dimanche 23 décembre 2018

De Notre-Dame-des-Landes aux casseurs parmi les gilets jaunes...

Je confesse de manière très claire et assumée une réelle sympathie pour le mouvement originel des gilets jaunes. Ces sans-voix ont mis en avant le ras-le-bol fiscal de la ruralité et des nons urbains. Pour qui la lutte pour sauver la planète ne pouvait pas se faire à leur détriment. Il était important de mettre en avant le coté sournois de l'argument "la planète est en danger" utilisé pour faire les poches de ceux qui travaillent hors des villes où roulent des bus méga polluant à coté de Vélib pour bobo.

Je confesse plus de mal avec le coté récupéré de ce mouvement. Notamment par Mélenchon et ses amis et soutiens rouge-brun, qui ont depuis longtemps mis leur coté républicain dans la poubelle. Le "je suis la république" hystérique de Mélenchon devant des policiers faisant leur boulot restera autant une barre de rire qu'une tache de plus sur le CV d'un homme autrefois estimable qui s'est vautré dans le pire de la politique. En allant chercher la face la plus sombre des électeurs, lui et sa faction qui font froid dans le dos. Et en draguant la délinquance, une partie solide de son électorat.

J'ai toujours condamné la violence, et ait toujours considéré qu'il fallait être d'une sévérité exemplaire. Quand il s'agit de "jeunes" veulent défendre de manière violente pour un de leur pote délinquant. Quand il s'agit de syndicats d'agriculteurs qui usent de la force. Quand il s'agit de syndicaliste qui arrachent la chemise d'un DRH. 

Par contre, que ce gouvernement En Marche, à défaut d'être sérieux, fasse preuve de décence.


Ceux sont Emmanuel Macron et Edouard Philippe qui ont mis la République à genoux devant les zadistes violents et délinquants de Notre-Dame-des-Landes, qui ont offert à ceux qui violent la République une victoire éclatante et humiliante pour les républicains
A coté de ça, ce gouvernement a été silencieux quand le 1er Mai ou durant les manifestations contre les lois travail, les casseurs et l'extrême gauche vomissait leur haine de la France. Qu'ont ils fait à Tolbiac ? Qu'ont ils fait à par une indignation pudique quand volaient des slogans contre la police ?


Et avant, qu'à fait le gouvernement précédent quand des policiers se faisaient lyncher à Marseille par des jeunes musulmans car ils faisaient leur travail et contrôlaient une femme intégralement voilée ? A part demander aux maires de ne pas appliquer les lois sur le voile intégral et de se coucher devant l'islam radical, qu'ont fait ceux qui représentent l'état ? Qu'ont ils fait quand un commissariat à Trappes se faisait caillasser par des jeunes par ce qu'un des leur était interpellé ?
Et quand dans certains quartiers où le français est une langue secondaire l'état français et leurs représentants ne peuvent pas rentré, avons nous des indignations de notre République en Marche qui est pétrifié et fait caca dans la culotte quand des jeunes crachent leur haine de la France ? 

Il est mignon le pitoyable ministre de l'intérieur Castaner de faire le dur devant les retraités qui chez moi font coucou en jaune aux voitures sur le rond point pour cause de ras le bol de payer pour une solidarité nationale qui fait la part belle aux voyous. Il sera crédible quand il aura les mêmes élans de force devant ceux qui posent un vrai danger à la cohésion nationale.
Mais pour autant, ce ministre de l'intérieur qui totalise un mort dès le 17/11, premier jour du mouvement, aura cumulé les erreurs. Jusqu'en étant abject en comparant les gilets jaunes à une bande de fascistes en puissance. 
Quand le 1er Mai dernier la CGT manifestait avec derrière elle des casseurs qui ont tout saccagé, avons nous eu le même raccourci gouvernemental "syndicats CGT + gauche de la gauche PCF et France Insoumise = facisme rouge brun" ? Plus facile de taper sur le gilet jaune qui demain ira bosser pour payer ses impôts...

Je condamne la radicalisation et la violence que prend le mouvement des gilets jaunes, et l'instrumentalisation dangereuse qu'en font les amis de Mélenchon. Mais j'en ai encore plus marre de cette présidence Macron qui aura humilié la République.

Notre-Dame-des-Landes était plus qu'un symbole... Les face sombre des gilets jaunes n'en sont qu'une conséquence. 

2 commentaires:

  1. Je méprise l'exécutif actuel,Faucon,je ne te le cacherai pas.
    Tant pis pour l'outrance...

    Je souffre de voir un branleur et un voyou ministre de l'Intérieur;une insulte pour la République de voir une enflure comme Ferrand occuper le perchoir de l'Assemblée; un Griveaux,"Monsieur dieselclop",insulter les Français de province;un salopard et un gamélard comme Darmanin comparer les manifestants "gilets jaunes"" à des chemises brunes...

    Joyeux Noël,quand même!

    Vendémiaire.

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    1. Le mépris ne fait pas parti de mes sentiments. Vis à vis de ce pouvoir dont il y aurait beaucoup à dire et sur la légitimité, et sur manière particulière d'exercer le pouvoir et faire mal à la République, j'ai d'autres sentiments.

      Pour autant, je m'interdit aussi de tomber aussi bas que les gens avec qui je ne suis pas d'accord. Je critique trop l'outrance et l'indigence de ce gouvernement pour moi même me passer de cette obligation de dignité et d'exigence.
      Je te laisse tes insultes, je les comprends. Mais nous battrons pas les idées délirantes et cette volonté de mettre les français les uns contre les autres de ce pouvoir Macron en l'insultant et en lui crachant dessus. Ca fera peut être plaisir cinq minutes, mais ça détruira toute crédibilité.

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