Je ne fais que survoler la blogosphère en ce moment… Survol rapide qui me permet de constater que la situation de l’UMP fait beaucoup parler. Certains pronostiquent (parfois avec joie) la destruction du navire amiral de la droite gouvernementale. D’autres remarquent que, de toute façon, « en face c’est au moins aussi pire ». Y a aussi énormément de blogs qui s’en foutent et parlent d’autres choses…
En ce qui me concerne, je ne sais pas trop quoi penser. J’avais écrit ce billet au lendemain du premier tour des cantonales, où je pronostiquais que tant qu’il y avait des mandats en jeu, l’unité de l’UMP serait conservée. Rappelant que si un parti gouvernemental devait exploser au soir d’élections loupées, le PS ne serait aujourd’hui plus qu'un souvenir... N’oublions pas les épisodes Jospin 2002, Royal 2007, ou congrès de Reims trafiqué.
Je ne sais pas trop quoi penser. J’oscille entre deux schémas (quelle jolie phrase). La première est la balladurisation de Sarkozy. Une baisse continue qui ne cesse qu’au moment où on dépouille les urnes…Et des risques. Celui, fort, de ne pas être au deuxième tour. Celui de faire perdre son camp. Celui de rentrer dans l’histoire, et de faire valdinguer dans les oubliettes le « au revoir » de 1981…
L’autre schéma est celui de 2002. Où Chirac a gagné une élection ingagnable. Où Jospin a perdu une élection normalement imperdable. Mars 2001, je me souviens, je suis élu dans mon village. Mais les municipales sont une bérézina pour la droite, qui perd, excusez du peu, l’historique Paris et Lyon. Toulouse, Marseille sont conservés de peu. Et Chirac, à ce moment là, il n’est pas au plus fort.
A ce moment là, la droite est en débris. Des élections régionales 3 ans avant (qui ont vu la mort politique d’un François Léotard promis au plus haut), où les polémiques entre droite et Front National ont occupé un bon moment. Quant à Sarkozy, il vient de perdre les élections européennes 2 ans avant… Autant dire il n’est pas en forme.
Pourtant, 14 mois plus tard, Chirac passe avec 82% de voix, et se pose en rassembleur d’une nation en lambeau. Et il est parti de loin : de très loin. Pourtant il gagne au final…
Je ne sais pas quel est le schéma qui l’emportera sur l’autre. Et à tout dire, aujourd’hui, je n’ai pas de préférence entre les deux.
Pour autant, le fait est bien là, l’UMP est dans une mauvaise période. Avec notamment un secrétaire général qui fait regretter Xavier Bertrand et Frédéric Lefebvre (c’est dire le niveau).
Maintenant, la droite est plurielle, autant que la gauche. Et elle a des ressources. Et Nicolas Sarkozy est déjà mort politiquement deux fois. Autant dire qu’une fois de plus ou de moins, ça ne lui fera pas grand-chose…
Mais là quand même, il est mal je trouve le Président... Il est très mal…
Je laisse le mot de la fin à l’excellent Toréador, dont je partage quand même le sentiment sur l’UMP.
En ce qui me concerne, je ne sais pas trop quoi penser. J’avais écrit ce billet au lendemain du premier tour des cantonales, où je pronostiquais que tant qu’il y avait des mandats en jeu, l’unité de l’UMP serait conservée. Rappelant que si un parti gouvernemental devait exploser au soir d’élections loupées, le PS ne serait aujourd’hui plus qu'un souvenir... N’oublions pas les épisodes Jospin 2002, Royal 2007, ou congrès de Reims trafiqué.
Je ne sais pas trop quoi penser. J’oscille entre deux schémas (quelle jolie phrase). La première est la balladurisation de Sarkozy. Une baisse continue qui ne cesse qu’au moment où on dépouille les urnes…Et des risques. Celui, fort, de ne pas être au deuxième tour. Celui de faire perdre son camp. Celui de rentrer dans l’histoire, et de faire valdinguer dans les oubliettes le « au revoir » de 1981…
L’autre schéma est celui de 2002. Où Chirac a gagné une élection ingagnable. Où Jospin a perdu une élection normalement imperdable. Mars 2001, je me souviens, je suis élu dans mon village. Mais les municipales sont une bérézina pour la droite, qui perd, excusez du peu, l’historique Paris et Lyon. Toulouse, Marseille sont conservés de peu. Et Chirac, à ce moment là, il n’est pas au plus fort.
A ce moment là, la droite est en débris. Des élections régionales 3 ans avant (qui ont vu la mort politique d’un François Léotard promis au plus haut), où les polémiques entre droite et Front National ont occupé un bon moment. Quant à Sarkozy, il vient de perdre les élections européennes 2 ans avant… Autant dire il n’est pas en forme.
Pourtant, 14 mois plus tard, Chirac passe avec 82% de voix, et se pose en rassembleur d’une nation en lambeau. Et il est parti de loin : de très loin. Pourtant il gagne au final…
Je ne sais pas quel est le schéma qui l’emportera sur l’autre. Et à tout dire, aujourd’hui, je n’ai pas de préférence entre les deux.
Pour autant, le fait est bien là, l’UMP est dans une mauvaise période. Avec notamment un secrétaire général qui fait regretter Xavier Bertrand et Frédéric Lefebvre (c’est dire le niveau).
Maintenant, la droite est plurielle, autant que la gauche. Et elle a des ressources. Et Nicolas Sarkozy est déjà mort politiquement deux fois. Autant dire qu’une fois de plus ou de moins, ça ne lui fera pas grand-chose…
Mais là quand même, il est mal je trouve le Président... Il est très mal…
Je laisse le mot de la fin à l’excellent Toréador, dont je partage quand même le sentiment sur l’UMP.
« Jamais l'UMP n'aura plus mal porté son nom : Union pour la Majorité Présidentielle, cherchez les 3 erreurs. »Il leur reste encore 14 mois pour changer, ou donner l’illusion d’un changement. C’est court. Mais c’est long aussi…