Ce n’est pas encore 8 heures au moment où je commence ce billet… Un thé noir a déjà été avalé, et je commence mon deuxième gobelet de café. Le café du boulot n’est pas le meilleur que je connaisse, mais je n’ai guère le choix. J’ai le choix du thé, pas du café… Enfin, il est gratuit, je ne peux donc pas me plaindre de ça…
Pourtant, je n’y arrive pas. Je n’ai pas trop mal dormi pourtant. Avec la belle victoire de Marseille contre Paris St Germain hier soir. Et pourtant, j’ai mal de partout. Courbatures dans les muscles, mais surtout dans la cervelle. Lassitude d’un début de semaine qui annonce l’arrivée du printemps. Ce matin, les premières fleurs dans le jardin étaient divinement odorantes. Ca n’a pas suffit à m’esquisser un peu de sourires, et du courage pour commencer la semaine…
Alors essayons de revenir une semaine en arrière. Quelques images d’une promenade en raquette sur les hauteurs d’Orcières-Merlette. Il neigeait. Un temps de montagne, idéal pour une petite marche au dessus de la vallée du Champsaur et du Drac : il prend sa source pas loin d’ici…
Balade en montagne, et dans les méandres d’un esprit fatigué en ce début de semaine, qui commencera à travailler après avoir fini ce billet. J’ai envie d’écrire ce matin. Parce que sinon, je sais que je n’arriverai à rien…
Il n’y a pas grand-chose à dire sur la première photo. Sinon qu’il fait gris. Gris et froid. Ca tombe bien, dans le cabochon, c’est pareil.
On a parlé quelques instants, hier, de la mort du chanteur Alain Bashung. La blogosphère s’en émeut. D’autres raillent cette émotion. A ce propos, je ne comprends pas le plaisir malsain qu’ont certains à moquer et railler l’émotion, sincère (ou pas mais qu'importe), d’autres personnes. De faire des hommages bidons. Caricature malsaine, et souvent sans grand talent. J’avais été profondément ému l’an passé à la même époque du décès de Thierry Gilardi. Pétard, sur certains blogs « zinfluents », c’était un carnaval de choses dégueulasses.
Le silence, finalement, c’est bien aussi. C’est moins nauséabond que ces « il est mort mais j’aimais pas et il y a plus grave dans le monde… ». C’est moins con surtout.
J’ai été clair je crois. Bashung, je ne connais pas plus que ça. Et je ne suis pas plus fan que ça non plus, sans doute car je ne connais pas. Pourtant, l’annonce de sa disparition m’a profondément touché.
Fléche a dit quelque chose de très vrai dans un commentaire sur le billet précédent : « Qu'Alain Bashung soit parti si rapidement après les victoires de la Musique nous rappelle à tous, que la vie n'est qu'un passage, et est d'une brièveté face à la vie sur Terre, qu'on se devrait d'être humble et de goûter le moment présent ». C’est exactement ce que je pense, j’en avais parlé sur ce billet du mois de Novembre.
Je ne crois pas être une personne bizarre, mais j’ai peur de la mort. La mienne un peu. Je sais qu’un jour tout s’arrêtera, et cela sera comme si je n’avais jamais existé. Les gens m’oublieront, et ma tombe s’empoussiérera. La mort des gens que j’aime surtout. C’est celle là qui me fait peur. Me dire qu’un jour, ils ne seront plus là.
Etre humble et gouter au moment présent… Etre humble, parce qu’au final on ne sera pas plus fort qu’un autre quand arrivera le dernier moment. L’arrogance présente de la part de certains en est donc ridicule. Et gouter au moment présent, même quand il est pénible. Elle a raison Fleche dans son commentaire, de mettre en avant la brièveté de cette vie, courte et insignifiante.
Petit retour en arrière sur cette photo. On voit la vallée de Prapic. Le Massif des Ecrins. C’est toujours aussi gris…
Retour en arrière toujours. Quand j’ai pas trop la pèche, je regarde trop en arrière. Les flux RSS de Google Reader se sont affolés ce matin. Un blog qui m’était interdit redevient ouvert. 20 messages d’un blog que je ne croyais plus jamais lire qui s'accumulent, entre un billet de Nicolas et un autre de Mtislav (dont le retour me fait plaisir). J’y suis allé, sur ces 20 billets. Je n’aurais pas du peut être...
La brièveté d’une vie. Je dois avoir un coté faible, un coté lâche, ou Bisounours. Ou franchement con, je ne sais pas. Et quelque part je m’en fous. Mais je n’ai pas envie, plus envie, de dispute, de conflit. Du moins avec les gens que j’aime. Ou que j’ai aimé, même si à un moment la vie vous sépare ou nous éloigne.
Fermer toutes les portes, surtout celles du cœur, quelle connerie… Ne plus se voir, ne plus se parler, ne plus s’écrire… Disparaître de la vie de quelqu’un. Oui, quand on ne sera plus là, il n’y aura pas de problèmes… Mais de son vivant ? Dommage ? Un peu plus que ça.
Je n’aurais pas du cliquer sur ces liens du Google Reader ce matin. Parfois, regarder dans l’abyme de ses souvenirs déprime, décourage. A quoi bon tenter de franchir des montagnes quand son histoire rappelle que l’on s’est vautré pleine plaine ? Tchernobyl laisse des traces en Ukraine 22 ans après. Mon Tchernobyl a moi, même date mais quelques années plus tard, en laissera toujours. Et après, les conditions climatiques les rendent plus ou moins douloureuses. Ce matin, ça me picote un peu beaucoup.
Une croix sur la montagne. C’est fou le nombre de croix que l’on trouve en montagne. Laissons-le coté religieux et mystique en dehors de ça : je trouve terriblement beau dans les paysages tourmentés de la haute montagne. Et si on reprend quelques instants le coté mystique, je trouve que cela redonne conscience de l’insignifiance d’une vie humaine individuelle, face à la grandeur de la montagne. Nous ne sommes rien, éphémère devant l’éternel de la montagne.
Dominique ne sera pas contente, mais j’ai voulu mettre en avant une chanson japonaise qui me tient à cœur, et qui va à merveille avec mon moral du jour.
Le dessin animé Jigoku Shojo. En français « la fille des enfers ». C’est un animé délicieux, mais à ne pas regarder quand le moral est à zéro. Une fille (des enfers) vous venge en votre nom, et envoie celui qui vous a fait du mal en enfer. En échange, votre âme est marquée, et vous passerez votre vie à savoir que quand celle-ci sera finie, vous irez en enfer. C’est joyeux.
Le générique de fin, Karinui, est la musique qui accompagne ce billet. A la fin de chaque épisode, on se laisse guider. Vidé.
On arrive au village des Marches. Village, il faut le dire vite. Là bas, on appelle ça un « Forest ». Quelques petites maisons de pierre. Qui surplombent la vallée du Champsaur – Valgaudemar.
Finalement, ce billet s’écrit assez vite… Je ne savais pas où j’irai. Revenons un peu sur la scène politique… Européennes, régionales, les échéances se rapprochent. Sur deux scrutins dont personnes ne connaît les élus qui le représentent, lui, sa région, son département. Deux scrutins mal foutus, fait pour des professionnels de la politique et pour des apparatchiks. C’est facile d’être élu sur une liste. Il faut avoir les bons diplômes, ou les bons amis. Aller prendre les voix les unes après les autres, tout seul, c'est autre chose...
Dans ce sens, je suis extrêmement favorable au scrutin cantonal.
Européennes donc. Libération nous apprend que c’est la guerre au Centre entre Aubry et Hollande. Ca dépote. Les amis d’Hollande se sentent « humiliés ». Tout va bien au PS… Avec des jolis listes de parachutés : quand on est professionnel de la politique, il faut bien vivre (Peillon…), et assurer ses arrières au cas où on ne soit pas sur de bons lendemains (Fillipetti, l’ex verte – élue de Paris et futur ex député de Moselle…).
Enfin, on se moque du PS… J’attends de savoir ce qu’il va advenir de Dominique Paillé… L’UMP arrivera t’il à le recaser quelque part en position éligible ? Puisqu'incapable d'être élu sur son nom propre ?
Elections régionales ensuite. On sourit quelques minutes en lisant que Jean Sarkozy a remis en place Jean François Copé. Je parlais plus haut d’arrogance. Je pourrais aussi parler de coups de pied au cul qui se perdent. Je me contenterai juste de sourire : qu’il est doux, en République, d’être « fils de ». Cela permet bien des choses…
Je ne sais pas si je serai ou non actif pendant les régionales. Généralement, cela tombe chez moi avec les cantonales. Et comme j’ai dit plus haut, je privilégie ce scrutin. Mais en Languedoc Roussillon, les régionales seront importantes pour moi. Pour faire tomber Georges Frêche.
L’UMP fait voter ses militants pour choisir la tête de liste en Languedoc Roussillon. Je ne suis pas adhérent à l’UMP, donc je n’ai pas mon mot à dire. Par contre, aux amis que j’ai « qui en sont » (pauvres enfants), j’ai modestement donné mon avis… J’espère que ça sera Raymond Couderc qui sera le candidat de l’UMP. Le candidat contre Georges Frêche, car je ne crois ni en le Modem local, ni en aucune autre force politique contre Frêche.
Les autres candidats à la candidature à l’UMP ? Il parait que la candidature Castex est intéressante. Mais un énarque ancien directeur de cabinet de Xavier Bertrand, parachuté en Languedoc pour faire sa carrière politique, ça me branche moins qu’un Couderc enfant du pays. Le Maire de Palavas ? Sur le peu que j’en ai vu, je n’aime pas trop sa manière de faire de la politique. Très génération Frêche – Blanc sur la méthode. J’aimerais changer. Enfin, l’alésien Christophe Rivenq. Son fait d’arme ? Etre directeur de cabinet du Maire d’Alès. Je trouve que ça ne fait pas un Président de Région, être « dir cab de ». Ca fait trop apparatchik : exactement ce que je reproche à ce mode de scrutin régional.
Une crois encore...
Je vais quand même clore cette balade. Il commence à neiger… Je pourrais citer François Bayrou, pour qui Sarkozy « jette l’héritage gaulliste aux orties ». Ben oui, il n’en reste plus grand-chose, et dans les faits, et dans la méthode de faire de la politique et de concevoir le pouvoir. On a parlé du fiston…
Je n’ai pas parlé football. Ma joie que Marseille ait gagné Paris St Germain. Je constate que même mal en point, Lyon conserve toujours sa place de leader. Bordeaux, Marseille, maintenant Paris… La première place semble être un lieu sacré, toute personne s’en approchant brule instantanément. On croirait du Final Fantasy…
Par contre, je suis triste pour mes copains caennais, qui doivent être désespérés par la situation. Et je suis triste, et franchement inquiet, pour Saint Etienne. Perdre à la 94eme minute… La glissade, ou plutôt l’absence de cycles positifs, comme en vit en ce moment Auxerre ou Valencienne, Sochaux à un degrés moindre, ou le Mans en début de saison avant la chute, c’est quelque chose que je trouve inquiétant. Cela m’évoque le Racing club de Lens de la saison passé, en apnée dés le début de la saison. Incapable de prendre un peu d’air pour éviter la suffocation.
Pourtant St Etienne fait rêver en Coupe d’Europe. Et j’espère que les trois clubs restants arriveront en quart de finale de l’UEFA, pour nous faire rêver. Car n’en déplaise au triste arrogant Jean Michel Aulas, c’est la Coupe d’Europe qui fait rêver les foules et donne les plus beaux souvenirs. Dans ce sens là, il vaut mieux passer contre Twente que de se faire laminer à Barcelone. On parlait d’humilité plus haut…
Voilà, sur cette vallée je termine ce billet. Fouillis et touffu. Je ne respecte pas les conseils du copain Eric Mainville. Je ne fais pas court, je ne fais pas simple, et je ne traite pas un seul sujet à la fois. Mais je prends (un peu, des fois moins que d’autres) du plaisir. C’est important. Eric conseille d'en prendre, je ne suis pas donc tout mauvais.
Ce soir, on mangera un peu de soupe de clowns. On fête les 20 ans d'une bande de copains. Demain, on devrait être en meilleure forme. J’espère.
Pourtant, je n’y arrive pas. Je n’ai pas trop mal dormi pourtant. Avec la belle victoire de Marseille contre Paris St Germain hier soir. Et pourtant, j’ai mal de partout. Courbatures dans les muscles, mais surtout dans la cervelle. Lassitude d’un début de semaine qui annonce l’arrivée du printemps. Ce matin, les premières fleurs dans le jardin étaient divinement odorantes. Ca n’a pas suffit à m’esquisser un peu de sourires, et du courage pour commencer la semaine…
Alors essayons de revenir une semaine en arrière. Quelques images d’une promenade en raquette sur les hauteurs d’Orcières-Merlette. Il neigeait. Un temps de montagne, idéal pour une petite marche au dessus de la vallée du Champsaur et du Drac : il prend sa source pas loin d’ici…
Balade en montagne, et dans les méandres d’un esprit fatigué en ce début de semaine, qui commencera à travailler après avoir fini ce billet. J’ai envie d’écrire ce matin. Parce que sinon, je sais que je n’arriverai à rien…
Il n’y a pas grand-chose à dire sur la première photo. Sinon qu’il fait gris. Gris et froid. Ca tombe bien, dans le cabochon, c’est pareil.
On a parlé quelques instants, hier, de la mort du chanteur Alain Bashung. La blogosphère s’en émeut. D’autres raillent cette émotion. A ce propos, je ne comprends pas le plaisir malsain qu’ont certains à moquer et railler l’émotion, sincère (ou pas mais qu'importe), d’autres personnes. De faire des hommages bidons. Caricature malsaine, et souvent sans grand talent. J’avais été profondément ému l’an passé à la même époque du décès de Thierry Gilardi. Pétard, sur certains blogs « zinfluents », c’était un carnaval de choses dégueulasses.
Le silence, finalement, c’est bien aussi. C’est moins nauséabond que ces « il est mort mais j’aimais pas et il y a plus grave dans le monde… ». C’est moins con surtout.
J’ai été clair je crois. Bashung, je ne connais pas plus que ça. Et je ne suis pas plus fan que ça non plus, sans doute car je ne connais pas. Pourtant, l’annonce de sa disparition m’a profondément touché.
Fléche a dit quelque chose de très vrai dans un commentaire sur le billet précédent : « Qu'Alain Bashung soit parti si rapidement après les victoires de la Musique nous rappelle à tous, que la vie n'est qu'un passage, et est d'une brièveté face à la vie sur Terre, qu'on se devrait d'être humble et de goûter le moment présent ». C’est exactement ce que je pense, j’en avais parlé sur ce billet du mois de Novembre.
Je ne crois pas être une personne bizarre, mais j’ai peur de la mort. La mienne un peu. Je sais qu’un jour tout s’arrêtera, et cela sera comme si je n’avais jamais existé. Les gens m’oublieront, et ma tombe s’empoussiérera. La mort des gens que j’aime surtout. C’est celle là qui me fait peur. Me dire qu’un jour, ils ne seront plus là.
Etre humble et gouter au moment présent… Etre humble, parce qu’au final on ne sera pas plus fort qu’un autre quand arrivera le dernier moment. L’arrogance présente de la part de certains en est donc ridicule. Et gouter au moment présent, même quand il est pénible. Elle a raison Fleche dans son commentaire, de mettre en avant la brièveté de cette vie, courte et insignifiante.
Petit retour en arrière sur cette photo. On voit la vallée de Prapic. Le Massif des Ecrins. C’est toujours aussi gris…
Retour en arrière toujours. Quand j’ai pas trop la pèche, je regarde trop en arrière. Les flux RSS de Google Reader se sont affolés ce matin. Un blog qui m’était interdit redevient ouvert. 20 messages d’un blog que je ne croyais plus jamais lire qui s'accumulent, entre un billet de Nicolas et un autre de Mtislav (dont le retour me fait plaisir). J’y suis allé, sur ces 20 billets. Je n’aurais pas du peut être...
La brièveté d’une vie. Je dois avoir un coté faible, un coté lâche, ou Bisounours. Ou franchement con, je ne sais pas. Et quelque part je m’en fous. Mais je n’ai pas envie, plus envie, de dispute, de conflit. Du moins avec les gens que j’aime. Ou que j’ai aimé, même si à un moment la vie vous sépare ou nous éloigne.
Fermer toutes les portes, surtout celles du cœur, quelle connerie… Ne plus se voir, ne plus se parler, ne plus s’écrire… Disparaître de la vie de quelqu’un. Oui, quand on ne sera plus là, il n’y aura pas de problèmes… Mais de son vivant ? Dommage ? Un peu plus que ça.
Je n’aurais pas du cliquer sur ces liens du Google Reader ce matin. Parfois, regarder dans l’abyme de ses souvenirs déprime, décourage. A quoi bon tenter de franchir des montagnes quand son histoire rappelle que l’on s’est vautré pleine plaine ? Tchernobyl laisse des traces en Ukraine 22 ans après. Mon Tchernobyl a moi, même date mais quelques années plus tard, en laissera toujours. Et après, les conditions climatiques les rendent plus ou moins douloureuses. Ce matin, ça me picote un peu beaucoup.
Une croix sur la montagne. C’est fou le nombre de croix que l’on trouve en montagne. Laissons-le coté religieux et mystique en dehors de ça : je trouve terriblement beau dans les paysages tourmentés de la haute montagne. Et si on reprend quelques instants le coté mystique, je trouve que cela redonne conscience de l’insignifiance d’une vie humaine individuelle, face à la grandeur de la montagne. Nous ne sommes rien, éphémère devant l’éternel de la montagne.
Dominique ne sera pas contente, mais j’ai voulu mettre en avant une chanson japonaise qui me tient à cœur, et qui va à merveille avec mon moral du jour.
Le dessin animé Jigoku Shojo. En français « la fille des enfers ». C’est un animé délicieux, mais à ne pas regarder quand le moral est à zéro. Une fille (des enfers) vous venge en votre nom, et envoie celui qui vous a fait du mal en enfer. En échange, votre âme est marquée, et vous passerez votre vie à savoir que quand celle-ci sera finie, vous irez en enfer. C’est joyeux.
Le générique de fin, Karinui, est la musique qui accompagne ce billet. A la fin de chaque épisode, on se laisse guider. Vidé.
On arrive au village des Marches. Village, il faut le dire vite. Là bas, on appelle ça un « Forest ». Quelques petites maisons de pierre. Qui surplombent la vallée du Champsaur – Valgaudemar.
Finalement, ce billet s’écrit assez vite… Je ne savais pas où j’irai. Revenons un peu sur la scène politique… Européennes, régionales, les échéances se rapprochent. Sur deux scrutins dont personnes ne connaît les élus qui le représentent, lui, sa région, son département. Deux scrutins mal foutus, fait pour des professionnels de la politique et pour des apparatchiks. C’est facile d’être élu sur une liste. Il faut avoir les bons diplômes, ou les bons amis. Aller prendre les voix les unes après les autres, tout seul, c'est autre chose...
Dans ce sens, je suis extrêmement favorable au scrutin cantonal.
Européennes donc. Libération nous apprend que c’est la guerre au Centre entre Aubry et Hollande. Ca dépote. Les amis d’Hollande se sentent « humiliés ». Tout va bien au PS… Avec des jolis listes de parachutés : quand on est professionnel de la politique, il faut bien vivre (Peillon…), et assurer ses arrières au cas où on ne soit pas sur de bons lendemains (Fillipetti, l’ex verte – élue de Paris et futur ex député de Moselle…).
Enfin, on se moque du PS… J’attends de savoir ce qu’il va advenir de Dominique Paillé… L’UMP arrivera t’il à le recaser quelque part en position éligible ? Puisqu'incapable d'être élu sur son nom propre ?
Elections régionales ensuite. On sourit quelques minutes en lisant que Jean Sarkozy a remis en place Jean François Copé. Je parlais plus haut d’arrogance. Je pourrais aussi parler de coups de pied au cul qui se perdent. Je me contenterai juste de sourire : qu’il est doux, en République, d’être « fils de ». Cela permet bien des choses…
Je ne sais pas si je serai ou non actif pendant les régionales. Généralement, cela tombe chez moi avec les cantonales. Et comme j’ai dit plus haut, je privilégie ce scrutin. Mais en Languedoc Roussillon, les régionales seront importantes pour moi. Pour faire tomber Georges Frêche.
L’UMP fait voter ses militants pour choisir la tête de liste en Languedoc Roussillon. Je ne suis pas adhérent à l’UMP, donc je n’ai pas mon mot à dire. Par contre, aux amis que j’ai « qui en sont » (pauvres enfants), j’ai modestement donné mon avis… J’espère que ça sera Raymond Couderc qui sera le candidat de l’UMP. Le candidat contre Georges Frêche, car je ne crois ni en le Modem local, ni en aucune autre force politique contre Frêche.
Les autres candidats à la candidature à l’UMP ? Il parait que la candidature Castex est intéressante. Mais un énarque ancien directeur de cabinet de Xavier Bertrand, parachuté en Languedoc pour faire sa carrière politique, ça me branche moins qu’un Couderc enfant du pays. Le Maire de Palavas ? Sur le peu que j’en ai vu, je n’aime pas trop sa manière de faire de la politique. Très génération Frêche – Blanc sur la méthode. J’aimerais changer. Enfin, l’alésien Christophe Rivenq. Son fait d’arme ? Etre directeur de cabinet du Maire d’Alès. Je trouve que ça ne fait pas un Président de Région, être « dir cab de ». Ca fait trop apparatchik : exactement ce que je reproche à ce mode de scrutin régional.
Une crois encore...
Je vais quand même clore cette balade. Il commence à neiger… Je pourrais citer François Bayrou, pour qui Sarkozy « jette l’héritage gaulliste aux orties ». Ben oui, il n’en reste plus grand-chose, et dans les faits, et dans la méthode de faire de la politique et de concevoir le pouvoir. On a parlé du fiston…
Je n’ai pas parlé football. Ma joie que Marseille ait gagné Paris St Germain. Je constate que même mal en point, Lyon conserve toujours sa place de leader. Bordeaux, Marseille, maintenant Paris… La première place semble être un lieu sacré, toute personne s’en approchant brule instantanément. On croirait du Final Fantasy…
Par contre, je suis triste pour mes copains caennais, qui doivent être désespérés par la situation. Et je suis triste, et franchement inquiet, pour Saint Etienne. Perdre à la 94eme minute… La glissade, ou plutôt l’absence de cycles positifs, comme en vit en ce moment Auxerre ou Valencienne, Sochaux à un degrés moindre, ou le Mans en début de saison avant la chute, c’est quelque chose que je trouve inquiétant. Cela m’évoque le Racing club de Lens de la saison passé, en apnée dés le début de la saison. Incapable de prendre un peu d’air pour éviter la suffocation.
Pourtant St Etienne fait rêver en Coupe d’Europe. Et j’espère que les trois clubs restants arriveront en quart de finale de l’UEFA, pour nous faire rêver. Car n’en déplaise au triste arrogant Jean Michel Aulas, c’est la Coupe d’Europe qui fait rêver les foules et donne les plus beaux souvenirs. Dans ce sens là, il vaut mieux passer contre Twente que de se faire laminer à Barcelone. On parlait d’humilité plus haut…
Voilà, sur cette vallée je termine ce billet. Fouillis et touffu. Je ne respecte pas les conseils du copain Eric Mainville. Je ne fais pas court, je ne fais pas simple, et je ne traite pas un seul sujet à la fois. Mais je prends (un peu, des fois moins que d’autres) du plaisir. C’est important. Eric conseille d'en prendre, je ne suis pas donc tout mauvais.
Ce soir, on mangera un peu de soupe de clowns. On fête les 20 ans d'une bande de copains. Demain, on devrait être en meilleure forme. J’espère.
Conseil de blogage 256558636 : ne pas déprimer le lecteur !
RépondreSupprimerEh bien dis donc, quelle forme ce matin.
RépondreSupprimerTu te traînes une mélancolie bien ancrée on dirait.
Je suis désolée d'avoir posté un commentaire qui ait eu une telle résonance.
Le soleil arrive, les fleurs s'épanouissent. Il est temps de se ressourcer à la lumière solaire qui va chasser les miasmes de l'hiver et nous regonfler le moral.
Ceci dit, nous sommes assez nombreux à être moroses.
Nicolas : tu es un Maitre pour nous ^___^
RépondreSupprimer(mais pardon sinon)
Fleche : ton commentaire allait complètement dans le sens de ce que je pense, donc merci encore.
Sur le fond, c'est vrai que le soleil aidera peut être à évacuer certains nuages. Bien que je trouve que c'est bien, des fois, des nuages. La pluie ne nourrit elle pas la terre ?
Bonne semaine à tous
Tu sais, si sur le principe, tu as raison en disant que la vie est trop courte pour se faire la tête et perdre son temps en conflit à propos de choses passées, sur le fond... Ne vaut il pas mieux laisser le passé là où il est, à savoir loooooin derrière? Non parce que si c'est pour le ressortir et se faire mal avec, le principe de départ n'a plus cours, vu que rancoeur, amertume et tristesse demeurent. Et ne pas souhaiter de conflit, tout en ayant ces trois copines là dans le coeur... je doute fort de la constructivité du processus.
RépondreSupprimerBref, tout ça pour dire que la vie va comme elle veut, et pas comme on voudrait qu'elle aille, et qu'il est hautement souhaitable pour soi et les autres de se résigner à cette idée.
Enfin, moi j'dis ça, j'dis rien, mais je ne pense pas que se retourner éternellement sur le passé soit une bonne chose ;)
Opération réussie pour:" coup au moral du lundi!"
RépondreSupprimerAlaiya a raison, se retourner sur son passé ça équivaut à se lamenter.
RépondreSupprimerAlors allons de l'avant plutôt que de regarder en arrière.
et c'est parce que je vais de l'avant que, deuxieme partie du mail, je ferai tout ce que je peux pour faire battre Georges Frêche... (pétard, on essaie de se motiver comme on peut, mais aujourd'hui j'ai pas la pèche, ça ira mieux demain ^___^)
RépondreSupprimerMerci Fleche. Merci Alaiya aussi (même si je ne suis pas sur d'avoir, en ce qui me concerne, toutes ces copines là dans le coeur... tristesse oui, amertume un peu, rancoeur non).
Enfin, pourquoi aujourd'hui y a un truc qui revient là ? C'est un mystère, ça repartira comme c'est venu de toutes manières..; (et on repartira vers l'avant, nous ne sommes l'insignifiant après tout)
Et Kaoru, sinon... (dis, on peut boire un peu l'apéro ce soir, dis dis dis...)
Merci à vous. Bonne soirée (demain on bouffe du clown)
Petit jeu :
RépondreSupprimer0.4 - 45
5.4 - 90
C'est quoi ??
Un indice, en tant que fan ... forcement !
Belles photos
@ ++
Bésitos
Eric : Marseille - Montpellier, j'y étais dans le stade, et depuis j'ai remplacé le crucifix au dessus de mon lit par le billet du match...
RépondreSupprimerJe me souviens de la sono du virage Nord balançant un "et je suis sur, qu'on nous prend pour des cons", pendant que Domoraud essaie de relancer proprement... dans les pieds de Delaye qui lance Baka pour le 4eme...
Et ben tu sais quoi ??
RépondreSupprimerJ'y étais aussi !!!!
C'étais la première fois que ma femme était dans un vrai de foot, nous étions ganay centre ... aujourd'hui elle en parle encore (y a de quoi).
Dans la tribune, ça criait "Ho Courbis, fait rentrer le jardinier" entre autres ...
Mythique !
Et voilà ...
@ +
Bésitos
Eric
PS : J'ai les photos sur papier bientôt numérisés.
Eric, j'attends les photos.
RépondreSupprimerSinon les nouvelles du matin sont encore plus mauvaises que la veille. Comme Mtislav, des blogs s'en vont...
J'en ai vraiment marre. De moi surtout.
Wouah !! quel billet !! bien que la neige soit blanche ton billet est plutot sombre ...la mort : vaste querstion !
RépondreSupprimerconcernant Bashung , j'ai beaucoup hésité avant de faire un billet hommage sur lui sachant que l'ensemble de la blogo l'avait déjà fait ce que je trouvais tout à fait légitime vu le talent du personnage !
et puis , étant vraiment touché par sa disparition et parce que je l'admirais beaucoup^(j'avais fait un billet sur un de ses disques en 2007 ) je me suis mis à écrire quelque chose ...Jamais je n'écrirais sur quelqu'un que je n'aime pas pour en dire du bien parce qu'il vient de nous quitter . la preuve ! je n'ai rien fait sur Henri Salvador, sur Carlos ou sur Gérard Blanc ...
je te salue Falcon
JeanPhi, merci. Sur Bashung, on peut tous être touché, fan comme toi ou pas fan comme moi. Parce que c'est la simple histoire d'une vie : je le prend comme ça. La vie d'un mec simple, passionné, qui était au firmament y a quinze jours, et qui maintenant n'est plus.
RépondreSupprimerC'est aussi pour moi la manière dont je l'ai appris : fétant le un an de victoire électorale, sur mon téléphone. C'était la fête, et j'annonce "ça". Ca casse...
Quelque part, c'est une simple relation humaine. De quelqu'un que je ne connaissais pas plus que ça. Mais dont la personnalité m'a profondément ému. Et la fin aussi. Je me souviendrai de Bashung.
Je te salue aussi JeanPhi. Ca fait plaisir d'avoir tes visites, vraiment.