samedi 15 juillet 2006

Ca reprend ce soir

Nous n'avons pas quitté la coupe du monde et ne nous sommes pas encore remis du "coup de boule" de Zidane que, déjà, voilà que le foot reprend. Ce soir, l'Olympique de Marseille, mon club, reprend sa saison en coupe intertoto contre les ukrainiens de Dniepr. Un ancien champion de russie, un grand club. Cela se jouera à Fos (Jonnhy chante au Vélodrome demain), en diret sur M6.

Pour la petite histoire, comme l'année dernière, je ne verrai pas le premier match de l'OM. Comme l'an dernier, je mangerai dans les rues animées d'Avignon et de son Festival. Comme l'an dernier j'espère, Marseille rentrera bien dans sa saison 2006-2007.

Pour en revenir au foot, l'Italie se lève aussi avec une belle gueule de bois. Que la belle Juventus de Turin de Platini, Deschamps (et Zizou aussi) soit reléguée, c'est un fait. C'est arrivé, en France, à l'OM, à Bordeaux, à StEtienne... Mais 30 points de retard, c'est presque une relégation en série C à contretemps... C'est assez dur quand même... Cela permettra à Lens d'etre en League des Champions, mais ça vaut quand même pas le Milan AC.

Restera Lyon... J'avais dit à mes collègues qu'à force de se croire tout permis, JM Aulas risquait peut être un retour de baton. L'arrogance (qu'a aussi eu l'OM de Tapie ou le StEtienne de Rocher) provoque toujours des dégats.

vendredi 14 juillet 2006

14 Juillet, piscine et plouf

J'ai écouté à midi notre Président parler pour sa - je l'espere - derniere allocution du 14 Juillet. Rien à Signaler, à part que je l'ai trouvé bon sur l'international et un peu plus en forme que lors de son interview gagesque avec Arlette Chabot y a quelques jours. Mais à vrai dire, je m'en fous au moins autant que ce que le "coup de tête de Zidane" me gonfle (franchement, y a pas plus important à parler que ça ?)

Non, j'avais simplement envie de dire que c'est bien un weekend de trois jours où il fait chaud le jour, et où il pleut la nuit. C'est agréable. Et puis cette période de l'année, où tous les villages de France se parent des couleurs tricolores, où toutes les placettes s'animent, où sous les platanes poussent des mini scènes où, le soir tombant, un orchestre va se produire et où à coté la pression à 2 euros le gobelet plastique sera servie, ça me plait.

Y a 8 ans, cette époque servait de fête pour feter les deux coups de tetes, dans la cible, de Zidane. Y a 4 ans, je n'ai pas fété le 14 juillet. L'an passé, sur mon blog, je me suis un peu épanché en me prenant pour le cousin du petit fils de de Gaulle... Cette année... Ben cette année, je profite de l'été.

Je parlerais du proche orient dans un prochain post. Là, j'ai envie de finir mon thé tranquille, et de profiter de ce beau weekend. C'est agréable l'été en Provence...

lundi 10 juillet 2006

Nous avons eu de bons moments

Les bons moments,
Charles Aznavour

Nous avons eu de bons moments
Nous avons eu de grands moments
De folles joies d'étranges peines
A vivre ensemble
Nous étions gorgés de printemps
Et fiers d'étaler nos vingt ans
Que les feux de l'amour

Et le désir rassemblent
Un jour riche, un jour sans un sou
Nous étions heureux malgré tout
Car jour et nuit brûlait en nous
Cet amour fou qui nous ressemble
Bien sûr, le bonheur est mouvant
Mais laisse au cœur des amants

Nous avons eu de bons moments
Nous avons eu de grands moments
Des crépuscules clairs
Des aubes grises ensemble
Nous étions jeunes et insouciants
Et vivions comme des enfants
Que les jours de la vie
Et les rêves rassemblent
Mais aujourd'hui mon triste cœur
Laisse ta peine oublie ta peur
Car bien que notre amour se meure

Sèche tes pleurs car il me semble
Qu'il vaut mieux dire en se quittant
Nous avons eu pour quelque temps
De bons moments, de bonsmoments


On a eu un merveilleux mois de Juin... La Coupe du Monde est finie. Et la vie continue. Mais ces moments de joie, c'est chouette... Je suis heureux de dire, dans quelques années à mon petit fils : "Seville, je n'y étais pas... Mais Bari et Berlin, j'y étais...". C'est chouette le foot, merci pour tout.

jeudi 6 juillet 2006

Heureux, mais...

C'est la premiere fois depuis trois semaines que le ciel est gris et pluvieux. Certes, le temps est toujours aussi chaud, mais chaud humide, lourd, pesant. Un peu de vent rafraichit par moment, mais malheureusement pas suffisament pour que cela soit réellement agréable et rafraichissant. Et pourtant, la France est en finale. Je suis content, je suis heureux, mais...

Mais je n'arrive pas à éclater de joie. Je m'en suis rendu compte hier soir... Pourquoi ? Ce matin, je me suis dit "à force de ne pas aimer cette équipe, de se l'être dit, peut être que...". Et pourtant non... J'aime toujours autant les Thuram, Henry, Zidane, déjà champions du Monde en 98'. J'aime Sagnol qui me rappelle le Petit de 98'. Et je suis fier que Gallas, en petit fils de Desailly, ait comme lui commencé une carrière nationale à l'Olympique de Marseille. Pourtant...

Alors je me suis finalement rendu à une autre évidence, idiote. Je cherche peut être trop à cxe que 2006 ressemble à 98'. Mais voilà, en 98' j'avais 2à ans, j'étais étudiant entourés de mes compagnons, dans une grande ville. Et c'était génial. La finale sur Bellecour restera un des plus grands souvenirs de ma vie. Pourtant, j'ai vu tous les matchs de l'equipe de France, jamais tout seul, toujours agréablement accompagné. Donc ce n'est pas la compagnie qui me déplait par rapport à 98'... C'est tout simplement... Ben c'est peut être tout simplement que je me sens peut être un peu plus vieux, et plus capable de ces grands moments de joie, d'explosion gratuite. Comme la tristesse ne me fait plus fondre en larmes depuis bien longtemps, la joie ne me transporte pas non plus. Je disais souvent à une amie que j'étais devenu "dé-passionné", ou que la "passion" ne faisait plus parti de ma palette de sentiments possibles. J'ai presque l'impression d'en avoir en ce moment une démonstration par l'absurde...

Finalement, mon état d'esprit ressemblerait au jeu de l'Equipe de France. "Bureaucratique" avait dit le Dr Socrates. On peut le voir pas flamboyant, mais terriblement efficace. Et moi de le regarder, sans stress, car on est jamais mis en difficulté depuis la premiere demiheure espagnole. Mais... Et pourtant on est en finale, et pourtant je devrais être heureux, fou de joie, et non.

Pourtant, je ne suis pas triste. mais je ne suis pas heureux, et je suis triste de ne pas être heureux. Je suis chiant et pénible ? Vous avez bien raison... Enfin, c'est peut ce travail, que je vais bientot quitter, mais qui est en ce moment semé d'emmerdes pas bien marrantes, qui fait que tout n'est pas si ensolleillé. L'étudiant de 98' travaille maintenant. Allez, on y retourne.

Et dimanche soir, on ouvrira peut être le champagne.

mardi 4 juillet 2006

Ecris l'histoire

Entre midi et deux, j'ai joué avec une photo prise de la niece de mon meilleur ami. Cette adorable petite fille de 11 ans avait revetu mon maillot de l'équipe de France samedi soir. Et j'ai trouvé la photo originelle plutot réussie. J'ai voulu, comme ça, jouer un peu avec cette photo. Et le résultat me plait..

Voilà quelques mots quand même pour dire le pourquoi de cette photo. Demain soir, il y aura un joli France - Portugal, une demi finale de coupe du monde avec, au bout, peut être le reve ou l'espoir de passer un dimanche soir magique, comme il y a 8 ans. Il y a 10 jours, au dessus de Nyons, je souffrais devant cette médiocrité d'un France - Togo ridicule. Et demain, nous serons à la veille d'une finale... Comme quoi, le football, c'est comme la vie. Ca va à une vitesse folle, et en quelques heures, quelques minutes parfois, on passe du jour à la nuit, de l'obscurité à la lumière... Qu'on aime ou pas cette équipe de France, ce genre de scénario ne s'écrit pas au théatre, et Dan Brown n'arrive pas à la cheville de cette histoire d'une équipe qui peine contre la Suisse, sombre contre la Corée, et élimine coup sur coup la peut être meilleure équipe européenne, et les champions du monde en titre.

Demain soir, la soirée sera belle. Comme ce soir, où je serai avec des gens que j'aime, mes amis. Pour essayer d'oublier une journée difficile. J'ai beau savoir que je ne suis dans ce bureau plus que pour quelques semaines, c'est dur, c'est trés dur. Je supporte mal les imprévus d'une facture qui ne veut pas se payer ou d'un collegue qui monte à Dijon pour rien. Je supporte mal de ne plus être celui que je pensais (ou espérait) être. Finalement, je n'aurais peut être pas du annuler mon rendez vous de ce soir...

Enfin, mes petits états d'ame ne sont rien en face d'une histoire qui s'écrit. Même si je n'aime pas trop cette équipe de France, quoique je commence à lui trouver du charme, je suis heureux de voir les gens heureux. Et ne soyons pas fine bouche ou rabatjoie. C'est beau un monde qui joue, c'est beau des gens heureux. Et c'est toujours beau une histoire qui s'écrit. Reste à connaitre la fin maintenant, reste à connaitre la fin.

dimanche 2 juillet 2006

Il fait toujours aussi chaud, mais...

... à l'issue du meilleurs match de l'équipe de France depuis 2000, nous sommes en demi-finales. A l'issue d'une merveilleuse soirée où, entourée d'amis, on a passé une belle soirée. Mais il fait quand même encore chaud, trés chaud... D'où la photo de la piscine familiale dans laquelle j'ai passé une partie de l'aprés midi. Dire que demain on retourne travailler, avec cette chaleur étouffante. Bouh.

Retour rapide sur le match quand même. Je répète ce que j'ai dis en début de coupe du monde. Je n'aime pas cette équipe de France. Quand bien même Zidane a été hier soir fantastique, je n'oublie pas combien je me suis emmerdé en début de mondial, et j'ai peur d'une finale (finale quand même...) où on viendrait se casser les dents face à une équipe ne jouant pas. Et il y a quand même beaucoup de joueurs que je n'apprécie pas follement... Et bon, je répète que pour moi, Saha ne représente rien même si il a été du match du Brésil.

Par contre, beaucoup se moquaient d'un Domenech qui parlait toujours du 9 Juillet... Et ben on verra dans une semaine. Avec mercredi le Portugal avant tout ça.

Allez, je vais prendre l'apéritif. Les volets fermés encore, il fait décidément affreusement chaud.

samedi 1 juillet 2006

Grosse chaleur

Météo France a mis le Vaucluse et le Gard en alerte orange canicule. Bienvenu en Juillet, si le Tour de France commence dans une indifférence relative pour moi, le mois de Juillet commence lui chaudement. Avec ce soir un France Brésil aux saveurs estivales et festives.

En tous cas, il fait chaud en ce weekend. Tout le lotissement dort. Je suis allé chercher tout à l'heure le pain au village... La marche fut longue. C'est agréable d'entendre les clapotis des piscines privées du quartier et des enfants qui jouent, c'est agréable d'entendre le silence de la chaleur qui n'est qu'à peine dérangée par quelques cricris de cigales. C'est agréable de marcher pied nu sur du goudron ou du gravier brulant. C'est agréable, mais c'est dur, et en rentrant dans cette maison que je ne parviens pas à refroidir, j'ai terrassé une bouteille d'eau pétillante.

Et comme tout n'est pas que rose, mon grandpere de 84 ans supporte mal cette chaleur suffocante que rien n'atténue. Nos nuits sont quand même difficiles et peu reposantes. Et j'espere que mon vin supportera mieux que moi ces fortes chaleurs caniculaires. Le raisin de la cuvée 2006 sera une merveille, mais quand même...

Enfin, ce soir y a foot. Des amis autour d'un barbecue. Il ne manque que cette piscine que je n'ai pas à Sérignan. Mais bon, bientot peut être... Puisque mon avenir professionnel se veut plus optimiste, je recommence des projets, des rèves aussi... Cela fait bien longtemps que je n'ai été optimiste... Mais là est une autre discussion, on y reviendra plus tard.

En tous cas, j'ai chaud, trés chaud.

jeudi 29 juin 2006

Jospin : ça s'en va et ça revient

21 Avril 2002, 21 h et des bananes

Si, comme on peut le penser, les estimations sont exactes, le résultat du premier tour de l’élection présidentielle vient de tomber comme un coup de tonnerre. Voir l’extrême droite représenter 20 % des voix dans notre pays et son principal candidat affronter celui de la droite au second tour est un signe très inquiétant pour la France et pour notre démocratie. Ce résultat, après cinq années de travail gouvernemental entièrement voué au service de notre pays, est profondément décevant pour moi et ceux qui m’ont accompagné dans cette action. Je reste fier du travail accompli. Au-delà de la démagogie de la droite et de la dispersion de la gauche qui ont rendu possible cette situation, j’assume pleinement la responsabilité de cet échec et j’en tire les conséquences en me retirant de la vie politique après la fin de l’élection présidentielle. Jusque-là, je continuerai naturellement d’exercer ma fonction de chef du gouvernement. J’exprime mes regrets et mes remerciements à tous ceux qui ont voté pour moi et je salue les Français que j’ai servis de mon mieux pendant ces cinq années. J’invite les socialistes et la gauche à se mobiliser et à se rassembler dès maintenant pour les élections législatives afin de préparer l’avenir.

(merci à Guy Birenbum sur son blog )

21 Juin 2006, vers 20h20
S'il apparaissait que je suis le mieux placé pour rassembler les socialistes, pour rassembler la gauche, pour rassembler le pays, pour assumer la charge de l'Etat, exercer la fonction présidentielle dans la situation difficile de la France d'aujourd'hui, et pour proposer aux Français des orientations pour sortir de la crise dans laquelle nous sommes, je me poserais la question (......) En 2002, si je suis parti c'est parce que j'ai pensé qu'il me revenait d'assumer la responsabilité de la défaite. Il fallait le faire par un acte symbolique fort, c'est-à-dire en renonçant à toutes mes fonctions politiques et à mes mandats, en ne m'accrochant pas à mes mandats, comme beaucoup le font.

Alors oui, le mot "définitif" n'a pas été prononcé aprés "retrait de la vie politique". Mais quand même, ce renouvellement des générations, avec l'envisageable recandidature de Chirac (à voir au premier trimestre 2007...) amuserait presque. Enfin, on peut, on doit croire, en la politique. Encore. Malgré ces clowns de gauche comme de droite, on doit y croire. Perso, j'y crois toujours, même s'ils ne font pas beaucoup d'efforts, nos élites politiques...

Enfin, pauvres amis socialistes... (et pauvre pays)

mardi 27 juin 2006

Reprise de semaine

Je reprends ma semaine un mardi matin. Hier, je profitais du soleil en lisant la suite de "et si c'était vrai" sur ma terrasse... Aprés un thriller esothérique (un autre ! mais de trés bonne facture), "le Dernier Templier", un roman à l'eau de rose, pleins de bons sentiments. Ca ne fait pas de mal à mon coeur de pierre, donc c'est trés bien. je recommencerai la haute littérature un peu plus tard (puisque mon prochain sera le prochain Dan Brown, "Forterresse Digitale"... pardon Pallas, je ferai dans le culturel à la sortie de l'été).

A quelques heures de France Espagne, et comme ça fait une semaine que je n'ai rien mis sur mon petit blog, et qu'en plus je ne suis pas pressé de reprendre le boulot cette aprésmidi, je voulais un peu écrire. Comme ça, sur deux trois petits trucs qui m'ont traversé la tête ce weekend. Alors commençons (youpi...)

Aprés Togo - France, Go To - France ?

C'est le match de ce soir, contre l'Espagne, qui dira si oui ou non l'aventure continue. Une seule remarque... j'ai été éffaré d'attendre les bars érupter "on est les champions", et les klaxons hurler leurs joies dans la rue. Ce n'était que le Togo, et le match était vraiment d'un faible niveau. Sans nul doute suis je un rabatjoie fini, mais je reste quand même sans voix devant cette joie devant cette médiocrité réelle. Serions nous (La France) habitués au médiocre maintenant... ?

Chirac, le retour.

Quand j'ai regardé hier ce bien triste président (que le Monde appelait acidement "l'absent"), j'ai tendance à répondre oui... Ce spectacle était aussi affligeant que le PaysBas - Portugal de la veille. Jacques Chirac soit nous prend pour des idiots (ce qui est possible), soit... Soit il est franchement et sérieusement atteint. Ne pas voir et ne rien entendre (ou feindre de ne rien voir et ne rien entendre, ce qui est pareil) risque d'avoir un effet dévastateur sur l'opinion. C'était le GM Benamou qui l'avait dit hier soir : "la seule chose que risque de faire Chirac, c'est énerver encore plus les français".

Personnellement, quand on me prend pour un con comme c'était visiblement le cas hier, ça m'énerve vraiment.

Gay Pride 2006 : le "mariage homo pour 2007" ?

Ce weekend, lors de l'apéritif municipal, je demandais à mon Maire : "seriez vous prèt à marier deux hommes l'année prochaine si la gauche passait ?". Il me répondait "je te donnerai l'écharpe à ce moment là", avec le sourire...

Personnellement, j'avoue que la question me gène un peu... Et je ne trouve pas que la gauche dans son ensemble fasse preuve d'un réel progressisme en faisant ce genre de proposition. Le PACS était un bon compromis. Le mariage, c'est quand même une institution, et je trouve presque provoquant ce type de dévoiement. En tous cas, personnellement, je serais mal à l'aise de marier, l'écharpe autour du corps, Marianne en témoin, deux hommes ou deux femmes. Et je pense même que je refuserai de faire cela.

Certains m'ont dit : "c'est pareil que le PACS". Ben justement, non, rien à voir... Le PACS se fait discretement, dans un bureau du tribunal d'instance, avec le greffier. On signe un papier, et hop. Question solenité, c'est le niveau 0. Il me parait y avoir autant de différence entre un PACS et le mariage civil qu'entre le match d'entrainement de tennis dans la salle des sports de Roquemaure, et une demifinale sur le central de Rolland Garros.

Enfin, je suis peut être vieux jeu. Mais j'assume ma position trés conservatrice j'en conviens. Je l'assume...

Coté boulot...

RAS... Un peu raslebol toujours, dommage que cela soit déjà le cas en début de semaine. Enfin, là maintenant, les dés sont jetés, je n'ai plus qu'à attendre, donc...

Allez, retour au boulot justement. La suite ? au prochain épisode...

mercredi 21 juin 2006

C'est l'été aujourd'hui (youpi...)

J'écris beaucoup sur mon blog en ce moment... Aujourd'hui, rien, RAS. Je vais bientot partir du boulot, et je ne sais pas si c'est le temps lourd et orageux, le début de l'été tout seul, ou autre chose, mais j'ai l'impression d'avoir le moral un peu dans les godasses. Ca me rappelle la coupe du monde 2002 cette époque là, une époque où franchement j'avais pas une grande pèche (et pourtant tout allait bien). C'est bizarre... A croire que l'équipe de France a presque une action sur le moral des français (et du premier ministre)...

Finalement, c'est un message pour rien dire. Simplement que c'est le 21 Juin, la fête de la musique. Et que je vais la faire à Sérignan, seul, chez moi. Devant Argentine - Pays Bas surement. Avec un verre de rosé à la main ? Non, j'ai décidé de ne pas boire une goutte d'alcool cette semaine, donc j'attendrai le retour de mon amie vendredi soir. Vendredi soir où je verrai France - Togo chez ma meilleure amie solognote en repos chez sa grandmere à coté de Nyons. Le seul rayon de soleil de ma journée, mais quel rayon de soleil. Mais là, ouf... Le soleil est encore caché par les nuages.

Avant de retourner au boulot, une photo prise sur une goélette en Turquie. Ca remonte pas le moral, mais bon, ca fait un peu été.

mardi 20 juin 2006

La fidélité, tu parles...

J'avais écrit l'an dernier ce post là (et ici aussi). Il parlait de Mickael Essien, modeste petit joueur Ghanéen en arrivant à Lyon, devenu star grace à ce club, crachant sur ceux qui l'avaient fait grandir. Aujourd'hui; si Mickael fait un trés beau début de coupe du monde, il est milieu d'une équipe de Chelsea qui peine au niveau européen.

Aujourd'hui, c'est Franck Ribery, le nouveau "chouchou" de l'Equipe de France. Ce dernier, de 22 ans, n'était rien y a exactement un an. Rien. Un modeste ancien joueur bagarreur de Boulogne/mer, qui avait claqué 6 mois aprés la porte du club de Metz qui l'avait révélé. Il était en Turquie, et là encore il claque la porte de Galatasaray. Et maintenant ? Il est dans un club qui l'a révélé au plus haut niveau, avec des supporters qui l'adorent, et il se comporte en sale enfant gaté...

Pourtant, on voit des Pauleta qui refuse Lyon pour rester fidèle à Paris. Henry, qui préfère être roi à Arsenal et qui préfère rester fidèle à ceux qui l'ont déifié, plutot que de partir prendre les millions de Barcelone ou de Milan. Drogba, parti aussi malgré lui de l'OM, et qui voudrait revenir... Et parallèlement à ça, il y a des petits cons à la grosse tête, des Luccins, Anelka ou Dalmat avant, Ribéry maintenant. Le talent n'absoue pas tout.

Ben finalement, qu'il parte. Casse toi devrais je dire. Mais bon, au lieu de me plaindre de ce manque de morale et de fidélité de certaines personnes, peut être devrais je m'interroger sur ce que je suis vraiment. Peut être est ce moi l'idiot. J'ai voulu privilégié en 2003 la fidélité à mon équipe (professionnelle, pas foot...) de Marseille, et refuser les appels du pied de Pierrelatte. Résultat : je me suis fait enfoncer, et aujourd'hui je paye cela. Je paye aussi la fidélité à une équipe, un service, que j'ai tenté de servir jusqu'à me rendre malade, sans voir (ou sans vouloir voir) qu'en fait, je me faisais trahir et poignarder. La fidélité, oui... Dans les deux sens.

Mais bon, pour en revenir à Ribéry... Non, j'ai un peu mal aujourd'hui. Entre lui et une équipe de France misérable... Non, finalement, que le Togo arrache le nul vendredi soir, que tout le monde rentre à la maison, et basta.

(photo prise sur l'excellent site omnet.fr. Avec un article de grande qualité)

lundi 19 juin 2006

Guele de bois

L'aprésmidi est trés difficile. Envie de dormir, mal à la tête... Mais là, je connais la cause. Une gueule de bois, une vraie. Due à une mauvaise nuit, elle même due à une drole de soirée. Pas mauvaise, non... La compagnie de mon voisin était agréable. Mais voilà... Pendant que le rosé coulait à flot, la défense française prenait l'eau.

Au final, 2 grammes dans le sang, et 1 but encaissé dans les dernières minutes. Match nul, au dodo, avec la tête qui tournait.

Finalement, aujourd'hui, gueule de bois réelle. Comme Zidane, je me vois aujourd'hui plus faible que ce que je l'espérais. Et comme l'équipe de France, je suis inquiet pour mon avenir. Sauf que mon adversaire ne s'appelle pas Togo...

Allez, je vais me remettre au boulot (non sans jeter un coup d'oeil sur Suisse Togo, tiens...)

dimanche 18 juin 2006

C'est le 18 Juin

Une simple photo, prise l'an dernier à Paris, pour évoquer modestement et brievement une date importante. Cette année, je n'ai pas fété l'appel du 18 Juin. Sinon intérieurement... Ce moment de résistance de mon pays, que j'aime.

Ce soir, une représentation de mon pays va "jouer", contre la Corée du Sud. Rien à voir. Mais par rapport à d'autres moments, c'est dérisoire. Pourtant, ben pourtant j'avoue une petite appréhension. Ca serait bien une jolie victoire, même si je n'aime pas cette équipe. Je ne l'aime pas, mais elle représente la France... et rien que pour ça, je dois la soutenir.




mardi 13 juin 2006

C'est beau de voir un monde qui joue

Tout à l'heure, l'Equipe de France commence sa Coupe du Monde, contre la Suisse...

Je vais être clair : je n'aime pas cette équipe de France. Ribery est merveilleux, mais il est en train de poignarder celui qui l'a fait roi. Et je n'aime pas cette équipe... J'aimais celle de 1998', celle là ne me plait pas. Je trouve qu'elle ne ressemble pas à l'image que j'ai de "l'Equipe de France", tant pis c'est comme ça. Pourtant, ce soir, je supporterai cette équipa malgré tout, timidement, mais j'aurais un petit "youpi" si Henry marque, et je serai déçu si le résultat n'est pas à la hauteur.

J'avais lu, sur un blog, le coté "patriotisme acerbe" de cette coupe du monde. Nul ne peut dire que je n'aime pas la France (même si je n'aime pas l'équipe de France). Et bizarrement, l'amoureux du foot que je suis mets un peu les nations (que j'aime tant, ma seule réalité géopolitique, plus que ces grands ensembles qui n'ont aucune légitimité que des dirigeants veulent créer) de coté, pour mettre en avant des équipes, des jeux, et des histoires qui ne sont pas tant celle officielle du pays, mais de l'Equipe Nationale. Pour moi, la Hollande, c'est Cruyff, Koeman, Van Basten. Pour moi, l'Angleterre, c'est Waddle, Lineker, Hoddle, un peu moins Churchill en ce moment. Et la France, c'est Papin, Cantona, Platini... Je penserai au Général plus tard (qu'il me pardonne).

Et dans ce même ordre d'idée, j'aime l'Italie, j'aime l'Angleterre, j'adore les Pays Bas. Alors que le coté atlantiste des deux premiers m'exaspére, et que la Hollande n'est pas la région du globe dans laquelle je reve de passer mes vacances.

Et pour l'Equipe de France... ? J'aimerais reconnaitre ce moment de joie gratuit et bete, mais simple, de 1998'. J'avais 20 ans, étudiant à Lyon, avec mes amis... Et c'était fabuleux. 2000, c'était la fin de mes études, et c'était une autre explosion de joie. Alors oui, je n'ai pas pleuré en 2002 (pas pour l'Equipe de France), mais j'étais triste. Et j'étais un peu frustré en 2004. Que sera 2006 ?

Enfin, comme disait Axelle Red en 1998', c'est beau de voir un monde qui joue. Cette phrase est idiote et convenue, je la trouve pourtant si vraie en voyant ces stades colorés de bleus foncés, d'orange, de rouge et de vert. Ces stades ensolleillés, et ces ambiances merveilleuses. C'est beau de voir un Monde qui joue, et c'est beau une coupe du Monde. J'aime bien...

(et comme ça, on parle moins de Ségolène Royal et de Dominique de Villepin...)

samedi 10 juin 2006

Photos d'Ouveze


Cette petite riviere au pied du Ventoux dans lequel nous sommes allés piqueniquer le weekend dernier est cette même qui, il y a quelques années, avait dévasté Vaison la Romaine. Nous sommes ici à Entrechaux, en Vaucluse. Loin des pélégrinations professionnelles et des questionnements personnels. La coupe du Monde n'a pas encore commencé, Ségolène et Nicolas sont loins, et si ce n'est le vent qui a soufflé durement avant d'arriver ici en vélo, on est bien. Avec des gens biens.

Quelques photos de chez moi, d'un coin que j'aime bien.