Mon dernier billet de 2022
s’intitulait joliment « fermer le livre ». D’une année où j’ai pondu
102 billets. Ma pire année, après celle, tiens, de 2021, 107 billets. Si je
compte le nombre de commentaires, je m’ouvrirai les veines. Mais comme j’ai
fermé le livre, et comme j’ai compris que Blogger c’était le bordel pour
commenter, je vois les choses avec davantage de philosophie.
J’avais écrit un
billet qui parlait des accords Toltèques. Je vais y revenir. Car le sujet
me parait important, et étant revenu au bureau j’essaie de les appliquer.
Les accords sont simples :
- Que ta parole soit impeccable : ne médis pas et de
ne te dévalorise pas,
- Ne prends pas les choses personnellement,
- Ne fais pas de suppositions, et ais le courage de
poser la question,
- Quelques soient les circonstances, fais de ton mieux...
Ces règles de vie sont d’une
simplicité enfantine. La parole impeccable, chez mes parents ou mes beaux-parents
pendant les fêtes, je ne l’ai pas eu. Quand j’en ai eu marre d’entendre dire du
mal de tout le quartier et du restant de la famille, j’ai tapé la main sur la
table et ait demandé une parole impeccable. Parce que j’en avais marre. Et que
je pouvais partir…
J’ai écrit un texte que je
vais retravailler sur les 4 contre-accords Toltèques, mais d’une manière
essayons de les appliquer. « Ne prends pas les choses personnellement »
par exemple. J’ai eu une chef qui attaquait personnellement. Rarement de
manière frontale. En médisant, elle transgressait le premier accord. Ce qui t’obligeait
à transgresser le troisième, parce que forcément tu faisais des suppositions.
Le fait de vivre tout ça mal ne te permettait pas de donner le meilleur de toi-même,
transgressant le quatrième accord.
Alors oui, c’est dur d’arriver
à ne pas prendre le choses personnellement. J’ai commandé à ma libraire le livre
de Don Miguel Ruiz sur ces accords, parce que cela donne des clefs.
Des clefs, j’en ai eu d’autres.
J’ai suivi un coaching sur mon profil
PCM qui m’a là encore beaucoup appris sur moi, et sur ce qui a pu se
passer. Dans mon boulot et en dehors. Certains de ma famille, vieille droite
conservatrice, diraient que ceux sont des conneries de psychologie de bazar… Je
ne réponds pas en disant que la NASA utilise ces outils basés sur l’analyse
transactionnelle (Eric Berne, un des auteurs « table de chevet ») pour
leurs programme spatiaux. Savoir comme tu réagis en période de stress, et
apprendre à te contrôler, mais aussi à contrôler les autres. C’est passionnant.
Tout ça pour en arriver sur
une conclusion de billet qui vaut ce qu’elle vaut. Aujourd’hui, je n’ai pas
pris de résolution. Sinon celle d’arrêter de me retourner vers un passé qui de
fait est dépassé, et ne reviendra pas. Ne pas chercher à supposer le futur, qui
est un mystère. Profiter du présent. Ca fait très messe, mais le « présent »
est un présent, un cadeau. A force de ressasser le passé et de craindre le
mystère du demain, je ne profite pas du présent.
J’ai envie que ce blog reste un lieu de partage. Aujourd’hui, mes centres
d’intérêts sont divers. Ils ont changé. Nicolas reste sur la politique et écrit
de toujours aussi jolis billets.
Aujourd’hui, j’ai envie d’écrire
et de lire. En parlant d’écriture, je pense aller plus dans ce projet d’écriture
personnelle. J’ai aussi envie de comprendre cette drôle de bestiole qu’est l’être
humain. Vaste programme, mais passionnant programme.
Et j’ai 5 kilos à perdre.
Donc j’écris ce billet avant d’aller boire mon whisky du mercredi soir. J’ai
quand même passer une heure dans la salle de sport. Ça fait du bien.
Et relire ce que j’ai écrit
en gras : « j’ai envie ». Ecouter ses besoins, ses envies. C’est
un des points cardinal de l’analyse PCM : connaitre ses besoins et ses
motivations. Et les assouvir.
Sinon la photo que j’ai prise est un Olmèque, des mystérieuses Citées d’Or.
Je n’ai pas trouvé de Toltèques. Et la croix sous ma phrase très « chrétienne »,
elle vient du Forez.