Je ne sais pas encore comment traiter cet épisode politique, personnel, qui vient de se dérouler... Je ne sais pas comment commencer mon billet. Je ne sais vraiment pas.
Je me suis dit ce matin que j'ai vécu, au soir du 9 Mars 2008, ma plus belle joie depuis que je suis né un 4 Octobre 1977. Il y en a eu d'autres, des moments de joie intenses et partagées. Mais comme ça, où on revoit 10 ans d'une vie défiler, avec tout ce que cela comporte de bonheur et de peine réelle, jamais. Jamais.
Je pense que quand je serai papa, un jour, je connaitrai un bonheur similaire, sans doute plus intense. Il sera personnel. Mais ça fera peut être, si blogger existe toujours, l'objet d'un autre billet.
C'est moi qui avait pris cette photo sur le résultat de notre élection municipale. Nous roulions dans la Roquemaurette, c'était un mois de Mai 2003. Etre de ceux qui ont offert à un ami, à une personne que j'aime comme un parent, cette élection, son élection, c'est un immense bonheur. Un immense bonheur.
Je pense un peu à moi aussi. Je suis élu. Mon ancien village a redonné mandat au Maire dont j'étais un conseiller municipal. La victoire est totale pour moi. Sur mes deux villages. Mes grands parents, qui n'ont pas pu voté pour moi, sont aux anges. C'est fabuleux de voir les gens qu'on aime fier de vous. Même si j'aurais aimé qu'il y ait d'autres personnes qui soient fières de moi, voir ses grands parents les larmes aux yeux, c'est un cadeau du ciel.
C'est un weekend exceptionnel pour moi. Qui m'ouvre des horizons chouettes. Envie de servir mon village, mes villages, ces paysages que j'aime à blogguer ici, et les gens qui y vivent. Parce que c'est ça aussi, "faire de la politique" comme disent les grands.
Je l'ai dit, je parlerai plus tard des dessous d'une campagne électorale. J'ai écrit des billets que je n'ai pas souhaité publier. Qui le seront sans doute un jour, à froid. Sur ce que j'ai ressenti. Parce que je suis un éternel anxieux, et que tout n'a pas été facile. Mais un candidat à une élection peut il dire, honnêtement, qu'il a peur ? Dans ce milieu d'une virilité abêtissante qu'est la politique, dire qu'on a peur de la défaite, c'est inconcevable ! J'avais peur. J'avais peur qu'on perde, que mon ami perde, que je ne sois pas élu aussi. Ces moments de doutes étaient aussi liés sur ma place dans l'équipe, sur mon rôle, sur mes qualités, sur ce que je suis vraiment. Je doute donc je suis disait le philosophe, j'en suis la bête incarnation.
Je parlerais aussi de ces coups bas dont mon ami a été victime. Des insultes, des railleries. Depuis 10 ans. Entre autre parce que mon candidat, mon ami, ne sortait pas de l'ENA... Si je voulais être un peu rancunier, je dirai que l'arrogance est un défaut mortel qui se paie toujours. Mais je ne le serai pas.
Et puis aussi les attaques personnelles : j'en ai eu aussi, sur mon modeste nom. En début de semaine, j'étais un militant à la gauche de la gauche, et puis en fin j'étais un représentant de De Villiers. C'est pas grand chose, mais ça surprend ses proches. Et c'est surtout très con pour le gaulliste que je suis, mais le mensonge et la diffamation font partis des techniques électorales...
Je parlerai de tout ça, plus tard... C'est pas les municipales de Paris, juste celle d'un village de 5000 habitants du Gard. Mais c'est une aventure, une belle aventure.
Enfin, une aventure qui débute, car une élection au premier tour signifie aussi une chose. L'attente des gens qui votent est grande. Il ne faudra pas décevoir... Il faudra être conscient de l'attente des gens, et être très bon.
Là, je vais un peu souffler. Nous partons en vacances dans 15 jours. Non, je n'arrêterai de faire du blog, évidemment... On continuera à soupirer sur les bêtises de plus haut. Je continuerai de me plaindre, ressassant des moments passés qui continuent à me faire du mal.
Avec néanmoins un optimisme retrouvé. Il y a des dates dans une vie. L'été 2002 aura été une période charnière. L'automne 2006 aussi. Je pense pouvoir dire que le 9 Mars 2008 sera une date qui m'aura marqué. Il y aura eu un avant et un aprés. Mais le Faucon restera celui qu'il est...
Je me suis dit ce matin que j'ai vécu, au soir du 9 Mars 2008, ma plus belle joie depuis que je suis né un 4 Octobre 1977. Il y en a eu d'autres, des moments de joie intenses et partagées. Mais comme ça, où on revoit 10 ans d'une vie défiler, avec tout ce que cela comporte de bonheur et de peine réelle, jamais. Jamais.
Je pense que quand je serai papa, un jour, je connaitrai un bonheur similaire, sans doute plus intense. Il sera personnel. Mais ça fera peut être, si blogger existe toujours, l'objet d'un autre billet.
C'est moi qui avait pris cette photo sur le résultat de notre élection municipale. Nous roulions dans la Roquemaurette, c'était un mois de Mai 2003. Etre de ceux qui ont offert à un ami, à une personne que j'aime comme un parent, cette élection, son élection, c'est un immense bonheur. Un immense bonheur.
Je pense un peu à moi aussi. Je suis élu. Mon ancien village a redonné mandat au Maire dont j'étais un conseiller municipal. La victoire est totale pour moi. Sur mes deux villages. Mes grands parents, qui n'ont pas pu voté pour moi, sont aux anges. C'est fabuleux de voir les gens qu'on aime fier de vous. Même si j'aurais aimé qu'il y ait d'autres personnes qui soient fières de moi, voir ses grands parents les larmes aux yeux, c'est un cadeau du ciel.
C'est un weekend exceptionnel pour moi. Qui m'ouvre des horizons chouettes. Envie de servir mon village, mes villages, ces paysages que j'aime à blogguer ici, et les gens qui y vivent. Parce que c'est ça aussi, "faire de la politique" comme disent les grands.
Je l'ai dit, je parlerai plus tard des dessous d'une campagne électorale. J'ai écrit des billets que je n'ai pas souhaité publier. Qui le seront sans doute un jour, à froid. Sur ce que j'ai ressenti. Parce que je suis un éternel anxieux, et que tout n'a pas été facile. Mais un candidat à une élection peut il dire, honnêtement, qu'il a peur ? Dans ce milieu d'une virilité abêtissante qu'est la politique, dire qu'on a peur de la défaite, c'est inconcevable ! J'avais peur. J'avais peur qu'on perde, que mon ami perde, que je ne sois pas élu aussi. Ces moments de doutes étaient aussi liés sur ma place dans l'équipe, sur mon rôle, sur mes qualités, sur ce que je suis vraiment. Je doute donc je suis disait le philosophe, j'en suis la bête incarnation.
Je parlerais aussi de ces coups bas dont mon ami a été victime. Des insultes, des railleries. Depuis 10 ans. Entre autre parce que mon candidat, mon ami, ne sortait pas de l'ENA... Si je voulais être un peu rancunier, je dirai que l'arrogance est un défaut mortel qui se paie toujours. Mais je ne le serai pas.
Et puis aussi les attaques personnelles : j'en ai eu aussi, sur mon modeste nom. En début de semaine, j'étais un militant à la gauche de la gauche, et puis en fin j'étais un représentant de De Villiers. C'est pas grand chose, mais ça surprend ses proches. Et c'est surtout très con pour le gaulliste que je suis, mais le mensonge et la diffamation font partis des techniques électorales...
Je parlerai de tout ça, plus tard... C'est pas les municipales de Paris, juste celle d'un village de 5000 habitants du Gard. Mais c'est une aventure, une belle aventure.
Enfin, une aventure qui débute, car une élection au premier tour signifie aussi une chose. L'attente des gens qui votent est grande. Il ne faudra pas décevoir... Il faudra être conscient de l'attente des gens, et être très bon.
Là, je vais un peu souffler. Nous partons en vacances dans 15 jours. Non, je n'arrêterai de faire du blog, évidemment... On continuera à soupirer sur les bêtises de plus haut. Je continuerai de me plaindre, ressassant des moments passés qui continuent à me faire du mal.
Avec néanmoins un optimisme retrouvé. Il y a des dates dans une vie. L'été 2002 aura été une période charnière. L'automne 2006 aussi. Je pense pouvoir dire que le 9 Mars 2008 sera une date qui m'aura marqué. Il y aura eu un avant et un aprés. Mais le Faucon restera celui qu'il est...
Merci aux ami(e)s et aux gentils gens qui ont eu pour moi des gentilles pensées. Merci...
Edit du matin : Quand même, pour montrer que dans le Gard, nous demeurons plus civilisés qu'à Neuilly ^_____^