mercredi 1 novembre 2006

La semaine se finit un mercredi...

... et par la force des choses, elle reprendra donc un jeudi. Et vendredi ce sera le weekend. Super...

Que va t'il m'arriver ? Demain, je trouverai le bureau à coté du mien un compagnon de promotion de l'ECAM. Le pauvre, qu'est il venu faire dans ma galère... ? Je vais essayer de l'aider tant que je suis encore là. Mais ca ne devrait pas bouger ces deux prochains jours : Marcoule est fermé...

Sinon, le long weekend de 5 jours (j'aime la semaine de 2 jours... beau programme électoral) m'aura quand même fait du bien. Les monts du Forez sont jolis, Saint Hilaire Cusson la Valmitte est un joli village. Et bon... Quand on est avec des gens sympas, la vie est toujours plus agréable. Un seul regret : ma forme physique sur un vélo est triste... Heureusement, je me suis rattrapé sur le vin (Rochegude et Roucas Blanc pour les fournisseurs du weekend), la Tartiflette, le Get 27, et bien sur la brioche tréssée qui est décédée à présent. Pauvre Faucon...

Ce weekend de Toussaint aura également vu l'arrivée de l'heure d'Hiver. Je vais prendre l'apéritif du dimanc... euh pardon du mercredi soir de fin de weekend, avec la nuit tombée, et un froid qui m'obligera à demander à mon adorable propriétaire (que j'apprécie autant que ma Direction... je sais chef, "problemes de communication"...) qu'il mette le chauffage en route.

Enfin, une nouvelle fois, ce weekend aura validé mon amour de l'Internet. J'ai eu ce bonheur de rencontré Guy Birenbaum dans un café à Nimes. Moi, pauvre petit Faucon, j'ai pu rencontrer quelqu'un que j'appréciais "professionnellement" parlant. Humainement, c'est remarquable aussi... Merci Internet, et merci Guy de ce bon moment. Je n'en parlerai pas en faisant des lignes car je serais vraiment cuculapraline, mais bon, la rencontre avec Guy Birenbaum me fait poser toujours cette même question...

Pourquoi ceux sont toujours ceux qui finalement ne sont pas grands choses et n'ont pas grand chose intellectuellement à proposer qui sont les plus prétentieux et les plus désagréables ? Ces "petits chefs"qui polluent les entreprises, qui polluent les associations, et la vie en communautée. Qui viennent polluer les blogs et les forums. Intolérants, méchants, cassants, au final quand on gratte un peu incompétents et interressants... Des nuls. Zéro. Mais diable, ils ne se sentent pas à ce faible niveau que j'ose les mettre...

Et puis on rencontre des gens comme Birenbaum. Des gens comme Pallas, comme Mumuse, comme mon Directeur Technique dans ma société... Des gens énormes, dans tous les sens du terme. Des gens qui ont du talent (ils en ont tous là), des gens qui sont respectés, qui sont reconnus. Mais qui sont humains. Qui s'interessent aux autres, qui sont humbles, modestes... Bref, humain... Des gens biens. Y en a pleins des gens biens. Ca donne envie de se lever le matin... Et ça donne envie de se dire : "merde, je dois être comme eux...". Ne pas paraitre, simplement être. Et ne pas aussi penser qu'on ne peut et ne doit que recevoir : donner, c'est quand même chouette aussi...

C'est con ce que j'écris. Mais quand je sais que demain je vais voir des petits, mais qui sont mes supérieurs hiérarchiques, et dont leurs seuls buts sera d'enculer (oui c'est pas beau le mot) le client ou le fournisseur d'à coté pour que la marge de fin de trimestre leur permette de faire un beau cadeau à maman, cela m'amuse presque... Allez, va, j'ai passé un chouette weekend. C'est le plus important.

Et le prochain, je suis à Marseille... Entre un cours sur le vin et une ballade aux Bons Enfants, et la veille chez mon parrains, normalement je ne devrais pas être malheureux... Parce que même si je me plains sur ce blog (et je me plains souvent), même si j'ai des emmerdes avec ma famille, même si je me leve triste le matin d'aller au boulot, ben... Ben putain, je suis pas malheureux en fait. Combien sont dans des situations précaires et pas moi ? Moi, j'ai ma petite amie qui est adorable (et qui va se dépecher de me le verser mon whisky glace hein ! ^^), j'ai des amis, rencontrés grace à Internet (Skat, Pallas, Mumuse,et les autres...), grace à l'ECAM, et puis aussi que j'ai depuis longtemps. Je suis pas seul au final. Donc merde, envole toi crétin de Faucon, envole toi !

Pas ce soir, y a trop de vents... Et puis c'est l'heure de l'apéritif. Mais j'ai passé un beau weekend. Merci...
Vallée de la Loire depuis les Monts du Forez... Il va bientot faire nuit, on rentre...

mardi 31 octobre 2006

Wouaff waouff

Toujours des gens adorables et interressants à ma table...


J'ai des problèmes de communication, pas avec tout le monde :) En tous cas, aujourd'hui je suis en vacances encore. Je rencontre ce soir un gars super (vive le net, merci les suisses du CNRS d'avoir crée cet outil), et puis je ne suis pas malheureux.

Si, un problème : je n'ai pas envie de parler politique aujourd'hui... Tant pis

vendredi 27 octobre 2006

Avant ce weekend

Bon comme tout les weekends, ma petite chronique à deux balles du Faucon. Je sais que j'ai deux, trois personnes qui le lisent, donc c'est bien. Et puis ça me plait...


Le débat du PS : ce soir là, j'ai commencé, puis j'ai vite bifurqué sur un nouvel animé, "Kurau Memory Phantom". C'est une merveilleuse série, qui faire rendre l'ame à tous les clichés sur le dessins animés japonais. Ken lu Survivant ou Dragon Ball sont des exceptions mes amis...

Plus sérieusement, pour la France, pour un débat intelligent, je souhaite que Segolene Royal ne soit pas investie. DSK, on aurait une gauche européenne. Fabius, une gauche mittérandienne, traditionnelle. L'un ou l'autre, je voterai Bayrou ou Sarkozy en deuxieme tour. Mais là n'est pas la question. Sommes nous enfin adulte pour avoir un vrai débat ? Un choix ? Et si la France est de gauche ? Je l'accepterais, je l'aimerais quand même ma France. Et avec mes amis socialistes, on bosserait quand même ensemble. On serait pas d'accord, et alors ?

J'en ai marre de cette hémiplégie politique qui fait que mon canton est séparé en deux pour causes de Maires prépuberes qui ne savent pas se mettre d'accord. Mes meilleurs amis sont de gauches : je suis de droite. Et alors, on est des cons ? Non... Alors merde...

* La commémoration de Clichy : cf mon post de hier...


* Ma semaine professionnelle : je trouve pour quelqu'un qui n'a aucune capacité de communication, je ne me suis pas trop mal démerdé... Comme quoi...

* Mon weekend : c'est le point le plus important... Le reste, c'est pour parler. Ben c'est les photos qui arrivent. Un de mes plus proches compagnons de promotion ECAM était de StHilaire Cusson la Valmite. Un village entre la Loire et la HauteLoire, entre Rhone Alpes et Auvergne. La premiere FNAC ? On y va pas à pied, ne cherchez pas...

Mon amie est aussi originaire de ce village. Et maintenant, on profite de sa maison d'enfance. Pour elle, c'est génial. Pour moi, c'est super...


Là, c'est le village un lendemain de 'Vogue'. Tout le monde a fait la fete. Le vin chaud est même pas à un euro. Et c'est génial. Délinquance ? C'est quoi ce mot ? C'est super comme ambiance...

















Un cheval et un bar. Un chouette village...





Et pour finir, une petite vue de la Loire. Prise de Saint Bonnet le Chateau. Sans doute qu'on voit (tant pis) Montbrison. Peut être aussi les belles Roanne et Saint Etienne...

Enfin, d'en haut, la vue est belle. Et quand on est avec des gens qu'on aime et qui vous apprécient, putain que la vie est belle !

Bon weekend à tous.

jeudi 26 octobre 2006

Les paris sont ouverts

Donc ce soir, combien de voitures brulées en France ? Combien d'interpellés ? Combien de condamnés ?

C'est nul ce post. Je vous l'accorde. Mais On Refait Le Monde, n'Ayons pas Peur des Mots... Cette semaine, le journal du soir de RTL en direct de Clichy, TF1, le Monde... L'Equipe et Rire & Chansons ont eu la bonne idée d'éviter de nous le rappeler : demain, c'est l'ANNIVERSAIRE. Pas de la victoire en coupe du monde, pas de mes 4 ans de vie presque commune (c'était y a exactement une semaine ^^), pas de mon premier baiser, non. Mais... Mais j'ai même pas envie de dire de quoi tellement ça m'énerve.

Allez... Demain avec toutes les cérémonies et rappels et tout et tout et tout, on aura le temps de s'énerver et de se lasser vraiment... (soupir)

mercredi 25 octobre 2006

Ce soir pas envie

Toujours à voir dans mes liens, le superbe texte du jour de Guy Birembaum. Beau, trés beau texte. Et belle discussion ensuite.

Ce soir, j'ai pas envie de parler politique, de parler de mon boulot. Juste mettre un dessin de mon amie Pallas, que j'aime vraiment beaucoup. En plus, ce dessin m'évoque pleins de choses. Une amie que j'adore et qui est restée la même depuis que je l'ai connu lors de mes années d'études (bon, elle est maman depuis, mais elle reste adorable). Un dessin animé aussi qui m'a rendu Internet divin. Grace aux Chevaliers, j'ai transformé ma vie, et je ne cesserai de le dire, de le clamer : Internet, c'est une ouverture sur le monde, sur les gens. Et pour continuer la discussion chez Guy, sans Internet, je n'aurais pas connu cette dessinatrice qui est maintenant une de mes plus cheres amies, je n'aurais jamais connu les joies des Bons Enfants à Marseille où j'ai une des personnes les plus chères à mon coeur. Je n'aurais pas connu la Belgique, la Lorraine. Je n'aurais pas connu des joies, et aussi des peines, qui forgent une vie.

Non, ce soir pas envie d'autres choses que de me dire qu'il y a des gens magnifiques. Des gens supers. Et que même si j'ai des problèmes de communication comme me dit mon chef ou mes parents, y en a avec qui j'en ai pas. Ca tombe bien, c'est eux que j'aime.

Un blog ça peut aussi servir à rappeler ce genre... d'évidence.

mardi 24 octobre 2006

Reflexions sur le stress professionnel

Le lettre reçue aujourd'hui par mon syndicat (CFE-CGC) m'a amusé... Mon responsable hiérarchique m'a dit que je supportais mal le stress, ce qui est mal pour un cadre. Visiblement, je suis comme pas mal de mes collègues cadres.

L'édito de Bernard Van Craeynest (président du syndicat) commence comme il suit : "Le travaux de la CFE-CGC pour lutter contre le stress sont éloquant à plus d'un titre. Ils mettent en lumière la persistance et l'agravation d'un phénomène qui se révèle être une véritable maladie professionelle. Ils posent une question de fond quant au type de société dans laquelle nous vivons, à savoir la place de l'homme dans les processus économiques à l'origine de tout progrés". J'appelle cela, en langage "Arts et Métiers", l'humanisme.

L'édito se poursuit sur "l'ampleur des conséquences du stress en termes de coût pour le budget national : 3% du PIB, soit 51 milliards d'euros, c'est à dire encore 5 fois le montant consacré par nos institutions et les contribuables aux accidents du travail et à la maladie professionnelle !". Forcément, M. Van Craeynest ne peut que "s'étonner de l'indifférence des pouvoirs publics, qui devraient s'emparer de la question du stress à la hauteur de l'enjeu de santée publique qu'il représente".

Pour finir son édito, M. Van Craeynest montre sa perplexité, même son inquiétude, devant le débat politique qui commence. Ce soir, le PS débat sur les questions de société... En parlant de ces débats du mardi soir, il "constate l'absence dramatique de pragmatisme chez les dirigeants nationaux qui sont les intermittants des ministeres depuis 25 ans". Bref on blablatte, mais en concret ? RAS.

L'article à l'intérieur de ce fascicule que je prends interet à lire présente ensuite un résultat du sondage. Amusant la réflexion suivante : "le président de la CFE CGC estime que les cadres "aiment leurs boites, mais pas leurs dirigeants" ". Comme je me sens moins seul... 82 % des cadres estiment que le stress n'est pas pris en compte par l'entreprise. Et à l'origine de ces stress, on trouve pele-mele des objectifs irréalistes (c'est pas mon cas), l'accélération des rythmes de travail et l'accroissement des charges de travail (je n'ai pas à me plaindre), le manque d'information sur la stratégie de l'entreprise (déjà je me sens plus proche), le peu de reconnaissance des efforts, mal rétribué, et l'absence de perspective de carrière. Là déjà je me sens plus en phase.

On travaille, mais pourquoi ? Pour qui ? Pour soit, pour une entité qui s'appelle "entreprise", ou pour un ou deux supers dirigeants qui tiennent les rennes ? Ou encore pour deux trois vieillards qui ont placé l'argent de leurs héritages en bourse comme on le place sur la roulette... Sans se fatiguer trop, mais en pressant ceux qui bossent. Ce n'est pas un discours de gauche que je tiens, mais travailler pour une ou deux personnes tout en haut qui ne font rien sinon s'en mettre pleins les poches, ce n'est pas du libéralisme mais une application du système soviétique : suez pendant que je m'enrichis. Donne moi ta montre camarade, je te donnerai l'heure.

Finalement, qu'il y ait, pour le CFE-CGC, la nécessité pour les direction d'un changement comportemental est évident. Des débats de sociétés sont actuellement en cours. Présidentielle oblige. Mon discours, qui reprend finalement celui d'un syndicat dont je me sens proche, n'est pas de gauche. Il n'est pas de droite non plus, c'est vrai, et il peut surprendre mes amis les plus libéraux. Mais mon libéralisme, il est républicain. Le mérite, le travail, doit être reconnu. Si le travail réalisé par une personne ne lui est pas rétribué, c'est de l'exploitation. Mon postulat de base est con comme la lune : tout travail mérite salaire juste. L'inverse vaut aussi : si tu ne fais pas d'efforts pour la société, la société n'a pas à en faire pour toi.

L'article se termine comme suit : "Le stress professionnel doit être un thème majeurn in faut faire preuve de persévérance et replacer l'homme au coeur de l'organisation : nous interpellerons les candidats à se propos". Le Général de Gaulle voyait une "troisieme voie" entre le communisme soviétique idiot et le capitalisme sauvage. Je l'appelais "libéralisme républicain", ou "libéralisme humain". Comment le définir ? Je ne le sais pas moi même... Mais je crois que c'est à la base d'une réflexion qu'on doit tous mener. Un combat et un débat que je trouve interressant...

vendredi 20 octobre 2006

Une semaine de plus

Je faisais ça l'an passé... J'écrivais peu, et je faisais, en fin de semaine, un digest de ce qui m'avait marqué. MA revue de presse, hebdomadaire. Allons y... Je sors (enfin, j'ai mangé depuis) de mon entretien annuel avec mon responsable hiérarchique. Bon, j'ai un problème de communication. Mon bonheur à entrer le matin dans cette entreprise où je me suis fait bouffer et laminer par deux trois enfoirés déteint sur mes "camarades" de bureau. Beaucoup se sont plaint auprés de mon chef de mon volume d'air expiré dans une journée.

Enfin, quand on dégoute quelqu'un, et qu'on se plaint aprés qu'il soit un peu dégouté, c'est spécial. Si c'est ça le libéralisme, je voterai à gauche l'an prochain... (non, je déconne). Mais bon... J'ai rien entendu qui m'a choqué. Je ferai un bon responsable de projets si seulement j'avais cette flamme qui m'a été enlevée. Techniquement, je suis bon, je suis ouvert, j'ai de l'esprit d'initiative... Mais voilà, je suis mauvais en communication. Mouais... C'est drole, mais je m'en fous. Je n'ai pas envie de sourire à cette société qui m'a fait du mal. J'y ai apporté des choses, elle m'a payé, pas forcément au prix de mon investissement, bon, ça va. A ce prix là, non, je ne mettrai pas la langue. Mais bon, passons un peu à la semaine du Faucon.

* Le débat socialiste : Ahhhhhhh, on en a parlé de ce débat qui n'en était pas un. Je ne l'ai pas vu en direct, un conseil municipal dans mon village (où là aussi j'ai probleme de communication... comme avec mes parents, j'ai vraiment un probleme de communication : que j'aime me sentir exclus de partout... vite, le numéro de téléphone de mon psy, mais... non, trop tard...).

Ben pas grand chose à dire... Sur le peu que j'ai vu, j'aime bien StraussKahn. J'ai de l'affection pour un Fabius que je trouve trés démago, mais je pense que de la bande des trois, c'est le seul (et plus que Sarkozy...) a la carrure d'être président de la République (et tant pis pour MA France...). Et Royal... Non, je n'y arrive pas. Je me dis que si le 21 Avril 2002 accouche d'une Royal, autant aller pécher à la ligne. Enfin, je ne suis pas militant socialiste.

Mais quand même... Les militants socialistes avaient "approuvés" la constitution européenne à 60%. On a vu combien ils étaient en phase avec les "sympathisants", et électeurs, socialistes. Qui ont plébiscité les positions nonistes Mélanchonnes et Emmanuelienne. Et si le Parti n'était plus en phase avec la société ? Je sais pas, je n'ai plus de cartes politiques, je pose seulement la question...

* Le CV anonyme : dis, ça sert à quoi un Parlement ? Pour résumer la situation, dans le cadre de la lutte contre la discrimination, l'Assemblée Nationale (dont la représentativité est encore à démontrer) a voté la mise en place du CV anonyme. C'est à dire qu'un recruteur verra les compétence du gars, qu'il s'appelle Mohamed ou Gérard. Aprés, bien sur il le verra en vrai... Mais la question n'est pas là, il parait que ca permettra de lutter contre les discriminations. Je trouve ce procédé louable (trés), mais con aussi (au moins autant). Là n'est pas la question.

L'assemblée le vote. Le gouvernement ne délivre pas le décret d'application, parce que finalement non. Question : à quoi sert le Gouvernement ? Si pour des questions importantes (CPE, politique étrangere de la France...), on le zappe ou on ne le consulte pas ? Et en allant plus loin, la démocratie, ça existe vraiment ou c'est pour faire discuter au café du coin ?

Je ne reviendrai pas sur le 21 Avril 2002, mais merde (là c'est le vin, j'écris mal... probleme de communication me dirait mon chef...), quand est ce que nos dirigeants prendront conscience que le peuple (et sa représentation en l'occurence) en a marre d'être pris pour des beignets ? Et quand est ce que les députés arreteront d'être des gentils labradors à leur maimaitre ?

* L'anniversaire des émeutes en banlieues : un rapport des RGs indique que attention ça va péter, veuillez garer vos voitures dans votre garage s'il vous plait... Là encore, j'hurle... Toutes les heures, à chaque bulletin info, on parle de ça. On voudrait mettre de l'huile sur le feu, on ne s'y prendrait pas autrement.

Je me demande des fois si les médias ont une quelconque "déontologie" ou responsabilité. Si les émeutiers de l'an passé ne se souvenait plus de la date, là ils sont servis. Je propose même que TF1 ou Europe 1 leur offre un plein d'essence : en Jerrican de 5 litres, moins difficile à porter, et efficace pour bruler des Clios... Pauvre France...




Bon, je vais pas dire plus ce soir... J'ai l'impression que le Faucon est grognon. Mais bon... Je me dis que déjà ici je vais essayer de 'soigner ma communication'. Les choses m'emmerdent... ? Ben je ne le dirai plus... Des choses oud es personnes me rendent affreusement triste ? Plus un mot... Je vais peut être le fermer ce blog même...

N'en revez même pas ^______^ !

jeudi 19 octobre 2006

On vote dans mon entreprise...

En théorie, les délégués du personnels sont des rouages importants d'une entreprise. Lorsque j'ai connu des moments difficiles l'an passé, ils auraient du m'aider. Quand par exemple je me suis vu retiré d'affaires et de projets dans lequel je voyais bien les manières immorales, voire malhonnetes, qui étaient employées. Et que je ne voulais pas suivre ces méthodes. Je me suis ému à un délégué d'entreprise (un copain aussi...) : "mais comprends tu, moi même j'ai imité ta signature sur des faxs, en plus c'est mes supérieurs... je ne peux rien faire pour toi, désolé", me fit il en détournant le regard, fier de sa récente augmentation et de son impunité. Cette personne, qui s'était déjà présenté il y a trois ans car un des responsables de ma société de l'époque voulait s'en séparer, a représenté sa candidature. La honte n'est pas de ce monde.

Parralèlement à ça, j'ai demain mon entretien périodique annuel, avec mon supérieur actuel. Celui de l'an passé avait été douloureux pour moi. C'est logiquement que j'ai une peur bleue de demain. Pas tant de me faire descendre, et d'entendre des vérités (ou assimilées) qui font trés trés mal, non. Mais plutot de n'etre capable de me défendre. Cette année, j'ai su de la part de client et de partenaire tout le fiel que déversait sur moi certains "collègues" de travail, dont certains que j'ai aidé et couvert dans mes dernières années. Cette année, je me suis vu interdit de toute formation professionnelle et de tout avancement possible. Je me suis vu retiré tous projets interressants. Cette année, je me suis senti humilié. C'est fort logiquement que je n'ai pas fété, ce 1er Octobre, mes 5 ans ici. Et fort logiquement que je me vois pousser vers une sortie que je vais bientot prendre. Mais j'ai un petit mal quand je pense à tout ça.

Donc au final, voter pour les Délégués du Personnels qui pensent d'abord à eux et au repas de fin d'année qui font organiser, quel interet ? Quel interet quand c'est deux, trois, personnes de la Direction, qui finalement décident de tout sans écouter ? Oui, j'aurais pu me présenter... J'ai encore un certains crédits auprés de certaines personnes, mais non. J'ai trop pris. J'ai mal au ventre et j'ai pas envie d'y aller. Je suis allé voter, pour un copain de Marseille, et basta. Les résultats ? Je m'en moque... J'espere que certains se feront battre, mais ce n'est pas sur : la Direction a donné des consignes. Et moi de continuer à faire mon travail, à attendre que demain les vautours se lachent. Et de me dire "tout ça pour ça...", et de soupirer sur mon échec.

Aujourd'hui, c'était jour d'élection... Bien... Dans un mois, le PS vote aussi... Je leur souhaite, à mes amis militants, d'être plus convaincus et joyeux que moi quand ils iront mettre le bulletin dans l'urne de leur section.

lundi 16 octobre 2006

On m'a traité de centriste...

... ici ;_; Bouh, Chaaaaaarles, au secours... J'ai appelé dans les Hauts de Seine, auprés de Charles dit "le Corse du RPR", qui m'a répondu "mais non Faucong ! t'es pas un centriste ! reprends un pastis et va chanter la Marseillaise"... En pleurs, je me suis réfugié dans les livres du Général. Dites moi, mon Général, que je ne suis pas un Centriste, dites moi que je ne suis pas un "mou" ultramodéré pour qui l'Europe vaut plus que la Nation... Non, je ne suis pas un notable de Province qui ne s'opposera jamais à rien... Bouh ;___;

Et puis aprés, quand la surprise est passé (je suis un 'centriste objectif', et je mets en valeur le objectif de centriste), je me dis que peut être le fait de ne pas avoir du mal de Bayrou quand on est censé être de Droite, ça passe pas toujours. Enfin, je dis même du bien de Dominique StraussKahn, et parfois je reve de Fabius, je ne suis pas socialiste pour autant ! Du moins je ne pense pas.

Et puis même, allons y à fond. Au premier tour, s'il avait lieu demain, je ne sais pas si je voterais pas pour Bayrou ou Dupont Aignan. Et j'aime bien Bayrou. J'ai même surpris mes anciens compagnons RPR, des gaullistes de naissance qui ont connu plus de guerres électorales que moi, dire "on votera Bayrou" ! Voire même on collera pour lui. Mais vous avez non au référendum ? Qu'importe ! "Bayrou est notre ennemi sur le débat européen et nous ne sommes pas d'accord, mais lui au moins pense quelque chose dessus. Et en politique intérieure, on est au diapason". Ah ? Cet échantillon de militant gaulliste n'est pas représentatif à un niveau national, mais pour moi, il l'est.

Et puis comme j'avais dit chez Guy Birenbaum, heureusement que l'UDF existe. Personnellement, je ne me sens pas en adéquation avec l'UMP. Localement déjà, je ne peux pas. Un UMP qui accueille en son sein un ancien ministre socialiste de François Mitterand, ultra condamné, et qui lui fait des mamours, je ne peux pas. Une UMP gangrénée par tout ce que je déteste de la politique, je ne peux pas ! Et j'ai la chance, comme beaucoup d'électeur de droite, d'avoir l'UDF pour exprimer ma conviction. Je n'ai jamais été pour un parti unitaire autour d'un rien appelé Chirac. J'ai voté pour lui en 2002 par peur d'un Jospin - Le Pen, il m'a trahis, comme il a trahis ses enfants de 2002 et ses freres de 1995. Et on irait dans l'UMP pour aprés jouer avec Sarko contre Villepin ? Le Pen au deuxieme tour n'a donc pas fini et il faut qu'on soit toujours la droite la plus con du monde ?

S'il n'y avait pas une UDF forte, j'aurais donc le choix uniquement entre voter Le Pen ou aller à la peche ? Sauf que je ne sais pas pécher, et le gaulliste que je pense être ne pourra jamais franchir ce Styx idéologique. Ou alors il faudra que Charon soit drolement persuasif, mais il aura à faire à mes météores du Faucon.

Finalement, au deuxieme tour, si Sarkozy doit y être, évidement que je voterai pour lui. Mais pas au premier. Ou alors il devra me faire vibrer comme il l'a fait, une fois, à Nimes. Pour l'instant, c'est non. Et Bayrou passe mieux. Sa philosophie politique me sied mieux. Désolé, c'est comme ça. Je suis sur que Charles me pardonnera.

Pour finir, merci à Olivier S. Je ne sais pas si tu lis mon modeste blog, mais c'est sympa de discuter avec toi. Tu es un militant UMP convaincu, un peu trop, tu m'as un peu cherché. Mais c'est agréable. J'aime ça dans les blogs. Merci Bertrand Delais et Guy Birenbaum de nous permettre des discussions comme ça. J'ai trouvé l'Internet que j'aime. C'est super.

dimanche 15 octobre 2006

Grosse semaine devant moi

J'ai passé un merveilleux weekend. Vendredi : une proposition de contrat ferme qui m'est offerte. Ce n'est pas celui que j'attendais avec impatience, mais c'est quand même du bon, du lourd. Et du concret.

Ensuite, samedi, journée paisible. Course à pied sous le soleil pendant 45 minutes (la veille : 30 minutes, c'est bien pour moi qui suis un navet sur pattes). Un derby Lyon-StEtienne triste pour mes verts par adoption. Et aprés ? Je me prépare pour un repas dans un restaurant à Nyons, et voilà des amis qui arrivent, avec bouteille et tout et tout... Mon amie avait préparé, pour moi, un anniversaire surprise... Emouvant, mais surtout adorable. Tous n'étaient pas là, parce que ma maison est petite, mais c'était chouette.

C'est con, mais j'aurais aimé recevoir des appels, des mails, d'autres personnes. Quand on aime des gens, on aimerait que ceux là pensent un peu à vous... Ce n'est pas le cas. Tant pis... Il n'empeche, j'ai de la chance d'avoir des amis, à Roquemaure, à Marseille, à Grenobles, à Paris, ou ailleurs en France, qui sont des gens supers. j'ai de la chance de les avoir. Et j'ai de la chance d'avoir auprés de moi quelqu'un de bien... Qui m'aide à affronter mes épreuves, mes montagnes... Et les prochaines de cette semaine.

Au programme, ma démission. je n'ai jamais quitté une fille, mais je me suis souvent fait quitter. Parce que j'étais insupportable, ou tout simplement pas à la hauteur en face d'autres personnes. Là, c'est moi qui trouve mon autre insupportable, et qui a trouvé mieux. En attendant le summum. Il n'empeche : c'est dur de quitter. je suis un lache, je me le prouve encore...

Et pendant ce temps, les affaires continuent. Professionnellement, je vais me faire insulter, je vais travailler sur des dossiers perdus d'avance. Tant pis. Ensuite, la France continuera à tourner sans moi. Cette semaine, vote à l'assemblée de la loi sanctionnant la négation du génocide arménien. J'avais parlé ici, sur ce blog, de ce que m'évoquait le changement de calendrier parlementaire. Ma colère... Aujourd'hui ma position a changé, évolué. La meilleure amie de ma copine est d'origine arménienne, et cette question m'émeut et me touche. Pourtant, légiférer toujours sur tout, et notamment sur la pensée et les opinions, est ce vraiment la démocratie ? Je ne sais pas.

Est ce que vouloir interdire la cigarette de partout, c'est vraiment un progrés ? je ne sais pas non plus... Je suis peut être "libertaire", mais je trouve qu'on fait un peu beaucoup d'interdits ridicules. Pendant ce temps, les flics se font tabasser autour de Paris. mais bon...

Allez, je finis mon Merlot. j'ai bu beaucoup ce weekend... Il parait que Rimbaud se droguait, et Gainsbourg avait besoin de vices pour être merveilleux. Moi ? Je reste un irrémédiable crétin visiblement... mais bon. J'ai peur, mais merde. On va foncer, et j'y arriverai... Je suis pas seul, donc ca devrait se passer. Ca devra se passer.

Toujours les écrins, ma montagne à vaincre est elle moins hautes ?

samedi 14 octobre 2006

Pourtant il fait beau dehors

Et j'ai pas envie de sortir. Ce matin, une ballade dans les Centres Commerciaux pour chercher une bibliotheque que finalement nous n'avons pas trouvé. On a regardé le début de l'excellent dessin animé "Fate Stay Night" conseillée par mon amie Anne (Saint Beast, le premier épisode a fini de nous écoeuré...), et en fin d'aprésmidi on sera devant Canal + pour Lyon - StEtienne. Mais rien de plus...

Je suis crevé, je suis mort. La semaine a été difficile. Hier j'ai reçu une proposition de contrat (pas la bonne, mais ceci est un bon de sortie...), et aujourd'hui j'ai envie de courrir. J'ai trés mal au pied, donc je ne pense pas aller courrir. Aller sur mes blogs préférés ? J'ai vu hier soir, aprés avoir été modérateur de forums, que la connerie et la lacheté n'a pas disparu d'Internet. Je suis triste (c'est le mot) pour Guy et son espace de liberté qu'il a réussi à créer, et qui m'est cher. Je suis triste, car il ne mérite pas ça. Son blog est chouette, personnel, et il est parasité par des cons. C'est dommage... C'est honteux

Le weekend se passera sans moi. Dehors il fait beau ? J'aurais préféré qu'il fasse vraiment un temps d'automne. Cela m'aurait enlevé les scupules de retourner me coucher... Réveillez moi pour le début du match... Merci.

jeudi 12 octobre 2006

Mes montagne à gravir...

Je suis au bureau, écouteur de walkman sur les oreilles. Dans mon bureau, 5 personnes, en plus de moi... C'est le bordel, ça parle modélisation. En face, ma copine de bureau semble lire ses mails. Et moi, j'ai "Himeboshi", une piste de l'OST de MaiHime dans les oreilles. C'est beau, et ça me tire encore les larmes des yeux. Mais j'évite, je reste les yeux rivés sur ce putain de PC portable qui me gonfle d'être lent. Et je fais semblant. Je fais semblant que ça va mieux. Parce que ce matin ça n'allait pas du tout, et parce que cette journée se passe mal et est insupportable pour moi.

Insultes de la part d'un client, responsable direct qui m'accuse encore de choses improbables. Bien sur, ras le bol d'être là. Un copain de travail que "j'envoie" au casse pipe. Des affaires qui s'empilent et qui ne donnent pas de résultat. Un téléphone portable, mon personnel, qui refuse de sonner. J'attends ce coup de fil qui me libérerait, mais non il ne vient pas, il ne vient pas... Un téléphone portable, le professionnel, qui n'arêtte pas. La sonnerie m'est insupportable. Je la changerais, ça serait parait...

Et je soupire. et j'en ai marre. Et il faudrait que j'arêtte tout, que je dises "stop" ! Pour aller quoi faire ? Je me revois en début d'année me faire botter le cul par mon ami de promotion Xav. "Arêtte de te palucher les plumes, changes, tu es ingénieur généraliste Arts et Métiers, tu peux faire ce que tu veux, bouges !". Il a raison sur la forme... Ce blog me sert presque de psychiatre cyber-personnel. que j'arêtte de me plaindre : c'est ce que je dis à mes amis quand ils vont mals : arêtte d'être morose, frappe toi le cul, refixe toi des objectifs, un objectif. Donne toi une cible, et tel une fleche, fonce dessus, et ne pense à rien d'autres ! Et arette de nous casser les couilles que personne t'aime et que rien ne va : "leve toi et marche !". C'est ce que je dis. C'est pas ce que je fais...

Il a raison Xav. Et pourtant, quitter le métier d'ingénieur pour etre de nouveau ingénieur, est ce que c'est vraiment ce que je veux ? Tous les jours, je revois cette Science Politique d'Aix en Provence qui m'avait fait peur un jour de printemps 1995'. Je n'étais pas encore bachelier, Chirac pas encore président. Et j'hésitais. Finalement, j'ai opté pour cette école d'ingénieur au dessus de Lyon. Je ne la regrette pas : j'y ai rencontré parmis mes meilleurs amis, et ma petite amie. D'un poussin obèse et bien pâle, je suis devenu un Faucon... Un petit Faucon, qui a du mal à quitter son nid de doutes et de lacheté, mais bon, j'ai perdu du duvet et j'ai gagné des plumes : c'est pas mal...

Mais voilà, je regrette toujours ce choix. Peut être qu'à Science Po, j'aurais perdu une partie de mon ame... Mais c'est quoi, mon âme ? C'est être ce con incapable de gagner les batailles qui s'offrent à lui, incapable de gravir les difficultés devant moi ? C'est ne pas savoir dire "non" lorsqu'on abuse de mon amitié ? C'est de ne pas voir derrière les sourires et les mots amicaux le poignard que se cache ? C'est quoi mon ame, c'est être cet abruti qui a été diplomé y a plus de 6 ans et qui n'a l'impression de ne jamais avoir grandi, jamais progressé. Ca me gonfle...

Je n'ai pas le massifs des Ecrins à franchir. J'ai juste à grandir, à tenter d'être "un homme" comme disait Kipling. Je suis quoi ? Quelqu'un qui reverait d'être un autre... Quelqu'un qui ne s'aime pas. Remarque, Eric Zemour avait écrit un bouquin sur quelqu'un qui ne s'aimait pas et qui est devenu président. C'est pas mal... Enfin, ma montagne à franchir, j'ai du mal à la grimper...

Mais bon, c'est chouette, je suis tout seul dans mon bureau maintenant... cool...

Merci à Laurent pour cette belle photo des Ecrins...

mardi 10 octobre 2006

Sarkozy souffre d'une migraine

(le premier qui dit 'et ben il baisera pas ce soir', c'est dehors !)

Information AP. Je ne me moque pas, je constate simplement. Je souhaite modestement bon courage à Nicolas Sarkozy (comme quand Cecilia l'avait quitté pour un autre) car je connais ça, les violentes migraines à ne pas pouvoir sortir. En ce moment, j'ai mal à la tête. C'est supportable, mais quand ça prend trés fort, on a l'impression que ce joue dans son crane un concert de Noir Désir... C'est dur...

Par contre, je suis un peu surpris de me mettre sur Yahoo Actualité !, sur d'autres sites d'information, et de voir que c'est LA dépèche... La Coréé du Nord fait un doigt au monde entier, mais non, ce qui est important, c'est que Nicolas Sarkozy a mal à la tête...

Bah, ce n'est pas un surhomme. Qu'il se repose... Contre la migraine, y a que le repos qui marche. Faudrait que j'y songe... (je vais aller me coucher moi).

dimanche 8 octobre 2006

Fin de weekend

J'ai l'impression d'être l'étudiant qui sait que demain matin, le professeur va rendre les copies... C'est dimanche soir, un dimanche passé tout seul, et j'ai pas vu passé le weekend. J'ai courru, fait du vélo, j'ai bu avec des compagnons, j'ai lu... je suis allé sur Internet, j'ai passé finalement un bon weekend. Mais demain, demain, tout reprend...

J'ai passé en fait le weekend à craindre demain. Mon ancien chef a recommencé un travail de sape sur moi en fin de semaine dernière. Et le Faucon qui devrait normalement être brillant a une nouvelle fois tremblé... Je tremble devant des jeunes filles que j'apprécie, je tremble devant les gens que j'aime et qui me veulent du mal. Et bizarrement, je tremble aux souvenirs d'une saison 2004-2005 qui a professionnellement été attroce pour moi. Je suis un idiot.

Demain, je devrais défendre le fait que lorsqu'une société gagne de l'argent, il n'est pas choquant de rétribuer les sous-traitants. Et que le rôle d'un chef n'est pas non plus d'annoncer des sommes folles pour pouvoir se payer ses vacances en Italie ou en Andalousie en Ford Escort... Enfin, je serai tenu pour "responsable" d'avoir fait du bon travail ? Qu'importe... J'aimerai que le 9 Octobre soit la fin de 5 ans et 8 jours de travail dans une société dans laquelle j'aurais eu de belles rencontres, de grandes joies, de beaux moments. Mais où depuis deux ans les douleurs sont plus vives que les plaisirs. On va peut être aretter de souffrir, non ?

Sinon... Sinon en fait rien de plus à dire. Aujourd'hui, je me suis ballader dans les rues du village de Sérignan du Comtat où j'habite. Chaque fois je découvre des rues merveilleuses. je n'avais pas d'appareils photos. Mais quand même, je mets ici une photos prise l'an passée à pareille époque. Depuis le village au dessus de Sérignan : Lagarde Parréol. "Point culminant" à l'Est des massifs d'Uchaux. Et de tout en haut, on domine cette vallée du Ventoux qui est si belle...

J'ai peur pour demain. Mais quoi qui m'arrive, le Ventoux restera debout. Donc bon, tout va bien... De quoi me plains-je ?


Nicolas Domenach n'aime pas les fruits de mer !

Extrait de l'excellent "Ca va mal finir", de Nicolas Domenach. Suite à une comparaison cruelle entre Jacques Chirac et son prédecesseur à l'Elysée :
" Chirac le trivial n'a, hélas, rien de céleste. Il a la spiritualité d'un bigorneau et le mysticisme d'un oursin".
Ma question : pourquoi cette attaque gratuite et un peu facile d'un si grand journaliste face à de pauvres fruits de mer ? Résultat d'une indigestion (j"eu été malade y a peu à cause d'huitre, je ne me permettrai jamais de les comparer au regard franc de Douste Blazy, elles ne méritent pas ça et ont suffisament souffert à Arcachon du retour de Juppé...).

Monsieur Domenach, je vous adore. Mais je trouve votre attaque facile et vos cibles bien peu dangereuses ! Mais je me suis régalé à lire votre livre, donc vous êtes excusés :)))) *

(sans plaisanter, excellent livre de Domenach... Des phrases qui sont travaillées, ciselées... C'est plus de la littérature ou du journalisme, c'est de l'art. Merveilleux sur la forme. Et le fond, ras... Grand bouquin)

samedi 7 octobre 2006

J'ai révé de Laurent Fabius !

Et c'est pas la premiere fois que ça m'arrive. je fais souvent ce reve bizarre où on se "retrouve" (car apparement il se souvient de moi lors des anciens rèves), et on parle. E le pire (le pire), c'est que dans ses reves, il me demande parfois des conseils. Et je les lui donne. Et je l'encourage même, je l'encourage amicalement, en lui posant ma main sur l'épaule, comme à un ami. Comme je conseillais, j'encourageais, et même je faisais campagne, pour le Maire de mon Village, où pour mes amis dans les élections cantonnales ou régionnales.

Problèmes ? Y en a deux :
  • je suis de droite... Et malgré les plaisanteries de certains socialistes trés gauchos-gauchons, Fabius n'est pas un homme de droite. C'est un membre éminent du Parti Socialiste;
  • Si j'étais socialiste, je l'ai dit plusieurs fois ici, ma présence serait pour Strauss Kahn.
Alors pourquoi ais je cette... Sympathie (?) pour Laurent Fabius. Est ce parce que j'ai pour une de mes meilleures amies la fille d'un proche de Laurent ? Que je m'imagine un "lien" avec lui qui n'existe pas ? Je ne sais pas...

En fait, si, je pense imaginer. Je pense que Fabius, quand bien même je ne partage pas ses positions en ce moment ouvertement à gauche, est un des rares en ce moment à avoir vraiment les "épaules" pour être président de la République, dans la traditionne gaullienne ou mitterandienne de la fonction. Pourquoi ? Je ne sais pas... J'ai trouvé sa position référendaire courageuse et cohérente. Et je trouve que les attaques et le mépris dont il fait l'objet me rappelle Jacques Chirac à l'automne 1994'. Avec le succes qu'on connait...

Oui, peut être le mépris dont il fait l'objet (emission de Canal +, etc...) me le rend sympathique. Je ne sais pas... En tous cas, je préfère avoir ce type de fantomes dans mes nuits, que d'autres me sont plus douloureux et rendent mes réveils plus amers et pénibles.

jeudi 5 octobre 2006

Et de 300 !

Pas grand chose à dire en fait... Sinon marquer le coup, 300 messages de ma blanche et insgnifiante main, sur ce blog que je ne déteste pas. J'avais commencé ce blog en un jour de Novembre 2004. J'étais en Picardie lorsqu'il a démarré. Dans quel but ? Des raisons inavouables pour moi même, innaceptables même.

Mais depuis, j'ai parlé de ce qui me tenait à coeur. J'ai pu me suivre moi même, mon nombril, et mes états d'ames. Au boulot, ou ailleurs. J'ai parlé politique, modestement, mais sympathiquement. Référendum européen, Sarko-Ségo, Jospin... et puis ce que j'aime, ceux que j'aime. Ma vie à moi.

Je suis aussi égocentrique... Je voulais aussi que ce blog soit le moyen que certaines personnes me connaissent un peu mieux... Je voulais que ce blog soit un moyen pour parler aussi à des personnes (le pluriel est il nécessaire ?) qui ont fermé des portes. Ais je réussi ? Je pense que la réponse est négative. Est ce que 100 ou 200 messages de plus seront nécessaires, je sais pas...

Mais enfin, il me plait bien ce blog. Je vais continuer encore un peu... Pendant que je suis vivant, je vais pas m'arêtter, ça serait dommage...

mercredi 4 octobre 2006

Joyeux anniversaire, Chevalier du Dragon

Joyeux anniversaire aux talentueux chevalier du Dragon qui a, d'aprés le volume 13 de "SaintSeiya", 13 ans aujourd'hui :) Bon, ça va 20 ans qu'il a 13 ans le 4 Octobre, mais on peut toujours féter son anniversaire. En plus, cela me permet de poster un dessin de mon amie Pallas que j'adore. C'est gratuit, et ça me fait toujours plaisir.

Et comme on parle de Shiryu, une petite pensée pour quelqu'un que je ne connaissais pas... Mais c'est mon ami Arion, que je salue au passage, qui en parle sur son Burning Blood qui restera le meilleur site des Chevalier du Zodiaque). Cette année, Hirotaka Suzuoki est mort. Là, vous vous demandez "qui c'est ce Monsieur ?" (j'ai fait pareil). Et bien ce Monsieur est la voie originelle du chevalier Shiryu du Dragon... Ma muse préférée sera triste aussi car Kazuyuki Sogabe est aussi décédé depuis peu. C'est la voix de Saga, de tous les Sagas, même du frere à Saga (c'est Saga quoi).

Un post pour parler d'amis d'un monde que j'ai découvert au sortir de ma troisième année d'école d'ingénieur à Lyon, fin 99'. Le monde de SaintSeiya, le monde des fans des chevaliers du Zodiaque. Tellement de rencontres et de gens qui ne sont plus, pour moi, que des "simples fans". Ceux sont des amis, des gens qui me sont importants. Que j'aime. J'aime pas tant de monde que ça... Et je sais que parmis eux, quelques uns m'apprécient un peu (pas tous, à mon triste regret, mais quelques uns...)

Bon anniversaire mon petit Dragon aux cheveux soyeux.

mardi 3 octobre 2006

Au secours, tout va bien aujourd'hui...

Je me demande vraiment ce que je fous là... Je me le demande vraiment. J'ai une offre à rendre, des merdes à régler. Je tente tant bien que mal de faire mon boulot, mais je m'emmerde. Profondément. En plus, j'ai trés mal à la tête... Dehors, un coup il pleut averse. Maintenant, il fait soleil, presque chaud. Les flaques s'évaporent. Et moi de recevoir un mail sur ma messagerie professionnelle parce qu'une machine tombe en rade, et qu'il faut une intervention. Bien sur en claquant des doigts...

Lorsque j'avais quitté Marseille, j'avais un certains crédit. Ce dernier s'est totalement évaporé. Je me suis fait démettre de toutes mes grosses affaires. Et maintenant ? Je n'ai qu'une envie, c'est que ce putain de temps s'écoule plus vite. Que je reçoive cette proposition de contrat qui m'ouvrira grand la porte du départ. Allez voir ailleurs. Pourtant, j'ai peur... J'ai peur de donner ma démission. Mot attroce, presque grossier. J'ai peur... De toute ma vie, depuis que je me souvienne, je n'ai jamais quitté personne. Sentimentalement, je me suis toujours fait "licencier". Parfois remplacer par "meilleurs" ou plus malin que moi. Parfois pas, simplement remplacé par la quiétude de la solitude, apparement moins pesante qu'un Faucon qui vole moins bien. Là, pour la première fois, je vais devoir quitter quelque chose, et j'ai peur.

J'ai peur de quoi ? De voir en face de moi des gens déçus que je parte. "Non, ne pars pas, reste...", avec les larmes qui vont avec ? J'espérerais presque inconsciement... Mais je crois que j'ai plutot peur du "tu as raison de partir", avec le sous-entendu "la porte est là, pense à la fermer avant de partir car dehors il fait froid, et merci de ne pas nous le faire faire". J'ai peur d'avoir en face de moi des gens qui vont me rendre la fin de l'année encore moins supportable que ce que je peux le supporter en ce moment. J'ai peur de me faire, enfin, peut être des idées. Et peut être rien ne se passera. Rien, rien...

Non, j'en ai marre de ma situation. A part me lamenter, boire du café, prendre des efferalgans pour essayer de rendre ma migraine supportable, j'ai vraiment ce sentiment attroce de ne servir à rien... Rien. Et là, je fais quoi au lieu d'essayer de me battre, de rentrer dans la gueule à tous ces connards qui m'ont mis dans la situation d'échec dans laquelle je suis ? Je me lamente sur mon blog. Et je soupire... Combien de litres de dyoxide de carbonne ais je rejeté dans mon bureau aujourd'hui ? Beaucoup trop. Je pourrais aller me battre contre les médisances et les fausses idées me concernant, dans la tête de gens que j'aime. Mais je ne ferais rien. je me languis d'aller me coucher. La journée est longue.

Allez, je vais retourner dans mon tableau de chiffrage. J'ai un 6eme chiffre qui s'est rajouté dans la case "total". Ca fait beaucoup d'euros. Les actionnaires seront heureux. Et moi ? Je m'en fous. Le ciel est redevenu bleu alors qu'il y a une heure, Poséidon sanctionnait les habitants de la terre. Mais aujourd'hui, ni le Rhône, ni les mers, ne monteront. Par contre, en parlant d'eau, j'ai de la substance salée et humide qui a tendance à sortir de mes yeux. Pour rien en plus... Ouh là, vivement la fin de la journée...

dimanche 1 octobre 2006

Mon premier weekend d'Octobre

Accrochez vous au branche, c'est remarquable... (soupir)

  • Me suis fait pourrir par mes parents ;
  • J'ai bu du vin (vendredi soir, du Lirac de mon meilleur ami viticulteur) ;
  • J'ai regardé du foot à la télé ;
  • J'ai regardé Johnny à la télé ;
  • J'ai acheté le DVD Flashback de Johnny (on peut s'appeler par son prénom... hein) ;
  • J'ai bu du vin (samedi soir, du rosé) ;
  • J'ai mangé des pizzas (avec le vin, cf plus haut, et devant Johnny, cf encore plus haut) ;
  • J'ai lu du Nicolas Domenach (quelle plume, mais quelle plume !!!!) ;
  • J'ai acheté le Da Vinci Code en DVD collector (je le recevrai dans deux mois...) ;
  • Me suis fait installer de nouveaux rayonnages pour ma cave à vin et un lustre par mes parents (ça change) ;
  • J'ai bu du vin (ce soir) ;
  • J'ai courru.
Un beau weekend... Et demain je reprends le boulot... Il est où Sisyphe (ou Sysiphe, je sais pas et m'en fout) que je lui paie un coup à boire (on boira du vin).

samedi 30 septembre 2006

Etat d'ame d'Automne

Certains moments de la journée, je suis dans cet état de molle fatigue. Je n'ai envie de rien... Je viens d'essayer de dormir 5 minutes. Le téléphone sonne. Je me leve. Dehors il fait gris. Je sors quelques minutes jouer avec le chien du voisin. Et je rentre. je lis quelques pages du "Ca va mal finir" de Nicolas Domenach, et je me rallonge sur la canapé, avant de revenir sur le PC. Et je tourne, et je vire, et la pendule tourne. Tout à l'heure c'était le matin, dans quelques instants nous serons le soir. Une journée qui passe, une de plus.

Hier, encore une agression légère de la part de ma famille proche. Ca touche. Ca fait pas mal, car le Faucon s'est drolement endurçis en un an. Mais quand même. Les insultes par blogs interposés ou par mail de gens qu'on aime, les proches qui vous accusent de maux auxquels nous n'aurions jamais songé, une vie professionnelle pour l'instant faite de désillusions quotidiennes, tout ça touche au coeur. Ca fait mal au ventre. Ca fait mal. Mes plumes tombent les unes aprés les autres, mais je suis stupéfait (mode prétention fier de soi) de voir que j'en ai pas mal, de plumes.

Pourtant, aujourd'hui, je ne suis pas trés en forme. Winamp joue du violon, c'est beau comme ce temps gris. Mais voilà, une journée où je suis fatigué, où j'ai pas un moral d'enfer. J'aurais du descendre le Ventoux en vélo. Annulé pour cause de temps, et de forme aussi. Pourquoi faire ? rien, aujourd'hui je n'aurais rien fait.

C'est con, un blog... Parfois je joue l'analyste politique du café du commerce, à disserter sur des pseudos sous-entendus, à refaire l'élection. Alors que je ne suis qu'un sombre idiot. Aujourd'hui, j'écris ce qui me passe par la tête, ce qui passe par la tête d'un piaf qui se veut aigle. J'ai un mandat local qui ne m'apporte rien, et j'ai une envie d'être ce que je ne suis pas. Je suis un ingénieur, un cadre d'entreprise, en passe de changer de société. Là où j'irai, non, ce n'est pas un reve... Mon reve serait d'écrire, mon reve serait de me mettre en scene, autrement que derrière un écran d'ordinateur. J'aimerais que le Faucon puisse vraiment s'envoler. Mais tant de chose allourdissent mes ailes en ce moment, je ne décolle pas.

Je vais retourner me mettre devant la télé. Les matchs du weekend vont probablement commencer... Drole de weekend. Demain Octobre commence... Tiens, peut être est ce pour ça que mon moral est si bas... C'est bien de se trouver des explications zalacons.

jeudi 28 septembre 2006

Lionel n'ira pas

Fin de la séquence retour.

Comme tout le monde, comme tous les blogs que je fréquente, je ne peux m'empecher d'écrire sur Lionel Jospin. Ce matin, dans ma voiture, je savais qu'il serait l'inviter de JeanMichel Apathie. Et puis j'entends Christophe Hondelatte annoncer l'interview au moment où j'allume je mets le contact de ma Clio, lançant par la même une radio qui me disait "et voilà Jean Michel Apathie qui reçoit Lionel Jospin qui va s'expliquer sur sa décision...". Merde, il a pris sa décision, et je ne sais pas laquelle...

Je zappe pendant les pubs, et je crois comprendre, entre la revue de presse de Michel Grossiore sur Europe1, entre une phrase sybilline de JeanPierre Bourdin sur RMC, que Lionel n'ira pas. Ensuite, c'est de la politique, du Jospin.

Plusieurs choses m'ont frappé. Et au risque de paraitre méchant, j'avais l'impression d'entendre un double discours... Comme l'a dit mon copain Column sur son blog, son "la France est dans un sale état" résonnait comme un "démerdez vous, bande de crétins". Son "je n'ai pas pu rassembler" m'évoquait un "vous ne m'avez pas assez prié, vous ne me méritez pas". Et enfin, son "je continuerai à m'exprimer sur des sujets quand bon me semblera" voulait dire "je continuerai à vous emmerder, je serai le cauchemar de vos nuits, le censeur qui vous donnera les notes".

Pour qui je me prends ? pour Lionel Jospin, qui n'a jamais pu tirer la leçon du 21 Avril. Je suis pourtant un peu triste. Lionel Jospin me rappelle des choses plus personnelles. Une retrouvaille importante pour moi pendant une campagne référendaire. Un entre deux tours de 2002 où la France était choquée, et moi sur un nuage. De me sentir à vivre l'histoire. Mon histoire, et celle de France.

Lionel s'en va. Définitivement maintenant. Le cauchemar d'une redite Chirac Jospin en 2007 s'en va. La suite ? au prochain épisode. Le PS se déchire en ce moment ? Je ne m'inquiete pas pour eux. Les socialistes se déchirent, mais se retrouveront derrière le candidat investi, aprés l'avoir pour certains insulté.

Et à droite ? L'union, on ne connait pas. On l'imagine, on la rève, pour certains, on la théorise. Mais il y a autant de droite que de gauche. Toutes la droite est elle libérale ? atlantiste ? communautariste ? Non. Y a des idiots et des réveurs comme moi. Des gaullistes. Pensant que la droite peut être sociale. Que le travail et le mérite peut aussi profiter aux plus modestes. Que la nation est un écrin important et protecteur. Qu'il n'est pas choquant d'être fier de ses origines judéo - chrétiennes, de ses églises et de ses clochers. Que pour autant, chrétiens, juifs, ou musulmans, nous en sommes pas moins français. Que la nationalité veut dire quelque chose. Que la marseillaise est un beau chant.

Guy Birenbaum et Bertrand Delais, deux bloggeurs - chroniqueurs que je lis avec plaisir, pendant que Sarkozy - Royal ne sera peut être pas le France - Brésil annoncé. Je le souhaite. En tous cas, on va s'amuser à suivre ce "grand spectacle de la politique". Avec un acteur de moins. C'était un petit rôle...

mercredi 27 septembre 2006

Europe - Une plaisanterie maintenant

Ce petit lien m'a été envoyé par une copine du travail : Europe vs Italie. C'est en Flash, et j'adore ça. Je l'avais vu déjà alors que je travaillais dans mon super bureau Marseillais (soupir, c'était génial...).

C'est trés trés trés drole je trouve, à prendre au 27eme degré. Par contre, je me dis assez honteusement qu'on pourrait remplacer le drapeau italien par le notre. Sans problème. Sans problème... (soupir bis)

Europe : nouvel élargissement sans le peuple

Depuis hier, la Roumanie et la Bulgarie sont officiellement membres de l'Union Européenne. A partir du 1er Janvier 2007, nous serons 27. Des latins, comme nos camarades italiens et espagnols. Des nordiques suédois et finlandais, des anglosaxons et des germaniques. Des gens de l'est, des baltes, et maintenant des roumains et dus bulgares. C'est beau, on abolierait presque les frontières...


Sauf que ca ne me va pas du tout. Je ne suis rien. Un petit ingénieur gardois qui prétend prétentieusement parler de l'Europe. Mais quelle voix ais je ? Celle de voter, déjà l'an passé, un 29 Mai de lendemain de mariage. Pour ou contre un projet de constitution européenne.

Sur cet élargissement, je pense qu'une nouvelle fois, les peuples sont mis devant le fait accompli. Parmis les message que j'ai cru comprendre des nons français et hollandais, c'était "écoutez les peuples, n'élargissez pas sans d'abord construire quelque chose de solide dedans"... Plus crûment, on pouvait le traduire par "arettez de faire des conneries". Bien sur, le France et la Hollande, ce n'est pas l'Europe. Les peuples français et bataves ne représentent qu'eux. Pourtant, on pense que les anglais auraient voté non, et on pense que les allemands, si le référendum populaire leur était permis, n'auraient peut être pas eu le même vote positif que leur élite.

D'où cette simple question : ce que pense les peuples est il vraiment pris en compte par "en haut" ? Dieu écoute t'il ses fidèles ? depuis le 21 Avril 2002, y a t'il eu réellement une prise de conscience de ces appels au secours, de ces ras le bol populaires ? Le 29 Mai 2005 aura t'il servi à quelque chose pour l'Europe ?

Je me demande jusque où tout ça peut durer ? Ce qui est dommage, c'est que déjà, ces fossoyeurs continuent à mettre l'Europe dans l'impasse. C'est grave, mais comment peut on sanctionner cette faute professionnelle si même les votes sont sans effet ?

dimanche 24 septembre 2006

La petite Segolene est demandée sur Google...

"Segolene Royal Maillot Bain", ou encore "Segolene Royal Bikini". Pas encore "Segolene Royal Topless" quand même...

Les deux premières requetes sont dans les 10 premières sur Yahoo ou Google. D'ailleurs, je suis assez sur que les moteurs de recherche amméneront sur "Le Mont du Faucon" quelques jeunes loups égarés... Comment faire du traffic ? Faites vous référencer efficacement qu'ils disaient à l'école...

Plus sérieusement, j'ai été surpris par cette information glanée cette semaine, sur les Buzz de Yahoo où d'un autre site. Surpris, pas choqué (y a pas marqué puribon puritain...) , mais surpris.

Quelle est ma position personnelle dessus ? Personnellement, je suis pas choqué de voir Nicolas, Segolene, ou Dominique en tenue légère ou en maillot de bain. Quand je vois François Beignet Hollande, je me rassure un peu sur mon corps de mollusque gardois. Et je suis heureux que Voici nous épargne des plus vilains ou vilaines. Mais quand même... Quand même, je trouve que les Closers et autres magasines peoples y vont un peu fort. Cela ne date pas d'aujourd'hui, on a vu Giscard d'Estaing en slip de bain. Mais bon, aurait on vu des monuments quasi divins comme De Gaulle ou Mittérand ? Non, on ne met pas le divin au rang de simple mortel, on ne mettra pas Bouddha en maillot de bain.

Quelques parts, j'ai la faiblesse de penser que la fonction présidentielle inspire un respect et une retenue. Quand Chirac se fait paparazzer zizi à l'air à Brégançon, heureusement que les responsables de presse ont eu la retenu de refuser cette publication. Censure ? Non, respect non pas de l'homme, mais de la fonction. Respect de l'Etat, de la France. Est ce respectable vis à vis de la France de voir à la une d'un magasine de salon de coiffure la peut être future Président de la République Française ? Moi, ça me gène. C'est idiot, mais ça me gène...

Aprés, que certains internautes cherchent ça sur le net. Plus rien ne m'étonne.

Pour finir sur une note plus légère, quand même, j'aimerais signaler que pour 33 ans de moins, il y a des Melissa Theriau ou des Laurence Ferrari, voire des Sara Forestier, qui sont drolement plus charmantes et sexy. Mais ça c'est gout personnel... (quoique la petite Clémentine Autain, je la bafflerai bien par moment, mais elle ferait la couv' de Closer... Non, je plaisante, pas taper Kaoru, pas taper ^___^)

Allez, en parlant de politique, je retourne voir le magasine de Laurence Ferrari. C'est un peu plus sérieux au moins. En plus, elle est jolie, et le mag' est génial.

samedi 23 septembre 2006

Du trés bon au médiocre

Grand mot que littérature pour parler de deux derniers livres que j'ai lu. Mais "le Cercle de Sang", de Jérôme Delafosse, dont j'ai dévoré la moitié sur une plage à la Grande Motte, était un bon bouquin. Prenant, trés prenant. Et le dernier que j'ai lu, "Etat d'Urgence" de Michael Crichton, c'était pas du trés bon, c'était de l'excellent.

Ce livre m'a été prété par mon supérieur hiérarchique. Que j'aime bien, mais que j'espère bientôt quitter pour aller vers d'autres aventures. Je ne connaissais Crichton que par "Urgence" (la série) et Jurassic Park. Là, j'ai été scotché. Une intrigue politiquo-environnementale, un "techno-écolo-thriller", fabuleux. En plus, avec les prises de positions de Nicolas Hulot qui me touchent beaucoup en ce moment, j'étais dans un sympathique élément.

Sympathique, mais troublant. Crichton ne se contente pas de nous écrire une histoire ficelée à merveille, non... Il se documente ce coquin. Et se fait sa propre opinion en synthétisant toutes ses recherches (à la fin du bouquin). Sur l'environnement, j'ai révisé ma position, et ravalé certaines de mes idées préconçus. Le réchauffement climatique ? Jamais prouvé, une thèse "pour faire peur"... La fonte de la calotte glacière ? Un fantasme... La montée des eaux des océans ? Non... Assez terrifiant comme bouquin, car tout ce que l'on croit se retrouve mis en question, et habilement. Ce n'est pas le "Da Vinci Code", on ne remet pas sa foi en question en lisant un roman policier, non. Mais en lisant un bouquin scientifique bien foutu.

Non, un des meilleurs livres que j'ai lu depuis belle lurette.

Et là, patatra... "Le Cercle de Megido", acheté y a quinzes jours à France Loisir (avec "la derniere cène" et "un paysage de mensonge"), se révèle être bien bas. Un seul point positif : c'est tellement chiant que j'apprécie que cela soit écrit gros : j'arriverai plus vite au bout. Mais les enfants du Da Vinci Code ne sont pas tous du même niveau, celui là est bien bas. C'est écrit vite (j'ai l'impression de lire les pires fanfictions présentes sur l'excellent saintseiya.com). Un background absent, aprés trois pages deux jours se sont déjà passés et trois morts. Et ça va vite, et un coup on est dans le désert, et une ligne plus bas, aprés un "il faut qu'on descende à la fouille", les voilà 6 pieds sous terre...

Et les dialogues sont indigeants, du niveau 3eme... Non, vraiment, pas top. Si, j'ai appris des choses sur les signes du Zodiaque, mais bon... Les fanfics de SaintSeiya que je préfère sont drolement mieux écrites que ça. Non, triste bouquin.

Voilà, avant d'aller buller devant un Lyon - Lilles, c'était ma critique littéraire... Je me la joue PPDAPivot maintenant... Non, franchement, ça va pas moi (je vais boire du vin ce soir).

Il pleut

Comme pour dire "ca y est, c'est l'automne". Les vendanges se terminent, les jours raccourcissent. Et aujourd'hui, il pleut. Décidément... Ce weekend sera larvaire.

vendredi 22 septembre 2006

Marre de ne rien pouvoir dire

Je ne sais pas si mon enthousiasme de hier a ruiné tout mon optimisme hebdomadaire, mais aujourd'hui a été trés dur. Journée difficile, maussade. Une humeur assez grise, je n'aurais pas beaucoup souri. Même pas mis en colère. Non, rien à foutre, rien à faire, les bras ballants. Epaules basses, et regard qui n'allait pas bien loin. A quoi bon ?

Je crois qu'une nuit pas géniale, et l'interview de Nicolas Sarkozy ce matin de bonne heure sur RTL, auront lancé ma journée sur de bien tristes augures. Pourquoi se battre, pourquoi se révolter. Non, on ne peut rien dire, à quoi bon avancer ? J'ai été frappé professionnellement par l'immobilisme qui nous frappe tous. Même moi, j'ai plus envie de dire ce que je pense. Ca sert à quoi ?

Prenons les exemples les uns aprés les autres :
* On critique la justice, que l'on trouve trop laxistes avec les récidivistes... Les faits le prouvent. ---> Les magistrats, par leur numéro 1, vont se plaindre et s'offusquer : on ne doit pas commenter la justice sous peine de mettre en cause leur indépendance...
* On pense que, enfants ou pas, scolarisé ou pas, un sans-papier n'a pas à rester sur le territoire français sans bonnes raison ---> On est un fasciste, on fait le jeu de Le Pen...
* On pense que, dans les banlieux et dans certains quartiers, l'ordre doit régner et la République ne doit pas baisser son froc, que les flics peuvent aller demander des comptes au caïds avec qui on a rien à négocier ---> Malheureux ! Tu cherches vraiment à les provoquer et à rallumer les braises des émeutes de l'an passé !
* On pense que les régimes spéciaux de retraites de la SNCF, d'EDF, de la RATP, sont une hérésie, et surtout une injustice vis à vis de ceux qui doivent cotiser 40 ans pour une retraite souvent modeste ---> La CGT va se lever et crier à la provocation. Ce n'est qu'une idée de campagne mais on va faire grève, il ne faut pas non plus déconner ;
* On oppose des arguments à Ségolène Royal, et on exprime des désaccords avec elle ---> On est machiste et anti-Ségolène !
* On trouve des qualités à Ségolène Royal ---> On est un Ségoliste béat !
* On trouve que le client est un peu incorrect, injuste, voire nous manque de respect ---> Non, le client a toujours raison ;
* On pense que le chef a tort ---> ferme ta gueule, on t'a demandé ton avis à toi, pauvre crétin ?
* On pense que Giuly aurait du jouer en équipe de France ---> De toutes manières, y a 60 Millions de sélectionneur, alors ferme ta gueule là aussi ;
* On aime pas le rap, on trouve que ce n'est pas de la musique ---> Pauvre con de réac fasciste et raciste ;
* On était tenté de voter non à la Constitution européenne ---> anti européen !

Et en plus, ce soir, l'antenne parabolle nous emmerde et on peut pas aller sur Canal Satellite : va mourrir un peu plus loin s'il te plait. Je pense que ce soir, je vais boire... Non, vraiment, pas la peche ce soir.

jeudi 21 septembre 2006

Debout tôt

A croire que je me sois levé pour être un des premiers à lire le billet quotidien de 6 heures de Guy Birenbum... D'ailleurs fort interressant.

Mais non. Ce matin, j'ai une visite médicale qui va durer 4 heures. Rien d'important, sinon que je dois être à jeun pour la prise de sang de 7 h 30, mais pas facile de dormir quand on se dit qu'on joue un avenir personnel en ce moment, en ce début de mois d'automne. Une sorte de reve professionnel qui est en passe de devenir réalité, un autre cauchemar qui va s'achever de la plus belle des manières. Une revanche que j'ai envie de savourer, mais qui sera délectable et totale que lorsque ma signature paraphera ce divin contrat, pour entrer dans une nouvelle ére personnelle.

En Septembre 2001, la veille de l'élection présidentielle "du 21 Avril", je me préparais à mes débuts professionnels à Marseille, le 5 Octobre. Ensuite, une mutation un peu sauvage en Drome provencale. Je feterai la semaine prochaine mes 5 ans dans cette société. Pourtant, cet automne de précampagne, une fois encore, je me prépare à changer. Y 5 ans, le monde était bouleversé du "11 Septembre". Là, ça va, merci bien...

Enfin, vivement que cette visite médicale soit terminée. Vivement que 15 jours s'écoulent. Entre temps, une grosse offre à rendre, des affaires à gérer, un mal de tête à supporter. Et un blog à remplir, de photos, de commentaires, d'états d'ame bien sur, c'est le jeu. Et quel jeu, j'aime bien.

La suite au prochaine épisode

samedi 16 septembre 2006

Je pars en presque - Auvergne

Weekend à la campagne. Saint Hilaire Cusson la Valmitte, c'est le nom du petit village où je vais passer le weekend. Là bas, ce soir avec le verre de vin chaud à 2 francs (avant 2001), les vogues sont toujours trés rurales, trés rupestres. Trés "terroirs" pour reprendre un mot à la mode.

Je ne sais pas, mais là bas, je crois que le raoult du Parti Socialiste à Lens, ou les divergences Sarkozy - Villepin sur le service militaire, ou encore la charge - justifiée - de François Bayrou contre les médias, là bas, ils s'en foutent. Chasse, Peche, Nature et Traidition ? Déjà un peu plus.

En tous cas, ca sera calme... Et j'aurais quand même mon décodeur Canal + pour suivre ce soir, sur Foot +, Saint etienne (puisque je serais à 30 minutes de la citée "des verts", et que mes petits marseillais jouent demain).

Bon weekend.

jeudi 14 septembre 2006

Mal de tête, lassitude, et Ségolène Royal...

Est ce que chacun de ces trois points sont liés ? Par quoi, je ne sais pas... Mais aujourd'hui, finalement, c'est ce qui pourrait résumer ma journée.

Mal de tête d'abord. Grosse migraine... Est ce à cause de la pluie cette nuit ? Est ce à cause de cette chaleur qui m'étouffe ? Est ce à cause d'autres choses moins admissibles ? Pourtant le resultat est là. Depuis dimanche, j'ai mal à la tête, et aujourd'hui, c'est insupportable...

Lassitude. Evidemment... Cause ou conséquence du dernier paragraphe ? Je ne sais pas... Mais je trouve cette journée longue. Professionnellement, c'est pénible. Des mauvaises nouvelles qui arrivent par mails, et qui me donnent envie de faire "pfff, à quoi bon ?" A quoi bon quoi ? Je ne sais même pas. J'ai juste envie de soupirer, de baisser les bras et les épaules, et d'aller me coucher. Enfin, pas de suite, l'OM joue ce soir.

Ségolène enfin. Objet d'une discussion interressante sur l'excellent blog de Guy Birenbum. Il nous fait un pari, c'est que le duel Sarko - Ségo va pas tenir l'hiver. Que le premier explosera, et que la seconde... En fait, on discute sur Ségo, chez Bertrand Delais, et chez Guy. Et un point qui m'amuse, c'est de voir finalement comment cette personne cristallise des sentiments différents. Un ami bloggeur (salut Column ^^) défendait Ségolène, avec des arguments modérés et tenant magnifiquement la route. De suite, il se voyait taxé de "Ségolisme aigue". Par ailleurs, sur le blog de Bertrand Delais, on se voyait taxés "d'anti Ségo viscéraux", ouvrant la chasse à la petite biche Poitevine, car on osait émettre des doutes ou des réserves sur la personne, et les idées de la personne.

Non, on peut aussi être complétement indifférent, observateur. Je ne suis pas socialiste, je ne voterai pas pour la désignation du candidat socialiste, je ne voterai pas non plus pour le candidat socialiste investi en 2007. Je ne suis pas un "anti - Ségo", je m'en fous à vrai dire. Je ne l'apprécie pas, mais point de haine ou de répulsions maladives chez moi... (j'en ai pour d'autres, Elisabeth Guigou par exemple...). Et je suis amusé de voir comment volent les critiques quand, de suite, on arrive à cette passion idolatrement imbécile. On peut être critique, on peut adhérer à certains points, on est pas obligatoire un "tueur de Ségo" ou "amoureux de Ségo".

Pour finir, je trouve quand même que Ségolène et Sarkozy ont une particularité : ils attirent ou ils repoussent. De l'amour et de la haine autour d'eux. Sentiments trés forts. Sauf que pour être Président, il faut être un Rassembleur. Ces deux là peuvent ils être des rassembleurs vu la haine profonde et viscérale, quoique parfois totalement incongrue et irraisonnée (Renaud...) qu'ils provoquent ? Ca sera un autre débat. Et parce que je me pose cette question, je pense comme Guy Birenbum que non, ça ne durera pas ce firmament sondagier.

En tous cas, j'ai toujours mal à la tête...

mercredi 13 septembre 2006

Mon rêve, une maison, une famille, un chien...

Je loue la première, et construit la seconde... Me manque que la troisième. Heureusement, chien-velu vient nous voir des fois...

Et si les Verts changaient ?

Est ce que les Verts ont changé ? En voyant, d'abord, Dominique Voynet accepter l'invitation de Corinne Lepage, puis ensuite l'inviter, elle et Nicolas Hulot, aux Universités d'été des Verts, je me suis posé la question. Ce parti à la limite de l'extreme gauche, immigrationiste et societal-libertaire, deviendrait il enfin vraiment écologiste ? Pas écologiste radicalement idiot comme l'a pu être Dominique Voynet ministre de l'environnement. D'un coté foudroyant le nucléaire en fermant idéologiquement un SuperPhénix (qui reste un fleuron de ce que la France peut faire de grand), et faisant preuve d'un absenteisme coupable et suspect devant la marée noire de l'Erika ou devant la tempète de 1999. Pas sociétalement idiot lorsque Dominique Voynet (la meme ) appelle à la régularisation sans réflexion de tous les sans papiers ou quand Noel Mamere célèbre en grand pompe un mariage homosexuel. Mais écologiquement responsable. Débattant, se posant des questions, les bonnes, et proposant des réponses.

Je suis posé la question...

Et puis patatra, la connerie revient au galop aussi vite que le doute s'est installé. Les Verts de Paris (une espèce rare, que je souhaite en voie de disparition), se comporte d'une manière idiote et risible (condamnable ?) lors de l'inauguration par Delanoé de "la Place JeanPaul II", qui restera pour tout le monde, le Parvis de Notre Dame. Et on s'allonge tous dans la rue, et on est ridicule avec les extrémistes calomnieux d'Attac. Pour une pseudo "laicité" ou une lutte contre le Sida... Ces mêmes verts parisiens qui emmerdent Bertrand Delanoé et les parisiens en rendant Paris incirculable. Même M. Girard s'est résolu à quitter ces verts infréquentables. On soutient les actions de la bande de vandales à Bové détruisant des champs privés d'OGM. Je ne parle pas de leur perpétuelle infantilité politique, ie le vote des militants pour une présidentielle où le candidat ne dépassera surement pas les 3 %.

Quelque part, je reste encore certains que l'écologie mérite mieux que ça. J'avais parlé ici de Nicolas Hulot, en qui je place certains espoirs. Mais les Verts... Non, vraiment je ne peux pas. Dommage, y a peut être des gens biens, mais non. Ca ne sera pas pour cette fois encore.

lundi 11 septembre 2006

Son 11 Septembre

On a tous son 11 Septembre. Ses tours effondrées et ses "jours d'aprés". Je me souviens où j'étais il y a 5 ans quand New York s'est effondré. Je me souviens aussi d'il y a deux ans, quand Marseille a soufflé.
La première fois, j'étais dans les rues d'Avignon, acheter des mangas. Le soir, j'avais une réunion de sécurité à la Mairie. Y a deux ans, je tentais de réparer un écran 17 pouces Sony foudroyé par l'orage, alors que plus au Sud, le destin foudroyait mes proches amis.
Je ne t'oublies pas, je ne vous oublies pas. Et ce soir, je boirais une Leffe à la maison. Puisqu'en Belgique, vous n'y connaissez rien en vin (ces belges...). Salut mon ami.

dimanche 10 septembre 2006

Dimanche + - C'est du trés bon

J'aime la politique. Et je ne déteste pas Laurence Ferrari. Non seulement elle est jolie (trés jolie), mais en plus elle est trés pertinente dans sa manière d'interroger les hommes politiques. Aussi, ça fait plaisir de voir une aussi bonne émission politique que celle vue ce dimanche à midi, sur Canal +. Emission didactique, emission rythmée, emission agréable à regarder, à écouter. On apprend, on s'informe. C'est sérieux, mais c'est pas chiant. Et c'est bien le ton du Canal + nouveau, dans le ton de "+ Clair" (qui repose sur la même machinerie), ou même de l'excellent "Grand Journal".

Ca change des leçons données par Karl Zero par exemple. Je ne le déteste pas (au contraire). Mais subsiste ce coté anti-front national pseudo "citoyen" (terme galvaudé et utilisé à tout bout de champ par Karl) voulant "défendre la démocratie" et exhibant ses amitiés idéologiques avec José Bové ou Olivier Besancenot que j'abhorre... Dommage, l'homme avait (a) du talent, de l'humour, de l'esprit. Mais son émission, je ne pouvais plus.

Ca sera dur le dimanche midi : quand je serai à la maison, ferais un "Arrêt sur Image" ou un "Dimanche +", qui est en fait un Arrêt sur Image trés politique, et un peu plus moderne... Je verrai.

Ce soir, y a Paris SG- Marseille, et moi j'ai un peu pris froid...

vendredi 8 septembre 2006

J'ai perdu 1,5 kg !

En euros (et en un mois), c'est déjà pas mal... Mais en francs, ça fait presque 10 kg de perdus...
Je suis content, l'été prochain je serai beau.

jeudi 7 septembre 2006

La Sagrada Familia, pour se changer...

... les idées. Et aussi pour une de mes meilleures amies qui m'a reproché de préférer le Nou Camp à la Sagrada Familia, à Barcelone... En plus, je trouve cette photo plutôt réussie... Je ne loupe pas tout.

Allez, on part regarder les derniers épisodes de "Solty Rei"...

On ne choisit pas non plus les trottoirs de Manilles...

J'écoute "Je fais semblant", tiré du dernier album (trés bon) de Patrick Bruel. Est ce que parce que ce chanteur me rappelle mon premier amour ? Est ce parce que je trouve cette chanson trés bonne et qu'elle me touche beaucoup ? En tous cas, je suis vraiment pas en forme là, en commençant mon article, qui sera un peu pleurnichard. Peut être que le temps, gris et maussade, automnal et lourd, n'arrange rien... En tous cas, aujourd'hui, et pour un fois, ce n'est pas le travail qui me mine. Pas de nouvelles qui m'ont fait de la peine. Pas de lectures de blogs qui m'ont atteint. Rien.


Si, peut être une douleur que je pensais un peu plus lointaine depuis que j'ai quitté le domicile familial il y a presqu'un an jour pour jour. Mais non, elle est toujours là. Ne pas se sentir ou se savoir aimé de gens qu'on aime, c'est jamais agréable. Quand ceux sont des ancien(ne)s ami(e)s, ça me fait mal. Quand ceux sont des connaissances que j'aime bien, ça me fait mal. J'en dors pas bien la nuit. Quand ceux sont des gens que je n'aime pas ou qui me sont indifférents, je m'en fout (sans doute un point où j'ai progressé). Quand c'est la famille proche, trés proche, trés trés proche, là déjà, ça me fait plus mal.


Il y a une partie de ma famille que je ne vois plus. Elle m'a reproché mes choix politiques. Soucis avec mes parents, disputes, je ne sais pas quoi. Bon, OK, on passe à autre chose, ca me laisse indifférent. Sauf que quand ça devient plus proche, et que les reproches sont tout simplement calomnieuses, teintées d'une sorte de haine sourde et lointaine, c'est pas pareil. Quand sous des yeux qui se veulent larmoyant sortent les couteaux, ça ne peut plus glisser comme la pluie sur les plumes d'un canard. Ces mots ne sont pas des gouttes de pluie. Et mon pauvre coeur bien ridicule n'est pas fait de plumes de canard.


Là, il est touché. Et surtout, il en a marre, il en a ras le bol. Ne sentir (ou me savoir) exclus professionnellement, exclus de certains anciens groupes d'amis, de promotion, ou d'enfance. Me savoir exclus du coeur d'une personne que j'aime beaucoup. Savoir que je génère plus d'indifférence que d'affection de la part de gens que j'aime, ça ne me fait pas plaisir. Et non, j'en dors mal la nuit. Mais là, quand c'est le domicile familial le plus proche qui cherche à, encore une fois, vous accuser de la rage... Alors que ça bien longtemps que je ne bave plus. C'est dur, c'est dur à accepter, ça fait mal.


Je ne sais pas si je vais laisser le Cairanne blanc mis au frais pour ce soir. Je ne sais pas. En tous cas, ce que je sais, c'est que c'est pas cette aprésmidi que mon travail aura été efficace. Là, d'ailleurs, je vais partir, car je n'arrive pas. Je n'arrive plus. J'ai trop mal au ventre pour aller plus loin.


Putain, il a bon dos le Faucon... Mais il en a un peu marre. Il votera pas Le Pen en 2007 pour ça, mais... Mais il en un peu plein le cul ! Y en a qui ont voté FN pour moins que ça ^____^ (petite touche humoristique de fin de mail.. Allez, on se marre avec moi de mon humour décapant, soupir...)

dimanche 3 septembre 2006

Je soutiens la grève des enseignants...

Dans la bande de Gazza et les territoires palestiniens. J'ai entendu l'info à BFM TV tout à l'heure (pendant l'apéritif... y a pas foot). Et là, j'ai un peu de compassion quand même (voire beaucoup). Par contre, la grève des enseignants "de chez nous" prévue le 28 Septembre (alors même que la rentrée c'est demain), je la trouve déjà plus caricaturale et déjà, j'ai moins d'affection...

Pour autant, je souhaite une bonne rentrée à mes amis profs que j'ai. Je sais qu'à Vierzon ou à Ales, les élèves seront bien traités. Je sais qu'en Bourgogne, à la Réunion, ou dans la proche banlieue lyonnaise, ils seront bien traités. C'est rien de le dire, mais je pense un peu à vous. (mais bon... on travaille le 28 Septembre, hein Lolo !!!)

Un fond d'écran plutot que du Sarkozy

Pour le plaisir, mon fond d'écran actuel depuis que j'ai mon nouveau PC (ie depuis 3 semaines). Joli, non ? c'est du FullMetal Panic, et la petite Tessa Testarossa (à gauche), je la trouve mimi au possible. Dire que Sosuke Sagara, le héros militaire un peu con (si, des fois il est un peu con) ne voit pas que sa supérieure (oui, elle est capitaine d'un navire de guerre... chercher pas, un animé japonais c'est toujours bizarre, mais celui là est génial) est amoureuse d'elle. L'idiot...

Où ais je pris ce fond d'écran ? je crois (mais pas sur) sur animewallpapers .

Sinon, Sarkozy quand même. A midi, discours de cloture des universités à Marseille. Au premier rang, Dominique Villepin, Devedjian, Gaudin, Johnny Halliday, François Fillon, Philippe Douste Blazy, Doc Gynéco, Barnier. Cherchez les erreurs. Je vous aide, il y en a deux.

Mais le discours, je l'ai trouvé trés bon. Pourquoi à chaque fois que quelqu'un (droite ou gauche) parle de la France avec des accents gaulliens, ça me touche ? Sarkozy a parlé de la France. Aprés le discours de Nimes, c'est la deuxieme fois que je l'ai trouvé brillant. Aprés, que je suive l'homme l'an prochain, c'est autre chose. Les actes ne sont malheureusement pas toujours en adéquations avec ce discours. Mais il m'a fait quelque chose. Quelque chose de pas mal...

Même si c'est la fin de l'été... Rien à voir, mais quand je vois ce beau temps revenir, pour surement disparaitre demain par les nuages de Septembre, je me dis toujours que c'est beau, la fin de l'été, mais triste. Surement pour ça que j'aime ça.

samedi 2 septembre 2006

Université d'été ? Non, plage

J'étais aujourd'hui à la Grande Motte. Non, pas à l'Université d'été de l'UDF, mais au Grand Travers, la grande plage qui court jusqu'à Carnon. Pas un grand soleil, mais une plage de fin d'été. Calme, mais agréable. J'ai terminé de lire l'excellent "Cercle de Sang" de Jérome Delafosse.

J'aurais pu rester chez moi. A 15 minutes en voiture, y avait en Avignon l'Université d'été du FN. Mais bon, c'est pas trop ma tasse de thé... Je préfererai tant qu'à faire, tirer jusqu'à ma bonne ville de Marseille. J'aurais, avec Johnny et Doc Gynéco (!) fait la fête à Nicolas Sarkozy et à l'UMP...

Et puis je suis à 1 heure de la Méditérannée. Pour voir des Université d'été de Gauche, il aller à la Rochelle ou dans le Cotentin... Et pour voir des patrons, aller en Région Parisienne...

Mais non. J'ai passé la journée à la plage. Je n'ai pas vu d'UDF, pas d'UMP... Rien qu'une plage de fin d'été. Un peu triste et nostalgique, mais sympathique. C'est la fin de l'été, j'aurais le temps de penser politique plus tard... Quand les jours seront courts.

PS : merci Ludovic pour ton lien. C'est gratuit et gentil de ta part. Et... Ca touche et ça fait plaisir. Trés plaisir. Merci

vendredi 1 septembre 2006

Bayrou en deux phrases

Toulouse, première réunion publique de l'UEM, le 19 Fevrier 2002. lu dans le Parisien sur un quai de Gare à Lyon en attendant une amie,

" Si tout le monde pense la même chose, alors plus personne ne pense plus rien "

Palavas les Flots, Université d'été de l'UDF, le 31 Aout 2006. Vu sur ITélévision
"Tout le monde pense que parce qu'on est de familles différentes, on ne doit pas
se parler. Alors qu'on a le devoir, même si on est différent, de travailler
ensemble".

Je ne suis pas devenu UDF en cinq minutes. Mais ces deux phrases résument ma philosophie et ma pensée politique... Humaine aussi peut être.

mercredi 30 août 2006

Rien à dire

Non, rien à dire... Je pourrais fermer ma gueule, mais j'avais envie d'écrire. Ecrire que j'ai rien à dire. Rien à poster. Deux jours que j'ai repris le boulot, et déjà cette lancinante lassitude qui fatigue moralement et physiquement est présente. Elle est revenue, j'ai l'impression qu'elle n'est jamais vraiment partie. Ma Direction semble au courant qu'apparement mon avenir se situe peut être ailleurs, et que j'ai fais des démarches dans ce sens. Mais bon, quel intéret ?

Parrallèlement à ça, toujours les mêmes questions, toujours les mêmes petits trucs qui font mal au ventre. Toujours le passé qui ne guérit. Il suffit d'une chanson, d'une photo, d'un souvenir qui revient pendant que je répond au téléphone, pendant que je conduis, pendant que je cours, pour que le dos se remette à frémir. Et la gorge de se nouer. Pourquoi est ce que je ne parviens pas à passer outres ? Pourquoi est ce que je continue à me faire du mal ? Puisque au final, ça ne me fait pas un bien fou... Peut être que j'aime être triste.

Allez, une photo de la plage de Barcelone. Comme ça, pour le plaisir. Ce soir, je ne serai pas seul à la maison. Et demain sera un autre jour. Dernier d'Aout.


mardi 29 août 2006

Renaud : Voter Sarko, c'est...

J'adore Renaud. J'adore ses chansons, et l'homme me touche beaucoup. Politiquement je ne suis pas de son bord ? Et alors ? Cela ne m'empeche pas de l'apprécier grandement.

Par contre, lorsque, dans une nouvelle chanson, il traite tous les électeurs de Sarkozy de fascistes et lance dans un rime en "O" : "voter Sarko, c'est voter facho"... Là, j'aime l'homme, j'aime son talent... Et c'est parce que je l'aime que je me dis que des coups de pied au cul (ou des baffles, s'il était plus jeune que moi) se perdent...

Je suis toujours amusé lorsque des sympatisants de José Bové (cf la chanson de Renaud "je vis caché", où il avance des sympathies pour ce leader d'extreme gauche) voient des fascistes de partout. Ceux sont des gens pour qui tout ce qui est plus à droite qu'eux est automatique "facho". Pour eux, le gouvernement Jospin était libéral. DSK et Fabius sont des affreux libéraux. Et par voix de conséquence rapide, Sarkozy, Villepin, et tout ce qui possede le sigle "UMP" ou à la rigueur "UDF" est l'émanation du nazisme et du fascisme...

Je ne vais pas m'amuser à débattre de ce qu'est vraiment le fascisme avec des gens qui se comportent véritablement en fasciste. Prétendre combattre l'intolérance en étant soit même intolérant et arrogant, c'est fatiguant et inutile.

C'est pourquoi lorsque je lis ou j'entends de pareilles conneries, j'ai envie simplement de mettre, comme Bayrou à celui qui lui faisait les poches, une claque. La claque du pere à son fils quand il fait une bétise. Car c'est une bétise, une grosse bétise. Car pendant qu'on joue à ce genre de raccourci, les véritables fascistes, euh, proliférent. Les véritables dangers pour la démocratie gradissent, grossissent...

Mais malgré toute l'affection que j'ai pour Renaud, je me demande si justement ceux ne sont pas ces José Bové et autres tenants de cette extreme gauche transpirant d'intolérance qui ne sont pas les véritables dangers pour la démocratie... Certainement pas Nicolas Sarkozy (pour qui les environ 50 % de français qui annoncent voter pour lui ne sont pas des fascistes, et n'ont pas envie de se laisser insulter, qui puisse être par Renaud).

Je me demande ce qu'en pensent Jonnhy Halliday et Jean Réno...

lundi 28 août 2006

Fin des vacances

Ce soir c'est vraiment fini.

272eme message juste pour acter cet état de fait. Je parlerais de ce que je pense de la prestation de Dominique de Villepin ce soir (si mon entreprise actuelle nous "offre" le chèque transport, j'achète l'écharpe du Paris Saint Germain) un autre jour. Là, je vais me coucher.

J'ai pas envie d'y aller..........................................................