samedi 19 février 2011

La fatigue...

Il y a de ces matins où les douleurs dans les jambes sont aussi forte que l'ordinateur est ralenti par on ne sait quelles merdes qui obstruent le disque dur... Où la tête n'arrive pas. Où il est préférable de laisser la souris loin de ses mains, et de se dire que de toutes manières le monde tournera sans nous devant l'écran...

La semaine passée a été difficile. La prochaine qui arrive la sera davantage. Et ce n'est rien par rapport aux suivantes. Des weekends bouffés par des élections cantonales qui nous bloquent devant des urnes. Des budgets à voter, et les réunions à préparer juste avant. Des déplacement en région parisienne ou en pays de la Durance, et toutes les petites obligations qui viennent ci et là...
Et autour de tout ça, un moment où il faudra que je pense à moi, et que j'aille faire ces deux trois petites analyses qui me permettront de comprendre pourquoi, depuis quelques temps, une ombre abattrait bien plus d'activité que moi...

Alors ce weekend, j'essaierai de ne pas trop être là... On se verra plus tard, d'accord ?

vendredi 18 février 2011

Le militant, une plaie pour le candidat ?

Je n'ai pas du tout le temps de bloguer en ce moment... Lecture rapide, entre deux réunions, des flux de Google Reader. Et c'est tout. Heureusement, le weekend arrive...

Je viens de tomber sur cet article de Plume de Ciboulette : "Le militant est une plaie pour le candidat". Je trouve son billet réussi. Il met en tous cas en avant bien de mes sentiments, et une des raisons pour lesquelles je n'ai plus souhaité avoir de carte d'adhérent à un parti politique (depuis 2000, c'est vieux...).

Plume met en avant le coté insupportable des fanatiques, qui préfèrent aller au "combat" avec tout ceux qui ne pensent pas comme eux, plutôt que de chercher à convaincre par le débat. Et des fanatiques, il y en a de tous les cotés. Plume met en avant ceux de Bayrou, mais je pourrais également critiquer les nombreux du coté de Royal, Mélenchon, Le Pen, Sarkozy, etc... Des personnes qui, en ce qui me concerne, ont tendance à me faire fuir, et ne surtout pas vouloir apporter de suffrages à apporter par ces gens là qui m'effraient...

Un bon billet. Qui ne me fait pas oublier qu'il demeure une majorité de militants remarquables, qui font honneur à la politique. Mais je pense que c'est aussi à eux de faire le ménage dans leur rang...
En tous cas, la politique y gagnerait. Et surtout le candidat, qui se débarrasserait de pénibles plaies...

jeudi 17 février 2011

Publier un billet sur les billets que l'on a pas publié...

J’aime beaucoup les billets d’Eric Mainville. Je cite souvent son blog, cela ne fera qu’une fois de plus… En parlant de ces billets que l’on ne publie pas, alors qu'ils existent, quelque part, sur son disque dur, ou ailleurs...

Eric évoque un article qu’il avait écrit sur Louis Ferdinand Céline, star de la fin Janvier. Un article qu’il a écrit, mais qu’il n’a jamais publié. Parce que la polémique avait enflé, d’autres points de vue sont arrivés, l’information était davantage abondante… Et puis finalement, tout ce flot a amené Eric à prendre du recul. Trop de recul… Et son billet lui en est paru trop tiède, n’apportant rien de plus… Donc à quoi bon…

De là sont arrivées les questions suivantes : « Faut-il foncer sans réfléchir pour écrire sur un blog? Les blogueurs sont-ils inconséquents ? Quelle est la conséquence de cette inconséquence ? Et, surtout, à quoi répond cet irrépressible besoin d’expression des blogueurs ? ». Des bonnes questions…

Dans les commentaires à ce billet, le bon Nicolas a donné sa réponse : « Je n’ai aucune réponse aux questions à part la première : il faut publier. D’ailleurs Jacques Brel le chantait très bien « Il faut publier, tout peut se publier, …» ». L’enthousiasme fait plaisir à voir…

Eric pose de bonnes questions. Je retiens la dernière : à quoi répond cet irrépressible besoin d’expression des blogueurs ? Pourquoi, en ce qui me concerne, est ce que j'éprouve cette incontrôlable envie d’écrire ce que je pense, ce que je ressens, alors que je sais très bien que la majorité des gens s’en foutent, que ça ne changera rien ni à ma vie, encore moins au monde… Et pourtant j’écris.
J’écris pour hurler contre Jean-Michel Aulas ou contre la FFF. J’écris pour exprimer le dégout que m’inspire l’arrogance de l’UMP actuelle et l’hypocrisie de ce Parti Socialiste.
Et dans chacun de ces billet, je n’exprime pas LA vérité. J’exprime MA vérité. Celle qui vaut autant que celle de mes copains de blogs, celle qui est écrite avec mes œillères… Et qui assouvi quelque peu, sans totalement la rassasier, mon « irrépressible besoin d’expression ».

Ensuite, Eric parle de cette « inconséquence » de « foncer sans réfléchir pour écrire sur un blog ». Il a raison… De la même manière que des fois, on devrait réfléchir à deux fois avant de poster un commentaire à la con, il n’est pas toujours utile d’exprimer son avis… Surtout dans un billet mal branlé, loupé. C'est mon avis (oui, il m'intéresse)...
« Conséquence de cette inconséquence ? ». Oh, ça ne va pas chercher bien loin. A la rigueur un connard viendra pondre un caca dans les commentaires. Je l'effacerai., ou pas.. Au pire un copain viendra nous dire qu’on n’a pas été malin, et il n’aura pas tort.
Ca ne me dérange jamais qu’il y ait dans mes billets des débats un peu vif, y compris avec des gens que j’aime bien. Quand je suis clair dans ce que je pense (et ressens), et quand je suis content de mon billet, je n’ai aucun soucis avec les reproches, les avis contraires. Quand je ne suis pas content de moi, quand j’ai mal exprimé une pensée peu claire, ça m’emmerde déjà plus…

Alors oui, cela m’arrive de faire comme Eric avec Céline. Et de ne garder le billet que dans mes brouillons. Les exemples ne manquent pas…

L’histoire Plantu – Mélenchon, où ce dernier avait été représenté à coté de Marine Le Pen. Dans le billet que j’avais écrit, j’exprimais une position pas très originale… Et pas très en faveur d’un Jean-Luc Mélenchon, qui n'est pas mon homme politique préféré...
Je n’ai pas publié ce billet, aussi car deux bons billets tombaient dans ma blogroll. Il y avait Humeur de Vache, et un autre que j’ai oublié. J’aurais bien fait un lien, mais je ne me souviens plus. Je trouvais qu’ils avaient dit ce que je pensais, bien mieux que je ne l’aurais fait. J’aurais du les citer. Je ne l’ai pas fait. Et mon billet, qui n’aurait rien apporté, sinon les hurlements de quelques fanatiques mélenchonistes, est passé à la trappe…

Un autre billet que je voulais faire et que je n’ai pas publié, c’était lorsque Juppé avait déclassifié des documents demandés par les juges dans l’affaire Karachi. J’étais parti sur un billet qui m’a semblé autant bête et creux que les arguments que j’avais mis en avant lors de ma relecture. Il est passé à la broyeuse...

Enfin, j’avais commencé une réponse à tous ceux qui dissertaient sur le « les merdes aux culs du camp d’en face sentent plus mauvais que celle au fion du mien ». C'était la polémique du début du mois. Puis comme cette polémique m’emmerdait, je ne suis pas allé plus loin que le brouillon… Et puis là encore à quoi bon ? J'avais déjà exprimé ma pensée, sur mon blog et ailleurs. Et je n’aurais pas convaincu ceux qui sont déjà persuadés que tout ce qui n’est pas de leur camp ou de leur parti est sale et sent pas bon. Et de toutes manières ce n’était pas mon but…
Il y a des pages qu’il n’est pas choquant de laisser à l'état de brouillon et de rature. Je ne suis pas allé plus loin, et la fin de ma page Word qui collecte mes écrits de blog aura un nouveau billet inachevé.

Si j’avais publié ces billets, quelles auraient été « les conséquences de mon inconséquences » ? Sans doute pas de ras de marée au Japon (ce dont je me félicite)… Mais je n’étais pas content de moi. Et je ne faisais que réécrire ce qui avait été dit, écrit, débattu, ailleurs.
Donc je n’ai pas publié. Je ne pense pas que la face de la blogosphère, et à fortiori celle du monde, en soit changée pour autant. C’est rassurant après tout…

Je n’ai pas répondu aux questions d’Eric. Et ce billet dit un peu tout et n’importe quoi. Pourtant, je vais le publier. Tant pis pour les conséquences de mon inconséquence : cela assouvit quelque part mon irrépressible besoin d’expression.
Et cela rend un hommage modeste, mais sincère, à un blogueur qui fait du bien à notre blogosphère…

mercredi 16 février 2011

La pollution qui donne de gros nichons...

Il y a des actualités qui ne méritent pas grands commentaires... Mais quand on blogue, comment ne pas les relayer, ces informations...

Celle là tiens : les seins des femmes grossissent quand l'environnement se dégrade. Constat suite à la commercialisation en Grande-Bretagne de soutiens-gorges bonnet L. Ca commence à faire un paquet...
Il parait que dans les années 50, le bonnet B était la norme. Aujourd'hui, ce serait plutôt le C, voire le D. Et pas uniquement dans le Nord. Bon, moi ça ne me dérange pas plus que ça, mais y aurait pas même des causes pas bien marrantes...

Il faut avoir conscience qu'il y a des scientifiques très sérieux qui ont fait des études sur la taille des tétés, et en ont tiré des conclusions. Par exemple le Dr Marilyn Glenville, nutritionniste spécialisée dans la santé des femmes et des hormones, qui pense que l'alimentation grasse n'est pas la seule cause à l'augmentation des poitrines.
"Il est clair que nous ne parlons pas seulement de matières grasses, mais les tissus mammaires ont également augmenté. Nous devons donc regarder ce qui stimule la croissance de ces tissus, c'est-à-dire les niveaux d'oestrogène, l'hormone sexuelle femelle. C'est l'oestrogène qui transforme notre corps à la puberté"

Et donc ce sympathique Docteur de donner sa conclusion : "Ces femmes à forte poitrine sont nées de mamans qui ont pris la pilule pendant de longues périodes, ce qui n'était pas le cas il y a quelques décennies. Nous ne savons pas encore comment la pilule a augmenté le taux d'oestrogènes, mais il est clair que cela affecte le foetus". Les oestrogènes ont donc une influence certaine sur la taille de nos lolos...

L'article va plus loin, en mettant en avant la présence d'oestrogènes environnementaux, qui ont une influence cachée mais certaines sur ce paramètre mammaire. Mais aussi de composés chimiques qui imitent l'action des oestrogènes. Comme le bisphénol A, présent dans "la fabrication de biberons, de conserves, de canettes, de bouteilles en plastique, de pots en verre, d'équipements électroniques, de tickets de caisse,de déodorants, cosmétiques, maquillage ou hydratants. Nous voilà beau (enfin, avec des gros lolos)...

Et pour les hommes, quelles actions ? Ben ne sautons pas au plafond et ne sortons pas les réglets pour se la mesures : ces hormones ont conduit à une diminution du nombre de spermatozoïdes. On gagne le gros lot...

Alors que dire de plus sur l'information ? Oui, nous vivons dans un environnement pollué, pas uniquement en Bretagne. On en rigole avec cette information : ça donne des gros nichons. Youpi, on pourra laisser la Playstation 3 ce soir...
Mais quand même... Après le sourire et le coté grivois de l'information, il y a peut être une réalité un peu plus sombre...

Raymond Domenech vient de parler

Forcément, c’est avec énormément d’intérêt que j’ai lu l’interview de Raymond Domenech dans l’Express de ce jour.
Je l’ai lu avec une sorte de malaise. Pas par rapport au personnage : je n’aimais pas Raymond Domenech, je l’ai combattu, je ne me déjugerai pas. Mais avec cette attitude de lynchage auquel j’ai participé.

Cette interview renforce une conviction que j’ai exprimé durant la Coupe du Monde, au moment où j’ai commencé à changer d’avis sur le personnage. Ce n’est pas lui le principal responsable de ce fiasco sportif et moral. Les coupables sont toujours en place, ceux sont les Duchaussoy et autres incompétents de la fédération française du football, toujours en place et qui continuent leur entreprise de ridiculisation du football français
Cela ne lave pas les responsabilités, énormes, du sélectionneur Raymond Domenech. Mais cela me le rend davantage humain. Raymond Domenech a admis des fautes, notamment dans sa communication. C’est bien, on peut commencer à avancer…

« Je me suis peut-être trompé sur le choix des joueurs. L'équipe n'a pas bien joué: peut-être ai-je mal expliqué mon projet... ». Méa-culpa simple et léger. Mais il l’a fait. D’autres non. On a le pitoyable William Gallas ou l’insupportable Nicolas Anelka qui continuent, eux, à donner des leçons. Quand d’autres sont toujours en place à la tête de la Fédération Française de Football

« Le staff ne les empêchait pas [les jouers] de communiquer. Il fallait au contraire qu'on se batte pour qu'ils se présentent aux conférences de presse, car ils ne voulaient pas y aller. ». Cela confirme le mal que je pense d’une partie des joueurs de cette équipe de France… Des mercenaires sans grandes morales… Ca ne fait pas un groupe pour gagner une Coupe du Monde et être aimés de son peuple ça…

La fameuse lettre de la grève : « A ce moment-là, je ne cherche pas à les protéger. Je lis la lettre parce que, au bout d'un moment [il siffle en passant la main au-dessus de sa tête], il faut dire stop. Ça faisait plus d'une heure qu'on était là. Il fallait bien que quelqu'un prenne ses responsabilités et que s'arrête cette mascarade ! ». Raymond Domenech admet qu’en cette veille d’été, il a été dépassé. Il a craqué… On peut le comprendre…
« Toutes les caméras étaient braquées sur le bus, des centaines de gamins attendaient sur le bord du terrain, on était la risée du monde. J'ai dit: "On arrête, je n'en peux plus!" Personne ne voulait lire ce machin! J'y suis allé. Si j'avais réfléchi deux secondes, je serais parti... ». Je serais parti qu’il dit… Il aurait peut être du… Mais globalement on en est là. Ce jour était extraordinaire, on était dans l’irrationnel et le grand n’importe quoi. Difficile de rester la tête froide…

« Avec le recul, je les vois surtout comme une bande de sales gosses inconscients. Certains ont réfléchi depuis. Plusieurs ont sans doute du mal à trouver le sommeil. ». "Sale gosse inconscient" a été ce qui est principalement ressorti de cette interview. Je note le « plusieurs ont sans doute du mal à trouver le sommeil », que je trouve très fort…

« J'ai discuté avec Evra. Il m'a confié avoir vécu l'enfer à son retour. ». Il manquerait plus que le pire capitaine de l’Equipe de France soit au paradis… Enfin, je dis ça, Nicolas Anelka est tout fier de lui

« Une vraie désillusion. Je pensais que nous serions champions ». A ce moment de l’interview, je me demande si Raymond Domenech est vraiment sincère. Et s’il se rend compte que vraiment, le paramètre sportif n’est peu de choses par rapport au désastre moral de ces comportements

« Quant à Roselyne Bachelot... Moi, je ne me suis jamais occupé de vaccins. Lorsque je ne suis pas compétent, je me tais. (…) ». J’ai adoré cette phrase. Et la suivante est merveilleuse.
Sur les larmes que Roselyne Bachelot avait dit voir dans les yeux des joueurs : « Les joueurs auraient pleuré? De rire, peut-être. ». Cela m’a fait rire. Bien que je pense que le ministre des Sports était dans son rôle.

« On a l'impression que vous n'avez aucun regret... Si c'est l'impression que je donne, alors je suis mauvais en communication. Soyons clairs: je me suis planté, je n'ai pas dû choisir les bons joueurs ni trouver les mots qu'il fallait ». Deux choses dans cette réponse.
Si, Raymond Domenech a des regrets, et il admet que l’air qu’il donne est négatif. Mais il place les regrets uniquement sur le plan sportif, alors que les dégâts ont été catastrophiques…
Mais j’approuve quand il dit « je n’ai pas choisi les bons joueurs ». C’était mon principal reproche que j’ai fait à Domenech : avoir donné les clefs de l’Equipe de France à des mercenaires, des Evra, des Ribery, des Gallas, Abidal, Anelka. L’esprit « cailléra » mise en avant. Et d’avoir sélectionné, à des moments inopportun, des Ben Arfa, Gomis ou Piquionne, comme autant de signaux lancés « vous pouvez avoir une mentalité catastrophique, vous serez sélectionnés ». On a juste vu ce que cela a donné.

« Avec le recul, effectivement, je me dis: "Pourquoi n'as-tu pas démissionné?" Tout était faussé. J'ai manqué de lucidité. Je me demande même pourquoi personne ne m'a obligé à démissionner. ». Oui. Pourquoi l’ont-ils maintenu en 2008, et soutenu mordicus, avant de le lâcher de la manière la plus lâche et abjecte qu’il soit ? Noel Le Graet, principal soutien de Domenech avant d’être son principal pourfendeur, quelle est sa responsabilité ? Il parait qu’il veut être le prochain président de la FFF… Finalement, il n’y a que Escalette qui a pris une décision (de démissionner de la présidence de la FFF, mais pas du conseil fédéral…), et à un degrés moindre le culbuto Gérard Houiller, qui nous a montré une délicieuse démonstration de tout ce que l’être humain pouvait avoir d’assez peu glorieux
Raymond Domenech aurait du partir depuis bien plus longtemps... Et il n'avait pas à démissionner : il fallait le démettre. Mais il fallait du courage... Ceux dont beaucoup manquent...

Au final, je n’apprends guère de chose sur cette interview. Mais je ne serai pas dans le jusqu’auboutisme d’un Lizarazu. Je n’attendais pas que Raymond Domenech parle de foot. Le match est terminé depuis longtemps.
Je suis content qu’il parle. Je trouve qu’il retient trop ses coups, mais vu le désamour terrifiant dont il est l’objet, je peux comprendre qu’il ne veuille pas rendre Evra ou Anelka plus populaire qu’ils ne le sont…

Maintenant, revoir Raymond Domenech sur un banc de touche ? Pourquoi pas… Mais en ce qui me concerne, j’aurais presque envie d’avoir une sympathique pour cet homme comparable au mépris que j’ai pour ceux qui s’en sont servis de fusibles, et n’ont fait aucune autocritique de leur médiocrité…

mardi 15 février 2011

Jacob - Hamon... Creusons encore un peu profond, s'il vous plait...

Le fond est une notion particulière. Par exemple, à partir de quel moment peut-on considérer que nous sommes « au fond du trou », quand ce dernier peut toujours être davantage creusé ? Quand j’écoute les teneurs du débat politique, je me pose toujours cette question. Peut-on creuser encore plus ? Et comme la réponse parait oui, jusqu’où ?

Christian Jacob, président du groupe UMP à l’assemblée, a décidé d’être le remplaçant efficace du maintenant silencieux et bien coiffé Frédéric, endossant le rôle le gros lourdaud de service (quand je dis « gros », ce n’est pas une attaque sur le physique, je préviens Benoit Hamon pour qu’il n’hurle pas « stop » tout de suite). Rôle qui lui sied malheureusement comme un gant… Alors il va prendre sa pelle et creuser, creuser, creuser…
Christian Jacob donc, sur Dominique Strauss-Kahn : « ce n'est pas l'image de la France, l'image de la France rurale, l'image de la France des terroirs et des territoires, celle qu'on aime bien, celle à laquelle je suis attaché ».

Je reviendrai plus tard sur le ridicule du tôlé qu’à fait cette phrase à gauche chez Benoit Hamon . Mais d’abord, mon sentiment sur la sortie de Jacob. Je désapprouve et sur le fond, et sur la forme, cette phrase. Que je trouve petite, médiocre, et au niveau du fond du trou qu’est en train de creuser une certaine classe politique.
Sur le fond d’abord. Qu’estime Christian Jacob ? Que la classe (parce que je pense que DSK a de la classe) n'est pas une qualité de la France rurale, des terroirs et des territoires ? Il pense donc, quelque part, que le gardois qui vit entre Rhône, Cèze et Tave que je suis, et qui passe ses vacances dans le Forez ou dans le Champsaur, est un gros plouc sans classe ? Pour « gros », bon, soit. Mais pour « plouc »… Non, c’est insultant. Jacob voulait attaquer DSK ? Je trouve que c’est la France rurale qu’il agresse…
Et comme les gens des terroirs et de la ruralité sont des ploucs, il faudrait un plouc avec béret et merde de mouton sous les grolles pour représenter la France ? Ben désolé, je n’en ai pas envie…

Pour ma part, je trouve que Dominique Strauss-Kahn, en tant qu’homme, (je ne parle pas de politique) représenterait très bien la France. Davantage que d’autres candidat(e)s, potentiels, effectifs, passés, et même vainqueurs…

Ensuite sur la forme, c’est nul. L’attaque est du même niveau que celles d’une certaines gauche en 2007 contre Sarkozy, ce « candidat américain de Neuilly, atlantiste, qui ne connaissait pas la France et qui ne représentait pas les terroirs et la ruralité ». Suivi par l’extrême droite : « et en plus il est hongrois ! »… Ben bien sur !
Cette fois ci, la droite reproche à DSK, qui n’est plus à Neuilly mais à Washington (c’est plus loin), la même chose que la gauche reprochait à Nicolas Sarkozy. Tu creuses encore un peu s’il te plait ?

Même chose, pas tout à fait en fait. Parce que certains sont plus forts que tout le monde pour lire entre les lignes. Et voilà qu’arrive Benoit Hamon, le brillant porte parole du parti socialiste. Qui n’est pas content et qui hurle à qui veut l’entendre.
« Je dis là dessus Stop! Tout de suite, tout de suite! Nous avons très bien compris les relents moisis derrière cette déclaration ». Je passe sur le coté ridicule du « stop tout de suite ». Je passe sur la leçon de morale de cette gôôche tellement plus pure et immaculé que ce qui n’est pas de gôôche.
Et là où certains pourraient voir une attaque de Jacob contre coté petit bourgeois américain de DSK, Hamon voit là une attaque antisémite franche. Et il hurle : « stop ». J'avoue que de prime abord, ce n'était pas ce qui m'avait sauté au visage dans l'intervention de Jacob...
Que va faire Benoit Hamon maintenant vis-à-vis de Jacob ? Faire comme vis-à-vis de Georges Frêche qui trouvait à Laurent Fabius une « tronche pas très catholique » ? Après le stop, faire un « oh, ben on va voter pour lui finalement… » ? Et non, c’est pas possible… Parce qu’il n’est pas de cette gauche pure et belle Jacob… Rhoo là là, c’est compliqué la politique.

Critique d’une forme qui ne rehausse pas le niveau de la politique là encore. Si la seule défense du Parti Socialiste est de chercher du racisme dans toute critique sur Dominique Strass-Kahn, autant terminer de creuser et rester dans le trou. La campagne sera difficile…

Après, je partage l'analyse de Nicolas sur l’attaque de Jacob aura pour effet de réconcilier la gauche (qui pense que la droite est forcément nauséabonde) avec DSK. Bien joué l'UMP officielle... On vous laisse les pelles ?
La phrase du président du groupe UMP de l'Assemblée nationale était nulle, bas du front. Pour autant, je ne la trouve pas raciste. Je ne sais pas si la réaction de Benoit Hamon ne le serait pas davantage…Mais je l'ai au moins trouvé aussi petit et bas brillant que Christian Jacob.

La droite a peut être choisi DSK comme candidat de la gauche. Si, par ce magistère établi par le Parti Socialiste, les attaques à la personnalité et à la personne sont effectivement interdites durant la campagne, cela ne serait finalement pas plus mal. Cela fera aussi du bien à Nicolas Sarkozy, qui aura subi beaucoup d'attaques sur cet aspect là en 2007… Ce n'étaient pas les points les plus brillants de la campagne présidentielle passée...
Mais quelque part, si on avait uniquement un débat d’idées, sereins, sans attaques puantes sur les personnes, peut être tout ceci serait bien positif… Et peut être pourrions nous ressortir de ce trou…
Mais en laissant certaines et certains, qui ne font pas vraiment du bien à la politique…

lundi 14 février 2011

Un panier de fruit pour la Saint Valentin (ou un Fruit Basket)

Parce que cet animé nous évoque pleins de souvenirs...


Il y a des soirs où il est bien de laisser loin Saint Seiya...

Des petits poings musclés de Mélenchon, contre Le Pen fille...

Je n'ai pas écouté ce matin le débat entre Mélenchon et Le Pen fille. Il parait que cela a été un duel de petites phrases, et que le débat a été animé.

Je retiens les phrases suivantes (que je découvre). De la part de Mélenchon : "Dominique Strauss-Kahn ne sera pas candidat et s'il l'est candidat, je serai en tête au 1er tour". Chiche ? Je retiens aussi ce « Dans ce pays, il n'y a pas de problème avec l'islam » du président du Parti de Gauche. Qui pourrait faire parler...

Je retiens aussi cet échange qui veut dire, je trouve, beaucoup de choses. Mélenchon : « Ça fait 40 ans que vous existez et vous n'avez jamais servi à rien ! » Réponse du tac « Et vous ? ». Oui, c'est vrai... Match nul.

Je retiens enfin et surtout cette photo, prise sur le site d'RMC. Et qui présente le débat.Je ne jouerai pas à commenter des photos comme Bruno Roger-Petit (et pas Bertrand, merci Zette... BRP qui parle du débat aussi). Chacun ses talents. Mais je relève vraiment cette mise en scène permanente du personnage Jean-Luc Mélenchon. Le petit théâtre, ou cirque, ou les deux, de la politique. Avec deux acteurs, ou clown, ou les deux, qui se considèrent vraiment comme tel.

Et cette photo montre aussi la raison pour laquelle je ne peux pas soutenir une personne comme Jean-Luc Mélenchon. J'ai toujours pensé que l'on gagnait une élection en cherchant à convaincre le plus grand nombre que son projet, sa vision, ses valeurs, étaient meilleurs que le projet, la vision, les valeurs, de son adversaire. J'ai toujours pensé que l'on gagnait une élection en rassemblant le plus grand nombre.
Et j'ai toujours pensé, à contrario, que la violence et que chercher à combattre celui qui n'est pas d'accord avec vous par les poings, l'invective, les boules puantes, ou tout ce qui consiste à détruire, n'est pas profitable. Et surtout ne fait pas gagner une élection.

Une photo bien parlante, réussie. La mise en scène, toujours. Et ses petits poings musclés donc... C'est bien les petits poings musclés, attention juste à ne pas se faire trop mal au scaphoïde en frappant celui qui pense qu'on peut penser différemment...


Edit de 11h14 parce que certains sont surpris que je ne parle pas de Marine Le Pen. Alors on va reprendre les questions posées par les copains dans un petit édit.
* L'objet du billet, au début, était de parler de la photo. J'ai trouvé Le Pen banale sur cette photo. Bourdin est gentil d'être là. Par contre c'est Mélenchon, avec son petit poing musclé, qui m'a attiré l'œil. Donc je parle de Mélenchon.
* J'ai lu les petites phrases, et aucune de Le Pen ne m'a fait réagir. Qu'elle pense que l'Islam soit une plaie, on le savait déjà. Que Mélenchon trouve à contrario qu'il n'y a aucun problème peut amener à débattre ;
* Enfin, je considère que Mélenchon copie les Le Pen en invectivant tout ce qui n'est pas d'accord avec lui, et en cherchant constamment l'opposition frontale, violente et insultant. Par conséquent, j'aurais très bien pu changer le nom dans la phrase de l'antépénultième paragraphe. En réponse à une question qui m'a surpris (mais je suppose que c'est le jeu...)

dimanche 13 février 2011

Une leçon commerciale canine...

Petite bêtise pour terminer ce dimanche au tonalité très automnale... Brouillardeux (ça ne se dit pas mais je m'en fout), gris, presque froid. Rien à voir avec dimanche dernier. Il ne me dérange pas ce dimanche, je n'ai pas envie d'aller courir...

Donc petite bêtise un peu de saison pour moi. Ce weekend nous étions dans le Forez, dans une maison où il manquait ce petit chien qui s'est fait la belle cette semaine... Mes beaux-parents ne veulent pas rester tout seul, et c'est tant mieux. Ils auront bientôt un nouveau chien.
Il ne remplacera pas Vanille, comme Vanille ne remplaçait pas Max. Quand j'étais petit, Groseille n'avait pas plus remplacé sa maman Daisy que cette dernière n'eut remplacé Caramel. Mais là je rajeunis trop...

Une vidéo amusante d'une leçon commerciale canine. Savoir se vendre, c'est bien aussi quand on est un petit chien...



Nous aurons bientôt un nouveau toutou sur ce blog. Mais non, il ne remplacera jamais l'ancien...

vendredi 11 février 2011

J'ai failli oublier son anniversaire...

Joyeux anniversaire, Serge Lama... 68 ans.

Un chanteur que j'ai découvert par hasard, grace à une imitation, célèbre, de Thierry Le Luron. J'avais 16 ans, j'étais amoureux. Et j'ai voulu découvrir ce chanteur...
Aujourd'hui, j'ai 33 ans, je suis amoureux (et Mme Faucon me le rends bien), et j'aime Serge Lama, depuis 17 ans...

J'aime cette version de l'enfant d'un autre, avec Linda Lemay (une autre des chanteuses que j'aime, et qui m'évoque beaucoup de souvenirs, plus récents). Chanson qui me touche particulièrement en ce moment, mais c'est un autre sujet...
Pour l'instant, le mien, c'est saluer un chanteur que j'aime, mon chanteur français préféré...

Et le faire ici, et pas dans mon grenier. Nous sommes plus près de la cave, et surtout, nous sommes vraiment chez moi...
En tous cas dans mon cœur.

Et message de service à Falconette : il est le 24 Juillet aux Arènes d'Alès ! (comme je crois que cet été, on aura autre chose à faire que de partir faire la nouba à Ibiza... Et que de toutes façons, je suis fan...)

Pas vu, pas regardé. Et j'ai loupé un demi-milliard d'euros...

Je m’en suis voulu ce matin. Hier soir, je n’ai pas regardé notre Président. Oh, rien de volontaire. Pas non plus cette démarche militante un peu bête qui veut que « le Président qui n’est pas de notre camp parle, on boycotte screugneugneu ». Non, rien de tout ça. Mais je n’ai pas regardé…

Pour vous raconter ma soirée, elle a été banale. J’ai essayé de rentrer tôt pour courir une demi-heure à la sortie du boulot. De 17h30 à 18 heures, avec le brouillard qui aura duré toute la journée, et cette humidité qui m’évoque davantage le Centre que ma Provence, c’était pas agréable. Mais bon…
Ensuite, arrivé à la maison, mon papa était toujours là, à combattre une nouvelle hôte qui ne voulait pas s’installer. Ah oui, j’ai oublié de vous raconter : j’ai une nouvelle cuisine. Donc hier soir, on terminait de ranger les placards…

Le temps de boire un pastis (pour le papa), une bière (pour le faucon) et un jus de pomme (pour la Falconette, ben oui je vous raconterai), c’était déjà 20 heures. J’avais mis les chaines infos en fond sonore, mais j’avoue qu’attendre le prochain évènement qui n'a finalement pas eu lieu en Egypte me gonflait. J’ai donc zappé sur les spécialistes football de Canal Plus, qui décryptaient le France – Brésil de la veille…
Un repas frugal (jambon blanc et chou fleur braisé) devant Aimé Jacquet (amen) et Roger Lemerre, et 21 heures arriva, en même temps que mon pyjama… Deux épisodes de l’animé récent Hakuouki Shinsengumi (un dessin animé avec des samouraïs androgynes qui feraient hurler les jeunes filles, un peu vampires sur les bords, et très beau), quelques pages d’un roman de Thierry Serfaty découvert y a pas longtemps, et extinction des feux à 22h30…
Soirée d’un jeudi soir somme toute tranquille. Où j’avoue, j’ai complètement oublié d’écouter Nicolas Sarkozy… Pourtant, en tant que citoyen, ça m’aurait intéressé.

Alors bon, on n’écoutera pas, ou rapidement, les réactions des politiques ce matin. Caricaturales comme toujours. La gauche condamne et hurle, la droite se pâme jusqu’au durcissement du chichi, l’extrême droite vomi. Je pourrais ressortir les anciennes réactions, ceux sont les mêmes… Je suis passé ce matin sur une réaction d’Elisabeth Guigou à la télé, dont le voisin d’Avignon que je suis continue à se demander comme elle peut oser continuer à donner des leçons à la télé (et comment le PS peut continuer à la mettre en avant…). Mais ça c’est du HS, l’UMP donne bien des micros à Nadine Morano et Dominique Paillé, alors pourquoi pas remarquez…
Et coté journaux d’opinion, j’imagine qu’à coté d’un Figaro tremblant et transpirant de plaisir, l’Humanité et Libération hurleront à la mascarade. Rien de nouveau dans notre beau pays…

Non, il parait que j’ai loupé un truc chiantissime.

J’écoutais ce matin Christophe Jakubyszyn (difficile à écrire son nom) sur RMC. Il moquait, à juste titre, ce cirque où d’interview il n’est pas. J’ai déjà suffisamment parlé de cette forme d’ « interview » présidentielle, datée et insupportable : ne peut on pas considérer tous les hommes politiques tels qu’ils soient (présidents, présidentiable, ou pas), de la même manière, sans faire ces salamalecs à la mord moi le zouzou ?
Christophe Jakubyszyn relevait la seule annonce. Un demi-milliards de plus pour l’emploi. Qu’on piquera dans des caisses déjà pleines de trou, mais ce n’est pas grave. Merci, au revoir.

J’ai cru entendre ce matin à la radio un méa-culpa de la part d’un Président sur l’insécurité (qui valide le commentaire de la distinguée Rachida Dati : quelque chose n’a pas marché contre la délinquance), et une confirmation qu’il ne touchera pas à la plus-value de la vente de la résidence principale (ça ne me dérange pas). J’ai entendu aussi parler de financement de la dépendance, et des pistes que je trouve ahurissantes (suppression d’un jour férié ? nouvelles taxes ?), mais on en reparlera.

Pour l’instant, j’ai pondu un billet sur quelque chose que je n’ai pas vu, sur quelque chose qui ne m’intéresse pas plus que ça… Non, décidément, je progresse question blogage


Alors si vous voulez lire quelque chose d’intéressant, allez voir plutôt en Lozère chez Gabale. Un billet sur la représentativité très imparfaite de nos assemblées. Éléments de réponse d’une chaine lancée par notre ami Homer. On en dissertera dessus plus tard.

jeudi 10 février 2011

Des choses plus importantes que le jeu politique...

Je viens de lire l'interview du député socialiste Patrick Roy. Ce dernier vient de vaincre un cancer du pancréas, qui "aurait du le tuer en un mois" comme il le raconte. C'est une belle interview, humaine, qui confirme que de toutes manières nous ne sommes bien peu de choses...
Je retiens ce paragraphe, qui m'a touché.
Ma maladie a effacé le jeu politique, au Parti socialiste comme ailleurs. Laurent [Fabius], Martine [Aubry], Jean-Marc [Ayrault], Benoît [Hamon], tout le monde est venu me rendre visite à l'hôpital ou à la clinique, quelles que soient les rivalités qui minent le parti en ce moment avec la primaire.

Mais j'ai aussi eu des coups de fil de François Bayrou et de François Fillon, entre autres, et vu passer dans ma chambre Roselyne Bachelot, jusqu'au président de l'Assemblée, Bernard Accoyer. Lui qui n'arrête pas, à juste titre, de m'engueuler à l'Assemblée est venu un soir, tout seul, de manière anonyme. On a beaucoup parlé, il m'a fait la bise, il a été humainement exemplaire. Mais qu'on ne s'y méprenne pas. Tout le respect que je lui porte ne m'empêchera pas de revenir porter de la voix dans l'Hémicycle, malgré lui, comme avant [sourire malicieux].
Alors oui, il y a ce jeu politique. Ce jeu qu'en ce moment je trouve insupportable. Où tout le monde est le troll de celui qui ne pense pas comme lui. Ou le jeu consiste à "défoncer" celui qui ne pense pas comme soi, à fortiori lorsqu'il est "du camp d'en face", celui "qui pue plus que le mien".

Ce genre d'interview me fait supposer que la composante humaine et le respect, dans le combat politique, sont des valeurs qui peuvent se conserver.
J'étais hier soir à une réunion où étaient présents des élus (maires, conseillers généraux, élu de base) de droite et de gauche de mon coin. Parfois, je lisais sur mon iPhone des billets à propos de cette histoire de Copé qui veut que les sympathisants de droite se comportent de la même manière bête et basique que certains de gôche sur le net... J'avais écrit tout le mal que je pensais de Benjamin Lancar, et de cette manière nauséabonde de concevoir la politique, et le combat politique...

Après, chacun voit la politique comme il le sent. Par expérience, et par conviction, je ne pense qu'on gagne une élection en insultant le camp d'en face et ceux qui ne pensent pas forcément comme nous...
Et je pense surtout qu'il y a des choses bien plus importante que la politicaillerie de base, celle qui divise artificiellement les gens, et ne rend pas l'avenir meilleurs...

mercredi 9 février 2011

Envie d'un moment de grace... Et d'aller me coucher surtout...

Il y a des soirs où on n’a envie de rien. Même pas d’aller boire un verre, ou d’aller faire une partie de FIFA 11… Non, rien. Parce que mal à la tête. Parce que l’œil est enflé, un début de conjonctivite peut être… Parce que la journée a été longue, trop longue. Qui fait suite à une inflammation du cou ce weekend.
Bref, rien qui va. Envie de se plaindre. Ou envie de se taire et d’aller se coucher.

Quoiqu’en fait non. Quoiqu’en fait je n’en sais rien…

Peut être que j’ai juste envie d’un moment de grâce… Un moment ou Pomponette viendrait dormir sur mes genoux… Puisque pour Vanille, ça parait difficile...
Il est beau ce billet de Galac…
Mais même là je trouverai matière à plainte. Je suis allergique au chat…

Non, une journée qui va se finir dès que je j’aurais cliqué sur « publier ». Allez me coucher, vite…

Mais c'était ça la solution à tous les problèmes !

Que les ministres passent leurs vacances en France, bordel !

Je ne place pas les hstoires Fillon et Alliot-Marie sur le même point, mais quand même... Non, la déclaration de Sarkozy à de quoi, comment dire...
Non, rien. Parce que là, vraiment... (on racle vraiment le fond du faitout comme dirait le poète...)

mardi 8 février 2011

Nous n'avons plus de petit chien...

Mes beaux-parents ont mis fin à la souffrance de notre petite Vanille... Elle a été piquée cette après-midi.
L'histoire était belle... Vanille était un petit chien adorable. Accessoirement un des personnages que j'aimais afficher sur mon blog. C'était un peu sa niche, sa maison à elle aussi...

Un tique a mis un sombre point final, et Vanille est allée rejoindre au paradis bien des gens que j'aime... Elle verra mon papy, un ami moustachu, un ronron, les grands parents de Falconette...

Ce soir ressemble à bien des soirs de l'année dernière. Où les larmes ne viennent pas alors qu'elles devraient. Où franchement, on n'a pas envie d'aller à Grenoble demain, ou à une réunion d'élus demain soir.
Ce soir ressemble à bien trop de soir... Juste le soir d'une vie, parce que c'est comme ça. A la fin c'est comme tout, elle se finie...

Y compris pour les gentils petits chiens...