dimanche 8 janvier 2017

Vincent Peillon ou la campagne abjecte

Vincent Peillon a choisi sa manière de faire campagne. En étant abject et insultant.

Dernière en date, ses déclarations immondes sur les gens de droite : "la droite, c'est des gens qui considèrent qu'il y a des différences entre nous qui font que, par exemple, si nous n'avons pas la même orientation sexuelle : 'Moi j'ai le droit de ma marier, lui n'a pas le droit de se marier. Il est noir, il n'a pas le droit de vote'. C'est ça notre histoire depuis deux siècles".
Cet homme, qui prétend représenter le parti socialiste à l'élection présidentielle, m'insulte. Comme il a insulté hier les juifs, et avant hier les chrétiens. Cet homme est indigne.

Vincent Peillon a été ministre de l'éducation de ce gouvernement de gauche. Il est soutenu par des personnalités importantes comme le maire de Paris. Et il est donc candidat à une primaire organisé par un Parti Socialiste qui a maintenu comme président de l'Assemblée Nationale un Claude Bartolone qui avait également fait une campagne abjecte et insultante.

Je me demande comme la société pourra être apaisée et rassemblée. La droite répondra à ses insultes institutionnelles, comme elle a répondu aux déclarations ordurière de Bartolone aux régionales. Ca ne sera pas beau. Et le pays continuera à se fracturer, à se diviser.
Mais le philosophe opportuniste et parachuté Vincent Peillon aura été candidat. Lui qui n'honore pas son mandat de député européen. Il aurait mieux fait de rester dans son silence politique, car quand il est présent, il lui fait mal, à la politique...

Inquiet pour la suite.


vendredi 6 janvier 2017

Metz - Lyon et indignation sélective en #Ligue1

FC Metz – Olympique Lyon. Metz mène 1-0 quand un connard « supporter » de Metz balance un pétard sur le terrain, qui blesse le gardien de Lyon. Match arrêté, début de l’affaire.

Je trouve les sanctions de la LFP assez équitable. Metz est durement sanctionné, avec retrait de deux points. Et le match est à rejouer. J’aurais trouvé abject que le match soit donné gagné sur tapis vert à Lyon, comme le souhaitaient avec force certains fanatiques de la secte OL. Et malgré la tristesse de l’entraineur de Metz, je trouve logique que le club de Metz soit sévèrement sanctionné.
Même s’il a raison, Jean-Michel Aulas en a fait des tonnes, une fois encore.

Un très bon article du Monde l’an passé revient sur l’indignation sélective de Jean-Michel Aulas. Après avoir hurlé pour demander des sanctions exemplaires, il est intéressant de se souvenir de son attitude abjecte après un OL – St Etienne où un stadier avait perdu un doigt. Et ses pleurs devant des sanctions qu’il avait jugé trop « sévères ». Ses « supporters » avaient fait perdre un doigt à un stadier en balançant des bombes agricoles. Et de mémoires, à l’extérieur du stade, les voitures immatriculées 42 avaient passés un sale moment.
Mais pour Aulas et ses fanatiques, c’était du folklore…

La LFP a été sévère. Qu’elle le soit aussi pour les « grands clubs », dont Lyon. Et pas uniquement avec Metz ou Nîmes…

jeudi 5 janvier 2017

Drague au vote religieux musulman à gauche

Souvenir d'une une de Libération "au secours Jésus revient". C'était pendant les primaires de la droite. Avant que ces primaires de la gauche ne soit le terrain, pour certain, d'une course derrière l'électorat musulman. Qui existe sans doute autant que n'existe l'électoral chrétien.

J'ai beaucoup apprécié le long article de Cécile Pina sur cette drague ouverte à l'électorat musulman de la part de Vincent Peillon et Benoit Hamon. Le premier a d'ailleurs franchement dérapé en assimilant critique de l'islam et nazisme contre les juifs. C'est simplement abject.
L'ancienne conseillère régionale socialiste, qui a déjà exprimé son dégoût devant cette complaisance et cette drague de l'électorat musulman, a écrit ce très bon article. Qui mérite d'être lu. Pour apporter une pierre à une réflexion importante.

Quand on est un citoyen engagé, la primaire du PS peut laisser pantoise. Le «Tout Sauf Valls» entraîne les candidats les plus à même de les remporter à faire assaut de relativisme sur deux points essentiels de notre contrat social: l'égalité entre les femmes et les hommes d'une part, la laïcité d'autre part. C'est vendredi, sur BFM-TV, Vincent Peillon qui explique à Ruth Elkrief que la laïcité est utilisée pour attaquer «un certain nombre d'identités historiques et culturelles» et notamment les musulmans. Et dimanche, sur France 3, Benoît Hamon qui relativise le scandale que représente l'exclusion des femmes des cafés et de l'espace public à quelques kilomètres de Paris (même si le député de Trappes a cherché à relativiser son relativisme sur BFM-TV le lendemain...).
Marwan Muhamad, leader islamiste et président du CCIF (Comité contre l'islamophobie en France) doit exulter. Les deux hiérarques socialistes font son travail de propagande et relaient ainsi les principales thématiques des frères musulmans. La première vise à présenter comme une agression et une oppression le fait de demander à l'Islam d'accepter le régime qui s'applique à toutes les religions dans notre pays et qui fait de la loi que se donnent librement les hommes la règle d'organisation de notre sphère publique et non la soumission à un dogme soi-disant décrété par un dieu. La deuxième présente des revendications intégristes et obscurantistes, utilisées par les islamistes pour faire reculer les principes et idéaux de nos sociétés, comme des revendications liées aux musulmans. La troisième a pour but de faire de la laïcité une forme d'intolérance religieuse quand elle défend en fait l'exercice des libertés. La quatrième fait du recul des droits des femmes et du refus de les défendre, une des marques de la propagation de l'influence des islamistes chez les Français de confession musulmane et au-delà.
Quand de surcroît, l'un des deux anciens ministres de l'Éducation nationale fait également porter la charge symbolique de la violence sur les défenseurs de la laïcité sans adjectif, on s'interroge. Et tandis que l'on cherche en vain les massacres commis par les laïques, on peut égrener la sordide liste de ceux commis en France par les islamistes, de Toulouse à Saint Etienne-du-Rouvray, en passant par Charlie, l'hypercasher, Saint Quentin Fallaviers, Paris, Magnanville, et Nice. 
La suite est à lire sur le Figaro.fr, qui met en avant une bien pertinente tribune...


mardi 3 janvier 2017

Decembre en Instagram

Quelques images issues de mon compte Instagram. Des photos que j'ai bien aimé.

J'ai bien aimé par exemple cet avant Noël. Je ne me souvenais plus avoir une famille aussi grande... A moins que l'on ait beaucoup de pieds ?

J'ai bien aimé aussi les décorations de Noël de mes bébés. 



Galia allait beaucoup mieux et elle voulait manger le babet.

Et à Orcières Merlette, il faisait beau en station. Même s'il n'y a pas de neige (n'en déplaise à quelques propriétaires cons de compte Twitter qui sont choqués qu'on dise qu'il n'y a pas de neiges chez eux...)


Sinon l'année a repris. Je me languis déjà qu'elle se termine...

samedi 31 décembre 2016

2016 en 12 billets : ma rétrospective de blog

Tous les ans, je termine l’année par un passage sur  mes statistiques de blogs. D’habitude sur  Google Analytics. Cette année, j’ai pris les classements de Blogger qui donne le nombre de vue des pages.
Comme je suis paresseux en plus, je reprends exactement la même introduction que l’an dernier. J’ai pris la même méthode, et je vois que les tendances sont les mêmes et mettent en avant les mêmes billets. C’est bien.

Cet exercice met en tous cas en avant quelque chose de spécial cette année. Qui met en perspective mon billet de cette semaine où je disais que j’ai peu blogué cette année. Et en tous cas sans plaisir spécial, et sans vraiment me rendre compte de quels sont les billets qui m’ont déjà moi personnellement marqué. J’en redécouvre.

J’ai l’impression que cette rétrospective 2016 est un peu comme mon année. Je ne l’ai pas vu passé, et surtout je ne l’ai pas vécu. Elle est passée sur moi comme une classe de seconde sur une chroniqueuse de téléréalité. Qu’est-ce que j’en retiendrai de cette année ? Sinon personnellement, de l’amertume et des regrets, et une fatigue que cette pause de fin de l’année n’aura pas estompé ?

Allons voir ces billets. Que je vais redécouvrir avec vous


1 – Écœurement chrétien et républicain (2016-07)
Je ne me souvenais plus de ce billet. En le relisant, je retrouve la colère que j’avais eu au moment de l’écriture de ce dernier. C’était suite à l’assassinat du prêtre de Saint Etienne du Rouvray, par des connards d’islamistes. Un billet où j’avais simplement écrit ce que j’avais sur le cœur.
Oh, je n’ai rien écrit de bien brillant ou de bien neuf. Les musulmans radicaux auront donné l’occasion de nombreuses indignations. Parfois j’écrivais. Souvent rien…

Là, un cran était franchi dans l’horreur. C’était après Nice. Le symbole guerrier de l’envahissement du lieu de culte adverse était franchi en France. De l’autre côté de la méditerranée, des islamistes avaient égorgés des chrétiens sur une plage de Lybie en pointant Rome du doigt. Et dans bien des pays, les chrétiens sont massacrés par les musulmans radicaux.
Et il aura fallu attendre encore 6 mois et le renoncement du président de la république pour que celui ose employer le terme « d’islamistes » pour désigner le nom de l’ennemi…

Nous sommes bien en guerre. Ce jour-là, c’est en chrétien et en républicain que je me suis senti vraiment agressé, attaqué.

2 – Ras le voile (2016-04)
Décidément, les sujets sur l’islam auront été ceux que j’aurais le plus traité cette année… Mais entre le mépris pour les chrétiens et les provocations d’un certain islam en France (et de ceux qui les soutiennent ou les instrumentalisent politiquement en voulant flatter ce vote), ça aura été dur.

Par mépris pour les chrétiens, j’entends par exemple les fêtes de Noël ou de Pâques ignorés de nos dirigeants actuels (alors que d’autres fêtes religieuses font l’objet de bien d’égards), le racisme et violence anti-chrétien méprisé et négligé par la gauche et le pouvoir, ou encore les insultes faites au chrétiens par des unes de Libérations entre autre.
Ce billet traitait du délirant « Hijab Day » lancé par quelques dangereux à Science Po. Qui en voulant flatter l’électorat musulman, joue vraiment avec un feu dangereux. Qui aura entre autre réussi à mettre en avant, en réaction, un vote catholique qui se revendique comme tel. Félicitations les apprentis sorciers…

Dans ce mandat, il y aura donc eu cette immense réforme des régions, qui a été décidé un soir de Juin entre 20h et 21h entre le premier ministre et son président. Et dont en est sortie un collage assez extraordinaire, des régions qui se sont collées les unes aux autres, parfois de manière délirante. Un puzzle que mon bébé de 3 ans fait très bien aussi, mais les conséquences sont moins dramatiques pour les territoires et ceux qui y vivent que ce rafistolage territorial.

Il en est sorti aussi des noms grotesques pour ces régions. La mienne, Occitanie, qui ne veut plus rien dire. Le gardois s’en sent loin de la capitale Toulouse, et j’espère qu’un rapprochement avec la Provence sera à l’ordre du jour. Y avait les Hauts de France aussi, qui était l’objet de ce billet.
Bref une réforme ni faite, ni à faire. Qui aura donné une campagne nauséabonde (je me souviens de Paris, et du toujours président socialiste de l’assemblée nationale et sa déclaration sur la candidate de la race blanche). Et au final des exécutifs qui  continuent à couter une blinde, à l’efficacité pas évidente, et qui aura fait la part belle aux apparatchiks des parties politiques.

En plus en donnant des noms ridicules. Champion…

4 – L’Euro en streaming (2016-04)
J’ai écrit aussi pas mal de billets sur l’Euro. Qui m’auront valu des insultes sur Twitters de fanatiques de la secte Olympique Lyonnaise (ils ne supportent pas les critiques sur leurs pépites Fekir Lacazette Umtiti & co) ou des teams Pogba ou Benzema. Bien bas du front (et même un peu effrayants).
Une des bonnes nouvelles de cette année aura été la radiation de Benzema de l’équipe de France de football. Dommage qu’elle se soit accompagnée d’un lâchage de la victime qu’est Valbuena, dont le retour à un excellent niveau me ravi. Même s’il profite à un club moralement détestable.
D’une manière générale, ce billet est un peu l’expression humoristique de cette détestation que j’ai de ce football Booba, pas très Charlie, dont Benzema Aurier et Pogba sont des représentations aujourd’hui. Hier c’était Nicolas Anelka.

La primaire de la droite, c’était aussi un grand moment cette année. Une semaine à garder des pièces de 2€ pour ne pas être dépourvu le dimanche matin venu…

Et donc ce épisode cévenol politique. Jamais je n’aurais parié trois jours avant sur ce tsunami Fillon. Ce billet était après le premier tour.
Je ne sais toujours pas quoi penser de cet épisode. Pendant les fêtes de Noël, j’attendais encore des gens balancer des « heureusement que c’est pas Juppé, ce mec de gauche… », frôlant le « Ali Juppé ». Et d’autres heureux que Sarkozy ait enfin débarrassé le plancher.

Finalement la victoire de François Fillon était écrite depuis longtemps, il aurait juste fallu que j’écoute mieux…


J’en suis fier de ce billet, car quelque part si je ne m’attendais pas au tsunami Fillon, j’avais anticipé la défaite de Juppé. Cette ambiance de pré-victoire, avec ce push du Parisien « la primaire est-elle déjà jouée », m’a inquiété… Je revoyais les unes de l’Express en 94’ avec Balladur président de la République. Je pensais à DSK et Delors.
Et je me disais que décidément jamais on ne retenait les leçons du passé. Entre temps, il y a eu Trump. Personne ne l’a vu venir non plus.
Et dès le lendemain des primaires, déjà des premiers commentaires des sondages qui annonçaient la franche victoire de Fillon contre Le Pen…


Les élections gagnées d’avance, ou « l’élection imperdable », concept tiré de mon expérience personnelle… Il faudra ajouter cette primaire et la défaite de Juppé à cette longue liste.  

Je me souviens de mon bébé Faucon tout heureux de me dire ce « elle commence ce soir la Coupe du Monde de l’Europe ? ».

Il aura vécu à fond cette Coupe d’Europe mon fils. Avec sa collection de carte Carrefour. Me chantant la marseillaise. Aimant les matchs, découvrant le football et les belles choses. Il se sera régalé. Moi aussi.
C’était un bel Euro de football…


Suite aux noms sélections de Ben Arfa (dont le niveau illumine le PSG) et de Benzema, les vannes ont été ouvertes. Deschamps est raciste. Il n’a pas sélectionné Nasri à l’époque ? C’est qu’il était raciste.
Le football a été la proie et la victime de ces anti-racistes qui font le lit du racisme. Critique Aurier, c’est être raciste. Trouver que Anelka a été une tache sur le maillot de l’équipe de France, c’est du racisme.

D’ici peu de temps, certains trouveront que le dégout qu’aura inspiré les Kouachi et autres meurtriers ces derniers mois, ça peut être vu aussi comme du racisme…

Un billet d’actualité, l’actualité de 2016. Qui n’aura pas été drôle…

J’adore ce billet con. Je ne m’en souvenais plus, mais j’ai adoré cette connerie.

Je l’ai tellement adoré que je la remets l’image… Elle était conne. J’adore cet humour.


J’avais écrit ce billet rageusement après le remaniement qui avait vu la nomination au gouvernement de cet opportuniste moralement détestable Jean-Vincent Placé. Au même moment, le président Hollande annonçait qu’il cédé face à l’extrême gauche violente en annonçant un référendum pour l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes…

Référendum qu’il n’aura même pas respecté, puisqu’on a appris y a peu que finalement malgré le oui du peuple nantais, le pouvoir cédait aux violents. Il aura fait du mal au pays, à la politique et à la république ce mandat et cette séquence politique…
Vivement mai qu’on tourne la page…

11 – Apple 6 (2016-10)
Une autre connerie qui a bien marché.


Au fait je parlerai un jour de l’iPhone 7, mon cadeau de Noël. Il est très bien.


C’est pour moi un billet important, sur un sujet important. Libération et une certaine gauche a décidé de prendre la religion chrétienne pour cible, la moquant, la méprisant, ou l’insultant. En flattant d’autres religions, en leur donnant une absolution scandaleuse sur bien des choses. Interdire les amalgames d’un côté, en les attisant de l’autre, au nom d’une « libre pensée » loin des valeurs républicaines qu’il m’est bon de défendre et de célébrer.

Un billet que j’avais trouvé important. En tous cas j’avais été blessé par Libération. Ils sont allés encore plus loin en cette fin d’année.


Bonus – Rions avec Jawad et Rions encore avec Jawad (2015-11)

Ces billets de la fin de l’an passé sont ceux qui ont encore eu plein de vue cette année. Eux non plus je ne m’en souvenais plus, et pourtant on a ri avec ce connard qui a contribué à nous faire pleurer. 






La montagne est belle malgré tout #Orcières #05

Orcieres Merlette est une station formidable. C'est ma station, là où je viens depuis plus de 30 ans.
Tout à l'heure, je suis fait chauffer par un community manager de la station d'Orcières-Merlette visiblement pas très fin, qui m'a agressé sur Twitter. Car j'ai écrit, ce qui est vrai, qu'il n'y a pas de neige à la station. 
J'ai eu droit à l'insulte suprême : "vous êtes pas journaliste par hasard ?". Mort de rire...

J'invite Orcières Merlette a vite changer de community manager pour animer son compte "j'adore Orcières". On n'agresse pas les gens quand on prétend défendre ce que l'on doit défendre. 
Surtout pour rien.

J'avais écrit il y a peu sur cette tendance qu'avait les gens à être agressif et insultant sur le net. Même les "professionnels" le sont : c'est déprimant !
Mais sinon la station reste magnifique. Elle est belle, même si elle aurait intérêt à changer ceux qui sont chargés de la faire aimer. Car ils le font mal.

Et cette après-midi nous irons caresser les chiens de traîneaux.


vendredi 30 décembre 2016

Carte postale d'une montagne sans neige

Il fait un soleil magnifique à Orcières Merlette. Heureusement que je ne suis pas monté pour faire du ski : il n'y a pas de neige.
C'est joli. C'est sympa. Demain je ferai le réveillon avec madame et les enfants à la montagne. Pour clore une année difficile pour moi (et en attaquer une autre vis à vis de laquelle je n'ai aucun optimisme).

On est quand même bien à Merlette. On a froid, mais on est à la montagne. Et c'est bien.

Ça sera rapide... mais ensoleillé 

jeudi 29 décembre 2016

Mauvaise grâce

Finalement je vais écrire un billet rapide sur le malaise que j'ai ressenti hier quand j'ai appris la grâce totale présidentielle accordée à Jacqueline Sauvage. 
Je passe rapidement sur le volet politique d'un "moi président" qui aura fait une nouvelle entorse à ses promesses électorales, apportant un autre coup à la parole politique dont la valeur aura considérablement été dévalorisée durant ce mandat. 

Je partage les avis de Nicolas et du juge Philippe Bilger. Deux bons billets de personnes qui ne sont pas des monstres inhumains, dont je reconnais un réel humanisme et des valeurs fortes. Mais qui sont aussi mal à l'aise devant cette décision du Prince. 

J'ajoute que je suis mal à l'aise devant l'argumentaire qui tend à considérer que celui qui est gêné par ce geste politique est un monstre qui n'a aucun cœur, ni aucune valeur humaine. Trop facile de faire pleurer dans les chaumières en décrédibilisant l'autre par du pathos un peu facile.

Demain, le buraliste du Tarn qui a été condamné le mois dernier pour avoir abattu son cambrioleur profitera t'il d'une grâce présidentielle ? Lui aussi est une victime. Lui aussi a sans doute une famille aimante qui le pleure. Et le bijoutier de Nice ? 
Et la justice demain, on fait comment ? Les jugements se feront ils à la lumière des comités de soutien ? De la qualité et de la célébrité des gens qui s'indignent ? On fera comment ?

Philippe Bilger a titré son billet "Coup de grâce à la justice". J'ai l'impression que le coup de grâce est sur l'ensemble de notre société. Je mélange, mais il y a peu le gouvernement a finalement entériné de ne pas faire Notre-Dame-des-Landes, cédant à une autre pression "populaire", et faisant fi de la démocratie (référendum local et décisions de conseils élus) et de décisions de justice. 

Mal à l'aise, vraiment... 

mardi 27 décembre 2016

Je blogue beaucoup moins...

Les faits sont là, chiffrés. Avec des traits moches faits à la main, sur l'application photo de l'iPhone.



Je finirai l'année autour de 220 billets. Quand en 2010, autour de cette belle période du Wikio et de l'esprit de la Comète, j'en pondais presque le triple. 

Oh, je ne parle pas de qualité. Sans doute d'ici là fin de la semaine, je ferai une rétrospective pour voir les 12 billets qui ont le mieux marché. Ou ceux qui ont suscité le plus de débats. Aujourd'hui, je me demande lesquels ont vraiment été intéressant. À lire pour les copains et copines qui passent. Mais pour moi à écrire. 
A l'époque où j'écrivais 584 billets (presque deux par jours !), je prenais vraiment du plaisir. Y avait ce côté drogue, addictif. Aujourd'hui, ce plaisir y est moins.

Où sont les copains ? Un truc bête. Où sont ils ? Ceux du DEL de mon copain Guy Birenbaum ? Ceux ensuite de la Comète. Il y a toujours mon copain Nicolas. Mais l'esprit de l'époque, "des liens bordel des liens", il a disparu.
Je me souviens des réseaux de blogs et de blogueurs. Y avait des moments sympas. Des clashs parfois, mais ca n'allait pas bien loin. Et y avait une sorte d'amitié qui, je pense, etait sincère. 

Depuis, j'ai le souvenir de comportements haineux. D'un sectarisme d'une rare violence, qui peuvent s'accompagner d'une sorte de harcèlement de la part de certains dangereux. 
Les blogs et le net n'est qu'un reflet de la société. En 2010, nous n'imaginions pas que certains pourraient assassiner des dessinateurs et des jeunes en concert au nom d'une religion. Depuis, les comportements se sont décomplexés. La campagne "Ali Juppé" etait aussi nauséabonde que certaines merdes balancées par une "vraie gauche" qui a manifesté avec des gens qui incendié une voiture de police et vomi sur la police. 

Au milieu de tout ça, difficile de bloguer avec cette même légèreté qu'en 2010. Difficile.

J'imagine que la campagne de 2017 encore abjecte que ne l'était 2012, qui a été le debut de la fin de cette période sympa. Alors j'imagine qu'il sera difficile d'avoir un plaisir et une motivation pour bloguer, pour partager, pour échanger.

Nous verrons bien. En tous cas j'aurais écris à l'iPad un billet assez long, qui m'évoque bien des souvenirs. Des jolis souvenirs. Souvenirs de gens qui ne sont plus la. Souvenir de blogs qui n'existent plus. Souvenir d'un soir de fin Août à la Comète, et d'un aligot saucisse qui n'était pas de saison, mais qu'il etait chouette... 
Nous verrons bien..

lundi 26 décembre 2016

samedi 24 décembre 2016

Galia va bien et attends Noël

J'avais écrit cet été l'histoire tragique de Galia, notre chien renard Ninja. Elle s'était fait mordre par une salope de vipère. Elle a passé fin Août entre vie et mort, avec des Shinigamis canins qui l'attendait...

Elle va beaucoup mieux, et c'est une nouvelle formidable. Elle aime toujours autant les babets (cf pignes de pin pour les institutrices de bébé Faucon, qui pleurait de voir que sa maîtresse ne connaissait pas le terme de babet, pauvre petit). 

Et elle rend les bébés heureux. Ils ne savaient pas que dans le Forez, chez papy et mamy, un vilain serpent avait mordu Galia. Déjà que leur papa a une phobie panique de ces merdes de bestioles, nous n'avions pas envie de les inquiéter, de les paniquer... alors ils n'ont rien su. C'est papa et maman qui ont pris l'inquiétude sur leurs épaules. Mes enfants ont à rester des enfants. À croire au papa Noël. À penser que les belles choses et les gens qu'on aime sont éternels.

Les histoires difficiles de la réalité et de la vie, ils la connaîtront bien tôt. Le papa que je suis essaiera de les accompagner. Mais aujourd'hui, ils profitent de leurs deux papys et leurs deux mamies. De leur arrière grand même, ma mamie à moi. De Galia.
Et ils pensent que ce soir le papa Noël arrivera. Ils leurs ont même préparé une piste d'atterrissage. C'est mignon.

Galia va bien, elle attend Noël. Nous aussi.

Mais je suis un peu fatigué de cette année difficile quand même...

vendredi 23 décembre 2016

mercredi 21 décembre 2016

Lac de Salagou #34 #Hérault

Il y a un an, je mourrais au bord du Lac de Salagou. Une promenade en vélo, avec des amis du boulot (amis c'est le mot, surtout pour celui qui m'a fait confiance il y a 10 ans là où je suis aujourd'hui). J'avais tenté de les suivre : j'y ai laissé mon coeur, mes poumons, mon amour propre.

Mais j'ai gagné des images magnifiques d'un coin de l'Hérault qui est divin en hiver. On imaginerai presque un gros serpent marin sortir du milieu du lac, les cornemuses et Marie Stuart en moins.

Ce dont je me souviens de cette promenade, c'est cette terre ocre qui reste aujourd'hui sur mon jogging et mes chaussettes de l'époque. Un Rolland Garros d'hiver au bord du Loch Ness. 
Et cette bière Leffe Royale que j'ai bu le soir, pour me récompenser, et me réconforter.

C'était il y un an ces photos. L'élection présidentielle devait se jouer entre Juppé et Hollande. La Grande Bretagne était toujours en Europe. Mais l'Olympique Lyonnais était déjà favorisée par un arbitrage très favorable : les pressions du président Aulas marchaient déjà très bien.

C'était il y a un an. Nice, Berlin et Saint Etienne du Rouvray n'avaient pas encore eu lieu. Mais cet islam dégueulasse qui tue et qui peu avait déjà marqué les esprits. Il y a un an...

Et le temps qui passe à une allure délirante me ferait presque penser que c'était hier. Ce temps passe trop vite.

mardi 20 décembre 2016

Pensées au détour d'une vigne à Châteauneuf du Pape

Période difficile.

J'assume de tout mélanger. Mais pendant qu'à Avignon une mairie gauche Libé veut rayer les traditions chrétiennes de la carte de la Provence, des terroristes foutent le boxon à Berlin. Mélange et amalgame ? Je ne sais pas...
Mais les faits sont là. Pendant qu'un quotidien national titre un "au secours Jésus revient", des messagers de Mahomet tuent sans tri et sans réflexion. Par contre là, il ne faut pas stigmatiser, il ne faut pas mélanger. Chut...

Alors on part marcher. Et on retrouve des photos de y a quelques semaines. Quand l'hiver n'était pas encore tomber sur ma Provence.
On tombe sur une petite statue qui offre un hommage à un abbé important pour le village. A l'époque où il n'y avait pas de honte à être chrétien, et à assumer cet héritage qui est beau et humainement enrichissant.

Et à un moment, on tombe sur une Croix qui domine le Rhône, la vallée. Et pendant que ses salopards tuent au nom d'un messie barbare et meurtrier, il est de bon ton de se rappeler du discours véhiculé par les apôtres de celui qui est mort sur la croix. 
Juste se souvenir du symbole. Qui ne devrait pas évoquer un "au secours". C'est pas la croix et de ses messages humanistes qu'il faut fuir. 

Un rappel sur fort héritage chrétien dans ma provençale vallée du Rhône... C'est important en ce moment.
C'est très important.

lundi 19 décembre 2016

Mon sapin et ma crèche de Noël (sans girafes)

La semaine dernière, mes bébés et leur maman ont préparé le sapin de Noël. Un joli moment, qui nous est cher. Je me souviens de ma joie quand, enfant, je faisais cette activité avec ma maman.

Noël, c'est des traditions qui me sont chères. Qui me ramènent à mon enfance. Mes parents avant moi, et leurs parents, ont ou avaient ces mêmes souvenirs. L'église du village, la crèche du village, les rues décorées. La Provence qui se prépare à Noël. 

Cette année encore, ma grand-mère me demandera "Minuit chrétien" à minuit. Je penserai à mon papy qui n'est plus là. Noël, c'est plein de choses. Aujourd'hui pour mes enfants, c'est l'excitation d'attendre la joie de la nuit de Noël. Ils ont la chance de vivre dans une famille aimante, et avec les moyens financiers de les rendre heureux. J'espère qu'ils transmettront à leurs enfants ces mêmes moments de joie, les mêmes que m'ont transmis mes parents. 


La petite crèche n'est pas fantastique cette année. Mais mes enfants ont pris du plaisir à la faire. Et à coller des père Noël et des bonhommes de neige de partout sur les vitres. 


Je commence un peu à expliquer au grand (qui n'a que 5 ans) la symbolique de Noël. Ou du moins j'essais, modestement. J'essaie de lui expliquer l'histoire jolie du petit Jésus qu'il avait vu sur une croix dans l'église de mon village. J'essaie de lui expliquer ces quelques racines qui font ce que nous sommes en tant qu'hommes, en tant que chrétien.
Je lui expliquerai plus tard qu'il n'a pas honte d'être chrétien, d'être baptisé. Et que c'est même plutôt pas mal.


Les racines chrétiennes de la Provence sont indiscutables, et sont belles. Noël en Provence, c'est quelque chose de beau et de sacré. La polémique à Avignon, de ce "Noël autrement" placé sous l'égide de la girafe (!!), c'est délirant. Presque insultant. En tous cas totalement à coté de la plaque. 

Avignon est sous une municipalité de gauche très "Libération". Ceux là même qui publient en Une un "au secours Jésus revient", ou considèrent que la croix est un symbole facho. Cette gauche qui trouve donc Jésus dangereux, et appelle à ne pas faire d'amalgame ou de stigmatisation quand des gens tuent au nom de Mahomet. Cette gauche qui appelle à la tolérance, mais fait preuve d'un mépris anti-chrétien qui peut s'assimiler à un racisme. 

Je partage l'avis du sénateur de droite Alain Dufaut, quand il fait remarquer que cette "intelligentsia socialo-écolo rejette tout ce qui peut évoquer les traditions provençales". Une société qui brûle ses racines ne peut pas aller bien loin, et cette sensibilité politique là l'envoie droit dans le mur.

La mairie socialiste de cette capitale provençale qu'est Avignon brûle la tradition chrétienne et provençale. C'est triste, et c'est désespérant. 
Je suis un citoyen attaché au valeur de la république, et à la laïcité. Mais je pense que la laïcité ne veut pas dire effacer et mépriser des traditions, une religion. Une seule, parce que ces prétendus libres-penseurs n'ont aucun état d'âme à célébrer d'autres fêtes religieuses... Indifférence religieuse d'un côté, quand de l'autre on ouvre en grande pompe l'hôtel de ville de Paris pour fêter la tolérance. Toujours surprenant, et franchement blessant. 

C'est beau Noël. Et elles sont belles nos racines et nos traditions. J'essaierai de les transmettre à mes enfants, comme l'ont fait mes parents et mes grands-parents.