mercredi 24 janvier 2007

Rions au Quai d'Orsay

Quand Bouriquet se moque de l'intelligence d'un Shadok, cela prète à sourire... La dépèche où le sémillant ministre étrangers aux affaires Philippe Douste-Blazy taxe Ségolène Royal de "légèreté" ne mérite pas plus de trois lignes sur mon modeste blog.

Mais j'ai bien rigolé.

lundi 22 janvier 2007

J'ai envie de chouiner...

Ouais, j'ai envie de chouiner ce soir.

L'abbé Pierre est mort ? Ca m'a moins atteint que le déces de Philippe Noiret... Et je dirai que le bon Abbé, qui était tout de même un Grand Homme, sera mort le jour où l'hiver revient.
Et c'est le jour où les saisons redeviennent des saisons que Nicolas Hulot jette l'éponge. Son geste à la Delors fera de lui quelqu'un au dessus de cette mélée où Bové veut se jeter. Bien joué...

Non, ce soir j'ai envie de chougner. Blogger me fait des siennes, et j'ai envie de chouiner. J'ai pas envie de rire, non j'ai envie de chouiner... J'ai tout pour être heureux, tout... un avenir en or massif, brillant... Mais non. Ce soir j'ai envie de regarder Black Lagoon dans le lit, pas seul, et j'ai envie de chouiner.

J'aimerais simplement comprendre pourquoi, à 30 ans demain, avec le bonheur dans la main, avec tout qui est merveilleux pour moi, je suis si sensible quand un grain de sable vient dans ma putain de roue. Ouais, la philosophe a raison : peut être que j'assume pas... Peut être que je fais pour attirer je sais quoi, ce que je sais c'est que j'arrive à attirer des emmerdes même quand tout va bien : faut être con, ou alors je ne sais pas.

Enfin, je vais dormir cette nuit. Avec juste un gout amer dans ma bouche : je chouine, alors que je suis heureux à 99,5 %. M'emmerder pour une moitié de pourcent, qui ne vaut rien de plus que cette moitié de pourcent. Mais que je suis con...

Allez, bonne soirée à tous. On parlera de François Hollande demain.

dimanche 21 janvier 2007

Dimanche soir en Vaucluse

Je suis un pietre photographe, mais la vue de ce ciel rouge depuis mon bureau Vauclusien m'a plu... Un dimanche soir où le soleil se couche sur une semaine qui aura été pour moi important. Et qui ouvre une autre semaine qui ne sera pas non plus de tout repos.

Ce soir, pas trop envie de parler. J'ai découvert que l'on pouvait faire des blogs "privés", privés d'yeux que visiblement on ne veut pas voir j'entends. J'ai découvert aussi une ressemblance frappante entre Ségolène Royal et le doux Jacques Santini... L'article de notre ami Guy Birenbaum m'a fait sauter cette évidente aux yeux : elle me rappelait quelqu'un, depuis longtemps, mais qui ?

Et puis rien de plus. J'arrive pas à parler ce soir. Pas la forme, pas la pèche. Pourquoi ? Je sais pas... le coté con du Faucon, tout pour être heureux, mais des petites brulures qui lui chauffe un peu trop le coté gauche de la poitrine. Allez, j'ai une soupe de poisson et une bouteille de Rolle (cépage aussi provencal) du Garlaban au frais...

vendredi 19 janvier 2007

Etre un loup ?

J'ai retrouvé non pas sur "un vieux cahier bleu d'écolier" (ma chanson préférée), mais sur ma cléf USB, un texte que j'avais écrit en Avril 2005. J'étais un vendredi soir dans un tgv avignon Paris, pour rejoindre mon amie en vue d'un weekend en Capitale, ouverture pour moi de vacances de printemps. La veille, je redescendais, avec ce même train, de Dieppe (où j'avais été malade à cause d'huitres visiblement pas fraiches). Et mon état d'esprit n'était pas bon.

Je n'ai jamais mis ce texte sur mon blog. Sans le retoucher, je le mets aujourd'hui. Car je trouve qu'il évoque bien ce que j'ai pu ressentir, et ce qui est aujourd'hui encore ma position de cadre. Certes plus dans le secteur privé soumis à cette concurence et à cet argent qui rend les gens cons (je suis de droite, rappel), mais ma philosophie reste la même.


Je suis en vacance une semaine et demi. 10 jours loin du travail, avec néanmoins un PC portable et un GSM toujours à l'affut. Et moi, tel que je me connais, je répondrai, et tenterai d'aider avec la plus grande application la personne qui sera au bout du fil. Et quand je rentrerai dans 10 jours, comme à pratiquement chaque vacance, sans doute mes affaires auront été plombées de multiples petites emmerdes, dans lesquelles bien sur personne ne sera responsable... Et tout mon bénéfice de quelques jours de repos partira en fumée. Cela s'est passé comme ça il y a un an, deux ans... Et ca continuera sans nuls doutes.

C'est donc ça la vie professionnelle apparement. Une vie où finalement le but est d'abord de se protéger, d'ouvrir des parapluies. Mettre toutes les fautes dans le camps de l'adversaire, aprés bien sur lui avoir pris sa couverture et ses mérites. Si en plus on peut le planter, faisons le. C'est un monde assez brutal, assez animal, où les amis n'existent pas. Et où le terme "relations humaines" ne serait donc qu'un reflet plutot bonimenteur d'un simple combat de catch où tout se joue dessous les tables, dans le dos.

Pourtant, malgré tout ça, on rencontre parfois des gens supers. Des gens qui ont été élevés, comme moi, dans la philosophie du "gagnant - gagnant". Un échange n'est bon que quand les deux parties sont gagnantes. Si une écrase l'autre, il y a aura tôt ou tard le retour de baton, violent, qui va bien. Des gens élevés dans le respect des autres. Ecouter et comprendre avant d'abaisser et agresser. Et essayer de régler ensemble les problèmes plutot que de s'ouvrir son parapluie en éclaboussant le voisin.

Je fais sourire des gens quand j'essais d'appliquer cette philosophie. On me rit au nez, on m'explique que c'est angélique, que c'est idiot. Que le monde n'est pas comme ça. Que la personne à qui tu vas tendre la main, lorsqu'elle le pourra, te flinguera. Car une seule chose compte. Sa carrière.

Pourtant, j'ai, à mon "actif", des promotions de gens qui l'ont mérité. Ils m'en sont reconnaissants, car la gratitude fait encore partie de ce monde. J'ai peut être deux, trois, voire un peu plus, personnes qui seront là si un jour j'ai besoin d'aide professionnellement. Car j'ai été modestement présent à ces moments là, et car ceux sont des hommes qui n'ont pas besoin de grands contrats rédigés par avocats pour traiter. Une parole est une parole.

Aujourd'hui, je pars en vacance alors qu'un compagnon de la vieille école, celle des presques cinquantenaires qui ont commencé ouvriers de base avant de finir responsable de secteurs, va partir. Il quitte ma société en claquant la porte. Il était responsable du secteur géagraphique imposant de l'Est. Il m'a appelé en fin de semaine, sur mon téléphone portable, pour me le dire personnellement.
Il n'a pas appelé grand monde, pourtant le Groupe est grand. Il m'a expliqué qu'il était fatigué de faire le "sale boulot" de virer des gens. Virer des petits pour protéger des gros. Qu'il était fatigué de travailler avec des "petits cons arrogants", aux dents longues et sans grandes morales. Si il m'a appelé, c'est que je ne suis peut être pas "que" comme ça.

Enfin, ce soir je suis un peu désabusé en prenant ce train pour monter à Paris. J'ai conscience en mon potentiel et en mes qualités. Humaines et profesionnelles aussi, car mon travail ne peut être remis en cause. J'ai aussi conscience de mes défauts. Ceux peut être, d'abord et avant, de ne pas être le "tueur" que je pensais être capable d'être. Pour faire de la politique, il le faut pourtant. Mais est ce que l'ambition démesurée peut aller de pair avec les principes de fidélité et de reconnaissance que j'ai toujours mis au dessus de tout ? Sans doute pas.

Dans tout, même dans le libéralisme (je reste un libéral républicain), la part de l'humain est primordiale. L'homme est certes un loup pour l'homme, mais même les loups se respectent et s'entraident. L'esprit de meute est quelque chose de réel.

Je ne serai sans doute jamais un grand dirigeant d'entreprise. Jamais un grand responsable de la société dans laquelle je travaille en ce moment (pour encore combien de temps ?). Par contre, je me sens assez droit. Quand je me regarde dans une glace, je n'ai pas trop honte. Je suis triste et amer, j'ai une boule dans la gorge car je pense vraiment ne pas être fait pour ce monde là, mais j'avance. Je progresse. Et j'essaierai de rester celui que je suis.


Drole de relire ça alors que je suis encore au bureau, Mont Ventoux (encore lui) derrière moi. 18 mois aprés je quittais cette société. Je quittais des collègues que j'aime sincérement. Mais une ambiance et une philosophie avec lesquelle je n'étais plus en compatibilité. Erreur système. Non, je ne regrette rien.

jeudi 18 janvier 2007

Un ange passe au PS

* Arnaud Montebourg, porte parole de Royal, fait une blague (nulle) sur Hollande
---> exclusion du staff de campagne de Royal pendant un mois (on va rire fin Février pour son retour, une fête peut être...)

* Georges Freche, baron PS du Languedoc Roussillon, injurie les harkis, les noirs, et tout le Languedoc Roussillon par son attitude bestilament détestable :
---> se mettant en disposition du PS (mais pas de ses mandats), Royal pense "qu'on peut en rester là".

A part ça, tout va bien. Et les anges continuent de voler Rue Solférino... (elle me gonfle déjà la campagne...)

Les Musclés en campagne

Fauconneries que je dois à mon ami Sharnalk, et à JeanMarc Morrandini. Ici, un tube de l'été.


En plus, c'est trés Languedocien et gardois comme chanson. Ca ressemble à Ricoune et les Counass, que mon ami abhorre, mais qui m'évoque à moi le pastis de l'été dans les Arènes de Roquemaure, pendant un repas du Club Taurin.

Bravo les Musclés. Chapeau bas ^___^

Mes animés 2006 (5)

J'ai repris le boulot, et 2006 coté animé n'est pas encore terminé... J'aimerais qu'il le soit quand même, car ce bilan me tient à coeur. Un bilan où je mets en parallèle ma vie et les animés vus au moment, c'est sympa. Remettons nous dans le bain de cette fin d'été 2006 qui a été pour moi le vrai début de ces changements que je vis en ce moment

Tokko (Septembre 2006, 12 épisodes)

GTO est peut être connu de quelqu'uns d'entre vous, cette série déjanté où un prof voyou arrive à être le "Great Teacher" que tout les étudiants réveraient d'avoir. Là, c'est le même auteur, mais le style est totalement différent. TOKKO, c'est le nom d'une unité spéciale de la police de Tokkyo dont le rôle est tout simplement d'éradiquer la menace des démons qui envahissent la ville.

Le héros a connu en drame, toute sa famille terrassé par il ne savait quoi. De tout le lotissement, il ne reste que quelques survivants, dont lui et sa soeur. Ce lotissement de ruine est gardé secretement par des gardes assermentés, et pour cause : il accueille le 'trou' qui lie le monde humain à celui des ténèbres.

C'est noir et sanglant. Ca se regarde. Animéland avait fait une critique désastreuse de cet animé, mais bon... Allez, c'est pas le meilleurs, mais il se voit. Mais non, c'est pas le meilleurs.

Les 12 Royaumes (Octobre 2006, 45 épisodes)

On quitte le médiocre pour l'excellence : cet animé est une merveille. Une lycéenne classique, cucu, première de la classe, et franchement moche, attéri dans un monde différent et parrallèle. Accompagnée de deux compagnons de lycées entrainés aussi dans ce transfert. Jusque là, rien d'original...

Sauf que cet animé excelle par son réalisme. Ce monde parrallèle a son propre langage et sa propre langue : les amis de la filles ne le comprennent pas, ils se sentent donc vraiment étranger et on souffre (c'est le mot) avec eux. Ce monde est politiquemen ordonné : 12 Royaumes (tient), réparties en 4 iles (à chaque coin de la carte) et 8 royaumes sur le continent central. Au milieu de ce continent, une montagne où habitent les "Dieux".

Chaque royaume possède un roi, désigné par son "animal sacré", une sorte de premier ministre qui né dans un endroit particulier, et est élevé dans ce même endroit. Et chaque royaume possede ses provinces, sa politique, sa manière d'être. Et on vit avec eux, avec ces royaumes, parfois tyranniques, parfois où il fait bon vivre.

En plus, l'animé est beau. Belles musiques, images supers, scénario qui fait qu'on veut voir la suite. Et personnage adorable. Mon préféré : Rakushun, que j'ai pris comme avatar. Une souris à taille humaine que j'adorerai serrer dans mes bras tellement elle a l'air mimi.

RIen à dire de plus : j'ai pas aimé mais j'ai adoré. Je ne suis cependant pas fan comme je l'ai été de Gundam ou Mai Hime, dans le sens où je n'ai pas de musiques et de scenes cultes qui me font frémis quand j'y repense. Mais dans l'ensemble, j'ai passé un super moment. Je l'oublierai sans doute vite, mais quand même il mérite d'être cité

Speed Grapher (Octobre 2006, 24 épisodes)

J'ai parlé de Basilisk et de Trinity Blood dans mes premiers bilans. Le studio Gonzo avait fait en fin 2005 trois animés, voilà le troisieme. Le plus adulte, mais tout aussi beau. Aprés un générique signé Duran Duran,nous arrivons dans un Tokyo post moderne, mais apparement méchament corrompu.

Le héros de l'histoire est un photographe. Photographe de guerre, reporter, c'est un obsédé de la photo. Il est sur un grop coup : une secte pseudo franc maçonne, secrete, où se retrouvent tous les notables de Tokyo, jusqu'aux hauts dirigeants. Aprés prises d'information, prise du masque trés 'eyes wide shut' qui va bien, on arrive dans un lieu où ça partouze gaiement, entre gens de bonnes familles. Jusqu'à la cérémonie de la déesse : une jeune enfant descend du ciel, apparement envoutée, roule une galoche à un gros porc torse nu. Et là deux choses : soit le gars en question possede une gene spéciale, et son désir ou son fantasme le plus fort se révele devenir un super pouvoir. Soit il meurt en explosant.

L'histoire commence quand, poussé par sa pulsion, le photographe prend en photo la déesse : grosse erreur. Il s'en finit qu'il se retrouve, une gamelle plus tard, avec un pouvoir terrifiant : celui de faire d'un appareil photo une arme terrifiante... Aprés nous verrons un dentiste fou qui possède des fraises de partout, un homme araignée, un danseur élastique caoutchouc, une femme diamant, et un gros mangeur... Et surtout une histoire d'amitiéamour entre ce vieux reporter de guerre et cette petite fille, seuls contre une grosse machine.

J'ai aimé cet animé. Moments pas simples pour moi à l'époque, mais l'animé, noir et bien automnal, m'a plu. Bravo Gonzo.

Fate Stay Night (Octobre 2006, 24 épisodes)

Chef d'oeuvre qui me marquera longtemps. Générique envoutant, personnages magnifiques, scénario supers, musiques comme je les aime. L'histoire : un tournoi est mis en place, un tournoi de magicien. Chacun tire 'une carte', pour avoir un "gardien" avec lui. Le Berseker, l'Archer, le Cavalier, le Samurai, le Nécromancien, le Lancier, et le Chevalier. 7 personnages, plus 7 autres : les magiciens. Parmis eux un couillon de la lune, qui possede le seul pouvoir de savoir analyser les objets, et ensuite les réparer. Fils d'un des magiciens ayant participé au dernier tournoi.

Le combat se fait entre tous les magiciens, et le but est simple : on tue les autres. Et seul le dernier est le vainqueur. Et le gagnant remporte quoi : le Graal bien sur...

Les personnages sont inspirés de héros ancien. Pégase, Hercules, Arthur. Mais c'est beau, mais c'est chouette. C'est parfois un peu fan service (tiré apparement d'un jeu vidéo trés hentai sur les bords...), mais j'adore.

Rien de plus à dire là non plus dessus : c'est vraiment un animé qu'on a dévoré. Une semaine, les 24 épisodes étaient avalés. J'ai vraiment aimé, et c'est super de tomber sur de pareils animés...

Kurau Memory Phantom (Novembre 2006, 24 épisodes)

Les fêtes de la TOussaint nous ont permis d'attaquer un autre trés bon dessin animé, que je classerai parmis mes trés bons de l'année. Scénario béton, perso agréable. Il me marquera pas longtemps, mais c'était agréable que cette période de changement pour moi se fasse devant des séries comme ça.

Résumé rapide : futur lointain, la fille (Kurau) d'un grand scientifique se retrouve frappée par une source d'énergie en vogue à l'époque appelé Rinax. Elle se désintègre et revient quelques intants aaprés, mais plus la même personnalité. Par contre, elle arrive avec des pouvoirs pas mal du tout.

Quelques années plus tard on la retrouve. Elle ne voit plus son pere qui est resté sur la lune et ne veut pas la contacter pour la protéger (de quoi ?). Et elle même met au monde (sans relations intimes...) son double : une petite Kurau de 10 ans de moins qu'elle... Même pouvoir, même tête. Et relation grande soeur - petite soeur trés forte. Qui devra l'être, puisque une police gouvernemantale a des idées derrière la tête.

Les personnages sont sympas. L'ambiance est sympa. Le dessin animé est sympa. Un animé comme je les apprécie, vraiment. Aprés, y a pas de grands moments épiques, mais tant pis, on reste quand même heureux à la fin des épisodes. C'est une belle série. J'ai aimé.

La fin de l'année verra la vision de trés bons (Noein), d'excellents (Blood +), et de que j'ai pas pu finir tellement c'était emmerdant. Le dernier post de bilan. Aprés, des bilans, on en fera d'autres quand même... :)

mardi 16 janvier 2007

Deuxieme jour de travail

Deuxieme jour de travail dans ma nouvelle unité, ma nouvelle entreprise, mes nouvelles fonctions. Et un premier constat terrifiant, et excitant. Je fais partie d'un ensemble immense. Je viens de quitter un grand groupe française, dont le siege est à Marseille. Je rentre dans un truc encore plus immense... Dont les dirigeants les plus importants sont au plus haut sommet de l'état.

La taille aussi... L'agence de Pierrelatte de la société dans laquelle j'étais comportait deux sociétés : la mienne et une "cousine" de ce fameux grand groupe. Les choes étaient dures pour moi sur la fin, mais je connaissais les quelques 100 personnes qui évoluaient dans ces couloirs. Mieux, j'y avais des amis. Mais dans l'ensemble, j'y étais à ma place, une place que je supportais professionnellement mal, mais humainement j'avais mes repères, les bisous aux bonnes personnes.

Là, j'arrive sur un site de prés de 2000 personnes. 1300 sont de la société dans laquelle je suis. C'est... C'est immense. Bien sur, il y a ici le beau-frere de mon proche ami de Roquemaure (et tonton de sa fille aux USA qui me manque un peu), et il y a la mère de ma meilleure amie d'enfance. Mais aprés ? That's all...

C'est dur. Ce matin, nous avons eu droit aux voeux, dans la salle des fêtes d'un village de mon canton, de la direction. Dans cette gargantuesque salle de fêtes se trouvaient environ 1300 têtes... Plus que mon village. Et les voeux étaient pharaoniques. Trois écrans géants derrière la scène, où parlaient de directeur de site, et quelques uns de ces adjoints. Le buffet se préparait pendant que les orateurs discouraient.

Je pensais à ceux que pouvaient être les voeux de personnalités comme Jacques Chirac, souvent cité dans les discours. Je me suis souvenu des images télés et ait vu une différence notable : dans la salle nous étions tous confortablement assis...

En tous cas, le buffet post discours était un peu l'image de mes débuts de fonction, dans cette société où je révais d'aller jeune étudiant. Je me sentais perdu. Avec un verre de blanc à la main (je le prefere au Champagne), j'étais un peu seul. Mon chef me faisait serrer "les mains qu'il faut". Je cherchais des yeux le tonton du 3eme paragraphe. J'ai trouvé la maman de ma meilleure amie d'enfance. Mais surtout, je ressentais ce que devait être l'humilité en face de cette masse humaine dans laquelle, finalement, nous ne sommes qu'un numéro de plus.

Dans les différences avec mon ancienne fonction, il y a celle là. De la société où j'étais, j'étais en gros le n-2. Dessus mon chef, chef de Pôle. Et au dessus le Directeur Général, avec son équipe. Aprés oui, il y a la Directrice au niveau du Groupe de la Branche, et puis le Président Directeur Général du Groupe, qui lui même doit rendre des comptes à ces fameux actionnaires. Pourtant, on peut 'toucher' la direction. Là, cela semble difficile. Mon classement dans les hiérarchie est pas mauvais. Et pourtant, même s'il y a plus de personnes derrière que devant moi, je me dis que les places de League des Champions sont difficilement atteignable pour moi.

Il n'empeche deux choses. Je garde en souvenir mon premier jour dans mon ancien boulot à Marseille. Il pleuvait, j'avais à midi manger des pates au Pistou. Et le soir mon amie des Bons Enfants me reccueillait. J'étais épuisé. Hier, la matinée était bizarre, et je roulais avec "Mezame" de Yuki Kajiura à fond dans ma voiture, longeant le Rhone, sous la bienveillance du Ventoux. Le soir, et une signature de compromis plus tard, j'étais dans le même état que 5 ans et trois mois auparavant : épuisé. Pourtant, je me souhaite le même bonheur que j'ai eu à Marseille, même si la suite fut plus difficile.

Voilà un nouveau chapitre de la vie d'un ingénieur. J'ai souvent écrit ici, sur mon blog, sur cette vie. Quelque part, je me dis qu'il faudrait que je crée un nouveau libellé. Mais aprés tout, ce n'est qu'un soupir de plus. Avant d'autres.

PS : j'aurais bien mis "Mezame" en musique, pour que ceux qui ne connaissent pas... Mais je suis trop crevé... Douche et dodo
PSbis : troisieme changement : je vais aussi sans doute changer de banque... Bouh ^__^

Refaire partir la machine

Hier était une dure journée. Reprise du travail, longue, trés longue. Nombreux formulaires à remplir, des mains à serrer, des gens à connaitre que je ne reconnaitrai pas tout à l'heure. En plus il fait froid et gris. Et l'attente d'avoir un systeme informatique qui marche, et d'être vraiment integré.

Aussi prendre le pouls de tous ces changements dans la vie, et dans ma vie. Pleins de reférences à refaire. Voir les avantages de mon ancien travail par rapport à celui là, et voir en face une nouvelle fois ce que j'ai du supporter.

Enfin, signature du compromis d'achat de la maison. Un cheque d'accompte qui fait mal dans les mains. Deux heures dans la salle d'un notaire, salle froide et grande, d'un style ancien vieux moderne. Et le soir, une lasagne et une soupe de poisson avantle lit à 21 h 30.

Un dernier truc quand même. Merci aux quelques (pas beaucoup pas m'en fout) ami(e)s qui sont là. Je pense à vous.

Allez, je vais au boulot, crevé mais bon, ça vaut le coup.

dimanche 14 janvier 2007

Demain, début d'un nouveau truc

Rien à rajouter.

A part une photo, prise de trés loin (Colline de SaintMaur) du site nucléaire de Marcoule (Gard), vu depuis mon village. Montfaucon, pour expliquer mon pseudo. Là où je suis né, je suis élu... Et là où, si Dieu me rappelle un peu trop vite, j'ai une place au chaud.

Demain, une autre vie professionnelle commence. Une autre vie tout court. Allez, fonce Faucon. Fonce...

Promenade à Cairanne aussi...

Hier j'étais à Cairanne aussi... De retour de Rasteau, comme une ballade initiatique. Dans les vignobles vauclusien que je préfère. Si le Rasteau est doux et terreux, le Cairanne est puissant et grand. Pour moi, c'est un petit Chateauneuf du Pape le Cairanne, un petit Gigondas. Mais j'adore... J'aime ces vins simples, mais qui évoquent tant de tradition et de beaux paysages.

Mais non, pas plus qu'à Rasteau nous ne nous sommes arettés dans un caveau. Non, nous avons préféré profiter du soleil et de la douceur qui évoque Mai venant. A Cairanne, nous avons pris la direction de Tulette, et nous avons découvert, sur les hauteurs, ce petit coin de paradis. Le "vieux Cairanne". Il domine cette plaine où, au loin, je pouvais voir les cheminées du Tricastin me dire au revoir... Cette fumée que je voyais tous les jours en allant à mon travail. Là, c'est fini, c'est bien fini. Elles semblaient me saluer. Et moi de les regarder de haut, avec un peu plus au sud le soleil qui se couchait et qui souriait de voir cette image...


Le "Vieux Cairanne". Ecrit différement, mais avec la même intonation, la même prononciation, cela me fait sourire. C'est le nom de famille de mon grandpère. C'est le nom de famille du premier adjoint de la Mairie de Roquemaure, un ami à nous. RPR et non socialiste comme le président de la région Rhones Alpes, le Maire de Bron, qui n'a pas grand chose de provencal (malgré que ce soit un homme estimable). "Cairanne", ce nom sonne vraiment la Provence. Et quand je vois ceux que je connais de "Cairanne" écris différement, leurs rides et leurs sourires sont provencaux. Leur phrasé est provencal. Provencal du Gard, c'est Provencal aussi. Mais pas pareil, le Rhône est là. Gard, Vaucluse... Peut être est une raison pour laquelle "Cairanne" ne s'écrit pas pareil d'une rive à l'autre du Rhône.

Je vais donc traverser à nouveau le Rhône. Demain matin je serais salarié dans le Gard. Je quitte la Drome qui m'a permis ce "rapprochement familial" tant souhaité. Je retourne dans le Gard pour, demain, travailler. J'aurais un status de fonctionnaire : rien que d'y penser ça me fait sourire, "Ministere de la recherche" est marqué sur mon contrat de travail. Ce soir mon meilleur ami, un prof enfant de communiste, vient prendre comme tous les dimanches, l'apéritif. Je me moque, en souriant, et ce soir il fera de même.

Avant aussi de traverser le Rhône pour y habiter. Revenir chez moi, dans mon canton, mais ça j'en ai déjà parler, et j'en reparlerai d'ici là...


Voilà, j'ai pas plus à dire... J'aurais pu parler de ce congré UMP que j'ai un peu suivi à la télé, mais voilà, j'ai préféré aller marcher dans Sérignan du Comtat aujourd'hui. Au bord de l'Aygues toute sèche. Aujourd'hui il y a du vent, ça soufflait. Cette dernière photo est une photo d'aujourd'hui. Comme ça faisait longtemps et que j'aurais été triste de ne pas le mettre ici, une photo du Mont Ventoux.

Demain, depuis Marcoule où je vais, je le verrai le Ventoux, trés bien en plus. Mais... Mais ca sera une autre histoire. Je vais finir la mienne ce soir par un apéritif devant StEtienne Monaco, par un bain chaud, et par un Rennes Marseille en pyjama. Y avait des évènements politiques ce weekend... ? Si seulement vous saviez combien je m'en moque...

PS politique quand même : Bonne chance Nicolas... Pas le petit Ministre là, non, l'autre avec les lunettes là bas au fond. Bonne chance à toi (compagnon).

samedi 13 janvier 2007

Promenade à Rasteau

13 Janvier. Et on se croirait en Mai. Ils en parlent même dans "On refait le Monde", le soir sur RTL. Et Guy Birenbaum et Philippe Val de parler de ce temps complétement idiot. Lorsque le thermomètre de terrasse affiche 17°C aprés le déjeuner, c'est... Incroyable.

Nous sommes allés marcher à Rasteau. Se rapprochant toujours du Ventoux. Rasteau... Doux nom de village qui évoque le chocolat chaud qui se mange avec le vin doux naturel... Doux nom qui s'exhibe sur une bouteille de blanc doucement pétillant sur la langue, ou sur une bouteille de rouge de caractère. Et le village en lui même est un conte de fée. Des petites ruelles de pierre qui montent dans la colline, pour ensuite s'ouvrir vers des chemins de collines entre les vignes. Et pour mettre devant mes petits yeux un peu fatigués ces montagnes divines. Le début des Alpes. Les dentelles de Montmirail qui protègent le Mont Ventoux, derrière elles. Premier rideau avant d'atteindre le Géant de Provence.


Je vais partir de ce coin. Pas trés loin : Roquemaure n'est qu'à une dizaine de kilomètre plus à l'ouest à vol d'oiseau. Le Rhône à traverser pour revenir chez moi. Mais je vais m'éloigner de ce Mont Ventoux que j'adore. Normalement, une fois la haie de cyprées un peu élaguée, je devrais l'avoir, depuis ma terrasse de petit déjeuner d'été, dans mon champ de vision. J'aime vraiment le Mont Ventoux. Et j'ai aimé ce Vaucluse des Papes et des Vignes. J'ai vraiment aimé ce coin.


Rasteau et ses petites collines. Un coin divin pour faire du vélo. Mais voilà, pendant ce mois de congés chomés, j'aurais courru. Presque 1 heure (un peu moins) par jours. Quand je ne courrais pas, je faisais du vélo d'appartement, en regardant Urgences à la télé. Ca fait con ? Ouais mais ca va bien pour ce que j'ai. Mais ce coin, là bas, entre Rasteau, Cairanne, Roaix, et partant vers Vaison la Romaine, c'est un paradis pour faire du vélo... Parmis mes regrets ? Ne pas avoir roulé, alors que le temps printanier s'y prétait...

Je commence dans 38 heures mon nouveau travail... Comme le collégien qui va découvrir à la sortie de l'été la 6eme, je commence à stresser un peu... Je vais boire du Cairanne blanc ce soir, à l'apéritif, devant le derby du Nord en foot. Non, je ne regarderai pas ce qui se passe à Paris Porte de Versaille. Rien à foutre...

Je préfèrais décidément, aujourd'hui, la quiétude d'une provence du Ventoux, tranquillement surprise de ce soleil d'Avril. J'aime ma région. Et j'aime marcher comme ça, tranquillement, sereinement... Je ne suis décidément pas fait, ou plus fait, pour ces grandes fetes politiques. Je le laisse aux autres, ils y sont meilleurs que moi.

Dernière photo pour finir ce petit soupir du Faucon : au hasard le Mont Ventoux. Mais il est si beau.

PS : j'ai reçu tout à l'heure mon "solde de tout compte", de ma dernière société. Je ne savais pas que je recevrai un joli cheque sur les vacances 2006-2007... Belle surprise : ça ira dans mon apport perso pour la maison, et ça me paiera ma semaine de chomage non payé... Merci On... Heu mon ex entreprise...

Géné par ce sacre...

Je ne sais pas qui sera mon candidat de premier tour. Bayrou ? DupontAignan ? Je n'ai encore jamais pu me résoudre à voter UMP depuis que cette machine stalinienne existe. A la gloire de Chirac, maintenant à la gloire de Nicolas Sarkozy. Peut être je me résoudrai à voter Sarkozy comme au premier tour de 2002 j'ai voté Chirac, à quinze minutes de la fermeture de mon bureau de vote. Peut être. Mais c'est pas évident.

Je vais pas en faire des tonnes. Ce weekend, c'est fête Porte de Versailles. Y aura toujours les adversaires politiques pour aller chercher la petite bête. "Oh, ils en ont eu moins que 100000 c'est un échec hi hi hi", ou des bétises comme ça. C'est anecdotique.

Ce qui l'est moins, c'est cette ambiance assez bizarre autour de ce sacre royal (sans jeu de mot). Je suis géné. Les opposants à ce système UMP sont éjectés du système. Union de façade, malgré des chiraquiens qui ne résolvent pas à baisser le pavillon. D'aprés les dires, cela doit être "Star Académique", avec escalier sur scène, jeux de lumieres, des ascenseurs... Un grand show, mélange de Drucker et d'Halliday. Quel but ? Quel interet ?

Cela me rappelle le triste France Belgique d'avant la coupe du Monde 2002. Le départ des champions du monde vers le soleil levant... C'était Lénifiant comme cérémonie. On a vu le résultat : nous n'avions pas passé le premier tour...

Je veux pas jouer l'oiseau de mauvaise augure. Je pense Sarkozy trop intelligent pour se laisser griser. Mais... Mais l'union à droite est de façade. Combien d'électeurs comme moi qui ne se sentent pas dans cette machine UMP ? Sentir dans tous les sens du terme... Lorsque on voit des fonctionnements et des méthodes 'locales', on ne peut pas s'y sentir bien et sentir des bonnes odeurs. Combien de personnalités aussi pour savonner la planche à Sarkozy ? Villepin a déjà ruiné la droite en 97', un Titanic supplémentaire n'est rien pour Néron.

Quand je vois ce spectacle qui se prépare, je me demande si les 21 Avril 2002 et les 29 Mai 2005 ont vraiment eu lieu. Humilité, honnêteté, responsabilité... Bah, je dois être un idiot. Mais je suis pas à l'aise...

vendredi 12 janvier 2007

Urgences : vivement la saison 13 !

J'aurais terminé mon chomage d'une semaine par le dernier épisode de la saison 12 d'Urgences. Comme toutes les fins de saison, on quitte le fauteuil bizarre. Sur cet épisode : une fusillade, trois personnages charismatiques dans une sale, trés sale, situation (un futur papa ligoté, intubé et caché, devant ses yeux la future maman qui s'évanouit dans une flaque de sang, et un troisieme fusillé qui pisse le sang). Sans compter un mort en Irak, une femme effondrée. Et une infirmière kidnappé par son ancien mari qui vient de s'évader de prison suite à une chouette fusillade.

Et on est comme des cons à attendre Septembre. A cette époque là, j'habiterai à Roquemaure et Chirac ne sera plus président...

J'aime Urgences. Pourquoi ? Je sais pas. Une habitude. Comme la Star Académy, la fin de l'année civile est au rythme d'Urgences. J'aimais aussi XFiles. Souvenir de fin d'ECAM ? Peut être... Peut être...

Dernier jour

Dernier jour de "chomage non payé". La photo de Vanille profitant du soleil au bord de la mare est un peu excessive, car je n'aurais pas tant bullé que ça. Du sport tous les jours (je reviens de courrir une heure, agréable de courrir à la fraiche... on se croirait en Mai), l'achat d'une maison... Et finalement le sentiment qu'un mois vient de se terminer, et que, avec les fêtes au milieu, je n'ai rien fait.

Je me sens bizarre. Je suis épuisé le soir, et j'ai du mal à me lever tot le matin. Ce matin, c'est le téléphone (mettre Mezame de MaiHime en sonnerie, ça réveille !) qui m'a tiré du lit. Elkabach avait terminé son interview sur Europe, et 8h30 était dépassé depuis un moment... Et là, je suis las. Courrir en écoutant le podcast "d'On Refait le Monde", c'est bien, mais... Mais bof.

Je vais rien faire cette aprésmidi. Peut être regarder "Chirac, le jeune loup"... Le dernier épisode de la saison 12 d'Urgences (ce matin, l'avant dernier était terrifiant...) sinon. Lire un roman que j'ai attaqué mais dans lequel j'ai du mal à rentrer (Labyrinthe...). Sieste ? Ménage ? Internet comme ça ?
J'ai peur de lundi en fait... Premier jour de travail dans un endroit où je voulais rentrer... Mais la comparaison avec mon ancien travail... ? Jour de signature du compromis. Mais et aprés ?

Ca faisait longtemps que je n'étais pas anxieux, je suis un idiot. Enfin, ce soir je reçois des amis. Et ça sera bien : le roti farçi de beaupapa est bon. Par contre j'ouvre quel vin... ?