Très bon billet, ce matin, de l’ami Disparitus. Intitulé « Nicolas Sarkozy va l’emporter en 2012 : les 6 raisons. ». J’aime bien les billets de liste… Ca donne l’occasion de discuter, et ça me plait.
Donc Disparitus met en avant les 6 points suivants :
1 - Il n’y a personne à droite pour véritablement le concurrencer
Il a raison. Maintenant, je vais quand même faire plaisir à mes copains de gauche : je pense que si alternance il y a en 2012, elle ne viendra pas comme en 2007 du camp du sortant. Remplacer un Sarkozy par Fillon ou (cauchemar) un Copé, ça n’a strictement aucun sens…
2 – le projet du PS est loin d’être bouclé.
Oui, c’est vrai. Mais il le sera bien à un moment ou l’autre. Après, ce programme du PS sera t’il un atout ou un boulet pour le candidat du PS ? Ca c’est un autre question…
3 – L’absence de leadership à gauche se fait sentir
Je pense que pour l’élection présidentielle, c’est un handicap. Depuis Jospin, la gauche n’a plus de leader. Maintenant, je n’oublie pas que Jospin est devenu leader « par hasard ». Parce qu’en 1995, Delors a décidé de ne pas se présenter, et que Jospin est arrivé du diable vauvert…
4 – Nous sommes en guerre.
Non. Alain Juppé a dit que nous n’étions pas en guerre, et j’écoute toujours Alain Juppé. Mais d’une manière générale, et plus sérieusement (quoique c’est sérieux : j’écoute Alain Juppé avec intérêt), c’est vrai qu’une situation internationale tendue peut être positive pour le pouvoir en place. Pour autant, Aznar a perdu l’élection en Espagne après des attentats chez lui…
5 – Carla va sortir un album
Disparitus est un joyeux drille.
6 - Marine Le Pen ne va pas tenir la distance
Alors là, plus ça va, moins j’en ferai le pari… J’avais écouté quelques minutes dimanche soir sur BFM TV un débat entre Marine Le Pen et le sémillant Dominique Paillé. J’avais été surpris de la manière dont la fille de son père parvenait à ringardiser Dominique Paillé, qui est quand même le summum de la classe et de l’enthousiasme en politique (smiley).
D’une manière générale, je pense qu’il faudra compter avec un fort vote FN en 2012.
J’avais envie de mettre en parallèle le billet que j’avais écrit en septembre 2010, « les 5 raisons pour lesquelles Sarkozy pourrait être réélu, par JF Kahn ». Un billet qui commentait une tribune de Jean-François Kahn sur le Point. Et qui faisait écho aux « 10 boulets du futur candidat Sarkozy », posté quelques jours plus tôt.
Reprenons les 5 points de JFK.
1 – C’est le candidat sortant.
Oui, c’est vrai. Aujourd’hui, je ne sais pas si c’est vraiment un avantage…
2 – C’est le plus mauvais président de la Veme République, mais le meilleurs candidat.
C’est vrai que la campagne 2007 était un modèle. Remarquez, j’aimais assez bien la campagne Chirac 1995 aussi… Pour autant, est ce que cela remarchera. Le philosophe sérial-killer disait « On peut tromper une personne mille fois. On peut tromper mille personnes une fois. Mais on ne peut pas tromper mille personnes, mille fois. »…
3 – L’unité de l’UMP sera totale autour de son chef
Oui, je le pense aussi. C’est pour ça que je ne crois pas, aujourd’hui, à la mort de l’UMP. Parce que derrière ça, il y a des places, des mandats. Et ça, ça compte…
4 – Sarkozy n’est pas pétainiste ou raciste, mais il ose tout…
Et en campagne, ça compte disait JFK. C’est vrai que son absence de tabou et de scrupule peut être un avantage en campagne. Maintenant, jusqu’à quel niveau ?
5 – Le contrôle des médias.
C’est la rengaine de JFK, à laquelle je ne crois pas du tout. Parce que si les médias avaient un réel impact, le référendum européen de 2005 aurait mis le « oui » à 95%. Et parce que quand j’écoute les gens de droite, ils pensent que tous les médias et les journalistes sont à la botte de la gauche… Donc bon…
Bon, tout ça donne 11 points de débats, de discussion. Et j’aime bien…
Mais aujourd’hui, à mon sens, j’ai plutôt l’impression que beaucoup de ces points sont soit des handicaps pour Sarkozy, soit des « non avantages ». Pourtant, l’élection est encore loin, plus d’un an. Et les choses vont vite, très vite…
Donc Disparitus met en avant les 6 points suivants :
1 - Il n’y a personne à droite pour véritablement le concurrencer
Il a raison. Maintenant, je vais quand même faire plaisir à mes copains de gauche : je pense que si alternance il y a en 2012, elle ne viendra pas comme en 2007 du camp du sortant. Remplacer un Sarkozy par Fillon ou (cauchemar) un Copé, ça n’a strictement aucun sens…
2 – le projet du PS est loin d’être bouclé.
Oui, c’est vrai. Mais il le sera bien à un moment ou l’autre. Après, ce programme du PS sera t’il un atout ou un boulet pour le candidat du PS ? Ca c’est un autre question…
3 – L’absence de leadership à gauche se fait sentir
Je pense que pour l’élection présidentielle, c’est un handicap. Depuis Jospin, la gauche n’a plus de leader. Maintenant, je n’oublie pas que Jospin est devenu leader « par hasard ». Parce qu’en 1995, Delors a décidé de ne pas se présenter, et que Jospin est arrivé du diable vauvert…
4 – Nous sommes en guerre.
Non. Alain Juppé a dit que nous n’étions pas en guerre, et j’écoute toujours Alain Juppé. Mais d’une manière générale, et plus sérieusement (quoique c’est sérieux : j’écoute Alain Juppé avec intérêt), c’est vrai qu’une situation internationale tendue peut être positive pour le pouvoir en place. Pour autant, Aznar a perdu l’élection en Espagne après des attentats chez lui…
5 – Carla va sortir un album
Disparitus est un joyeux drille.
6 - Marine Le Pen ne va pas tenir la distance
Alors là, plus ça va, moins j’en ferai le pari… J’avais écouté quelques minutes dimanche soir sur BFM TV un débat entre Marine Le Pen et le sémillant Dominique Paillé. J’avais été surpris de la manière dont la fille de son père parvenait à ringardiser Dominique Paillé, qui est quand même le summum de la classe et de l’enthousiasme en politique (smiley).
D’une manière générale, je pense qu’il faudra compter avec un fort vote FN en 2012.
J’avais envie de mettre en parallèle le billet que j’avais écrit en septembre 2010, « les 5 raisons pour lesquelles Sarkozy pourrait être réélu, par JF Kahn ». Un billet qui commentait une tribune de Jean-François Kahn sur le Point. Et qui faisait écho aux « 10 boulets du futur candidat Sarkozy », posté quelques jours plus tôt.
Reprenons les 5 points de JFK.
1 – C’est le candidat sortant.
Oui, c’est vrai. Aujourd’hui, je ne sais pas si c’est vraiment un avantage…
2 – C’est le plus mauvais président de la Veme République, mais le meilleurs candidat.
C’est vrai que la campagne 2007 était un modèle. Remarquez, j’aimais assez bien la campagne Chirac 1995 aussi… Pour autant, est ce que cela remarchera. Le philosophe sérial-killer disait « On peut tromper une personne mille fois. On peut tromper mille personnes une fois. Mais on ne peut pas tromper mille personnes, mille fois. »…
3 – L’unité de l’UMP sera totale autour de son chef
Oui, je le pense aussi. C’est pour ça que je ne crois pas, aujourd’hui, à la mort de l’UMP. Parce que derrière ça, il y a des places, des mandats. Et ça, ça compte…
4 – Sarkozy n’est pas pétainiste ou raciste, mais il ose tout…
Et en campagne, ça compte disait JFK. C’est vrai que son absence de tabou et de scrupule peut être un avantage en campagne. Maintenant, jusqu’à quel niveau ?
5 – Le contrôle des médias.
C’est la rengaine de JFK, à laquelle je ne crois pas du tout. Parce que si les médias avaient un réel impact, le référendum européen de 2005 aurait mis le « oui » à 95%. Et parce que quand j’écoute les gens de droite, ils pensent que tous les médias et les journalistes sont à la botte de la gauche… Donc bon…
Bon, tout ça donne 11 points de débats, de discussion. Et j’aime bien…
Mais aujourd’hui, à mon sens, j’ai plutôt l’impression que beaucoup de ces points sont soit des handicaps pour Sarkozy, soit des « non avantages ». Pourtant, l’élection est encore loin, plus d’un an. Et les choses vont vite, très vite…
On va encore en écrire, des billets sur le sujet…