence pour faire face à la haine et la violence. Elle va être agréable à vivre, cette société. Cette "démocratie apaisée"... Autant aller se recoucher.
Après ça, on lit comme une banalité un guet-apens au Mureaux. Que 21 policiers soient blessés n'émeut même pas plus que ça, c'est banal... On s'habitue à cette violence. On en soupire, mais on s'habitue.

Alors on coupe le net et le PC. On va aller dans le jardin. Courir un peu, peut être, si le vent n'est pas trop fort. Ce soir, on regardera le foot à la télé. Grenobles St Etienne, espérant que Falconette sera contente au sortir de l'apéritif. Et ensuite le grand Paris St Germain - Marseille. Je n'y crois pas plus que ça...
Y aura aussi un Angleterre - France en rugby tiens... Si je passais ma journée allongé dans le canapé ?

Y a une semaine, j'étais là bas. J'aurais du y rester un peu plus longtemps. Soupir...

samedi 14 mars 2009

HADOPI Bouh : quelques saines lectures

Best of d'une semaine marquée par la discussion de la loi "Création et Internet" à l'Assemblée Nationale (en suspend jusqu'au 31 Mars). A suivre en direct sur le très bon site Numérama.
On lit quoi de bon sur le net chez mes copains cette semaine ?

* Deux copains bloggueurs en forme sur Hadopi : Rubin et Autheuil. Pour eux, la loi HADOPI va plus loin dans le scélérat. Et tous deux embrassent Jacques Attali ;
* Autheuil toujours : la loi Création et Internet, ce n'est pas qu'HADOPI. Instructif.
* Boris décrit les tristes conséquences d’HADOPI dans un cruel mais très bon billet (Merci Nicolas) ;
* Criticus, dans une intéressante réflexion sur le décalage entre le pays légal et pays réel, propose de suivre et contourner le modèle chinois. Je compare souvent HADOPI à la Chine, finalement ceux sont les systèmes où le filtrages est le plus développé qui amènent les plus grands stratagèmes ;
* Rimbus est tout de noir vêtu. Deux très bons billets.
* La charmante Quitterie Delmas (toute de noire vétue aussi) est une pirate. Moi aussi finalement...
* Les copines Fleche et Plume de Ciboulette : Le téléchargement fait vivre des artistes, qui sont contre HADOPI. Ils se font connaitre et gagnent plus leur vie grace aux spectacles qu'à la vente de disques. Au final, HADOPI n'est pas tant la protection des artistes, mais des maisons de disque. On l'avait un peu deviné... A lire ici et ;
* Nicolas remarque efficacement que les bloggueurs ne sont pas les seuls énervés contre HADOPI. Très bon billet : HADOPI hors des blogueurs.
* Pecky se demande si elle est vraiment bête, ou si elle le fait exprès… Un élément de réponse ici : premier jour de débat à l'Assemblée, et magnifique point Godwin pour la ministre Albanel. Quand l'arrogance laisse inévitablement place à la bêtise...

Quelques éléments politiques.
* Nicolas Dupont-Aignan est contre. Critique d'une loi réactionnaire d'un autre temps, et critique d'un débat "peu digne pour une loi inapplicable".
et un déat peu digne pour une loi inapplicable
* On apprend aussi que la droite UMP est divisée : le député UMP Lionel Tardy croit en une victoire des anti Hadopi ;
* Le député UMP Patrice Martin-Lalande avance un droit fondamental à Internet. Le gouvernement trouve que ce serait aller trop loin...
* La gauche votera contre. Sauf Jack Lang... J'avais écrit ici un billet sur tout le mal que je pensais de Jack Lang, donneur de leçons parachuté et opportuniste. Qui avait critiqué un Fabius en 2005 d'avoir voté non à la constitution européenne, contre ce qu'avait décidé le Parti Socialiste, au nom de la "solidarité militante et partisane". Mais qui aura voté contre ce même parti socialiste au moment de la révision constitutionnelle, et donc de ce projet de loi... Bravo.

Quant à moi, je suis toujours affligé et effrayé de voir la pente dans laquelle on s'engage. De là à peindre mon site de noir ? Faut juste que je comprenne comment marche l'HTML (j'avais une amie qui m'expliquait à l'époque... soupir), et...

jeudi 12 mars 2009

OTAN... Si les français sont d'accord... (soupir)

Sondage LH2 - Nouvel Obs ce matin : 52 % des français sont favorables à un retour de la France dans l’OTAN. C’est LH2 – Nouvel Obs qui le dit, par OpinionWays… Pour IFOP – Paris Match, c’est 58 %...
Je ne suis pas favorable à un retour de la France dans l’OTAN. Et j’avoue un peu de tristesse aujourd’hui de voir que ma position est minoritaire… On n’a pas toujours raison contre tout le monde, pas plus que la majorité a forcément la vérité. Mais bon… Non, soupir aujourd’hui (retour au bureau sans doute…).

Et, Paris Match nous apprend que c’est grâce à Copé que Fillon a engagé la responsabilité du Gouvernement sur ce vote. Copé en est fier en plus… Soupir bis.

Avant d’aller soupirer dans mon coin, deux bons billets. Celui du Gaulliste Libre appelant à une mobilisation contre ce retour. Et l'excellent d’Arnaud Clément : La lettre de retrait de la France de l’OTAN.
Je trouve ça superbe. Et je m’en vais soupirer, dans mon coin.

mardi 10 mars 2009

François Bayrou et le Modem

Vieux tag, qui date de Noel. Rubin et Arnaud m’avaient taggué sur la question suivante : « Quels espoirs placés vous en le Modem ? ». Je cite la question de mémoire.
Je profite d’être absent du net, via les fonctions de publication en différé de Blogger, pour répondre.

Ma réponse est simple. Des espoirs, je n’en ai globalement aucun. Ou plutôt guère différents de ceux que j’ai vis-à-vis du PS ou de l’UMP, etc… Que cela soit un parti républicain qui pense d’abord au bien du pays, et qui apporte sa pierre pour que demain soit moins désagréable à vivre qu’aujourd’hui. Si c’est l’UMP ou le PS ou le Modem, quelque part qu’importe, si leur action nous permet d’avoir un ciel plus bleu ?

Par contre, je me pose des questions sur le Modem et François Bayrou. Et j’ai certains avis que je voulais exprimer dans un billet. Posément, tranquillement.

Au début il y avait l’UDF…
Tout part de là pour moi. Et sans doute cela pose beaucoup de problème aujourd’hui.
J’en reviens à la phrase du congrès de l’UEM à Toulouse, le 5 ou le 6 Février 2002. C’est vieux : à l’époque, Philippe Douste-Blazy était une star qui devait apporter l’UDF sur un plateau à Jacques Chirac. Le cadeau dans le mariage UDF – RPR pour la création de l’UEM avant, UMP aujourd’hui. N’oublions jamais qu’avant Sarkozy, c’était Chirac le chef… Donc Douste-Blazy voulait apporter tous les centristes dans le « parti unique ».
Tous, sauf un, François Bayrou, qui aura prononcé, sous les sifflets de ceux qui sont devenus groupys sarkozystes avant d’avoir été chiraquiens inconditionnels (la politique fait valser les convictions…) cette phrase pour moi culte et fondatrice :
« Si tout le monde pense la même chose, alors plus personne ne pense plus rien »
Quelques mois plus tard, et un 21 Avril passant par là, le gouvernement Raffarin dirige la France. L’UMP est crée. Juppé à sa tête. Sarkozy revient. Sa défaite aux européennes de 99’ contre Pasqua semble être oubliée, et il part pour un raid solitaire qui durera un quinquennat, avant de passer son Alpes d’Huez Elyséen en tête un mois de Mars 207.
Et François Bayrou, homme de droite entouré d’autres personnalités de droite, devient finalement l’opposition à lui tout seul. Triste PS qui a perdu un Jospin pour trouver pleins de petits chefaillons autour d’un pathétique Hollande. Et François Bayrou guerroie, avec un matelas d’une trentaine de députés. Efficacement d’ailleurs, même si ça n’empêche pas des conneries que l’on paye encore aujourd’hui. Sur les privatisations des Autoroutes. Sur les modifications de mode de scrutin, européen ou régional. Sur le CPE. Sur un budget sans cesse en déficit. Et quand Sarkozy arrive au firmament, sur la respectabilité et le respect du politique envers le peuple, sur la collusion entre pouvoir et médias. François Bayrou se donne une image, une posture.

Mais surtout, pour l’électeur de droite paumé, François Bayrou apporte une alternative. Alternative qui séduit aussi une gauche républicaine en quête de chef, et qui voit l’opposition socialiste se fourvoyer dans la démagogie et les querelles d’appareil.
Il n’en demeure pas moins que Bayrou reste un homme de droite. Ancien ministre de Balladur et de Juppé. Un démocrate chrétien libéral. Et chef d’une UDF qui aura comporté en son sein des personnalités aussi diverses que des radicaux, des Borloo, des Madelin, des de Villiers, des Méhaignerie ou Boutin. Une confédération de courant divers, mais quand même « de droite ».

Pour moi, c’est le départ de tout. Le Modem, avant, c’était l’UDF. Lors de la présidentielle, il a été rejoint par certaines personnes de gauche (Benhamias), mais avant tout par des gens de droite. Lepage, ancienne ministre de Juppé, Goulard, Dupont Aignan, et les futurs « Nouveau Centre ».
Ca me plaisait bien. Il y avait une alternative à la droite UMP, qui ne pensait que ce que pensait le chef tout en haut, qu’il s’appelle Chirac ou Sarkozy. Et qui dérivait vers un libéralisme franchement atlantiste en fin de mandat. Même si 2003 aura été le grand moment de la guerre en Irak où il était source de fierté, pour moi, d’avoir un Chirac à la tête du pays, quand bien même ma route idéologique aura dévié de la sienne.

Cette alternative s’appelait François Bayrou. Mon billet d’avant élection présidentielle le concernant partait sur ce postulat. La candidature 2007 proposait deux candidats de droite au premier tour. L’un soutenu par des gens dont je partage la vision, et l’autre libéral atlantiste. Deux candidats de droite.
Peut être le hiatus d’aujourd’hui part de là. Un parti de droite qui ne sait plus où il est aujourd’hui.


Nicolas Sarkozy, plus petit dénominateur commun.
L’UDF est morte entre les deux tours de l’élection présidentielle de 2007. Beaucoup de soutiens de François Bayrou l’ont quitté dés lors que ce dernier a décidé de ne pas voter Sarkozy au deuxième tour. On en revient au hiatus initial : François Bayrou candidat de droite, donc entouré de gens de droite. Pour qui Ségolène Royal était pire que Nicolas Sarkozy.

Et on arrive ainsi à la création du Modem. Avec un François Bayrou qui se positionne clairement comme l’anti Sarkozy. On dépasse le cadre d’une alternative à l’UMP. Il se veut aussi alternative possible au PS. Mais en premier lieu alternative à Sarkozy.
Au départ, les journaux politiques, les enquêtes, les psychiatres, vont mettre la posture de François Bayrou sur le compte d’une inimitié profonde et ancienne entre Sarkozy et Bayrou. Des histoires de petites politiques, qui expliqueraient que les hommes ne s’aiment pas. Bah… Mais voilà, ça donne un postulat de départ nouveau : l’UDF était un parti de droite. Le Modem sera un parti « anti Sarkozy ».

Une des particularités de ce mouvement me parait être cette grande hétérogénéité dans sa base militante. Je ne parle pas de son sommet. Cela me paraissait assez incroyable de faire cohabiter des personnes aussi différentes que Benhamias, Bariani, Lepage, Begag, Cavada, Peyrelevade, de Sarnez… Depuis, Cavada est parti, Kahn est arrivé. Mais coté hétérogénéité au sommet, le PS est quand même assez remarquable quand on voit la quantité de divisions idéologiques entre ses dirigeants, qui ne sont unis que par la soif de « reprendre le pouvoir ».
Au Modem, l’unité semble se faire autour, ou plutôt contre, Nicolas Sarkozy. Et de fait contre l’UMP, dont l’historique création par Juppé – Chirac est oubliée : maintenant l’UMP c’est Sarkozy. Donc l’ennemi.

C’est surtout dans sa base militante que je suis surpris. La blogosphère Modem est une des plus active qui soit, et je retrouve dans cette dernière beaucoup de gens pour qui j’ai une réelle affection, et parfois proximité de pensée. Je pense que pour une immense majorité, ils étaient autant UDF que moi je n’étais sympathisant du Parti Communiste. Et arrive un hiatus, un autre, entre des militants qui proviennent parfois de très à gauche (plus libertaires bobo que libéral conservateur…), et d’autres, plus traditionnels UDF centriste giscardien. Mélangez de l’eau au sodium liquide, ça fait boum.

C’est pourquoi j’ai l’impression que ce qui rapproche majoritairement les militants du Modem, c’est leur détestation de Sarkozy. Ca me semble limite. Pourtant, un Dupont Aignan et un Cavada se retrouvent derrière le même cheval, alors que la divergence de leur vision sur l’Europe est un accroc fondamentalement dirimant. Donc c’est possible de se rassembler. Non pas pour une idée commune, mais à défaut contre quelque chose.

La crainte que j’ai pour le Modem, c’est donc aussi sa base militante. Ils pensent (ou ont pensé) qu’une autre manière de faire de la politique était possible. Mais cette base est disparate. Un béton qui me semble insuffisamment armé. Et composée de personnes sans doute très volontaires et sincères dans leurs convictions, mais dont certains espéraient, je crois, mieux des élections locales de 2008. Finalement, Pau a été perdu, et combien de conseillers municipaux élus finalement ? Certains avec la droite, d’autre avec la gauche…

François Bayrou, un rassembleur ?
Jusqu’au 22 Avril 2007, j’ai trouvé le parcours de François Bayrou depuis ce mois de février 2002 (cher à mon cœur) excellent. Irréprochable. Un ton juste. Et des valeurs fortes et belles, qui ont réussi personnellement à me toucher.
Après, c’était un mauvais carnaval… Basé sur une haine viscérale de Sarkozy. Et sur des combines politichiennes assez nauséabondes. Un pari que le PS s’autodétruira, alors qu’au final seules ne comptent les places qui permettent d’exister. Un pari que Nicolas Sarkozy se plantera, mais est ce quelque chose de profitable globalement pour les français que d’espérer arriver sur un tas de cendre ?

Après une lecture calme et posée, est ce Morin qui a lâché Bayrou, ou simplement Bayrou qui a donné un brusque coup de volant non contrôlé au matin du 23 Avril 2007 ? Morin et beaucoup de député UDF ont signifié leurs souhaits de voter Sarkozy. Je trouve leur choix moins choquant que l’indécent ralliement d’un Eric Besson par exemple, là encore basé plus sur la haine que les convictions profondes.
On en revient au début de mon billet : l’UDF est un parti de droite. Allez, « centre droit » si on veut. Mais un parti de droite avant tout : Giscard n’était pas de gauche. François Bayrou non plus. Jusqu’au 23 Avril 2007. Posture ou sincérité de sa part ?

Finalement, François Bayrou se retrouve seul. Je trouve sa campagne législative courageuse, et suis assez heureux de son élection aux législatives. Notamment grâce à la main tendue d’un voisin malheureux, Alain Juppé. Refusant cette main, François Bayrou perdra un an après Pau. Perdant Cavada, et d’autres personnes pour qui la traversée du désert n’est peut être la meilleure manière de défendre des convictions.

Enfin, des choix assez bizarres, et une gestion du Modem apparemment sujette à de sombres discussions, d’après certains témoins bloggueurs. Et bien loin de cet air rafraichissant d’un soir de printemps 2007.

Il reste un point assez particulier, qui me dérange… Ce qui me plaisait chez Bayrou, c’était cette sincérité. Les histoires internes à l’intérieur du Modem, et les langues qui semblent se délier concernant sa gestion, me font avoir des doutes. Rien de bien méchant, mais désagréable tout de même, d’avoir des doutes de ce type.
Ensuite, j’avais l’impression que cet homme était un besogneux. De nombreux témoignages, étayés par des débats où il avait été mauvais, semblant mal maitriser son sujet (contre Copé sur la réforme audiovisuelle par exemple), me présentent le président du Modem sous un autre relief. Un homme certes brillant, qui a du beaucoup travailler, mais un peu beaucoup dilettante. Et le dilettantisme, c’est une plaie en politique… Surtout quand on aspire à devenir numéro 1.

Donc j’ai cette triste impression. Que l’homme dont le discours et le comportement m’avait séduit avant 2007 s’est transformé. Ou est-ce ma perception qui a changé ? Je ne sais pas si c’est le regard ou le sujet sur lequel porte le regard qui a changé. En tous cas « notre » relation n’est plus la même, c’est un fait.
Est il pour moi toujours un recours possible ? Pas plus que d’autres. C’est une différence notable.

En conclusion, quel espoir ?
D’abord un espoir pour ses militants, pour qui j’ai un profond respect. Ca me rappelle mon histoire.
J’ai 21 ans en 1999’. Je suis toujours adhérent au RPR. Je vote d’ailleurs Fillon pour la présidence du mouvement… Et je vote pour la liste Pasqua aux européennes. C’est récent, 10 ans, mais ce vote correspond avec la défaite de Nicolas Sarkozy, l’autre tête de liste de droite, qui finit troisième. A quelques pouillièmes devant un François Bayrou, tête de liste d’une l’UDF délestée de Démocratie Libérale.
Comme quelques uns, l’aventure d’un parti impulsée par cette victoire aux européennes me séduit au départ. Je rêve du retour d’un parti gaulliste, avec gens comme Pasqua, Seguin, Chevènement, Fillon… Au final, il n’y aura qu’un de Villiers, qui représente une droite qui me met mal à l’aise. Et un crash retentissant quelques mois plus tard. Parce que les postes sont toujours plus importants que les convictions aussi, et que la Mairie de Paris en 2001 ou le ministère de l’Intérieur, c’est plus gratifiant.
Qui coïncide avec l’avènement d’une UEM future UMP qui représente plus une idée de secte avilie au service d’un homme que celle d’un parti politique, lieu de débat et de discussion.

Depuis la fin du RPR, je n’ai jamais repris de cartes politiques. Parce ce que les appareils… J’espère que les militants du Modem, où plutôt ceux qui ont cru à des lendemains nouveaux avec François Bayrou, n’auront pas cette même déception.

Je pense que François Bayrou et le Modem ont une grande légitimité dans le paysage politique français. Pas forcément en jouant de manière trop ostentatoire la carte de « l’anti sarkozysme ». Je crois que l’expérience politique montre qu’on ne gagne pas une élection en diabolisant l’adversaire, contre quelque chose. On la gagne en proposant un projet, un rêve, fusse t’il déçu.
François Bayrou, s’il revient celui de 2007 et laisse au placard combines politiciennes et attitude qui divise, peut apporter quelque. Et peut redevenir le rassembleur qui arrivait à combiner autour de lui Morin, Dumont Aignan, Rocard pourquoi pas.
Actuellement, je crois que ce n’est pas le cas.


Ce billet n’est qu’une simple réponse à un tag initial. Et ce n’est pas la vérité. Simplement mon ressenti sur un parti hautement légitime. Sur un homme politique respectable et qui a pu me séduire sur quelques points. Et sur une base militante profondément sympathique, pour qui j’ai une réelle affection. Même si sur certains endroits, je ne partage pas certains points de vue.
Comme c’était un tag, il est de tradition de continuer à enchainer. Mais j’ai mis trois mois pour répondre. Et encore, je le diffuse un moment où je suis absent du net… Donc on va s’arrêter là.
Et continuer à suivre la pièce de théâtre d’une vie politique française, dans laquelle je suis curieux de voir l’évolution de l’UDF… Oups pardon, du Modem.

lundi 9 mars 2009

Arrière Pays Basque (Seirei no Moribito - Nahji no Utah)

Mon premier film... Réalisé avec Picassa... Un simple essai.

Qui mérite quelques explications aussi. Cet été, nous avons passé quelques jours dans l'arrière pays Basque. Et j'ai trouvé le coin merveilleux... Et lors d'une ballade en voiture, entre Saint Jean Pied de Port et Irouleguy, cette chanson est arrivé dans mon autoradio. Avec les lecteurs qui lisent les unités USB, on récupère toute sa discothèque dans sa voiture, parce que c'est rare qu'NRJ ou MFM passent des chansons japonaises...
Et avec les nuages noirs qui se posaient sur les contreforts des Pyrénées, le paysage nous a vraiment fait frissonner. J'ai voulu essayer de retrouver ces sensations par ce petit montage, tout bête, tout simple...
Une promenade entre Bayonne, Espelette, Saint Jean Pied de Port, Irouleguy, et le divin village d'Ainhoa.

La chanson est tirée du dessin animé Seirei no Moribito. C'est un des meilleurs (sinon le meilleur) animé que j'ai vu en 2008. Le genre de dessin animé qui donne ses lettres de noblesse à l'animation japonaise. Magnifiques images et musique, une belle histoire, et quelque chose qui remue les trippes. Adulte, et émouvant. Une merveille, vraiment.
La chanson, Nahji no Uta, est une contine chantée par des enfants. Onirique et envoutante je trouve. Chanson traditionnelle ? Dans l'animé, peut être. Dans la vraie vie...

Finalement, poster (en différé) des images des Pyrénées alors qu'on se repose quelques jours dans les Alpes, c'est sympathique... Retour bientôt. En attendant, bonne ballade...