La semaine de rentrée me donne cette jolie occasion de revenir sur les beaux moments d'un délicieux mois d'Aout. Beaune était un de ces moments délicieux, dans un écrin chaleureux. Ecrin est un joli mot définir cette ville que enveloppe, qui serre contre elle, presque qui protège.
Dans toutes les villes et les villages, le républicain et le chrétien que je suis se télescopent. Je cherche toujours l'église et l’hôtel de ville. La croix et le drapeaux. C'est ma façon à moi d'être un homme et de me construire en construisant une société que je pense la plus top possible.
Des églises à Beaune y en a pas mal. Et l’hôtel de ville est vraiment très joli. Pendant la révolution française les amis de Robespierre (et aujourd'hui de Mélenchon) aimait le sang et couper des croix. Il ne faut pas rejeter la République pour autant, et église et république vont bien ensemble.
Même si à Beaune, pour y revenir, des révolutionnaires zélés ont voulu éliminer tout signe de religion chrétienne de l'Hôtel Dieu, rebaptisé par leur soin "hospice de Beaune", parce que Dieu vaut mieux pas en parler quand on génocide la Vendée.
Les Hospices de Beaune... Non elles ne sont pas dans cette carte postale. Cet endroit particulier mérite une carte postale juste pour lui.
Alors on continue à se balader dans Beaune. Et à voir des rues qui m'ont évoqué la Bretagne et Dinan. Cette place par exemple...
Je ne sais pas le prix de la bière sur cette place, mais sur une autre j'ai payé mon 50 cl de Leffe au prix exhorbitant de 10 €. Ca fait juste 20 € le litre de bière, et c'est un peu honteux. Bon, le touriste que je suis l'avais payé. J'en avais discuté sur mes résosocios persos avec des amis qui connaissent le cours du houblon, et ils m'avaient confirmé que décidément c'était un pur scandale.
Ce qui m'avait gonflé sur ce moment d'apéritif et de bière, c'était aussi les deux jeunes trous du cul à mèches qui devaient à peine excéder les 20 ans, qui nous ont sorti deux cigares gros comme le chibre à Makélélé, et qui nous ont empesté la terrasse. Le pire est que le papa, une table à coté, a donné le briquet pour allumer leurs gros goumis. Une famille riche de Bourgogne qui venait étaler leur richesse en emboucanant une table de bistrot ? Aucune idée, mais c'était le laid moment de mes vacances.
Alors autant continuer à marcher. Le ciel était très bleu ce jour là, et il faisait une chaleur incroyable ce 14 Aout.
Ici l'église principale de Beaune. Mais il est tard, je donne demain un cours à St Etienne (donc je me lève tôt), j'ai la flemme de rechercher le nom de l'église. Mais elle est joli. Un peu bizarre et dure à prendre en photo, mais elle rend bien.
Et dans les villes l'été, y a le moment où le soleil est plus bas. A la mi Août, c'est mieux que début Juillet car arrive plus tôt. Alors à ce moment les lumières s'allument, les monuments prennent une teinte différente. Les places ne sont plus les mêmes. L'ambiance change.
A Beaune, les bars à vin font sortir leurs clients. Oui, ça fait très bobo qui boit son verre de blanc payé hyper cher dehors, avec son pull sur les épaules. Mais c'est sympa. Et en vacances, quand on a bossé toute l'année pour quelques moments sympas de détente avec ceux qu'on aime, et bien c'est bien.
Le reste c'est que la rentrée c'était hier. Après deux jours je suis presque épuisé, et j'ai deux jours de route (Professeur Faucon va professeur à St Etienne et Montpellier : ça tombe bien c'est à coté). Bah j'ai une semaine de podcast du Moscato show à écouter, je le ferai pendant mes heures de route.
Mais à Givors demain je tournerai à gauche et ne monterai pas jusqu'à Beaune. Tant pis...