C'est la premiere fois depuis trois semaines que le ciel est gris et pluvieux. Certes, le temps est toujours aussi chaud, mais chaud humide, lourd, pesant. Un peu de vent rafraichit par moment, mais malheureusement pas suffisament pour que cela soit réellement agréable et rafraichissant. Et pourtant, la France est en finale. Je suis content, je suis heureux, mais...
Mais je n'arrive pas à éclater de joie. Je m'en suis rendu compte hier soir... Pourquoi ? Ce matin, je me suis dit "à force de ne pas aimer cette équipe, de se l'être dit, peut être que...". Et pourtant non... J'aime toujours autant les Thuram, Henry, Zidane, déjà champions du Monde en 98'. J'aime Sagnol qui me rappelle le Petit de 98'. Et je suis fier que Gallas, en petit fils de Desailly, ait comme lui commencé une carrière nationale à l'Olympique de Marseille. Pourtant...
Alors je me suis finalement rendu à une autre évidence, idiote. Je cherche peut être trop à cxe que 2006 ressemble à 98'. Mais voilà, en 98' j'avais 2à ans, j'étais étudiant entourés de mes compagnons, dans une grande ville. Et c'était génial. La finale sur Bellecour restera un des plus grands souvenirs de ma vie. Pourtant, j'ai vu tous les matchs de l'equipe de France, jamais tout seul, toujours agréablement accompagné. Donc ce n'est pas la compagnie qui me déplait par rapport à 98'... C'est tout simplement... Ben c'est peut être tout simplement que je me sens peut être un peu plus vieux, et plus capable de ces grands moments de joie, d'explosion gratuite. Comme la tristesse ne me fait plus fondre en larmes depuis bien longtemps, la joie ne me transporte pas non plus. Je disais souvent à une amie que j'étais devenu "dé-passionné", ou que la "passion" ne faisait plus parti de ma palette de sentiments possibles. J'ai presque l'impression d'en avoir en ce moment une démonstration par l'absurde...
Finalement, mon état d'esprit ressemblerait au jeu de l'Equipe de France. "Bureaucratique" avait dit le Dr Socrates. On peut le voir pas flamboyant, mais terriblement efficace. Et moi de le regarder, sans stress, car on est jamais mis en difficulté depuis la premiere demiheure espagnole. Mais... Et pourtant on est en finale, et pourtant je devrais être heureux, fou de joie, et non.
Pourtant, je ne suis pas triste. mais je ne suis pas heureux, et je suis triste de ne pas être heureux. Je suis chiant et pénible ? Vous avez bien raison... Enfin, c'est peut ce travail, que je vais bientot quitter, mais qui est en ce moment semé d'emmerdes pas bien marrantes, qui fait que tout n'est pas si ensolleillé. L'étudiant de 98' travaille maintenant. Allez, on y retourne.
Et dimanche soir, on ouvrira peut être le champagne.
Mais je n'arrive pas à éclater de joie. Je m'en suis rendu compte hier soir... Pourquoi ? Ce matin, je me suis dit "à force de ne pas aimer cette équipe, de se l'être dit, peut être que...". Et pourtant non... J'aime toujours autant les Thuram, Henry, Zidane, déjà champions du Monde en 98'. J'aime Sagnol qui me rappelle le Petit de 98'. Et je suis fier que Gallas, en petit fils de Desailly, ait comme lui commencé une carrière nationale à l'Olympique de Marseille. Pourtant...
Alors je me suis finalement rendu à une autre évidence, idiote. Je cherche peut être trop à cxe que 2006 ressemble à 98'. Mais voilà, en 98' j'avais 2à ans, j'étais étudiant entourés de mes compagnons, dans une grande ville. Et c'était génial. La finale sur Bellecour restera un des plus grands souvenirs de ma vie. Pourtant, j'ai vu tous les matchs de l'equipe de France, jamais tout seul, toujours agréablement accompagné. Donc ce n'est pas la compagnie qui me déplait par rapport à 98'... C'est tout simplement... Ben c'est peut être tout simplement que je me sens peut être un peu plus vieux, et plus capable de ces grands moments de joie, d'explosion gratuite. Comme la tristesse ne me fait plus fondre en larmes depuis bien longtemps, la joie ne me transporte pas non plus. Je disais souvent à une amie que j'étais devenu "dé-passionné", ou que la "passion" ne faisait plus parti de ma palette de sentiments possibles. J'ai presque l'impression d'en avoir en ce moment une démonstration par l'absurde...
Finalement, mon état d'esprit ressemblerait au jeu de l'Equipe de France. "Bureaucratique" avait dit le Dr Socrates. On peut le voir pas flamboyant, mais terriblement efficace. Et moi de le regarder, sans stress, car on est jamais mis en difficulté depuis la premiere demiheure espagnole. Mais... Et pourtant on est en finale, et pourtant je devrais être heureux, fou de joie, et non.
Pourtant, je ne suis pas triste. mais je ne suis pas heureux, et je suis triste de ne pas être heureux. Je suis chiant et pénible ? Vous avez bien raison... Enfin, c'est peut ce travail, que je vais bientot quitter, mais qui est en ce moment semé d'emmerdes pas bien marrantes, qui fait que tout n'est pas si ensolleillé. L'étudiant de 98' travaille maintenant. Allez, on y retourne.
Et dimanche soir, on ouvrira peut être le champagne.
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