mercredi 5 août 2009

Quand la grippe A arrivera...

En tant qu’élu local, j’aurais connu les inondations et les incendies dans mon village. Vais-je connaître une pandémie sanitaire ?

Je ne parle pas souvent de mon mandat d’élu. Parce que pleins de choses. Entre autre car la politique municipale n’est pas un sujet dont j’ai envie de parler ici. Si je dois le faire, je le ferai ailleurs.
Ce n’est pas vraiment de la politique de la commune ou de mes petits copains élus que je vais parler. Mais de cette fameuse grippe A dont on nous rabat les oreilles, pour ceux qui ne peuvent pas se passer d’écouter l’actualité, même en vacances…

Le mardi, c’est réunion du groupe majoritaire. Essentiellement le maire, ses adjoints. Et pi moi qui vient, pas adjoint mais vice président d’une communauté de communes, c’est bien aussi même si on n’a pas une jolie et lourde écharpe bleue blanc rouge. Et donc hier notre secrétaire générale nous a exposé le plan anti grippe A que la commune présentera à la Préfecture. J’ai trouvé ça, comment dire… Science fictionnesque…Et pourtant...
J’ai été marqué par toutes les mesures exceptionnelles et d’urgence qui seront prises. Fermeture des écoles et des crèches (je suis concerné par ce deuxième point). Limitation des déplacements. Personnel minimum à la Mairie, suivant une liste des « services vitaux ». Parmi ses services vitaux, il y aura le ramassage des ordures ménagères. Cela me concerne car c’est aussi « intercommunal », mais dans le cas d’urgence, ça sera le Maire (donc le village) qui pilotera directement ce service.

Et puis bien sur les commandes de masques. Anticipées car cela risque d’être rude et peur que cela manque. Et au-delà de la mairie, l’obligation de maintenir une certaine activité économique. La déchetterie ne serait ouverte qu’un jour par semaine pour permettre l’activité économique. Une boulangerie devra rester ouverte, idem pour les pharmacies… Et un sentiment, vraiment, d’entrer dans une période de guerre.
Honnêtement, comme ça, quand on sait qu’en tant qu’élu local, on sera en première ligne, ça fait peur. Ca fait peur pour pleins de choses. Car cela parait énorme pour une simple grippe. A moins que ça soit un peu plus qu’une simple grippe, et alors dans ce cas…

Je passe le fait que l’interdiction des regroupements fera que oualou les matchs de foot. Mais en tant, entre autre, que « responsable du personnel » de la communauté de communes dont je suis vice président, et avec l’obligation que j’ai de protéger mon personnel, ben ça fout les chocottes.

Depuis le début, je me demande si les pouvoirs publics n’en font pas un peu de tonnes. Je revois Mattéï en polo vert au bord de sa piscine pendant que les vieux mourraient de chaud dans les maisons de retraite. Je pense à mon défunt lundi de Pentecôte, victime de la canicule. Et je me demande si le principe de précaution n’est pas un peu poussé à l’extrême. François Fillon ne niait pas cet état de fait : « si on n’avait rien fait, on serait critiqué d’inaction. Là on fait, on est critiqué de trop en faire. Donc bon, votre avis… », voilà en gros ce qu’il disait il y a peu. Sur le fond, il n’a pas tort. Mais quand même…

J’ai une théorie à ce sujet, ou plutôt un pronostic. Actuellement, la France ne regarde que peu la télé et les infos. Plages, repas dehors, balade en forêt, vive l’été. Mais à la rentrée…
Les télés ne vont parler que de ça. Et je crains que la psychose ne soit plus douloureuse que la grippe elle-même. Les pharmacies prises d’assaut. Un premier mal de gorge ? Ouh là là, vite les urgences. Le petit bout de chou qu’il est trop beau éternue ou a mal à la tête pour ne pas aller à l’école ? Vite, le toubib !
Et un emballement exponentiellement proportionnel à la propagation et au danger de la grippe A… Bref, un beau bordel en perspective, tranquillement préparée par nos élites en ce moment.

Je ne sais pas ce qu’il fallait faire, je ne sais pas ce qu’il faut faire. J’ai juste peur qu’on en fasse des tonnes en ce moment. Et qu’on le paye à la rentrée…
Enfin, on verra bien. On en reparlera quand je l’aurais, cette grippe… (soupir)

mardi 4 août 2009

Tag à droite

J’ai des tags à la bourre… Et voilà que hier, Rubin me taggue sur un drôle de tag « prends toi pour un bloggueur de droite » qu’il me dit… Euh Rubin, c’est un tag de la bande des left-blog qui invite un bloggueur de gauche à se prendre pour un couillong de droite, aussi en disant du bien de Nicolas Sarkozy. Je ne suis pas un bloggueur de gauche, moi… Et en plus, je suis de droite : je n'ai pas à me prendre pour ce que je suis déjà.
Mais je ne suis pas non plus un bloggueur sarkophilement sarkozyste. Aussi, ça vaut le coup d’essayer de faire cet exercice, peut être…

Ca rend aussi hommage à Némo qui a pondu cette jolie série de billet « être de droite », et ça permet d’y réfléchir un peu, posément.

Deux questions à répondre.

En ces temps de crise généralisée des valeurs et du "système", quels seraient vos points d'ancrage idéologiques à droite ?

Déjà c’est bien un type de gauche qui a pondu cette question (sourire ^^). En effet, c’est quoi « la droite » ? J’avais reçu en cadeau un livre dont le titre était peu ou prou « les droites en France », je sais plus qui était l’auteur. Mais ce livre mettait en avant une évidence : la gauche est peut être plurielle, la droite l’est au moins tout autant. Et si je n’ai jamais voulu rejoindre l’UMP, c’est que ce mouvement allait à l’encontre la pluralité de la droite, en voulant absorber toutes sensibilités au service d’un seul homme. Qu’il s’appelle Chirac ou Sarkozy.

Donc les points d’ancrage idéologique à droite ? Entre les radicaux, les libéraux, les démocrates chrétiens, les gaullistes, les souverainistes ou les conservateurs, y a des différences notables.
Une par exemple. Je crois que la nation est une valeur forte. Pour pleins de raisons. Car elle permet à un peuple de s’unir autour de valeurs et de sentiments communs. Parce qu’il y a un cadre pouvant être perçu comme rassurant en temps de crise. Et parce que les frontières permettent aussi de se protéger économiquement parlant par rapport à certains pays pratiquant le dumping social, pratiquant un libre échangisme raisonné.
Cette valeur, partagée aussi par certaines gauches, n’est pas commune à l’ensemble de la droite. Certains voulant se défaire du carcan des frontières. D'autres trouvant qu'il est plus moderne, moins ringard, de passer outre la Nation.

Un autre point : je pense que les valeurs travail et mérite sont des valeurs de droite. Mais pareillement, je partage une valeur de gauche qui est la redistribution des fruits de ce travail. Vers l’investissement, seul levier qui peut permettre à une terre de rester fertile. Mais aussi et surtout vers ceux qui produisent la richesse, qui ne sont pas forcément les ronds de cuir dans les bureaux tout en haut qui offrent une Audi TT à leur femme en cadeau de Noël à la fin de l’année.
Cette idée de la redistribution juste, et donc de la juste récompense, c’est une valeur profondément gaulliste également. Je la considère de droite, car s’il n’y a pas création de richesse, il n’y a pas redistribution des richesses. Et parce que je crois qu’une juste redistribution des richesses est justement facteur de création de richesse.
Voilà deux « points d’ancrage » idéologique que j'aime bien. La valeur Nation (et République, intimement liées dans notre pays), et la valeur Travail (et Mérite).

Je vais un peu plus loin. Dans son billet, Rubin se dit mal à l’aise avec le clivage droite / gauche. Je pense qu’il existe toujours, on le voit en certains moments. Personnellement, si Frêche est candidat aux élections régionales chez moi, je jouerai le clivage à fond les ballons, et je serai vraiment de droite.
Je pense que le clivage existe toujours, mais je pense aussi qu’il y a des clivages plus "clivant". On le voit à gauche, je le pense aussi à droite. Je n’ai pas plus d’atomes crochus avec Royal qu’avec Lefebvre par exemple. Mais, à droite, entre un François Barouin tendance Chirac, et un Devedjian par exemple, quelle proximité idéologique ? Je crois que Lefebvre et Villepin ont deux visions profondément différentes de la France. Et s’ils partagent sans aucun doute certaines valeurs, je ne suis pas sur que Delanoé et Emmanuelli sont sur la même longueur d’onde…

Étant à droite, que soutiendriez-vous plus que tout dans l'action du président Sarkozy ?

Je me sens très à l’aise vis à vis de Sarkozy. J’avais 17 ans en 1995’, j’ai collé pour Chirac. Sarkozy l’avait trahis pour Balladur. En 1999’, quand ce même Sarkozy dirige la liste RPR, je soutiens sans état Charles Pasqua aux élections européennes.
Ca ne veut pas dire que je suis « anti Sarkozy », je ne suis anti personne. Mais j’appartiens à une autre droite que celle de Nicolas Sarkozy.

Pour autant, et même si sur pleins de points, je suis en désaccord (politique étrangère, méthode de présidentialisation du régime, attitude clivante, soumissions à pléthores de lobbies, création de taxes à gogo, etc…), il y a des actions que j’ai envie de soutenir.

Même si pour l’instant ce n’est pas une réussite, je veux qu’il soit mené une politique contre la délinquance juste et efficace. Décréter les cagoules interdites ? C’est une blague qui n’arrangera rien et qui a fait la une des journaux une paires de jour. J'ai envie qu'on combatte cette petite délinquance qui emmerde des quartiers et des villages. Sans état d'âme.
Donc j’attends une vrai politique efficace contre la délinquance. Je vois qu’HADOPI prévoit une « justice expéditive » si tu télécharges la Star Académy. Si tu casses la vitre de la voiture du papy qui vient acheter son journal, normalement tu dois pouvoir être sanctionné rapidement et efficacement aussi alors…

J’ai aussi envie que Nicolas Sarkozy revienne au fondamental de sa « réussite politique ». Montrer que quand il y a volonté politique, on arrive à faire des choses. Mais mettre du concret dans sa volonté. Je pense qu’il a été un bon président de l’Europe. Mais je trouve que derrière les paroles, il y a du vide. Selon le précepte de base « les actes valent mieux que les mots », il ne faut pas qu’il oublie d’agir.

Enfin, je suis pragmatique. Je veux que mon Président réussisse à faire que demain sera plus agréable à vivre qu’aujourd’hui. Si ça avait été Royal président, j’aurais espéré pour elle, parce que pour moi au final, la même réussite.
Je suis un piètre politique ? Oui, mais je suis un citoyen surtout. Je veux que mes enfants aient un boulot plus tard et vivent bien. Si c’est un Président pour lequel je n’ai pas voté qui mène la politique efficace, j’en serai ravi au final.

C’est le problème de la politique, et pourquoi j’ai cessé à la mort du RPR d’appartenir à des partis politiques. Je pense que l’intérêt général et plus grand que l’intérêt partisan, l’intérêt de « son camp ».

Je finis par une phrase que j’avais retrouvée en début de semaine, en lisant des vieux magazine. Chaban Delmas en 1974 : « Je n'ai rien à faire avec Jean Lecanuet, qui est un homme de droite ». Ben oui, ça rend difficile ce genre de tag…

Ca bloggue à Lyon

Merci à Falconette qui m'a envoyé ce billet sympathique, tiré du site web du Progrès.fr : la blogosphère lyonnaise passée au crible.
Je ne les connaissais pas tous. J'aime beaucoup le blog de Romain...
Comme quoi il n'y a pas que Paris (et le Gard). Merci Falconette.

lundi 3 août 2009

Faut-il blogguer en Août ? Reflexions au dessus de l'Ardèche...

Eric avait, en son temps, posé cette question : « faut-il blogguer en Août ? ». C’était un superbe post. Efficace, comme il en a l’habitude.
J’avais déjà tenté, maladroitement, de répondre à cette question l’année dernière.

Je ne vais pas prétendre traiter ce sujet aujourd'hui… Elle ne fait qu’introduire un billet d’un lundi d’août, où je ne suis pas encore en vacances. Fin de semaine. J’aimerais, mais non, pas encore…
Pour autant, j’ai eu le bonheur de voir hier ma chère amie des Bons Enfants. Nous étions à Vallon Pont d’Arc, Ardèche, au départ des gorges… Ce billet du lundi sera une balade. Une balade autour de cette ville.

Balade durant laquelle je ne répondrai sans doute pas à la question « faut-il blogguer en Août », mais j’essaierai…
D’abord, hier, dimanche… Météo-France annonçait apocalypse et orage. Oui, la nuit fut agitée et pluvieuse. Et le dimanche, voilà le ciel que nous avons eu. L'église de Vallon Pont d’Arc sur la photo, une belle église. J’aime les églises, j’aime ces monuments et bâtiments de pierre…

Blogguer au mois d’août donc… Déjà, pour moi, le mois d’août est le mois de vacances. Beaucoup les prennent en juillet. Malgré de bon résultats sur mon Google Analytics, je constate que moins de copains blogguent.
Août sera pire pour moi. Pourtant, je partirai après le 15 Août, au moment où, normalement, les gens rentrent. J’imagine que ces quinze jours vont être très vides sur la blogosphère. Tout comme j’imagine ma semaine de boulot assez difficile, avec beaucoup de choses à faire, le tout dans une ambiance toute molle avec personnes dans les bureaux…
Une petite photo d’une vue depuis Vallon Pont d’Arc. L’Ardèche du sud, la cévenole. Celle des villages, des châtaignes. Celle qui sent bon la Provence et les taureaux. Une petite photo pour finalement représenter ce qu’est mon « blogguing du mois d’août » quelque part. Des photos de vacances, de balades faites ici et là. Parce que Août pour moi, c’est ça : partir.
Partir, et revenir au moment où les enfants entrent à l’école. Au moment où les émissions de rentrée reprennent. Le championnat de France a repris depuis déjà un moment (lire l'analyse de Seb sur Une-Deux : très bon billet !), mais là c’est la Coupe d’Europe qui se présente. Et les premiers frimas d’un automne qui pousse pour arriver plus vite.

Et donc moi je pars juste avant. Blogguer au mois d’août, c’est donc un blogguing fait de cartes postales depuis une chambre d’hôtel. Et j’aime bien en plus…
Fatalement, je dois reconnaître que mes billets d’Août, encore moins que d’habitude, revêtiront un intérêt fabuleux pour celui qui veut découvrir scoop, analyse percutante et pertinente d’une actualité encore en vacances…

Actualité en vacances… La Une du JDD de hier qui montre une photo paparazzée du Président et de sa femme en maillot au bord de la plage montre que vraiment, l’actualité est plus qu’en vacances… Parlons en de cette presse qui se pipolise jusqu’à vomir, dans les pages politique… le Figaro qui annonce que le Président va être papy. L’information politique, vraiment…
Le coucou a raison, dans un commentaire : « Paris Match mettre en Une une photo volée de l’écographie… ». Mouais, c’est du niveau de la Une d’un grand journal du dimanche hier. Même si elle ne faisait que 10 pages, j’étais content d’avoir acheté l’Equipe plutôt hier…
Le célèbre Pont de l’Arc… Hier, la lecture de la brochure touristique de Vallon Pont d’Arc racontait la légende de ce pont… Bon, on va passer : le lien Wikipédia reprend mot pour mot ce qui est écrit sur le guide. On sourit… Ma copine Galac me disait que quand elle était petite, cette légende n’existait pas… Crée il y a peu pour illustrer un guide touristique ? Peut être…
En tous cas, outre le fait que les parkings sont bordéliques et bondés aux abords de ce pont géologique, les plages sont aussi pleines que le Auchan le Pontet une veille de Noël… Mais un autre commentaire : que l’Ardèche est basse… Tous les cours d’eau se jetant dans cette auguste rivière sont à sec… Au dessous du Pont de l’Arc, y a de l’eau, beaucoup d’eau. Donc fatalement beaucoup de viandes graissées à l’huile solaire. Fatalement…

Blogguer au mois d’Août finalement, depuis la campagne Sarkozy Royal qui a commencé l’été 2006 sur Closer et Voici, c’est un peu ça : commenter les vacances des politiques. Avant, on commentait les nichons des "pipoles" à la une des Voici et autres presses d’investigations. Maintenant, on commente les vacances des politiques… Les lolos de Ferrari ou Minibus moins importants que le ventrou du Président de la République, ou le nouveau une pièce léopard de Royal à la plage avec son nouveau compagne Dédé la galoche (copyright Canteloup).
Ca change… Rachida Dati en bikini dans Public remplace les dernières lumières issues de la Star Académy. Et quelque part, on peut ne pas s’en réjouir : c’est mon cas. J’ai toujours considéré que les personnalités d’état avaient une noblesse qui faisait qu’on les voyait et les commentait que dans des « postures d’état ».

Si on veut blogguer au mois d’Août en restant coller à l’actualité, on commente les vacances des puissants de notre pays… Frustrant, je trouve…
Une petite photo du haut des gorges de l’Ardèche. Quand j’étais plus jeune, je l’avais fait en vélo ces gorges. Pétard, je me souviens que c’est long, et ça grimpe…

Tiens, revenons à la politique nationale. Ce petit coin de nature étant l’endroit idéal pour parler de le chat mach Philippe de Villiers. Hier, Nicolas et Marc Vasseur, entre autre, parlaient de ce « non évènement » pour moi. Philippe de Villiers acceptant que son MPF fasse parti du « comité de liaison de l’UMP ».

J’ai appris deux choses. D’abord qu’il existait un comité de liaison à l’UMP, pour agglomérer tous les partis gravitant autour de la « droite sarkozyste ». Du Nouveau Centre aux partis de Besson Bockel. J’ai aussi appris que de Villiers n’en faisait pas parti, ce qui me surprend drôlement. En effet, je soupçonne que son grand talent n’est pas seul responsable du fait que de Villiers puisse conserver le département de la Vendée, et envoyer quelques personnes à l’Assemblée Nationale. Qu’une bienveillance de l’UMP n’est pas étrangère à ces bons résultats.
Donc voilà, pour moi c’est un non évènement. Pour mes copains, cela montre que l’UMP vire à droite. Je ne considérais pas ce parti présidentiel comme centre gauche, donc ça non plus, pas une surprise.

Mais voilà, c’est l’été, et pétard on n’a rien à ce mettre sous la dent. Blogguer au mois d’Août pour moi, c’est donc aussi m’étonner qu’il existe un comité de liaison à l’UMP, et que de Villiers n’en faisait pas parti.
Et j’en profite pour exhumer un vieux billet. J’avais écrit ici, avant la campagne électorale, ce que je pensais de Philippe de Villiers. Un portrait, dans le cadre de mes « 12 maisons du Zodiaque ».

J’ajoute quand même que même s’il représente un « cordon sanitaire » entre droite républicaine et extrême (au même titre que le PC pour le PS et la gauche républicaine d’ailleurs), je persiste à penser que c’est un républicain. Qui vient du Parti Républicain. On me répondra que ce bon vieux PR de Léotard regroupait beaucoup d’anciens extrémistes de droite. En partant de l'axiome« on est con quand on est jeune », je répondrais que la droite accueille beaucoup d’ancien jeunes extrêmes droites, et que la gauche beaucoup d’ancien jeunes « extrêmes gauches ». Comme pour moi l’un vaut l’autre, je considère que le match est nul.
Quand j’étais jeune, j’étais un extrême gaulliste… Je me demande ce que ça veut dire d’ailleurs ? Rien sans doute…
Une photo de l’Ardèche vue de haut, de très haut… Et une réflexion au cours de cette balade : est ce que je réponds à la question d’Eric, là, comme ça ? Non, même pas…

Blogguer au mois d’août, oui. J’ai vu sur mon compte que j’écris 49 billets en Juillet. C’est énorme, et je trouve que c’est trop. C’est moins qu’en Juin ou Mai où j’en avais écrit 50. Tu parles d’une baisse… Enfin, je laisse ces considérations pour mon mensuel billet de bilan, que je pondrai d’ici la fin de la semaine…
Mais toujours cette réflexion. Blogguer au mois d’août, est ce différent de blogguer les autres mois de l’année ?

Finalement, ma réponse est celle qui qualifie mon mois d’août : vacances. Donc blogguer léger. L’esprit léger, le cœur léger. Sans envie de me battre ou de polémiquer. Parce que pas envie d’être là à répondre à l’anonyme agressif qui viendra se vider virtuellement l’entredeux jambes… Parce que pas envie de m’emmerder, tout simplement.
Juste envie de partager mon esprit léger. Juste envie de ça…
Faut-il blogguer au mois d’août ? Définitivement oui, si le plaisir demeure. Si c’est pour s’emmerder, non, couper le blog et aller voir dehors si le ciel est aussi beau que ces monts ardéchois.
Mais ça, c’est tous les mois qu’il faut garder cet idée de plaisir en tête… En Août comme les autres jours…

Je ne lancerai pas de chaines sur le sujet, mais si vous avez aussi envie d’essayer de répondre à la question d’Eric « faut-il blogguer » au mois d’Août, lancez-vous. Ecrivez. Je me demande quand même, soit dit en passant, ce que pensent le Privilégié ou les Grossbill sur le sujet… Ainsi que tous mes nombreux copains et copines de blog… il y en a pas mal, et la liste n'est pas exhaustive, loin s'en faut... (cf ma blogroll) Et je pense qu'ils auraient des choses à dire...

Allez, conclusion canine pour ce billet. Ce gros chien semblait nous attendre. J’aime les chiens, je ne l’avais jamais dit ? A Vallon Pont d’Arc, y en a beaucoup, beaucoup, beaucoup…

dimanche 2 août 2009

Tag chocolaté

Le dimanche, c'est bien d'être léger. Surtout quand on vient de finir le petit déjeuner, et qu'il fait laid dehors.
Peuple du soleil aime le chocolat. Miam, moi aussi. Et il me propose une chaine délicieuse.

1/ Quel type de chocolat : Chocolat noir, chocolat au lait, chocolat blanc ?
Chocolat noir, sans aucune hésitation.

2/ Sous quelle forme : Boisson, tablette, bouchée ?
Tablette qui croque bien et qui laisse pleins de morceaux dans la bouche, qu'on récupère avec la langue dans tous les recoins de l'antre à gosier.
Mais l'hiver, quand il fait froid, j'apprécie le soir un verre de chocolat chaud que me fait Falconette... Avec du chocolat noir fondu à la casserole.

3/ Quelle origine : Chocolat belge, suisse, autre, tous ?
Pour pleins de raisons, le belge. Les souvenirs du Suisse, pris à la frontière de Genève, lui donne un gout bizarre dans ma bouche...

4/ Un dessert au chocolat : Tarte au chocolat, Gâteau au chocolat, glace au chocolat (les recettes sont bienvenues ;) )
Une mousse au chocolat toute simple me va très bien. Je recommande celle du restaurant "la Plage" à l'Estaque (Marseille).

5/ A boire avec du chocolat : un whisky, une liqueur, un cognac/armagnac, de l’eau tout simplement, un vin rouge ?
Un vin rouge doux. Un Rasteau de préférence. La carthagène rouge de mon ami de Lirac est aussi à pleurer...

Je transmet le mistigri. Je vois Mumuse tout à l'heure, je lui en toucherai deux mots de cette chaine. Alayia, Chibi et Skat apprécieront sans doute.
Dans la case des bloggueurs politiques mais gourmands, j'en appelle à Mtislav qu'est rentré de vacances, à Disparitus, au bon Nicolas, au gentil Némo, à Claudio, à Seb et à H16.

Mangez bien.

samedi 1 août 2009

Saint Seiya Lost Canvas, l'opening

Je n'ai aucune envie de parler de futur petit fils de notre Président : la grande et belle presse s'en occupe à merveille.
Non, ce matin je faisais le tri sur mon disque dur, et je me suis mis devant l'opening de Saint Seiya Lost Canvas, avec des frissons qui ne provenaient pas de la chaleur estivale de ma terrasse.

Les deux premiers épisodes sont sortis. Saint Seiya Lost Canvas, c'est bien. Ca se lit en plus.

Bon weekend.

vendredi 31 juillet 2009

Ils sont en vacances, eux...

Le Figaro ouvre sa page politique par ce billet « Vacances en France pour la plupart des ministres ». Vacances… Soupir… Le Nouvel Obs n’est pas en reste. En haut à gauche à la une, « Vacances de Sarkozy ». Détail amusant, ce billet est classé dans la catégorie « people ». Ben oui, c’est plus trop de la politique.

Ils sont en vacances donc. Lagarde va plonger, Woerth va faire de la haute montagne, Pécresse va manger des bonnes choses en Corrèze. C’est chouette, ravi pour eux. Roselyne Bachelot va s’éviter une Mattéite aiguë et va rester vers Paris. Ah bon. Et après…
Et après un soupir. Et une envie, forte, d’être en vacance.

Photo de Saint Jean de Luz… Et soupir, fort soupir…
PS : bienvenu à bébéNémo. Des belles nouvelles sur les blogs aussi.

jeudi 30 juillet 2009

Le feu de cheminé pollue. Et la bêtise ? (retour sur la taxe carbone)

Information du jour : une demi journée de feu de cheminé équivaut à 3500 km… Et la secrétaire à l’Environnement de s’interroger sur cette volonté d’encourager le chauffage par bois…

Je ne vais pas avoir la bêtise de considérer les hommes des cavernes et les paysans du moyen-âge comme les responsables du réchauffement, mais quand même…
S’il y avait simplement une réalité : vivre pollue. Tout bêtement. Aller travailler, ça pollue. Travailler, ça pollue. S’amuser, ça pollue. Dormir, ça doit polluer aussi ? Ben oui, le lit fabriqué par nos polluantes manufacture, le prout du matin qui détruit la couche d’ozone… Y aura-t-il une taxe sur le prout du matin pour limiter l’effet sur l’ozone ?

Je commence à en avoir mal à la tête de ce débat sur la taxe carbone et l’écologie imposée et coercitive. Ca commence à s’exciter sur la blogosphère à propos de cette nouvelle taxe qui frappera plus les ménages qui bossent que les véritables pollueurs, et qui de fait est un authentique scandale.
SarkoFrance pose d’excellentes questions. Sur son annexe, une phrase qui résume quand même bien ma pensée : « La taxe carbone est un bel exemple : révolutionnaire, elle est un instrument de lutte contre le réchauffement climatique. Mal ficelée, elle peut devenir une “TVA verte“, un impôt qui pénalise les plus précaires. Mal dimensionnée, elle peut devenir un simple argument de bonne conscience “bobo” qui ne résout rien. ».
C’est tout à fait ça… J’ai l’impression que, pour l’instant, on en est au troisième point. Bonne conscience pour certains, mais à coté de ça, pendant qu’on a « le luxe » d’être écologique, les usines continuent à polluer, et l’ensemble du monde de se marrer de cette France qui se lie encore les poignets.

Ce qui est insupportable, c’est qu’être très réticent à ce racket organisé que va devenir ce cake carbone pourrait faire passer pour anti-écolo. Ce que je dénonçais la semaine dernière : une belle idée pour faire passer quelque chose de difficilement acceptable. Et faire de l’écologie de manière coercitive et intégriste.
Attention à ne pas dégouter les français de l'urgence écologique, bien réelle celle là… Le vote du 7 Juin n’était pas un vote écologique : on ne tire aucune conclusion sur une participation aussi faible. Et en rajouter en frappant le portefeuille de celui qui n’a pas la chance de pouvoir aller à son travail en vélo avec une marguerite à la bouche, ou qui n’a pas les moyens d’équiper sa maison individuelle de panneaux solaires, ne rendra surement pas populaire le combat écologique.

Quand il y a des enjeux aussi importants que l'enjeu écologique, il me parait plus opportun d'essayer de convaincre et de faire adhérer que d'imposer des usines à gaz qui font mal de manière brutale et pas forcément réfléchie. Michel Rocard se souvient il du taux de taxes indécent dans le litre d'essence que met le pékin moyen pour aller et revenir de son boulot ? Tout là haut, quand on peut se faire payer par le ministère une Toyota Prius, c'est facile d'être écologique. Mais dans ce que Jean-Pierre appelait "la France d'en bas" ?

Je ne sais pas si le bon sens est vraiment présent en ce moment… Déjà une solution franco française sur un problème mondial, cela me dérange. Frapper les ménages et les salariés et parler déjà « d’arrangements » pour certaines professions, cela me sidère. Ajoutant que pour certains pays, il est plus important, vital, de parler « développement » que « développement durant », l’impression d’une douloureuse inefficace et injuste demeure ce gout amer en arrière gosier…

Finalement, j’irai couper du bois pour cet hiver et le mettre dans ma cheminé. Même si…

mercredi 29 juillet 2009

Retour en tous genres... Amstrong, Schumacher, et pourquoi pas... ?

Après trois ans de retraite, Lance Amstrong est revenu sur le Tour de France.

Tout à l'heure, l'information tombe en rouge sur I Télévision : Nicolas Sarkozy va mieux Mickael Schumacher revient chez Ferrari (remplacer le pauvre Massa).

Et là, une idée, comme ça... Et si Jacques Chirac revenait remplacer Nicolas Sarkozy, en repos relatif ? Ahhh elle est bien bonne l'idée, non ?
(et par là même, Lionel Jospin pourrait venir remplacer Martine Aubry à Solférino...)

Il se passe des choses cet été...

J'aurais pu soutenir Manuel Valls... Mais là non.

J’aurais bien pris, il y a quelques temps, la défense du socialiste Manuel Valls. Oh, je ne suis pas naïf et suis conscient du coté « baiser de Judas » d’un tel soutien. Je suis de droite, donc soutenir Valls validerait cette insulte suprême dans son camp « il est de droite », et ce serait pour lui dur à vivre…
J’aurais bien pris la défense de Valls. Mais depuis hier et cette ridicule photo, je ne peux plus, et j’ai envie d’aller hurler avec les loups. Mon coté mouton. Je traite le sujet que toute la blogosphère traite. Et en plus sans originalité ni courage. Bon à piquer ? Peut être…

Il y a une semaine donc, j’aurais quand même apporté un soutien à Valls. Et rappeler simplement que lorsqu’on a, dans son camp, des personnes qui peuvent faire le lien avec d’autres maisons, cela peut être un atout.

Rassembler pour gagner, au delà de son camp
Le professeur de Science Politique, M. Lapalisse, avait sorti un dogme du type « pour gagner une élection, il faut la gagner ». Ce qui n’est pas faux en soit. Et en allant plus loin, pour la gagner, il faut faire plus de voix que son adversaire.
Et cela implique arriver à rassembler sur son nom et ses valeurs un peu au delà de son camp d’origine. Notamment parmi l’immense frange des français apolitiques et apolitisés. Qui ne se sentent ni de droite, ni de gauche, ni de rien du tout…

Quand je lis certains ou certains bloggueurs, je suis stupéfait du manque d’ouverture dans certains camps. Y compris dans le mien. Je me considère « gaulliste ». Ben vous verrez pleins de groupuscules qui se considèrent comme les « vrais gaullistes », les purs. Parfois même ça part à des élections, insultants les « faux », les « traitres ». Bon, ça fait 0,2 % mais voilà, c’est fait. Insulter au lieu d’essayer de convaincre…
Ben à gauche, comme ça, j’ai l’impression qu’il y en a plein. « On veut un parti vraiment de gauche et que de gauche ». Sous entendu excluant et stigmatisant, pour ne pas dire insultant, ce qui seraient « moins à gauche » que le dogme l’exigerait. Bref, les roses pâles on n’en veut pas, dehors. On fera bien sur campagne sur la tolérance car c’est une valeur de gauche, mais on ne tolère pas en notre sein des qui soient pas dans la droite pure ligne de gauche du mouvement.

Alors ça donne au final un parti d’une pureté immaculée, un vrai parti de gauche. Ca ne dépasse pas les 5 % et fatalement c’est loin d’être élu, mais c’est un parti purement de gauche. Qui se range à coté de la dizaine de partis « encore plus purement de gauche » qui chacun frôlent les 1%.
Je me moque, car à la fin des années 90’, quand le centre et la droite se cherchaient autant que les partis de gauche aujourd’hui, on avait pléthores de petits groupuscules qui ne supportaient pas de s’acoquiner avec d’autres… Et la droite, la plus con du monde, perdait les élections les unes après les autres.

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles je ne me suis jamais senti à l’aise avec la « gauche », et pourquoi je me considère de droite. Notamment cette envie de « pureté de gauche », presque intolérante. Aucune compromission avec tout ce qui n’est pas gauche, d’accord. Mais est ce que discuter, partager, parfois approuver, c’est se compromettre ? Quand j’entends Buffet parler de ne faire une politique que pour les gens de gauche, je n’ai pas envie de voter pour elle : cela voudrait dire que je suis exclu de sa politique, et je n’ai pas envie d’être exclus, pas plus que j’ai envie que les gens pour qui je vote excluent des personnes de l’autre bord. Quand j’entends des artistes de gauche (qui valident à fond l’HADOPI parce que ça les arrange soit dit en passant) se dire fier de « ne pas pouvoir avoir d’amis de droite », cela me fait fuir, franchement fuir.
Je parlais plus haut de la manière de faire de la politique, en insultant celui que l’on considère corrompu par d’autres idées que les siennes. Faire de la politique, c’est aussi chercher à rassembler sur ses idées, sur ses valeurs. Peut on rassembler en insultant et stigmatisant, y compris parfois des gens de son camp que l’on ne considère pas assez « comme il faut » ? Personnellement, je veux avoir comme responsable politique des rassembleurs, pas des clivants. Pour ça aussi que je suis mal à l’aise avec Royal ou Sarkozy.

Plus que jamais, je crois que ce dont la république a besoin, c’est moins d’une gauche ou d’une droite de combat et d’affrontement, que d’une gauche et d’une droite de rassemblement. Dans leur camp, mais aussi et surtout dans l’ensemble de la société.
C’est bisounours ? Oui, peut être, mais je m’en moque.

Je vais aller plus loin. Je me mets dans une posture de personne de droite. Si je vote pour un candidat de gauche, fatalement il aura plus de chance de passer car il aura une voix qui provient du camp d’en face. Si ce candidat de gauche arrive à rassembler son camp et en plus dépasser dans le camp d’en face, il sera fatalement majoritaire.
Il y a à gauche des personnalités comme ça qui sont très appréciés du camp d’en face. Un par exemple : Dominique Strauss Kahn. Soyons clair, s’il y a un deuxième tour Sarkozy – DSK en 2007, grande chance que mon vote soit différent. Et grande chance que je ne sois pas le seul « de mon camp », ou plutôt de ma sensibilité, à partager ce sentiment. De même que de confession locale, des collègues élus locaux socialistes m’ont confirmé que si le deuxième tour avait été Chirac – Royal ou Villepin – Royal (même Bayrou – Royal), et bien la candidate de leur parti n’auraient pas eu leur vote.

On parlait de Manuel Valls...
Revenons à Manuel Valls. Il a tous les défauts que l’on veut. Il est ambitieux et ça se voit un peu beaucoup. Un mélange de Copé et de Sarkozy père et fils dans cette envie de réussir, j’avoue que ça peut rebuter. Il fait un peu beaucoup de bruit pour seulement se voir mis en avant : c'est-à-dire pour pas grand-chose. Et idéologiquement, on ne sait pas trop où il est. En Novembre pour le non à la constitution européenne, et pour le oui un mois plus tard. Pour Royal mais la désapprouvant frontalement une semaine plus tard. Etc…
Par contre, sur des positions, il pourrait permettre de faire un lien avec ceux qui veulent une gauche moins minimaliste sur les questions de sécurité. Une gauche moins dogmatique et idéaliste sur les questions de la ville. C’est un socialiste, clairement. Mais quand certains le considèrent « traitres », je le qualifierais de « moins borné, plus ouvert ».
Après, qu’il fasse des appels du pied au pouvoir Sarkozyste… Il annonce avoir refusé un poste de ministre, c’est plutôt à son honneur je trouve. Et si sa présence dans l’état major socialiste peut ouvrir au PS des personnes venant de la droite, cela devrait réjouir les gens de Solférino et les militants socialistes plutôt que de leur faire peur. Toujours sur cette thèse : « une élection se gagne quand on la gagne », et on la gagne aussi en rassemblant au-delà de sa famille d’origine.

Et puis patatra, alors que Manuel Valls devenait en plus sympathique dans sa posture du martyre de Solférino, la bêtise d’une communication bête, mais bêteLa photo. Ridicule.
Qu’il se sente bâillonné au sein du PS, bon… Je lui dirais qu’à l’UMP, c’est pire malgré les phrases pleines de bons sentiments du bon Dominique Paillé, mais soit. Qu’il aille se faire photographier en Espagne pour critiquer le parti socialiste espagnol, c’est… Franchement, je serai Frédéric Lefebvre, je présenterai mes excuses aux espagnols au nom du parti socialiste français tellement c’est affligeant

Ca me rappelle ceux qui crient à la dictature en France, à l’absence de démocratie. Je leur répondrais toujours que je préfère une « dictature » qui respecte les urnes à une « démocratie » imposée par quelques uns. Je pourrais citer Toreador en vacances, à qui cela démange de banderiller l’opposition d’Aix qui veut gagner une élection par les tribunaux, alors qu’elle l’a perdu deux fois par les urnes. Une démocratie qui ne respecte pas les urnes, je n’en suis pas fan…

Manuel Valls est ridicule. La photo est ridicule. Sa mise en scène est ridicule. Et l’image qu’il donne de son parti est ridicule. Il mérite plus qu’une lettre de Martine Aubry. Quand un gosse fait des bêtises, qu’il crie et tape du pied à faire chier tous les autres patients de la salle d’attente, il mérite un coup de pied au cul.
Donc prendre sa défense ? Là non, il va trop loin. Il cherche uniquement à se montrer, à se faire sa pub. Ce que je fais d’ailleurs en lui consacrant un billet, objectif réussi. L’intérêt supérieur de la nation ou de son parti ? On verra plus tard. Il veut se la jouer Sarkozy, prendre le parti par l’opinion et contre ceux en place. Soit.

Sauf que là, c’est plus son image et celle du parti que Manuel Valls ridiculise. C’est la classe politique française, en plus à l’étranger, qui est ridiculisée. C’est une faute pour moi.

Finalement, même l’été on voit de la politique, on parle politique. Pendant que des salariés se suicident, certains responsables d’opposition se ridiculisent. C’est dommage… C'est indigne.

mardi 28 juillet 2009

Malaise présidentiel : début de ras-le-bol relatif...

Ce matin sur Itélé… Première information, en direct s’il vous plait : « repos relatif de Nicolas Sarkozy »… On passera sur cette expression d’une bêtise sans nom « repos relatif ». Ca veut dire quoi, un repos relatif ? Moi, je me repose ou je ne me repose pas. C’est comme tiens si ce week-end, je me prenais une « cuite relative ». Ca veut dire quoi ? Rien. Mais bon, elle ne veut tellement rien dire l’expression que toute la presse la reprend ce matin, donc…

La journaliste d’ITV, devant le perron de la Lanterne, répondait au doux nom de Valentine Lopez. Valentine, j’ai bien ce prénom. Elle ne faisait que son boulot. C’était à la limite du people, mais elle faisait son boulot, avec un sourire appréciable.
Ainsi Nicolas n’a rencontré que deux personnes hier, dès son retour de l’hôpital. D’abord Sébastien Bazin. Oui, le Président du Paris Saint Germain. Peut être ont-ils parlé mercato. Pour ma part, j’aimerais savoir si Erding et Hoarau peuvent être complémentaires (je ne comprends pas ce recrutement), et où Rothen va partir. On est loin de la grippe H1N1 ou des commentaires tronqués sur les chiffres du chômage, mais bon, c’est Bazin qu’il reçoit. Il parlera littérature un autre jour…

La deuxième personne qu’il a reçu, c’est François Fillon belle maman. Pétard, belle maman. L’information est de taille. J’espère qu’elle lui a bien fait à manger mais… C’est vrai, il est au régime. L’autre information, il est au régime. Merci Valentine Lopez... Merci iTélévision...
Et puis là, je m’énerve. De bon matin. Et j’en ai marre. L’été 2007, après son élection, les informations de l’été étaient du niveau « le président a fait une baignade dans le lac Sainte Zouzou ». Mélange de Voici et du Journal de Mickey.

L’information que j’aurais trouvée intéressante était qu’apparemment, durant ce temps d’absence, Sarkozy et Fillon ne se sont jamais vu. Quand Chirac était malade, il voyait quand même Villepin. Là, non. Sarkozy voit Guéant, mais pas le « collaborateur » Fillon, qui est quand même chef du gouvernement.
Oui, c’est de la politique. C’est moins glamour que de savoir que le Président a mangé une soupe de poireaux et un pirouli en dessert, qu’il a reçu la visite de belle maman qui lui a tricoté un pull marine, et qu’il a pris un bain avec des bulles qui sentaient la vanille et le potiron. Mais moi, je ne m’intéresse visiblement qu’à des conneries.

Tiens, par exemple, un autre truc qui m’intéresse, c’est l’immense Frédéric Lefebvre. Et son « accident », qui n’était pas cardiaque celui là. Le Post résume ce grand moment qui valide l’expression que dès fois, savoir fermer un peu son grand caquet n’est pas un défaut. Ca évite en tous cas de se prendre une pas trop saine colère d’un Président en repos relatif…
Devons nous rappeler à cette occasion qu’aucun ministère ne voudrait de ce merveilleux porte parole actuellement sans emploi ?

Finalement, ça va faire deux jours qu’on n’entend parler uniquement de cette histoire de malaise. Avec des questions journalistiques et éditoriales qui font mal aux côtes. « Le Président doit il moins en faire ? ». Pétard, on est un kyrielle de blogs à se poser la question depuis deux ans. Et des crétins comme moi qui pensent que Président et hyper actif ne sont pas des termes qui vont bien ensemble, et pas uniquement pour des considérations vagales.
Et en ce moment, c’est pénible de venir au boulot en écoutant la radio le matin. Le soir, Rolland Courbis et le foot reviennent sur RMC, c’est bien. Mais le matin…

Alors finalement, et au lieu de risquer moi aussi un malaise d’énervement, de fatigue, de je ne sais quoi, j’écoute de la musique. Et ce matin, en arrivant sur mon lieu de travail, j’entendais une version live d’Everybody’s changing de Keane.
Elle m’évoque tellement pleins de souvenirs cette chanson. Tellement… Tout le monde change parait il. Certain(e)s en mal, passant d’Athéna à Hadès. Et d’autres, comme le vin, murissent, s’améliorent. A quelle catégorie appartient notre classe politique ? Je ne veux pas plus répondre à cette question que de savoir dans quel groupe je suis…




PS : je n'aurais même pas parlé de la possibilité de non utilisation pendant deux mois du Stade Vélodrome... Décidément, en plus de vouloir me rendre mon été détestable, les astres jouent à ce que l'OM commence la saison avec pleins de points positifs... Soupir...
Pour rappel, OM Bordeaux, c'est fin Aout.

lundi 27 juillet 2009

Même lui est mortel...

Vu que beaucoup parlent de l’accident de Sarkozy, ben je vais m’y mettre moi aussi… Comme pas mal, j’ai appris l’accident en bullant devant le Tour de France. Tout juste suis-je sorti pour héler Falconette qui se dorait au bord de la piscine.

Alors y a plusieurs choses en tête… D’abord, on est humain et républicain avant d’être politique et partisan. Enfin, c’est ce que je pense et espère. On pourra plus tard en rigoler. On n’y manquera pas d’ailleurs, et c’est très saint. Mais on est humain, et civilisé, normalement. Normalement… Je dis normalement, car la lecture de certains billets me dérange un peu. La divergence d’opinion n’empêche pas d’éviter de se prêter à certains commentaires qui mettent en avant une intolérance que je trouve assez terrifiante. Mettre en avant qu’on « ne souhaite pas un bon rétablissement à Nicolas Sarkozy », je trouve ça plus méchant que franchement idiot. Autant se taire, car faire faire silence à l’intolérance, c’est bien aussi.

Nicolas Sarkozy est malade. Et bien comme tout malade, même si des fois on n’est pas d’accord, je lui souhaite de vite se remettre. Comme en plus il parait que ce n’est pas très grave, et bien on est rassuré. Et on continuera à gueuler s’il prend des positions qui ne nous conviennent pas. C’est la vie politique, et c’est très bien comme ça.
Et cette dernière n’empêche pas d’être humain et tolérant. Si on ne les pas soi même, comment l’imposer à ceux qui ne sont pas d’accord avec nous ?

Ensuite, y a cette perpétuelle réflexion sur notre profonde mortalité. Le chef de l’Etat, impressionnant par son énergie, peut faire un malaise et risquer gros. En ce moment, quand je cours, je suis épuisé. Moralement sans doute, et ça se diffuse doucement dans mes jambes. Je n’avance pas, je souffre presque, et je finis épuisé. J’ai 23 ans de moins que le Président, mais aussi je pourrais m’effondrer. Une différence : je n’aurais sans doute une demi-douzaine de garde de corps autour de moi, juste un téléphone portable au bras…
Mais plus sérieusement, oui nous sommes mortels. Je ne vais pas avoir le regard en direction de Genève ou du Creusot, mais cela devrait nous obliger à être un peu plus adulte, tolérant... Tolérant toujours, parce qu’au final on finira tous au même endroit. Oui, on peut souhaiter que Sarkozy soit bien malade, de toutes manières on finira au même endroit que lui et tous les autres finiront, alors à quoi bon ?

Syndrome Michel Berger qui rappelle qu’on est une machine facilement défaillante, le corps humain.

Alors oui, après coup ce matin et après avoir entendu 20 minutes sur la route de commentaire sur l’accident de Sarkozy, je trouve qu’on en fait un peu beaucoup maintenant. On sait qu’il sort tout à l’heure de l’hôpital, c’est très bien, passons à autre chose. Même si j’ai le souvenir que l’intervention de Chirac en 2005 avait été elle aussi longuement commentée. A juste titre.
Attention juste, médias, bloggueurs, politiques, etc, à ne pas trop en faire. A ne pas surjouer l’évènement. A ne pas non plus tomber dans l’intolérance crasse qui consiste à se réjouir du malheur physique de son « adversaire politique ». Là encore, ce genre de sentiment me fait frémir. Si la politique doit se jouer par les poisons et les porte flingues,

J’en arrête là pour revenir au point politique. L’ami Birenbaum rappelle quand même que « si le Président Sarkozy meurrrrrt, c’est le vétérinaire Géard Larcher qui le remplacera ». Ah oui tiens…
Et politiquement, ce malaise aura eu du bon. Le mini remaniement attendra. On attendra alors avant de voir la nomination de complaisance de Frédéric Lefebvre, et l’Etat ne supportera cette nouvelle surcharge de laide graisse durant l’été… Enfin, on ne perd rien pour attendre là…

Je n’irai pas courir ce soir. Pas plus que je ne ferai un régime. La leçon du week-end. Avec celle toujours maintes fois répétées. Nous sommes mortels. Ne l’oublions pas…

dimanche 26 juillet 2009

Parler de vin : Côte de Provence du Château Sainte Croix

Aujourd'hui, je recycle... Ce matin, j'écrivais sur mon deuxième blog, la Cave du Faucon. Je parlais d'un vin de Provence que j'ai beaucoup aimé...
Sur mon blog "premium", je n'ai envie de parler de rien. Ni du malaise de Nicolas Sarkozy (qui ne m'amuse pas), ni de rien d'autre... Donc je recycle le billet d'à coté.


Promis, demain je serai plus constructif et original...

GLOU - Côte de Provence - Rosé charmeur château Sainte Croix.
* Région : Provence
* Appelation : Côte de Provence
* Couleur : Rosé
* Nom : Rosé charmeur
* Propriété : Chateau de Sainte Croix
* Millésime : 2008

* Prix : Restaurant à Castellane (bouteille autour de 13 €)

* Date de glou-glou : Mai 2009
* Occasion : Restaurant à Castellane
* Avec : Vol au vent de poisson, daube de poulpe.

Ca fait longtemps que je n'ai plus écrit dans ma cave... Finalement, il faut un dimanche de Juillet, qui sent bon les vacances et la chaleur, pour avoir envie d'écrire sur le vin. Et sur un vin qui sent bon les vacances, la chaleur.
Il y a des vins vraiment estivaux. Qui sentent les vacances, le sud, la chaleur. Ces vins sont peuvent être rouges. Mais il faut qu'ils soient gorgés de fruit, et que les tanins restent à la maison en attendant les frimas de l'hiver. Ces vins sont souvent blancs. Mais pas ces blancs sans goût qu'on ne peut boire qu'avec une goutte de cassis pour cacher la misère, non. Pas ces blanc non plus avec la force de franchir les montagnes, qui laissent une sorte de barre dans la tête le deuxième verre terminé. Non, ces blancs pleins aériens et léger, où le minéral et les petits arômes de citrons et de poire se battent en duel dans vos papilles. Ces petits blancs qui vous mettent un petit frisson dans le corps, quand la température extérieure frôle les 40°C...

Ces vins d'été, de chaleur, de vacances, c'est quand même pour moi surtout les rosés. Et en particulier les rosés du sud. Celui là est du Sud Est, la Provence. Le village s'appelle Le Thoronet, et on est en clairement en Provence.

Alors le château n'a rien à voir avec le Lac de Sainte Croix. Ayant bu ce vin quelques heures après avoir marché autour de cette grande étendue d'eau artificielle, je pensais que... Et bien nom. D'ailleurs, Thoronet est à 50 km du Lac de Sainte Croix. Donc non, rien à voir. Merci d'avoir posé la question...

Parlons du vin un peu quand même... Rosé charmeur du Château Sainte Croix. On dirait une pub pour un parfum...
Plus que des mots, une photo. Début de soirée, rosé avec l'entrée. Ce n'est pas une croustade de moulasse, mais une bien bonne bouchée à la reine et au poisson. Observons déjà une première chose : la clarté du rosé. Pour l'enfant de Lirac et de Tavel que je suis, les rosés clairs sont déjà pour moi un véritable dépaysement.
Sur la photo qui suit, c'est la fameuse daube de poulpe, avec un vin rouge léger qui accompagne la sauce. C'est un régal. J'adore les plats comme ça. Forcément, les tielles ou encornets farcis de Sète sont pour moi un rêve...
Et le vin en lui même ? Et bien on n'est pas sur les immenses vins grandiloquents complexes et tout et tout. Non, c'est un vin simple. J'appelle ça "vin à pizzas", ce qui tout sauf péjoratif dans ma bouche. C'est même une qualité. C'est le vin rafraichissant qui se boit comme du jus de pomme au petit déjeuner. Sans attaquer le palais, sans mal de tête. Qui passe divinement avec des plats provençaux et estivaux.
Frais est le terme parfait pour définir ce vin pour moi. Cela n'indique pas uniquement que la température du frigo était parfaite, non. Ca définie également, dans ma bouche, ces vins qui apaisent la soif, qui font que la soirée commence divinement, et que la nuit sera agréable dans de frais draps.

J'ai le souvenir d'un vin au léger gout de pêche et de fruits de vergers. Toujours le coté rafraichissant, avec ces petites touches de fruits qui font que nous rentrons dans l'été. J'avais bu ce vin fin Mai. Premiers coups de soleil l'après midi. Et la soirée encore chaude dans le centre du village de Castellane...

Je dis souvent que le vin, c'est bien. Mais que l'ambiance autour de ce vin donne un tout autre aspect à la boisson. Un vin médiocre avec des amis sympas, un bon truc à bouffer, et un match de foot qui se passe bien, et on en garde un souvenir excellent. Un grand vin avec des cons, de la bouffe dégueulasse, et des mauvaises nouvelles pleins la tête, et autant boire un Clapion ou un Vieux Pape...

Ce vin, c'est déjà un bon vin à la base. Et c'est pour moi un superbe souvenir. Celui d'un adorable village au milieu de Verdon, Castellane. Finalement c'est ça le plus important pour moi.

samedi 25 juillet 2009

Le Mont Ventoux

J'aime profondément le Mont Ventoux. Cette aprésmidi, je vais me blottir dans mon canapé, m'endormant devant les commentaires de ce Tour de France qui passe par chez moi.

Et j'ouvrirai les yeux devant l'ascension du Mont Ventoux : j'adore ce Mont que l'on voit de tellement loin... Ici, depuis un village entre Sérignan et Rochegude, au milieu des vignes de Sainte Cécile les Vignes...
On voit le Mont Ventoux de chez moi, de Roquemaure. Quand j'étais petit, c'était la première chose que je voyais en sortant sur la terrasse de chez mes parents. Impression que ce gros truc m'a toujours un peu protégé... C'est idiot.
Cette image, les coureurs la verront tout à l'heure, la neige en moins. On vient de quitter le village de Bédouin. Quand on quitte Bédouin, c'est là que les ennuis commencent, et que les 22 km d'ascension débutent...
Cette image a été prise quelques jours avant Noel. On remarque la cheminé qui marche. On remarque aussi que l'hiver 2006 a finalement été peu enneigé...
Au fur et à mesure qu'on grimpe, les arbres laissent la place à ce fameux paysage lunaire...
Tiens, une photo du Faucon dans le Mont Ventoux...
Voilà le Mont Ventoux vu d'en haut... Pas vert. Mais assez magique de quitter Bédouin sous la canicule d'un 35°C à l'ombre, et de mettre un pull à manche longue arrivant au sommet. Le vent aussi, il est froid en haut...
Le paysage lunaire...
Pas grand chose à dire finalement. Mais parler et écrire n'était pas mon propos. La Star, c'est le Ventoux. Que j'aime profondément...
Je ne serai pas au bord de ma piscine aujourd'hui, mais devant ma télé. Avec une pensée pour les copains qui ont fait cette étape en début de semaine... (9 heures il a mis un ami à moi... Pétard...)
J'adore le Tour de France. Aussi pour ce genre de moment. Et quand le Tour rencontre le Mont Ventoux que j'aime, et bien... C'est une belle aprèsmidi...

Les parlementaires sont libres ! Sale nouvelle pour HADOPI ?

Après l'annonce du bon Dominique Paillé (il n'y a pas de délits d'opinions à l'UMP), voilà celle d'Henri de Raincourt, indispensable ministre auprès des Parlements. Dans une interview, il proclame clairement que les parlementaires sont libres. De leur vote aussi alors.

Ca veut dire pleins de choses ces deux phrases. Ainsi HADOPI, qui est loin de faire l'unanimité auprès des députés UMP, peut elle se faire du soucis ? Dans ce cas, cela voudrait dire que Copé n'enverrait plus de lettre intimant l'ordre de faire ce que demande le chef ?

J'ai juste l'impression que même pendant le weekend, même pendant les vacances, "ils" se moquent bien de nous...

Enfin, rions un peu quand même. Yves Jégo se lache dans le Figaro. Il n'en veut pas au tout puissant Sarkoy, si beau et si grand. Mais à Fillon qui "ne voulait plus de lui". Grandeur toujours... Triste politique, autant partir en weekend et tout couper.