samedi 30 décembre 2023

Une année complète dans le Gard (Era, Voxifera)

J'ai un an de retard. Je mets aujourd'hui en ligne (ma chaine Youtube suivez moi) une année dans mon village et mes environs. En 2022, un an de retard.
Mais on voit le monument aux morts à son ancienne place (il a changé cet été de place, et la rue principale de Roquemaure a changé magnifiquement). Un cerisier en fleur. Et le temps qui passe. 
J'avais découvert Era comme beaucoup avec les Visiteurs. Thème principal. J'ai pris une chanson du troisième album d'Era que j'écoutais en boucle quand j'habitais sur Marseille. Voxifera sur la Corniche, c'était bien.
A part ça mes flux RSS sont redevenus normaux. Merci Nicolas de m'avoir fait remarquer. 

Fin d'année avec un temps de fin d'hiver. Taille d'arbre, qui commence presque à bourgeonner. 

Le reste ça sera la fin de l'année 2023. Pas ma pire. Pas la meilleure non plus. 

vendredi 29 décembre 2023

Soupirs de blog et de vie et photos de Lirac

Je n'aurais que peu bloguer cette année. 109 billets au compteur, c'est plus que l'an passé (102). Mais infiniment moins qu'on 2010 (583, mais ça faisait plus d'un billet par jour, c'était chouette mais un peu n'importe quoi)

A l'époque, comme mes copains, j'étais constamment sur Sitemeter pour voir le nombre de lecture. Mon dernier billet sur Jacques Delors n'a fait ce jour que 12 vues alors que je l'ai écrit avec mon coeur. Mais quelque part, nous n'écrivons ni pour être lu, encore moins pour être "influent", pour reprendre un terme de l'époque. 
Sitemeter nous permettait aussi de voir d'où venait les gens qui venait nous lire. De quel lien, parfois même de quel endroit. C'était amusant. 

Nous avions aussi le Wikio, pour voir qui nous citait en lien. "Des liens bordel des liens" était un mantra. 

Il y avait des billets que je commençais sans savoir où ils finiraient, ni quand ni comment. Celui là, après une journée d'un froid soleil à marcher dans les vignes de Lirac, est un peu de ceux là. 


En marchant, je pensais un peu à cette année qui vient de passer. Nicolas, peut être le seul blog que je lis régulièrement (pour la qualité de ses contenus, mais aussi parce que j'aime beaucoup le taulier) a écrit un billet retrospectif. Assez dur, qui rappelle que nous ne sommes que des êtres humains, et que le temps qui passe ne nous épargnera pas. 

"2024, en route vers le pire" est le titre de son billet. Rire pour ne pas pleurer et ne pas avoir peur. Ca reprend une phrase de Montaigne : "Un bien ne succède pas forcément à un mal, un mal encore pire peut lui succéder". Cette phrase est terrible mais si vrai. Elle s'applique à la politique (dans ses Essais, il parlait politique). Elle peut s'appliquer à la vie. 

J'ai vécu un période 2018-2023 comme un tourbillon qui accélerait toujours. Au moment où je pensais que ça se calmait, ça repartait plus vite, plus fort. Soit c'était externe, le Covid, des drames, un management toxique, la santé. Soit c'était moi, qui faisait une connerie avec impact maximal, qui faisait du mal et me faisait du mal. 


2023 a été plus calme. Sans doute prendrais je le temps de me retourner tranquillement, avec bienveillance, sur cette année. En Mars, une prise de sang m'a fait prendre conscience que je touchais les bords. Et qu'il fallait faire attention à ma santé. Pour autant, malgré une infection pulmonaire en fin d'année, j'ai l'impression que les choses se sont bien passés.
Le lendemain de ce Noel, je pese 8 kg de moins que l'an passé même époque. Et même taux de masse graisseuse. Mes analyses de sang sont redevenues bonnes.

Au boulot, la personne qui m'a fait beaucoup de mal, à moi et à d'autres, a quitté la boite. Et j'ai évolué positivement. Finalement, les choses vont bien. Les enfants grandissent. Tout ne va pas si mal.

Et poutant en marchant, j'avais peur que tout ceci ne soit qu'un rêve. Que le tourbillon réaccélère. Je sais que le temps qui passe fait que les enterrements seront plus nombreux que les mariages. Mais pourtant...

Un billet pas des plus joyeux. Pourtant je vais bien. Enfin, pas trop mal. 

Le Lirac, ce soir je le boirai. Pas forcément avec modération. Je verrai Janvier pour calmer les exces...
 

jeudi 28 décembre 2023

Mon souvenir d'enfance avec Jacques Delors

Tout a été dit pour rendre hommage à l'homme et au responsable politique Jacques Delors. Il n'était pas de ma famille politique, mais comme beaucoup je garde pour lui un immense respect. Les gens qui meurent sont toujours fantastiques, donc je ne parlerai pas de suite de mes désaccords sur l'Europe. Il a contribué à ce que je sois plus Seguin que Giscard, mais il donnait de la hauteur au débat politique, et il faisait du bien.
Tellement loin du brouhaha nupsien à l'Assemblée Nationale aujourd'hui...

Je suis né à la politique à l'époque des législatives de 1993. Mes convictions se sont cristalisés dans les années 14 - 18 ans. A l'époque où des copains partaient défilés contre des lois Balladur et portaient Ché Guévara en banière, je regardais qui soutiendrai Chirac et je lisais de Gaulle ou Peyrefitte (le 18/20 en histoire/géo et en philo, je sais d'où il vient)
Les trois droites, la social démocratie, l'Europe fédérale ou des nations, la gauche Mitterrand vs la gauche Rocard, Fabius vs Jospin, Chirac contre la fronde des jeunes loups d'abord, puisque Pasqua Seguin ensuite, et l'affrontement final contre Balladur, c'est mes contes d'adolescents.

Et il y a Jacques Delors. A l'époque, nous n'avions pas les chaines infos, pas Twitter. Pas d'indiscrétion. Il fallait attendre 20 heures pour avoir les résultats. Oh, il y avait bien les Guignols de l'info qui pour l'élection de Chirac avait été marrant en laissant attendre les résultats avant l'heure, mais nous étions tombés de notre chaise en écoutant Jacques Delors, favori devant Balladur (Chirac n'existait plus), dire que non il n'irait pas.

Il y a des élections imperdables. J'en ai perdu une (par suffisance aux municipales), et une autre grace au coup de main du Canard Enchainé. Et il y a des élection qu'on refuse de mener. Ce n'est pas de la lacheté, c'est juste que ce n'est pas nous.

Ce n'est pas une confession, mais je me suis rendu compte que je déteste les campagnes électorales. J'aime l'exercice du pouvoir. Chirac, c'était l'inverse. 
Personne n'a rien à craindre de moi, je suis bien en numéro deux ou, encore mieux, dans l'ombre. Je ne prétend à rien. Aujourd'hui c'est l'anniversaire d'un ami qui est conseil général, il n'a rien à craindre de moi, sinon un sms pour lui souhaiter un joyeux anniversaire. Et mon vote la prochaine fois. 

Jacques Delors a aimé le pouvoir. Chacun jugera de la manière dont il a exercé (et je pense qu'on peut lui décerner une mention). Mais pas la quête du pouvoir. Avec une dose de souverainisme en plus, et du talent en moins, je pourrais être un petit Jacques Delors. 

Et il a commencé avec Chaban-Delmas. On ne peut pas le détester, Jacques Delors.

Le temps passe. Il avait presque 100 ans. Et une belle vie. Pensée à Jacques Delors, un moment de mon enfance...

mardi 26 décembre 2023

Un jour une vie...

La vie d'un homme, qu'est-ce que ça vaut?
Ça ne peut pas aller bien loin
Un peu de sang et beaucoup d'eau
À propos d'eau, je boirais bien

Je me suis aventuré sur Twitter ce soir. La mort de Patrick Buisson. Que j'ai pris comme une info. Je n'appréciais pas l'homme, bien que j'ai trouvé une pensée intéressante. Un député LFI en culotte courte viendra hurler "raciste" en postillonant, avec l'argent de papa maman et une circonscriptiion sur mesure. Son grand combat, insulter la mémoire des morts. 
J'en entendu des critiques respectueuses, mais critique. Je pense qu'il a instillé dans la droite républicaine un venin dont elle n'arrive à se détacher, et pense que l'union des droites est un fantasme. Mais respectez l'homme me parait une nécessité, pour pouvoir apprécier ou critiquer sa pensée. 

J'ai lu un tweet d'une personne que j'apprécie, qui rigolait de "ne pas se réjouir de la mort de quelqu'un". Quand Le Pen père ou Mélenchon ou Rousseau passeront d'ici bas, j'aurais une lecture de ce qu'ils ont apporté de bien ou de mal sur la politique publique. Mais les humains, ils ont femme, mari, enfants, familles. Qui sommes nous pour nous réjouir de la mort de quelqu'un ? 

Et qui sommes nous pour dire "oui mais c'est un connard". Et toi, tu es quoi ? 

Je n'aimais Patrick Buisson, je n'aime pas Nicolas Sarkozy, je n'aime pas ce qu'ils ont fait, de leur mandat, de ce qu'est la droite en France. Dans un XXIeme siècle complexe. 
Mais quelque part ils ont contribué que des gens, ce soir, soient heureux de la mort d'un intellectuel français. Quand ça sera le tour d'un Nupes, je lirais les mêmes merdes sur le net. 

Réentendre la chanson de Michel Sardou (pour les artistes de gôches, évitez ! ça va vous rendre moins cons et plus humains, et ça serait dommage...). Le prix d'un homme, une vieille et belle chanson. 

dimanche 24 décembre 2023

Qui ? à Comps (mélancolie gardoise avec Aznavour)

J'adore Charles Aznavour. J'ai adoré fait ce clip entre Comps et Jonquières Saint Vincent, sur les routes romaines. En plus de voir le Gardon se jeter dans le Rhône, ce clip offre une vue qu'aujourd'hui nous ne verrons plus. Les photos ont été prises au printemps 2018. Et un soir de décembre de cette année, ce dernier s'est écroulé sur lui même...
A côté y a des maison. Ca devrait être spécial. En tous cas c'est triste de savoir que la zone est interdite, et que même les plus forts mettent genoux à terre.

La chanson est "qui ?" de Charles Aznavour. Oui, elle est un triste, mélancolique. Elle évoque pour moi le temps qui passe, et qui chasse les souvenirs. Une personne qu'on a aimé et qui ne se souvient plus de nous.

 
Je termine l'année fatigué.
Cette année la veillée de Noel se fera à midi. Pourquoi, ben parce que... Demain Noel sera à la maison.

J'ai appris y a deux jours par un ami de promotion que notre délégué de promition était bien malade. Un cancer qui touche à un mauvais endroit. Quand je parle du temps qui passe...
En 2022, nous devions fêter les 20 ans (+2) de notre promotion. C'était après les présidentielles. Je n'y suis pas allé, parce que je ne me sentais pas encore de voir du monde. Pour beaucoup, j'avais "laissé tomber" des amis, alors que simplement moi qui sortait d'un long tunnel, avec 10 kg de plus et un besoin de rester dans ma grotte.

Je ne mérite pas d'être plaint ou pardonné. C'est comme ça. Aujourd'hui, une partie de mes amis m'a tourné le dos, ou du moins a retiré la main qu'ils ont trop longtemps laissé tendu. C'est comme ça. 

Le billet de Nicolas sur ses dernières années est très beau mais aussi très dur. Par rapport à lui, j'ai été dans un bain de lait. Mais comparaison ne sera jamais raison.
Il est nécessaire de s'écouter, pas trop mais un peu. Nous avons des beoins, celui de solitude est important. Autant que celui d'aide ou d'écoute.

Que ceux qui passent par ma Maison et mes billets passent de superbes fêtes de Noel. 

jeudi 21 décembre 2023

Préférer Nicolas Karabatic à Emmanuel Macron

Hier soir j'aurais pu passer deux heures avec Emmanuel Macron. Mais le peu que j'ai vu m'a confonté. J'étais mleux à Nîmes, avec l'USAM et Nicolas Karabatic au Parnasse. Je suis un suiveur du Nîmes Olympique et de l'USAM, le club de hand. Mon fils est gardien du club de jeune de hand de mon village. Il a vu hier encore un super Joze Basnik dans les buts de Nîmes. Mais le PSG c'est quand même une miriade de star, et la bande de Vincent et Rebichon n'ont pas pesé bien lourd.

Mais quelle ambiance ! Quelle chaleur dans ce Parnasse où j'ai vu, y a quelques années, le club de fille du HBCN remporté la première manche d'une finale de Coupe d'Europe. J'ai vu aussi le président Sarkozy en tant qu'élu. 

Peux confirmer une chose. Sans parler de fond, mais sur la forme, je n'aimais pas Sarkozy. J'aime encore moins Emmamuen Macron. 

Je ne peux pas prétendre que j'ai tout écouté. Mais le peu que j'ai vu de l'interview hier soir de Macron était dramatique. Sur la forme, sa suffisance ne peut qu'âtiser la colère et le ressentiment. Admettons qu'il ait raison sur le fond (si j'avais été député, j'aurais voté la motion de rejet et ce texte qui ne casse pas trop pattes à un canard gardons raison). Sur la forme, sa morgue est insupportable.
Je me souviens de son treize heures pendant les retraites. J'étais en vacances et j'avais regardé. Il m'a donné envie d'aller marcher dans la rue le lendemain. 

Cet homme est un apeau à colère. Il est élu par défaut. La première fois grace au Canard Enchainé et aux frondeurs. La deuxième fois il n'y a pas eu d'élection, merci Poutine. Il a été élu en réussissant à faire que le RN est passé à plus de 80 députés, et bien parti pour faire plus de 30% aux prochaines élections (un électeur sur trois !) remporter la prochaine élection. Il a mis en place une opposition grossière et ordurière, celle de l'extrême gauche et de la NUPES. Bordélisation à l'Assemblée et dans les débats. Mitterrand avait son Le Pen, Macron a son Mélenchon, avec une secte dévouée à ses pieds, au racisme et à l'anti-sémitisme bien pesé et d'opportunisme. 
La même chose. Des idiots utiles qui permettent de garder le pouvoir. 

Sur le fond de la loi, je n'ai pas grand chose à dire. Pour moi cette loi immigration ne casse pas trop pattes à un canard. Ce qui fait "le jeu du Rassemblement National" (expression conne qui ne veut rien dire...) n'est pas cette loi. Mais l'attitude de la gauche extrême, pourtant parlementaire, qui donne envie de lui faire barrage. L'attitude de certains exécutifs locaux qui, opportunémement, assument qu'ils "n'appliquerons pas la loi". Mon département en fait parti. 

J'ai lu en début de semaine l'édito de Franz-Olivier Giesbert (dont j'espère avoir la trilogie sous le sapin de Noel). Nous ne pouvons pas l'accuser de racisme ou de complaisance avec des extrêmes. Toujours revenir vers des boussoles intelligente. Qu'écrivait il dans son édito joliment intitulé : "Le crépuscule de Macron et la fin du « chèvrechoutisme »" ?

"Que la France soit, depuis des siècles, une terre d'immigration,c'est une évidence. Mais pas comme ça, sur le mode « Entrez, c'est gratuit ». Aujourd'hui, il n'est plus question d'assimilation, ni même d'intégration. On réceptionne, on entasse et, après ça, advienne que pourra. Notre sens de l'hospitalité n'a plus de limite : qu'importe s'il n'y a plus de place dans nos villes, nos campagnes sont là pour accueillir toute la misère du monde. Près de 500 000 immigrés supplémentaires chaque année – chiffres officiels, donc minimaux –, c'est au moins une agglomération comme celle de Strasbourg qui s'invite en France. Sans compter les clandestins. Il est temps d'arrêter ce délire, de se poser pour s'employer à intégrer les nouveaux arrivants par l'éducation, pendant qu'il est encore temps. Pour ce faire, il suffirait d'avoir le courage de réduire les flux migratoires en retrouvant un peu de notre souveraineté perdue."

Ne parlons même pas "d'assimilation", même si nous devrions tendre vers ce modèle. L'intégration n'est même plus là. FOG termine par un constat limpide qui fait, par contre, le lit des extrêmes. 

"Troublants sinon effrayants sont les résultats d'un sondage de l'Ifop, publiés le 9 décembre, où il apparaît que 78 % des musulmans français sont convaincus du caractère discriminatoire de la laïcité « telle qu'elle est pratiquée par les pouvoirs publics », tandis que le financement public des cultes et du clergé est plébiscité par 75 % d'entre eux. À force d'entendre les fadaises « victimisantes » des Frères musulmans, de LFI, des « escrologistes » et de tant de médias, à commencer par Le Monde, sur la prétendue islamophobie française, ils ont fini par les croire. Ils réclament donc in fine la suppression de la loi de 1905 séparant les Églises et l'État. La morale de tout cela : ce n'est plus aux immigrés de s'adapter à la France, mais à cette dernière de s'adapter à eux !"
Macron doit parler le 31 décembre. Il devrait avoir la décence et l'intelligence de se taire. Merci au Président Chirac d'avoir mis le quinquennat renouvelable qu'une seule fois : ce triste et dangereux personnage laissera la place en 2027. Mais trois ans et demi comme ça c'est long. 
La France va ressortir comme moi ce matin de ma séance chez l'ostéopathe. Mal de partout. Sauf que moi j'irai mieux demain. Je ne suis pas sur que cela s'applique pour le pays.

En tous cas Karabatic est un grand bonhomme (lui)... Et Nîmes lui a rendu un bel hommage. 

Pour terminer, lire les deux derniers billets de Nicolas. "Immigration - Intégration - Mélenchon - Démission" et hier "Immigration : encore une faute de la gauche !". Des billets pleins de bon sens. 

dimanche 17 décembre 2023

Carte postale de Gréoux les Bains (avec Time, de #SaintSeiya)

 
Carte postale musicale de ce dimanche. Comme le weekend dernier je reste avec Saint Seiya. Une chanson, Time. Et un lieu, la Provence de Gréoux les Bains. La Provence du Verdon. La Provence des lavandes. Des photos prises début Avril, quand la chaleur revient. 

J'adore Gréoux Les Bains. Et j'adore Saint Seiya et ses musiques. 


Après pas grand chose à dire. Je suis en vacances dans trois jours. Des échéances entre temps. Syndicale notamment. Et ce soir Marseille Clermont Ferrand et la finale des filles en hand (même si je n'ai plus de copines ou connaissances dans l'équipe, je les soutiendrai à fond).

Dimanche d'avant Noel...

mardi 12 décembre 2023

Rejet anecdotique et fait divers sordide

La motion de rejet sur la loi immigration hier soir n’est qu’une anecdote.
Si j’avais été député LR, j’aurais joué mon rôle d’opposant. Je n’ai pas à faire de cadeaux au gouvernement, surtout à des ministres qui hier ont trahi leur famille politique pour un bon steack, ou qui montrent tous les jours leur incompétence.

Je ne pensais pas qu’une personne comme Darmanin aurait apporté sa démission. Après le fiasco du Stade de France l’année dernière, et son « c’est la faute aux supporters de Liverpool », je le pensais hermétique. Son auto-satisfaction sur des échecs réels, mais qui passent comme passe l’actualité, m’aurait poussé à parier qu’il n’en avait cure. Enfin, le Roi Soleil Macron en a aussi peu à foutre, il a refusé sa démission. J’imagine qu’ils ont du se marrer après tous les deux « on prend vraiment les français pour des cons, mais ça passe ! ». Continuons.
Amusé également sur le « les oppositions refusent le débat ». Le nombre de 49.3 sur des sujets important est éloquent.
 
Enfin, sur la suite, je n’ai aucun avis. Dissolution, changement de gouvernement ? Il se passera ce qu’il se passera. Aucun pronostic, aucun avis.

 

Par contre le bilan de Darmanin, outre des gamins qui refusent de s’arrêter à un contrôle de police ou en tuent d’autres à coups de couteau, c’est aussi ce fait divers. « Essonne : deux morts et un blessé grave dans un choc frontal, un jeune de 15 ans était au volant ».
C’est horrible de perdre la vie. Je ne sais pas si cela va provoquer des émeutes urbaines. En tous cas, merci à Abdoulaye Kanté, policier remarquable, d’avoir relayé l’information sur Twitter.
L’article me terrifie : « Selon les premières constatations réalisées sur place, le garçon de 15 ans, engagé sur cette longue ligne droite à travers champs, aurait dévié de sa trajectoire pour percuter de plein fouet la voiture du couple. Utilisation du téléphone ? Malaise ? La raison de cette inattention reste incertaine. »

 

Déjà reprenons. Remplaçons « le garçon de 15 ans » par « une girafe ». Nous aurions « 2 morts et un blessé grave, une girafe était au volant ». Nous nous poserions la question : que fait une girafe au volant d’une voiture ? Je me pose aussi la question, que fait un garçon de 15 ans au volant ?
Nous sommes dans un pays où on trouve normal qu’un Nahel, 17 ans, soit au volant d’un bolide.
 
 
J’attends un tweet d’un élu LFI pour s’émouvoir de la mort de ces deux sexagénaire du Loiret… (quoique c’est peut être pas trop l’électorat recherché).

 

Mais en tous cas un fait évident. Nous sommes dans un pays où on roule dans des voitures à moins de 18 ans. Où on refuse de s’arrêter quand un policier nous le demande. Ce n’est pas la police qui tue, mais bien la délinquance.

Donc la démission du pire ministre de l’intérieur de la Veme république, qui laisse que la France soit dans cet état… La motion de rejet n’est qu’une anecdote. 

dimanche 10 décembre 2023

Montpellier en Aout (Blue Dream, Saint Seiya)

Carte postale estivale alors que nous entrons réellement dans l'hiver. Avec pluie sur une grande partie du territoire. Je suis un peu hors saison, envie de soleil alors que je me remets difficilement de cette infection pulmonaire. Mais l'hiver est à nos portes, la chaleur viendra de la cheminée.  


J'avais aimé faire ce clip (ma chaine Youtube, allez y elle est bien), avec une musique que j'adore de Saint Seiya. Blue Dream, version instrumentale du deuxième générique de fin. 
Montpellier est une belle ville, la capitale de ma région (Languedoc Roussillon, et pas l'Occitanie créée artificiellement sur un bout de table par Hollande et Valls pour limiter la casse aux élections régionales...). Pourtant, je ne la connais que peu. 

Ce jour d'Aout est un des rares fois où j'ai passé un peu de temps dans le chef lieu de l'Hérault. 

A part ça pas grand chose. Je vais regarder la fin de Lyon Toulouse...

dimanche 3 décembre 2023

Promenade dans le Forez avec Fairy Tail

Ma vidéo du dimanche est un montage rapide, sans prétention, d'un été dans le Forez avant le passage du Tour de France. 2019 je crois, le Covid n'existait pas. Fairy Tail va bien avec les images, le thème principal. 


J'écrivais hier mon manque d'envie d'écrire. Le taré musulman extrémiste qui a assassiné un touriste hier soir, encore un bon moment... Que dire ? Que penser ? "récupération politique" vont hurler certains, donc on ne dit rien. 

Je n'ai pas vu si LFI a condamné cet attentat. Je parle de LFI parce que leur ADN est quand même très peu charly friendly, et y a un électorat à garder. 


Sinon je reprends la route du travail demain. Je dors 9 heures par nuit plus la sieste. Je suis bien fatigué. Mais ça va. 

samedi 2 décembre 2023

Etat des lieux sanitaire

Etat des lieux en cette fin de semaine. Mon infection pulmonaire m'aura mis KO trois semaines. Une première semaine de fortes fièvres. J'ai dégusté. La deuxième grosse toux et taux d'oxygène bas. Et celle qui vient de se terminer, épuisé et plus de tension.

Ma première action lundi matin sera de voir mon médecin du travail, et de poser des télétravails. 

A part ça, Falceonette et les enfants ont pris la suite. Quoique le grand est le plus résistant de la bande. 


La reste ? J'aurais eu plein d'occasion pour écrire, pour blogguer. Mais j'avoue que l'actualité est vraiment trop lourde, je n'arrive plus. 

Je vais voir le tirage de l'Euro 2024.

dimanche 26 novembre 2023

Lyon en hiver, Michel Sardou et Gerard Collomb

Le clip que j'ai mis en ligne hier était prémonitoire. Une promenade dans Lyon un weekend d'hiver 2016. Une chanson de Michel Sardou que j'ai découvert "Comme avant", une autre pépite. 

 

J'ai appris au réveil la mort de Gérard Collomb. Emblématique maire de Lyon, une ville qu'il a gagné au prix d'une moustache, et qu'il a perdu aux dernières élections. Mais un maire emblématique, un socialiste qui n'en était pas vraiment un, mais le socialisme à la lyonnaise, c'est pas vraiment du socialisme. Cette ville qui s'est offert à Raymond Barre (qui était le maire lors de mes années lyonnaise), et avant au prometteur Michel Noir (dont la rencontre avec lui était sympa) était une endormie qu'il était difficile d'appréhender.

Pourtant, j'y ai vite été adopté. Même si je me suis marié à une stéphanoise, et que je préférais le club de foot à Gerland qu'au stade des lumières. 

La politique lyonnaise est différente de toutes celles que j'ai connu. Elle se joue oui dans les urnes, mais dans certaines il y a des boules colorées. J'ai connu Marseille, Nîmes, Lyon c'est différent. 

Au même moment l'ultra droite et l'ultra gauche s'affrontait en Drôme. La droite a fait sienne de dénoncer la mort du pauvre jeune drômois, pendant que la vraie gauche, sans un mot pour cet enfant, préférait hurler contre un acte raciste. Chacun, finalement, parle à son électorat. Si le jeune tué n'est pas dans la cible électorale, LFI et la NUPES ne va aller s'émouvoir. 
Le RN joue son jeu. A LR (dont j'ai appris tout à l'heure que c'était les élections internes, c'est dire...) de parler également à cet électorat rural, qui regarde davantage l'heure sur le clocher de l'église qu'à travers des tours. 

La phrase de Gérard Collomb était prophétique. Aujourd'hui nous avons deux France face à face. Irréconciliable. 

Il faudrait revenir "Comme avant", pour reprendre la chanson de Michel Sardou. Je crains que ça ne soit difficile.  

Sinon mon poumon m'épuise. Il faut le temps...

vendredi 24 novembre 2023

C'était pas le Covid mais c'est pas fini...

Grosse infection pulmonaire. Encore une semaine d'arrêt. Le nouvel indicateur : ma pharmacienne m'a prété le truc qu'on met au bout du doigt pour mesurer la saturation en oxygène : je suis tombé à moins de 90%. 

Mon docteur m'a dit qu'elle devrait m'hospitaliser, alors que je n'ai plus de fièvre, que la fréquence cardiaque au repos revient normalement. 

Le scanner hier a bien montré une infection pas anodine. Je devais donner des cours la semaine dernière : je n'ai plus de de voix et je suis essouflé. Donc c'est reparti pour renouvellement d'arrêt. 

Le moral en prend un coup. Mais bon, c'est comme ça. Morceau de vie. On a regardé le doc de Bettancourt sur Netflix (fascinant) et commencé le nouveau the Crown. Je bouffe des livres. Je prépare Noel. Mais j'avoue, je suis fatigué.

Heureusement la Ligue 1 revient. Avec ce soir un alléchant PSG - Monaco. 

dimanche 19 novembre 2023

"J'espère" (Serge Lama) - Promenade à Manosque

Le clip de ce dimanche tombe bien. Une chanson à la fois triste, à la fois optismitique (quoique... non, elle es triste) de Serge Lama. Qui représente bien mon état d'esprit. "J'espère", un album formidable de Lama sorti vers 2010 où y a pour moi que des pépites, dont celle ci.

Et Manosque, une ville de Provence proche de Cadarache, mais surtout du lieu de vacances de Gréoux les Bains que j'aime tellement.

J'espère que ça ira mieux. J'espère surtout avoir un rendez vous médical. Je suis sur l'application du cabinet médical depuis ce matin, mais c'est pire que pour une place à un concert de Muse, de Colplay ou de U2. C'est du délire. 

Je sais que je verrais un médecin. Je sais que je ne suis pas gaillard pour repartir plein badin au boulot. Sans doute deux trois jours. Retrouver une fréquence cardiaque normale sera un minimum. Après... Nous verrons bien.

Mais j'aurais dégusté. Et les nombreuses quintes de toux qui ont ponctué ce message l'ont démontré.

Elle m'a manqué ma ligue 1 ce weekend...

samedi 18 novembre 2023

C'était pas le Covid mais putain...

Ca parait pompeux, mais 5 jours entre 40 et 41°C, à passer ton temps à tousser, à ne plus avoir la force de regarder son iPhone, et voir sa fréquence cardiaque au repos s'envoler (ça m'amuse), j'aurais passé une semaine comme rarement. Horrible.

Tests négatifs, mais sans doute j'ai eu la version béta du Covid 23 ou 24 qui sortira quand le grand complot mondial le décidera ?


Je ne crains pas trop la fièvre. Mais là, je suis à 39°, je tousse moins, mon arrêt de travail s'arrête lundi. Mais j'ai la force d'écrire un billet, d'aller écouter sur Youtube le dernier Johnny (et bof, autant j'écoute en boucle le "Georgia" de Sardou découvert y a peu), autant là je suis pas emballé. 

Mais je suis crevé. Je vais essayer d'avoir un rendez vous au cabinet médical de mon village ce lundi matin, sans doute me prolonger l'arrêt. A ce titre, je suis ultra favorable à des fortes sanctions sur les connards qui n'honorent pas leurs rendez vous médical. J'ai perdu un jour de traitement (et le médecin m'a dit que la veille trois lui ont mis un lapin, bien les boules). 

Points positifs, quand j'allais pas trop mal, je lisais. J'ai dévoré un vieux bouquin que j'avais dans ma bibliothèque, "la Surprise du Chef" du très sympathique Joseph Macé-Scaron. Là, j'attaque Lucia de Bernard Minier (autre ambiance).


Par contre, ce soir pas de visite annuelle dans une cave que j'aime bien pour le primeur. D'ailleurs, je n'aurais pas bu cette semaine (que cette semaine soit sainte ou maudite). 

Et être malade un weekend sans championnats de foot européens, avec juste un France Gibraltar à se mettre sous la dent, c'est vraiment dur.