jeudi 27 février 2025

A69 - La république des zadistes et des tribunaux

Le Tribunal administratif a donc annulé les travaux de l’Autoroute A69 qui doit désenclaver Castres, la ville de Jean Jaurès (mais que les opposants à l’autoroute appellent ville de la famille Fabre, quelle tristesse). Elle devait être inauguré à la fin de l’année cette autoroute, presque finie. Mais comme la déviation de Gap qui ne mène nulle part, les opposants et un juge a pris une décision.

Pourquoi ce juge (ou ces juges) ont-ils pris cette décision. Car ils ont jugé que l’intérêt économique et sociétal n’était pas évident, et que les arguments de ceux qui la jugent « anachronique » est valable. Bref, ils ont jugé que ce que les politiques légitiment élus ont décidé, ce que la population dans sa grande majorité voulait, ce que la préfecture et d’autres juridictions ont autorisé, n’étaient pas valables. 

Rien à voir avec la capitulation en rase campagne d’Edouard Philippe qui restera pour moi celui qui a cédé devant les délinquants de Notre-Dame-des-Landes. Non, là un tribunal déjuge pleins d’autres décisions de justice, et déjugent la population qui pense mal et ses représentants, parce qu’ils trouvent que « non, c’est pas tout à fait ce qu’il faut ». 

L’autoroute est quasiment terminé. Ceux qui connaissent Castres et le coin savent son importance. Mais des zadistes qui viennent d’ailleurs, et qui s’en foutent un peu de l’activité économique et de l’intérêt sociétal (ils ne travaillent pas, ils vivent de nos impôts, la solidarité nationales vous savez…) ont mis un coup d’arrêt. 

Espérons que le chantier se terminera. Pour l’intérêt des gens de la région. Et que la politique ne soient pas dictés par des violents, et rendus par des tribunaux. Sinon, cessons de voter. 
(Ou faisons comme aux USA, votons pour ceux qui sont censés rendre justice au nom du peuple français…)

En tous cas le mot de Bruno Retailleau "impossibilisme" est bien trouvé. Y a des choses à changer dans ce pays pour que la démocratie soit respectée. 

lundi 24 février 2025

Un pause au bord de la Ceze

Le billet du dimanche un lundi soir. Promenade, chanson, et le reste. Au bord de la Cèze en été, dans deux villages gardois magnifiques : Goudargues et la Roque sur Cèze. La musique, "Land of the Twilight", est du Yuki Kajiura. C'est une musique que j'adore. 

Le reste ? L'arrestation de cette ***bip*** d'Amra en Roumanie est une bonne nouvelle. Souhaitons que les prisons roumaines aient gardé un peu de l'hospitalité Caucescuienne, et qu'il en profite. 

L'Olympique de Marseille m'a fait honte. Ils ont été surclassés par Auxerre, et ce n'était pas la faute ni du Qatar ni de l'arbitre. Longoria m'a fait honte. Ca passera vite.

Et le reste du reste ? La journée a été longue, et la semaine va l'être aussi. Une copine vient de craquer et est en arrêt maladie. Ca me gonfle. 

mardi 18 février 2025

Election chez LR et tribune de Julien Aubert et d'Oser la France

Bruno versus Laurent. Comme un air de déjà vu, guerre des chefs dans le parti qui représente la droite, et qui a fait moins de 5% à l’élection présidentielle. 

J’ai déjà écrit ici combien j’étais sidéré de l’impréparation de LR lorsque le courageux Michel Barnier a été nommé premier ministre, et donc LR revenir au pouvoir par une porte dérobée. Sur l’immigration et la sécurité, le sujet parait maitrisé. Sur le reste (économie, fiscalité, éducation, énergie, industrie, santé, politique familiale, politique scientifique, relation internationale…), mais quel vide abyssal ! Augmentation des impôts, créations de nouvelles taxes et suppression de postes ? Quelle originalité…

Pendant que ça se battait chez LR pour savoir qui prendrait une veste en 2022, Oser la France travaillait. Nous avons formulé des propositions. Et avec des gens d’horizons et de compétences différents et complémentaires, autour du sympathique Julien Aubert, il a été proposé des livres blancs sur différents sujets (énergie, politique familiale…). 

Je relaie l’appel de Julien Aubert et d’Oser la France "Élection du président des Républicains : une opportunité unique pour le redressement de la droite", que j’ai modestement cosigné, et qui a été relayé par le JDD.
 


L’élection prochaine du président des Républicains constitue une opportunité unique de poursuivre le redressement de la Droite, mais surtout d’engager celui de la France. Car au-delà de l’enjeu interne à notre famille politique que représente ce scrutin, c’est bien la France tout entière qui attend que nous lui offrions un projet audacieux et clair pour l'avenir. 

Il y a urgence à revenir à nos fondamentaux. L'ADN de la Droite, ce n’est pas simplement l’équilibre des comptes ou la fixation du taux de TVA. Bonapartisme, gaullisme ? Peu importent les termes, ce qui fait ce que nous sommes, c’est le refus de la fatalité. C’est avant tout une vision fondée sur la souveraineté, un libéralisme tempéré, la confiance en un leadership fort et serein pour surmonter les nombreux  défis auquel notre pays se voit désormais confronté.

La Droite se cherche un chef, n’esquivons pas le débat et tranchons une bonne fois pour toutes à travers l’élection qui vient la question de 2027. Nous devons donc clarifier cette question essentielle : qui pour incarner et porter nos idées pour la France ?

Nous qui nous retrouvons dans la pensée de Charles de Gaulle ou Philippe Séguin, pensons que Les Républicains ne peuvent reconstruire la République s’ils ne tranchent pas le noeud gordien de la souveraineté perdue. La question de l’immigration, par exemple, ne peut être résolue sans sortir de la CEDH et si nous n’assumons pas les rapports de force sur le droit européen.

La souveraineté ne se partage pas. Elle n’est jamais acquise, jamais définitive. Dans un monde multipolaire et multiconnecté, elle est devenue un combat de tous les instants ; qui doit nourrir l’effort national et structurer notre projet commun. Ni les illusions de souveraineté européenne, ni la soumission béate à un Trumpisme mal compris ne constitueront jamais un projet viable pour notre pays. Cela n’empêche pas, bien au contraire, que la France puisse jouer un rôle de défenseur d'une autonomie stratégique européenne.

Il est aussi impératif pour les Républicains de refonder leur doctrine économique. La mondialisation du tournant du siècle, incarnée par la vision d’un monde sans fin, a désormais vécu. Elle prend désormais d’autres formes. Le retour du protectionnisme, du régionalisme et du colbertisme, conjuguées à une vision évolutive du développement durable s’impose partout dans le monde. Notre priorité doit être de redonner aux Français qui travaillent, et notamment aux classes moyennes, un nouvel horizon d'émancipation. Cela passe par une révision profonde de notre modèle social, loin de la simple logique du coût du travail. Il s’agit de rationaliser l'État tout en respectant la noblesse de l’engagement public, d’encourager la production industrielle et agricole, plutôt que de n'aspirer qu’à une société sans autre idéal que celui de la consommation.

Enfin, les Républicains doivent porter un projet de civilisation. La déconstruction des repères traditionnels et la destruction systématique des liens familiaux ont plongé nos sociétés dans une solitude morale où règne l’individualisme exacerbé, à un monde où le plus fort impose sa loi. Le triomphe du capitalisme financier a érigé l’argent en étalon universel, détruisant par là-même tout ce qui lui est irréductible. De la culture à l’éducation, rien n’échappe à la domination du profit. Les idéologies contemporaines reformatent la jeunesse, la transformant trop souvent en instrument docile de révolutions sans âme dont le seul objet est la déconstruction de ce qui nous unit, de ce destin commun qui fonde la nation.

Dans un tel contexte, un conservatisme pragmatique et éclairé est plus que jamais nécessaire. C’est le refus de la culture de la régression que gauchistes, wokistes, européistes, mondialistes dans une démarche orwellienne ont rebaptisé "progressisme". Nous réaffirmons notre foi dans la science et le progrés qu'elle génère quand elle est maîtrisée.

C’est l’action, portée par une vision, et non la réaction aux idées des autres. C’est remettre les choses en ordre, restaurer l’autorité et redonner du sens aux valeurs qui fondent notre société.

À l’heure où la démocratie est partout en crise, la priorité est de la sauver. La France est en déclin dans une Europe passive, alors que la Russie redevient expansionniste, que la Chine place ses pions partout sur le globe en prévision d’un conflit de grande ampleur et tandis que les Etats-Unis semblent plonger dans une frénésie d’initiatives stratégiques disparates, mêlant protectionnisme et velléités de prédation égoïste de la planète.

Après quinze années d’immobilisme stratégique et de dépenses inconsidérées dont le trop fameux « et en même temps » caractérise le résumé lapidaire, la France ne peut pas louper le tournant de 2027Notre famille politique peut et doit jouer un rôle déterminant à cette occasion.

À travers la démocratie, c’est une certaine idée de la France et de l'homme que nous devons défendre.

vendredi 14 février 2025

Saint Valentin et Adieu à un ami

Une saint Valentin pour enterrer un ami, un frère, le président de ma promotion. Et pour retrouver sa famille d'adoption, sa promotion d'école d'ingénieur, dans une ambiance pas marrante. J'aurais passé une semaine dans un état bizarre. Je me suis plongé dans le boulot et dans le sport, sans doute le soir un peu trop dans le whisky et le vin. Je n'arrive pas à imaginer, je n'ai eu mes amis que par téléphone. Dans une heure je serai habillé de noir, en direction de l'Isle d'Abeau.
J'ai peur. Franchement j'ai la trouille. Il y aura des larmes, des sourires forcés. Nous risquons de ne pas avoir envie de partir et de se quitter. Je monte du rosé de Roquemaure. 

Nous fêterons avec Falconette la Saint Valentin demain. Un jour de Marseille - St Etienne. Aie... En tous cas, l'ECAM Lyon est triste. Moi aussi.

Bruno avait 47 ans, une femme superbe et trois filles magnifiques. 

vendredi 7 février 2025

C'était bien nos 20 ans... Mais c'est loin


J'ai perdu hier le président de ma promotion d'étudiant. 47 ans. Un ami extrêmement proche. J'arrive à un age où les enterrements sont plus probables que les baptèmes, les divorces plus que les mariages. 

Je reposte cette vidéo lyonnaise : qu'avons nous fait de nos 20 ans. J'étais à Lyon, à l'ECAM. 
Aujourd'hui j'avais posé un jour de vacances. Je suis triste, je suis allé courir, ça fait du bien. Mais je suis triste. 


A part ça pas grand chose à dire. Je ne sais pas ce qui se passe dans le monde, et quelque part je m'en moque...

dimanche 2 février 2025

Nous nous reverrons un jour au l'autre à Roquemaure (2024)

Parmis mes chansons préférées, il y a celle là. "Nous nous reverrons un jour ou l'autre" de Thierry  Le Luron. Elle me met des larmes aux yeux. Il y a son duo avec Aznavour (dispensable). Mais Charles Aznavour, son grand ami, l'a repris dans un album quelques temps plus tard, changeant quelques paroles.
Deux immenses artistes, que je ne verrais pas en concert aux Arènes de Nîmes malheureusement...

Une année à Roquemaure en 2024. Chaque saison est une saison d'aimer disait Aznavour, et Roquemaure et ses environs, c'est joli quelque soit le mois, la saison. Une année qui a été difficile, j'ai parlé du calice d'amertume que j'ai bu totalement en fin d'année. Moi qui ne suis pas du tout Suze... Revoir l'année qui passe m'a rappelé des moments pas bien rigolos. 
A part ça pas grand chose. C'est bien de couper du bois mais je sens la petite pique dans le coude. J'espère ne pas m'être fait une tendinite car je risque d'en souffrir (la dernière fois, ça a duré 4 mois)

Politique Bayrou, grand strratège, dégaine le 49-3. On va s'amuser. Et le petit président Macron pense à son copain Ferrand, battu aux législatives, et qui ne se prive pas de faveurs que peut lui offrir son poste si ça aide à sa famille, à la tête du conseil constitutionnel. Rien que ça.
Ca pourrit par la tête...

jeudi 30 janvier 2025

Jean-Marie le Pen est de retour, il est insoumis

J'adore le Point de Franz-Olivier Giesbert, hier de Claude Imbert, aujourd'hui d'Etienne Gernelle. Son édito est magnifique. Le titre se suffit à lui même : "Jean-Marie Le Pen est revenu, il s'appelle Rima Hassan". 

"Entre la rhétorique antisémite et la négation des principes essentiels de l’État de droit, Rima Hassan reprend quelques-uns des pires travers du fondateur du Front national." est le début de son éditorial, que je vous invite à lire sur le site ou sur le journal papier. Mais l'idée est là et elle est simple. 
Il n'y a qu'à voir hier Grenoble et demain j'espère à Villeneuve Saint Georges, un Front Républicain se met en place contre le danger insoumis. Qui préfère vociférer contre Bayrou qui parle de 'sentiment de submertion migratoire', mais refuse de voter une résolution demandant la libération de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal.

" Le 27 janvier, le monde commémorait la libération du camp d'extermination d'Auschwitz, et Rima Hassan, elle, postait sur les réseaux sociaux une affiche du journal suisse Le Courrier – qui fut pétainiste pendant la guerre – barrée de ce titre odieux : « D'Auschwitz à Gaza, plus jamais ça ! », ajoutant la mention « bonne journée ». Pire qu'une provocation, ce titre est bien sûr une profanation. Et la petite touche ricanante de l'eurodéputée de La France insoumise est à vomir.". Et Etienne Gernelle d'en dire bien plus sur cette "abjection" qui devient le métier et la raison d'être de LFI et de ses cadres. Qui mettent Jean-Marie Le Pen au rang de détail de l'histoire, vraiment. 

"Entre la rhétorique antisémite et la négation des principes essentiels de l'État de droit, Rima Hassan reprend quelques-uns des pires travers du fondateur du Front national. La différence, bien sûr, est qu'elle n'est pas entourée du même « cordon sanitaire ». Tout va plutôt bien pour elle.". C'est bien là le problème, c'est qu'il y a une collaboration de ceux qui acceptent. Parce qu'à gauche, parce que le camp du bien.

Non, la république a un ennemi à l'intérieur. Ce sont ces bébés Mélenchon qui ont fait un choix, celui d'aller contre la république et vers des amitiés pas bien claires. 

Jean-Marie Le Pen est mort, mais il a des héritiers. Et pas là où on le penserait bêtement...

jeudi 23 janvier 2025

Adieu JFK et merci

C'est grace ou à cause de gens comme Jean-François Kahn que j'ai adoré le journalisme d'opinion et de débat. Que j'achetais l'Evenement du Jeudi ou que je m'étais abonné à Marianne. Cet homme était courageux, un authentique républicain. 

C'est, comme pour Didier Roustan, par un putain de push que j'ai appris la mort de Jean-François Kahn (mais avec Didier j'avais noué une relation qui n'existait pas avec JFK...)

Les débats entre lui, Ferry, Cohn-Bendit, Giesbert ou pleins d'autres libres penseurs comme lui me manqueront. JFK, ce petit sourire pleins d'intelligences et de bienveillance...
C'est con, la République a besoin de vigie comme Jean-François Kahn, surtout avec ce péril rouge brun insoumi...

lundi 20 janvier 2025

Le Front Républicain v2

J’ai souvent parlé de mon copain Joseph Macé-Scaron. Avec l’excellent Guy Birenbaum, Claude Askolovitch, Bertrand Delais, ils refaisaient le monde sur RTL. Depuis, je suis plus Moscato Show et After Foot mais ils restent des gens supers. 

J’ai adoré ce tweet de Joseph. Oui, il y a un front républicain. Il se fera contre le RN, mais aussi contre LFI. A Villeneuve Saint Georges, espérons que le Front Républicain mettent loin la liste du petit Boyard et de ses colistiers (dont certains ne sont pas treès Charlie) dans les urnes. 
Aujourd’hui il y a un danger sur la République. Il s’appelle LFI et Melenchon. 

Cette législative partielle en Isère est une bonne nouvelle. Le bruit et la fureur, le fichage, la menace, c’était un autre temps. « Ne nous joues pas les Lagaillardes, ne nous rappelle pas la vieille garde, Vichy Glandu c’est de la vieille histoire » chantait le Luron en parlant de Le Pen, qui n’est plus là. L’autre face de la pièce anti républicaine voudrait nous amener vers un obscurantisme : vive le Front Républicain quand il élimine cette gauche rance, outrancière, dangereuse. 

jeudi 16 janvier 2025

Classement politique du Point : toujours intéressant

Le classement de popularité des personnalités politiques du Point mensuel est toujours quelque chose qui m’a intéressé. Bon, à l’époque, quand le dispensable Jack Lang pleurait pour rester dans le panel et trustait les premières places, c’était moins pertinent. Mais là, je trouve que c’est intéressant. 

Un constat : les 5 premiers sont à droite. Oui, la France est à droite, n’en déplaise aux sectaires LFIstes. En tête des satisfactions, Marine Le Pen (le diable, ouh…), l’estimable Michel Barnier (un homme que j’ai toujours apprécié, qui restera comme un sacrifié), Bruno Retailleau dont j’ai toujours apprécié le sérieux et la dignité (peut être mon côté conservateur). Ensuite viennent Edouard Philippe (je comprends pas trop la hype et me demande si électoralement elle sera payante) et Jordan Bardella.
Amusant, Marine Le Pen a le plus fort taux de satisfaction, mais aussi d’insatisfaction. Bardella aussi. Le RN reste clivant.

Les 5 derniers sont intéressants aussi. Ma présidente Carole Delga (j’ai été surpris, elle parait appréciée mais pas tant que ça), l’arnaque Castets, Eric Zemmour. Sans surprise en avant dernière Mathilde Panot, insupportable, outrancière, intolérante, et qui franchement fait la trouille. 
Et tiens, prends ça dans ta gueule le Faucon, celui qui devrait être champion Laurent Wauquiez arrive dernier. Bon, j’avoue qu’il n’est pas brillant du tout depuis la dissolution. Il a été bon quand Ciotti (au milieu) a torpillé LR, mais il n’a pas fait de miracle.

Et le duo Elysée Matignon sont au top de la loose. 2,9/10 de satisfaction pour François Bayrou, et 2,4/10 pour Macron. Ca fait très note de math en Mathsup, moins de 5/20 pour le président. 
J’ai eu l’impression que le sérieux (Barnier, Retailleau, Philippe) sont préférés au gros wouah wouah style Zemmour, Castets Panot. C’est rassurant. 

mardi 14 janvier 2025

NFP : le groupe vit bien

Le chef désigné par le grand gourou de la secte LFI menace les parlementaires du Nouveau Front Populaire qui ne voteraient pas la censure. Menacer de quoi ? Aucune idée, mais dans « menace », il y a « menace ». Le groupe vit bien. 

C’est la logique LFI : le programme, que le programme, tout le programme. Et en sous-entendu, que ce que pense LFI. 

Après, que feront ils ? Ils mettront des ca
ndidats LFI devant des élus raisonnables socialistes ou communistes dans les municipalités ? A part dans quelques coins du territoire où la république a perdu des points et où la bande à Mélenchon fait des alliances communautaristes, au mieux les candidats LFI perdront, au mieux ils feront élire des mairies macronistes, Horizon, LR ou RN. 
Que le PS et le PC, et la majorité du groupe écolo raisonnable (Corbière, Ruffin…) se sépare de ces dogmatiques sectaires, outranciers, et violents. 

Après, bon courage François Bayrou… 

dimanche 12 janvier 2025

Rétrospective 2024 en musique du dimanche soir

Nous sommes encore au début de l'année, donc je peux poster, en billet du dimanche soir, une vidéo sur ma rétrospective personnelle de 2024. Une année riche, où le nouveau Maitre de Conférence que je suis a certes arpenté des chemins connus (Orcières Merlette dans les Alpes, le Forez, le Gard). Et des endroits fantastiques, très sud. Côte d'Azur, Monaco, Marseille, le Lubéron et les Alpilles.
L'année a été difficile sur la fin, mais au final elle aura été belle. 

La musique est le générique d'un dessin animé du début des années 2000. Witch Hunter Robin. J'en garde un souvenir remarquable de ce dessin animé. 

A part ça, on attendra le discours de politique générale de Bayrou. Je préférais largement Barnier, qui avait de la hauteur et de la dignité, mais je serai malhonnête de ne pas reconnaitre une certaine habilité. Même si pour moi cela passe aussi par une insincérité très Darmanienne... 

Sur l'histoire de l'Algérie qui a refusé un délinquant venu de France qui appelait au terrorisme... Bon, commençons par le "pas d'amalgame" classique. Ne faisons pas comme la gauche radicale qui danse sur un cadavre et amalgame "juif = gouvernement Netanyahu". Les algériens ne sont pas tous en phase avec la position officielle de l'Algérie, qui a vis à vis de la France des comportements assez scandaleux. Oui, y a eu la guerre d'Algérie et les français n'ont pas fait que des choses de bien. Mais les pieds noirs pourraient témoigner qu'en face non plus c'était pas très joli joli. Y a pas un gentil et un méchant. 
Et la repentance y en a marre. Macron, président qui aura été le plus à genoux de la Veme République, s'est agenouillé à de nombreuses reprises devant l'état Algérien. "Fouette moi, fouette la France, je suis vilaine". Et l'Algérie de lui répondre "ché". Avec un doigt.

Que la France soit la France, et qu'elle muscle ses relations. Macron a été naif avec Trump, Poutine... Mais avec l'Algérie, stop. On revoit les accords, on tranche. Oui, des algériens seront sans doute victimes collatérales. Ils verront avec leur pouvoir qui, telle une dictature pas très éclairée, a une attitude scandaleuse avec l'écrivain Boulem Sansal. 

Allez, dimanche soir...

mercredi 8 janvier 2025

Pensées à Philippe Seguin (15 ans déjà)

Y a 15 ans, en 2010, j’avais une page Google où j’avais toutes les flux RSS de sites d’information. Je ne me souviens comment ça s’appelait (c’était pas Google Reader mais autre chose, bref pas d’importance). Je l’ai remplacé à uStart qui marche bien.
Bref, à l’époque pas de smartphone (j’en aurai un en 2020 2010 après avoir passé une journée aux urgences avec une cheville cassée, vive la neige) pour avoir les informations en direct. 

Longue introduction pour lire ces mots : « Philippe Seguin est mort ». J’avais écrit un billet, que je relis avec nostalgie. C’était la belle époque des blogs. On parlait HADOPI, et pleins de choses.

Philippe Seguin, c’était la politique des convictions plus que des postes. C’était un humaniste réel, bienveillant mais force de conviction. Un gaulliste républicain attaché à la souveraineté de la nation. 

C’est mon ami Julien Aubert qui m’a rappelé, par son tweet que je mets en illustration, cette nouvelle pas rigolote. Mon copain gaulliste vauclusien (à qui je souhaite une belle année 2025, et une 2026 encore plus belle, une ville où je suis né à besoin de quelqu’un de bien à sa tête) n’a pas oublié. Notre Seguin Jr :)

Pensée à Philippe Seguin, à Charles Pasqua, et aussi à Jacques Chirac. Ces trois-là étaient comme chiens et chats, mais c’était une ancienne politique où ça clopait et où y avait quand même un réel attachement à la nation. 
Et où on respectait l’adversaire, même si on le combattait avec conviction. Et on ne dansait pas sur un cadavre : un autre temps, d’autres valeurs, d’autres personnes.

mardi 7 janvier 2025

J'étais Charlie, je reste Charlie

Nous nous souvenons tous où on était quand on a appris les attentats, déjà islamistes contre l’occident et une certaine manière de vivre ensemble, du 11 Septembre. Nous n’avions pas de smartphones. 
Je me souviens Charlie Hebdo. J’étais à la cantine et j’avais laissé mon iPhone à mon bureau. Au retour, c’était la consternation. Nous étions, tout le boulot, l’après-midi devant Internet, et sommes rentrés tôt. Ils avaient tué Cabu…

Je me souviens aussi l’Hyper Casher, en réunion cette fois avec mon iPhone, à suivre les évènements.

Enfin la traque. Début de varicelle pour bébé1. Ce qui m’a empêché d’aller marcher le dimanche : Bébé2 attaquait aussi la varicelle, et j’étais porteur du virus.

Le reste du billet pourrait être polémique. Mais non, pas de polémiques. « Pas d’amalgames » non plus… Mais n'oublions que ces attentats étaient "islamistes". Les mots sont importants et les taire ne sert à rien. 
Par contre, les marches blanches et les bougies, vous les ferez sans moi. 

vendredi 3 janvier 2025

Bilan 2024 de blog (et perspectives 2025 ?)

Force est de constater que ma production sur mon blog principal aura été pathétique. 82 billets, pire score depuis l’année 2004 de création du blog (un billet). 

Ecrire c’est comme lire ou faire du sport. Quand on arrête, c’est dur de reprendre. Mon ventre me montre que comme l’écriture, je devrai faire plus de sports… Et plus écrire. 

D’autant plus navrant que nous avons eu une année 2024 « fantastique » dans le sens que le meilleur des scénaristes n’auraient pu tout imaginer. Je discute souvent avec Joseph Macé-Scaron, auteur de « la surprise du chef », excellente fiction politique. Mais tellement loin de la réalité…
J’avais, en Aout 2021, lors de l’arrivée de Messi au PSG, tenter une fiction politique que l’on retrouve sur mon blog. Mais là encore même si j’ai exagéré (ça commençait avec l’échange Macron – Ane Trotro pour fidéliser le jeune public et ça finissait n’importe comment), j’étais loin de la réelle réalité. 

Par contre j’ai vécu l’année comme beaucoup de français. Pas très bien. Dans mon entreprise comme dans beaucoup d'autres, l’accidentologie en 2024 a augmenté dramatiquement depuis Mai. J’avais émis l’hypothèse de l’ambiance générale. La campagne des européennes a été violente. Et derrière, v’la ti pas que le président dissout l’assemblée et remet une pièce dans une ambiance politique délétère. 
Une campagne odieuse et horrible pendant un euro de football d’un niveau lamentable. J’en discutais souvent avec Didier Roustan, avec qui j’aurais dû déjeuner en Octobre. Il est mort avant…

J’ai écrit sur le foot français. Invisible. Même si DAZN fait une offre pour la fin du championnat à 69 € (moins de 10 €/mois). Je vais sans doute prendre.

Peu sur la politique mais quoi dire ? J’avais un premier ministre que j’estimais énormément, Michel Barnier. J’ai été déçu cependant de la paresse fiscale de son gouvernement. La droite revenait au pouvoir, et j’ai dit à quelques LR que je connais que leur retour au pouvoir donnait l’impression d’un passage dans l’opposition où ils n’avaient rien foutu. A part l’immigration et un peu la sécurité, aucune idée nouvelle… Ils n'avaient bossé qu'une seule matière, c'est con. Après, l’assemblée étant, ça n’a pas tenu.
Mais Michel Barnier a été digne. J’aurais dû écrire au moins pour lui dire que le soutenais, et que je l’appréciais. 

Je ne dirais pas pareil de François Bayrou, qui incarne beaucoup de ce que je n’aime pas. Comme Gérald Darmanin, qui incarne pour moi l’opportunisme. Il a été, malgré ses coups de menton, un piètre ministre de l’intérieur, avec des résultats faibles et une communication lamentable, comme lors du scandale du Stade de France. Il fait beaucoup de vent à son arrivé à la justice, mais je préfère le sérieux de Bruno Retailleau.
J’ai aussi de l’estime pour Manuel Valls, premier ministre remarquable et digne lors des attentats islamistes qui ont ébranlé la France (Charly, Bataclan…). Qu’ils soient crachés dessus par des gens qui quelques parts flattent les amis des frères Kouachi me le rend d’autant plus sympathique. La valeur des gens se voit aussi à ceux qui les détestent. 

Ecrirais je plus cette année ? Je ne le sais pas. J’aimerais. Pour retrouver aussi le gout de l’échange. Que je préfère courtois, les cons qui insultent je les dégage, pas de temps à perdre pour ça.
Enfin, je vais essayer. Ca fait du bien d’écrire.