mardi 27 avril 2010

L'Europe est décidément très occupée...

Aujourd'hui, le Monde nous apprend que la fessée est au débat du Conseil de l'Europe. Ah bon ?

Alors la Grèce est en train de faire un triple loops piquée, le chômage ne baisse pas, la planète se réchauffe et tout le monde fait la gueule. Mais l'Europe travaille pour nous, notre avenir, et veut interdire la fessée...
Y a des coups de pieds aux fesses qui se perdent... (avant qu'ils ne soient interdits). Soupir...

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Karachigate : manipulation politique ? Oui mais où ?

Une chose est claire. Quoiqu'il découle de cette sinistre affaire Karachigate, il faut que nous ayons la réponse, la vérité. Savoir ce qui s'est passé, pourquoi des gens sont morts.
Et s'il y a eu manipulation politique, que celle ci soit rendue publique, et que les coupables soit punis. Quand bien même ils soient ou furent aux plus hautes fonctions de l'Etat.

Il faut qu'on le sache, parce que tant que nous ne le savons pas, tout n'est que mensonge et manipulation politique, soupçon et affabulation.

Il se trouve que certains militants plutôt à gauche se lèchent les babines d'avance (et ils auraient torts de s'en priver) . En effet, un certains Nicolas Sarkozy aurait été en première ligne dans cette sale histoire... Miam. Hier sur Twitter, chez certaines personnes très engagées à gauche, certains louaient la "bonne nouvelle de la sortie du Karachigate dans la presse...". Bonne nouvelle pourquoi ? Parce que la vérité pourrait éclater ? Pensez vous donc...
Une affaire d'état, c'est drôlement mieux qu'un dérapage crasseux que l'on a essayé de monter, un peu, en épingle...

Aujourd'hui, Edouard Balladur dément toutes les allégations du journal Libération qui affirme que "l'ancien Premier ministre aurait perçu 10 millions de francs (1,5 millions d'euros) en espèces provenant de rétro-commissions occultes liés à la vente de sous-marins français au Pakistan". Et que cet argent a été bien utile pour la campagne électorale de 1995.

D'un coté Libération affirme que Balladur (et de facto Sarkozy) n'est pas tout blanc immaculé dans cette affaire. De l'autre, Edouard Balladur affirme que tout ceci est faux. Qui croire ?
Je ne suis pas naïf. J'imagine que les soutiens de Nicolas Sarkozy croiront une version, ses opposants une autre...
Mais entre ceux qui accusent et ceux qui se défendent, qui a raison ? Et doit on se faire notre conviction en fonction de notre intérêt électoral de dans deux ans ?

Je ne suis pas naïf, mais un peu quand même. J'aimerais que la vérité sorte. Pas les boules puantes chères à certaines à gauche et à droite, mais qui ne rendent pas honneur à la politique.
Et si j'osais, je ressortirai la "présomption d'innocence" chères aux personnes qui voient des proches touchées... Ben j'ose : attendons et enquêtons, sérieusement, sereinement...

En étant conscient de ce "secret d'État" est l'artefact qui, quelque part, arrange beaucoup de monde. A droite, parce que tant qu'il y a secret d'état, les trucs qui sentent pas bons restent sous terre, et tant qu'elles sont sous terre elles ne puent pas...
A gauche, les amis du "forcément y a un complot sarkozyste" vont se régaler. Comme c'est "secret", ben révélons ce qui peut être ce "secret". Et comme personne là encore n'en sera rien, fantasmons, inventons. Même si ceux sont des vastes mensonges, il en restera toujours quelque chose... Et puis "mensonges contre mensonges", c'est de bonne guère...

Je crains que les intérêts politiques, d'un coté comme de l'autre, rendent difficiles l'émergence de la véritable vérité...

Un peu peur quand même... Car comme le rappelle Coucou dans son (orienté) "Souviens toi de Karachi", et comme me le rappelle le copain écureuil sur Twitter, il y a eu des morts... Et le sentiment que l'on prépare la campagne électorale de 2012 sur ça m'est désagréable...

D'ici là, que cette affaire Karachi trouve son épilogue, et que les coupables soient identifiés et jugés. S'il se trouve que Sarkozy en fait parti, qu'il soit puni. S'il se trouve qu'il n'y a rien... Ben...
Ben rien. Il faudra juste faire sécher les habits au vent pour faire partir l'odeur des boules puantes... Mais ça, on en a l'habitude malheureusement... (soupir)

Non, ça risque d'être long d'ici 2012, très long...
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lundi 26 avril 2010

Plaisir de bloguer, en sept points...

Journée particulière ce 26 Avril... Plutôt que de ressasser des souvenirs, profitons en pour répondre à l'invitation d'un blogueur qui vient de féter son anniversaire, et d'un autre qui n'a rien à dire mais qui le fait bien.
Il faut simplement exprimer 7 choses que j’aime dans l’activité des blogs. 7 choses, c’est à la fois facile et difficile…

Le point n°1, c’est le plaisir. Uniquement le plaisir. Le reste demeure accessoire. C'est le point accessoire, le plaisir...
D’ailleurs, c’est l’étiquette d’un des meilleurs rosés que je connaisse qui illustrera ce billet. Plaisir de Mas Amiel, un Côte du Roussillon (le domaine est à Maury, en doux pays catalan). Un petit plaisir, réellement.

C’est le genre de rosé où le fruit n’est pas mièvre, ni d’un indélicat sirupeux. Non, c’est un vin de belle corpulence, avec une couleur rose brique qui évoquerait un Toulouse au coucher de soleil, ou plus concrètement un bon Tavel, mais sans la puissance de ce dernier. Ce genre de rosé, c’est… Ben c’est comme son nom l’indique, du Plaisir…
Je me rends compte qu’il faudrait que je réouvre ma Cave du Faucon soit dit en passant, ça m’éviterait de diverger sur un autre sujet…

Mais voilà, c’est le point principal de mon activité de blog. Le Plaisir avec un grand P. Parce que je n’ai pas envie de venir sur le web pour m’emmerder avec des cons, pour me disputer, pour m’énerver ou me rendre triste. La vraie vie, avec le boulot, mes activités municipales, les emmerdes quotidiennes d’une existence où les contrariétés vont d’un cabinet bouché à des soucis de santé de proche, sont suffisantes pour donner mal à l’estomac.
Je n’ai pas envie de venir sur le blog et les blogs pour m’emmerder, ou pour me faire emmerder. C’est mon choix.

Alors c’est vrai que je traite, ici et chez les copains, de sujets qui peuvent prêter à la polémique. Mais je n’ai pas envie de pratiquer contre les autres l’insulte ou le mépris, quand je vois qu’il y a des désaccords. Je n’ai donc pas envie qu’on vienne faire de même avec moi, logique.
Et d’une manière générale, je sais très bien que mon commentaire n’ira pas faire d’avis mon contradicteur. Tout juste arriverais-je modestement à lui faire remarquer qu’il existe d’autre point de vue. Mais à quoi ça sert de s’exciter avec quelqu’un pour lui dire « tu es con tu n’as rien compris c’est comme ça qu’il faut penser ? ». S’échiner à perdre de l’énergie dans des débats à la con qui ne servent à rien, merci bien… Gardons sa pêche pour autre chose…
Donc idem ici. Pas envie de m’emmerder avec quelqu’un qui va me sortir « sa » vérité, la seule, la vraie, la belle. Et qui en profite en même temps pour me dire « tu es un con ».

Dans ce genre de cas, le plaisir s’en va et laisse la place à des trucs qui font que les fourmis parcourent l’échine et la petite veine bleue au coin du front gonflent. C’est pas bon pour la cœur. Je n’ai pas envie de m’emmerder avec ça.
Donc le plaisir, à garder, toujours. C’est pour ça que je blogue. Si plaisir y a plus, j’aurais d’autres activités, ma vie est suffisamment riche de choses diverses & variées…

Point 2 : les rencontres et les échanges. C’est une conséquence des blogs comme ça l’était des forums avant. Je recommande mon billet de samedi dernier : rencontres sur Internet (jolies histoires). Tout est expliqué ce que je ressens…

Point 3 : Ecrire c’est sympa, ça fait du bien. Ca vaut, à mon avis, toutes les séances de psychologue du monde, toutes les pilules de Xanax. Et ça fait plaisir à Roselyne Bachelot même quand on l’égratigne. Quand on écrit pour dire ce qu’on a sur le cœur, ça fait autant de séances de psy économisées par l’amie Sécu.
Peut être est ce aussi pour ça qu’un anonymat relatif (les gens savent qui je suis…) m’est important…

Point 4 : Ecrire c’est sympa et ça soulage quand on est énervé. C’est mieux que de bruler des voitures ou caillasser des bus. Ca va de pair avec le point 3.
Y a pleins de choses qui me gonflent et dont on ne parle jamais. Qui sont démagos et populistes à fond, mais m’en astique tout ce que je peux astiquer. Tiens, les indignations sélectives de certaines (associations, parti socialiste, artistes…) m’ont énervé ? Ben je vais agresser personne dans la rue, j’écris… La politique hypocrite de pseudo sécurité routière m’insupporte ? Je ne vais pas bruler de radar, j’écris… La politique du gouvernement et l’attitude de l’opposition me foutent dans des colères noires ? Je ne vais ni voter FN ni déchirer ma carte d’électeur, j’écris…
Et ça fait du bien… C’était le Point 3, mais j’en trouve un de plus c’est bien…

Point 5 : Envie de partager ce que j’aime et qui me fait plaisir… Que ça soit les paysages de mon village que j’aime ou d’ailleurs, que ça soit une musique de Saint Seiya ou d’un autre animé… Parce qu’il y a des choses qu’il ne faut pas garder pour soit, c’est dommage…

Point 6 : j’ai dit écrire, mais lire d’autres blogs est également quelque chose qui me plait. Enrichissant, amusant, parfois énervant ou frustrant. Et toujours, derrière, ces points 1 et 2. On reprend un axiome évident : « on ne blogue jamais seul ». Sinon on perd son temps. Donc écrire son blog oui, mais jamais sans lire les autres…

Point 7 : Espoir d’être lu à des endroits, et par des personnes, qui nous tiennent à cœur. Rien à rajouter sur ce point, sinon que je n’oublie pas, et n’oublierai jamais, pourquoi mon blog est né un jour de Novembre 2004. Peut être que ce menue espoir est mort depuis bien longtemps, mais il demeure, aussi quand arrive la fin du mois d'Avril…
Je transmets le tag à qui veut bien. Avec appel du pied particulier à l’œil du Tigre, Arf, Mlle Cigue, Mtislav, Olivier et Alaiya.

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dimanche 25 avril 2010

Dimanche soir... Autour d'un rosé

Classique salade tomate mozzarella qui appelle l'été... Et un rosé de Lirac, de chez mon ami Brice Beaumont
Et pour Dadavidov, voilà un billet qui n'a pas vocation à rester indéfiniment ici. Et qui fait que ça sera bien qu'un jour, j'ouvre une annexe comme d'autres copains de ouèbe...

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vendredi 23 avril 2010

Chic un dérapage...

Tout commence par une fiction fantasmée, ou pas…

J’imagine la discussion, hier à midi, entre militants et/ou sympathisants de gauche (blogueurs ou twitteurs, c’est encore mieux). N’importe quelle gauche, du moins que celle-ci aient pour première motivation de « reprendre le pouvoir » au « nain fasciste et illégitime de l’Elysée ». J’écris « nain » pour bien insister ceux que l'on imagine...
Donc en prenant leurs plats du jour, ces gens là se posent des questions, s’inquiètent même…

Bon, la rumeur est passée, on l'a bien instrumentalisé entre les deux tours des régionales, c’était rigolo, mais il faut qu’on passe à autre s’inquiète l’un. Triste que Brice Hortefeux ait été relaxé par la justice à propos de son affaire des « auvergnats qu’il y en a trop qu’il parait ». Cela eut été du pain béni une condamnation, mais non…
Alors que peut il y a voir se demandent ils ? Qui c’est qui dérape en ce moment ? Un ressortirait bien Noel Mamère qui fait un bras d’honneur à l’Assemblée Nationale, mais il se fait vite engueuler par les deux (ou trois, j’ai pas dit combien ils étaient mais on s'en fout) autres : on ne met pas avant les vulgarités d’un « camarade », voyons…

Donc on cherche. Est-ce que Morano… ? Ah non, on ne l’entend plus celle là. Brice Hortefeux ? Non, il a rendu le ministère de l’intérieur au « nabot » (j’insiste sur le vocable usité). Alors, alors…
Le café passe, toujours rien. Un autre aurait bien envie de proposer autre chose. « Plutôt que la calomnie bête, méchante et pleine de mauvaise foi, pourquoi ne parlerions pas des propositions que sont en train de préparer les socialistes ? ». C'est tellement mieux de parler de propositions et idées que de petites phrases...
Mais pauvre enfant naïf : la politique que l’on pratique, ce n’est pas ça qu’on lui répond. D’abord, nos idées on ne les dit pour pas qu’on nous les pique (1), et ensuite on balance bien des seaux de caca sur l’adversaire pour qu’il sente pas bon et que l’électeur lambda se dise « ouh qu’il ne sent pas bon » (2), c’est comme ça qu’on fait.
Alors « ne fait pas le malin » de vouloir faire de la vraie politique d’idée et tout et tout, hein ? D’accord ? D’accord, répondit l’autre, yeux baissés, en terminant le chocolat servi avec le café

Et puis ces jeunes gens qui font honneur (ou pas) à la politique s’en retournent à leur boulot. Vont sur le net, et arrive la divine surprise… Le nouveau casse toi pov’con présidentiel, mode savoyarde… Et là on s’en donne à cœur joie
Twitter s’enflamme. Les seaux se remplissent à nouveau. Et la politique, la noble et la belle, celle des idées qu’on garde pour plus tard, ben… Ben rien. Elle #faitpaslemalin, puis c’est tout, vive la politique

Petit tableau pas très reluisant de certains militants de gauche. J’aurais pu faire exactement le même avec des militants de droite, autour d’une photo de leurs Maitres à penser Jérôme Lancar ou Frédéric Lefebvre, à se demander quels étrons politiques ils pourront balancer pour salir le camp d’en face. La bassesse politique n’est malheureusement pas l’apanage d’un seul camp, celui au pouvoir possède ses maestros dans la matière…

Mais il y a une vérité. Même si certains s’amusent à jeter de l’huile sur des feux n’existant pas forcément pour des desseins personnellement politiques, il y a un fait. L’électeur de droite que je suis ne voit pas sa tristesse se calmer quand il regarde ou écoute ou entend le Président de la République. Il a beau se persuader, tel le militant socialiste au moment de voter Frêche en Languedoc Roussillon, qu’en face ce n’est pas mieux… Mais cela ne l’apaise pas.
Non, l’électeur de droite que je suis observe ce paysage navrant et profondément ridicule. Il n’aime pas certaines méthodes de faire de la politique de certains à gauche, au centre et à droite, mais il apprécie encore moins ce pouvoir aujourd’hui…
Et il est comme beaucoup, à droite, au centre, à gauche, tout simplement en France : il trouve son Président de la République petit, très petit... Et non, il n'arrive pas à trouver ça marrant.

Mouais, ça sera long d’ici 2012…

(petite série de lien de gens de tout bord, qui à mon avis font honneur à la politique que j'aime... merci à eux)

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mercredi 21 avril 2010

21 Avril... Y en a un tous les ans...

J’allais oublier qu’on est le 21 Avril…

Je suis incroyable. Je ponds de bon matin un billet qui évoque ses pratiques politiques qui insupportent et qui donnent des 21 Avril… Et j’omets que justement, nous sommes aujourd'hui un 21 Avril. Heureusement qu’un excellent billet de Didier Goux me le rappelle…

Il y a quelque chose de bizarre dans cette date. Parce qu’il y a des souvenirs personnels assez fort, d’une époque qui m’est chère. D’abord, c’est ma première élection en tant qu’élu local. Où je suis assesseur dans le bureau de vote de mon village d’enfance. Celui qui me donnera mon pseudo et le nom originel de mon blog, le Mont du Faucon.
Ensuite, c’était personnellement un joli printemps. Pas parce que Chirac a gagné et le Parti Socialiste en lambeau, non. Quelque part, je me demande après coup si je n’aurais pas préféré un quinquennat socialiste. Cela nous aurait évité Sarkozy – Royal quelques années plus tard, peut être… Non, cette période était printanière, heureuse…

Il y a des dates qui marquent. Cette année 2002 en aura eu beaucoup de dates. Le 21 Avril. Ensuite le 26 Avril. Une centrale nucléaire russe avait fondu quelques années plus tôt, mais cette année là c’était un cœur, qui n’était pas de réacteur, qui allait fondre… Quelques kilomètres là où le nuage soviétique s’était arrêté d’ailleurs… Et plus tard, il y a aura le 12 Juillet, et puis Octobre et l’arrivée d’un personnage important dans le film de ma vie… Mais ça c’est un autre histoire…

Non, aujourd’hui nous sommes le 21 Avril. J’avais écris un billet le 21 Avril 2005 à ce sujet. Mon blog était jeune et moi aussi. Je le relis, et… Et il n’a pas le talent du premier billet cité plus haut, c’est dommage. Mais y avait ces deux idées principales sur lesquelles je n’ai pas évolué.
D’abord, je continue à ne voir aucune différence entre le sectarisme de l’extrême droite et de l’extrême gauche. Et avoir vu à la télé Besancenot et ses copains nous donner des leçons de républicanisme durant cet entre deux tours, cela m’a été insupportable. Au moins Arlette Laguiller, qui n’a donné aucune consigne de vote, a été cohérente…

Et ensuite, les manifestations d’entre les deux tours, contre un candidat qui n’avait volé aucune voix qui s’étaient rabattus sur lui. Il y avait ce coté ridicule que moque Didier dans son billet. Ces « Bernadette Soubirou éplorées s'étaient muées en d'implacables Rosa Luxembourg – Louise Michel bien nourries offrant leur mamelles tentantes en barrage au mufle du fascisme ».
Pour continuer à citer Didier, car il est divin son billet : « De fascistes, nous ne vîmes pas un seul mais nous ne manquâmes pas de Jean Moulin pour nous débiter leur petite farine. Ce fut la grande chaîne de la fraternité inutile, les militantes acnéiques du jour donnant la main aux vieillardes gauchistes, exténuées de combats rêvés puis perdus. Enfin, ayant assez arpenté les chaussées et les trottoirs, on se rangea sagement à l'avis des états-majors, lesquels s'égosillaient au sursaut contre la bête rampante qui relevait la tête (pas confortable comme position : essayez, rien qu'une minute). »

Derrière la moquerie, il y a un message auquel j’adhère. De la même manière où Didier moquait ce No Sarkozy Day où certains aimaient à lancer ce message comme quoi nous vivions « dans une terrifiante dictature auprès de quoi le Chili de Pinochet ressemble à une garderie Ikéa ».
Il y a une question éternelle sans réponse : doit-on combattre l’intolérance par l’intolérance ? Est-ce bien moral de combattre le mal par le mal ? Entre ces deux tours de 2002, nous avons vu déferler dans les rues certes des messages d’amour envers la république (et c’est bien), mais aussi des messages de haines envers des électeurs, envers des personnes politiques (des appels au meurtre, etc…), et ce en toute impunité. C'est moins glop...
J’ai beau être frontalement en désaccord avec la doctrine frontiste (de droite je parle, on parlera du Front de gauche un autre jour, y a un excellent billet de Toréador à ce sujet), mais y a quelque chose qui m’a gêné dans cette période…

Enfin, il y a l’analyse politique. Ce que je pense, c’est qu’aucune leçon n’a été tirée de cette époque. Les dernières élections ont validé une forte montée de l’abstention, et le retour des partis extrêmes. Et en allant plus loin, est un progrès d’avoir accouché d’un deuxième tour Sarkozy – Royal, cinq ans après le 21 Avril ? Est-ce un progrès… ?

Dans mon billet de ce matin, Nicolas me fait remarquer (me reproche) que je ne peux pas m’empêcher de taper sur le Parti Socialiste quand je critique un membre de l’UMP. Il n’a pas tort. Et je crois même qu'il a raison : viser une seule "cible" à la fois, c'est mieux.
Malheureusement, quand j’écris un billet pour taper sur une star du Parti Socialiste (Montebourg et Peillon sont parmi mes cibles préférés), je dérape toujours par une critique de l’UMP en milieu de billet. Parce que c’est comme ça, et parce que j’ai du mal aujourd’hui à voir Lefebvre sans penser à Peillon, à voir Montebourg sans songer à Besson…

Et quelque part le souci est là en parlant du 21 Avril. Critiquer le gouvernement et ses pratiques, c’est bien et ça soulage. Mais je n’arrive pas à imaginer que la situation serait différente aujourd’hui si c’était Royal présidente de la République et Vincent Peillon premier ministre. Je me trompe peut être, mais c'est ce que je ressens.

Il n’est pas joyeux ce billet, car je n’arrive pas à l’être. Je n’arrive pas à penser que nous avons touché le fond du fond le 21 Avril, car je me dis que le pire parait encore à venir. Je n’ai aucune confiance en la classe politique nationale actuelle. C’est poujado et franchement très con ce que je dis, mais c’est malheureusement sincère…
J’ai l’impression d’avoir en face de moi des hommes de médias, d’affaire, de communication… mais pas des hommes d’Etat. Et malheureusement, le deuxième tour de 2007, plus proche d’une star academy que d’une élection présidentielle, en était le summum.

J’espère juste me tromper, et que le 21 Avril ne restera qu’une date… Je crains quand même qu’il ne faille rajouter, dans le livre des souvenirs, un futur 22 Avril…
Mais j’imagine que comme dans les camps de Chirac le champagne a été débouché le 21 Avril, Solférino ne fera pas la gueule si le tsunami vient en sens inverse… Match nul 10 ans après ?
On verra bien…Mais un peu peur de la suite quand même…

(en photo, images depuis mon bureau de vote de l’époque…)

Le TOP10 des blogs politiques et sociétés du Post

Ceux qui n'aiment pas le Wikio apprécieront le Top10 du Post, qui donne des résultats assez différents. Les autres l'aimeront aussi.

Le numéro 1 de ce classement est le blog du journaliste Jean Quatremer, "Coulisse de Bruxelles". Je confesse le fréquenter assez peu, je vais le rajouter dans ma blogroll.
Le numéro 2 est l'excellent "journal d'un avocat" de Maitre Eolas dont je suis assez friand. Le 3eme est le blog "Déchiffrages" de Jean-François Couvrat, que je ne connaissais pas.

Sinon, content d'avoir des copains copines dans ce classement. Le sympathique Crapaud du marais est 6eme. Et l'adorable Polluxe est 10eme.
J'aime bien le blog Cpolitic aussi, qui est 9eme...

Un classement sympathique. Toujours sympathiques, les classements...

Les puissants prendront le train... (ou pas)

Entendu ce matin sur RMC Info (et lu ensuite chez le breton Yann) l’information qui a ému la Bretagne. Patrick Devedjian devait aller à Brest pour une réunion à propos du plan de relance. Mais voilà… Nuage de cendre dans le ciel, avions cloués au sol… Et comme c’est bien connu, la Bretagne est drôlement loin des Hauts de Seine, le déplacement est purement annulé.

Forcément, le Télégramme de Brest ironise. « Paris – Brest, un avion sinon rien » est le titre de l’édito du journaliste René Perez. Qui rappelle qu’un TGV entre la capitale et la Bretagne, c’est possible (quand ils ne sont pas en grève pour rien, oui j’écris un tout petit). Et qui va plus loin, en rappelant que Charles de Gaulle (un peu plus gaulliste que l’ancien RPR tendance j’m’la pète Devedjian) faisait ses déplacements en Berline. Avec un Jean de Bossieu ou une tante Yvonne pour lui faire la discussion pendant le voyage…
Et je parie même que dans l’entourage des serviles serviteurs de nos ministres, il aurait bien trouvé un ou deux courtisans pour lui dire « Monsieur que vous êtes beau » durant son voyage…

Mais donc voilà. Pour le ministre cumulard, rien ne vaut l’avion. Ben oui, c’est qu’il a un sacré emploi du temps notre bon ministre. Et donc surtout pas de train. Dommage... Comme le dit le journaliste du Télégramme de Brest : « Si Patrick Devedjian était venu en train (retour hier à 17h34, arrivée à Montparnasse à 22h15), sans doute aurait-il, lui aussi, été convaincu, à l'instar du Général naguère, de l'impérieuse nécessité du désenclavement ferroviaire de la pointe bretonne (...) Le ministre, justement chargé de la Relance, avait une occasion rêvée de mettre à profit les circonstances et ce déplacement pour un coup de projecteur sur les multiples vertus du ferroviaire »

J’ajoute un truc. Yann rappelle la blague franc-comtoise Joyandet et l’avion privé à 116 500 euros… Mais y avait une personne qui nous avait parlé de « rupture » en 2007. Rupture avec ses anciennes pratiques qui insupportent la classe moyenne (l’ancienne « France d’en bas »), qui la dégoute de la politique et lui donne des envies de 21 Avril 2002. « Ensemble tout devient possible » disait le sage, en égrainant ses 15 promesses.
L’une d’elle, la deuxième : « une démocratie irréprochable ». Irréprochable… Vraiment ?

Mes copains de droite me répondraient de ne pas m’en faire. Si cela avait été Royal, ou si c’est la gauche qui vient en 2012, quelles différences ? Ils ne renonceront pas non plus au confort de leur fonction, qui leur permet de faire des petits écarts qui nous insupportent, nous classe moyenne.
On hurle contre ce cumul des mandats qui permet à un ministre d’être candidat aux régionales tout en gardant la main sur sa mairie... Mais on sait très bien que même si le Parti Socialiste s’est engagé à, ceux qui ont le pouvoir ne voudront surtout pas le lâcher… Je ne parle pas du donneur de leçon Montebourg... Et que ces derniers non plus ne s’embarrasseront pas de manière quand il s’agira de faire un déplacement en avion privé pour se faire mousser…

Oui, je parle du Parti Socialiste, alors que c'est Devedjian (donc un vilain de droite) qui est coupable. Simplement pour être davantage clair : je suis tristement convaincu que les pratiques politiques ne changeront pas d'un iota si c'est la gauche actuelle qui arrive au pouvoir. On ne me fera pas penser qu'un Peillon est plus convenable d'un Devedjian, ou un Montebourg plus supportable qu'un Lefebvre...
Et peut être le problème est il là, quand il y a ce sentiment que de toutes manières, rien ne changera... Cette petite vaguelette de désespoir peut être responsable de tsunamis politiques...

Cet épisode Devedjian est malheureusement une démonstration par l’absurde, ou l’insupportable, ou les deux, que la classe politique n’a pas changé. Malgré les promesses. Malgré les "on a compris le message du 21 Avril, on ne le refera plus".
Et que depuis 2002, l’élastique de l’indécence politique a recommencé à se tendre… Avant de nous péter à la figure en 2012 ?

mardi 20 avril 2010

HADOPI plus fort que tout !

Ah, ça faisait longtemps que je n'avais pas parlé d'Hadopi. Hadopi, la star de l'an passé. Hadopi, avec ses rebondissements, ses cliffhangers avant l'été. Ses saisons. Ses stars. Le conseil constitutionnel, le rideau de l'assemblée nationale, TF1, des directeurs de cabinet cafteurs Maxime le Forestier, Christine Albanel et Franck Riester, Lionel Tardy ou Patrick Bloche.
Ouais, ça nous a bien amusé quand même... Bien amusé.

Le principal reproche que j'ai toujours fait à HADOPI était la manière dont a été mené le débat. Nicolas Sarkozy tenait à Hadopi coute que coute, quitte à lâcher les chiens et les seaux de caca. Ainsi, les internautes pas forcément favorables à Hadopi étaient considéré comme des collabos. Les injures fleurissaient à l'Assemblée nationale. Une première chaine assumant faire de la propagande et non de l'information. Une ministre de la culture se rependant en déclarations arrogantes et insultantes envers une catégorie de la population.
D'une manière générale, la ligne jaune régulièrement franchie. Et une question : est il acceptable d'utiliser tous les moyens pour arriver à ses fins ?

La réponse semble être positive : on peut faire n'importe quoi et bafouer certaines règles quand il s'agit de défendre ses copains les artistes.
Aujourd'hui, on apprend que "Hadopi pourrait forcer le passage sur les avertissements". Le décret autorisant les envois de mail n'a toujours pas été publié, mais l'Hadopi compte utiliser des failles juridiques pour quand même balancer les bousins.

La France est un pays extraordinaire. On peut tranquillement s'y faire tabasser en pleine rue pour un paquet de clope, mais pas question de télécharger illégalement le dernier Star Académy. Pour l'ancien ministre de la culture qui "voulait officiellement des jugement expéditifs et sans audience pour Hadopi", il y a des priorités...
Ces dernières justifient tout et n'importe quoi, malheureusement...

lundi 19 avril 2010

Etre malade du Wikio ?

Un billet amusant que j'ai lu à la suite de la petite colère de mon crapaud du web préféré. Dispute avec l'ami Hérétique, et petite fixette sur ce sympathique Wikio, qu'aime apprécier ou détester.

Titre du billet : à quoi reconnaitre un malade du Wikio. Je transforme un peu le titre, parce que je déteste le mot de "geek". Je le trouve laid et ridicule.
Billet amusant, en 10 points.

Billet sympathique pour un retour du Forez. Mais je n'avais pas envie de parler de l'histoire de proxénétisme dans le football. D'autres le font mieux que moi.
Donc un billet léger, pour commencer la semaine. Demain, on reprendra les chemins des polémiques politiques, et des choses qui emmerdent... Aujourd'hui, soyons léger...

Wouf wouf j'ai faim (je mange)

Trouvée sur le web, ce chien que je trouve remarquable...
Moi aussi, je veux un chien...

C'était un billet idiot de début de semaine... On parlera politique et catastrophes de ciel et de cendres plus tard...

samedi 17 avril 2010

Ces rencontres sur Internet (jolies histoires)

Aujourd’hui est un jour sympathique pour « notre » blogosphère. Je dis "notre", car je ne blogue pas seul. Nous ne blogons pas seul. Sauf si bien sur, comme certains, nous nous considérons supérieurement intelligent, et que parler à des (forcément) cons est quelque chose qui nous insupporte… Enfin…
Enfin l’objet de ce début de billet n’est surtout pas de parler de ceux qui rendent le plaisir de bloguer moins plaisant.

Non, aujourd’hui notre blogosphère souhaitera une union heureuse entre deux sympathiques personnes. Je leur souhaite amicalement et sincèrement beaucoup de bonheur…

Internet est sans doute responsable de beaucoup de vilaines choses. Dernièrement, il parait que c’est à cause d’Internet que la communication autour de la grippe A a été ridicule et franchement mauvaise. Si, si, c’est vrai…

Mais Internet est aussi, et surtout, responsable de beaucoup de belles aventures. Même s’il parait que Facebook donne des maladies au zouzou en Angleterre, Internet est aussi coupable de merveilleuses histoires d’amour… Attention, la Maison du Faucon va passer en mode guimauve, avec du rose et des cœurs de partout. Mais c’est bien d’être un peu fleur bleue des fois…
Enfin, une fleur bleue qui peut se faner aussi, parce que s’il y a d’émouvants souvenirs, il y a aussi des écueils douloureux sur le net. Comme dans la vraie vie finalement… Mais le net, n'est ce pas la vraie vie sur un écran d'ordinateur ?

Tel le papy qui raconte auprès du feu ses histoires de jeunesse, je répète souvent mes origines sur le net. A l’époque où Falconhill n’existait pas et où j'écrivais des fictions sur les chevaliers du Zodiaque... A l’époque où le modem était de marque US Robotic, et faisait du bruit quand on lançait une lente connexion Internet. A l’époque où j’éclusais les forums et newsgroups des Chevaliers du Zodiaque.
J’ai une réelle tendresse pour cette époque. J’ai rencontré une personne qui fait partie de mes meilleures et plus proches amies, du coté de cette belle Marseille… S’il ne devait y en avoir qu’un (ou qu’une), ce serait elle mon meilleur argument en faveur des rencontres sur Internet… Pour pleins de raisons.

De cette époque Saint Seiya, une autre amie « du net Saint Seiya » a eu un enfant. Avec un autre fan des chevaliers… Un « bébé newsgroup » on pourrait… C’est joli, bébé newsgroup… C'est joli tout court.
Des histoires amoureuses dans cette sympathique communauté, il y en a eu d’autres. Des qui ont mal fini, pour ne pas parler de mon cas… Des qui continuent, et à qui (même si...) je souhaite aussi pleins de bonheur…

Comme je n’ai pas envie de trop parler de cette histoire qui a été à l’origine de la création de mon blog, je reviens à mon premier paragraphe. Les blogs, Facebook, et d’une manière générale les discussions sur le net, sont autant d’occasion d’échanges et de partages. Quand on ouvre la porte virtuelle, cela peut être l’occasion de rencontres formidables.
Que celles-ci se passe à la terrasse de la Comète, au Cartoonist, au bord du Lac Léman ou au pied de l’Arc de Triomphe.

Alors après, il y a quelques billets cette semaine qui théorisaient sur « la fin des blogs ». J’ai l’impression, depuis que je bloggue, d’avoir toujours lu des billets sur « la fin des blogs ». C’est vrai que beaucoup sont en pause, nous pourrions croire que le ras le bol se généralise...
Moi-même ais je eu quelques instants de lassitude réelles ces derniers temps. Les saloperies de la vie en sont sans doute en partie responsables, plus que l’activité blog elle-même…

Cela va faire pour ma part presque 6 ans que je blogue. Et je suis sur le net depuis 1999 environ. Pour aller plus loin, ma première rencontre du net date de l’entre deux tours des municipales de Mars 2001. Ca fait un moment…
Depuis cette période, j’en ai croisé un paquet de gens. Et j’en ai perdu de vue beaucoup. Je mets de coté une personne, qui mériterait un blog à elle seule. Mais la plupart des « pertes » sont simplement la cause d’une vie qui avance…
Tiens, je prends mes commentateurs de Mars et Avril 2007 (pleine élection présidentielle)... Ben il y en a beaucoup dont je n’ai plus de nouvelles. Bruno, Krissolo, Column, Zestie, Serval, Rose Noire par exemple, pour ne parler que de ceux avec qui j’avais commencé à tisser quelques choses. J’en ai rencontré d’autres, pleins d’autres. Qui, à un moment peut être, en auront marre des blogs. A moins que j’en ai marre avant eux. Et eux, ou moi, seront remplacés par d’autres…

Je crois que tant qu’il y aura des gens pour partager des choses sur le net, les blogs et les échanges ne cesseront pas. Et que nous aurons encore pleins de jolis évènements comme ce sympathique « mariage de blogueur », auquel je n’ai pu assister, mais auquel je transmets mes plus sincères vœux de bonheur…


(pour les images qui illustrent le billet, ne me demandez pas pourquoi... Je n'en ai aucune idée, mais mon wallpaper automatique a mis ce dessin quand j'ai mis en ligne ce billet... Donc...)

Pas de nuage islandais dans le ciel du Forez

Tout va bien a St Hilaire Vusson la Valmite...


- Posted from falconhill's iPhone

Pénalty ! (miaou)

(quant à moi, je me casse voir les vaches du Forez ce weekend...)

vendredi 16 avril 2010

Couper court aux URL et aux cigarettes...

Content que Twitter lance son propre machin à raccourcir les URL. Ben oui, en certains endroits, je n'ai pas mon Twhirl ou mon Echophon pour raccourcir les URL à twitter.
Enfin, content, content... Oui, je suis content.

Et puis j'apprends la nouvelle attaque des extrémistes de l'hygiène qui vont imposer des poumons crasseux sur les paquets de cigarettes dans un an. Pour punir les salops qui fument, les rendre encore plus coupables...
La prochaine fois ça sera quoi pour les fumeurs ? On va leur raccourcir le zouzou avec le bite-url.net ?

Je ne fume pas. Mais merde, j'ai aussi envie de crier "laissez les fumer tranquille..." (bordel de merde).

Deux informations qui n'ont rien à voir, mais que j'ai appris y a peu et en même temps... Alors bon...