Finalement Maxime le Forestier s'excuse, dans une lettre parue au Nouvel Obs. Il regrette l'allusion malheureuse à Pétain, et cette insulte de comparer l'internaute lambda qui ne met pas le mouchard gouvernemental à un Nazi.
Faute avouée à moitié pardonnée ? J'ai tendance à être magnanime comme garçon, et à trouver que c'est bien de faire méa culpa et profil bas. C'est honorable.
Après, sur le fond, il peut et il doit y avoir débat. Évidemment que la culture n'est pas quelque chose de "gratuit" en soi. Maintenant, HADOPI ne réglera en rien le problème de la production culturelle. Puisque l'on voit, au final, que les artistes ne toucheront rien de plus qu'aujourd'hui. Seulement, ils verront une possibilité de diffusion de leur oeuvre contrôlée par les artefacts gouvernementaux. Pas sur que ceux qui n'ont ni accès à la Star Ac, ni aux Enfoirés, sortent gagnant.
Ajoutons qu'il est dommage de prendre les artistes "en otage" (maintenant que Besancenot utilise le terme, fonçons sans honte) sur ce débat HADOPI. Le député Lefebvre révèle la véritable nature du projet HADOPI, la chanson française est l'objet initial, malheureusement...
Enfin, on ne reviendra pas sur les nombreux dénis de principes républicains (débat, respect du vote d'une assemblée, présomption de l'innocence, etc...) durant la procédure "d'adoption", disons plutôt "enregistrement", d'HADOPI. Didier a raison, il faudra bientôt passer à autre chose...
Faute avouée à moitié pardonnée ? J'ai tendance à être magnanime comme garçon, et à trouver que c'est bien de faire méa culpa et profil bas. C'est honorable.
Après, sur le fond, il peut et il doit y avoir débat. Évidemment que la culture n'est pas quelque chose de "gratuit" en soi. Maintenant, HADOPI ne réglera en rien le problème de la production culturelle. Puisque l'on voit, au final, que les artistes ne toucheront rien de plus qu'aujourd'hui. Seulement, ils verront une possibilité de diffusion de leur oeuvre contrôlée par les artefacts gouvernementaux. Pas sur que ceux qui n'ont ni accès à la Star Ac, ni aux Enfoirés, sortent gagnant.
Ajoutons qu'il est dommage de prendre les artistes "en otage" (maintenant que Besancenot utilise le terme, fonçons sans honte) sur ce débat HADOPI. Le député Lefebvre révèle la véritable nature du projet HADOPI, la chanson française est l'objet initial, malheureusement...
Enfin, on ne reviendra pas sur les nombreux dénis de principes républicains (débat, respect du vote d'une assemblée, présomption de l'innocence, etc...) durant la procédure "d'adoption", disons plutôt "enregistrement", d'HADOPI. Didier a raison, il faudra bientôt passer à autre chose...