mardi 28 août 2007
Football - Tous les délits n'ont pas le même poids
La première fois j'avais parlé de Dupont Aignan et de Kouchner (Bockel plus tard)... Sanctionnés tous deux, pendant que Freche est toujours leader des socialistes de l'Hérault, pendant que Monthron et Vanneste sont toujours soutenus par le parti majoritaire. Tout va bien.
En football, certaines sanctions sont surprenantes aussi. Même si l'UEFA est dirigé par Michel Platini (je m'incline devant toi oh Roi).
Raymond Domenech est quelqu'un de spécial. Je n'aime pas ses choix et sa manière de voir le football et son rôle de sélectionneur. Il est sans doute arrivé en finale, mais je crois que sélectionner un Piquionne une semaine aprés qu'il se soit tiré comme un voleur de Stetienne, ou un Diaby fuyant à Arsenal avant la fin de sa formation. Un joli signal adressé à tous les mercenaires en puissance : fuyez à l'étranger dés 17 ans ou moquez vous de votre club, vous serez sélectionnés en Equipe de France.
Raymond Domenech s'est illustré en accordant une divine interview au Parisien en début de mois. Dans cette dernière, il tacle Zidane en affirmant qu'il aurait pu être Matterazzi (ne provoque t'il pas tous les amoureux de football et de l'équipe de France ?), et en déclarant que le sinistre France Italie en espoir qu'il a joué en 1999' a été arbitré par un arbitre corrompu et acheté. Diantre, cataclysme, tempete nébulaire sur le monde du football !
Résultat : un match de suspension pour Domenech (contre l'Italie à San Siro tiens, le hasard...), plus 6000 euros d'amende. Soit, discréditer le football ne se fait pas quand on fait partie de la grande famille du football, puni, c'est normal.
Sauf que, à coté de ça, nous avons un autre triste sire, un M. Vanneste du football, le délicieux Otto Baric, sélectionneur de l'Albanie.
La justice est rapide est expéditive, on l'a vu avec Domenech, condamné moins d'un mois aprés ses déclarations. Là, M. Baric est sanctionné de 1 825 euros d'amende pour avoir tenu des propos racistes... en 2004, alors qu'il était sélectionneur croate.
Rien à rajouter. Discréditer le football, c'est sous quinze jours 6 000 euros plus un match ferme. Tenir des propos racistes, c'est bon, on va pas se presser, et 1 825 euros d'amende, 4 ans plus tard. Les délits n'ont pas le même poids, c'est évident. Pas plus à rajouter.
PS : j'aurais pu aussi parler de Fabien Barthez et Kim Kallstrom. Le premier, gardien marseillais, crache en direction d'un arbitre au Maroc pendant un match amical en 2005. Deux mois et une intervention ministérielle plus tard, il se retrouve suspendu 6 mois. Le deuxieme, milieu lyonnais, crache au pied d'un arbitre y a deux semaines. Il se retrouve avec un match de suspension... Bachelot n'est pas intervenue cette fois, sans doute pour ça...
PS Bis : une excellente nouvelle quand même. Cedric Carrasso, l'excellent mais malheureux gardien marseillais, s'est fait opéré. L'opération est une réussite. Bon courage et bon rétablissement.
lundi 27 août 2007
Fin Aout, gros soupirs et photos du Forez
L'arrosage automatique est en train de tourner. J'entends, en fond sonore, Nicolas Sarkozy parler aux ambassadeurs. Je monte le son de Winamp, je ne peux plus, je n'en peux plus, de lui et de la politique. Ras le bol du moment, parce que directement touché par une mesure qui ne m'avantage pas du tout donc pas objectif, parce que lassitude, un an de campagne ça fait beaucoup, et bientôt ça reprend avec des municipales dont je ferai sans doute parti. WinAmp me joue des morceaux du Best of de Mai Otome, du Yuki Kajiura, c'est merveilleux...
Je suis en vacances demain encore. Des vacances qui ne resteront pas dans mes annales. Pas de Barcelone cette année, juste de trés bons et paisibles moments dans le Forez. Je vous propose deux autres photos. La première, une petite chapelle en sortie d'un chemin de bois que l'on prend à VTT. La deuxième est le point le plus haut du canton, l'église de Montarcher, 75 habitants en 1999', beaucoup moins aujourd'hui. Non, ce n'est pas Barcelone ni la Turquie, c'est le Forez. C'est bien aussi...
Je ne devrai pas le dire, parce que ça fait con et plouc, mais je n'ai pas aimé ces vacances. Vendredi soir, arrivant chez ma belle famille, j'ai lu mes mails sur mon GSM... Pour apprendre que finalement l'accident sur mon lieu de travail, sur mon installation, s'est soldé par déces... J'aurais voulu écrire un message, un "Mourir sur son lieu de travail ép 3". Mais non... Parce que pas les mots, et parce que mine de rien une chappe de plomb qui me touche, et me fait craindre le retour au boulot.
On ne meurt pas sur son lieu de travail... Pas quand le matin on embrasse sa femme et ses enfants et qu'on lance un "à ce soir". Tous les plans de prévention du monde, tous les formulaires à la con qui tuent des arbres, tous les ingénieurs sécurités, toutes les signatures du monde, n'y feront rien. Quand un homme tombe de 6 mètres, parce que fatigué, parce que pas attentif, parce que pression, parce que pas de chance, ça fait un mort. Ca fait une famille dans le malheur.
Un drame qui rend les Côtes de Beaune 2001 un peu moins bons qu'ils le devraient (ce vin et le Meursault 2000 sont des merveilles du ciel... J'aime les mariages où les gens sont mes amis et qu'en plus ils aiment le vin). Qui rend ces derniers jours de vacances un peu lourds...
Finalement, le crédit d'impot sur les prêts immobiliers m'emmerde parce que je suis directement touché, mais ce n'est rien par rapport à la famille de ce travailleur. Finalement, les jumelles qui m'ont peut être pris le samedi matin à 80 à l'heure sur une double voie limitée à 70 à l'heures m'emmerdent terriblement, j'ai le sentiment une nouvelle fois d'être pris au piège sous la jolie morale de "sécurité routière", mais ce n'est rien par rapport à une chute de 6 mètres sur son lieu de travail. Finalement, on relativise toujours.
Peut être la morale de ces deux semaines et demi de vacances. Morale que je connais déjà, les jours prochains et les souvenirs s'y rapportant me le rappeleront toujours. Il y a bien plus grave que mes emmerdes qui m'empechent des fois de dormir. Il y a terriblement plus grave.
Je ne suis pas à plaindre. C'est bien de se le dire des fois, même si mes soupirs ont tendance à être un peu beaucoup fréquents ces derniers temps.
Je suis en vacances demain encore. Des vacances qui ne resteront pas dans mes annales. Pas de Barcelone cette année, juste de trés bons et paisibles moments dans le Forez. Je vous propose deux autres photos. La première, une petite chapelle en sortie d'un chemin de bois que l'on prend à VTT. La deuxième est le point le plus haut du canton, l'église de Montarcher, 75 habitants en 1999', beaucoup moins aujourd'hui. Non, ce n'est pas Barcelone ni la Turquie, c'est le Forez. C'est bien aussi...
Je ne devrai pas le dire, parce que ça fait con et plouc, mais je n'ai pas aimé ces vacances. Vendredi soir, arrivant chez ma belle famille, j'ai lu mes mails sur mon GSM... Pour apprendre que finalement l'accident sur mon lieu de travail, sur mon installation, s'est soldé par déces... J'aurais voulu écrire un message, un "Mourir sur son lieu de travail ép 3". Mais non... Parce que pas les mots, et parce que mine de rien une chappe de plomb qui me touche, et me fait craindre le retour au boulot.
On ne meurt pas sur son lieu de travail... Pas quand le matin on embrasse sa femme et ses enfants et qu'on lance un "à ce soir". Tous les plans de prévention du monde, tous les formulaires à la con qui tuent des arbres, tous les ingénieurs sécurités, toutes les signatures du monde, n'y feront rien. Quand un homme tombe de 6 mètres, parce que fatigué, parce que pas attentif, parce que pression, parce que pas de chance, ça fait un mort. Ca fait une famille dans le malheur.
Un drame qui rend les Côtes de Beaune 2001 un peu moins bons qu'ils le devraient (ce vin et le Meursault 2000 sont des merveilles du ciel... J'aime les mariages où les gens sont mes amis et qu'en plus ils aiment le vin). Qui rend ces derniers jours de vacances un peu lourds...
Finalement, le crédit d'impot sur les prêts immobiliers m'emmerde parce que je suis directement touché, mais ce n'est rien par rapport à la famille de ce travailleur. Finalement, les jumelles qui m'ont peut être pris le samedi matin à 80 à l'heure sur une double voie limitée à 70 à l'heures m'emmerdent terriblement, j'ai le sentiment une nouvelle fois d'être pris au piège sous la jolie morale de "sécurité routière", mais ce n'est rien par rapport à une chute de 6 mètres sur son lieu de travail. Finalement, on relativise toujours.
Peut être la morale de ces deux semaines et demi de vacances. Morale que je connais déjà, les jours prochains et les souvenirs s'y rapportant me le rappeleront toujours. Il y a bien plus grave que mes emmerdes qui m'empechent des fois de dormir. Il y a terriblement plus grave.
Je ne suis pas à plaindre. C'est bien de se le dire des fois, même si mes soupirs ont tendance à être un peu beaucoup fréquents ces derniers temps.
vendredi 24 août 2007
Crédit d'impot : c'est n'importe quoi...
A chaud, j'apprends une mauvaise nouvelle pour moi. Mais comme chacun a le droit d'être un peu égoiste, je me permets ce coup de gueule.
J'ai acheté ma maison le 6 Mars. Ravi, je me suis endeté pendant 300 mois, 25 ans. Finalement, le crédit d'impot ne sera valable que pour ceux qui ont acheté à partir du jour de l'élection du Roi, c'est à dire le 6 Mai. Et pour 2 mois, je perd donc, en vertue de "l'égalité de chacun devant l'impot" (conseil constitutionnel), environ 1300 euros par an. Et 2600 euros par an la première année, puisqu'en terme de compensation, les futurs accédants seront récompensés.
Oh, je ne suis pas abattu ni battu. Je sais que je me battrai à mon modeste et égoiste niveau, parce que je ne comprendrai pas pourquoi, pour deux mois, je perdrai 7800 euros sur 5 ans.
Mais le pire est la raison invoqué par le gouvernement. J'écoute en ce moment Jégo sur RMC. Il accuse la gauche qui a saisi le conseil constitutionnel. Et le conseil constitutionnel. Donc le fait que la promesse électorale ne soit pas tenue, ce n'est pas de la faute du gouvernement. Et ce n'est pas de la faute du gouvernement que je me retrouve aujourd'hui floué par une promesse non tenue, mais "la faute de l'opposition et du conseil constitutionnel".
C'est ce que je déteste de la politique : la polémique politicienne. Je vois que mon pouvoir d'achat baisse tous les jours, alors que Sarkozy promettait l'inverse. Je vois que, en plus, pour deux mois, alors que mes impots augmentent, je me retrouve quelque part floué. Et au lieu de trouver finalement quelque chose qui serait interressant au plus grand nombre (et pas uniquement aux plus riches), on accuse l'opposition. C'est facile, et c'est nul.
Cette histoire du crédit d'impot est, pour Jégo, un "petit caillou". Ce petit caillou risque d'être embettant, car je sais ne pas être le seul à me demander pourquoi à partir du 6 Mai oui, mais pas avant. Les centres des impots recevront des demandes de dérogation, nombreuses, pour ceux qui se retrouvent à la limite. Pour "l'égalité devant l'impot".
Bon anniversaire pour les 100 jours de Sarkozy...
J'ai acheté ma maison le 6 Mars. Ravi, je me suis endeté pendant 300 mois, 25 ans. Finalement, le crédit d'impot ne sera valable que pour ceux qui ont acheté à partir du jour de l'élection du Roi, c'est à dire le 6 Mai. Et pour 2 mois, je perd donc, en vertue de "l'égalité de chacun devant l'impot" (conseil constitutionnel), environ 1300 euros par an. Et 2600 euros par an la première année, puisqu'en terme de compensation, les futurs accédants seront récompensés.
Oh, je ne suis pas abattu ni battu. Je sais que je me battrai à mon modeste et égoiste niveau, parce que je ne comprendrai pas pourquoi, pour deux mois, je perdrai 7800 euros sur 5 ans.
Mais le pire est la raison invoqué par le gouvernement. J'écoute en ce moment Jégo sur RMC. Il accuse la gauche qui a saisi le conseil constitutionnel. Et le conseil constitutionnel. Donc le fait que la promesse électorale ne soit pas tenue, ce n'est pas de la faute du gouvernement. Et ce n'est pas de la faute du gouvernement que je me retrouve aujourd'hui floué par une promesse non tenue, mais "la faute de l'opposition et du conseil constitutionnel".
C'est ce que je déteste de la politique : la polémique politicienne. Je vois que mon pouvoir d'achat baisse tous les jours, alors que Sarkozy promettait l'inverse. Je vois que, en plus, pour deux mois, alors que mes impots augmentent, je me retrouve quelque part floué. Et au lieu de trouver finalement quelque chose qui serait interressant au plus grand nombre (et pas uniquement aux plus riches), on accuse l'opposition. C'est facile, et c'est nul.
Cette histoire du crédit d'impot est, pour Jégo, un "petit caillou". Ce petit caillou risque d'être embettant, car je sais ne pas être le seul à me demander pourquoi à partir du 6 Mai oui, mais pas avant. Les centres des impots recevront des demandes de dérogation, nombreuses, pour ceux qui se retrouvent à la limite. Pour "l'égalité devant l'impot".
Bon anniversaire pour les 100 jours de Sarkozy...
Animalerie et sentiments de pré-rentrée
Pas grande facilité à écrire en ce moment, du moins pas que des messages avec une grande portée politique, philosophique, morale, etc... Je pourrais en être triste, mais comme ce n'est surement pas l'objet de ce blog, je me soulage comme je peux.
Non, en vacances encore pour quelques jours, alors que le soleil semble revenir, envie de faire partager une suprise hier soir... Trés fermière la surprise. Ma coiffeuse à Caderousse qui a une salle d'attente trés... Bref, j'adore.
Un jardin avec dedans un ane (qui veut manger le téléphone qui le prend en photo : j'adore les anes aussi c'est gentil comme tout un ane), une chèvre, un chien qui surveille le "troupeau". Et plus loin deux chats. Un tout gentil qui reste assis en bas de l'escalier sans broncher, et un autre, gris, fugace, coquin, qui fuit quand il vous voit arriver, non sans vous avoir transpercé de ses yeux brillants et ronds.
L'histoire explique qu'en fait, le chat assis qui ne bouge pas possède la particularité de ne pas avoir "quatre pat's", mais seulement trois. Pour se mouvoir, c'est plus difficile : autant être groule et rester assis en attendant que le manger arrive tranquillement : c'est beau la vie de chat.
Et puis aprés quand j'ai dis ça, j'ai pas plus à dire... Sinon à me laisser aller à des soupirs qui sont certes fréquents sur ce blog, mais je suis en vacances : tout devrait bien aller. Sauf que quand même...
Ceux sont mes premières vacances professionnelles où je suis serein. Avant, dans ma voiture, j'avais mon GSM professionnel. Et chaque fois que je rentrai dedans ma Clio, j'avais peur que ce Nokia vert ou gris m'affiche que j'avais reçu un certains nombre de messages. Que j'aurais écouté en plus, même si en vacance, même si je n'aurais pas du. Et je savais qu'en rentrant, des "amis" se seraient chargés de me planter quelques affaires et ne me donner un peu du soucis de rentrée. Là, ce n'est pas le cas...
Je ne pense pas que j'ai des "collègues" de bureau moins vicieux ou pernicieux que mes précédents, qui avaient des dents bien acérées pour leur age... Mais je suis en vacance alors que le site est fermé : nous sommes donc tous à la même enseigne. Et puis là, j'ai eu hier un mail de mon chef de projet, amical, qui me dit "je suis rentré, mais ça va rien n'a bougé". Ouf serais je tenté de dire...
Sauf en fin de journée, où j'apprends un accident du travail assez terrible : une chute d'un agent de plus de 5 mètres de mon "terrain de jeu", de l'installation sur laquelle je travaille... Chute qui n'a rien à voir avec mes activités, mais qui m'a remué. Cet agent a été transporté d'urgence à l'hopital régional. Nous n'avons aucune nouvelle, et moi qui suit à la maison en ait encore moins. Ca me remue vraiment...
Je ne connais pas cet homme. La seule relation que nous avons est un même lieu de travail, une même installation. Notre activité à chacun est distincte, jamais nous aurions eu à travailler ensemble. Pourtant, comme moi, cet homme a une famille. Et un matin, à 6h et quelques du matin, il a fait une chute de 5 mètres sur son lieu de travail. Pendant que moi, hier, je me levais et me préparait un café, sachant que ma seule activité du jour serait de faire quelques kilomètres avec mon nouveau vélo (j'ai d'ailleurs crevé aprés 50 km avec...).
Je pense à cet homme que je ne connais pas. Le lieu de travail n'est pas un lieu pour avoir ce genre d'accident, voire pire...
Tout à l'heure je pars à Dijon. Mariage ce weekend. J'espère que ça se passera bien.
Non, en vacances encore pour quelques jours, alors que le soleil semble revenir, envie de faire partager une suprise hier soir... Trés fermière la surprise. Ma coiffeuse à Caderousse qui a une salle d'attente trés... Bref, j'adore.
Un jardin avec dedans un ane (qui veut manger le téléphone qui le prend en photo : j'adore les anes aussi c'est gentil comme tout un ane), une chèvre, un chien qui surveille le "troupeau". Et plus loin deux chats. Un tout gentil qui reste assis en bas de l'escalier sans broncher, et un autre, gris, fugace, coquin, qui fuit quand il vous voit arriver, non sans vous avoir transpercé de ses yeux brillants et ronds.
L'histoire explique qu'en fait, le chat assis qui ne bouge pas possède la particularité de ne pas avoir "quatre pat's", mais seulement trois. Pour se mouvoir, c'est plus difficile : autant être groule et rester assis en attendant que le manger arrive tranquillement : c'est beau la vie de chat.
Et puis aprés quand j'ai dis ça, j'ai pas plus à dire... Sinon à me laisser aller à des soupirs qui sont certes fréquents sur ce blog, mais je suis en vacances : tout devrait bien aller. Sauf que quand même...
Ceux sont mes premières vacances professionnelles où je suis serein. Avant, dans ma voiture, j'avais mon GSM professionnel. Et chaque fois que je rentrai dedans ma Clio, j'avais peur que ce Nokia vert ou gris m'affiche que j'avais reçu un certains nombre de messages. Que j'aurais écouté en plus, même si en vacance, même si je n'aurais pas du. Et je savais qu'en rentrant, des "amis" se seraient chargés de me planter quelques affaires et ne me donner un peu du soucis de rentrée. Là, ce n'est pas le cas...
Je ne pense pas que j'ai des "collègues" de bureau moins vicieux ou pernicieux que mes précédents, qui avaient des dents bien acérées pour leur age... Mais je suis en vacance alors que le site est fermé : nous sommes donc tous à la même enseigne. Et puis là, j'ai eu hier un mail de mon chef de projet, amical, qui me dit "je suis rentré, mais ça va rien n'a bougé". Ouf serais je tenté de dire...
Sauf en fin de journée, où j'apprends un accident du travail assez terrible : une chute d'un agent de plus de 5 mètres de mon "terrain de jeu", de l'installation sur laquelle je travaille... Chute qui n'a rien à voir avec mes activités, mais qui m'a remué. Cet agent a été transporté d'urgence à l'hopital régional. Nous n'avons aucune nouvelle, et moi qui suit à la maison en ait encore moins. Ca me remue vraiment...
Je ne connais pas cet homme. La seule relation que nous avons est un même lieu de travail, une même installation. Notre activité à chacun est distincte, jamais nous aurions eu à travailler ensemble. Pourtant, comme moi, cet homme a une famille. Et un matin, à 6h et quelques du matin, il a fait une chute de 5 mètres sur son lieu de travail. Pendant que moi, hier, je me levais et me préparait un café, sachant que ma seule activité du jour serait de faire quelques kilomètres avec mon nouveau vélo (j'ai d'ailleurs crevé aprés 50 km avec...).
Je pense à cet homme que je ne connais pas. Le lieu de travail n'est pas un lieu pour avoir ce genre d'accident, voire pire...
Tout à l'heure je pars à Dijon. Mariage ce weekend. J'espère que ça se passera bien.
mercredi 22 août 2007
Courage Cedric !
La nouvelle tombe sur le flash de 13 heures de RMC Info alors que je rentre de Décathlon : Cedric Carasso sera absent 6 mois suite à une terrible blessure au tendon d'achille !
Cet avignonais de naissance était, pour moi, le meilleur marseillais du début de saison. Et j'ai été triste de ne pas le voir dans les 35 de Domenech cette semaine.
En plus, ce jeune garçon a un esprit remarquable, tel qu'avait pu le dire Barthez. Mis en concurrence cette saison, il a fait preuve d'abnégation, de travail, pour être encore plus fort. Enfin, il parait que le garçon est sympa, ce qui ne gate rien.
Cedric Carasso a déjà eu une grosse blessure qui l'a mis sur le flanc pendant de longs mois. Dure nouvelle, mauvaise nouvelle : une de plus.
Courage Cedric. Les gens qui t'aiment et qui aiment Marseille et le football sont avec toi, tu reviendras plus fort.
Cet avignonais de naissance était, pour moi, le meilleur marseillais du début de saison. Et j'ai été triste de ne pas le voir dans les 35 de Domenech cette semaine.
En plus, ce jeune garçon a un esprit remarquable, tel qu'avait pu le dire Barthez. Mis en concurrence cette saison, il a fait preuve d'abnégation, de travail, pour être encore plus fort. Enfin, il parait que le garçon est sympa, ce qui ne gate rien.
Cedric Carasso a déjà eu une grosse blessure qui l'a mis sur le flanc pendant de longs mois. Dure nouvelle, mauvaise nouvelle : une de plus.
Courage Cedric. Les gens qui t'aiment et qui aiment Marseille et le football sont avec toi, tu reviendras plus fort.
mardi 21 août 2007
Chateauneuf, vacances, pouvoir d'achat, et soupirs quand même
Je vais aller faire un tour au marché de Roquemaure. J'aime bien y aller, même si ce dernier a changé de place aprés plus de 30 ans de bons et loyaux services à l'ombre des platanes de la place au centre du village. Même si le temps est maussade pour un mois d'Aout, même si mon genoux droit, aujourd'hui, me fait mal, trés mal.
Je poste encore quelques photos de ChateauNeuf du Pape, prises dimanche (pour les deux premières). Une photo du Chateau qui n'est plus bien neuf et qui a donné le nom (ou une partie) à ce mignon village rhodanien. La deuxième est une vue prise depuis les ruines de ce chateau. On voit le Rhône, qui même s'il est dans un sale état (Parisien du jour), reste majestueux quand il descend sur Avignon.
La dernière photo fut prise par mon amie en 2004. Je tenais le bureau de vote de mon village pour le premier tour des cantonales, et j'espérais un bon score de mon candidat. Elle se balladait avec un ancien copain dans le coin, elle a pris de jolies photos dont celle ci. Ruine d'une tour de Chateau Neuf qui se trouve en bordure du Rhône, et qui se voit depuis Roquemaure et Sauveterre : un bel ouvrage je trouve...
A part ça ? A part ça je confesse une lassitude à une semaine de reprendre le boulot, qui me fait un peu peine. Je repars jeudi pour la mer (j'aurais du aujourd'hui, mais temps pas beau donc non), puis vendredi à stEtienne, avant samedi pour le mariage d'un ami de promotion à Dijon, et retour dimanche. Mon amie reprendra le boulot lundi, moi mercredi.
Et aprés, une grosse lassitude de ma part aujourd'hui. Le temps ? Sans doute. Les nouvelles aussi. Mauvaises nouvelles comme dirait le troubadour de Bourg en Bresse... J'ai l'impression que tout va mal.
Ca commençait la semaine dernière avec les nouvelles économiques et fiscales. Oui, un peu d'égoisme de ma part, mais mince, l'altruisme a certaines limites. Pour 2 mois, la réforme sur les emprunts immobiliers me passe à coté, et l'avis d'imposition reçu hier me fait me poser bien des questions quant à ces mesures pour le pouvoir d'achat qu'on ne cesse d'entendre à la télé. Le démon du populisme démago bien à la mode pourrait vite me revenir, avec ce sentiment qu'une nouvelle fois, il vaut mieux s'appeler Johnny qu'être un français moyen, salarié, qui travaille, et qui au final voit une note ne cesser d'augmenter.
Je parle de moi, allez, je vous le concède, j'ai les moyens. Deux mois de salaires partent dans des impots, il m'en reste dix. Par contre, lorsque l'on voit les augmentations du coup de la vie, la rentrée scolaire, l'électricité, les pâtes, céréales, produits de consommations courantes, l'essence...
Bientôt les dépenses de santée qui seront moins remboursées, et cela commence, en catimini, comme nous l'apprend mon amie Skat, par une mesure de non remboursement s'appliquant à une ordonnance sur deux en moyenne : les prestations magistrales réalisées par les pharmacies.
Et au final, un constat : la croissance sera, une fois de plus, inférieure aux prévisions. Donc le budget voté par le gouvernement est dans les choux. Une fois de plus, la dette augmentera, et aprés on nous parle de mesures pour "le pouvoir d'achat" ? Confiance dans le gouvernement Fill... euh, Sarkozy, je garde. Mais elle est sérieusement émoussée, à trois jours de ces 100 jours. Déjà.
Dans la série mauvaise nouvelle, l'histoire du pédophile Evrard à qui l'on prescrit du Viagra, et qui va s'attaquer à un enfant... Dans un trés bon article sur son blog, notre ami Farid Taha promet que ce n'est pas lui qui a prescrit ce médicament, dans un ton ironique, mais en mettant le doigt sur un sujet sérieux et sur des points génants.
Je ne parlerai pas trop de ce sujet, parce qu'il m'hérisse et que je risque le politiquement incorrect. Je confesse n'avoir aucune espèce de compassion pour ce type de personnages, je n'ai pas envie d'y trouver des excuses : j'ai juste envie que mes futurs enfants soient protégés de ce type de personnage. Malade ou pas, je m'en fous. Je la trouve pourtant généralement modérée et pertinente, mais Marilyse Lebranchu qui parle de "retour à la barbarie" concernant les mesurettes proposées par le gouvernement, cela me semble peu pertinent, pour ne pas dire totalement fou. Enfin, chacun ses sentiments et ses sensibilités : je trouve que ce qui est barbare, c'est qu'un enfant puisse se retrouver en de pareilles mains. je veux que mes enfants soient protégés, avant toute chose. Aprés, pas d'avis. Mais pas de compassion non plus, désolé chers amis mais je n'y arrive pas.
Accessoirement, j'attends les propositions de Mme Lebranchu, dans son article je n'en trouve pas. Mais coté propositions, le PS semble être aussi asséché que la Céze en ce moment... Mais je reste rassuré par l'interview que j'ai lu ce matin de la sémillante et délicieuse Elisabeth Guigou.
Le PS doit "montrer un contraste radical avec Sarkozy" dit elle avec force et conviction, ce dont elle ne manque pas comme le montre son parcours éclétique. Elle critique, non sans justesse, les gesticulations de Nicolas Sarkozy, alors que la situation me parait personnellement assez grave et déprimante. Elle a raison, j'ajouterais cependant qu'il serait interressant que cette mise en garde contre les gesticulations devrait s'appliquer plus généralement. Et si le PS et ces hiérarques cessaient également de gesticuler pour proposer une réelle opposition et alternative crédible ?
Et il pleut... Toujours... J'aime les vacances... Allez, marché, manger, et dodo... (et je réparerai la roue de vélo)
Mauvaise nouvelle, on continue avec le vin
Article sur 20 Minutes, cette année le vin ne sera même pas bon.
Et tout à l'heure je viens de péter le dérailleur de mon vélo. Mais je suis en vacances, youpi...
Et tout à l'heure je viens de péter le dérailleur de mon vélo. Mais je suis en vacances, youpi...
lundi 20 août 2007
Chat Tout Neuf à ChateauNeuf du Pape
Un Chat tout Neuf, à Chateauneuf du Pape. Devant un snack qui ne parait pas proposer de vin. Jolie photo, dédicacée à qui de droit vers les Bons Enfants ou la Lorraine.
C'est rigolo ce village de ChateauNeuf du Pape. 10 kilomètres de Roquemaure, juste le Rhône à traverser pour passer de Côtes du Rhone Gardoise à la face Vauclusienne. Mais mêmes paysages plaisant. Et un village par contre qui propose un caveau toutes les deux portes d'entrée, avec malheureusement un vin qui a un rapport qualité prix qui peut se discuter...
Et lorsque nous sommes tout en haut de ce village, devant le vieux chateau en ruine (y a plus de clocher... Serge Lama), on peut voir, lorsque le temps s'y prette et que le ciel est un peu orageux, le Mont Ventoux d'une manière divine. Il est beau le Ventoux.
Deuxieme semaine de vacances pour moi, semaine prochaine rentrée... (et un OM qui ne gagne toujours pas... soupir...)
C'est rigolo ce village de ChateauNeuf du Pape. 10 kilomètres de Roquemaure, juste le Rhône à traverser pour passer de Côtes du Rhone Gardoise à la face Vauclusienne. Mais mêmes paysages plaisant. Et un village par contre qui propose un caveau toutes les deux portes d'entrée, avec malheureusement un vin qui a un rapport qualité prix qui peut se discuter...
Et lorsque nous sommes tout en haut de ce village, devant le vieux chateau en ruine (y a plus de clocher... Serge Lama), on peut voir, lorsque le temps s'y prette et que le ciel est un peu orageux, le Mont Ventoux d'une manière divine. Il est beau le Ventoux.
Deuxieme semaine de vacances pour moi, semaine prochaine rentrée... (et un OM qui ne gagne toujours pas... soupir...)
dimanche 19 août 2007
Rentrée politique ? Parti comme l'année dernière...
François Hollande fait sa rentrée politique par une interview au JDD. Je vais donc l'acheter au village... Maintenant, je crains me faire gronder par mon amie quand elle rentrera et qu'elle verra que j'ai acheté un journal de charme, avec une dame en maillot de bain en première page...
Finalement la rentrée politique 2006 est comme celle de 2007. L'image, que de l'image, encore de l'image. Du fond sans doute chez Hollande, du moins j'espère pour le PS. Mais ce qui est mis en avant est la plastique plantureuse de Ségolène Royal à la Une du JDD. Aprés le beau torse de notre président en pleine crise boursière, tout continue comme avant, jusqu'à quand ?
A part ça, heureux pour Tioufilou Maoulida, sincérement heureux. J'aime ces footballeurs, pleins d'humanité et non dépourvue de talent. Maoulida, Pagis, Cissé aussi... Et Colleredo également... Tellement plus que ces Gomis et autre Faubert... Et j'espère pour Marseille ce soir. C'était le PS de mon mail... Puisque j'ai parlé PS.
Finalement la rentrée politique 2006 est comme celle de 2007. L'image, que de l'image, encore de l'image. Du fond sans doute chez Hollande, du moins j'espère pour le PS. Mais ce qui est mis en avant est la plastique plantureuse de Ségolène Royal à la Une du JDD. Aprés le beau torse de notre président en pleine crise boursière, tout continue comme avant, jusqu'à quand ?
A part ça, heureux pour Tioufilou Maoulida, sincérement heureux. J'aime ces footballeurs, pleins d'humanité et non dépourvue de talent. Maoulida, Pagis, Cissé aussi... Et Colleredo également... Tellement plus que ces Gomis et autre Faubert... Et j'espère pour Marseille ce soir. C'était le PS de mon mail... Puisque j'ai parlé PS.
samedi 18 août 2007
Samedi matin de vacances, tôt
Est-ce ce terrible mistral qui souffle fort et froid qui m'empeche de dormir et me fait lever, un samedi matin au milieu (déjà...) de mes vacances, à 6 heures du matin ? Est ce le conseil constitutionnel qui retoque la seule mesure du gouvernement Sarkozy qui allait un peu dans mon avantage (à savoir un crédit d'impot sur les interets d'emprunt, même si celui ci a été contracté 2 mois avant l'élection du Roi, j'en reparlerai plus tard) qui m'a donné une nuit amère et agitée ? Est ce la ballade en vélo de hier qui m'a épuisé un moral déjà pas bien haut ?
Je ne sais pas, mais ce matin, je suis debout tôt. Et comme la maisonnée est encore endormie (quoique le bruit de ces portes qui tapent et qui claquent...), je viens sur mon blog... Je n'ai rien à dire, sinon que je me trouve bien peu d'entrain pour mes vacances, mais je viens au moins poster deux photos de ce début de semaine en Forez, à la limite de l'Auvergne. Saint Hilaire Cusson la Valmitte, village dans lequel le jeune étudiant que j'étais a mis son foie à mal, est maintenant un hâvre de paix et de repos familial (ou plutot belle-familial).
Un peu plus de 1000 mètres d'altitude, et le soir on dort comme des masses dans cette maison de village qui a vu passé une partie de ma belle-famille. 248 habitants, dont mes beaux parents qui votent toujours là bas. Et l'été, pas plus que l'hiver, pas grands chose...
Sinon des vaches. J'ai pris un plaisir avec ces vaches, à les regarder... Et elles aussi me regardaient, de ce regard qui vous fait penser que Philippe DousteBlazy a l'étoffe d'un chef d'Etat. Et lorsque, aprés que nous nous soyons perdus dans nos regards quelques minutes la vache et moi, je sortais de ma poche mon petit Kodak numérique, quelle surprise de voir avec quelle diligence Mme Meuhmeuh, d'un agile sursaut, recula de quelques deux mètres... Non sans cesser de me fixer de ces yeux pleins d'amour, ou d'autre chose.
Non, je ne résumerai pas l'Auvergne, le Forez, et le canton de SaintBonnet le Chateau à des vaches. Il y a aussi des anes (d'autres photos plus tard) et du saucisson dans chaque foret. Mais il y a aussi, quelque part, des paysages que je n'ai pas l'habitude de voir. Vois t'on beaucoup de vaches brouter en Garrigues ? Pas par chez moi en tous cas, d'où peut être ma fascinationo enfantine trés bobo parisien qui découvre que tout n'est pas que couloirs de bus et Vélib devant ces animaux de la ferme. Et un lieu dans lequel il me plait, la trentaine approchant, de passer quelques jours. Mais pas plus, pas que Sarkozy ou mes blogs favoris me manquent tant que ça (d'autant plus qu'avec Canal Sat de partout et le plus proche kiosque à journaux à 13 km ça va...), mais parce que peut être la nature dans laquelle on court et on roule avec plaisir avant de s'endormir dans ces bras, c'est super, mais mon chez moi me manque de toutes manières trés vite.
Et puis à la manière de Serge Lama, même si "pourtant, la vie est là, la vie simple et tranquille, pourtant je sais mais je ne sais pas, être immobile... ". Peut être est ce donc aussi pour ça que je suis debout à 6 heures du matin un samedi...
Je ne sais pas, mais ce matin, je suis debout tôt. Et comme la maisonnée est encore endormie (quoique le bruit de ces portes qui tapent et qui claquent...), je viens sur mon blog... Je n'ai rien à dire, sinon que je me trouve bien peu d'entrain pour mes vacances, mais je viens au moins poster deux photos de ce début de semaine en Forez, à la limite de l'Auvergne. Saint Hilaire Cusson la Valmitte, village dans lequel le jeune étudiant que j'étais a mis son foie à mal, est maintenant un hâvre de paix et de repos familial (ou plutot belle-familial).
Un peu plus de 1000 mètres d'altitude, et le soir on dort comme des masses dans cette maison de village qui a vu passé une partie de ma belle-famille. 248 habitants, dont mes beaux parents qui votent toujours là bas. Et l'été, pas plus que l'hiver, pas grands chose...
Sinon des vaches. J'ai pris un plaisir avec ces vaches, à les regarder... Et elles aussi me regardaient, de ce regard qui vous fait penser que Philippe DousteBlazy a l'étoffe d'un chef d'Etat. Et lorsque, aprés que nous nous soyons perdus dans nos regards quelques minutes la vache et moi, je sortais de ma poche mon petit Kodak numérique, quelle surprise de voir avec quelle diligence Mme Meuhmeuh, d'un agile sursaut, recula de quelques deux mètres... Non sans cesser de me fixer de ces yeux pleins d'amour, ou d'autre chose.
Non, je ne résumerai pas l'Auvergne, le Forez, et le canton de SaintBonnet le Chateau à des vaches. Il y a aussi des anes (d'autres photos plus tard) et du saucisson dans chaque foret. Mais il y a aussi, quelque part, des paysages que je n'ai pas l'habitude de voir. Vois t'on beaucoup de vaches brouter en Garrigues ? Pas par chez moi en tous cas, d'où peut être ma fascinationo enfantine trés bobo parisien qui découvre que tout n'est pas que couloirs de bus et Vélib devant ces animaux de la ferme. Et un lieu dans lequel il me plait, la trentaine approchant, de passer quelques jours. Mais pas plus, pas que Sarkozy ou mes blogs favoris me manquent tant que ça (d'autant plus qu'avec Canal Sat de partout et le plus proche kiosque à journaux à 13 km ça va...), mais parce que peut être la nature dans laquelle on court et on roule avec plaisir avant de s'endormir dans ces bras, c'est super, mais mon chez moi me manque de toutes manières trés vite.
Et puis à la manière de Serge Lama, même si "pourtant, la vie est là, la vie simple et tranquille, pourtant je sais mais je ne sais pas, être immobile... ". Peut être est ce donc aussi pour ça que je suis debout à 6 heures du matin un samedi...
dimanche 12 août 2007
En vacances comme le chat
Merci à mes chers amis pour les réactions sympas sur le dernier message. Là, à quelques minutes de partir en Forez, à StHilaire Cusson la Valmitte, un petit mot. Simple petit mot.
Les vacances ont commencé hier, emmenant des enfant au pied du majestueux Pont du Gard. Et ce soir donc, nous serons "là haut".
Là haut, il fait froid, il pleut et les cheminés sont allumées d'aprés ma belle famille. Et là haut, pas de Sarkozy, pas d'Internet, pas de contact avec l'actualité. Si, j'aurais Canal Satellite, pour voir ce soir, sans doute, Metz Lille (les Lillois sont ils vraiment plus faibles sans leurs meilleurs joueurs de l'an passé ?), et ce soirLens ParisSG.
Je m'énerverai peut être comme hier devant un Toulouse Lyon indigeant, spectacle violent et nul, qui souffrait de la comparaison avec le spectaculaire Bolton Newcastle sur le canal 11. Je m'énerverai comme devant un JMichel Aulas qui commence à se répendre en déclaration affrligeante, justifiant et défendant le geste grossier et insultant du, au demeurant trés talentueux, Kim Kallstrom, et trouvant dans l'accusation du corps arbitral des excuses devant un affaiblissement réel de son équipe qui a perdu trois joueurs majeurs à l'intersaison. Et je m'énerverai comme hier soir devant un Marseille qui m'aura déjà, aprés deux journées, frustrés et fait mal dormir. Je ne parle pas de Gomis et de Roussey qui auront fait un beau match avec StEtienne, le mauvais esprit sera finalement toujours récompensés en notre bas monde ? Soupir... Heureusement qu'en Rugby, ce fut une belle prestation française : toujours agréable de battre les anglais.
Blog en programmation estivale. Bonnes vacances d'Aout à ceux de mes amis qui y sont, et bons courages aux autres.
vendredi 10 août 2007
Vacances 2007
Je touche au but.
Dans quelques heures, je serai en vacance. Outre le fait que je ferai comme la chienne sur la photo, ça me fera du bien de lire, de me reposer à la campagne, à la plage, de voir du monde, de faire du vélo, mon jardin, dormir à coté de la piscine, etc...
Bref, repos, et rien que ça c'est immense.
Mine de rien, depuis le 15 Janvier 2007, pas d'arrêt. Et entre temps, mine de rien, outre le changement de travail (et le départ de mon ancien enfer professionnel), un déménagement en devenant propriétaire, des élections, des mariages, un problème au dos, etc... Et j'ai l'impression que c'était hier le 15 Janvier 2007.
Pas plus à dire. Je vais prendre la route dimanche. Paolo Nutini, excellent artiste découvert par mon amie, m'accompagnera avec des sonorités que j'adore. Un peu la campagne forézienne. Un peu la Méditérannée. La Bourgogne avec un mariage ami. Et mon village, ma maison, mon jardin.
Et pour répondre à une question posée sur son blog par Eric, je continuerai de "blogguer" au mois d'Aout. Quand le PC sera à portée de moi. Je ne suis pas en train de travailler quand je "bloggue" (je me suis fait à ce néologisme). C'est un plaisir. On va pas s'arêtter de se faire plaisir quand on est en vacance, non ?
L'an passé, j'étais à Barcelone. Cette année, je resterai en France, sans doute garderais je les mêmes souvenirs sympas. Mais bien content de partir ce soir, bien content...
Bref, repos, et rien que ça c'est immense.
Mine de rien, depuis le 15 Janvier 2007, pas d'arrêt. Et entre temps, mine de rien, outre le changement de travail (et le départ de mon ancien enfer professionnel), un déménagement en devenant propriétaire, des élections, des mariages, un problème au dos, etc... Et j'ai l'impression que c'était hier le 15 Janvier 2007.
Pas plus à dire. Je vais prendre la route dimanche. Paolo Nutini, excellent artiste découvert par mon amie, m'accompagnera avec des sonorités que j'adore. Un peu la campagne forézienne. Un peu la Méditérannée. La Bourgogne avec un mariage ami. Et mon village, ma maison, mon jardin.
Et pour répondre à une question posée sur son blog par Eric, je continuerai de "blogguer" au mois d'Aout. Quand le PC sera à portée de moi. Je ne suis pas en train de travailler quand je "bloggue" (je me suis fait à ce néologisme). C'est un plaisir. On va pas s'arêtter de se faire plaisir quand on est en vacance, non ?
L'an passé, j'étais à Barcelone. Cette année, je resterai en France, sans doute garderais je les mêmes souvenirs sympas. Mais bien content de partir ce soir, bien content...
jeudi 9 août 2007
Infiltrés ! Une campagne au cœur des militants
Infiltrés ! Ce titre et la bande annonce m’évoquent le délicieux « Donnie Brasco » où le policier Johnny Depp infiltre la pègre d’Al Pacino en tant que petit mafieux. Là, nous sommes dans un livre où deux journalistes infiltrent les partis socialistes et UMP en tant que militant de base (toute comparaison est fortuite). Et durant les 16 mois avant le deuxième tour de l’élection présidentielle.
Le pitch m’a séduit. L’ancien militant passionné de politique que je suis ne pouvais que se ruer sur ce titre (aux excellentes éditions Privée, anciennement dirigée par notre ami Birenbaum). Et autant lever le voile de suite, je me suis régalé. Lu courant Mai, après la guerre de l’Elysée, ce retour sur ces derniers mois, vu depuis le regard de deux « militants », était plaisant. Je me revoyais aussi tel que j’étais, modeste observateur – bloggueur – forumeur, dans ces instants, dans ces moments. A ma place, avec ma vie qui défilaient durant cette campagne (changement de travail, achat d’une maison, déménagement…).
Un journaliste prend sa carte à l’UMP au cours d’une année 2006 où le président – ministre de l’intérieur n’est pas encore candidat, mais est à un firmament déjà bien éclairé. Un autre journaliste s’inscrit lui à une section du PS à Paris. La situation est différente. Les inscriptions au PS sont à 20 euros, et comme échéance importante se trouve la désignation du candidat socialiste à la présidentielle. C’est donc dans un décor de préparation à la guerre (et d'incertitudes) qu’arrivent nos deux nouveaux militants.
Je passe sur les 16 mois de militantisme, qui coïncident avec la désignation de Royal, les meetings, les polémiques, Montebourg, l’identité nationale, la Marseillaise... nous avons tous vécu cela. Mais ce livre, en plus de rebalayer d’une manière originale cette campagne électorale, est relativement bien écrit. Sous la forme d’un journal intime. Et il est arrivé à me faire vivre par procuration une campagne à Paris.
Certaines anecdotes sont remarquables. Le militant qui arrive à une réunion publique – repas de son mouvement, en fin de soirée. Rencontre de jeunes militants. Il constate les prénoms des personnes autour de lui : Philibert, Paul-Alexandre, Constant, Charles-Henri, Edouard… Je lis ça avec le sourire devant cette caricature, mais cela n’en est pas une : c’est simplement un constat. Et le journaliste militant relate cette remarque qu’il s’est faite à ce moment précis, à nous ensuite de conclure…
Et puis il y a le militant PS, qui arrive et voit toujours à sa section le gars qui s’occupe de servir le Beaujolais et d’ouvrir les paquets de chips, militant depuis que le PS existe… On revoit quelque part la caricature du prof d’histoire, « socialiste depuis toujours », avec sa barbe en collier et sa pipe, qui refait le monde comme s’il était dans sa salle des professeurs. Et je lisais ça par petites touches, avec plaisir réel.
Par moment, cela devenait plus pénible de lire le livre, et je sentais que j’étais moins « dedans ». Mais en fait, j’ai ressenti les mêmes moments de lassitude, pratiquement aux mêmes moments, durant la « vrai » campagne, la réelle, celle que j’ai vécu. Au moment de la Gare du Nord, aussi parce que je déménageais et que mes pensées allaient moins à savoir qui de la police ou des émeutiers étaient les responsables, que de savoir si les travaux seraient finis et comment se passera l’aménagement. Au moment aussi du débat Royal-Sarkozy, où cette violence et cette tension latente entre les deux m’avait sérieusement ébranlé, car elle mettait en avant ce qui me faisait frémir sur les sites que je pouvais fréquenter : un début de fracture entre deux France qui restait pourtant la même. Ce livre m’a vraiment fait ressentir les mêmes moments.
Enfin, j’ai revécu la vie du militant que j’étais entre 17 et 24 ans. Certes, la permanence RPR que je fréquentais était plus saucisson – Costière rouge que grand salon UMP parisien. Je revoyais ces « réunions publiques », avec un repas pas toujours fabuleux, facturé 140 francs. Dans le livre, c’était souvent Pierre Lelouch « l’invité vedette » qui venait prêcher la bonne parole auprès d’une assistance conquise d’avance, et qui venait là pour faire plaisir à leurs oreilles, pour entendre ce qu’elles voulaient entendre. Je l’avais devant mes yeux, cette vieille dame qui acquiesçait à chaque mot, lâchant des « c’est bien dit ! », « oui, c’est vrai », « bravo ! bien parlé ! ». Même quand la personne en face disait des choses qui auraient été condamnés quelques années plus tôt : amusant de voir certains vieux militants UMP ancien RPR tendance Seguin applaudir à l’évocation d’une « grande Europe politique ». Enfin…
Et puis quelques parts, les rues nocturnes de Villeneuve-lès-avignon, Bagnols-Sur-Cèze, Nîmes ou Marseille me revenaient. Et j’imagine que l’odeur de la colle à papier ou du tract sortant chaud de la photocopieuse pour être plié par de serviables mains ne doit guère se révéler différente en Région Parisienne.
Le pitch m’a séduit. L’ancien militant passionné de politique que je suis ne pouvais que se ruer sur ce titre (aux excellentes éditions Privée, anciennement dirigée par notre ami Birenbaum). Et autant lever le voile de suite, je me suis régalé. Lu courant Mai, après la guerre de l’Elysée, ce retour sur ces derniers mois, vu depuis le regard de deux « militants », était plaisant. Je me revoyais aussi tel que j’étais, modeste observateur – bloggueur – forumeur, dans ces instants, dans ces moments. A ma place, avec ma vie qui défilaient durant cette campagne (changement de travail, achat d’une maison, déménagement…).
Un journaliste prend sa carte à l’UMP au cours d’une année 2006 où le président – ministre de l’intérieur n’est pas encore candidat, mais est à un firmament déjà bien éclairé. Un autre journaliste s’inscrit lui à une section du PS à Paris. La situation est différente. Les inscriptions au PS sont à 20 euros, et comme échéance importante se trouve la désignation du candidat socialiste à la présidentielle. C’est donc dans un décor de préparation à la guerre (et d'incertitudes) qu’arrivent nos deux nouveaux militants.
Je passe sur les 16 mois de militantisme, qui coïncident avec la désignation de Royal, les meetings, les polémiques, Montebourg, l’identité nationale, la Marseillaise... nous avons tous vécu cela. Mais ce livre, en plus de rebalayer d’une manière originale cette campagne électorale, est relativement bien écrit. Sous la forme d’un journal intime. Et il est arrivé à me faire vivre par procuration une campagne à Paris.
Certaines anecdotes sont remarquables. Le militant qui arrive à une réunion publique – repas de son mouvement, en fin de soirée. Rencontre de jeunes militants. Il constate les prénoms des personnes autour de lui : Philibert, Paul-Alexandre, Constant, Charles-Henri, Edouard… Je lis ça avec le sourire devant cette caricature, mais cela n’en est pas une : c’est simplement un constat. Et le journaliste militant relate cette remarque qu’il s’est faite à ce moment précis, à nous ensuite de conclure…
Et puis il y a le militant PS, qui arrive et voit toujours à sa section le gars qui s’occupe de servir le Beaujolais et d’ouvrir les paquets de chips, militant depuis que le PS existe… On revoit quelque part la caricature du prof d’histoire, « socialiste depuis toujours », avec sa barbe en collier et sa pipe, qui refait le monde comme s’il était dans sa salle des professeurs. Et je lisais ça par petites touches, avec plaisir réel.
Par moment, cela devenait plus pénible de lire le livre, et je sentais que j’étais moins « dedans ». Mais en fait, j’ai ressenti les mêmes moments de lassitude, pratiquement aux mêmes moments, durant la « vrai » campagne, la réelle, celle que j’ai vécu. Au moment de la Gare du Nord, aussi parce que je déménageais et que mes pensées allaient moins à savoir qui de la police ou des émeutiers étaient les responsables, que de savoir si les travaux seraient finis et comment se passera l’aménagement. Au moment aussi du débat Royal-Sarkozy, où cette violence et cette tension latente entre les deux m’avait sérieusement ébranlé, car elle mettait en avant ce qui me faisait frémir sur les sites que je pouvais fréquenter : un début de fracture entre deux France qui restait pourtant la même. Ce livre m’a vraiment fait ressentir les mêmes moments.
Enfin, j’ai revécu la vie du militant que j’étais entre 17 et 24 ans. Certes, la permanence RPR que je fréquentais était plus saucisson – Costière rouge que grand salon UMP parisien. Je revoyais ces « réunions publiques », avec un repas pas toujours fabuleux, facturé 140 francs. Dans le livre, c’était souvent Pierre Lelouch « l’invité vedette » qui venait prêcher la bonne parole auprès d’une assistance conquise d’avance, et qui venait là pour faire plaisir à leurs oreilles, pour entendre ce qu’elles voulaient entendre. Je l’avais devant mes yeux, cette vieille dame qui acquiesçait à chaque mot, lâchant des « c’est bien dit ! », « oui, c’est vrai », « bravo ! bien parlé ! ». Même quand la personne en face disait des choses qui auraient été condamnés quelques années plus tôt : amusant de voir certains vieux militants UMP ancien RPR tendance Seguin applaudir à l’évocation d’une « grande Europe politique ». Enfin…
Et puis quelques parts, les rues nocturnes de Villeneuve-lès-avignon, Bagnols-Sur-Cèze, Nîmes ou Marseille me revenaient. Et j’imagine que l’odeur de la colle à papier ou du tract sortant chaud de la photocopieuse pour être plié par de serviables mains ne doit guère se révéler différente en Région Parisienne.
Par contre à mon époque, celle des années Chirac, les nouvelles technologies n’étaient pas encore trop aliénantes. Impressionnant le nombre de mail ou sms reçu par nos amis militants. Le nombre de fois où Nicolas Sarkozy himself envoyait par sms à son bon militant « je passe ce soir à la télé, regarde moi ! »…
Et puis enfin l’image que je me fais des partis politiques, et qui ne me donne pas l’envie, à bientôt 30 ans, de me replonger dans le militantisme politique. Parce que je n’ai pas envie d’être cette vieille dame qui va à une réunion pour entendre ce qu’elle veut entendre, pour se rassurer et se faire plaisir. Parce que l’action militante peut se faire différemment, j’en suis convaincu.
Ce livre m’a donné de drôles d’images, que j’avoue assez négatives, de ces deux écuries politiques. L’UMP reste pour moi cette machine stalinienne, au service du triomphe quasi dogmatique d’une seule personne. C’était en 2002 Jacques Chirac, 5 ans plus tard les mêmes accompagnés de nouveaux, adorent
Promesse présidentielle tenue aprés trois mois
Premier discours du vainqueur Nicolas Sarkozy au soir du 6 Mai 2007. Parmis ses priorités : "la lutte contre le réchauffement climatique".
9 Aout 2007. Trois mois plus tard, à la veille de mes vacances estivales, le Gard est sous une chape de nuage gris. Il fait froid. Le combat parait en passe d'être gagné : on se gèle, même en été. Merci Président. (vive les promesses tenues)
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