lundi 19 novembre 2012

Rachida Dati, toujours à la masse...

Déclaration du jour de la toujours consternante Rachida Dati. Qui a visiblement tout compris au film...
« C'est une victoire pour l'UMP, un grand moment de démocratie, un grand moment de mobilisation»
Et une simple question, en tant que sympathisant de droite... Pourquoi on laisse toujours la parole à ce genre de nul(le)s qui nous ont mis dans le mur, et qui continuent à ridiculiser les gens de droite en parlant à la télé (en en contribuant à dégouter les gens de la politique) ?

Simple sympathisant de droite devant un bordel…



Je me suis couché tôt hier soir. Je pensais que ce matin, je connaitrais le nom du nouveau chef de l’UMP, parti principal d’une opposition nécessaire, et que j’espère efficace. Et puis non… 
La situation, tout le monde la connait. C’est le bordel. La gauche se marre, comme s’était marrée dans la droite devant le bordel de Reims en 2008. Les sympathisants de droite comme moi ne se marrent pas.
Colère ? Un peu, mais tristesse surtout. Pour pleins de raisons… Et surtout deux points que j’ai envie de mettre en avant.

Un militant n’est pas un sympathisant. Et surtout un militant n’est pas représentatif du corps électoral de son camp. Le meilleur exemple était donné par Europe Ecologie – Les verts. Les études d’opinion donnaient un bon crédit à Nicolas Hulot, lui promettant de dépasser les 5 % d’intention de vote. Les militants purs et durs ont choisi la « pure » Eva Joly. On a vu le résultat…
Dans notre cas, les sondages d’opinion donnent une belle cote à François Fillon, qui était mon favori. Les militants de l’UMP sont peut être plus à droite que les électeurs de droite français (c’est l’hypothèse de l’Hérétique). En tous cas, ils ont voulu montré que c’était à eux de choisir, et pas à l’électeur lambda… Qui soit dit en passant est celui qui aura le dernier mot et mettra l’UMP au pouvoir ou dans l’opposition…

Le militant pur et dur sait sans doute ce qu’est « la vraie droite », ou « la vraie écologie ». Mais dans ces deux cas, on lui demandait soit un candidat, soit un chef pour conduire son parti aux élections. Les premiers ont choisi celle qui ne savait pas se vendre, par rapport à l’autre. Plus « commercial » sans doute, mais une élection c’est aussi un commerce. C’est savoir vendre ses idées, son projet, sa candidature. On peut être pur et parfaitement drapé dans ses convictions : quand les électeurs ne votent pas pour ce candidat, ce n’est pas la peine.
Les militants de l’UMP avaient le choix. Un candidat qui avait un profil rassembleur et qui était plébiscité par les études d’opinion. Un candidat clivant, (que je considère) opportuniste, copiant du sous-Sarkozy, et réitérant tout ce qui a fait que 2012 a été une bérézina électorale. Ces militants ont choisi. Ca sera leur problème si l’UMP s’enfonce dans la caricature et si les électeurs vont voir ailleurs.
Mais bon… Je n’avais qu’à prendre ma carte à l’UMP remarque, j’aurais voté (Fillon) dimanche…

Le deuxième commentaire que j’ai est ma réaction devant certains billets ou tweet de la gauche ce matin, qui se marre et se gausse. Le soleil se couche sur la droite, c’est super, ils sont ridicules, la vie est belle pour la gauche qui sera au pouvoir pendant 15 ans. Alléluia inchalla etc…
J’ai toujours pensé que l’humilité était une qualité, aussi en politique… Novembre 2008, c’était hier. Le PS se fourvoyait dans une parodie démocratique. Cette dernière ne m’avait pas du tout amusé, j’ai souvent écrit sur le malaise que je ressentais à l’époque. De ces bourrages d’urne avérés est sortie Martine Aubry. N’oublions jamais qu’il y avait Ségolène Royal en face… (soupir). Et d’un mandat terni par la triche originelle, Aubry a mené des élections locales victorieuses, des primaires réussies (on élargie les votants et on choisi le plus rassembleur, tiens… ?). Et le feu d’artifice final de 2012 a fait d’une première secrétaire illégitime une sorte de référence au sein de son parti.
D’ailleurs elle ne s’est pas trompée. Pas question de réitéré le spectacle de 2008. Cette année, le premier secrétaire a été choisi parmi et par les apparatchiks de Solférino. Et il en est sorti Harlem Désir, pur produit de l’appareil socialiste et mitterrandiste…

Ce retour sur Reims et le PS m’appelle encore deux réflexions. Toujours celle de l’humilité, mâtinée d’une certaine tristesse. Je parle souvent de la violence de cette société qui est tout sauf apaisée. Société clivée, déchirée, violente.
Et de la dureté quasi bestiale de l’ambiance politique en ce moment. Les lumières ont laissé la place à une sorte de barbarie se voulant démocratique. Les dernières élections ont été bestiales, et le pouvoir en place croule sous l’impopularité moins de 6 mois après sa « victoire ». Les oppositions sont féroces et cruelles. Quasiment haineuses.
Et à coté de ça, lorsque les deux principaux partis politiques se votent un chef, cela tourne au pugilat. Nous avons l’impression de revenir à une classe politique immature. C’est triste.

Et puis je me dis aussi que nous pouvons, à droite, être optimiste… 4 ans après Reims, c’était la victoire de François Hollande… Si les mêmes tares donnent les mêmes résultats, on peut souffrir encore un petit moment.
Mais bon… Ca m’est pénible quand même tout ça…

samedi 17 novembre 2012

mercredi 14 novembre 2012

Pourquoi est ce si difficile de demander des excuses ?

Ainsi, Manuel Valls regrette " d'avoir accusé hier la droite d'être responsable du "retour du terrorisme" en France". "Non, la droite n’est évidemment pas responsable du terrorisme en France". Évidemment pas… L'assemblée nationale, l’ambiance partisane, les esprits qui s’échauffent, et la phrase, conne, insultante, abaissante pour celui qui la prononce et pour ceux à qui elle est destinée, qui sort.
Manuel Valls regrette de s’être « laissé emporté par le verbe ». Mais pas question de présenter des excuses à ceux qui ont été insultés. Surtout pas…

Pas grand chose à dire sur cette polémique... J’ai été consterné quand j’ai eu l’information sur mon iPhone hier, de ces déclarations nauséabondes et haineuses d’un Manuel Valls que j’apprécie beaucoup. Personnellement aussi : j’ai eu l’occasion de discuter avec lui durant une visite qu’il a fait dans mon village durant les élections législatives, et j’ai apprécié l’homme, le républicain. J’avais l’impression d’avoir en face de moi un grand Ministre de l’Intérieur. Ça faisait longtemps qu'on en n'avait pas eu…
Il me parlait de « respect républicain ». On n’a pas le même vote, pas forcément les mêmes opinions, priorités, mais on partage bien des valeurs. Hier, le push qui m’a été envoyé par le Monde me montrait un vulgaire ersatz d’Harlem Désir, un petit apparatchik mue par une haine de tout ce qui n’est pas de son camp. Allant même jusqu’à accuser d’être responsable du retour du terrorisme, ce qui est plus que de la bêtise.

En tant que petit élu local de droite, en tant qu’homme de droite, j’étais une nouvelle fois insulté. Mais pas par le premier apparatchik du parti, non. Par mon Ministre de l’Intérieur. Les tristes parenthèses Guéant et Hortefeux passaient aux oubliettes. Ainsi que le début de mandat plutôt brillant de Manuel Valls.

Il regrette. J’entends ces regrets. C’est déjà bien, très bien car très rare quelqu’un qui dit « je regrette d’avoir fait une connerie ». Mais il ne s’excuse pas. C’est dommage.

Lui en vouloir est difficile : c’est rare les personnes qui ont le courage de présenter des excuses quand ils ont fait les buses, quand ils ont blessé des gens. Toujours un orgueil à la con qui voudrait que présenter des excuses, c’est pour les lopettes. Ce même orgueil à la con qui met en avant une fierté de pacotille : « m’excuser moi ? Surement pas ».
Ajoutons aussi que les déclarations de Valls ce matin mettent en avant qu’évidemment, s’il a merdé, c’est « à cause de la droite qui « instrumentalise » les chiffres ». Instrumentaliser les chiffres, une hérésie que l’opposition précédente n’a évidemment jamais fait…
Et puis bon… Cracher sur la droite, qui pue forcément car est de droite, est devenu un sport national de la gauche et du parti socialiste. Sur la droite on peut marcher, on peut s’essuyer, et c’est presque normal : c’est la droite. C’est « regrettable » dans doute. Mais de là à s’excuser…

Enfin… Manuel Valls ne s'excuse pas. Mais il regrette d’avoir insulté la droite. C’est déjà bien de le reconnaitre. Pour ma part, j’en resterai là, et garderai du respect pour ce ministre et pour cet homme, qui a dégoupillé hier. Ça arrive de craquer, y compris pour des ministres. Mais il a grillé un joker...

dimanche 11 novembre 2012

Départ de Prague...

Billet écrit en direct de l'aéroport. C'était chouette. Une ville chaleureuse. Une ville du Nord avec un fleuve qui coule au milieu.
Une belle ville...

samedi 10 novembre 2012

À table ! (Cuisine tchèque)

Vin chaud...

Sur la place principale de Prague, on le trouve à 25 couronnes. Soit environ 1 €. Et il est excellent avec ça...

Avant le sauna et le litre de bière du soir, ça fait du bien...

vendredi 9 novembre 2012

C'est l'automne à Prague...

J'adore les couleurs de l'automne. Ici, à Prague, dans cette ville qui sent bon la crêpe chaude au chocolat et le vin chaud, c'est un véritable plaisir...


Faudra juste que je pense à acheter un appareil photo qui permette de restituer un peu mieux les couleurs...

Mais c'est beau, Prague...

Le soleil se couche tôt sur Prague...

Ben on finira la journée dans le sauna de l’hôtel, avant d'aller la terminer dans une jolie et sympathique taverne...


jeudi 8 novembre 2012

Tiens ? Je suis à Prague (c'est cool)

Tout le monde le dit, mais c'est vrai. Prague, c'est une jolie ville. Pas l'impression d'une capitale européenne... Un sentiment d'un mélange entre Lyon, les villes du Nord, et un coté Disney-land d'avant Noel, avec cette ambiance vraiment chaleureuse et agréable, avec le froid qui joue avec les odeurs de crêpes au chocolat et de vin chaud...
Les photos ne seront pas originales. Le pont Charles, les toits de la ville... Je garde ces ruelles pleines de tavernes et de chaleurs pour plus tard.

C'est bien Prague. J'y retourne, y a des bières à boire...

Dernière gourmandise socialiste ?

J'apprends que les sénateurs socialistes de la commission des affaires sociales proposent l'idée merveilleusement originale de taxer le Nutella. Une taxe ? Ca faisait longtemps...

Évidemment, les bons arguments tournent à fond les ballons. Regardez comme le rapporteur PS de la mission, Yves Daudigny, nous prend ouvertement pour des billes : "Cette taxe doit constituer un signal, non à destination des consommateurs, mais à destination des industries agroalimentaires pour qu'elles substituent à ces huiles de nouvelles compositions plus respectueuses de la santé humaine". Bien sur, et c'est qui va les payer les taxes Toto ? Les industries agroalimentaires ? Ou les consommateurs qui ne sont nullement destinataires de la nouvelle claque qui fait mal ?
L'argument sanitaire que l'on a aucune honte à utiliser pour ponctionner le pauvre péquin moyen... Un peu comme la bière ou le soda y a pas si longtemps. Peut être avant le café ou simplement la viande demain ?

Et puis nous aurons bien une commission socialiste à l'Assemblée qui proposera une taxe "écologique". Tant qu'à faire... Et puis nous aurons un ministre qui dira "tiens ? pourquoi pas". Avant que le premier ministre ne dise "non, ça ne se fera pas !". Et puis tombera une commission et puis, et puis, et puis...

Si les socialistes ne reprennent que le pire des années Sarkozy (taxes, hygiénisme ou arguments bidons, com' à fond le ballons), en y rajoutant leurs grosses louches à eux, ça sera long 5 ans... Long et douloureux.

(Sinon c'est joli Prague, mais mon appareil de photo est bien bof...)

mercredi 7 novembre 2012

En (presque) direct du vol AF4314 Marseille Pragues

Bon, je triche. Je ne suis pas que le Wifi marche dans l'avion. Et je n'aurais sans doute pas envie de sortir le PC (je lirai l'Equipe et jouerai à Angry Birds ou Final Fantasy III, ça fera passer vite le vol). 
Donc je prépare le billet avant de quitter ma maison, pendant que bébé est en train de pleurer. En attendant les beau-parents qui viendront garder bébé et maison.

Il y a 4 ans, Barack Obama avait été élu durant mon retour de Rome. Aujourd'hui, il est réélu avant mon départ à Prague. Un symbole ? Là de suite je n'en vois aucun, mais ça m'amuse suffisamment pour que j'en parle.

Je suis content de partir à Prague. Ça me fera du bien. Si je prenais la voiture, Google Maps m'indique 1310 km par la route pour rallier depuis mon village la capitale tchèque. Ca fait 3000 km de moins que lors de mon dernier voyage vers l'est... Et pas de décalage horaire dans les dents.

J'arriverai à Prague vers 14 heures. Ma prochaine photo, je l'espère, mettra en avant un château, un pont ou une place. Oh, ça ne sera pas une grande photo, mais quelle importance après tout...

En tous cas, je suis content de partir en vacance... (et on est bien au troisième rang de l'avion...)

"Nous n'avons pas l'intention d'augmenter la TVA..."

Intéressant billet de Pierre Parillo qui reprend ce dialogue entre Nathalie Koscisuko-Morizet et le premier ministre Jean-Marc Ayrault. Nous sommes fin Septembre 2012, c'est à dire une éternité. Et la vérité de l'époque n'est pas forcément celle d'aujourd'hui.
NKM: Alors là la question est très précise : est-ce que la TVA vous envisagez de l’augmenter dans les 5 ans ?
JMA: Nous n’avons pas l’intention d’augmenter la TVA comme vous l’aviez fait parce que c’est une mesure injuste.
NKM: Donc pendant les 5 ans vous ne toucherez pas à la TVA ?
JMA: Bien sûr… Bien sûr ! Nous ne ferons pas l’erreur que vous avez faite qui avait pour impact si elle avait été mise en oeuvre de prendre 12 milliards d’€uros au pouvoir d’achat des classes moyennes et aux couches populaires!
NKM: Pendant les 5 ans vous ne toucherez pas à la TVA ?...
JMA: Non il y aura d’autres dispositions !

On passera sur la forme. Ayrault préférant taper sur le camp d'en face plutôt que de répondre à la question et exprimer ses réelles intentions. Mais finalement il n'avait pas tort de préférer cracher sur la droite. 
Le pouvoir aujourd'hui pilote totalement à vue. La vérité d'aujourd'hui n'est pas celle de demain. Tout change, tout passe. Le changement ce n'est pas que maintenant, c'est tous les jours, ça n'arrête pas.

D'ici qu'à ce soir, on nous dise que finalement tout bien "réfléchi", ben non il n'y aura pas d'augmentations de TVA...

Le mandat risque d'être long, à passer 5 ans dans un brouillard tel celui ci...
(mais sinon, n'étant pas opposé aux hausses de TVA et au projet de TVA sociale, plutôt qu'à encore des augmentation d’impôts pour les classes moyennes qui travaillent et sur qui reposent l'ensemble du système "à la française", je ne suis pas choqué par cette mesure)

mardi 6 novembre 2012

Tiens ? Je pars à Prague...

Les affaires sont prêtes. Le France football du jour est avec l'iPad et les quelques bouquins dans mon sac à dos d'ordinateur. Les valises sont OK, avec bonnets et trucs chauds.
On est prêt : on part à Prague. Demain.

Encore un pays de l'Est.
Nous voulions partir quelques jours dans une capitale européenne début Novembre avec Falconette. Parce pas de vacances cet été. Et parce que nous étions à Rome y a 4 ans pour l'élection d'Obama, alors nous nous sommes dit qu'il fallait repartir pour l'élection américaine de cette année.
Après le fin fond de la Russie, je me suis dit que rester dans l'Est c'était bien. Moscou pourquoi pas mais le russe et l'alphabet cyrillique, j'avais pas trop envie. Prague venait ensuite comme une évidence...

Et c'est donc là que demain nous laisserons notre maison aux beau-parents stéphanois qui viendront profiter de la Provence, et d'un petit bébé ronchon. Parce qu'un peu malade. Comme ses parents : le weekend de la Toussaint n'a pas été pénible qu'à cause des tombes à fleurir et des souvenirs qui reviennent à la surface... La fièvre et une grippe qui ne passe pas m'a mis à plat. Et apparemment j'ai tout transmis à Falconette et à bébé...

Enfin demain de ces heures, nous boirons une bière à Prague. Peut être après un peu de piscine ou de salle de gym (le Novotel de Prague est, parait il, divinement équipé...). Sans doute après quelques balades déjà...

Quelques jours loin, ça fera du bien. J'ai déjà un peu (beaucoup) décroché depuis quelques jours. Visite chez de la famille à Marseille et au bord de l'Etang de Berre. Dodo aussi, parce qu'avec de la fièvre on n'a pas trop envie d'aller discuter politique, surtout dans l'ambiance actuelle où tout le monde s'insulte et se crache à la gueule (ambiance vraiment pourrie). 

D'ici là, j'espère que le gouvernement n'aura pas trouvé de nouvelles taxes à créer ou à augmenter, et que Marseille aura gagné contre les allemands de Mochengladmachin.
 
Et que j'aurais passé de bonnes vacances...