Avec 40°C à Montellimar, la journée de hier était, normalement, la plus chaude de l'été. 40°C... Ca fait presque peur. Nous sommes en Juillet, et dans le midi comme dans toute la France, c'est chaud, c'est trés chaud. Normal devrions nous dire... Je pense, bêtement, qu'il est normal qu'il fasse chaud l'été, froid l'hiver, et qu'il pleuve en automne. Cela permet à la nature de se réveiller au printemps.
Pourtant, force est de constater qu'en France, nous ne sommes pas préparés à vivre avec le climat. Un ami était pour le boulot à Paris ces deux derniers jours. Jeune, en forme, il a souffert dans les gares et les transports en commun. Et comme il m'a dit, il fait plus chaud à Madrid à la même époque, mais tu ne le sens pas... parce que là bas, c'est dans la culture. Nous pourrions faire le parrallèle avec l'hiver : un peu de neige paralyse les routes et l'économie pendant quelques jours. En Suede, la croissance est à fond, pourtant question neige ils connaissent. Devrions nous être productif qu'au printemps ? (impossible, y a trop de ponts en Avril Mai..). Pareillement, sans faire l'apologie de la "clim" (je ne la met pas dans ma Clio, au grand damn de mon amie...), le TGV tourne depuis deux semaines sans la climatisation. C'est une honte et cela fait des wagons fourneaux.
Au final, qu'avons nous ? Le marronier à pareille époque. Reportage sur les services de gériatrie et d'Urgences, bulletin météo toutes les cinqs minutes. Des reportages sur des enfants qui jouent dans les fontaines... Et bien sur le décompte morbide des victimes de la canicule. Qui en devient même indescent : Joseph MacéScaron, l'excellent directeur de la rédaction adjoint de Marianne, avait stygmatisé le fait que tous les médias ouvraient leurs titres sur le premier mort de la canicule le jour où les combats au Liban étaient à leur paroxysme et où un attentat à Bagdad (un de plus) avait fait 300 morts.
Cela ne doit bien sur pas occulter le fait que les morts sur les lieux de travail (chantier...) sont des évenements marquants. Enfin, personnellement, pour avoir des chantiers en charge, avec des personnes qui travaillent dans des conditions trés rudes, cela me marque. C'est ensuite à nous, individuellement d'abord, collectivement ensuite, d'apprendre à vivre avec le temps. "Nous", dans le midi, nous avons une certaine habitude de la chaleur. Si la neige nous met à mal, les fortes températures ne nous empechent pas trop de vivre. Si mon amie, qui passe son premier été dans le midi aprés la Picardie et le Forez, souffre, je vis plutot pas mal la chaleur. Et le travail se fait. Les agriculteurs se lévent plus tot le matin, et les horaires s'aménagent. Et au final, 2003 n'a pas été aussi cataclismique pour la Provence que pour la couronne parisienne...
Maintenant, le fait que notre climat, en France, se continentalise, il faut vivre avec. Vivre avec des hiver rigoureux, et des étés parfois étouffant. Avant un automne qui devrait mettre beaucoup d'eau dans les rivières... Apprendre à vivre avec. Simplement... Les hommes doivent s'adapter à la nature de toutes manières, l'inverse ne se fait pas : on impose pas nos règles à Dieu.
Pourtant, force est de constater qu'en France, nous ne sommes pas préparés à vivre avec le climat. Un ami était pour le boulot à Paris ces deux derniers jours. Jeune, en forme, il a souffert dans les gares et les transports en commun. Et comme il m'a dit, il fait plus chaud à Madrid à la même époque, mais tu ne le sens pas... parce que là bas, c'est dans la culture. Nous pourrions faire le parrallèle avec l'hiver : un peu de neige paralyse les routes et l'économie pendant quelques jours. En Suede, la croissance est à fond, pourtant question neige ils connaissent. Devrions nous être productif qu'au printemps ? (impossible, y a trop de ponts en Avril Mai..). Pareillement, sans faire l'apologie de la "clim" (je ne la met pas dans ma Clio, au grand damn de mon amie...), le TGV tourne depuis deux semaines sans la climatisation. C'est une honte et cela fait des wagons fourneaux.
Au final, qu'avons nous ? Le marronier à pareille époque. Reportage sur les services de gériatrie et d'Urgences, bulletin météo toutes les cinqs minutes. Des reportages sur des enfants qui jouent dans les fontaines... Et bien sur le décompte morbide des victimes de la canicule. Qui en devient même indescent : Joseph MacéScaron, l'excellent directeur de la rédaction adjoint de Marianne, avait stygmatisé le fait que tous les médias ouvraient leurs titres sur le premier mort de la canicule le jour où les combats au Liban étaient à leur paroxysme et où un attentat à Bagdad (un de plus) avait fait 300 morts.
Cela ne doit bien sur pas occulter le fait que les morts sur les lieux de travail (chantier...) sont des évenements marquants. Enfin, personnellement, pour avoir des chantiers en charge, avec des personnes qui travaillent dans des conditions trés rudes, cela me marque. C'est ensuite à nous, individuellement d'abord, collectivement ensuite, d'apprendre à vivre avec le temps. "Nous", dans le midi, nous avons une certaine habitude de la chaleur. Si la neige nous met à mal, les fortes températures ne nous empechent pas trop de vivre. Si mon amie, qui passe son premier été dans le midi aprés la Picardie et le Forez, souffre, je vis plutot pas mal la chaleur. Et le travail se fait. Les agriculteurs se lévent plus tot le matin, et les horaires s'aménagent. Et au final, 2003 n'a pas été aussi cataclismique pour la Provence que pour la couronne parisienne...
Maintenant, le fait que notre climat, en France, se continentalise, il faut vivre avec. Vivre avec des hiver rigoureux, et des étés parfois étouffant. Avant un automne qui devrait mettre beaucoup d'eau dans les rivières... Apprendre à vivre avec. Simplement... Les hommes doivent s'adapter à la nature de toutes manières, l'inverse ne se fait pas : on impose pas nos règles à Dieu.
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