mardi 5 décembre 2006

Encore un retour sur Lyon

Aujourd'hui, ma derniere de boulot m'a ammené au CIDEN d'EDF, à Villeurbanne. A coté du Parc de la Tête d'or de Lyon. Mon dernier souvenir dans ce Parc où je venais souvent le dimanche, pendant mes études, manger une gauffre à la Chantily, est plus récent et plus vivace. Mais qu'importe... Oui, le batiment abritant le CIDEN est affreux, et les immeubles autour sont Stalien ou Le Corbusien, comme on veut. Pourtant, j'aime cette ville... J'ai dit hier mon amour pour Barcelone, il s'agissait là d'une passion. Lyon, c'est comme un premier baiser. Pour moi un amour qu'on ne peut oublier, quand bien même Sérignan du Comtat, ou d'une manière générale la Provence Rhodanienne, mon amour actuel, soit le plus beau.

Le 10 Janvier 2006, j'avais fait un hommage à François Mitterand bien à moi... Je me suis remis dans la peau de l'élève de Mathsup qui quittait son petit village gardois pour la deuxieme ville de France. Et qui était en train de se morfondre dans l'échec. J'avais 18 ans tout juste... Exercice pédant, exercice égocentrique...

Mais merde. Ce soir tourne sur Winamp Françis Cabrel, une chanson qui j'écoutais en boucle les soirs où, aprés mes révisions de maths et de physiques, j'écrivais sur ces cahiers A4 en écoutant ces chansons à s'ouvrir les veines... "je suis entré dans l'église et je n'y ai vu personne, que le regard éteint, du marbre des statues... je pense encore à toi...". Combien de cartouches d'encre ais je usé à écrire sur cette chanson...

Ce soir, retour sur moi. Désolé... J'en ai envie. Méga soupirs du Faucon ce soir. Nous sommes le 5 Décembre 1995, un mardi comme ce soir. Il est 23 heures...

"L'Olympique Lyonnais éliminé (NDFaucon : nous sommes en 95'...). Ce n'est pas mon problème. Le mien est que je souffre de me voir humilié, baffoué, désespéré. Je suis triste et épuisé. J'attends ce coup de fil qui me rendrait un peu plus heureux. B. est loin. Mes amis aussi. A. aussi. J'écoute un album de Patrick Bruel , que j'ai copié à sa cousine. Cet album, je l'écoutais dans ma ZX, malade d'une vilaine grippe, en allant passer la soirée de ce samedi avec sa cousine V, son ami, et ma copine à moi, A. Et maintenant, me voilà seul et triste. Loin d'elle; avec un coeur qui souffre terriblement. En pensant à A. , à B., à tous mes amis gardois qui sont loins, à ses railleries, à mes résultats. Me battre ? Je ne fais que ça j'ai l'impression. Je tente de m'accrocher à cette corde glissante. Mes souvenirs. Oui, A., ce soir tu me manques. Toujours. Enormément. Peut être quelqu'un d'autre entrera bientot dans ma vie. Mais toi, tu y es. Rentrée aussi vite que tu as voulu en sortir. Ma mère ne m'en a ensuite plus jamais parlé depuis. Mon pere non plus. Ils m'ont vu souffrir aprés avoir été sur un nuage. Ils savent que j'en ai souffert. Mais ceux sont les regles du jeu. con de jeu. Je les ai accepté, et en voilà le résultat. Triste. Et B., qui se croit mal aimée, alors que bon... Des rèves, j'en fait en cours de Math. En voyant par cette fenêtre qui donne sur Lyon qui tente de vivre sous ce froid brouillard. Sous une fine neige qui à peine la recouvre. Et moi, je suis con, triste et mélancolique. Soupir... Qu'il me protège...
"

Tiens, j'ai pas écrit beaucoup ce soir là... Tant mieux : c'était pitoyable.

Le Faucon n'avait pas de plume là... Et comme dans Noein, Karas va juger Yuu (NDFaucon : Karas est Yuu avec 12 ans de plus... :) ) avec la même sévérité. Des baffes je mettrais à se petit gros qui pleurait de voir ceux qui, pour la plupart, sont ses amis, se moquer de son accent. Maintenant, c'est une force... Putain, j'ai changé...

En tous cas, une chose n'a pas changé. La mélancolie. J'ai retrouvé A., mais j'ai trouvé plus important. Quand elle me laisse un soir de semaine pour aller voir papamaman, je vois combien elle me manque.Suis je plus intelligent ? Oh... J'espere, mais je ne parierai pas... En tous cas... En tous cas, je me couchais drolement plus tard à cette époque là.

Allez, demain avant-antépénultiemme journée dans ma société actuelle... Courage Faucon !

PS : PIF, tu as vu, je mets tes photos récupérées sur le réseau sur mon blog, hi hi hi :)

4 commentaires:

  1. c'est une ville où je me ressource de temps à autre, je m'y sens bien mais nos souvenirs me semblent assez différents

    RépondreSupprimer
  2. Il y a dix ans?

    Contrairement à ce que beaucoup prétendent, c'est dur d'être jeune, c'est dur d'avoir 20 ans

    "J'avais vingt ans. Je ne laisserai personne dire que c'est le plus bel âge de la vie" Paul Nizan.

    courage pour le changement

    RépondreSupprimer
  3. Ah nan, pas Cabrel ! C'est comme boire du rosé chaud ...

    RépondreSupprimer
  4. @Lancelot : Francis Cabrel a parfois le mot facile. Et j'avoue que le personnage gauchiste facile m'enerve un peu beaucoup par moment.

    Néanmoins, "Octobre", "HorsSaison", et donc ces deux chansons de soirées de MathSup "je te suivrai" et "je pense encore à toi", sont parmis les rares qui me font frissoner, et qui me touchent vraiment...

    @Celeste : t'as raison, c'est pas simple d'avoir 20 ans. C'est pas une raison pour s'ouvrir les veines, pas une raison pour moi de me plaindre (quand papamaman vous paie vos études comme ce fut mon cas, y a pas à pleurer... !), mais c'est une période pas forcément évidente.

    Pour autant, je donnerai beaucoup pour revenir un peu en arrière. Pas beaucoup, juste un peu.

    @Bridge : qu'importe les souvenirs, la quiétude lyonnaise a des effets que je trouve bénéfique :)

    Bonne journée à tous, et merci de votre gentillesse

    RépondreSupprimer

Bienvenue dans ma maison.

Ici, Le respect qui accompagne la critique et le débat est le bienvenu. Insulte ou attaque personnelle (sur moi ou autres) non. Et il est interdit de venir casser les couilles du taulier que je suis (et des autres commentateurs).

Anonymes, passe ton chemin.
Tu peux t'inscrire avec un compte Blogger ou en t'inscrivant à plein d'endroit... C'est bien de savoir avec qui on discute...