jeudi 4 octobre 2007

Bon anniversaire majestueux dragon



Je sais, c'est idiot... Mais voilà, Shiryu est né le 4 Octobre. D'aprés le volume 13 de SaintSeiya, Shiryu est né aujourd'hui, et il a encore 13 ans.

Cette fois ci, je fais une infidélité à mon amie Pallas, que j'aime vraiment beaucoup. Mais j'ai redécouvert, via un forum d'amis de SaintSeiya, un fanartiste qui m'avait impressionné il y a quelques années. Quand Falconhill n'existait pas encore.
Randall Pizzardini est un des plus talentueux fanartiste gravitant autour de Saint Seiya et de cet univers peuplé de gens gentils (immense majorité). En plus, et ce n'est pas pour me déplaire, j'ai eu le sentiment, en lisant quelques unes de ses interventions, d'une humilité qui réhausse encore le talent. Mais quand je vois la modestie et la simplicité de mon amie Pallas par exemple, ou de personnes avec un réel talent, je me dis que la prétention et l'arrogance, finalement, n'est pas l'apanage de ceux qui ont le talent. Des autres, oui. Sans doute.

Du talent artistique, je n'en ai aucun. Presque sourd d'une oreille, incapable de dessiner autre chose que la tête à Toto. Et je ne me risquerai pas à écrire un livre de si tôt. Sans doute pour ça que je voue une réelle admiration pour les gens de talents, les artistes. J'aurais voulu être un artiste disait l'industriel chanteur. Peut être pourais je la chanter aussi cette chanson... Si seulement je savais chanter.

Drole de journée. Où Laurent Fournier devient l'entraineur du Nimes Olympique, et où le petit Matthieu m'a hier soir fait passer une soirée de rève. Aujourd'hui, il a plu. Je ne me sens pas si seul que j'aurais pu le croire y a pas si longtemps. Même si peut être certains manques ne seront plus jamais comblé. Tant pis. Même si...

Ce soir, je repasse encore à table. J'espère que ce repas, important, avec une personne importante à mes yeux et à mon coeur, ne me rendra pas trop triste... C'est encore de la politique là... Peut être un petit manque de carrure chez moi... La encore aussi, tant pis.

Joyeux anniversaire Shiryu.

mercredi 3 octobre 2007

Mélancolie d'automne, ou d'anniversaire...

Tout à l’heure, je quittais ce bâtiment au centre du site de Marcoule. Je revenais de l’atelier de reprographie, et marchais sur ce terre-plein central. Les yeux aux larges, où les deux anciens réacteurs expérimentaux dominaient les avants du Rhône, mon cerveau se mettait en mode nostalgie.

Me ramenant 9 ans en arrière, où l’élève ingénieur que j’étais effectuait un stage à Cogema, à l’atelier de traitement du linge de Marcoule. Mon bureau de stage étant en face de cet atelier de reprographie où j’allais ce matin, en tant que jeune cadre au badge bleu, passer une commande.
9 ans plus tard, je ne suis plus un élève, même si j’apprends toujours. Cogema n’existe plus. Et ce site est mon lieu de travail. Et tous les jours, lorsque je rentre au poste de garde, je prends conscience de ce bonheur que j’ai de voir le soleil se lever sur l’allée centrale, avec le Mont Ventoux en arrière plan…

Pour autant, je prends conscience aussi que depuis 9 ans, tellement de choses ont changé… J’avais 20 ans à l’époque, et la France venait de remporter sa coupe du monde de foot. Je nourrissais une ambition réelle. Garçon de droite, libéral, pensant qu’il fallait être le plus fort pour réussir, et tant pis pour les autres. La chanson de Goldman à fond dans ma ZX bordeaux, je me voyais le plus beau lorsque mes 30 ans arriveraient.
Mes 30 ans arrivent. Je ne suis pas plus beau que les autres. Je ne le regrette même pas. Néanmoins, le retour en arrière m’est quand même assez… Non pas douloureux, mais...

En 10 ans, je suis passé de mon école d’ingénieur lyonnaise à ce poste de cadre dans une grande entitée nationale, aprés un début de carrière à Marseille faisant suite à une pige à l’Isle Sur la Sorgues. Durant cette dernière, je me suis fait élire au conseil municipal de mon village. Avec une efficacité qui reste à prouver…
Durant ce septennat, j’aurais habité à Marseille, pour débuter ma vraie carrière d’ingénieur. Ensuite, de retour dans mon village, j’ai continué à écumer la France, pour « le boulot ». Ce boulot qui m’aura mis sur les rotules au sortir de l’année 2005. J’habitais à Sérignan du Comtat, maintenant je suis propriétaire à Roquemaure, le « village d’à coté », la capitale du canton.

Et moi durant ces 10 ans ? Je suis passé de l’état d’esprit de celui qui voulait tout bouffer à celui qui a réellement vu que ses limites étaient sans doute plus proches qu’il ne l’aurait espéré. J’ai connu un début de carrière honnête, mais qui ne restera pas dans les annales de mon école d’ingénieur. Politiquement, je ne suis rien. Et je n’ai même plus cette envie d’être plus. Finalement, ma vie personnelle et affective est sans doute ce qui aura le mieux fonctionné, ce qui n’était pas gagné. Au sortir de l’été 2002, le garçon de 24 ans que j’étais ne se doutait pas qu’il serait heureux sur ce point là. La douleur reste encore vive, mais je l’accepte, je vis avec. Je sais ce que j’ai perdu, encore plus lors de ces années suivantes. Mais je sais surtout ce que j’ai gagné. Et j’ai gagné, c’est indéniable. J’en reparlerai sans doute…

Et puis il y aura enfin les toujours éternels regrets. Mais je suis un éternel insatisfait. Aujourd’hui, Marseille et les années 2002-2004 me manquent. Mais quand j’étais à Marseille, c’était mes années d’étude lyonnaise qui me manquaient. Et à Lyon, je pleurais le Gard. J’ai bouclé la boucle, et pourtant en suis-je satisfait pour autant ?
Je mets, dans ce billet, des photos couleur sépia. Pas de grandes difficultés, PhotoFiltre est un logiciel d’une facilité déconcertante. Sépia, parce que mon village devient une histoire ancienne, quand bien même il m’aura donné ce pseudo, qui a remplacé le défunt FChaff un jour d’été 2002. Parce que Lyon, j’ai adoré, mais c’est tellement vieux ces dimanches à marcher Quai de Saône ou Parc de la Tête d’Or. Parce que même si je ne me sens pas réellement vieux, j’ai l’impression d’avoir derrière moi des moments que je ne reverrai jamais. Certains évènements personnels récents, qui m’ont touché, me validant cet état des choses. Certaines choses sont finies.

Bien sur, l’aventure continue. Et le couleur revient sur la photo de la tour carrée de mon village.

Je sais que pleins de belles choses m’attendent. Je ferai un jour le bilan de ces années de mes « vingt ans »… Quoique je l’ai déjà fait, ce bilan. C’était les années Chirac quelque part, mes années Chirac en tous cas. Sarkozy n’a pas ouvert qu’une nouvelle page pour la France, pour moi aussi. Politiquement, professionnellement, humainement, la page qui débute est différente de celles d'Octobre 97'.

Tout le monde change comme disent les poètes anglais...

Pas de tristesse chez moi. Simplement une mélancolie légère mais réelle. M’a-t-elle cependant un jour quittée, cette mélancolie ? Je n’en ai pas vraiment l’impression… La veille de mes 30 ans n’est finalement qu’un jour comme les autres où je soupire sur moi-même. Rien de nouveau sous le soleil, ou plutôt la grisaille.
Mais j’avoue que j’ai mal au ventre aujourd’hui… Ca fait un moment que j’ai mal au ventre… Peut être les 30 ans ne sont qu’un prétexte et la mauvaise raison, je ne sais pas... Mais ça, c’est un autre débat.

lundi 1 octobre 2007

Délinquance viticole

Salops (ou salaud comme me dit Zgur avec justesse :) ) de délinquants ! Que fait le ministère de l'intérieur ? Le Président interviendra t'il pour mettre en place une commission présidée par un socialiste pour lutter contre ce genre de méfait ? Honteux... Information récupérée sur le Figaro.fr...

Côte du Rhônes : 4000 bouteilles volées
Des cambrioleurs ont volé en fin de semaine dernière 3.762 bouteilles de grands vins de Côtes-du-rhône septentrionales (Côte rôtie, Condrieu, Saint-joseph) chez le principal producteur de Chavanay (Loire).
Les malfaiteurs ont pénétré par effraction dans un atelier puis dans la Cave Yves Cuilleron, située dans le bourg de la commune, chargeant leur butin à bord de deux camionnettes et d'un 4X4 appartenant au producteur, à bord desquels ils se sont enfuis.
Ni le chargement, dont la valeur est évaluée à 70.000 euros, ni les véhicules n'ont encore été retrouvés.

dimanche 30 septembre 2007

Le soleil se couche aussi sur Lyon...

J'ai retrouvé sur mon disque dur cette photo. Elle doit bien dater de mes 20 ans, quand j'étais élève ingénieur à l'ECAM de Lyon.
J'ai bientôt 30 ans, dix ans de plus. Ingénieur depuis 7 ans. Et pendant mes années d'étude, je voyais ce paysage lyonnais tous les jours. Aujourd'hui, j'en vois d'autres.

Bizarre ce soir, fin de semaine. Les actualités, je n'ai pas suivi. Même locale. Les élections municipales se préparent, je m'en sens absent. Y a 10 ans, alors élève ingénieur, je nourissais d'immenses et iréalisables ambitions pour moi même. Aujourd'hui, je n'en ai plus qu'une seule : être heureux. Que mon nom "n'apparaissent dans les livres d'histoires" n'est plus qu'une image principale d'un de mes films préférés. Je ne serai jamais Jack Beauregard, et tant pis... Si je peux être heureux, cela sera largement suffisant.
Et là, principale ambition : passer un bon weekend. Cette fois ci.

Je suis tellement soupirant en ce moment que même mon titre est une immense supercherie : le soleil, quand il se couche, il passe derrière la colline de Fourvière, certainement pas derrière le crayon. D'ailleurs, le titre de la photo, scannée, est "matin". Donc bon... Mais pour le titre, cela ne l'aurait pas fait...

Coupe du monde de Rugby, c'est beau de voir un monde qui joue

J'aurais du prendre la route pour Montpellier, Stade de la Mosson. Deux places gagnées pour Afrique du Sud - USA ce soir. Au lieu de ça, je me suis préparé un thé écossais (au whisky) et je fais ma mi-temps entre le trés bon France Géorgie de tout à l'heure, et le crucial Irlande - Argentine de dans cinq minutes.
Et si je zappe un peu sur les chaines du cables, où Milan est tenu en échec par Catane, et où Sienne et Cagliari s'annihilent, je reste en pantoufles. Je n'irai pas à Montpellier ce soir.

Parce que pluie : il y a encore eu des innondations dans le Gard oriental cette nuit, et le coin de la Mosson, innondable comme son nom l'indique (la Mosson, il fallait le trouver...), ne m'attire pas quand le ciel est menaçant comme ça. Parce que mon dos me fait souffrir comme il y a quatre mois. Parce que mal à la tête, parce que coup de froid de mon amie. Parce que finalement tant pis, nous aurons d'autres occasions de voir un match de rugby sympa. Triste car l'occasion était belle. Mais Afrique du Sud - USA ne mérite pas 3 heures de route aller-retour pour se prendre pluie, vent, et continuer à faire souffrir ce dos de pas encore 30 ans qui me fait déjà des misères.

Pour autant, j'ai assisté y a deux semaines à USA - Tonga, à Montpellier. Un mercredi aprés-midi de RTT, sous un soleil estival, avec un collègue de bureau. Vive les RTT là où on travaille (merci la gauche... non j'déconne, quoique ^__^). Deux photos pour essayer de montrer un peu cette ambiance bon enfant, dans un stade sans grillages et sans insultes. La grossiéreté laissée aux portes de la ville, pour des orchestres camarguais qui jouaient des musiques de chez nous. La bière coulait à flot, sans risque de débordement d'avoir des supporters au QI de meringues salées beurrés comme des tartines... Et c'était chouette.

Aprés, nous pouvons toujours jouer les rabats-joies, et se dire "oh, ils nous emmerdent avec le rugby !". Mais que je voyais, dans ce stade et dans la capitale du Languedoc, les gens simplement heureux, qui n'avait pas envie de se prendre la tête, juste passer un bon moment, je me dis que ça vaut la peine. Mon amies des Bons Enfants de Marseille avait écrit un texte magnifique sur la vague all-black à Marseille, sur son merveilleux blog. Y avat tout dedans : de la couleur, une certaine joie dans les rues, populaire. Que demander d'autre ? Y a tellement de moments pour se prendre le chou que quand des gens sont simplemet et bêtement heureux, je trouve que ça vaut le coup.

Je retourne voir le match. Je regarderai le dernier, celui de ce soir, à la télé, au chaud. Aprés l'apéritif dominical. Je n'aurais pas l'orchestre derrière moi qui jouera des chansons à boire. Comme sur cet essai, dont je vous propose une "Falcon Video" faite sur place. Pour vous faire entendre un peu de la joie qu'on peut recevoir et ressentir dans un stade.

Comme disaient les chanteurs en 98', c'est beau de voir un monde qui joue. Quelque soit la forme du ballon ou le nombre de bonhommes sur le terrain.

mercredi 26 septembre 2007

Un belge à Marseille : un de plus

Dans mon esprit, il y a deux belges qui sont intimement liés à Marseille. « Ma » ville de cœur.

Le premier des deux fut entraîneur du Marseille de mon enfance. Raymond Goethals, ce papy plus marseillais que bien des marseillais. Un accent et un humour adorablement sympathiques. En plus, il gagnait. Milan deux fois. Munich après Bari. J’étais un enfant. J’étais heureux. Grâce à lui. Grâce à mon papy belge. Son départ vers le paradis des gens gentils m’a touché. Triste.
Le deuxième belge est plus personnel. Ce n’est pas le peuple marseillais qu’il aura marqué. Un marseillais du Gard, une marseillaise de Marseille. Une amie. Je t’embrasse encore une fois mon ami… Un autre gens gentils. Un vrai. Ca me manque les gens gentils (surtout en ce moment…)

Finalement, Albert Emon est débarqué de la direction de l’équipe première de Marseille. Triste de voir que pendant que des personnes ayant trahis pour arriver (Furlan, Roussey) restent en place, une personne honnête et fidèle, respectueuse de valeurs qui me sont chères (quoique sans doute anachroniques) se voit débarqués. J’aimais beaucoup l’homme Albert Emon. Modestement, je le salue. J’espère qu’il restera à Marseille. Et dans les cœurs, et dans la structure olympienne.
Malheureusement, les résultats sont là. Décevant, catastrophique. Et plus que les résultats, le jeu est mauvais. Marseille n’a pas de lien, pas de liant. On tremble sur chaque coup de pied arrêté adverse. Cissé est tout seul en attaque. Contre Toulouse, même mené 2-0, Marseille n’attaque qu’à deux ou trois joueurs. Qui ne se trouvent pas. Niang et Nasri paraissent sans jus. Zenden et Ziane sortis tout droit d’un réfrigérateur. C’est très mauvais. Les joueurs ont une énorme responsabilité. Sans doute les recruteurs également. L’entraîneur enfin.
Je n’oublie pas l’an passé. Et finalement, je me dis que même la qualification pour la Ligue des Champions n’a pas effacé ma tristesse de la Coupe de France. Même si j’ai trouvé l’équipe de l’an passé sympathique. Une équipe de gens sympas qui m’avait plu. Des Pagis, Maoulida, Civelli, Cana, Cissé, Rodriguez, Carasso… Des marseillais pour la plupart, des amoureux de Marseille en tous cas, managé par des marseillais. C’était chouette. Malheureusement, on ne reste pas longtemps sur le siège de l’entraîneur.

C’est Eric Gerets qui viendra s’asseoir sur la banc olympien. Un belge. Un de plus. J’oublie volontairement De Wolf et Cavens qui n’ont pas laissé un immense souvenir. J’espère ne pas avoir à oublier celui là plus tard. Même s’il lui faudra un sacré boulot pour rejoindre mes deux autres belges marseillais dans mon cœur.
Cet entraîneur est un homme d’expérience. La belle Bruges (photo d’un week-end passé…), PSV, Kaiserlautern, Galatasaray, ceux sont des expériences notables. A voir si la réussite dans ces clubs là peut se retranscrire à Marseille… Je croise les doigts.

Je partais dans mes pensées belges. Bruges est une divine ville qui semble venir d’un autre temps, d’une autre époque. Quand je revois la carte du restaurant, écrite en flamand, je ne peux m’empêcher d’avoir mon cœur se serrer devant cette crise politique en Belgique. Ce pays qui possède une telle chaleur humaine, une telle gentillesse. Ma tristesse n’est pas feinte, elle est réelle…

Je m’éloigne un peu de la Belgique pour finir sur un point football. Ce début de championnat. Rapidement. Outre que je trouve le niveau très faible, et que je pense que les 600 millions donnés par Canal + ont été dilapidés en rien, j’ai eu quelques bonnes surprises. Sans revenir sur Marseille (qui est un de mes cauchemars actuels), Nancy m’a paru une équipe sympathique. Certes, un faible leader pour un faible championnat, mais équipe sympathique (malgré certains supporters aussi cons et détestables que chez les grands clubs, cf le blog de mon ami Fred). Des joueurs sympas. Sur la durée ? Je vois bien cette équipe dans les 6 premiers. D'autres me semblent plus solides.
Rennes, malgré deux cruelles défaites à domicile (Nancy justement, et Sochaux dernièrement), m’a séduit. Equipe sympa. Bordeaux m’a paru la plus solide. Blanc, ça fait tout. Bellion, ça fait pas mal. Wendel, Micoud, Diarra, Planus, Jussié, ça fait le reste. Monaco est pas mal aussi. Et puis Lyon… Décevant. Mais ça finira en haut, malgré le climat pervers contre les Lyonnais (pénible Aulas)...
Reste Marseille et Paris, notamment. Sochaux aussi, qui me déçoit beaucoup (surtout en Coupe d’Europe). C’est très décevant, mais tout a été écrit sur eux. Y a Toulouse enfin, eux c’est une honte. On ne vole pas une troisième place de championnat pour être honteusement ridicule contre Liverpool (quand on ne veut pas jouer, c’est sur qu’on ne gagne pas), et dernièrement en Coupe d’Europe. Je suis scandalisé par ce club.
Enfin je ne dis toujours rien sur StEtienne et Strasbourg. Tant que Roussey restera sur le banc de la première équipe, c’est non. Et la deuxième me fait supporter en ce moment Lens (en plus de Marseille bien sur). Parce que Jean-Pierre Papin, parce que amour et respect sans borne. Mais là c’est mon cœur qui parle, plus ma raison.

Mais en parlant Belgique, Marseille, ma raison aura elle vraiment été utilisée sur ce billet ? Je ne crois pas… Bon courage Eric. Salut amical et respectueux Albert. Et bisous aux deux belges du monde des gens gentils…

mardi 25 septembre 2007

Royal, Jospin et les autres... Triste tableau

« Je ne suis plus rien. Je n'ai aucun mandat électif. Je n'ai aucune responsabilité au sein du parti socialiste, et aucune activité nationale. Alors pourquoi m'invitez vous ? »
Lorsque Lionel Jospin a posé cette question, d’un ton badin, hier soir sur le plateau du « Grand Journal » de Canal +, je n’ai pu m’empêcher d’esquisser le sourire potache du gars qui était déjà en train de se poser la question. Pourquoi l’inviter ? Pourquoi lui, après qu’il « se soit retiré de la vie politique », même s’il aurait bien voulu prendre sa revanche en 2007. Pourquoi ?

Lionel Jospin s’est planté en 2002, a planté la gauche et son camp politique, l’abandonnant en rase campagne. Se « retirant définitivement » de la vie politique. Sa défaite au premier tour non assumée, non maîtrisée. Non acceptée… Sinon par une critique d’une gauche qu’il n’a su rassembler.
Non, ce fut Royal qui fut choisie par les militants. Royal qui a réussit à réunir une gauche éparpillée 5 ans plus tôt. Et Jospin, malgré le fait qu’il a appelé à voter pour elle, malgré sa présence dans le comité de soutien ou de campagne (je ne sais plus), ne l’a jamais accepté. Et dans son livre, il dégaine. Et comme l’homme est quand même brillant, ça fait du dégat. Plus qu’une charge éléphantesque d’Allègre.

Pourtant, Royal n’a pas été plus brillante que Jospin. Le garçon plutot de droite que je suis la trouve sectaire (avec les gens de son camp…), arrogante par moment, imprécise, victime du culte de la personnalité (pas la seule candidate du deuxième tour atteint de cette maladie)… Défendant des réformes auxquelles elle ne croyait pas, travestissant une relation personnelle tumultueuse avec le premier secrétaire. Illusionniste remarquable, feignant de « saine colère » en débat d’entre deux tours. Enfin montrant une réelle absence de responsabilité en appelant au émeutes deux jours avec le deuxième tour, si les urnes ne la choisissait pas elle.
Je n’ai pas voté Royal ni au premier, ni au deuxième tour. Et mes commentaires ne sont pas ceux d’un militant socialiste qui tire contre son camp (pas plus qu'un militant de droite en campagne). Pourtant, disant ça, je m’attends presque à recevoir des accusations de « sexisme », pourquoi pas de « racisme ». C'est ce qu'on pris dans les dents des Jospin, Cambadélis, Mélanchon (Lienneman aussi ?)...
Cruelle défense de la part d’une personne qui a brigué la présidence de la République. Nous ne sommes pas grand chose, les français… et le débat politique devient bien pauvre si on en arrive à « ça ». Critique ? Non, sexisme, racisme. Bon…

C’est terrifiant, car pas très loin, Benoît Hamon, brillant député européen socialiste présenté par beaucoup comme un futur premier secrétaire, se répand en « pas beaucoup mieux ». Vendredi, répondant à l’intervention élyséenne, il ne trouve rien de mieux qu’à affubler Sarkozy de la critique de « petit homme ». Bien sur, il dit plus loin qu’il ne s’attaque pas au physique (Hamon n’étant pas non plus un basketteur). Mais quand même. C’est… C’est affligeant. Réponse navrante. Nous aurions pu prétendre à mieux. Entendant ça à la radio en montant à St Etienne, triste fut le soupir a bien embué mon pare-brise..

Le parti socialiste va mal. Jospin, Royal, même Hamon. StraussKahn est au USA en ce moment... Je ne parle pas des multiples livres qui sortent pour dézinguer une candidate pourtant soutenue, même du bout des lèvres. En attendant les autres multiples livres pour défendre la candidate. La même. Ca va durer combien de temps, ce retour vers le passé ?
Je suis de droite, donc c’est facile pour moi de taper sur le PS. Pour autant, ce n’est pas jouissif. Quand on aime la politique, on ne peut se contenter de cette situation. D’une droite sarkozyste dont je me sens éloigné. D’une gauche inaudible car cacophonique. Je ne parle pas des centristes ou des gaullistes, inaudibles car… inaudibles. Un tableau que je trouve Gernicaesque, même si les sondages de popularités sont au beau fixe parait il. Je dois être d’un déprimant pessimisme.

J’ai l’impression que si, en ce moment, la politique me fatigue, c’est peut être aussi à cause de ses acteurs principaux. Devedjian répondant à Hamon, et puis des ministres ne parlant pas le même langage entre eux et avec l’Elysée, et puis nous qui regardons béatement… Non, je n’aime pas cette séquence politique. Ce n’est peut être pas que de ma faute…

dimanche 23 septembre 2007

Entrons dans l'automne


Enfin l'été se termine. Le signe de la Balance que je suis aime l'automne, aime la chanson de Francis Cabrel, aime quand il fait gris, frais, brumeux.

C'est beau l'automne...

PS pour Skat : quand tu tapes sur Google "Dohko + Balance", pour mettre un lien à la con dans un message qui se veut je ne sais même pas quoi, c'est sur ton site, Aquarius Fantasy, qu'on tombe. Beau référencement ma chère :)
Le pire, c'est que ça me fait plaisir...

vendredi 21 septembre 2007

En vrac avant le weekend, Sarkozy, Aulas, etc...

Pensées diverses en cette fin d’été. Pas forcément envie d’un post structurée, monothème. Ca sera le bordel dans ce billet. C’est le bordel dans mon crane. Fidèle m’est mon petit blog finalement…

Sur Sarkozy hier soir au 20 heures… Je n’ai pas regardé, je ne m’en souvenais même pas. Préférant un obscur match de 1er tour de la coupe de l’UEFA (où Toulouse m’a fait honte, a fait honte au football français, jouant un football laid et frileux, sans enthousiasme ni envie : était ce la peine de finir 3eme pour « ça » ?).
Sarkozy a fait des annonces parait il. Retraite, immigration, fonction publique… Je n’ai rien écouté, j’ai juste lu les quelques déclarations sur le net ce matin. Et c’est tout.
Plus jeune, quand un président parlait, Mitterrand pendant mon enfance, Chirac pendant mes 20 ans, je me faisais un devoir et un honneur de l’écouter. Une parole qui porte. Importante. Solennelle. Chiante parfois (Chirac, c’était quelque chose…), mais c’était Le Président.
Sarkozy, on l’a tous les jours, tous les soirs. Parler, il ne fait que ça. Pas toujours pertinent. Mais toujours quelque chose à dire. Donc hier soir, non. Un peu triste : la fonction présidentielle me semble perdre de l’aura, de la grandeur. Certains en seront heureux, moi non. Pour moi, un président n’est ni un animateur télé, ni un entraîneur de foot…

Sur Aulas et l’Olympique Lyonnais. Affligeant le match de Lyon à Barcelone. Si c’est pour ne pas aller jouer, autant prendre place dans le Nou Camp : les joueurs auraient eu une meilleure vue. Mais affligeant la réaction d’Aulas à l’issue du match, rapportée par l’Equipe du 20/09 :
« On perd 3-0, on est forcément déçu, mais je suis encore plus déçu par les sourires que j’ai pu voir ici et là, c’est comme si cela faisait plaisir aux gens. Mais Lyon qui perd ce n’est pas bien pour le foot français. C’est comme lorsque je vois certains sourires quand la France perd contre l’Écosse, moi ça ne me fait pas plaisir, je parle de qui? Peu importe »
Lyon n’est pas un club « populaire ». Les déclarations du président lyonnais du G14 y sont pour quelque chose. Parano maladive et désagréable, langue de bois, culot de raconter des énormités auxquelles lui-même ne croit pas… Cet homme devient dangereux pour le football.

Ma pensée vagabondait aussi vers le parti socialiste, et les échanges verbaux entre Jospin et Royal. J'écrirai de retour de weekend sur ça, parce que ceux qui se passe dans mon crane risquerait de me voir affublé des gentils qualificatifs de "sexiste" ou "raciste"... Quand on critique Ségolène Royal et que cette dernière se trouve en état de Québétitude avancé, c'est ce que l'on reçoit en ce moment en retour... Donc je vais essayer de penser un peu moins de choses négatives sur les deux anciens candidats socialistes à la présidentielle. Tout en souhaitant, pour mes amis socialistes, de vite trouver mieux que ces deux pour les représenter, leur mouvement et leurs idées.

Ce soir, France - Irlande. Weekend chez la belle famille : 30 ans d'un ami à mon amie, Auxerre - Marseille, de la charcuterie. J'espère que ce weekend sera bon... Bon weekend à vous

jeudi 20 septembre 2007

L'eau doit être froide dans les calanque...

Je me demande pourquoi je suis en train de penser à ça...

Je sors d'un pot de départ : une jeune ingénieur (2 ans d'expérience, la mignone) d'une entreprise sous traitante s'en va sur une autre mission. Elle part sur Aix. Vers là bas, vers les calanques de Marseille. Vers là finalement où j'ai passé mes deux premières années professionnelles...

Ce petit évènement, plus le vent frais sous le soleil de cet été indien gardois, me fait revenir en arrière. Y a 6 ans (déjà), je commençais ma carrière de modeste et petit ingénieur à Marseille. Je l'ai aimé cette ville. Ces calanques, ici de Luminy, à quelques pas d'un centre ville bouillonant de vie. Un début de carrière, que j'ai quitté en rentrant dans un monde adulte en venant à Pierrelatte.

Je pense que le campus de Luminy doit se remplir, et les soirées demeurent belles à Marseille. Qu'il est beau ce coin. il n'empeche, je ne suis plus étudiant, j'ai demain 7 ans d'expérience professionnelle (ou cotisation à la retraite), et là, dans l'immédiat, encore 10 dossiers à éplucher pour choisir les entreprises que je retiendrai. J'ai grandi. J'y retourne.

mardi 18 septembre 2007

Le Mannekin-Piss est malade, lui aussi

Article dans Le Parisien-Aujourd'hui en France de samedi 15/09. Le Mannekin-Piss est malade. Le symbole de la Belgique est malade. Lui aussi... J'ai trouvé cet article du Parisien croustillant, et nos amis belges trés malins et fins sur ce coup là. Beau coup de projecteur sur une cause qui en vaut la peine.

Bien sur, le sourire mélancolique à la lecture de ce billet ne pouvait pas être sans arrières pensées. J'écrirai peut être plus tard sur ce que, modestement, je pense des "évènements" qui secoue la Belgique en ce moment. Cette vague qui ondule le plat pays plus que de raison, et lui fait perdre la tête. Sale blague en ce moment que ces présomptions ce cission entre flamands et wallons, avec Bruxelles en arbitre central et en objectif commun.

Bruxelles. Je garde ce souvenir de cette visite entre les fêtes de la fin d'année 2001. Les derniers jours du franc, qu'il soit belge ou français. Un hotel dont je ne saurais retrouver la trace, une pizzeria en centre ville, le Musée Royal avec Bosch et Bruegel qui auront cotoyé Masami Kurumada et tous ces amis estampillés "Saintseiya" qui me sont si chers. François, si tu lis ces lignes, tu dois te souvenir : il faisait froid en plus.

Et donc ce Mannekin-Piss, que notre bien aimé guide nous avait fait découvrir. Dans une petite rue, mal éclairée, derrière une église je crois me souvenir. Il faut vraiment savoir qu'elle est là, cette petite statue pas mise en valeur, mais pourtant symbole de la Belgique.
Une Belgique malade. Une Belgique que j'aime vraiment. Mais j'en parlerai un autre jour...

lundi 17 septembre 2007

Absence de passion, soupir

Je crois que, décidément, j'ai atteint un point de saturation trés haut sur tout ce qui est politique... Ce soir, je viens d'écouter Hollande sur Canal + (que je trouve digne...), Bayrou sur ITélé, pour finalement terminer sur InfoSport écouter l'interview (affligeante) de Pape Diouf sur l'OM. Ce qui, de loin, est encore le sujet sur lequel j'aurais le plus envie de m'étendre...

Je me rends compte que je ne suis pas les conseils de bon bloggueur distillés par Eric sur son blog : écrire uniquement quand on a quelque chose à dire, et ne pas que parler de soit. Pourtant, là, j'ai rien à dire, je parle de moi, de mes soupirs, et j'ai envie de soupirer sur ma lassitude politique. L'amoureux que j'étais de la politique, ancien jeune militant, n'a pas acheté un Canard d'actualité depuis la fin Aout. Et quand je vais sur des sites qui parlent politique, je soupire, je n'ai même pas envie d'y poster. Le New DEL commence sa vie, je le suis, je le lis, je m'en lasse. Parce que pas envie de débattre, et débattre sur quoi ? L'amour pour Sarkozy chez les uns, la haine chez les autres... ? Je suis d'une catégorie un peu à part en ce moment, ceux qui s'en foutent...

J'aimerais, pourtant, avoir envie d'être enthousiaste. Comme certains copains qui ne tarissent pas d'éloge sur ce Président qui change tout, qui relancera l'économie, mettra ces "fénéants" au boulot, et parle vrai. Mouais. C'est bien. Encore faut il croire à tout ce qu'il dit, en ce moment je vois surtout un nombre incroyable de commissions, qui poussent comme les champignons dans les sous bois à coté de chez moi... Ca donnera peut être pas 3 % de croissance, mais ça permet de relancer quelques socialistes, c'est bien.
J'aimerais pouvoir, à la rigueur, m'opposer frontalement à Sarkozy. Ne pas tomber de ma chaise quand je vois Hollande et Besancenot à la même table. Avoir pour seule envie, seul but quand je me lève, de "résister", pour reprendre des termes (que je trouve affligeant) sur certains sites, ou dans certaines bouches. Mais voilà, je n'arrive toujours pas à trouver Sarkozy un "danger" terrifiant pour la France, l'Europe, les Droits de l'Homme, et toute la terre qui va autour. Même si ce dernier me sur-gonfle en ce moment, je n'arrive pas à penser que Royal aurait été mieux. Et je n'arrive pas, donc, à être dans un état de détestation et d'envie de destruction du pouvoir Sarkozyste.

En fait je n'arrive à rien. Je m'en fous, totalement. J'ai l'impression que la France n'ira pas mieux demain, mais je baisse les bras. On nous servait la rupture, j'ai l'impression que certaines maladies du chiraquisme sont encore plus violentes. La maladie des commissions plutot que les solutions et les actions pour résoudre les problèmes. Une nouveautée : on met un socialiste à sa tête. Et surtout un sentiment que l'essence, le pain, même le vin parait il, continuent à augmenter. Pas mon salaire en tous cas.

Mais même ça je m'en moque. Pas envie d'être positif ce soir. Finalement, peut être aller me coucher tôt encore. J'ai fini le premier Kellerman comme bouquin, je vais faire ce soir le premier Henning Mankell, un auteur de polar suédois. Ca fait réver, isn't it ? Au moins autant que la politique en ce moment pour moi, et le passionné que je suis en est navré.

samedi 15 septembre 2007

Arsenal - Tottenham : championnat anglais, vraiment ?

J'adore le foot anglais. Et suis ravi que Canal ait récupéré les droits de ce championnat merveilleux.

Je regarde en ce moment (aprés avoir installé mon nouveau lecteur DVD enregistreur pendant Liverpool - Porthsmouth), un excellent Arsenal - Tottenham. Deux équipes mythiques du centre de Londres, dans un stade de White Hart Lane qui est un joyaux. J'avais vu un match là bas en 92', époque où on n'avait droit qu'à trois étrangers par équipes. C'était chouette, l'ambiance, le jeu, tout. J'adore.

Et là quand même une drole de sensation. Aucun anglais, même britannique, chez Arsenal. Ca joue, trés bien même. Avec des jeunes français (les mercenaires sans morale Diaby, Clichy et Flamini, Sagna, Gallas), les merveilleux Rosicky et Fabregas, Hleb, etc... Mais pas d'anglais. Pas de britanniques. Où sont les Wright, Adams et Parlour de quand j'étais jeune ? Où est Seaman ?

Tottenham, certes, la charnière est composée de Kaboul - Malbranque - Berbatov (une league 1 avec des français et du talent tiens), mais ça sent le britannique, ça sent la Guiness et le Royaume de la Reine, dans le jeu et dans les noms.

Je trouve dommage que les clubs de foot perdent leurs identités. Il reste encore des clubs comme Manchester United, Barcelone, Milan AC, qui gardent une identité locale. Marseille, avec des Carasso, des Nasri, des Rodriguez, Cissé et Givet, essaie de revenir aux sources d'une équipe couleur locale. Paris fait de même. Mais les clubs français, c'est qu'ils n'ont pas le choix. Et pendant ce temps, Chelsea, Arsenal, même le mythique Liverpool, n'alignent aucun "local" des iles de la Reine. C'est dommage.

Comme dirait le philosophe à lunette : "le football n'en sort pas grandi". Je trouve que c'est dommage... Par contre le match est super : j'y retourne (avant Marseille - Toulouse... qui a un cierge ?)

Commentaires du Blogger : petit soucis

Petite question à mes copains sur Blogger : je reçois généralement par mail les commentaires que vous avez la gentillesse de laisser (et qui me font toujours un grand plaisir). Mais depuis hier, je reçois un mail illisible : les phrases sont coupés, les accents remplacés par le "=E9" et autres sigles bizarres... C'est n'importe quoi.
Par contre, les commentaires sont bons sur le blog.

Simplement savoir si c'est moi (auquel cas... soupir) ou si le soucis est partagé. Merci d'avance :)

vendredi 14 septembre 2007

Essayer de se rappeler des bons souvenirs, des beaux endroits

Essayer de se remettre en tête des bons moments quand pas la forme. Des endroits qu'on a aimé, où on a été bien. J'aurais pu mettre Disneyland, c'était bien là bas. J'aurais pu mettre d'autres endroits. J'ai mis Marseille.

Parfois, le soir dans cet appartement, j'avais une grosse boule dans la gorge. Parce que professionnellement je n'étais pas à la hauteur, parce que sentimentalement l'histoire était minée, parce que pas de bonnes nouvelles, parce que j'allais partir. J'ai eu aussi des moments magnifiques. Octobre 2002, les matchs, les Bons Enfants, les salades italiennes.

J'aurais pu mettre une photo de Lyon. Mais je ne m'y sens plus chez moi. J'aurais pu mettre une photo de mon village d'enfance. Je me rends compte que j'y suis parti à 18 ans. Y suis je un jour revenu ? J'aurais pu parler de mon village actuel. Je croyais, mais je ne suis finalement qu'un étranger...

Enfin, la photo est belle. C'est l'essentiel.