mercredi 13 décembre 2006

Programme du jour

Je vous parlerai de Nicolas Sarkozy, de Segolene Royal, du Paris St Germain et du sapin de la place de Roquemaure un autre jour... Ou un peu plus tard.

Là mon programme dans l'immédiat, c'est douche, marché de Sérignan du Comtat, et un bonnet. Il fait trés froid aujourd'hui. Et aprés au chaud devant la Playstation II que je redécouvre comme un ganet, avec les Grandes Gueules en fond audio.

Bouh.

lundi 11 décembre 2006

C'est fini

Aprés 5 ans et trois mois, j'ai rendu PC portable et pass pour accéder à l'ICPE. C'est fini.

Le pire, c'est que j'ai pas eu de maux au coeur à quitter cet environnement. Société dont le siege est à Marseille, qui m'aura permise d'aller là où j'irai à partir du 15 Janvier. Je pars sans haines, sans colère, sans rien. Je garde néanmoins en mémoire que le monde professionnel est parfois injuste, que certaines personnes qui ont leurs noms sur les places de parking réservées doivent avoir du mal à se regarder dans une glace. Je garde en mémoire que cette société n'est pas un modèle de politique sociale d'entreprise. Je garde enfin en mémoire qu'il existe d'authentiques enculés qui le paieront un jour ou l'autre.

Ce soir, je garde en mémoire ces quelques personnes qui m'ont témoigné une amitié qui m'a vraiment touché. Il y a des cons, mais ils sont quantité négligeable en face des personnes chouettes que j'ai rencontré. C'est d'elle que je garde le souvenir.

Maintenant, me reste ces souvenirs à Marseille. Avec vue sur les montagnes de Luminy. Il me reste ces soirs où j'allais voir mon amie des Bons enfants et, même pendant des moments vraiment durs, avait toujours cette porte ouverte et cette bouteille de whisky toujours pleine. Il me reste ces balades à Nogent/Seine, à Bordeaux, à Gravelines ou à Dieppes.

Mais maintenant, le plus important est le futur, il semble beau, ce futur. L'horizon s'ouvre à moi. Il ne me reste plus qu'à prendre la mer. Et à faire de 2007 une grande année.

Légende des photos : 1ere, une vue de mon bureau Pierrelatin ; 2eme : mon bureau époque Marseille ; 3eme : de Callelongue, on peut aller bien loin.

dimanche 10 décembre 2006

Un hiver au Mont Ventoux

Pas grand chose à dire. Merveilleux weekend. Pour moi. Sans doute aussi pour mon amie. Weekend entre le Vercors et le Diois, les Alpes provencales, pour finir tout à l'heure par le Mont Ventoux. un Mont Ventoux aux portes de l'hiver toujours aussi beau et géant. J'aime le Mont Ventoux.

Demain, c'est mon dernier jour. Un peu peur. Emu. Donc ce soir, juste des photos du Ventoux, un jour de début de décembre.

Il est quand même beau, ce Ventoux...

vendredi 8 décembre 2006

Ca touche à la fin

Il pleut à fortes gouttes dans la plaine du Tricastin.

Je suis actuellement seul dans mon bureau. Je suis pas trop mal habillé. Je reviens de faire deux trois courses pour mon apéritif de départ, dans une heure environ. Entre temps, j'aurais transmis une affaire (dont le client est mon futur employeur) à un collegue de travail qui en aura la charge. J'ai un café, pas bien bon, à coté de mon tapis de souris. Et je me sens bien.

Hier était l'anniversaire de mon amie. Je le feterai aujourd'hui. Hier, je suis allé dire au revoir à mes amis de Bugey. J'ai fait tellement de choses avec eux. J'étais avec mon Directeur Technique, mon "premier chef", qui a passé ensuite la soirée à la maison. Un pack de bières "Goudale" est passé à l'as... Avec une bouteille de Riesling (pas mauvais mais pas le meilleurs), et les fonds de bouteille d'un VDN du Domaine des Nymphes de Rasteau et d'un Muscat de Rivesaltes (Domaine Cazes : mon meilleurs). J'oubliais : un peu d'alcool de prune de beau papa...

Et là ? Ben j'ai pas mal à la tête. Je devrais ? Oui, mais non. Dans une heure et demi, je pars en weekend. Des choses à faire, à préparer. Ce soir restaurant. Demain des amis du boulot. Anciens collègues donc. Actuellement, mon seul soucis est ce PC personnel, ce matin, qui refusait de s'allumer. Inquiétant ? Oui, un peu... Et probablement chronophage si je dois tout réinstaller... Je verrai ça tout à l'heure.

Mais d'une manière générale, je me sens pas trop mal. Un peu détaché, mais pas trop mal. Une secrétaire m'a offert une adorable petite peluche. Gentil comme tout. Et aprés ? 2006 se terminera tranquillement...

Allez, je vais mettre les assiettes en cartons et les chips dedans...

mardi 5 décembre 2006

Encore un retour sur Lyon

Aujourd'hui, ma derniere de boulot m'a ammené au CIDEN d'EDF, à Villeurbanne. A coté du Parc de la Tête d'or de Lyon. Mon dernier souvenir dans ce Parc où je venais souvent le dimanche, pendant mes études, manger une gauffre à la Chantily, est plus récent et plus vivace. Mais qu'importe... Oui, le batiment abritant le CIDEN est affreux, et les immeubles autour sont Stalien ou Le Corbusien, comme on veut. Pourtant, j'aime cette ville... J'ai dit hier mon amour pour Barcelone, il s'agissait là d'une passion. Lyon, c'est comme un premier baiser. Pour moi un amour qu'on ne peut oublier, quand bien même Sérignan du Comtat, ou d'une manière générale la Provence Rhodanienne, mon amour actuel, soit le plus beau.

Le 10 Janvier 2006, j'avais fait un hommage à François Mitterand bien à moi... Je me suis remis dans la peau de l'élève de Mathsup qui quittait son petit village gardois pour la deuxieme ville de France. Et qui était en train de se morfondre dans l'échec. J'avais 18 ans tout juste... Exercice pédant, exercice égocentrique...

Mais merde. Ce soir tourne sur Winamp Françis Cabrel, une chanson qui j'écoutais en boucle les soirs où, aprés mes révisions de maths et de physiques, j'écrivais sur ces cahiers A4 en écoutant ces chansons à s'ouvrir les veines... "je suis entré dans l'église et je n'y ai vu personne, que le regard éteint, du marbre des statues... je pense encore à toi...". Combien de cartouches d'encre ais je usé à écrire sur cette chanson...

Ce soir, retour sur moi. Désolé... J'en ai envie. Méga soupirs du Faucon ce soir. Nous sommes le 5 Décembre 1995, un mardi comme ce soir. Il est 23 heures...

"L'Olympique Lyonnais éliminé (NDFaucon : nous sommes en 95'...). Ce n'est pas mon problème. Le mien est que je souffre de me voir humilié, baffoué, désespéré. Je suis triste et épuisé. J'attends ce coup de fil qui me rendrait un peu plus heureux. B. est loin. Mes amis aussi. A. aussi. J'écoute un album de Patrick Bruel , que j'ai copié à sa cousine. Cet album, je l'écoutais dans ma ZX, malade d'une vilaine grippe, en allant passer la soirée de ce samedi avec sa cousine V, son ami, et ma copine à moi, A. Et maintenant, me voilà seul et triste. Loin d'elle; avec un coeur qui souffre terriblement. En pensant à A. , à B., à tous mes amis gardois qui sont loins, à ses railleries, à mes résultats. Me battre ? Je ne fais que ça j'ai l'impression. Je tente de m'accrocher à cette corde glissante. Mes souvenirs. Oui, A., ce soir tu me manques. Toujours. Enormément. Peut être quelqu'un d'autre entrera bientot dans ma vie. Mais toi, tu y es. Rentrée aussi vite que tu as voulu en sortir. Ma mère ne m'en a ensuite plus jamais parlé depuis. Mon pere non plus. Ils m'ont vu souffrir aprés avoir été sur un nuage. Ils savent que j'en ai souffert. Mais ceux sont les regles du jeu. con de jeu. Je les ai accepté, et en voilà le résultat. Triste. Et B., qui se croit mal aimée, alors que bon... Des rèves, j'en fait en cours de Math. En voyant par cette fenêtre qui donne sur Lyon qui tente de vivre sous ce froid brouillard. Sous une fine neige qui à peine la recouvre. Et moi, je suis con, triste et mélancolique. Soupir... Qu'il me protège...
"

Tiens, j'ai pas écrit beaucoup ce soir là... Tant mieux : c'était pitoyable.

Le Faucon n'avait pas de plume là... Et comme dans Noein, Karas va juger Yuu (NDFaucon : Karas est Yuu avec 12 ans de plus... :) ) avec la même sévérité. Des baffes je mettrais à se petit gros qui pleurait de voir ceux qui, pour la plupart, sont ses amis, se moquer de son accent. Maintenant, c'est une force... Putain, j'ai changé...

En tous cas, une chose n'a pas changé. La mélancolie. J'ai retrouvé A., mais j'ai trouvé plus important. Quand elle me laisse un soir de semaine pour aller voir papamaman, je vois combien elle me manque.Suis je plus intelligent ? Oh... J'espere, mais je ne parierai pas... En tous cas... En tous cas, je me couchais drolement plus tard à cette époque là.

Allez, demain avant-antépénultiemme journée dans ma société actuelle... Courage Faucon !

PS : PIF, tu as vu, je mets tes photos récupérées sur le réseau sur mon blog, hi hi hi :)

lundi 4 décembre 2006

Le rubis des templiers, ben c'est bon


Je me leve demain matin a 5 heures pour une réunion à Lyon... Je quitte ma société dans une semaine, et je cours comme un malade... J'ai fini à 21 heures une offre que nous n'aurons pas, et je n'arrive pas à dormir ce soir. Pleins de pensées dans ma tête qui me ferait envie de prendre trois Xanax pour essayer de dormir un peu, avec le risque de ne pas me réveiller demain à l'heure. Bouh.

Donc j'ai fini "le Rubis des Templiers", de Jorge Mollist. Le titre ? Ben le vrai titre, c'est "el anilo". L'anneau sans doute... En France non. On surfe sur le Da Vinci Code. Go, 'les Templiers' ça coco c'est vendeur... J'ai lu y a pas longtemps "le Dernier Templiers", ben voilà que je me tape "son rubis". Avant de lire "le chien des templiers", et de me flageller devant "Les Rois Maudits" où Depardieu hurle "soyez mauditttt". Pourtant mon meilleurs ami (qui lit VTT Magazine et donc le Rubis des Templiers) me l'a conseillé vivement.

Et ben c'est génial. Je suis entré dedans divinement bien. Pour deux raisons essentiellement :
* Je suis tombé amoureux de Barcelone cet été. Ce livre se passe à Barcelone... La maison principale est à l'Avenue Tibidado (cf photo, pas de la maison mais du Lieu), et puis on se balade de Montjuic aux Ramblas, et pi on tire plus loin dans le Barry Gothic. Et on se meurt Passeig des Gracia, et moi je dis "je veux retourner là bas" ;
* C'est une écriture à la première personne... Faut être baleize pour écrire à la premiere personne... Quand j'écrivais des fictions SaintSeiya (Arion c'est de moi, lisez le...), j'ai tenté quelque fois la premiere personne. C'était affligeant, bon. Mais j'aime lire un texte, un roman, écrit à la première personne... Je suis pas un érudit, mais Patricia Cornwell faisait ça trés bien avec ces premiers Scarpette.

Donc ce roman, écrit par un espagnol, commence à NewYork. On y voit l'héroine principale nous expliquer qu'elle habitait devant les Tours... Et que pendant que la télé montrait les gens en direct se jeter par les fenêtres, ben elle préférait s'envoyait en l'air avec un copain qui passait par là... et qui deux pages plus tôt la demandait en mariage... Et puis un rubis templier vient du parrain Barcelonais (Enric, c'est un nom de chevalier du Zodiaque ça), et puis y a un trésor à chercher à Barcelone, et puis...

Et puis l'histoire est cucu au possible. Templier ? Ben ça faisait longtemps tiens... Mais pourtant, c'est magnifiquement écrit. Et c'est beau. Barcelone est une belle ville, les Ramblas semblent vivants. Et ca donne envie de manger de la seiche persillée.

J'ai fini donc y a pas longtemps. Je suis seul ce soir encore, et bien la fin a réussi, en plus, à fendre ce coeur de plomb qu'est le mien... Et j'ai pas envie demain d'aller à Lyon. J'aime Lyon, j'aime profondément Lyon... Mais je retournerai bien à Barcelone.

Conclusion ? Un bon bouquin. C'est pas du Malraux, mais j'ai adoré. J'y suis facilement rentré dedans, c'est bien écrit. Les personnages m'ont attaché. J'ai aimé. Bien. Clap clap senor Molist. Demain soir je commence un autre type de bouquin. Un prix Renaudot (je crois) : "les ames grises" de Philippe Claudel. Enfin, demain, demain... Si j'ai autant envie de dormir, j'attaque tout à l'heure... Soupir

dimanche 3 décembre 2006

Le mot du dimanche soir, par chienvelu

Le résumé me semble bon.

Il a plu, et grosse pluie sous un ciel bien noir, tout le weekend. Ce soir, avant de commencer ma dernière semaine de boulot dans cette société qui m'a fait tant de mal, je suis tout seul. Un whisky glace, un Sochaux Marseille trés bof (je préfere Bayrou sur la 5), mais bon... Non, pas la patate ce soir.

Demain donc, derniere semaine chez la société qui m'a accueilli y a 5 ans et deux mois. Je pars, pour vachement mieux, mais ce sentiment pénible d'avoir loupé quelque chose me laisse amer. Je n'aurais pas réglé mes comptes, mais quel compte ? et à quoi bon ? Fin de semaine, ce sera fini.

Finalement rien à dire pour ce premier weekend de décembre. Le froid est arrivé, le ciel noir annonce l'hiver. Et chien velu continue à se balader dans Sérignan du Comtat... Pour mon plus grand plaisir. Il reste ça.

Noein est un super animé

Et j'ai rien d'autre à dire. C'était super... La contradiction révée à 'jacques le Fataliste' de Diderot (z'avez vu ma culture ?) . Non, le futur n'est pas écrit. Et faut aussi profiter quand on est enfant.

En plus c'est merveilleusement bien réalisé. Content de cet animé. Clap clap clap

Trés bon site de fond d'écran : animepaper.net. C'est là que je me suis vilainement servi... :)

samedi 2 décembre 2006

Plutot que de parler de Nicolas Sarkozy, parlons de l'automne...

Mes titres sont longs. Celui là en tous cas ressent un peu ce dont j'ai envie ce matin.

Sur mon PC, aprés avoir pu mon thé et mon café, Winamp vient de me jouer coup sur coup une chanson de Francis Cabrel que j'écoutais en MathSup le soir tout seul dans ma chambre (ca fera l'objet d'un texte de ma part), et une musique à pleurer issue du trés bon dessin animé "Trinity Blood". Que du joyeux pour commencer une journée qui le sera normalement, joyeuse. On va à Montfaucon voir le bébé de ma voisine et premiere amie d'enfance. Ensuite, on dormira devant la télé et sans doute un animé 'avec des robots, ou des samurais' dixit ma tendre et chère (j'ai quoi en stock... Jinki Extend peut être ?). Enfin, on ira manger chez une amie d'enfance (dont j'étais accessoirement tendrement amoureux au collège avant de ne plus la voir pendant 12 ans... soupir du crétin que je suis). Bonne journée...

Pourtant, soupirs énormes. Au loin, vu de la fenêtre de mon bureau, les nuages sont noirs. Il fait froid ce matin : on me prévient que l'hiver arrive et qu'il fallait pas trop se la péter de la relative douceur passée. Et puis c'est l'automne, et j'aime l'automne...

J'aime tellement cette période que je prends malin plaisir en ce moment de prendre avec moi mon appareil photo pour tenter de saisir ces belles couleurs. Malheureusement, si artistiquement je suis un cave, photographiquement je n'ai pas le talent que j'aimerais... Enfin, ça me suffit pour agrémenter mon modeste blog des couleurs que je reve de lui donner.

Aujourd'hui, des photos qui datent d'il y a un an. Le lac de la Valla en Gier, au dessus de Saint Chamond. J'aime à y courrir là bas quand je suis dans ma belle famille. Et le Mont Pilat propose des couleurs à pleurer. Là, ce lac, qui est en fait une retenue de barrage, est presque à vide. Ca donne des jolis couleurs. C'est beau, c'est mélancolique...

Et quand je dis ça, Winamp me fait pleurer Athéna des chevaliers du Zodiaque... Quiconque a déjà entendu "The Sad Brothers" avec le chant d'Athéna comprendra pourquoi j'aime ce dessin animé. Et pourquoi ce genre de chanson me fracasse les tripes, fait remonter à la surface de multiples souvenirs, et me monte les larmes. Je n'ai pas perdu des freres sur des champ de bataille ou en voulant monter les maisons... Mais bon... Mine de rien, des ami(e)s chers, j'en ai perdu... C'est drole comme ces musiques me rappellent... Enfin, c'était HS ça.

Je disais donc avant qu'aujourd'hui, comme souvent, je suis un peu mélancolique. Plus qu'une semaine dans cette société (je me languis de partir), et il fait froid. Et Nicolas Sarkozy est parti. Deux mots quand même...

J'ai trouvé l'épisode "Presse Quotidienne Régionale" loupée. La veille Libération qui dévoille le mystère. Impression de bordel mal géré. Rapidité excessive, précipitation. Ségolene Royal qui déregle une machine réglée depuis 4 ans. Un risque ? Que cette campagne soit pire que celle de Balladur ou de Jospin, un chaos véritable. Quand je suivais Pasqua en 99', n'ais je pas contribué à la branlée de la liste Sarko - Madellin ? Donc au début, grande peur pour lui.

Puis le soir, Sarkozy brillant, mais calme. Posé, reposé. Un sentiment assez nouveau, comme quand San goku passait au troisieme niveau des supers sayens : une puissance calme et tranquille. Drole d'impression qui contrastait avec le Sarkozy violent de l'assemblée. Un Sarkozy calme. Et que j'ai trouvé trés bon. Pas sur de lui, mais serein.

Maintenant, les dés sont lancés. Tout à l'heure François Bayrou se déclarera. Début janvier, nous serons si Nicolas Dupont-Aignan viendra rajouter une pierre qui pésera sans doute que 3, 4 %, mais ca pésera lourd au final. Et nous devrions bientot savoir à l'extreme gauche qui partira. Si les 2 % de chacun s'aggloméreront, oui si chacun montrera sa connerie irréductible en partant sous ses propres couleurs.

Et Chirac ? Le dernier qui possède une sacrée carte... Le dernier à lancer les dés.

C'est pourquoi aujourd'hui, profitons du calme de l'automne. C'est beau l'automne. Profitons en. Profitons en.

mardi 28 novembre 2006

Trois photos du Tricastin

Dans quelques jours, je n'aurais plus le loisir de manger mon sandwich de midi en lisant l'Equipe (oui, je suis un beauf) et en écoutant les Grandes Gueules sur RMC le long des berges du Canal Donzere - Mondragon. Quelques part au loin les cheminées d'Eurodiff semblent vouloir toucher les nuages. Et moi, comme un con, j'attends de retourner dans mon bureau, dans mon enfer que je vais bientot quitter.

Y a même pas chez moi de la nostalgie. Juste une envie d'essayer de garder quelques souvenirs d'un coin que je trouve laid. Le triangle Pierrelatte - Saint Paul 3 Chateaux - Bollene, c'est laid. C'est plat. Sinon les cheminées, sinon les réacteurs nucléaires du Tricastin. Et moi qui passe au milieu, dessous les lignes Trés Haute Tension pour retrouver mon bureau. Je sais que mes clients m'attendent couteau entre les dents. Et que ma Direction et mes collegues ne m'aideront pas... Et moi de soupirer quand la CGT bloque la route pour des revendications à pleurer : venez voir ce qui se passe chez les "prestaires"...

Pourtant, ce coin moche et triste m'aura vu féter mon diplome : 6 mois de stage de fin d'étude début 2000. Et ensuite, je quittais le paradis, mon paradis, marseillais, pour la platitude artoise de la plaine du Tricastin : j'y serais resté 3 ans : de Février 2004 à Décembre 2006.

Je vais traverser ce Rhone là, les deux Rhones mêmes. Et je serai en face du Rhone, du vrai, du beau. La Dent de Marcoule d'un coté, le Camps de César de l'autre. Et plus bas, mon canton, que je rejoindrai peut être. Des coins où j'ai fait du vélo et où j'ai grandit. Lycée de Bagnols Sur Ceze, les Eyrieux...

Pourtant, cette plaine du Tricastin est belle quelque part. Seulement,il faut aimer l'automne. Ce n'est pas loin d'être ma saison préférée. Et quelques part, cette tristesse ressort bien...

Plus qu'une semaine et demi. Et aprés...

Une phrase frèche et con

Lu sur le Marianne de cette semaine, en pages "repère France". Morceaux de choix de JeanClaude Martinez, député européen Front National du Languedoc Roussillon, prononcé à Guzargues (c'est où ça ?) le 20 Novembre 2006.

"Je ne peux plus faire adhérer Georges Freche au Front National. Dieudonné
refuse".
C'est con, c'est trés con, c'est extraordinairement con, mais ça réussit son but : c'est drole. Martinez est une personne attroce par moment, un pur produit du Front National. Mais il a beaucoup d'humour. Ca me fait rire.

Ce qui me fait moins rire, c'est de savoir que ma Région, aprés Blanc, est dirigé par une personne qui ne redresse pas le tableau. Ce qu'a dit Georges Freche sur l'équipe de France, c'est pas dramatique, c'est simplement extraordinairement con. Aprés les Harkis, avant la menace adressé au PS "si vous m'emmerdez, je balance tout ce que je sais", cet homme n'a aucune carrure ni aucune dignité lui permettant d'exercer cette plus haute fonction régionnale.

Sauf que les électeur Languedociens le savaient. Ils connaissaient la mégalomanie folle de cet homme qui voulait ammener la mer à Montpellier, et à qui Mittérand a toujours refusé des fonctions ministérielles. Les électeurs ont ils l'élite qu'ils méritent ? Cela va de soit... Mais quand même le prix a payer est dur.

J'en veux beaucoup à mes collegues socialistes et de gauche du Languedoc Roussillon. JC Gayssot, que je pense intègre et honnête (quand bien même je ne partage pas ses idées) a été, lui est ses collegues non PS, en dessous du tout. On soutient Freche en contrepartie d'une "commission contre le racisme"... Même JM Apathie se moquait presque ce matin de la pauvre MG Buffet quand cette dernière donnait cette explication. 19 maires sur 21 de la communautée de commune de Montpellier soutiennent Freche. Et les mêmes militants socialistes et sympathisants de gauche et syndicaux soutiennent Freche, alors qu'ils ont littéralement paralysé la région sous Blanc pour cause d'acceptation de voix Front Nationale.

Deux poids, 48 mesures ? Presque...

Pour finir, sur le fond, oui, Freche dit tout haut ce que sans doute beaucoup disent plus bas. Peut être... Quand je vais au bar de mon village faire mon Loto, et que je parle un peu avec les joueurs de boules et les chasseurs à moustache qui me font le couplet du racisme quotidien et des propos "café du commerce", j'entends la même chose. Sauf que mes collegues au bar, je ne vais pas les élire Président du Languedoc Roussillon... Chacun à sa place.

M. Freche ne représente pas lui même. Il ne représente même pas le PS : je m'en fous du PS. Il représente ma Région. Et il en est indigne. Qu'il sorte. Et les gens qui le soutiennent et qui ont paralysé ma région sous Blanc, pour des raisons bonnes ou mauvaises je m'en fous, sont indignes également. L'oprobe n'est pas à réserver uniquement à Georges Freche. Il est partagé. Il est à partager.

Pour finir, j'espere qu'on sera un jour le pourquoi de cette attraction quasi mystique ou la peur panique qu'inspire Freche. Pourquoi un homme aussi... (je cherche mes mots, je trouve pas) peut être élu, réélu, à Montpellier, merveilleuse ville, et au Languedoc Roussillon, superbe région.

dimanche 26 novembre 2006

La reflexion politique de la semaine, par ChienVelu

Aprés le grand bord... pardon, la grande et belle démonstration de débat et d'ouverture et de démocratie du Parti Socialiste, le camps d'en face se met aussi aux joies du débat interne. Avec tact et respect, chacun exprime ses idées. Et tout le monde se répond dans une ambiance bonne enfant qui fait re croire à la démocratie, même à l'intérieur des parties...

Devant de spectre d'une belle union pour 2007 qui se prépare au sein de l'UMP, devant cette merveilleuse machine à gagner qui va se mettre en route et va tout dévaster sur son passage, ChienVelu a eu hier soir ce beau commentaire plein de conviction.


Pour ma part, je pense simplement que quand le poete avait parlé de "la droite la plus con du monde", il ne s'était pas trompé... Bon dimanche à tous.

vendredi 24 novembre 2006

Ca fait chier d'écouter RTL le matin...

... en allant au boulot quand l'information, c'est ça... Remarque, sur RMC Info et sur Europe 1, ils disaient la même chose. J'étais pas réveillé ? Ben putain, ça réveille. Et pas du bon pied.

Le pire est que je connais trés peu ses films, trés peu ses pièces. Mais sa voie, sa gueule, c'est ma culture. C'est ce que j'aime. J'adorais ce mec, Philippe Noiret. Je le connaisais pas, je connaissais peu ce qu'il faisait, mais m'en fous. Je l'aimais franchement...

Font chier RTL... Et pourtant ils y sont pour rien.

jeudi 23 novembre 2006

C'est signé

Non,Pauleta n'a pas quitté Paris, et ni Thierry Henry, ni Lilian Thuram n'ont signé à Marseille...

Simplement, j'ai signé aujourd'hui mon contrat. Mon prochain contrat, à partir de 15 janvier. Les journalistes n'étaient pas plus là que mon agent. Mais j'ai signé un contrat qui, mine de rien, me fait un petit truc. Je signe dans l'organisme que je voulais rejoindre lors de mes années d'études. Trois lettres, simplement trois lettres... Un commissariat à qui le Général de Gaulle a donné des lettres de noblesses.

Peut être que dans six mois, je serai dégouté, écoeuré... Mais bon, pour que je sois heureux, il faudrait que j'écrive un livre, que je passe à la télé, que je sois aimé... Professionnellement parlant, ce que je fais est la moins pire des choses que j'aurais souhaité. Il n'empeche : je réalise un reve professionnel. Je pars d'une société où j'étais mal la tête trés haute. C'est super.

Le reste ? C'est à moi de faire mon histoire... Prochain texte ici ? Je parlerai de Freche, du dessin animé (Noein) que je regarde en ce moment. D'un livre que je lis dont l'histoire se déroule à Barcelone. Mais perso, cette semaine, ce mois, de Novembre, aura été excitant et riche.

Suite au prochain épisode

mardi 21 novembre 2006

C'est fait

Je viens de donner ma démission. Rien de plus à dire, c'est pas marrant comme moment même si devant moi y a un joli truc qui se prépare. J'avais mal au ventre hier soir. Ben ce soir, c'est pareil.

Enfin, l'affreuse nouvelle d'une jeune amie que j'aime beaucoup me fait relativiser les choses... Je pense à toi, Androdro...

lundi 20 novembre 2006

Quitter, rompre, j'ai jamais fait ça moi...

Aujourd'hui, j'ai officialisé mon départ auprés des instances dirigeantes de ma société. Ce Directeur Général qui m'avait tant fait de mal, ce chef que j'ai quand même du mal à quitter... Demain à midi, cela sera mes "collégues" de travail, qui pour la plupart m'ont pas mal enfoncé, mais que j'aime bien quand même. Et le 15 décembre, le soir de la soirée de ma société à laquelle j'irai peut être, le départ. Le vrai. Partir ailleurs.

Demain soir je donnerai ma lettre de démission. Et jeudi j'amménerai mon contrat signé dans mon prochain terrain de jeu. Et aprés weekend avec mon amie, avec ma famille. En attendant la fin.

Ce soir je devrais être heureux, soulagé... Je sais ce que va me dire mon ami blogistique socialiste déçu et trompé ce soir (je pense à toi Luc), mais j'ai bu un trés bon rosé de Rivesalte (Domaine Cazes, le loin le meilleurs Muscat dans mon gosier), j'ai mangé des petites saucisses parfumées... Et si j'avais pas pris quinzes kilos ce weekend, j'aurais invité ma chérie au restaurant. Mais... Mais j'ai mal à la gorge. Mais je quitte 5 ans de vie qui m'a été difficile, pour quelqu'un d'autres. Je ne trompe pas : je quitte avant de partir ailleurs. Ben c'est dur.

j'ai jamais fait ça. Professionnellement évidemment que non. Mais sentimentalement non plus. Bon, j'ai une expérience sentimentale aussi imposante que la vision nationale de la candidate socialiste. Mais je n'ai jamais quitté. Même la première fois où j'ai été en dessous de tout, ben... ben non, on refera pas le match, mais je n'ai pas quitté (je n'ai pas su garder, nuance douloureuse). Pour autant, quel besoin de quitter quand je suis aussi bien en ce moment qu'avec celle qui me fait des carottes au lard ? Quitter, oui. Mais dans quel but, pour quelle raison...

Professionnellement, même si j'ai mal ce soir, j'avais toutes les raisons de partir.

Dans quelques jours, je quitte ce paysage que j'ai voulu ce soir prendre en photo. Il faisait beau sur la plaine industrielle du Tricastin. Le Rhone me dit au revoir. Il sait qu'il me reverra demain. Mais les cheminées d'Eurodif, les réacteurs de Tricastin... Bientôt, ce sera des souvenirs. D'un Stage de Fin d'Etudes en 2000. Et de 5 ans et trois mois de vie professionnelle. J'ai presque envie de pleurer, c'est con. Mais le 15 Janvier, quand j'attaquerai mes nouvelles fonctions, j'aurais peut être une pensée pour cette Direction Technique et Commercialle qui m'a tout appris. Pour ces enfoirés aussi qui m'ont fait tant de mal, mais qui m'ont peut être donné ce courage de me battre. Cette colère de me révolter. Cette expérience : les saloperies qu'on nous fait sont toujours autant de leçons...


Allez, je vais voir Noein. Un chic dessin animé. Avec le Cazes et le Roucas blanc (un rouge d'Uchaux celui là...) que j'ai ingurgité, je devrais bien dormir. Pourtant, mon coeur il me fait un peu mal ce soir. L'alcool, le gras que j'ai emmagasiné scandaleusement ? Je sais pas... mais ce soir, pas envie de parler de politique, de foot, de dessins animés.

Je devrais être heureux pourtant...

dimanche 19 novembre 2006

Fin de l'histoire de la boite aux lettres

Hier, avalanche dans ma boite aux lettres. L'Express, mon premier numéro de mon abonnement de Marianne. Des pubs, et autres choses diverses. A partir de maintenant , la boite aux lettres redeviendra cet objet creux à serrure au bout de mon Lotissement...

J'ai reçu hier également cette lettre que j'attendais depuis... Ben depuis le mois de décembre 2005 où, à la lumiere de la lampe de mon bureau et de mes espoirs professionnels ruinés, j'avais pris la plume noire pour écrire à cet endroit où je ne pensais jamais pouvoir mettre les pieds. Lorsque j'étais jeune ingénieur à l'ECAM, c'était l'endroit, l'organisme, que je citais à l'envi pour faire ma carrière. Bien sur, je n'aurais pas le salaire d'un grand cadre dans le privée, mais et alors ? Est ce ça le plus important.

3 pages trés simples. Un contrat de travail tout ce qu'il y a le plus classique. Un salaire, quasiment celui que j'ai actuellement. Période d'essais : longue, mais ce n'est pas un CPE. Aprés, le mot "titularisation" qui me fait voir dans quel monde je rentre. Fonction ? Pas grands éléments sur ma fonction.

Demain, suite des aventures. Lettre de démission. Préparez un départ propre, mais rapide. Pouvoir me reposer ensuite. Remettre sur la table deux dernières années de frustration, d'humiliation, quelques collegues me parlant même de harcélement ? Mon père ne me le conseille pas... Partir dignement, partir simplement. Et tourner le dos. Je reviendrai plus tard, et je garderai dans mon coeur cette tache brune et douloureuse. On verra.

Maintenant, j'ai cet Everest à gravir. Une période d'essais, encore une période de stress qu'il faudra que je sache gérer efficacement. Et ensuite ? Non, ce travail là n'est pas celui dont j'aurais révé. Mais comme je ne sais pas écrire ni parler, comme artistiquement et littérairement je suis le niveau zéro, je ferais ce que je suis censé savoir faire. Avec le sourire. Rendez vous à l'été aprés...

Mais bon, cette montagne un peu brumeuse est belle à franchir. Il n'y a que moi pour y arriver maintenant... Une nouvelle histoire est en train de s'écrire pour moi, c'est bien. Cette semaine du 16 Novembre aura finalement été une belle semaine au final.


PS : je me suis réveillé ce matin à 7 heures... Un épisode de la derniere saison d'Urgence, deux café et un message blog plus tard, il n'est pas 9 heures, et je me demande si je ne ferais mieux pas de retourner sous ma couette bleue et blanche...

samedi 18 novembre 2006

Scott parle à la France

(Scott donne sa position à propos de la désignation de Ségolène Royal, et embrasse ceux qui comme moi aiment les chiens)

vendredi 17 novembre 2006

Histoire de ma boite aux lettres

C'est la rengaine de ma semaine... Aller voir ce qui se passe à ma boites aux lettres...

Cette fois ci, la visite de la dame aux secrets s'est faite sous une pluie Poséidonnienne... A croire que le Dieu des Océans avait à nouveau décidé la conquête de la Terre par innondation (Athéna ira se baigner dans un pilier central...)... A moins que le Trés Haut ait mal digéré les 62 % Royaliens de la veille. Ce matin, je croyais à un effet secondaire indésirable du Primeur de la Cave de Rochegudes (26, pour l'instant le meilleurs que j'ai bu...), mais non... enfin, ça fera l'objet d'un prochain post.

Non, là il fallait braver cette pluie torrentielle. Et dans la boites aux lettres :
* Le relevé de compte de Mama... euh de ma chérie que j'aime beaucoup beaucoup beaucoup (et à qui je souhaite un relevé de compte dûment fourni : on a une maison à acheter) ;
* Un avis de passage d'un Colissimo tout mouillé : sans doute les DVDs du FlashBack de Johnny, et du Da Vinci Code...
* un autre avis de passage, tout mouillé aussi... D'une lettre recommandée.

Et là, deux cas :
* J'ai peur : mon Agence immobiliere recommence à me les briser, ou alors les impots ont vu que j'ai omis de déclarer ma collection d'écharpes d'équipe de foot ;
* Un début d'excitation : peut être cette fameuse lettre est LA. Sauf que là, en l'occurence, j'ai qu'un avis de passage mouillé...

Donc demain suite de l'aventure du courrier tant attendu... Désolé, ça se finit en eau de boudin, mais j'ai pas mieux comme conclusion... Soupir de vendredi soir.

jeudi 16 novembre 2006

Un jour comme les autres, et pourtant...

16 Novembre. Jour spécial ?

Ben déjà, jour d'élection interne au Parti Socialiste... Non, je ne suis toujours pas encarté, et sans doute jamais (quoiqu'il ne faut jamais dire jamais, aprés on a l'air con il parait). Ce soir, je serais bien arrosé pour écouter les premières estimations du vote des militants. Mais bon, l'interet, pour moi est de savoir si oui ou non Royal sera mise en ballotage. Et face à qui ? Aprés, le reste, c'est pour les commentateurs politiques dont je ne fais pas partie.

Juste un commentaire tout de même... La deuxieme fois, je crois, que le jeune militant RPR que j'étais est allé à une visite à la permanence, je me suis vu offrir un cours de "comment truquer un scrutin"... Entendre François Hollande louer une "élection transparente" m'amuse beaucoup. A part les urnes, pas grand chose sera transparent. Allons voir chez Freche ou chez Mennucci comment on va voter... Enfin bon (soupir du garçon bientot trentenaire et sans illusion).

Ensuite, aujourd'hui jour de Beaujolais Nouveau et de Primeur. Ce soir, des amis viennent, et la charcuterie, le primeur, le fromage, viendront faire une belle soirée. Une salade verte et une salade de fruits pour nous donner bonne conscience. Le reste, ce sera pour prendre du cholestérol, des calories... Du plaisir. Ca fait un moment que j'ai renoncé à être physiquement agréable ou beau. Donc merde, que je passe une soirée avec des gens que j'aime et qui ne me détestent pas, avec de bonnes choses à boire et à manger. Et basta.

Aujourd'hui, jour de réception d'un courrier que j'attends ? Non, j'ai juste reçu le manga "FullMEtal Aclhemist" volume 9, et la facture de Wanadoo. Demain ?

Enfin, aujourd'hui c'est l'anniversaire d'une personne que je ne déteste pas. Il y a des choses qui se donnent et ne se demandent pas... Ben merde... (soupirs). Joyeux anniversaire. Sincére.

Et pour finir, j'espère que ce soir, en plus de mes amis, j'aurais la visite de Chien Velu, la Star de Sérignan du Comtat. Hier, je me suis fais gronder par ma chér... euh par ma compagne (^__^) parce que j'avais volontairement eu le dos tourné suffisament longtemps pour que mon ChienVelu que j'adore vienne s'allonger dans mon salon. J'aime les chiens...

Allez, je vais boire.


mercredi 15 novembre 2006

J'attendais une lettre

J'en ai reçu une autre.

J'attendais une lettre (grosse lettre) qui m'aurait rassuré. Qui m'aurait clos une histoire qui se termine mal, et qui m'en aurait ouverte une autre. J'en ai reçu une autre. Qui m'a fait plaisir, trés plaisir.

La lettre que j'attendais m'aurait confirmé qu'on voulait de moi, qu'on croyait en moi, qu'on avait confiance en mes deux trois qualités et/ou compétences professionnelles. Celle que j'ai reçu m'a confirmé qu'on m'aimait un petit peu. et que la distance, 7956 km (quel calcul, merci MégaMappy), n'est pas grand chose. Loin des yeux, loin du coeur ? Mouais... Peut être pas. Pas chez moi en tous cas.

Au final de cette journée ? Je suis épuisé. J'ai l'impression d'avoir attrapé le premier coup de froid de cette saison. Courbaturé de partout, cassé physiquement. Physiquement, car moralement, ça va plutot. Plutot bien. On verra demain si ça continue.

mardi 14 novembre 2006

SaintSeiya Inferno Chapter - J'ai vu

Seiya et ses amis chevaliers arrivent en enfer... Trois ans aprés les 13 épisodes que nous tous fans des Chevaliers du Zodiaque attendions, voilà la suite de la Saga Hades des Chevaliers du Zodiaque que j'ai vu ce weekend. "Inferno Chapter", c'est son nom. Je l'ai vu, enfin... 6 ans aprés avoir lu la partie du manga. Et autant dire tout de suite, mon coeur se serre toujours quand la musique de Yokohama se met en branle.

SaintSeiya... Je peux dire ce que je veux sur la qualité des épisodes (j'ai trouvé que c'était beaucoup moins bon et beau que les 13 premiers qui étaient à pleurer de beauté et d'émotion), mais la magie marche toujours. Le générique est moins beau que le Chykyuggi (orthographe à revoir), qui me sert d'ailleurs de sonnerie de portable, les premières images m'ont quand même fait pleurer mon coeur. "Pegasus Forever" ressemble au "Fantasy" des premiers ages. C'est moins mélancoliques que les premieres OAV... Mais mon coeur s'en fout.

Ensuite, les dessins sont... Ben non, ils ne sont pas beaux. La montée des marches des spectres étaient magnifiques. Des scenes à pleurer, celles de la mort de Mu, Aiolia et Milo contre Rhadamanthe, la mort d'Aldébaran, la mort de Shaka, et surtout le suicide d'Athéna qui reste pour moi une des scenes de SaintSeiya, voire d'animé, qui m'a le plus marqué. C'est moins beau maintenant, c'est moins brillant. Les couleurs pourpres des enfers y sont poru quelque chose, mais le dessin, c'est loin d'être du Shingo Araki. Les animations sont moyennes, et même les attaques sont vraiment d'un faible niveau. Le Crystall Wall (que je réverais de pouvoir briser... putain de soupir) de Mu était infiniment plus divin que les attaques d'Eaque ou de Minos qui, sur le papier, valaient le détour. C'est dommage.

Mais je joue la fine bouche. Les personnages ne m'ont pas laissé de marbre, et l'émotion, celle qui fait qu'on a envie de pleurer sans savoir pourquoi (comme quand j'ai écouté le duo Halliday - Pausini lors du Flash Back tour, rien à voir mais magnifique...). Revoir Acheron ne m'a pas laissé indifférent. Pour pleins de raison. Pareillement lors du passage d'Eurydice. Pour d'autres raisons. Voir le Cerbere (mal dessiné, mais bon), Pharaon, les juges, Orphée... Ben ça m'a fait quelque chose...

Et la musique de Yokohama, toutes ces pistes que je connais par coeur et qui innonde mon Wimamp depuis 10 ans... Ca reste quand même fort, trés fort. Aussi et surtout parce que SaintSeiya n'est pas qu'un simple animé. Tous ces gens qui font partis (ou qui en ont fait) de ma vie, je le dois à Kurumada. On attendait tous, d'autres que j'aime plus que moi, ces suites de SaintSeiya. J'ai été heureux de partager les premières OAVs avec déjà la plupart (pas tous...). J'aurais aimé partager ces suivantes avec lui aussi. Mais je pense que dans l'Elyséon, ils doivent avoir Emule qui a tourné aussi. Tu as du les voir mon ami...

Enfin ça me donne toujours l'occasion de te l'écrire qu'on t'oublie pas. Mais je pense que tu aurais été un peu en colère devant les dessins et que ta hache aurait écumé les forums et les newsgroups. je suis sur que les 6 prochains épisodes qui sortiront à Noel auront meilleures allures.

Pour finir, je reste quand même un fan de SaintSeiya. J'aime, et ça ne s'arretera pas de sitot. Quand j'aime, c'est toujours sincére et ça dure longtemps.


Nouveau blog ?

Blogger propose une nouvelle variante de son outil de blog. Pendant que l'idiot de Gael (je voulais mettre con, mais il est jeune) quittait la Star Academy, bibi essayait de maitriser le nouvel outil. Bon, c'est pas encore top. Mais on peut mettre des libellés, c'est bien.

Alors y aura les libellés : "la colère du Faucon" quand ça me les brisera menu, "les soupirs du Faucon" quand je soupire et que je suis triste ou nostalgique, "Opinions du Faucon" quand je prendrai position, et puis... Et puis on verra. En fait je dis ça, les libellés, ça marche comment ça ? Pas évident...

Bon, si ça me gonfle de toutes manières je reviendrai à l'ancienne version. Et pi voilà. On verra ce que ça donne.

dimanche 12 novembre 2006

Chevenement - Hulot : une phrase de la semaine

Entendu dans l'excellente "On refait le Monde" sur RTL cette semaine, par le non moins excellent (quoique des fois j'y mettrais des baffes ^^) Claude Askolovitch du Nouvel Obs :
"Nicolas Hulot sacrifie sa personne pour le salut de la planète, JP Chevenement pour le salut de quelques députés. A chacun la cause qu'il peut..."

Cruel, mais d'une justesse absolue. Que j'aimerais avoir le talent de ces polémistes que je jalouse pour pouvoir écrire pareil ;).

Gonzalo Higuain : mon idée de la France

Plus qu'un simple sujet footballistique. Gonzalo Higuain, le Français de la Pampa, 18 ans, attaquant star du grand River Plate de Passarrella. Pour les observateurs, ce garçon est aussi fort que Messi aujourd'hui, et c'est le futur Diego Maradona. Un "9 et demi", capable de transpercer une défense d'un coup de rein, et de mettre le ballon sous le ventre du gardien de but d'un maitre plat du pied. Une future star.

Higuain est né à Brest, ville du Finistere dont le club de foot fut un chouette club français. Son pere jouait au stade Brestois, fin des années 80. A ses cotés, Le Guen, Ginola, Cabanas. Le bébé Gonzalo, de part le "droit du sol", possede donc ce passeport français. Il restera... 10 mois en France, avant de grandir sous le drapeau ciel et blanc.

Mais voilà, Gonzalo a reçu une convocation pour porter le maillot de l'équipe de France... On s'y attendait presque, vu le charivari médiathique sur ce garçon que je n'ai jamais vu joué. Mais il est trés fort parait il. Sauf que... Sauf que Gonzalo n'est pas français. Et je suis choqué, parce que ce sujet dépasse largement le simple sujet sportif. Et je ne parle pas là de Ludovic Giuly qui se retrouve à nouveau blackboulé par le sélectionneur, ce débat est pour moi secondaire.

Higuain, en premier lieu, ne connait pas la langue française. On parle d'intégration française, et la base de l'intégration, avant de connaitre les lois, les coutumes, les traditions du pays, c'est de connaitre sa langue. Higuain ne parle pas français. C'est con, mais déjà de là on va donner le maillot tricolore à un garçon qui ne connait rien de ce pays, sinon Zidane et peut être la Tour Eiffel.

Ensuite, l'équipe de France représente pour moi la France. J'en avais parlé ici au début de la coupe du monde, où j'avais exprimé mes doutes sur la "représentativité" de certains joueurs. Pour moi, un Louis Saha qui a fait la majeure partie de sa carrière en Angleterre ne représente pas ma France. Pour moi, un Nicolas Anelka qui s'est permis de cracher sur le maillot et sur le drapeau, ne représente pas "ma" France. Pour moi, un Karembeu à l'époque qui se disait plus NéaCalédonnien que français, ne représentait pas ma France. Un Zidane qui aime ce drapeau, un Viera qui parle de la France avec amour alors qu'il est né à Dakar, un auvergnant comme Sagnol ou un congolais comme Makélélé, eux, représentent ma France,ils l'aiment et le disent. Je ne partage pas les opinions de Thuram ? Et alors, c'est un français qui aime ce pays, quoiqu'en dise Philippe de Villiers. Mais Higuain ?

On parle de nationalité, on parle de respects de la nation et de nos couleurs. On parle d'intégration. On se pose tous la question "qu'est ce qu'être français", cette question existencielle sur ce que nous sommes. Et un des plus grand symbole de la France, l'équipe nationale de Football, va faire jouer un garçon qui n'est pas français, sinon par un papier qu'il a dans la poche de son blue jean... Un garçon qui ne connait pas la France. Qui est brillant, sans doute un des plus grands footballeurs des années 2010. Mais ce n'est pas un Français.

Raymond Domenech prend une responsabilité nationale. On dépasse le simple cadre du foot. Mais il y a là une braderie de la nationalité française, au profit d'un interet particulier. Si on veut tuer les représentations nationales dans le sport, on ne s'y prendra pas mieux. Déjà que l'idée de nation (et de république, en France c'est lié) est mal en point, je crains que cette décision soit malvenue.

Pour finir, je souhaite qu'Higuain refuse la sélection. Et qu'il fasse une belle carrière en Argentine. La céleste est une belle équipe aussi, et c'est un beau maillot.


samedi 11 novembre 2006

Aprés chien velu

(c'est lui pour ceux qui se rappelent plus de ce chien érrant amis de tous les habitants de Sérignan du Comtat), je vous présente chat velu. Le même, mais en chat.















Miaou

jeudi 9 novembre 2006

Je ne l'aurais jamais connu...

Tant pis, me reste qu'une icone et des statues.

Je vais vite aller me coucher. Avoir entendu Nicolas Sarkozy se revendiquer du Gaullisme, ça m'a fait autant mal que de voir Chirac s'agenouiller devant cette tombe tellement modeste et grande à la fois...

mercredi 8 novembre 2006

Pourtant, nous ne sommes que le mercredi...

J'ai appris en regardant la merveilleuse et délicate Louise Bourgoin qui présente la météo sur Canal +, que demain serait le 17eme (déjà...) anniversaire de la chute du Mur de Berlin. J'avais 11 ans, j'étais un petit collégien de 6eme inconscient de la jeunesse qu'il allait vivre. J'étais gros, j'étais pas beau, je bégayais, et franchement j'étais plutot un dindon qu'un faucon. Qu'importe, le mur est tombé, et je me dis aujourd'hui "putain, 17 ans...". Et je soupire devant ce temps qui passe. Ma Clio au moins, quand j'appuis sur la pédale du milieu, elle s'arrête. Mais le temps... ? Ben il avance lui, il s'en tape de mes états d'ame. Pas de stop, pas de feux rouges, il fonce... Et il a tous les points sur son permis. Le temps passe, et nous... Ben on écrit sur notre blog.

Résumons. Sur mon premier paragraphe, je parle de la présentatrice météo de Canal, du Mur de Berlin, du Faucon qui ressemblait à un dindon, et je finis par me prendre pour un philosophe qui disserte sur le temps qui passe. 4 idées principales en un seul paragraphe ? C'est pas demain que je publierai un livre.

Enfin bon, l'idée principal de ce post de "midweek", c'était pour dire que si le temps passe attrocement vite à l'échelle d'une vie, à l'échelle d'une semaine, c'est long... Professionnellement, j'ai déjà outrepassé ma dose de stress, et le Séroplex hebdomadaire ne fait plus effet. Je suis un vilain élément, un pollueur... Ouh là, quand je vois ce que je vois, je j'entends ce que j'entends, je suis presque fier d'être celui que je suis. Ca veut rien dire ? Et alors, je suis en colère, ça se voit pas ^__^ ?

Non, ce qui est dur avec le temps, c'est qu'il est inconsistant. Quand la vie est belle, il passe vite. Et quand on s'emmerde, qu'on attend ce contrat qui est quelques part entre le bureau du DRH et sa propre boite aux lettres, il est long. Le froid est encore plus froid. Et les cons autour de soit sont encore plus cons. Le temps s'étire comme une pate à modeler qui n'arrive pas à se fendre. Et on est là , au milieu. L'escalator de Paris - Gare de Lyon. On a ce putain de train à prendre, sauf que devant nous, derrière nous, y a deux cons qui vous empechent d'avancer... Alors, avec sa grosse valise, on attend que les kilometres qui vous séparent de la lumiere du quai de gare se passent, se passent. Et on fait rien, on ne peut rien faire, on attend.

Il est long mon escalator. Actuellement, on est que mercredi. Demain ca sera jeudi. Où sera mon contrat ? Je sais pas... Mais il fera toujours froid. Le Parti Socialiste n'aura toujours pas son candidat, et je serai toujours gros. Et le temps passe, mais en ce moment, pas assez vite.

On est que mercredi.

lundi 6 novembre 2006

Petite phrase du jour...

C'est notre amie Céleste (allez voir son blog : il est beau) à qui je dois cette phrase... Relevé sur le trés bon DEL de notre autre ami Guy Birenbaum (tellement merveilleux, tous mes amis sont là...). Phrase que je n'aurais jamais osé mettre sur un blog si j'en avais fait un voilà 6 ans... Mais comme quoi l'age aidant, peut être que je deviens un ChateauNeuf du Pape... Je m'adouçie (j'ose pas écrire que je me bonifie... je ne le pense pas suffisament ^^).

"Oeil pour oeil et le monde deviendra aveugle"
(Gandhi)

dimanche 5 novembre 2006

Zéro absolu pour une fin de weekend

Ce titre n'est un hommage ni à Hyoga & Camus, ni à mes propriétaires qui jugent normal de mettre et enlever l'heure d'aprés notre chauffage, sous prétexte que malgré le 10°C dehors, il fait soleil... (ceux là... ils vont savoir ce que ça vaut la poussière de l'ADIL dans la gueule... Crétins). Par contre, je viens de voir sur TF1 en finissant mon verre de Côtes du Rhône, quelque chose d'affligeant. Jack Lang sur TF1, c'était décidément le Zéro Absolu de la politique...

Le coup de Paris renouvelé... On se présente, puis non... Puis ensuite on soutient Ségolène Royal parce que : "il faut qu'elle passe dés le premier tour (MM. Sofres et IFOP, le cocktail c'est premiere porte à droite), elle est la seule à pouvoir battre la droite, et surtout c'est une femme". Ben mon couillon, t'as tout pigé à la politique toi... Les sondages, c'est bien. Le vote par contre, et le débat surtout, non, pas important... A propos, entre Blois et Boulogne, la similitude, c'est quoi, sinon un poste bien au chaud ? Embrasse Elisabeth Guigou de ma part...

Ensuite, quand Claire Chazal le qualifie de "dernier Mittérandiste", j'ai mal pour mes amis socialistes... Fabius est donc un clown. Et ceux qui ont une vision un peu noble de la politique et de la France sont des babouins. Merci Jack Lang, grace à vous j'ai encore moins envie de voter socialiste. Mais pour mes collegues qui aiment ce parti et ses valeurs, et pour ceux, nombreux, qui aiment la politique, j'ai un peu mal au bide... Et aprés on s'étonne des Le Pen, des NON au référendum... Je vais boire du Rasteau ce soir.

Allez il m'a énervé Lang. Autant que mes propriétaires. Mais j'ai eu un beau weekend. Aujourd'hui j'ai acheté des Figatellis (ben oui, hier c'était "non", hein ma petite Bonne Enfant ^__^ ?), et hier j'ai bu du vin à Marseille. On restera sur ces belles images... C'est mieux.

vendredi 3 novembre 2006

Couleurs de l'automne


Encore du Haut Forez... Sur ces montagnes qui surplombent la Loire, quelques photos qui montrent que l'heure d'hiver est arrivée. Hier, nous avons lancé la chaudière. Un 2 Novembre, lendemain de Toussaint. La température a baissé de 15 degrés en un rien de temps. L'hiver est bientôt là, mais pour l'instant c'est automne. Et même si la luminosité baisse alors que 17 heures n'a pas encore sonné, même s'il fait froid et si les arbres se déshabillent pudiquement, et bien... Et bien j'aime l'automne. J'aime ce rouge et ce gris. J'aime l'automne.


Normalement, en cette fin de semaine, je devrais faire le bilan de ce que j'ai pensé, ressenti. Mais bon, les débats du PS ont stoppé, et ma semaine ne fut que de deux jours de travail. Le reste, c'était repos dans ces doux Monts du Forez. C'était chocolat chaud à Nimes avec Guy Birenbaum, ou pizza chocolat - banane un soir d'Haloween en Avignon. Que dire alors ? Parlez de cette pauvre fille (dont le regard m'a transpercé le coeur) qui a simulé de perdre un bébé qu'elle savait mort ? Non, pas envie, trop laid, trop moche. Trop triste... Parlez de ce bus à Marseille ? C'est déjà fait...

Non, j'ai envie de proposer des photos de ce coin de France, à la limite de l'Auvergne, ou bizarrement je me sens bien. Moi qui ait ma source auprés du Rhone, j'ai trouvé de la beautée à la Loire. La source de mon fleuve m'a été cruelle. Et la Loire m'a accueilli... Ses gorges accueillantes dans une région qui l'est moins. Et lorsqu'on monte dans le Pilat ou dans le Forez, on est moins haut que les Alpes. On ne surplombe pas les Côtes du Rhone qui seront toujours meilleures que celles de la Loire. Le Muscadet et l'Anjou n'égaleront jamais le Condrieu ou le Lirac. Et alors ?

Ce coin, Saint Hilaire Cusson la Valmitte, j'y ai pris parmi mes plus belles ivresses de soirée. J'étais déguisé en mort vivant Jacksoniens, en footballeur de plage brésilien... Mes amis de l'ECAM étaient là. On a cassé des portails électriques, on a fait des vogues. Le vin chaud coulaient à flot dans nos gosiers, avec les cocktails vodka citron... La glace pilée se cassaient dans le drap de maman et le jambonneau était à point. J'étais pas vieux, je croyais encore en Chirac.

Maintenant, Saint Hilaire Cusson la Valmitte n'est plus synonime de beuverie festive. C'est ma maison de "famille", celle que je construis. Je ne crois plus en Chirac depuis longtemps, je ne crois plus en personne d'ailleurs. Même pas en moi... Par contre, je crois en ceux que je ne déteste pas et qui, je sais, m'apprécient un petit peu.

Tout ça pour dire que c'est beau l'automne dans le Forez. C'est beau tout court.

Demain, je suis à Marseille (enfin, dés ce soir chez mon parrain Istréen). Un autre paysage. Voir ma plus chère amie, et commencer un cours d'initiation à l'oenologie... Ca va changer. Un weekend de seulement deux jours... Soupir...





jeudi 2 novembre 2006

Des mots, toujours des mots, rien que des maux

  • Ca a commencé par JP Chevènement : "sauvageons" (bouh les vilains) ;
  • Ensuite, Nicolas Sarkozy : "racailles" (et deux semaines de violences urbaines, deux...) ;
  • Puis François Rebsamen (n°2 du PS) : "Barbares" (merci Guy Birenbaum d'avoir relevé...) ;
  • Et enfin Laurent Fabius : "Salopards" (boudiou) ;

Maintenant, il reste "enculés" (vulgaire quand même) ou "fils de sa mère" (trés dans le ton "urbain"). Sinon, peut être demander des conseils à M. Materrazzi, défenseur central de l'Inter de Milan et proche ami de la France, qui serait trés à même de conseiller la communication de nos hommes politiques sur les évenements dans les banlieus chaudes de notre douce France.

Bon, ne soyons pas bête. Sur le fond, je suis d'accord avec Laurent Fabius : les trous du cul (tiens, je l'avais oublié celui là) qui ont mis le feu à ce bus à Marseille et à cette pauvre enfant sont plus que des salopards. Il n'y a pas de mots pour qualifier leurs conneries. je pense la même chose, je dis la même chose.


Sauf que, personnellement, je ne prétends pas à la fonction supreme à la tête de l'Etat. Donc je peux le dire...
L'an passé, j'étais choqué par les réactions suites aux propos du Ministre de l'Intérieur. Surtout car le terme "racaille" me paraissait léger pour désigner ceux qui empechent des pauvres gens de vivre tranquillement. Plus par ces actes que par les mots du Ministre. Pourtant, aujourd'hui, voir cette escalade verbale me gène... Car Nicolas Sarkozy et Laurent Fabius concourrent pour être Président de la République. Bon, on a certes eu Chirac qui fut un beignet fris, mais cette place est prestigieuse. C'est à cause du prestige de la fonction que je suis géné de voir les prétendants cul-nus ou en bikini, et que je suis géné de les voir employer des termes insultants et franchement pas appropriés. Sur le fond, totalement d'accord. Sur la forme, mince... Un peu géné le Faucon.


Il n'empeche pas que même si de ma part c'est dérisoire, démago, cucu la praline, tout ce que l'on veut, ben... Ben je souhaite vraiment bon courage à Mama Galledou qui en ce moment lutte pour vivre, brulée qu'elle est... Une victime qui ne demandait rien à personne, sans doute une personne fort sympathique, juste coupable d'une chose. Etre là au mauvais endroit, au mauvais moment. Juste coupable de ne pas avoir eu de chance. Ca ne vaut pas de mourrir...


Et que ces salopards qui ont fait ça (ben mince je le dis...) payent trés trés trés trés cher.

mercredi 1 novembre 2006

La semaine se finit un mercredi...

... et par la force des choses, elle reprendra donc un jeudi. Et vendredi ce sera le weekend. Super...

Que va t'il m'arriver ? Demain, je trouverai le bureau à coté du mien un compagnon de promotion de l'ECAM. Le pauvre, qu'est il venu faire dans ma galère... ? Je vais essayer de l'aider tant que je suis encore là. Mais ca ne devrait pas bouger ces deux prochains jours : Marcoule est fermé...

Sinon, le long weekend de 5 jours (j'aime la semaine de 2 jours... beau programme électoral) m'aura quand même fait du bien. Les monts du Forez sont jolis, Saint Hilaire Cusson la Valmitte est un joli village. Et bon... Quand on est avec des gens sympas, la vie est toujours plus agréable. Un seul regret : ma forme physique sur un vélo est triste... Heureusement, je me suis rattrapé sur le vin (Rochegude et Roucas Blanc pour les fournisseurs du weekend), la Tartiflette, le Get 27, et bien sur la brioche tréssée qui est décédée à présent. Pauvre Faucon...

Ce weekend de Toussaint aura également vu l'arrivée de l'heure d'Hiver. Je vais prendre l'apéritif du dimanc... euh pardon du mercredi soir de fin de weekend, avec la nuit tombée, et un froid qui m'obligera à demander à mon adorable propriétaire (que j'apprécie autant que ma Direction... je sais chef, "problemes de communication"...) qu'il mette le chauffage en route.

Enfin, une nouvelle fois, ce weekend aura validé mon amour de l'Internet. J'ai eu ce bonheur de rencontré Guy Birenbaum dans un café à Nimes. Moi, pauvre petit Faucon, j'ai pu rencontrer quelqu'un que j'appréciais "professionnellement" parlant. Humainement, c'est remarquable aussi... Merci Internet, et merci Guy de ce bon moment. Je n'en parlerai pas en faisant des lignes car je serais vraiment cuculapraline, mais bon, la rencontre avec Guy Birenbaum me fait poser toujours cette même question...

Pourquoi ceux sont toujours ceux qui finalement ne sont pas grands choses et n'ont pas grand chose intellectuellement à proposer qui sont les plus prétentieux et les plus désagréables ? Ces "petits chefs"qui polluent les entreprises, qui polluent les associations, et la vie en communautée. Qui viennent polluer les blogs et les forums. Intolérants, méchants, cassants, au final quand on gratte un peu incompétents et interressants... Des nuls. Zéro. Mais diable, ils ne se sentent pas à ce faible niveau que j'ose les mettre...

Et puis on rencontre des gens comme Birenbaum. Des gens comme Pallas, comme Mumuse, comme mon Directeur Technique dans ma société... Des gens énormes, dans tous les sens du terme. Des gens qui ont du talent (ils en ont tous là), des gens qui sont respectés, qui sont reconnus. Mais qui sont humains. Qui s'interessent aux autres, qui sont humbles, modestes... Bref, humain... Des gens biens. Y en a pleins des gens biens. Ca donne envie de se lever le matin... Et ça donne envie de se dire : "merde, je dois être comme eux...". Ne pas paraitre, simplement être. Et ne pas aussi penser qu'on ne peut et ne doit que recevoir : donner, c'est quand même chouette aussi...

C'est con ce que j'écris. Mais quand je sais que demain je vais voir des petits, mais qui sont mes supérieurs hiérarchiques, et dont leurs seuls buts sera d'enculer (oui c'est pas beau le mot) le client ou le fournisseur d'à coté pour que la marge de fin de trimestre leur permette de faire un beau cadeau à maman, cela m'amuse presque... Allez, va, j'ai passé un chouette weekend. C'est le plus important.

Et le prochain, je suis à Marseille... Entre un cours sur le vin et une ballade aux Bons Enfants, et la veille chez mon parrains, normalement je ne devrais pas être malheureux... Parce que même si je me plains sur ce blog (et je me plains souvent), même si j'ai des emmerdes avec ma famille, même si je me leve triste le matin d'aller au boulot, ben... Ben putain, je suis pas malheureux en fait. Combien sont dans des situations précaires et pas moi ? Moi, j'ai ma petite amie qui est adorable (et qui va se dépecher de me le verser mon whisky glace hein ! ^^), j'ai des amis, rencontrés grace à Internet (Skat, Pallas, Mumuse,et les autres...), grace à l'ECAM, et puis aussi que j'ai depuis longtemps. Je suis pas seul au final. Donc merde, envole toi crétin de Faucon, envole toi !

Pas ce soir, y a trop de vents... Et puis c'est l'heure de l'apéritif. Mais j'ai passé un beau weekend. Merci...
Vallée de la Loire depuis les Monts du Forez... Il va bientot faire nuit, on rentre...

mardi 31 octobre 2006

Wouaff waouff

Toujours des gens adorables et interressants à ma table...


J'ai des problèmes de communication, pas avec tout le monde :) En tous cas, aujourd'hui je suis en vacances encore. Je rencontre ce soir un gars super (vive le net, merci les suisses du CNRS d'avoir crée cet outil), et puis je ne suis pas malheureux.

Si, un problème : je n'ai pas envie de parler politique aujourd'hui... Tant pis

vendredi 27 octobre 2006

Avant ce weekend

Bon comme tout les weekends, ma petite chronique à deux balles du Faucon. Je sais que j'ai deux, trois personnes qui le lisent, donc c'est bien. Et puis ça me plait...


Le débat du PS : ce soir là, j'ai commencé, puis j'ai vite bifurqué sur un nouvel animé, "Kurau Memory Phantom". C'est une merveilleuse série, qui faire rendre l'ame à tous les clichés sur le dessins animés japonais. Ken lu Survivant ou Dragon Ball sont des exceptions mes amis...

Plus sérieusement, pour la France, pour un débat intelligent, je souhaite que Segolene Royal ne soit pas investie. DSK, on aurait une gauche européenne. Fabius, une gauche mittérandienne, traditionnelle. L'un ou l'autre, je voterai Bayrou ou Sarkozy en deuxieme tour. Mais là n'est pas la question. Sommes nous enfin adulte pour avoir un vrai débat ? Un choix ? Et si la France est de gauche ? Je l'accepterais, je l'aimerais quand même ma France. Et avec mes amis socialistes, on bosserait quand même ensemble. On serait pas d'accord, et alors ?

J'en ai marre de cette hémiplégie politique qui fait que mon canton est séparé en deux pour causes de Maires prépuberes qui ne savent pas se mettre d'accord. Mes meilleurs amis sont de gauches : je suis de droite. Et alors, on est des cons ? Non... Alors merde...

* La commémoration de Clichy : cf mon post de hier...


* Ma semaine professionnelle : je trouve pour quelqu'un qui n'a aucune capacité de communication, je ne me suis pas trop mal démerdé... Comme quoi...

* Mon weekend : c'est le point le plus important... Le reste, c'est pour parler. Ben c'est les photos qui arrivent. Un de mes plus proches compagnons de promotion ECAM était de StHilaire Cusson la Valmite. Un village entre la Loire et la HauteLoire, entre Rhone Alpes et Auvergne. La premiere FNAC ? On y va pas à pied, ne cherchez pas...

Mon amie est aussi originaire de ce village. Et maintenant, on profite de sa maison d'enfance. Pour elle, c'est génial. Pour moi, c'est super...


Là, c'est le village un lendemain de 'Vogue'. Tout le monde a fait la fete. Le vin chaud est même pas à un euro. Et c'est génial. Délinquance ? C'est quoi ce mot ? C'est super comme ambiance...

















Un cheval et un bar. Un chouette village...





Et pour finir, une petite vue de la Loire. Prise de Saint Bonnet le Chateau. Sans doute qu'on voit (tant pis) Montbrison. Peut être aussi les belles Roanne et Saint Etienne...

Enfin, d'en haut, la vue est belle. Et quand on est avec des gens qu'on aime et qui vous apprécient, putain que la vie est belle !

Bon weekend à tous.

jeudi 26 octobre 2006

Les paris sont ouverts

Donc ce soir, combien de voitures brulées en France ? Combien d'interpellés ? Combien de condamnés ?

C'est nul ce post. Je vous l'accorde. Mais On Refait Le Monde, n'Ayons pas Peur des Mots... Cette semaine, le journal du soir de RTL en direct de Clichy, TF1, le Monde... L'Equipe et Rire & Chansons ont eu la bonne idée d'éviter de nous le rappeler : demain, c'est l'ANNIVERSAIRE. Pas de la victoire en coupe du monde, pas de mes 4 ans de vie presque commune (c'était y a exactement une semaine ^^), pas de mon premier baiser, non. Mais... Mais j'ai même pas envie de dire de quoi tellement ça m'énerve.

Allez... Demain avec toutes les cérémonies et rappels et tout et tout et tout, on aura le temps de s'énerver et de se lasser vraiment... (soupir)

mercredi 25 octobre 2006

Ce soir pas envie

Toujours à voir dans mes liens, le superbe texte du jour de Guy Birembaum. Beau, trés beau texte. Et belle discussion ensuite.

Ce soir, j'ai pas envie de parler politique, de parler de mon boulot. Juste mettre un dessin de mon amie Pallas, que j'aime vraiment beaucoup. En plus, ce dessin m'évoque pleins de choses. Une amie que j'adore et qui est restée la même depuis que je l'ai connu lors de mes années d'études (bon, elle est maman depuis, mais elle reste adorable). Un dessin animé aussi qui m'a rendu Internet divin. Grace aux Chevaliers, j'ai transformé ma vie, et je ne cesserai de le dire, de le clamer : Internet, c'est une ouverture sur le monde, sur les gens. Et pour continuer la discussion chez Guy, sans Internet, je n'aurais pas connu cette dessinatrice qui est maintenant une de mes plus cheres amies, je n'aurais jamais connu les joies des Bons Enfants à Marseille où j'ai une des personnes les plus chères à mon coeur. Je n'aurais pas connu la Belgique, la Lorraine. Je n'aurais pas connu des joies, et aussi des peines, qui forgent une vie.

Non, ce soir pas envie d'autres choses que de me dire qu'il y a des gens magnifiques. Des gens supers. Et que même si j'ai des problèmes de communication comme me dit mon chef ou mes parents, y en a avec qui j'en ai pas. Ca tombe bien, c'est eux que j'aime.

Un blog ça peut aussi servir à rappeler ce genre... d'évidence.

mardi 24 octobre 2006

Reflexions sur le stress professionnel

Le lettre reçue aujourd'hui par mon syndicat (CFE-CGC) m'a amusé... Mon responsable hiérarchique m'a dit que je supportais mal le stress, ce qui est mal pour un cadre. Visiblement, je suis comme pas mal de mes collègues cadres.

L'édito de Bernard Van Craeynest (président du syndicat) commence comme il suit : "Le travaux de la CFE-CGC pour lutter contre le stress sont éloquant à plus d'un titre. Ils mettent en lumière la persistance et l'agravation d'un phénomène qui se révèle être une véritable maladie professionelle. Ils posent une question de fond quant au type de société dans laquelle nous vivons, à savoir la place de l'homme dans les processus économiques à l'origine de tout progrés". J'appelle cela, en langage "Arts et Métiers", l'humanisme.

L'édito se poursuit sur "l'ampleur des conséquences du stress en termes de coût pour le budget national : 3% du PIB, soit 51 milliards d'euros, c'est à dire encore 5 fois le montant consacré par nos institutions et les contribuables aux accidents du travail et à la maladie professionnelle !". Forcément, M. Van Craeynest ne peut que "s'étonner de l'indifférence des pouvoirs publics, qui devraient s'emparer de la question du stress à la hauteur de l'enjeu de santée publique qu'il représente".

Pour finir son édito, M. Van Craeynest montre sa perplexité, même son inquiétude, devant le débat politique qui commence. Ce soir, le PS débat sur les questions de société... En parlant de ces débats du mardi soir, il "constate l'absence dramatique de pragmatisme chez les dirigeants nationaux qui sont les intermittants des ministeres depuis 25 ans". Bref on blablatte, mais en concret ? RAS.

L'article à l'intérieur de ce fascicule que je prends interet à lire présente ensuite un résultat du sondage. Amusant la réflexion suivante : "le président de la CFE CGC estime que les cadres "aiment leurs boites, mais pas leurs dirigeants" ". Comme je me sens moins seul... 82 % des cadres estiment que le stress n'est pas pris en compte par l'entreprise. Et à l'origine de ces stress, on trouve pele-mele des objectifs irréalistes (c'est pas mon cas), l'accélération des rythmes de travail et l'accroissement des charges de travail (je n'ai pas à me plaindre), le manque d'information sur la stratégie de l'entreprise (déjà je me sens plus proche), le peu de reconnaissance des efforts, mal rétribué, et l'absence de perspective de carrière. Là déjà je me sens plus en phase.

On travaille, mais pourquoi ? Pour qui ? Pour soit, pour une entité qui s'appelle "entreprise", ou pour un ou deux supers dirigeants qui tiennent les rennes ? Ou encore pour deux trois vieillards qui ont placé l'argent de leurs héritages en bourse comme on le place sur la roulette... Sans se fatiguer trop, mais en pressant ceux qui bossent. Ce n'est pas un discours de gauche que je tiens, mais travailler pour une ou deux personnes tout en haut qui ne font rien sinon s'en mettre pleins les poches, ce n'est pas du libéralisme mais une application du système soviétique : suez pendant que je m'enrichis. Donne moi ta montre camarade, je te donnerai l'heure.

Finalement, qu'il y ait, pour le CFE-CGC, la nécessité pour les direction d'un changement comportemental est évident. Des débats de sociétés sont actuellement en cours. Présidentielle oblige. Mon discours, qui reprend finalement celui d'un syndicat dont je me sens proche, n'est pas de gauche. Il n'est pas de droite non plus, c'est vrai, et il peut surprendre mes amis les plus libéraux. Mais mon libéralisme, il est républicain. Le mérite, le travail, doit être reconnu. Si le travail réalisé par une personne ne lui est pas rétribué, c'est de l'exploitation. Mon postulat de base est con comme la lune : tout travail mérite salaire juste. L'inverse vaut aussi : si tu ne fais pas d'efforts pour la société, la société n'a pas à en faire pour toi.

L'article se termine comme suit : "Le stress professionnel doit être un thème majeurn in faut faire preuve de persévérance et replacer l'homme au coeur de l'organisation : nous interpellerons les candidats à se propos". Le Général de Gaulle voyait une "troisieme voie" entre le communisme soviétique idiot et le capitalisme sauvage. Je l'appelais "libéralisme républicain", ou "libéralisme humain". Comment le définir ? Je ne le sais pas moi même... Mais je crois que c'est à la base d'une réflexion qu'on doit tous mener. Un combat et un débat que je trouve interressant...