dimanche 15 octobre 2006

Grosse semaine devant moi

J'ai passé un merveilleux weekend. Vendredi : une proposition de contrat ferme qui m'est offerte. Ce n'est pas celui que j'attendais avec impatience, mais c'est quand même du bon, du lourd. Et du concret.

Ensuite, samedi, journée paisible. Course à pied sous le soleil pendant 45 minutes (la veille : 30 minutes, c'est bien pour moi qui suis un navet sur pattes). Un derby Lyon-StEtienne triste pour mes verts par adoption. Et aprés ? Je me prépare pour un repas dans un restaurant à Nyons, et voilà des amis qui arrivent, avec bouteille et tout et tout... Mon amie avait préparé, pour moi, un anniversaire surprise... Emouvant, mais surtout adorable. Tous n'étaient pas là, parce que ma maison est petite, mais c'était chouette.

C'est con, mais j'aurais aimé recevoir des appels, des mails, d'autres personnes. Quand on aime des gens, on aimerait que ceux là pensent un peu à vous... Ce n'est pas le cas. Tant pis... Il n'empeche, j'ai de la chance d'avoir des amis, à Roquemaure, à Marseille, à Grenobles, à Paris, ou ailleurs en France, qui sont des gens supers. j'ai de la chance de les avoir. Et j'ai de la chance d'avoir auprés de moi quelqu'un de bien... Qui m'aide à affronter mes épreuves, mes montagnes... Et les prochaines de cette semaine.

Au programme, ma démission. je n'ai jamais quitté une fille, mais je me suis souvent fait quitter. Parce que j'étais insupportable, ou tout simplement pas à la hauteur en face d'autres personnes. Là, c'est moi qui trouve mon autre insupportable, et qui a trouvé mieux. En attendant le summum. Il n'empeche : c'est dur de quitter. je suis un lache, je me le prouve encore...

Et pendant ce temps, les affaires continuent. Professionnellement, je vais me faire insulter, je vais travailler sur des dossiers perdus d'avance. Tant pis. Ensuite, la France continuera à tourner sans moi. Cette semaine, vote à l'assemblée de la loi sanctionnant la négation du génocide arménien. J'avais parlé ici, sur ce blog, de ce que m'évoquait le changement de calendrier parlementaire. Ma colère... Aujourd'hui ma position a changé, évolué. La meilleure amie de ma copine est d'origine arménienne, et cette question m'émeut et me touche. Pourtant, légiférer toujours sur tout, et notamment sur la pensée et les opinions, est ce vraiment la démocratie ? Je ne sais pas.

Est ce que vouloir interdire la cigarette de partout, c'est vraiment un progrés ? je ne sais pas non plus... Je suis peut être "libertaire", mais je trouve qu'on fait un peu beaucoup d'interdits ridicules. Pendant ce temps, les flics se font tabasser autour de Paris. mais bon...

Allez, je finis mon Merlot. j'ai bu beaucoup ce weekend... Il parait que Rimbaud se droguait, et Gainsbourg avait besoin de vices pour être merveilleux. Moi ? Je reste un irrémédiable crétin visiblement... mais bon. J'ai peur, mais merde. On va foncer, et j'y arriverai... Je suis pas seul, donc ca devrait se passer. Ca devra se passer.

Toujours les écrins, ma montagne à vaincre est elle moins hautes ?

samedi 14 octobre 2006

Pourtant il fait beau dehors

Et j'ai pas envie de sortir. Ce matin, une ballade dans les Centres Commerciaux pour chercher une bibliotheque que finalement nous n'avons pas trouvé. On a regardé le début de l'excellent dessin animé "Fate Stay Night" conseillée par mon amie Anne (Saint Beast, le premier épisode a fini de nous écoeuré...), et en fin d'aprésmidi on sera devant Canal + pour Lyon - StEtienne. Mais rien de plus...

Je suis crevé, je suis mort. La semaine a été difficile. Hier j'ai reçu une proposition de contrat (pas la bonne, mais ceci est un bon de sortie...), et aujourd'hui j'ai envie de courrir. J'ai trés mal au pied, donc je ne pense pas aller courrir. Aller sur mes blogs préférés ? J'ai vu hier soir, aprés avoir été modérateur de forums, que la connerie et la lacheté n'a pas disparu d'Internet. Je suis triste (c'est le mot) pour Guy et son espace de liberté qu'il a réussi à créer, et qui m'est cher. Je suis triste, car il ne mérite pas ça. Son blog est chouette, personnel, et il est parasité par des cons. C'est dommage... C'est honteux

Le weekend se passera sans moi. Dehors il fait beau ? J'aurais préféré qu'il fasse vraiment un temps d'automne. Cela m'aurait enlevé les scupules de retourner me coucher... Réveillez moi pour le début du match... Merci.

jeudi 12 octobre 2006

Mes montagne à gravir...

Je suis au bureau, écouteur de walkman sur les oreilles. Dans mon bureau, 5 personnes, en plus de moi... C'est le bordel, ça parle modélisation. En face, ma copine de bureau semble lire ses mails. Et moi, j'ai "Himeboshi", une piste de l'OST de MaiHime dans les oreilles. C'est beau, et ça me tire encore les larmes des yeux. Mais j'évite, je reste les yeux rivés sur ce putain de PC portable qui me gonfle d'être lent. Et je fais semblant. Je fais semblant que ça va mieux. Parce que ce matin ça n'allait pas du tout, et parce que cette journée se passe mal et est insupportable pour moi.

Insultes de la part d'un client, responsable direct qui m'accuse encore de choses improbables. Bien sur, ras le bol d'être là. Un copain de travail que "j'envoie" au casse pipe. Des affaires qui s'empilent et qui ne donnent pas de résultat. Un téléphone portable, mon personnel, qui refuse de sonner. J'attends ce coup de fil qui me libérerait, mais non il ne vient pas, il ne vient pas... Un téléphone portable, le professionnel, qui n'arêtte pas. La sonnerie m'est insupportable. Je la changerais, ça serait parait...

Et je soupire. et j'en ai marre. Et il faudrait que j'arêtte tout, que je dises "stop" ! Pour aller quoi faire ? Je me revois en début d'année me faire botter le cul par mon ami de promotion Xav. "Arêtte de te palucher les plumes, changes, tu es ingénieur généraliste Arts et Métiers, tu peux faire ce que tu veux, bouges !". Il a raison sur la forme... Ce blog me sert presque de psychiatre cyber-personnel. que j'arêtte de me plaindre : c'est ce que je dis à mes amis quand ils vont mals : arêtte d'être morose, frappe toi le cul, refixe toi des objectifs, un objectif. Donne toi une cible, et tel une fleche, fonce dessus, et ne pense à rien d'autres ! Et arette de nous casser les couilles que personne t'aime et que rien ne va : "leve toi et marche !". C'est ce que je dis. C'est pas ce que je fais...

Il a raison Xav. Et pourtant, quitter le métier d'ingénieur pour etre de nouveau ingénieur, est ce que c'est vraiment ce que je veux ? Tous les jours, je revois cette Science Politique d'Aix en Provence qui m'avait fait peur un jour de printemps 1995'. Je n'étais pas encore bachelier, Chirac pas encore président. Et j'hésitais. Finalement, j'ai opté pour cette école d'ingénieur au dessus de Lyon. Je ne la regrette pas : j'y ai rencontré parmis mes meilleurs amis, et ma petite amie. D'un poussin obèse et bien pâle, je suis devenu un Faucon... Un petit Faucon, qui a du mal à quitter son nid de doutes et de lacheté, mais bon, j'ai perdu du duvet et j'ai gagné des plumes : c'est pas mal...

Mais voilà, je regrette toujours ce choix. Peut être qu'à Science Po, j'aurais perdu une partie de mon ame... Mais c'est quoi, mon âme ? C'est être ce con incapable de gagner les batailles qui s'offrent à lui, incapable de gravir les difficultés devant moi ? C'est ne pas savoir dire "non" lorsqu'on abuse de mon amitié ? C'est de ne pas voir derrière les sourires et les mots amicaux le poignard que se cache ? C'est quoi mon ame, c'est être cet abruti qui a été diplomé y a plus de 6 ans et qui n'a l'impression de ne jamais avoir grandi, jamais progressé. Ca me gonfle...

Je n'ai pas le massifs des Ecrins à franchir. J'ai juste à grandir, à tenter d'être "un homme" comme disait Kipling. Je suis quoi ? Quelqu'un qui reverait d'être un autre... Quelqu'un qui ne s'aime pas. Remarque, Eric Zemour avait écrit un bouquin sur quelqu'un qui ne s'aimait pas et qui est devenu président. C'est pas mal... Enfin, ma montagne à franchir, j'ai du mal à la grimper...

Mais bon, c'est chouette, je suis tout seul dans mon bureau maintenant... cool...

Merci à Laurent pour cette belle photo des Ecrins...

mardi 10 octobre 2006

Sarkozy souffre d'une migraine

(le premier qui dit 'et ben il baisera pas ce soir', c'est dehors !)

Information AP. Je ne me moque pas, je constate simplement. Je souhaite modestement bon courage à Nicolas Sarkozy (comme quand Cecilia l'avait quitté pour un autre) car je connais ça, les violentes migraines à ne pas pouvoir sortir. En ce moment, j'ai mal à la tête. C'est supportable, mais quand ça prend trés fort, on a l'impression que ce joue dans son crane un concert de Noir Désir... C'est dur...

Par contre, je suis un peu surpris de me mettre sur Yahoo Actualité !, sur d'autres sites d'information, et de voir que c'est LA dépèche... La Coréé du Nord fait un doigt au monde entier, mais non, ce qui est important, c'est que Nicolas Sarkozy a mal à la tête...

Bah, ce n'est pas un surhomme. Qu'il se repose... Contre la migraine, y a que le repos qui marche. Faudrait que j'y songe... (je vais aller me coucher moi).

dimanche 8 octobre 2006

Fin de weekend

J'ai l'impression d'être l'étudiant qui sait que demain matin, le professeur va rendre les copies... C'est dimanche soir, un dimanche passé tout seul, et j'ai pas vu passé le weekend. J'ai courru, fait du vélo, j'ai bu avec des compagnons, j'ai lu... je suis allé sur Internet, j'ai passé finalement un bon weekend. Mais demain, demain, tout reprend...

J'ai passé en fait le weekend à craindre demain. Mon ancien chef a recommencé un travail de sape sur moi en fin de semaine dernière. Et le Faucon qui devrait normalement être brillant a une nouvelle fois tremblé... Je tremble devant des jeunes filles que j'apprécie, je tremble devant les gens que j'aime et qui me veulent du mal. Et bizarrement, je tremble aux souvenirs d'une saison 2004-2005 qui a professionnellement été attroce pour moi. Je suis un idiot.

Demain, je devrais défendre le fait que lorsqu'une société gagne de l'argent, il n'est pas choquant de rétribuer les sous-traitants. Et que le rôle d'un chef n'est pas non plus d'annoncer des sommes folles pour pouvoir se payer ses vacances en Italie ou en Andalousie en Ford Escort... Enfin, je serai tenu pour "responsable" d'avoir fait du bon travail ? Qu'importe... J'aimerai que le 9 Octobre soit la fin de 5 ans et 8 jours de travail dans une société dans laquelle j'aurais eu de belles rencontres, de grandes joies, de beaux moments. Mais où depuis deux ans les douleurs sont plus vives que les plaisirs. On va peut être aretter de souffrir, non ?

Sinon... Sinon en fait rien de plus à dire. Aujourd'hui, je me suis ballader dans les rues du village de Sérignan du Comtat où j'habite. Chaque fois je découvre des rues merveilleuses. je n'avais pas d'appareils photos. Mais quand même, je mets ici une photos prise l'an passée à pareille époque. Depuis le village au dessus de Sérignan : Lagarde Parréol. "Point culminant" à l'Est des massifs d'Uchaux. Et de tout en haut, on domine cette vallée du Ventoux qui est si belle...

J'ai peur pour demain. Mais quoi qui m'arrive, le Ventoux restera debout. Donc bon, tout va bien... De quoi me plains-je ?


Nicolas Domenach n'aime pas les fruits de mer !

Extrait de l'excellent "Ca va mal finir", de Nicolas Domenach. Suite à une comparaison cruelle entre Jacques Chirac et son prédecesseur à l'Elysée :
" Chirac le trivial n'a, hélas, rien de céleste. Il a la spiritualité d'un bigorneau et le mysticisme d'un oursin".
Ma question : pourquoi cette attaque gratuite et un peu facile d'un si grand journaliste face à de pauvres fruits de mer ? Résultat d'une indigestion (j"eu été malade y a peu à cause d'huitre, je ne me permettrai jamais de les comparer au regard franc de Douste Blazy, elles ne méritent pas ça et ont suffisament souffert à Arcachon du retour de Juppé...).

Monsieur Domenach, je vous adore. Mais je trouve votre attaque facile et vos cibles bien peu dangereuses ! Mais je me suis régalé à lire votre livre, donc vous êtes excusés :)))) *

(sans plaisanter, excellent livre de Domenach... Des phrases qui sont travaillées, ciselées... C'est plus de la littérature ou du journalisme, c'est de l'art. Merveilleux sur la forme. Et le fond, ras... Grand bouquin)

samedi 7 octobre 2006

J'ai révé de Laurent Fabius !

Et c'est pas la premiere fois que ça m'arrive. je fais souvent ce reve bizarre où on se "retrouve" (car apparement il se souvient de moi lors des anciens rèves), et on parle. E le pire (le pire), c'est que dans ses reves, il me demande parfois des conseils. Et je les lui donne. Et je l'encourage même, je l'encourage amicalement, en lui posant ma main sur l'épaule, comme à un ami. Comme je conseillais, j'encourageais, et même je faisais campagne, pour le Maire de mon Village, où pour mes amis dans les élections cantonnales ou régionnales.

Problèmes ? Y en a deux :
  • je suis de droite... Et malgré les plaisanteries de certains socialistes trés gauchos-gauchons, Fabius n'est pas un homme de droite. C'est un membre éminent du Parti Socialiste;
  • Si j'étais socialiste, je l'ai dit plusieurs fois ici, ma présence serait pour Strauss Kahn.
Alors pourquoi ais je cette... Sympathie (?) pour Laurent Fabius. Est ce parce que j'ai pour une de mes meilleures amies la fille d'un proche de Laurent ? Que je m'imagine un "lien" avec lui qui n'existe pas ? Je ne sais pas...

En fait, si, je pense imaginer. Je pense que Fabius, quand bien même je ne partage pas ses positions en ce moment ouvertement à gauche, est un des rares en ce moment à avoir vraiment les "épaules" pour être président de la République, dans la traditionne gaullienne ou mitterandienne de la fonction. Pourquoi ? Je ne sais pas... J'ai trouvé sa position référendaire courageuse et cohérente. Et je trouve que les attaques et le mépris dont il fait l'objet me rappelle Jacques Chirac à l'automne 1994'. Avec le succes qu'on connait...

Oui, peut être le mépris dont il fait l'objet (emission de Canal +, etc...) me le rend sympathique. Je ne sais pas... En tous cas, je préfère avoir ce type de fantomes dans mes nuits, que d'autres me sont plus douloureux et rendent mes réveils plus amers et pénibles.

jeudi 5 octobre 2006

Et de 300 !

Pas grand chose à dire en fait... Sinon marquer le coup, 300 messages de ma blanche et insgnifiante main, sur ce blog que je ne déteste pas. J'avais commencé ce blog en un jour de Novembre 2004. J'étais en Picardie lorsqu'il a démarré. Dans quel but ? Des raisons inavouables pour moi même, innaceptables même.

Mais depuis, j'ai parlé de ce qui me tenait à coeur. J'ai pu me suivre moi même, mon nombril, et mes états d'ames. Au boulot, ou ailleurs. J'ai parlé politique, modestement, mais sympathiquement. Référendum européen, Sarko-Ségo, Jospin... et puis ce que j'aime, ceux que j'aime. Ma vie à moi.

Je suis aussi égocentrique... Je voulais aussi que ce blog soit le moyen que certaines personnes me connaissent un peu mieux... Je voulais que ce blog soit un moyen pour parler aussi à des personnes (le pluriel est il nécessaire ?) qui ont fermé des portes. Ais je réussi ? Je pense que la réponse est négative. Est ce que 100 ou 200 messages de plus seront nécessaires, je sais pas...

Mais enfin, il me plait bien ce blog. Je vais continuer encore un peu... Pendant que je suis vivant, je vais pas m'arêtter, ça serait dommage...

mercredi 4 octobre 2006

Joyeux anniversaire, Chevalier du Dragon

Joyeux anniversaire aux talentueux chevalier du Dragon qui a, d'aprés le volume 13 de "SaintSeiya", 13 ans aujourd'hui :) Bon, ça va 20 ans qu'il a 13 ans le 4 Octobre, mais on peut toujours féter son anniversaire. En plus, cela me permet de poster un dessin de mon amie Pallas que j'adore. C'est gratuit, et ça me fait toujours plaisir.

Et comme on parle de Shiryu, une petite pensée pour quelqu'un que je ne connaissais pas... Mais c'est mon ami Arion, que je salue au passage, qui en parle sur son Burning Blood qui restera le meilleur site des Chevalier du Zodiaque). Cette année, Hirotaka Suzuoki est mort. Là, vous vous demandez "qui c'est ce Monsieur ?" (j'ai fait pareil). Et bien ce Monsieur est la voie originelle du chevalier Shiryu du Dragon... Ma muse préférée sera triste aussi car Kazuyuki Sogabe est aussi décédé depuis peu. C'est la voix de Saga, de tous les Sagas, même du frere à Saga (c'est Saga quoi).

Un post pour parler d'amis d'un monde que j'ai découvert au sortir de ma troisième année d'école d'ingénieur à Lyon, fin 99'. Le monde de SaintSeiya, le monde des fans des chevaliers du Zodiaque. Tellement de rencontres et de gens qui ne sont plus, pour moi, que des "simples fans". Ceux sont des amis, des gens qui me sont importants. Que j'aime. J'aime pas tant de monde que ça... Et je sais que parmis eux, quelques uns m'apprécient un peu (pas tous, à mon triste regret, mais quelques uns...)

Bon anniversaire mon petit Dragon aux cheveux soyeux.

mardi 3 octobre 2006

Au secours, tout va bien aujourd'hui...

Je me demande vraiment ce que je fous là... Je me le demande vraiment. J'ai une offre à rendre, des merdes à régler. Je tente tant bien que mal de faire mon boulot, mais je m'emmerde. Profondément. En plus, j'ai trés mal à la tête... Dehors, un coup il pleut averse. Maintenant, il fait soleil, presque chaud. Les flaques s'évaporent. Et moi de recevoir un mail sur ma messagerie professionnelle parce qu'une machine tombe en rade, et qu'il faut une intervention. Bien sur en claquant des doigts...

Lorsque j'avais quitté Marseille, j'avais un certains crédit. Ce dernier s'est totalement évaporé. Je me suis fait démettre de toutes mes grosses affaires. Et maintenant ? Je n'ai qu'une envie, c'est que ce putain de temps s'écoule plus vite. Que je reçoive cette proposition de contrat qui m'ouvrira grand la porte du départ. Allez voir ailleurs. Pourtant, j'ai peur... J'ai peur de donner ma démission. Mot attroce, presque grossier. J'ai peur... De toute ma vie, depuis que je me souvienne, je n'ai jamais quitté personne. Sentimentalement, je me suis toujours fait "licencier". Parfois remplacer par "meilleurs" ou plus malin que moi. Parfois pas, simplement remplacé par la quiétude de la solitude, apparement moins pesante qu'un Faucon qui vole moins bien. Là, pour la première fois, je vais devoir quitter quelque chose, et j'ai peur.

J'ai peur de quoi ? De voir en face de moi des gens déçus que je parte. "Non, ne pars pas, reste...", avec les larmes qui vont avec ? J'espérerais presque inconsciement... Mais je crois que j'ai plutot peur du "tu as raison de partir", avec le sous-entendu "la porte est là, pense à la fermer avant de partir car dehors il fait froid, et merci de ne pas nous le faire faire". J'ai peur d'avoir en face de moi des gens qui vont me rendre la fin de l'année encore moins supportable que ce que je peux le supporter en ce moment. J'ai peur de me faire, enfin, peut être des idées. Et peut être rien ne se passera. Rien, rien...

Non, j'en ai marre de ma situation. A part me lamenter, boire du café, prendre des efferalgans pour essayer de rendre ma migraine supportable, j'ai vraiment ce sentiment attroce de ne servir à rien... Rien. Et là, je fais quoi au lieu d'essayer de me battre, de rentrer dans la gueule à tous ces connards qui m'ont mis dans la situation d'échec dans laquelle je suis ? Je me lamente sur mon blog. Et je soupire... Combien de litres de dyoxide de carbonne ais je rejeté dans mon bureau aujourd'hui ? Beaucoup trop. Je pourrais aller me battre contre les médisances et les fausses idées me concernant, dans la tête de gens que j'aime. Mais je ne ferais rien. je me languis d'aller me coucher. La journée est longue.

Allez, je vais retourner dans mon tableau de chiffrage. J'ai un 6eme chiffre qui s'est rajouté dans la case "total". Ca fait beaucoup d'euros. Les actionnaires seront heureux. Et moi ? Je m'en fous. Le ciel est redevenu bleu alors qu'il y a une heure, Poséidon sanctionnait les habitants de la terre. Mais aujourd'hui, ni le Rhône, ni les mers, ne monteront. Par contre, en parlant d'eau, j'ai de la substance salée et humide qui a tendance à sortir de mes yeux. Pour rien en plus... Ouh là, vivement la fin de la journée...

dimanche 1 octobre 2006

Mon premier weekend d'Octobre

Accrochez vous au branche, c'est remarquable... (soupir)

  • Me suis fait pourrir par mes parents ;
  • J'ai bu du vin (vendredi soir, du Lirac de mon meilleur ami viticulteur) ;
  • J'ai regardé du foot à la télé ;
  • J'ai regardé Johnny à la télé ;
  • J'ai acheté le DVD Flashback de Johnny (on peut s'appeler par son prénom... hein) ;
  • J'ai bu du vin (samedi soir, du rosé) ;
  • J'ai mangé des pizzas (avec le vin, cf plus haut, et devant Johnny, cf encore plus haut) ;
  • J'ai lu du Nicolas Domenach (quelle plume, mais quelle plume !!!!) ;
  • J'ai acheté le Da Vinci Code en DVD collector (je le recevrai dans deux mois...) ;
  • Me suis fait installer de nouveaux rayonnages pour ma cave à vin et un lustre par mes parents (ça change) ;
  • J'ai bu du vin (ce soir) ;
  • J'ai courru.
Un beau weekend... Et demain je reprends le boulot... Il est où Sisyphe (ou Sysiphe, je sais pas et m'en fout) que je lui paie un coup à boire (on boira du vin).

samedi 30 septembre 2006

Etat d'ame d'Automne

Certains moments de la journée, je suis dans cet état de molle fatigue. Je n'ai envie de rien... Je viens d'essayer de dormir 5 minutes. Le téléphone sonne. Je me leve. Dehors il fait gris. Je sors quelques minutes jouer avec le chien du voisin. Et je rentre. je lis quelques pages du "Ca va mal finir" de Nicolas Domenach, et je me rallonge sur la canapé, avant de revenir sur le PC. Et je tourne, et je vire, et la pendule tourne. Tout à l'heure c'était le matin, dans quelques instants nous serons le soir. Une journée qui passe, une de plus.

Hier, encore une agression légère de la part de ma famille proche. Ca touche. Ca fait pas mal, car le Faucon s'est drolement endurçis en un an. Mais quand même. Les insultes par blogs interposés ou par mail de gens qu'on aime, les proches qui vous accusent de maux auxquels nous n'aurions jamais songé, une vie professionnelle pour l'instant faite de désillusions quotidiennes, tout ça touche au coeur. Ca fait mal au ventre. Ca fait mal. Mes plumes tombent les unes aprés les autres, mais je suis stupéfait (mode prétention fier de soi) de voir que j'en ai pas mal, de plumes.

Pourtant, aujourd'hui, je ne suis pas trés en forme. Winamp joue du violon, c'est beau comme ce temps gris. Mais voilà, une journée où je suis fatigué, où j'ai pas un moral d'enfer. J'aurais du descendre le Ventoux en vélo. Annulé pour cause de temps, et de forme aussi. Pourquoi faire ? rien, aujourd'hui je n'aurais rien fait.

C'est con, un blog... Parfois je joue l'analyste politique du café du commerce, à disserter sur des pseudos sous-entendus, à refaire l'élection. Alors que je ne suis qu'un sombre idiot. Aujourd'hui, j'écris ce qui me passe par la tête, ce qui passe par la tête d'un piaf qui se veut aigle. J'ai un mandat local qui ne m'apporte rien, et j'ai une envie d'être ce que je ne suis pas. Je suis un ingénieur, un cadre d'entreprise, en passe de changer de société. Là où j'irai, non, ce n'est pas un reve... Mon reve serait d'écrire, mon reve serait de me mettre en scene, autrement que derrière un écran d'ordinateur. J'aimerais que le Faucon puisse vraiment s'envoler. Mais tant de chose allourdissent mes ailes en ce moment, je ne décolle pas.

Je vais retourner me mettre devant la télé. Les matchs du weekend vont probablement commencer... Drole de weekend. Demain Octobre commence... Tiens, peut être est ce pour ça que mon moral est si bas... C'est bien de se trouver des explications zalacons.

jeudi 28 septembre 2006

Lionel n'ira pas

Fin de la séquence retour.

Comme tout le monde, comme tous les blogs que je fréquente, je ne peux m'empecher d'écrire sur Lionel Jospin. Ce matin, dans ma voiture, je savais qu'il serait l'inviter de JeanMichel Apathie. Et puis j'entends Christophe Hondelatte annoncer l'interview au moment où j'allume je mets le contact de ma Clio, lançant par la même une radio qui me disait "et voilà Jean Michel Apathie qui reçoit Lionel Jospin qui va s'expliquer sur sa décision...". Merde, il a pris sa décision, et je ne sais pas laquelle...

Je zappe pendant les pubs, et je crois comprendre, entre la revue de presse de Michel Grossiore sur Europe1, entre une phrase sybilline de JeanPierre Bourdin sur RMC, que Lionel n'ira pas. Ensuite, c'est de la politique, du Jospin.

Plusieurs choses m'ont frappé. Et au risque de paraitre méchant, j'avais l'impression d'entendre un double discours... Comme l'a dit mon copain Column sur son blog, son "la France est dans un sale état" résonnait comme un "démerdez vous, bande de crétins". Son "je n'ai pas pu rassembler" m'évoquait un "vous ne m'avez pas assez prié, vous ne me méritez pas". Et enfin, son "je continuerai à m'exprimer sur des sujets quand bon me semblera" voulait dire "je continuerai à vous emmerder, je serai le cauchemar de vos nuits, le censeur qui vous donnera les notes".

Pour qui je me prends ? pour Lionel Jospin, qui n'a jamais pu tirer la leçon du 21 Avril. Je suis pourtant un peu triste. Lionel Jospin me rappelle des choses plus personnelles. Une retrouvaille importante pour moi pendant une campagne référendaire. Un entre deux tours de 2002 où la France était choquée, et moi sur un nuage. De me sentir à vivre l'histoire. Mon histoire, et celle de France.

Lionel s'en va. Définitivement maintenant. Le cauchemar d'une redite Chirac Jospin en 2007 s'en va. La suite ? au prochain épisode. Le PS se déchire en ce moment ? Je ne m'inquiete pas pour eux. Les socialistes se déchirent, mais se retrouveront derrière le candidat investi, aprés l'avoir pour certains insulté.

Et à droite ? L'union, on ne connait pas. On l'imagine, on la rève, pour certains, on la théorise. Mais il y a autant de droite que de gauche. Toutes la droite est elle libérale ? atlantiste ? communautariste ? Non. Y a des idiots et des réveurs comme moi. Des gaullistes. Pensant que la droite peut être sociale. Que le travail et le mérite peut aussi profiter aux plus modestes. Que la nation est un écrin important et protecteur. Qu'il n'est pas choquant d'être fier de ses origines judéo - chrétiennes, de ses églises et de ses clochers. Que pour autant, chrétiens, juifs, ou musulmans, nous en sommes pas moins français. Que la nationalité veut dire quelque chose. Que la marseillaise est un beau chant.

Guy Birenbaum et Bertrand Delais, deux bloggeurs - chroniqueurs que je lis avec plaisir, pendant que Sarkozy - Royal ne sera peut être pas le France - Brésil annoncé. Je le souhaite. En tous cas, on va s'amuser à suivre ce "grand spectacle de la politique". Avec un acteur de moins. C'était un petit rôle...

mercredi 27 septembre 2006

Europe - Une plaisanterie maintenant

Ce petit lien m'a été envoyé par une copine du travail : Europe vs Italie. C'est en Flash, et j'adore ça. Je l'avais vu déjà alors que je travaillais dans mon super bureau Marseillais (soupir, c'était génial...).

C'est trés trés trés drole je trouve, à prendre au 27eme degré. Par contre, je me dis assez honteusement qu'on pourrait remplacer le drapeau italien par le notre. Sans problème. Sans problème... (soupir bis)

Europe : nouvel élargissement sans le peuple

Depuis hier, la Roumanie et la Bulgarie sont officiellement membres de l'Union Européenne. A partir du 1er Janvier 2007, nous serons 27. Des latins, comme nos camarades italiens et espagnols. Des nordiques suédois et finlandais, des anglosaxons et des germaniques. Des gens de l'est, des baltes, et maintenant des roumains et dus bulgares. C'est beau, on abolierait presque les frontières...


Sauf que ca ne me va pas du tout. Je ne suis rien. Un petit ingénieur gardois qui prétend prétentieusement parler de l'Europe. Mais quelle voix ais je ? Celle de voter, déjà l'an passé, un 29 Mai de lendemain de mariage. Pour ou contre un projet de constitution européenne.

Sur cet élargissement, je pense qu'une nouvelle fois, les peuples sont mis devant le fait accompli. Parmis les message que j'ai cru comprendre des nons français et hollandais, c'était "écoutez les peuples, n'élargissez pas sans d'abord construire quelque chose de solide dedans"... Plus crûment, on pouvait le traduire par "arettez de faire des conneries". Bien sur, le France et la Hollande, ce n'est pas l'Europe. Les peuples français et bataves ne représentent qu'eux. Pourtant, on pense que les anglais auraient voté non, et on pense que les allemands, si le référendum populaire leur était permis, n'auraient peut être pas eu le même vote positif que leur élite.

D'où cette simple question : ce que pense les peuples est il vraiment pris en compte par "en haut" ? Dieu écoute t'il ses fidèles ? depuis le 21 Avril 2002, y a t'il eu réellement une prise de conscience de ces appels au secours, de ces ras le bol populaires ? Le 29 Mai 2005 aura t'il servi à quelque chose pour l'Europe ?

Je me demande jusque où tout ça peut durer ? Ce qui est dommage, c'est que déjà, ces fossoyeurs continuent à mettre l'Europe dans l'impasse. C'est grave, mais comment peut on sanctionner cette faute professionnelle si même les votes sont sans effet ?