mercredi 29 septembre 2010

Budget 2011, une classe moyenne qui va encore trinquer...

Rapidement car je rentre à l'instant de Paris. Pour voir les grandes lignes du budget 2011, allez chez Nicolas. Il vote à gauche, il cite les documents de travail de François Hollande quand il parle du bilan fiscal de l'UMP depuis 2002, mais c'est difficile d'être en désaccord avec lui.

Le budget 2011 montre que les collectivités locales devront augmenter leurs impôts locaux auprès des ménages pour continuer à fonctionner. Non pas pour "dépenser de l'argent public", mais juste répondre à leur mission, toutes bêtes, qui sont entre autre que les gens dans les villages ou les petits villes vivent mieux.
Le budget 2011 montre aussi que les classes moyennes seront celles qui devront mettre la main à la poche. Je trouve cela insupportable, mais c'est ainsi.

Je suis assez en colère. En tant que français moyen. En tant que petit élu local de village. En tant que personne de sensibilité de droite qui pense qu'on fonctionne n'importe comment en haut de l'Etat. Aucune vision directrice, une gestion à la "petite semaine". Un coup par ci, un coup par là...
Et qui pense que les députés UMP devraient refuser de voter ce budget s'ils veulent espérer avoir une chance de réélection dans moins de 18 mois...

Au fait ? Les élus locaux renouvelleront ils leurs confiance aux sénateurs renouvelables provenant de l'UMP l'an prochain ? Avec toutes les couleuvres qu'ils avalent... ?

lundi 27 septembre 2010

Les 5 emmerdements du blogueur...

Une chaine sympathique de la part de l’ami Disparitus. Quelles sont les « 5 incommodités » pour un bloggueur. Je ne vais pas faire comme Nicolas (que je rejoindrai après ce billet là où vous savez) et redéfinir ce qu’est une incommodités, mais je vais m’inspirer de leurs billets à tous les deux, pour dire les 5 choses qui m’ennuient, et peuvent contribuer à rendre cette activité de bloguer moins plaisante…

1 - Se rendre compte que des collègues, des amis, des connaissances de la « vraie vie » consultent votre blog.
Si quelqu’un veut profondément me mettre mal à l’aise dans la vraie vie, qu’il m’appelle donc Falconhill… Ou qu’il me tape sur le dos en me disant « tu sais, j’ai lu hein… », même si c’est pour me faire des compliments, ou m’apporter une saine contradiction.
C’est vrai, c’est d’autant plus idiot car j’assume volontiers ce que j’écris (même des fois je suis fier de mes billets, ça arrive), je n’ai pas envie que d’être reconnu par mes proches, mes amis, ma famille, par mon activité de blogueur.

Un blog, c’est personnel. C’est un espace où l’on peut aussi étaler des états d’âmes que l’on aimerait pas partager avec ses proches, fussent ils ses amis. Le blog, c’est aussi comme un divan de psy… Et la vie politique ou professionnelle n’accepte que peu les états d’âme : il faut être sur de soit, et fort comme un taureau !

Je sais que ma remarque est idiote, mais c’est gênant… Pas déplaisant non, mais gênant.

1’ - Ne pas être lu par certaines personnes…
Oui, je suis chiant, et plein de contradictions avec ça… Des fois, j’aimerais que certaines connaissances, ou anciennes connaissances, me lisent.

J’avais débuté ce blog avec une idée en tête bien précise. L’eau a largement coulé sous ce pont de ma vie, et les fantômes du Creusot ou le Lac Léman ont bien perdu de l’éclat depuis dans mon cœur. Mais tout de même, des fois je me surprends à écrire avec un espoir fou que mes mots iront quelque part. Des fois, enfin je cherche quand elle était, cette dernière fois…

Je disais tout à l’heure être gêné d’être lu par certaine personne. Par d’autre par contre, à Marseille, Paris ou ailleurs, c’est plutôt plaisant…

2 - Devoir modérer alors que l'on est dans une activité professionnelle ou personnelle.
Je recopie la définition de Disparitus, je la trouve très claire. Mais oui, nous avons une vraie vie. Et quand ça commence à s’insulter sur son blog, ou quand des cons ou des spammeurs viennent se lâcher, c’est pénible…

J’ai des souvenirs de débats qui ont dérapé, sur Hadopi par exemple, ou à l’époque du truc d’Occident. J’étais en weekend dans le Forez, sans net. Quand je suis rentré, c’était Verdun… Enfin un conseil municipal où j’ai passé mon temps à supprimer des commentaires d’un connard qui m’avait spammé joyeusement, avec des pseudos ésotériques et pas bien malins…

3 - Se faire troller par un provocateur brillant
C’est le pendant du truc précédent. Le débat c’est plutôt sympa. Le trolleur qui n’est que trolleur, en plus insultant et désagréable, j’aime moins.
Je crois que c’est que je supporte le moins en fait… Un gars qui va vous insulter sur un blog, et va venir vous emmerder en plus sur le votre. Vu que des emmerdeurs dans la vraie vie, j’ai l’impression d’en avoir suffisamment, cela ne m’amuse pas trop… Donc je les vire : je suis chez moi, je n'ai pas envie de me faire emmerder par des gens que je n'aime pas (et qui ne m'aiment pas non plus...) !

Enfin, pour ma part, j’ai de la chance, j’en ai peu…

4 - Le sentiment de solitude…
Je pique cette idée chez Nicolas. Mais oui, on l’a des fois. Je l’ai souvent.
Par exemple quand j’ai pris du temps à écrire un billet, et que je fois qu’il fait plouf. Pas de commentaires, pas de débats, et quand je regarde le compteur de visites à la fin du mois, je vois qu’il est passé inaperçu. Oui, ça ennuie un peu…

De même quand j’expose un point qui me tient à cœur. Et quand on voit qu’il est compris totalement de travers, parfois par des gens qui lisent en diagonale. On ne sent un peu seul, de voir qu’on a peu glorieusement loupé la cible… Ca arrive plus souvent qu’on ne le croit…

5 - Absence d’idée, de motivation, d’ordre, de tout… Et je me dis « il faut que j’écrive… »
C’est, je crois, le point le plus emmerdant. « Il faut que je ponde un billet, mais… ». Mais je n’ai pas d’idée, sur rien. Pas de colère, pas de truc qui m’ont fait rire, qui m’ont énervé, qui m’ont peiné. Pire : je ne ressens rien. Sur rien, pas de tristesse, pas de mélancolie, rien. Dur, lisse et froid comme de la glace... Et je me « il faut que je ponde un billet »…

Ou alors j’ai plein d’idée. Un sujet qui m’évoque pleins de remarques. Sur le sujet précis, ou sur d’autre. Ou alors, dans le même ordre, le billet où j’ai envie de taper sur tout le monde. Sans idée directrice. Ca donne des billets fourre tout, c’est n’importe quoi. Fatalement, c’est mal compris, et c’est normal car même soit on ne se comprend pas.

Mais voilà. On était dans la logique du blogueur bête et bestial. Il faut que j’écrive. Alors j’écris n’importe quoi. Des trucs mauvais. C’est fréquent. Parfois, ça ne se voit pas, les commentaires sont là, on est cité et retwitté. On n’en a honte, mais qu’importe le « job est fait ».
Et quand on en est là, vite aller faire autre chose… Parce qu’on perd ce que l’essence même du blog. Le plaisir, la spontanéité, le plaisir d’écrire. Si ça doit devenir une corvée…


Allez, je passe le bébé. Je regarde mes 5 derniers commentateurs qui n’ont pas été invité par Nico ou Disparitus a faire le jeu. J'ai Nelson, Tambour Major, Melclalex, Vallelyonnais et Dadavidov.
A vous !

Bien arrivé en région parisienne...

Il fait gris. Il fait froid. En plus y a de la circulation...


Allez... On ira se réchauffer dans la chaleureuse ambiance d'un bar du Kremlin...

(par contre deux fois qu'Europcar me donne un Kangoo... C'est gros...)

- Posted using BlogPress from my iPhone

dimanche 26 septembre 2010

La fellation quasi nulle de Rachida Dati

J'adore...

Quand est ce que Jean-Michel Aulas sera sanctionné par la commission d'éthique ?

Outre l'indigne Fédération Française de Football qui dirige notre sport, j'ai souvent raillé la Ligue Professionnelle du sémillant Frédéric Thiriez. Notamment sa faculté à être forte et brutale avec les faibles, mais d'une faiblesse et d'une lâcheté sans borne avec les forts. L'impunité dont a bénéficié Jean-Michel Aulas jusque là est fort notable...

Hier soir, Saint-Etienne a battu Lyon. J'étais ravi. J'avoue que j'attendais avec impatience les déclarations d'Aulas. La semaine dernière, après avoir été battu à Bordeaux, la première réaction du président au micro de Canal + était d'une ridicule et insultante paranoïa : "vous êtes heureux que Lyon soit 17eme, hein ? Avouez...". C'est évident qu'avec un tel président suintant l'arrogance, je n'irai pas pleurer pour ma part...
Hier soir en tous cas, je n'ai pas été déçu. Ca commençait avec la caméra d'Orange Sport dans les couloirs, derrière un petit Jean-Michel Aulas suivant les 4 arbitres en les invectivant d'une manière assez insupportable...

Et ensuite le dézingage en règle des arbitres : "C'est toujours désolant quand on fait un bon match de le perdre à cause de deux interprétations qui sont dommageables. 'arbitre me dit que c'est la deuxième jambe qui vient toucher mais le ballon est parti depuis un bon moment donc visiblement, il n'y a aucune faute. Cela amène ce but. C'est vrai que c'est une soirée désolante avec ces deux erreurs qui sont dans le même sens". Des phrases qui font suite à un comportement qui a vu d'autres personnes du football convoquées et suspendues pour moins que ça...
Sans oublier l'arrogance vis à vis de son voisin stéphanois : "On a une équipe de grande qualité, on joue un match de C1 la semaine prochaine, pas comme l'ASSE qui la joue à la Playstation". Ca fait plaisir au supporter de base, mais c'est nul. C'est vraiment nul...

Evidemment les résultats parlent pour lui, et Aulas a fait de grande chose à Lyon. Mais il a surtout réussi, avec cette arrogance pédante, à rendre toujours plus impopulaire Lyon.
Il parait que seul les imbéciles ne changent pas d'avis, et ne changent pas leur manière d'être... Jean-Michel Aulas ne change pas...

Il serait en tous cas positif, pour le football, que les instances commencent à sanctionner ce président qui se permet tout, y compris insulter les arbitres...

samedi 25 septembre 2010

Je serais marseillais et stéphanois ce soir...

Je suis provençal. Donc ce soir, comme toutes les soirées de Ligue 1, je serai marseillais. Elle est dure pour l'instant cette saison, et Sochaux reste sur un excellent début de saison : le match sera difficile ce soir...
Et ensuite, je serai stéphanois. Je le suis déjà un peu, par cette alliance qui me rend à moitié forézien, à moitié "vert". J'ai passé 5 de mes plus belles années à Lyon, mais ce soir je supporterai de tout mon cœur cette équipe verte, poussée par un peuple vert qui est une réalité...

Il ne sera pas évident le weekend prochain. Nous refaisons le mariage, dans ce petit village forézien qui a vu naître Falconette, le Haut Forez, celui des vaches et de la neige en hiver, celui où la 3G n'est pas encore prête d'arriver...
Et quelques kilomètres plus bas, dans la vallée, pendant que j'essaierai de faire résonner quelques musiques de peña et de sudouest dans cette salle des fêtes où le Lirac et le Tavel couleront à flot, Saint-Étienne et Marseille se défieront dans le chaudron.

On en discutera le weekend prochain... Mais avec mon accent, je crois que je ne tromperai personne...
Je serai marseillais la semaine prochaine... Mais un weekend après l'autre...

vendredi 24 septembre 2010

Bruno Le Maire prépare son gouvernement ? Direction Matignon ?

Ce matin sur RMC, l'éditorialiste Christophe Jakubyszyn (pas facile à écrire) l'annonce : Nicolas Sarkozy a demandé à Bruno Le Maire de préparer une liste avec les noms de ses ministres. Bruno Le Maire premier ministre ? Ben c'est une possibilité maintenant, en tous cas sa côte remonte...

Bon, l'éditorialiste politique d'RMC explique que Nicolas Sarkozy n'aurait pas demandé une liste uniquement qu'à Bruno Le Maire (qui est ministre, pas maire d'ailleurs...). Mais que ce dernier avait assez bien le profil pressenti : un quadra pas bling bling qui présente bien et qui n'envoie pas du bois tous les quatre matins. En plus, "Nicolas Sarkozy veut surprendre" parait il. La surprise peut être de taille...

Vu que la notoriété de ce ministre n'est pas son point fort, on mettra une jolie photo de lui sur ce billet. Et on verra l'attitude de Bruno Le Maire, s'il devient premier ministre, vis à vis de son "mentor" Dominique de Villepin...
A suivre en tous cas...

(à voir le problème syntaxique...)

Rien

jeudi 23 septembre 2010

Au fait ? C'est l'automne...

J'ai toujours aimé l'automne. Est ce coté mélancolique qui me fait aimer cette saison aux teintes crépusculaires ? Est ce que parce que je suis un enfant d'Octobre ?Aujourd'hui, il a fait chaud. Temps estival. Pourtant, il me tarde de mettre la cheminé en route, et de marcher sur ces rouges sentiers de feuilles mortes... J'aime l'automne. Et on y est...

Grève facteur 3...

Les batailles de chiffres m'amusent toujours : "Entre 997 000 et 3 millions de manifestants partout en France...". Du simple au triple. Selon la police, selon les syndicats...
Bizarre, je n'arrive à trouver ni l'une ni l'autre des sources convaincante et objective...

Enfin, il a fait beau en Provence et à Lyon : c'est le plus important !

Etre d'accord avec Jean-Luc Mélenchon...

Cela fait drôle d'être d'accord avec le sénateur député européen Jean-Luc Mélenchon. Il ne m'était pas antipathique comme aujourd'hui il y a quelques années, mais depuis j'avoue gouter assez peu sa violence transpirante et son sectarisme. Il me ferait passer le terrifiant Frédéric Lefebvre pour un démocrate modéré, et ça me fait peur.

Pourtant, ce matin, dans la délicieuse épicerie de l'ami Guy Birenbaum, je suis tombé sur cette phrase de Jean-Luc Mélenchon...
"Moi je suis totalement opposé à la politique du président de la République, mais pour autant je ne suis pas d’accord pour ‘tout ce qui est contre Sarkozy est bon’. Et quand cette Mme Redding prend à partie la France comme elle le fait, et je le redis à ceux qui m’écoutent, y compris à ceux de mon camp qui ne comprennent pas toujours ce que je dis du premier coup. Je dis qu’ils ont tort de donner raison à un personnage pareil (...) La France est pas occupée et le président Sarkozy, si détestable qu’il soit, n’est pas un nazi. Ça a pas de sens. On n’a pas besoin de ce genre d’idioties pour mener notre lutte"
Ce n'est pas un affreux libéral forcément proche des thèses d'extrême-droite qui le dit, c'est le bon Jean-Luc Mélenchon, sur Europe 1.
Rien à rajouter.

mercredi 22 septembre 2010

Prendre de la hauteur... (et réparer une antenne)

Demain, y aura grève. Les retraites... Un des sujets de cette réforme était la "pénibilité du travail"...
Juste une petite vidéo que l'on m'a envoyé aujourd'hui au boulot. Aussi pour me dire que finalement, le mien de boulot n'est pas si pénible que ça.

Pour ceux qui n'ont pas le vertige, et qui aiment les jolies images...

HADOPI - Qui seront les premiers ?

Nous y sommes ! l’HADOPI a envoyé au FAI les premières d’identifications d’abonnés. Pour envoyer le mail qui fait peur, et sanctionner derrière.
Les ayants droits sont ravis, le peuple d’Internet a peur, tout va bien dans le meilleurs des mondes : la création est sauvée (et la Star Academy pourra recommencer).

D’après PC Inpact, c’est plusieurs centaines d’IP qui sont adressés aux FAI. Peut être la tienne, peut être la votre, peut être la mienne, on ne le sait pas.
Aujourd’hui, la machine à faire peur aux internautes commence juste à fonctionner. Comme l’indique PC Inpact « Dans un rapport de la CNIL, il est prévu que les ayants droit transmettent à la Hadopi jusqu'à 150 000 IP/jour, adresses que la Haute autorité devra ensuite sélectionner et transmettre aux FAI aux fins d'identification des abonnés concernés. A ce jour, les ayants droit de la musique adressent 10 000 IP/jour à la Hadopi». Ca fait quand même un certain nombre. Et ça fait une grosse journée de travail (ils ont pas le temps d’aller faire grève chez les ayants droits et l’HADOPI…).

Il reste un truc quand même. Si les FAI refusent de faire de la délation donner les noms, ils auront une mignonne amande de 1500 € par adresse IP non transmise. C’est une jolie somme. Sachant que Free avait commencé à faire sa mauvaise tête…

Maintenant, attendons. Nous devrions bientôt avoir la une des journaux qui annonceront que les premiers mails sont arrivés. Attendons nos premiers martyres de l’HADOPI, peut être nous…
Mais pour que soit « sauvée la création française » (et les intérêts des majors), les sacrifices sont insignifiants…

mardi 21 septembre 2010

C'est quoi ce bordel sur Twitter ? une attaque XSS mon bon monsieur...

Ben il est hacké aujourd'hui mon bon Monsieur... Comme l'indique cet article de 20 Minutes, notre réseau de gazouillis a été victime d'une attaque XSS à deux francs six sous...
Je ne sais pas si ceux qui, comme moi, utilisent Echofon sur iPhone ou un client Twitter (personnellement, j'utilise Twhirl) ont été emmerdés. Mais moi, de l'ordinateur où j'étais, j'ai eu toutes les peines du monde à répondre à mes copains Caréagit (qui bloggue plus ce fainéant de libéral) ou Melclalex cette aprésmidi...

Alors les symptômes, c'est quoi ? "Il est impossible de poster un nouveau message - l'utilisateur est alors redirigé vers une page d'erreur -, mais il est en revanche possible de suivre partiellement sa timeline". Donc on peut lire, nonobstant une grosse lettre toute bleue, ce qui se dit. Mais on peut pas twitter pour dire des choses pertinentes, c'est ballot.
"Le message à l'origine de ce hacking est un bout de code malicieux de 140 signes qui se diffuse de manière virale, donc très rapidement. «Diffusé sous plusieurs formes modifiées par des plaisantins plus ou moins intentionnés, il peut aussi ouvrir des pop-up ou des messages d'avertissement, avec des liens souvent masqués sous un bloc noir illisible», souligne Numerama". Nous voilà bien...

Il parait qu'il faut faire gaffe quand même. Apparemment, les sites réputés indiquent que cette attaque virale pourrait faire plus de mal que sur le simple site Twitter.
«Grâce aux vulnérabilités Cross-Site Scripting, il est possible à un pirate de récupérer par ce biais les données échangées entre l'utilisateur et le site web concerné, note le site Commentcamarche.net. Le code injecté dans la page web peut ainsi servir à afficher un formulaire afin de tromper l'utilisateur et lui faire saisir par exemple des informations d'authentification

La suite au prochain épisode ?

Et le prix de l'humour politique 2010 est attribué à Eva Joly...

Pour sa délicate phrase : "Je connais bien Dominique Strauss-Kahn, je l'ai mis en examen". Bravo à elle.

Nous apprenons qu'un prix spécial du Jury est attribué au "délicieux" Georges Frêche, pour sa très bonne phrase : "Des gens intelligents il y en a 5 à 6%; moi je fais campagne pour les cons".
Sa sortie pleine de modestie et de modération républicaine sur François Mitterrand ("Mitterrand a toujours été d'extrême droite...") n'a pas été citée, mais est ce vraiment de l'humour, ou de la bêtise ? Chez Georges Frêche, la limite est parfois délicate à cerner...

Les internautes ont quant à eux plébiscité Frédéric Mitterrand : "Quand on m'appelle M. le ministre, j'ai toujours l'impression que Jack Lang va surgir derrière moi.".

Le Monde liste les autres sélectionnés. Parmis lesquels j'ai des faiblesses pour les sorties suivantes :
  • Hilarante et modeste Ségolène Royal : "C'est moi qui maîtrise la rareté de ma parole politique, pour dire des choses intelligentes quand j'ai besoin de les dire" ;
  • Dominique de Villepin coquin : "Le Villepin nouveau sera gouleyant, fort en bouche et il aura de la cuisse" ;
  • Rigolo Luc Chatel : "Une touche de rose, vert, rouge : c'est le retour de la gouache plurielle" ;
  • Rachida Dati : "Je n'ai jamais cherché à attirer l'attention des médias" ;
  • Dans le même genre, Patrick Balkany : "Je suis l'homme le plus honnête du monde" ;
  • François Goulard : "François Fillon a tellement de qualités qu'il mériterait d'être premier ministre".
A lire la liste des lauréats du prix de l'humour politique sur la page Wikipédia...