Nicolas tape sur Authueil qui tape sur le PS en mettant en avant la condamnation de Pierre Mauroy et de Lyne Cohen-Solal pour emploi fictif.
Il fait un peu comme moi, l'ami Nicolas. Un truc pas joli touche son camp, il en profite pour taper sur celui d'en face. Vive la politique...
Comme j'ai dit tout le mal que je pensais de l'affaire MAM, et comme je dis régulièrement tout le mal que je pense des trucs moches qui touche mon supposé camp, je n'aurais normalement aucun état d'âme à parler de cette affaire. Qui illustre tout ce que je déteste dans cette gauche morale qui se suppose la plus blanche et plus pure dans ce monde laid de la politique.
Lyne Cohen-Solal avait combattu Jean Tibéri à Paris, en mettant notamment sur combat sur l'axe de la morale. Avec un adversaire comme ça, elle aurait été bête de s'en priver. Elle se fait condamner au final... L'humilité...
Je pourrais parler de cette affaire qui condamne le PS, mais en fait je n'en ai pas plus envie que ça. Mais bon... Cela confirme ce que je pense, à savoir que le PS ne me semble pas plus armé que le pouvoir actuel pour mettre en place cette "République irréprochable" que l'on nous a promis, et que j'appelle de mes vœux. Lorsque j'ai fait ce constat, je ne saute pas de joie dans ma maison. Cela ne me ravi pas.
Nicolas écrit "Ils sont contents, à droite, quand ils trouvent une affaire un peu sale pour la gauche". Sans doute. Je ne me sens pas concerné par ce commentaire, un peu bête et manichéen. Je pense que Nicolas se trompe.
Lorsque Julien Dray ou Ali Soumaré s'était fait vomir dessus, j'ai écrit tout le mal que je pensais de ces boules puantes et de ces acharnements. Lorsqu'il s'est révélé que le PS trichait allégrement sur son scrutin interne, j'ai là aussi exprimé mon malaise. Je n'ai donc eu aucun état d'âme d'exprimer le dégout que m'inspirer cette chasse au Woerth durant cet été.
Alors on peut bêtement politiser et instrumentaliser, à des fins militantes, des affaires puantes. Je trouve ça abject, et dangereux.
On discutait, sur le dernier billet, avec Dadavidov. Notre conclusion était la même : notre république ne tourne pas rond. Après, là où nous sommes en désaccord, c'est que je ne crois pas que ce PS là, celui de Reims et du Languedoc Roussillon, donnera plus de morale à notre République. Après, ne me demandez pas "et qui alors ?". Je ne le sais pas, et je ne suis pas là pour donner des solutions, simplement pour exprimer ce que je ressens.
Alors non. On ne se fout pas des affaires qui touche le parti socialiste à Marseille, et on ne se fout pas des affaires qui touche des élus. De tous bords. Même s'ils ne sont pas au gouvernement : être dans l'opposition n'autorise pas à faire des trucs moches parce que le pouvoir en fait.
Non, "on" ne s'en fout pas, mais je pense que personne ne peut et ne doit s'en réjouir.
Et tiens ? Je vais reprendre la conclusion de mon dernier billet (oui je me cite), parce qu'elle me plait :
(source photo)
Il fait un peu comme moi, l'ami Nicolas. Un truc pas joli touche son camp, il en profite pour taper sur celui d'en face. Vive la politique...
Comme j'ai dit tout le mal que je pensais de l'affaire MAM, et comme je dis régulièrement tout le mal que je pense des trucs moches qui touche mon supposé camp, je n'aurais normalement aucun état d'âme à parler de cette affaire. Qui illustre tout ce que je déteste dans cette gauche morale qui se suppose la plus blanche et plus pure dans ce monde laid de la politique.
Lyne Cohen-Solal avait combattu Jean Tibéri à Paris, en mettant notamment sur combat sur l'axe de la morale. Avec un adversaire comme ça, elle aurait été bête de s'en priver. Elle se fait condamner au final... L'humilité...
Je pourrais parler de cette affaire qui condamne le PS, mais en fait je n'en ai pas plus envie que ça. Mais bon... Cela confirme ce que je pense, à savoir que le PS ne me semble pas plus armé que le pouvoir actuel pour mettre en place cette "République irréprochable" que l'on nous a promis, et que j'appelle de mes vœux. Lorsque j'ai fait ce constat, je ne saute pas de joie dans ma maison. Cela ne me ravi pas.
Nicolas écrit "Ils sont contents, à droite, quand ils trouvent une affaire un peu sale pour la gauche". Sans doute. Je ne me sens pas concerné par ce commentaire, un peu bête et manichéen. Je pense que Nicolas se trompe.
Lorsque Julien Dray ou Ali Soumaré s'était fait vomir dessus, j'ai écrit tout le mal que je pensais de ces boules puantes et de ces acharnements. Lorsqu'il s'est révélé que le PS trichait allégrement sur son scrutin interne, j'ai là aussi exprimé mon malaise. Je n'ai donc eu aucun état d'âme d'exprimer le dégout que m'inspirer cette chasse au Woerth durant cet été.
Alors on peut bêtement politiser et instrumentaliser, à des fins militantes, des affaires puantes. Je trouve ça abject, et dangereux.
On discutait, sur le dernier billet, avec Dadavidov. Notre conclusion était la même : notre république ne tourne pas rond. Après, là où nous sommes en désaccord, c'est que je ne crois pas que ce PS là, celui de Reims et du Languedoc Roussillon, donnera plus de morale à notre République. Après, ne me demandez pas "et qui alors ?". Je ne le sais pas, et je ne suis pas là pour donner des solutions, simplement pour exprimer ce que je ressens.
Alors non. On ne se fout pas des affaires qui touche le parti socialiste à Marseille, et on ne se fout pas des affaires qui touche des élus. De tous bords. Même s'ils ne sont pas au gouvernement : être dans l'opposition n'autorise pas à faire des trucs moches parce que le pouvoir en fait.
Non, "on" ne s'en fout pas, mais je pense que personne ne peut et ne doit s'en réjouir.
Et tiens ? Je vais reprendre la conclusion de mon dernier billet (oui je me cite), parce qu'elle me plait :
Pour autant, je cite à nouveau Antidote. Qui appelle chacun à se souvenir du proverbe africain « le singe qui monte au cocotier doit avoir le cul propre »… Davantage d’humilité et de retenue ne me choquerait pas…